Univers fétiche : Dark Fantasy et univers totalement barré
Préférence de jeu : Les deux
Magnetone
Dim 25 Aoû - 17:54
Le contexte du RP
Mise en situation
La situation
L’heure des mythes a sonner en Chromaria, alors que les tensions qui animent les royaumes sont à leurs paroxysmes, un jeune homme se réveille, à l’aube d’une journée ensoleillée, au cœur d’une forêt millénaire, à des lieues de son sanctuaire, d’une longue méditation ordonnée par ses aînés. Il n’a encore aucune idée de la rencontre qu’il s’apprête a vivre.
Univers fétiche : Dark Fantasy et univers totalement barré
Préférence de jeu : Les deux
Magnetone
Dim 25 Aoû - 19:01
Alder A.K.a. Renard
J'ai 27 ans et je vis au sanctuaire du crépuscule , le plus ancien et probablement le dernier vénérant les primordiaux. Dans la vie, je suis « jeune gardien » car je suis le cadet des disciples du temple. . Mon rôle, avec les autres gardiens, et de veiller sur les anciens, et je m'en sors pour le mieux . Sinon, à cause de mon cadre de vie , je suis célibataire et cela me préoccupe peu . Informations supplémentaires ici.
avatar Jack Huston tiré de outlander (aka wulfric)
« Rah concentre toi, où est cette fichue clairière ! »
mes pensées s'exprimaient à voix haute, sans aucun filtre, je connaissais ces bois, pour les avoir parcourus de part et d'autre, on me les avait enseignés à m'en rabattre les oreilles, mais, la décoction à base de sève de prunier elfique m'embrumait encore l'esprit. Élément essentiel pour survivre à sept jours de méditation au beau milieu d'une forêt, posé sur la souche d'un arbre centenaire, avec pour seule protection les habits que je portais. Après avoir bu le breuvage, si on peut appeler cela ainsi, je m'étais enfoncé dans un état de semi-conscience, perdant sensibilité de mon corps, libérant les remparts de mon esprit et m'étais offert tout entier aux primordiaux sylvains, telle était la mission que m'avait confié les anciens. Ils avaient vu durant leurs errances divinatoires, un loup spectral, sortant des bois attenant au sanctuaire, l'air haletant, il avait glapi en leur direction avant de se volatiliser, c'était un mauvais présage… Très mauvais…
Le bruit mi-lointain d'une cascade d'eau m'indiquais que j'étais sur la bonne voie et réveilla mes sens. Cette longue période d'abstinence total avait mis à mal mon corps, malgré les vertus de la sève, j'avais soif, j'avais faim et le fumet exquis de mes habits, mélange authentique de sueur stagnante et d'humidité, m'incommoder au plus haut point. Le souvenir de ce lieu me fît hâter le pas.
Quand, enfin, une petite oasis de verdure dans les profondeurs forestières s'ouvrit devant moi, je me sentis empli d'une joie non dissimulée. Une rivière calme y cheminait et un déniveler rocheux créer une légère cascade, parfait pour m'y détendre, y remplir mon outre, puis faire un brin de toilette, je pouvais surement y chasser un lièvre ou lapin sans souci, histoire de me remplir l'estomac avec un repas chaud et non pas mes rations de viande séchée.
« hmm, pas le temps pour les rêveries !! »
Je m'empressais donc de récupérer du bois sec pour en faire un petit feu, afin de pouvoir sécher corps et habits, car la toilette passerait égoïstement en première, par la même occasion, je souhaitais aussi boire tout mon saoul. Je défis donc mon manteau, me déchausser et me désarmer.
Existe une règle immuable pour toute personne seule, qui plus est au fond d'un bois, être vigilant ! Et je ne la respectai absolument pas… Je me dirigeais juste, le cœur trop léger, sous la cascade d'eau…
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Date d'inscription : 12/08/2019
Région : Somewhere into the darkness
Crédits : To Be Defined
Univers fétiche : Médiéval Fantasy
Préférence de jeu : Femme
Synea
Jeu 5 Sep - 18:45
Annélia
25 ans, fraîchement arrivée à Chromaria. Future avocate mais qui va se découvrir d'autres "capacités". En couple dans le monde réel, sans grand enthousiasme. Informations supplémentaires ici.
@google, édité par mes soins
« 23h39… Ah enfin fini ce dossier… Il était temps ! »
Je soufflai. Et me jetai dans le lit derrière moi.
Cette chaise allait finir par avoir raison de moi… 23h40 maintenant, et je suis toujours en tenue. Depuis combien de temps suis-je en train de conclure cette affaire… je ne me rappelle pas avoir réellement dormi ces deux derniers jours. Mais c’était pour le bien de tous ! Demain allait avoir lieu la dernière plaidoirie de ce pauvre jeune homme accusé d’homicide envers son patron. Mais enfin j’allais prouver son innocence… finalement ! Mais là maintenant, mes paupières sont lourdes. C’est normal, hein. Je vais fermer mes yeux jusque quelques instants ; juste quelques instants… puis j’irai prendre une bonne douche. Oui, c’est ça… une bonne douche…
…
« Mmmmh… ? Qu…Quoi ? »
Une forêt ? Le bruit d’une cascade ? Oh, je dois rêver, c’est cela, c’est un rêve… Mais les sensations sont différentes, très réalistes, beaucoup plus réalistes que mes rêves habituels.
Alors que j’essayais de rassembler mes idées, je ne pouvais m’empêcher de tâter cette fraiche herbe sur laquelle je me réveillai soudainement. Mon regard était ensuite attiré par la végétation, dense et curieuse végétation qui m'entourait. Je ne reconnaissais pas vraiment les plantes, les fleurs, ou même les arbres. Ah ! Quel rêve étrange ! Mais à l’orée de cette forêt se dessinait une petite oasis, où le soleil pointait quelques rayons de lumières… Le cadre était magnifique. Après quelques brèves rêveries, je me décidai à me lever.
« Oh, mon livre ? Que fait-il ici aussi ? »
Je le tatais. Oui, il est bien là. Un léger sourire se dessinait sur mon visage. Sans aucune raisons, mais j'étais contente de le trouver près de moi. Quoiqu'il en soit, je ne devrais pas trop me poser de questions, c’est un rêve après tout ! Et on le sait tous, les rêves sont loin d’être logiques… Je pris donc mon livre en main, et me levai.
« Ah ! Je n’ai pas mes chaussures, ah ! Mes collants sont tout humides de la rosée. Parfait… vraiment, parfait… »
Je rouspétai seule, tout en avancement lentement et avec précaution. Le terrain était loin d’être lisse et plat, et sans chaussures, je pouvais me blesser à tout instant. Soudain, je vis des affaires au sol. Un manteau, une… toge… des armes…? Le tout autour d’un petit âtre qui peinait à brûler continuellement. J'aperçus ensuite des traces de pas qui se dirigeaient vers une cascade ; sûrement celle que j’entendis à mon réveil. Je décidai d’accélérer le pas. Sûrement quelqu’un qui allait enfin pouvoir m’aider !
« Oh… »
Lorsque j'arrivai devant l'oasis, le dos d’un homme, nu, plutôt bien bâti apparut devant moi. Il baignait dans la crique, sous la chute d’eau, sans effort il se tenait là; immobile. Mon regard se posa sur lui et je ne pouvais m’en défaire. Combien de temps je le fixais ainsi ? Quelque secondes j’imagine, quelques minutes peut-être. Mais il en fallait pas plus pour que je croise son regard quand il tourna la tête légèrement vers moi...
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Magnetone
Lun 9 Sep - 18:16
Alder A.K.a. Renard
J'ai 27 ans et je vis au sanctuaire du crépuscule , le plus ancien et probablement le dernier vénérant les primordiaux. Dans la vie, je suis « jeune gardien » car je suis le cadet des disciples du temple. . Mon rôle, avec les autres gardiens, et de veiller sur les anciens, et je m'en sors pour le mieux . Sinon, à cause de mon cadre de vie , je suis célibataire et cela me préoccupe peu . Informations supplémentaires ici.
avatar Jack Huston tiré de outlander (aka wulfric)
Qu’il était bon de sentir le martèlement de l’eau sur mes épaules, le ruissellement frais de celle-ci le long de mon corps engourdi, ainsi que le bruit sourd, quasi-envoûtant de la cascade, quel affreux délice. Combien de temps étais-je resté las, à profiter de ce plaisir ? Un temps absurde, bien plus qu’il en faut pour se nettoyer, il allait de soi. Je tendis ma volonté pour quitter cet état second, ce n’était pas sérieux de rester ainsi, je le savais très bien, même si une partie de moi grommelait à l’idée d’être raisonnable. Mon regard abandonna donc les pierres ruisselantes de la chute, pour revenir sur la verdure lumineuse de la clairière, où l’on pouvait voir mes chausses abandonnées sur la berge, non loin de mon feu, que j’avais penne à voir, une silhouette féminine se tenait devant, j’espère que celui-ci était encore bien chaud, je ne souhaitais pas me balader à chercher de … Mon esprit virevolta subitement fasse à l’énormité de la situation, mon équilibre en fit presque tout autant quand je sentis mon pied gauche glisser sur la roche moussue sur laquelle je me tenais, et vis mon salut de ne pas tomber violemment sur celle-ci, plus à un instinct de survie primaire, qu’à des réflexes aiguisés depuis de nombreuses années.
Je raffermis ma position et plantai mon regard dans le sien, comment étais ce possible qu’elle se trouve là, qu’une personne, humanoïde à première vue, extérieure au sanctuaire se trouve si profond dans ces bois. Je me maudissais intérieurement d’avoir était aussi imprudent, mais pour l’heure, je me devais d’analyser la situation, peser le risque, connaître mes options, saisir l’échappatoire.
Elle était seule et avait l’air d’être aussi surprise que moi, peut-être que d’autres personnes l’accompagnaient, mais si c’était le cas, ils étaient hors de mon champ de vision. Depuis combien de temps me fixait-elle ? ça, je l’ignorais, Je ne l’avais ni entendue approcher, ni senti, élément perturbant, mais je m’étais cela sur le fait de mon état, ainsi que le vacarme de la chute d’eau. Elle n’avait pas l’air armé… Je me rappelais aussi subitement qu’elle se trouvait non loin du feu où gisaient mon arc et ma hache… J’attisais une fois de plus mon exaspération intérieure.
Mais que faisait-elle ici ? Cette réflexion s’insinuait en premier plan de ma pensée, chassant toutes les autres de ma conscience. Il m’apparaissait impossible de fomenter quelconque stratégie sans avoir le cœur net sur ses intentions. Après tout, elle n’avait encore montré aucun signe d’hostilité, et rien ne servait non plus de se ruer sur elle comme un animal acculé, de toute façon, j’en aurais tout le loisir si sa réponse ne me plaisait pas.
« Je n’ai vu aucun voyageur en arrivant ici, dois-je m’inquiéter de votre présence face à moi ? »
Je m’exprimais avec autant de conviction et d’assurance que ma nudité apparente puisse me le permettre, et me tenais prêt, le cas échéant, à franchir les quelques enjambées qui me séparaient d’elle.
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Date d'inscription : 12/08/2019
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Synea
Mar 10 Sep - 14:20
Annélia
25 ans, fraîchement arrivée à Chromaria. Future avocate mais qui va se découvrir d'autres "capacités". En couple dans le monde réel, sans grand enthousiasme. Informations supplémentaires ici.
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L’homme faillit perdre l’équilibre à la vue de la jeune femme, mais par quelques pirouettes, il reprit pleine position et la toisa de son regard, où l’on pouvait déceler à la fois surprise, questionnement et aussi un peu de contrariété.
« Je n’ai vu aucun voyageur en arrivant ici, dois-je m’inquiéter de votre présence face à moi ? »
Je sursautai à son interrogation, clignant rapidement les yeux avant de baisser le regard. Non, il n’avait pas à s’inquiéter de ma présence, enfin je crois. Il est vrai que moi-même je n’expliquais pas le fait que je me retrouve ici… c’était trop réel pour être juste un rêve… Les végétaux, la flore, la forêt, les éléments, tout autour semblait vivant. Je les ressentais différemment que lors de mes sorties en nature habituelles.
Cela n’avait pas de sens, je suis peut-être en plein délire au final, est-ce que mon travail aura eu raison de moi ? Quelle bêtise ! Mon esprit avait beau essayer de relativiser mais c’était clairement impossible : ce que je sentais, ressentais, observais, était bien réel. Je décidai alors d’accepter la situation, pour l’instant. Il avait dû se passer quelque chose pendant mon sommeil, et je n’en saurai plus qu’une fois chez moi. Il fallait donc que je rentre. C’est cela.
« Je… Vous n’avez rien à craindre. » dis-je, à voix basse, avant de poser mon regard à nouveau sur lui.
« En revanche… vous semblez connaître les lieux, sauriez-vous me dire où nous sommes ? Je… J’ai perdu mon chemin, je crois. »
Je secouais malgré moi la tête, le regard inquiet. Cet homme n’avait pas l’air dangereux, en tout cas, pas dans cet apparat. Mais je sentais bien une méfiance qui émanait de lui. Je ne savais pas comment me sortir de cette situation, déjà inexplicable ; encore une fois, c’est tellement improbable ! Incertaine, je baissais à nouveau la tête, mes prunelles se posaient sur mon livre avant de serrer celui-ci fermement contre ma poitrine. Un soupir que je laissai échapper. Je ne savais pas non plus quoi dire d’autre ou quoi faire. Je regardais alors cet inconnu une nouvelle fois, plongeant mes yeux dans les siens : je voulais lui montrer que, malgré tout, j’étais déterminée et certainement pas effrayée par lui. Quant à lui, il semblait être aux aguets, prêt à bondir au moindre mouvement de ma part, ou tout simplement à une réponse qu’il jugerait insatisfaisante...