Univers fétiche : fantastique, HP, réel... tant que ça me plait !
Préférence de jeu : Les deux
EDEN.
Mar 10 Juil - 21:52
Le contexte du RP
Mise en situation
La situation Narnia. Après une guerre sans merci contre le Telmarin Miraz, les narniens se retrouvent à devoir se battre contre un nouvel usurpateur, Nolan Dwegaz, roi des îles solitaires, chef des insulaires voulant retrouver la Sorcière Blanche et relancer son pouvoir pour prendre la tête de tous les royaumes. Sa conquête commence par Narnia, le peuple étant affaibli par les attaques de Miraz il imagine qu'il aura plus de facilité en commençant par là. Inquiet pour ses voisins, le duc d'Archeland décide d'envoyer son ambassadrice, Elween Olwean pour tenter d'aider du mieux qu'ils peuvent les narniens. Au campement, alors qu'elle attend pour rencontrer Caspian, elle fait une rencontre, inattendue, inespérée même.
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Préférence de jeu : Les deux
EDEN.
Mar 10 Juil - 21:54
Elween Olwean
J'ai 150 ans et je vis à Archeland, . Dans la vie, je suis ambassadrice et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
L’attente. Les secondes qui passaient, et l’attente. Elween fermait les yeux un instant, se mordillant la lèvre inférieure. Et si on ne l’acceptait pas ? Si on considérait que son statut de fée ne l’autorisait pas à représenté le duc d’Archeland ? Elle appréciait Hector et elle travaillait avec lui depuis de nombreuses années. Il avait toute confiance en elle et elle le savait. Elween connaissait les rumeurs sur le Roi Caspian, elle savait qu’il accueillait qui avait besoin d’être protégé mais Elween était différente. C’était une fée, toujours traquée à Calormen ou à Telmar, toujours recherchée. Elle connaissait l’importance des ailes qu’elle possédait dans le dos et elle ne voulait pas les perdre. Elles étaient représentatives de sa vie. Elween écoutait les sons autour d’elle. Elle avait mis un bon moment à trouver le campement caché des narniens. Longtemps, elle avait errée dans la forêt, mais elle avait refusé d’avoir des soldats en sa compagnie. Comment pouvait-elle être acceptée dans un campement si elle ramenait tout une horde de soldat avec elle ? Les Archelandais n’avaient pas aidé les narniens pendant le siège de Miraz. Ils n’avaient pas été présent alors elle pouvait comprendre qu’ils n’acceptaient pas de la recevoir.
Incapable d’attendre un peu plus, elle se relevait et prit le temps d’aller prendre un peu l’air. La pression qu’elle accumulait l’intriguait. Elle n’était pas habituée à ce genre d’émotions alors elle préférait s’éloigner un peu du campement. Elle n’était pas bien loin, histoire de pouvoir être reçue par le roi. Elle écoutait les arbres et la nature qui lui parlait jusqu’au détour d’un petit sentier. Là, son cœur arrêta de battre et les années qui les avaient séparés lui brisa l’âme.
Tout lui venait en mémoire. Leurs naissances, leurs vies chez les fées d’Archeland. Anaïa avait toujours été la présence douce, la naïve, alors qu’Elween rassemblait la franchise, le courage et la volonté. Tants d’années qu’elles avaient passées ensembles et puis la perte. Le choc d’un réveil sans Anaïa. Des jours, des semaines, des années, Elween l’avait cherché. Et puis, l’espoir l’avait quitté et elle s’était réduite à penser que sa sœur l’avait simplement quitté. Pourtant au fond d’elle, le cœur d’Anaïa battait encore. Et face à elle, elle croyait que c’était possible. Elle ne pouvait pas croire que c’était un mirage. Elle était devant elle, elle devait croire à l’image qu’elle avait.
« Anaïa ? »
Sa voix brisait le silence et leurs regards croisèrent. Elle n’eut plus de doutes. Anaïa était là devant elle. C’était elle, elle n’avait plus de doutes. L’émotion ne la submergeait pas. Elween n’avait jamais été expressive et elle avait encore beaucoup de mal à parler de sentiments même après cent cinquante années passées à vivre aux cotés des humains. « Je n’arrive pas à croire que c’est toi… Je t’ai cherché pendant tant d’années. Pourquoi tu n’es pas revenue ? »
Ce n’était qu’une question mais c’est celle qui brûlait ses lèvres depuis tant d’années. Malgré tout ce qu’elle pouvait cacher, Elween n’arrivait pas à savoir si elle était victime d’un sort ou si sa sœur jumelle était bien devant elle et vivante.
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SAKURA.
Mer 11 Juil - 0:32
Anaïa Olwean
J'ai 150 ans et je vis au Campement de Caspian, Narnia. Dans la vie, je suis servante, couturière, et depuis peu, cuisinière (ou du moins de tente) et je m'en sors comme je peux, mais heureuse. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire, amoureuse sans m'en souvenir et je le vis plutôt bien.
Narnia. Ces terres vastes et sauvages étaient bien différentes de la cité où elle avait passé les dernières années. Peut-être étais-ce de l’inconscience, plusieurs le dirait sans hésiter même, que de rester là si longtemps avait été de la pure folie, mais Anaïa n’y croyait plus. Elle se refusait de croire les ragots que l’on racontait. Narnia, une paix durement acquise, une paix menacée. Certes, si la jeune fille avait appris à aimer Terlmar et la vie animée de la grande ville, le campement de Caspian, reculé des les bois, offrait quelque chose qui la tiraillait de l’intérieur. Un sentiment de bien-être et de sécurité qu’elle ne pouvait pas expliqer réellement, mais également une nostalgie envahissante qu’elle ne comprenait pas plus. Narnia, un renouveau pour la petite fée, qui découvrait à nouveau ce qu’elle était réellement. Renouveau qui lui paraissait à la fois une bénédiction et une malédiction. Quitter Telmar et la vie qu’elle s’y était créée, même si c’était pour sa propre sécurité, n’avait fait que raviver cette plaie béante qu’était celle de ne pas comprendre qui elle était au fond. Et si elle avait bien vécu à Telmar avec cette envie de ne pas courir après ce qu’elle avait perdu, ici, à Narnia, ses souvenirs absents commençait à lui peser, sans pour autant qu’elle ne se laisse démotiver. Il y avait bien une raison à toute cette histoire, non ?
Marchant dans les bois, elle était sortie de bon matin afin de récolter quelque plantes comestibles. Les réserves du campement s’épuisant assez rapidement en raison du mouvement des gens qui animait la place. Puis perdue dans ses pensées, elle retira ses bottes de cuir et décida de marcher un peu dans le ruisseau adjacent au sentier. Riant, tournant sur elle-même entre les papillons qui volaient, nonchalants, autour d’elle. Mais le temps file à une vitesse folle et le temps de rentrer vint sonner à son esprit enjoué. Elle retourna sur le sentier, toujours en observant les papillons, le sourire collé aux lèvres. Elle était bien loin de s’attendre à ce qui allait suivre.
Ce visage était exactement comme le sien. Longs cheveux bruns, yeux foncés et peau d’ivoire. Comme un reflet qui se serait échappé d’un miroir, lui coupant le souffle instantanément. Pire encore, pour en ajouter à la confusion que ressentait déjà la petite fée, ce sosie qui lui faisait face semblait la connaître, semblait être soulagée, voire même reconnaissante de la vie. Je t’ai cherché pendant tant d’années. Elle détourna le regard un instant, suivant des yeux le dernier papillon coloré qui volait au loin.
« Revenue..? » murmura-t-elle dans un souffle.
Elle se tourna a nouveau vers cette jeune femme, une culpabilité criante s’installant peu à peu au fond d’elle. Comme une douleur qu’encore une fois, elle ne comprenait pas. Elle sourit tristement, ne sachant pas comment aborder la situation.
« Pardonnez-moi, je ne comprend pas.»
Que dire de plus ? Anaïa était inconfortable dans la situation, mais n’allait tout de même pas demander directement à cette inconnue qui elle était. C’était impoli, non ? Mais elle lui ressemblait tant, c’était presque impossible. Mais elle le ressentait, la culpabilité, comme si elle aurait du reconnaitre cette jeune femme. Comme si elle aurait dû savoir. Mais elle ne se souvenait pas…
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EDEN.
Mer 11 Juil - 22:35
Elween Olwean
J'ai 150 ans et je vis à Archeland, . Dans la vie, je suis ambassadrice et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Elween avait rêvé de cette rencontre. Voir Caspian, tenter de le prévenir de la présence d’Archeland à ses côtés. Elle avait imaginé chaque possibilité, chaque parole possible en réfléchissant à la manière de se tenir, la façon de s’exprimer. Elle avait attendu son heure, pensant que le roi était retenu par des occupations plus importantes, ce qu’elle pouvait imaginer. Elle était partie seulement prendre une grande bouffée d’air avant la rencontre. Elle devait se montrer droite, et présente pour sa patrie. Le duc comptait sur elle et elle ne pouvait pas le décevoir. Mais elle n’avait pas imaginé, qu’au détour de l’arbre qu’elle avait utilisé pour prendre appui, elle aurait revue son visage. Cette situation aussi, Elween l’avait imaginé des milliers de fois dans sa tête, mais ses dernières années, elle avait commencé à oublier. Elle avait arrêté de penser à leurs retrouvailles, stopper de croire qu’Anaia était toujours en vie. Elle avait fini par s’engouffrer dans son travail sans jamais s’arrêter mettant sa vie aux services de son peuple et des humains. Oubliant ainsi sa propre identité de fée.
Sa surprise fut illisible sur son visage. Elween était une de ses fées qui cachaient ses émotions, refusaient d’accepter ses sentiments, tout le contraire d’Anaia lorsqu’elles se connaissaient encore. Comment savoir si elle était toujours sa sœur ? Elle avait les cheveux bouclés, qui lui tombaient autour du visage, le même regard enfantin, malgré la stupeur qui se lisait dans ses iris. Elween ne savait plus si elle devait partir ou parler. Elle avait besoin d’en savoir plus et l’envie irrépressible de retrouver sa sœur pris le dessus.
Mais son illusion pris vite fin. Anaia ne la reconnaissait pas. Les Olwean n’existaient plus, Elween en était maintenant certaine. Comment sa propre jumelle pouvait ainsi lui tourner le dos ? Comment pouvait-elle refuser de l’accepter ? Elle avait besoin d’elle. Ses poings se serrèrent, et malgré sa colère, Elween fit preuve d’une grande maitrise de soi. Elle ne pouvait pas perdre pied, sinon Anaia prendrait la fuite et se serrait fini les rêves de retrouvailles.
« Anaia, réfléchis une minute. Regarde-moi. »
Elle tentait une autre rapproche. Peut-être plus subtile, moins brutale, Elween était pas très forte pour cela mais les créatures volantes autour d’Anaia quittèrent la fée pour rejoindre Elween comme une preuve d’appartenance. Elween laissait les oiseaux s’installer autour d’elle et retirait sa cape en la déposant à coté d’elle. Elle se concentrait pour faire ressortir les fines ailes qui ressemblaient à une légère dentelle. Somptueuse et douce, elles procuraient toujours un sentiment de bien être à Elween comme pour lui rappeler sa véritable nature et pour lui dire qu’elle ne pouvait rien renier.
« De tes ailes non plus tu ne t'en souviens pas ? »
C’était impossible qu’Anaia est pu oublier sa véritable nature. Comment Elween ferait pour la récupérer ? Comment ferait-elle pour sauver sa sœur ? Son rôle avait toujours été de la protéger. Cette situation complètement déboussolant pour la fée, lui en faisait oublier son rendez vous avec caspian. Tant pis, les guerres du royaume devrait attendre que le mystère d’Anaia soit résolu…
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