Ben ne répondit pas plus en profondeur sur cette histoire de « malheureuse ». Klaus était gentil… Mais Ben était un monstre. Il pouvait sortir des tentacules de son corps, et c’était naturel pour lui. C’était comme un bras, sa bouche, comme respirer. Il n’y pensait même plus. Au départ, ses tentacules faisaient leurs vies, elles faisaient comme elles veulent… Et petit à petit, il avait appris à faire des choses avec. D’abord, c’était compliqué et de la concentration. Maintenant, tout se fait naturellement. Alors, il ne peut imaginer une femme qui acceptera de venir avec un homme poulpe. Il n’avait pas eu son surnom pour rien. Il remonte les yeux au ciel, et c’était terminé. Il n’avait aucune envie de vocaliser les preuves de ses dires. Ni sur le fait qu’elle ne le trouvait pas repoussant, et encore moins le fait qu’elle s’intéresse à lui. Si intérêt il y a, elle doit se demander pourquoi il est si nul qu’il ne se fait presque jamais à manger tout seul. Bref.

Il préfère l’aider avec son histoire de fantôme. Lui, il ne rougissait pas. Chacun son soucis, comme on dit. Et Ben était heureux de pouvoir faire quelque chose pour lui, de palpable, pour l’aider. Donc…

- Ne t’en fais pas. J’aurais dû m’en rendre compte mais les fantômes m’ignorent, ils me saoulent, qu’il bougonne avant de continuer à prendre les chiffres sur le bras.

Il prit même des photos pour être sûr. Parce qu’avec des photos, il pouvait carrément relire sans avoir le besoin de retranscrire… Même si c’était sale un bras barbouillé, et que clairement ça n’était pas pratique. Ni propre, dans le sens rangé du terme. Ben était le genre de personne à avoir un cahier de brouillon où il rature à la règle. Et ouais. C’est ça l’artiste. Donc, une fois tout retranscrit et les photos prisent, il le laisse partir prendre une douche. Il ne lui propose pas de prendre un bain puisque, comme il pourra le voir rapidement, il n’en prenait jamais. Jamais. Jamais. Il n’avait même pas de quoi « fermé » la bombe de la baignoire pour pouvoir garder l’eau, c’était dire. Donc, lui, si Klaus ne lui dit pas vouloir un bain parfumé à la citronnelle fraise des bois, il allait continuer à utiliser ses produits sans odeurs. Bref, il attend que son frère revienne alors qu’il fait des bisouilles à sa nièce.

- Il faut qu’on trouve un moyen pendant que tu n’es pas d’attaque pour les faire attendre. Ils sont morts. Ils auront le temps de tous venir pour qu’on les aide à partir dans l’au-delà.

Il le laisse se poser dans le canapé, et Ben s’approche pour frotter le dos de son frère. Il lui tend à nouveau sa gourde avec sa paille. Il lui tend et l’oblige à boire toujours un peu. Il fait ouvrir la fenêtre pour que l’air rafraichisse un peu la pièce, mais pas trop pour pas que la petite soit malade. Il sourit à son frère et le rassure.

- Ne t’en fais pas, pour rien. On va trouver un moyen pour que tout aille bien. Je vais prendre des photos de Rachel et en foutre partout dans la maison pour que tu te souviennes de pourquoi tu luttes.

Et il avait prévenu ce qu’il ferait s’il n’y arrive pas… mais Ben se demanda alors comment il ne pourrait pas y arriver alors qu’il allait être sa crotte au cul jusqu’à ce qu’il aille mieux. Faisant à nouveau les canapés pour faire une sorte de nid avec la petite, Klaus et lui, il attrapa son ordinateur pour essayer de voir ce qu’il pouvait trouver sur le premier prénom écrit.

- Le premier nom est le nom d’un homme porté disparu. Tu serais me dire si le fantôme a dit que c’était lui. Il faut que je sache à qui je tire les oreilles.

Non parce qu’il avait demandé du TEMPS. Ce n’était pas compliqué. Il ne comprenait même pas comment les fantômes pouvaient être aussi stupide à croire que Klaus pourrait faire quoi ce soit pour eux dans son état. Imbécile. Aussi désespéré… et Ben était le genre à aider les gens qui ont besoin d’aide. Il envoie un tentacule cherché un verre d’eau pour lui et le laisse hors de leur nid.

- J’y avais jamais pensé à faire un nid dans le salon, mais j’aime bien le concept, je trouve.

Il essaie de garder connecté son frère à la discussion mais reste patient pour lui laisser le temps de répondre et de comprendre le mot. Et parfois, une main vient frotter le dos de Klaus dans un geste réconfortant.

Lorsque Ben fini par dire, que les fantômes l'ignoraient et ça le saouler, j'eu un léger sourire compatissant ... C'était mon quotidien, mais évidemment, c'était moi qui devait subir leur présence. J'avais commencé à avoir peur d'eux, suite à mes entraînements avec notre père ... Enfin pour moi c'était pas des entraînements, c'était juste me jeter dans un gouffre à esprit à en furie. J'avais passé tellement de temps dans le noir, tellement de temps à me boucher les oreilles, à frissonner, à hurler, qu'il m'arrivait de me réveiller à l'infirmerie, notre mère était la, toujours avec un sourire à faire peur, en disant que j'étais revenu ... Revenu ? Enfin sur le moment, j'étais tellement soulager, mais aussi épuiser, que je retournais dans ma chambre, pour me reposer, et ne plus entendre parler fantômes, avant le prochain entraînement, ou la prochaine nuit, la dessus, il n'y avait aucun contrôle.

Ben avait non seulement pris des notes, mais il avait aussi pris des photos ... Hum, c'était une forme d'art après tout, bon je savais pourquoi il avait fait ça, seulement je ne pouvais pas m'empêcher, de trouver ça amusant ... J'avais écris sur mes bras ... Pffff elle était bien bonne, maintenant j'allais devoir dormir avec un carnet de note, honnêtement, j'aurais préféré que se soit une personne sexy qui me donne son numéro, et non que se soit des esprits qui me chuchotent du je ne sais quoi ... D'ailleurs en ce qui concerné les noms et les chiffres, pour le moment, je ne voulais même pas y penser, une douche et une fille à nourrir.

Lorsque je sorti de la douche, je me mis en boule dans le canapé, mon frère me rejoint tout en me tendant de quoi boire, et je fis ce qu'il me dit de faire, c'était pour mon bien, d'ailleurs, je n'avais jamais été aussi proche de mon frère, qu'en ce moment même, j'étais à la fois heureux, puis triste d'en arriver à ce genre de situation, pour se rapprocher de sa famille. Puis j'eu un sourire, avec un léger rire, lorsque Ben me dit, qu'il allait mettre des photos de Rachel partout dans la maison. "Oh oui, des photos de ma princesse ... Après tu sais, il y a aussi les odeurs de ses couches qui me rappel sa présence" dis je avec un léger rire, c'était vraiment une plaisanterie, car ma Rachel avait surtout l'odeur des lingettes pour bébé, elle était toute belle, un peu baveuse, enfin c'était ma fille. Tout en frissonant, je voyais Ben installer des coussins sur le canapé, pour rendre le tout bien plus confortable. Rachel était en pleine sieste, j'admirais son petit visage serein, avant de mieux m'installer contre mon frère. "C'était des murmures, enfin comme des chuchotements et c'était féminin, mais toujours la même chose, la même série de chiffre, les mêmes noms" dis je tout en jetant un coup d'oeil à l'ordinateur. "Pour les chiffres, je me disais que c'était peut-être des dates, à moins que se soit des coordonnées géographique, ça me rappel quand papa a voulut qu'on sache comment se repérer, trop de chiffre pour peu" dis je tout en roulant des yeux. Ce n'était pas bien compliqué de sortir son téléphone portable, puis de lancé un appel à l'aide rooooh. "Le nid dans le canapé est une excellente idée, crois moi, je ne décolle plus de la journée, sauf pour s'occuper de ma lady ... J'ai l'impression d'être une crêpe qu'on ne cesse de cogner, les joies du sevrage ... Mais ça vaut le coup" dis je tout en regardant Rachel dormir paisiblement. En faite, le sevrage, c'était comme des coups de poing, une grippe et ... Enfin de tout, c'était un immense mélange de tout, ou parfois, tu perd même le contrôle de ton esprit, et tu fais n'importe quoi, du moment que tu peux trouver ta dose. "Ben, je peux avoir un peu de paracetamol ? J'ai une migraine, juste un peu s'il te plais ?" dis je avec un petit moue.

- Je préfère les photos aux odeurs, je ne vais pas mentir, qu’il annonce sans le moindre commentaire déplacé, il acceptait autant les odeurs que les photos mais il avait une préférence évidente, d’ailleurs, j’ai lu qu’un enfant se mettait à aller au pot vers 20 mois et dans les toilettes un peu plus tard.

Et comme il savait que Rachel allait être une surdouée, parce qu’elle était intelligente et que Ben comptait l’aider à se faire, il n’y avait pas de raison qu’elle ne sache pas aller aux toilettes pour éviter les odeurs de sa couche. Il continue à chercher la signification des noms et des chiffres. Il faisait les deux en même temps avec une rapidité habituelle. Il savait faire à force de chercher des ouvrages dans la bibliothèque dans laquelle il travailler.

- Je recherche, ne t’en fais pas, reposes-toi et on va trouver.

On. « On » c’est le plus important des mots dans cette phrase. Son frère n’était pas seul. Ils étaient ensemble. Ils seront ensemble et il allait prendre ce qu’il peut de ce fardeau qu’il porte sur ses épaules. Klaus avait des soucis avec son pouvoir. Parce qu’il était soumis aux autres. Ben avait assez de force pour l’aider. Il fit un hochement de tête silencieux quand il explique qu’il avait des bonnes idées. Ouais. Il trouve aussi qu’il a de bonnes idées, la plupart du temps. Il a même de très bonnes idées. Quand la question tombe, il réfléchit un instant et retourne dans le forum qu’il avait trouvé d’entraide. Il cherche la solution et il trouve la réponse sur un utilisateur. En effet, il pouvait lui en donner sans crainte. Pas trop souvent, mais ça pouvait aider à tenir pendant le sevrage. Il fallait aussi toujours le faire boire. Il se lève sans faire bouger le lit et rejoint la cuisine dans le même mouvement. Il attrape le médicament et il le tend à son frère, il avait aussi remplit à nouveau sa gourde pour qu’il puisse boire un peu plus. Il sourit doucement avant d’aider son frère à se relever et retourner à ses recherches.

- Tu bois tout, qu’il ordonne avant de continuer à se concentrer sur ses recherches, les noms que tu m’as donné sont des noms de personnes disparus. Pour le moment, je n’ai rien trouvé sur elles. Elles sont disparues depuis entre un an et la semaine dernière pour la plus récente. Que des femmes. J’ai un peu peur de ce qu’on va trouver, on continue ?

Il cherche rapidement et remarque que le temps est au beau fixe. Il semble que le temps soit de leur côté. Et s’ils allaient se promener pour se vider la tête avant de se poser plus question ? Il observe sa recherche et pense que c’était des coordonnées géographiques… Des coordonnées géographiques, des disparus, un fantôme… Il ne fallait pas réfléchir bien longtemps pour faire une hypothèse… Ils pouvaient aller se promener à proximité ? Quoi que… avec une fillette dans une poucette, pas sûr que ça soit une bonne idée. Elle ne risquait rien avec lui, mais ça pouvait la traumatiser non ? Il ne le sait pas. Il peut aussi faire en sorte de prendre l’air et les laisser le temps de vérifier la zone… mais est-ce qu’il pouvait laisser son frère tout de suite ? Il le regarde et approche sa main pour caresser ses cheveux de manière bienveillante. Après tout, elles sont certainement déjà mortes. Ils ne peuvent pas s’inquiéter maintenant. Il fallait d’abord veiller sur Klaus.

- Tout va bien se passer, Klaus.

En tout cas, il l’espère.

J'eu un léger rire aux paroles de Ben, de plus, je ne pouvais que l'approuver, avec le sevrage, j'avais l'estomac à l'envers, alors la moindre odeurs pouvait me rendre malade. J'écoutais mon frère, tout en étant plonger entre deux mondes, ainsi, il avait fait des recherches, sur le développement des bambins ... Vingt mois ... Hum, j'avais déjà du mal à me projeter dans quelque heures, alors vingt mois ... Rachel aurait déjà bien grandit, et je ne serais plus en sevrage, hors de question de rechuter ! non, je voulais tout ce qu'il y avait de meilleur pour ma fille. La tête dans du coton, je n'arrivais pas à contrôler les tremblements de mon corps, alors j'étais toujours allongé en boule contre Ben, la seule chose que je pouvais faire, c'était de patienter ... Patienter encore et encore ... Je ne faisais rien, mais malgré tout j'étais épuisé, c'était l'effet du sevrage, une fatigue toujours présente, avec des sauts d'humeurs plus ou moins violents, disons que la j'en étais surtout à la fatigue. Il y avait non seulement la fatigue du au sevrage, mais aussi le fait qu'on soit venu me murmurer des mots doux cette nuit ... Ouais je suis ironique, mais sérieusement, la nuit ! ah j'avais horreur de ça, je n'étais à la disposition de personne ! encore moins des fantômes ! pfff je n'avais aucun contrôle, c'était à en perdre l'esprit. Je réclamais un paracetamol à mon frère, la migraine était impossible à gérer, j'en avais des vertiges, tout en étant allongé, alors je fus soulager lorsqu'il accepta. Tout n'était que brouillard ... Puis je senti du mouvement, oh oui ! c'était Ben, instinctivement, je bu ce que Ben venait de me donner, sentant la sueur couler de mon front, puis me rallongeant, j'écoute mon frère me parler de ses recherches. A la question de celui-ci, je répondis d'une voix morose "Je ne pense pas qu'il ait un choix à faire ... J'ai l'impression que cette personne souhaitent être retrouver ... Du moins ce qu'il en reste" , rien que d'y penser j'eu une crampe à l'estomac, j'étais loin d'avoir la tête d'un enquêteur, après quelque part, ça pouvait se comprendre ... Cette personne voulait être retrouvée, qu'on la rende à sa famille ... J'eu un soupire, c'était d'un morbide. "En faite, c'est peut-être une personne qui était sur l'enquête, pour ça, que je me suis pris toute une série de chiffre et de nom à la tête, mais je ne suis pas Colombo". J'eu une moue boudeuse, avant de sentir les larmes arriver, ce que venait de dire Ben, ça me faisait chaud au coeur, car on ne me l'avait jamais dit, puis rien que sa présence, j'étais soulager de ne pas affronter ça tout seul, même si ça pouvait paraitre très égoïste de ma part. "Merci ... Je veux aussi que ça se passe bien, mais ça fait mal ... J'ai hâte que se soit terminé ... J'ai hâte" dis je tout en fermant les yeux dérivant dans un autre monde.

"Trouve nous, trouve nous, trouve nous, trouve nous, trouve nous, KLAUS TROUVE NOUS !"

Je me réveillais en sursaut et je filais de suite à la salle de bain, tout en titubant, et je rendis ce que j'avais dans l'estomac. J'avais toujours autant de vertige, mais au moins la migraine était passé. J'eu un soupire, avant de me rincer la bouche, me passant de l'eau sur le visage. Voyant mes mains trembler, je pouvais aussi sentir monter les angoisses, je rejoignis Ben dans la salle, pour me rouler à nouveau en boule dans le canapé, si seulement je pouvais me cacher.

Ben se permit de baragouiner quelques commentaires bien senti, en coréen, sur ce qu’il pense des fantômes et de leur manière d’être têtue… non, parce que clairement, il ne demandait pas la lune. Il était déjà en train de les aider alors ce n’était pas en les emmerdant que ça ferait mieux. Il était intimement persuadé que si Klaus apprenait à contrôler ses pouvoirs, il n’aurait plus autant de soucis face aux fantômes, qu’il pourrait les repousser… mais pour cela, il fallait que Klaus le veuille et le fasse. C’était une autre paire de manche. Il fallait faire une chose à la fois, en théorie. Il regarde son frère et soupire. Une chose à la fois, c’était ce qu’il devait faire. Déjà, accepter qu’il fût devenu père dans une famille biparentale avec son frère. Il était sûr que ça serait une devinette plus tard. « Je suis le frère du père de ma fille, qui suis-je ? »… Il ne considérait bien sûr pas la petite poupée comme sa fille, mais il serait logique que tout le monde le croit. Il secoue la tête. Il penserait plus tard à ce que tout le monde risque de croire. Ben passe une main sur le dos de Klaus et commence à le frictionner alors qu’il comprend qu’on l’emmerde encore. Il laisse son frère partir.

- Hé ! tonna-t-il, les fantômes ! Vous croyez que je suis en train de faire quoi ? On est déjà en train de faire des recherches, alors si vous ne dégagez pas, j’assomme Klaus de somnifère et vous pourrez toujours essayer pour que je vous aide !

Non… mais … Aussi, Klaus avait dû mal avec les fantômes parce que c’était des putains de harceleurs. Ils pouvaient pas avoir un peu de temps tranquille, non ? Il était déjà en train de faire ce qu’il faut pour trouver tout le monde et les aider… ils n’allaient pas non plus aller devoir…

- Tu sais quoi ?

Il attrapa son téléphone et trouva un numéro vert qui était présent pour la troisième disparue. Il y avait là un numéro pour pouvoir appeler si on avait le moindre renseignement. Quand son frère revient, il se mit à reprendre le fait de lui frictionner le dos pour lui faire comprendre qu’il était là. Il était prêt à y aller… A faire le chemin même si c’était à quelques heures … mais on l’emmerde. Et les fantômes vont comprendre à force que s’ils voulaient leur aide, à eux et rien qu’à eux, il valait mieux être courtois et pas pressant. Ben remonte le drap par-dessus son frère, dans leur nid bien douillet et peut enfin avoir quelqu’un au bout du fils.

- Bonjour, je suis un informateur anonyme vous appelant depuis un téléphone prépayé… donc intraçable en plus d’être clairement pas trouvable dans les répertoires. Vous avez de quoi noter ? Je vais vous dire où chercher le corps de plusieurs disparues.

Il attendu que ça se motive au bout du fil avant de donner les coordonnées et d’arrêter la conversation. Quand on était un ancien membre de la Umbrella Academy, on évitait d’être trouvable sur les listes d’appel. Sauf quand on était Alisson. Il savait donc qu’on ne pourrait pas remonter jusqu’à lui, et il finit par se tourner vers son frère.

- Voilà. Tu diras aux fantômes maintenant qu’à cause d’eux et de leur stupidité, on ne s’occupera plus de leur cas. Et si la police, elle foire l’enquête, cela sera leurs fautes.

Ouais…. C’était une idée comme une autre pour essayer de se défaire de la situation avec les morts. Vue que la menace ne fonctionne pas, il essaie le chantage. L’ignorance, il l’apprendrait à Klaus quand il sera plus en état. Pour le moment, il était le seul à pouvoir s’occuper de lui. Ben savait qu’il devait le soutenir. Et il n’avait pas l’envie de s’occuper d’un tueur en série alors que son frère allait mal. C’était logique non ? Ils étaient mort ! Qu’ils meurent un peu plus ou un peu moins, il s’en tape alors que son frère était littéralement en nage dans son esprit et dans son corps à ses côtés !

Un sevrage, c'était passé un long moment, en compagnie de la cuvette des toilettes. Le genre de moment, dont on a forcément horreur. La moindre odeur, la moindre illusion à la nourriture, des bruits trop forts, une angoisse soudaine, bref, tout était bon pour rejoindre les toilettes. Lorsque j'étais en sevrage, je savais que j'allais passer par la, mais ça voulait dire aussi, le retour de mes pouvoirs, et il revenait en force. Entre avoir la tête dans du coton, des crampes d'estomac, des tremblements et une sueur, ou l'on pourrait croire que je fais un sauna, le rajout de mes pouvoirs, n'avait rien d'un atout. Heureusement, cette fois-ci j'étais avec Ben, mais j'étais aussi père, Rachel allait avoir besoin d'être changer, il y aurait aussi l'heure de son biberon, sa toilette ... Le plus gros du sevrage, pouvait durer quelque jours, le temps que mon organisme évacue le "poison", seulement quelque jours, c'était déjà trop pour moi ... Enfin pour Rachel surtout, ce n'était pas comme-ci, on pouvait mettre un bébé en pause.

Lorsque je réussi enfin à m'endormir, je fus de nouveau réveillé par des hurlements, ce qui me fit décoller jusqu'au toilette, je n'avais rien à rendre, voila pourquoi on me faisait toujours beaucoup boire ... De l'eau, pour ne jamais finir déshydrater. Lorsque je revins au canapé, je pouvais entendre Ben râler, seulement ce n'était pas après moi, c'était auprès des fantômes, j'avais envie de lui faire un câlin. Me remettant en boule près de lui, j'avais aussi un oeil sur ma fille, qui était toujours endormie. Je devais vraiment récupérer, elle n'allait pas tarder à avoir besoin de moi ... "Je rêve d'être assomé de somnifère, mais je doute que se soit bon pour le sevrage" dis je tout en faisant la moue, prenant mon mal en patience. Aux paroles de Ben, je détournais la tête curieux, et lorsque je le vis avec le téléphone, je penchais la tête sur le côté ... Qu'est ce qu'il allait faire ? Puis j'eu un sourire, lorsque je l'entendis donner des informations anonymes ... En vrai, c'était une bonne idée. "Oh pas besoin de leur dire, je pense qu'ils ont tout entendu ... Se sera selon leur humeur ... Merci Ben" dis je tout en me calant à nouveau contre mon frère, surveillant Rachel en même temps. Sentant les tremblements, ainsi que les pics d'angoisses, je repris doucement la parole, la voix pâteuse. "Est-ce que tu pourrais lire quelque chose ? Tu sais ... Peu importe le livre, mais ça peut être pas mal, en plus tu l'a fais à Rachel" , en vrai, je devais avoir l'esprit occupé, alors pourquoi pas ? Puis c'était la voix de mon frère, ça pouvait toujours marcher, car pour le moment, je ne savais vraiment pas quoi faire "Faut que je sois en meilleur forme pour Rachel ... Vraiment en meilleur forme" dis je tout en serrant la couverture contre moi. La sueur s'étalant sur la couverture, beurk, j'allais devoir prendre aussi un bain, mais rien qu'à l'idée de me lever, j'étais déjà épuisé, alors je continué de me servir de me frère comme bouillote.

- Te prends pas la tête pour Rachel pendant que tu t’occupes de ton sevrage, qu’il répond à côté de la plaque mais parce qu’il avait suivi le regard de son frère, je peux changer quelques couches pendant quelques jours, mais soyons bien claire, après je ne touche plus à l’auguste fessiers de l’usine à caca.

Non parce que clairement, c’était pas pour ça qu’il avait signé … même s’il fallait le faire, il aimerait trouver un seul parent assez stupidement heureux d’avoir un enfant pour être content d’en changer les couches. « Oh, un caca, c’est bien mon bébé, tu es un gros fournisseur de merde, houpi ». Il eut un frisson. Si un jour il devenait gaga, qu’importe de quoi, comme ça, on le tue tout de suite, hein. Brr. Il eut un frisson. Les usines à caca ça devraient avoir sa propre magie cosmique pour transférer le caca directement dans les toilettes. Ben le regarde et continue de lui faire un caresse dans le dos.

- Leurs humeurs, je m’en fou. Il faut vraiment qu’ils comprennent sinon c’est moi qui vais m’en occuper et ils ne seront pas contents du chemin. Puis, il tourne la tête pour parler plus fort, vous avez entendu ? C’est moi le maître de la maison, et si vous continuez je m’occuperais même plus de vous, et toc !

Non mais… ils le cherchent en vrai ? Ils seront vraiment pas contents. Ben était le genre à aider, à donner de lui dans chaque action et à faire les choses bien. Comme il le dit souvent, dans une situation dont il n’a pas le contrôle, il préfère accepter et voir comment faire pour améliorer les choses. Dans ce cas là, il pourrait facilement faire en sorte de trouver des techniques pour faire l’inverse de ce que les fantômes demandent. Au début, ça les feront chier et ils emmerderont Klaus, mais il savait que les morts se fatigueront plus vite que lui et qu’il pouvait aider son frère ainsi. Ben hocha la tête et se leva en faisant attention à ne pas trop bouger Klaus pour aller chercher un livre. Il prit le temps de chercher le livre adéquate dans toutes les possibilités. Il trouva l’idée en attrapa « Frankenstein ou le Prométhée morderne » avant de se demander si c’était réellement une bonne idée. Sa main dériva sur Orgueil et préjugés. Mieux pour le moment. Rachel aurait le droit à la version censuré, par lui-même, des grands classiques de l’horreur plus vieille…. Et Klaus aussi, quand il sera plus vieux. Il revient et retourne en tailleur.

- Tu iras mieux, mais Rome ne s’est pas fait en un jour. En réalité, rien ne s’est construit en un jour. Ni la notoriété, ni le pouvoir et le contrôle. Il faut un esprit sain dans un corps sain, alors il faudra aussi te mettre au sport, mais on y arrivera.

Même si l’idée d’aller courir pour aider son frère ne lui plaisait pas trop, pas très sportif le petit, il pourrait l’aider en le suivant. Il allait aussi voir pour trouver une babysitter. Il le fallait bien. Pendant les premiers temps, la première semaine, il serait là… mais ensuite il aurait besoin de retourner au travail s’il voulait faire vivre toute sa petite famille (-dear lord, c’était bien lui qui venait de penser à ça ?-). Il fallait donc trouver une babysitter. Elle ne s’occuperait que de Rachel le temps que Klaus aille mieux pour éviter qu’il ne la fasse tomber en pleine crise. Et ils feront du sport aussi… Donc il faudrait quelqu’un pour s’en occuper le temps de faire un peu de sport. Il se mit à lire doucement. Calmement. Tout en pensant à toutes les démarches qu’il allait devoir faire pour arriver à ses fins.

HRP – En vrai, si tu veux des histoires d’amour pour les deux (et donc en prendre une qui te tente pour toi) on pourrait faire une flic qui fini par trouver qui donne des infos et une babysitter ;) (qui peut être ou non la livreuse)

Lorsque j'étais malade, il y avait deux options chez moi, soit je n'allais pas le montrer, voir même le nier, puis faire comme ci de rien était, jusqu'à m'écrouler, soit je redevenais un véritable bébé, bon peut-être pas un bébé, mais un gosse collant ... Ouais un bébé, c'était plutôt bien résumé, sauf que c'était Rachel le bébé dans cette maison, et elle était bien plus sage que moi, pensais je avec un petit sourire, tout en la regardant dormir. Pour le moment elle était sage ! c'était tout de même ma fille, oh m*rde ... Effectivement j'allais sans doute en baver, se serait des jours meilleurs, enfin des jours sans sevrage. "Nous aussi ont a étaient des usines à caca ... J'imagine tellement Reginald caché dans son bureau, pendant qu'il y avait sept bébés en train de pleurer" , ce n'est pas Rachel qui allait vivre ça ! certes dans la fratrie, c'était impossible de s'en rappeler, encore heureux ... Bref, c'est la que je me disais que j'avais fait le meilleur choix, m'occuper de ma famille, et non la laisser entre les mains des inconnus. "ça va aller Ben, je vais vite me remettre ... Tu peux te dire que c'est un privilège, c'est les couches d'une princesse ... Puis ça t'entraîne quand tu sera père à ton tour" dis-je avec un petit sourire en coin. Pour en revenir au sujet des fantômes, disons que c'était plus compliqué, pour commencer, je ne contrôlais pas ce pouvoir que je voyais surtout, comme une malédiction, de plus, les fantômes n'obéissent à personnes, depuis le temps que je vivais avec, j'avais du à m'habituer des corps en piteux états. J'écoutais Ben avec un petit sourire en coin, c'était adorable de ça part, puis ça me faisait chaud au coeur de l'entendre parler ainsi, il est vrai que dans la fratrie, parler de nos pouvoirs, enfin surtout de nos sentiments, ça n'avait jamais été une priorité. Lorsque Ben revint avec un livre "Je fais du sport Ben ... Fuir les ennuis et il peut y en avoir sous pleins de formes ! des dealeurs en colères, les flics, je suis le roi de la course", dis je tout en me calant bien, car ce n'était certainement pas aujourd'hui, que je pourrais fuir qui que se soit. Puis j'écoutais Ben lire, tout en me concentrant sur sa voix, je cherché à oublier le reste, mais quand le corps lutte, on peut le sentir. J'étais en sueur et complètement tremper, alors je retirais mes couvertures, tout en évitant de trop bouger, car un rien pouvait me donner mal au coeur, je repris une profonde inspiration, bientôt je pouvais entendre Rachel couiner, ahhh ... J'ouvrais les yeux, me rapprochant doucement d'elle "Oui ma chérie, papa est la" dis-je tout tremblant, mais c'est Ben qui pris la relève. C'était comme ci j'étais au ralenti, car je mis beaucoup de temps, à réaliser qu'il était déjà en train de s'occuper de Rachel, cette fois-ci j'eu un soupire, sentant les larmes monter, bouuuh j'étais patraque ... Le sevrage ce n'était pas pour moi, ça ressemblait bien trop à une grippe. Me redressant, j'étais en position assise, les jambes contre moi, posant ma tête contre mes genoux, relevant la tête, j'aperçus un fantôme qui marcher dans le salon de Ben, il avait le crâne à moitié écrasé ... Yeurk. Lorsque Ben revint avec ma princesse, j'eu un sourire, j'avais tellement envie de la prendre dans mes bras, mais j'avais surtout besoin d'un bain, alors je me contentais de la regarder avec douceur "Il faut aussi que je prenne rendez-vous au pédiatre, les sage femmes m'ont dit, de le faire le plus tôt possible, il faut qu'elle soit pesée et mesurée une fois par semaine" dis je tout en me rappelant, tout ce qu'on m'avait dit, avant que je ne quitte la clinique. J'eu un frisson, eurk ... Bon au moins, j'avais moins la nausée.

Ben ne voulait pas rire à l’idée des cacas fait quand ils étaient petits, mais il ne peut s’en empêcher. Il eut un moment l’image de leur père voulant les faire devenir des soldats alors qu’ils n’étaient que des nourrissons se lâchant dans leur couche. Il rit. Il rit à l’idée et ça lui faisait du bien. Il trouvait cela tellement comique. Il imagine même si Luther apprenait avoir lâché un bronze alors qu’il était en train de se faire examiner par leur père. Oh. Il rigole vraiment sans pouvoir s’en empêcher.

- Sept usines à caca.

Dont au moins deux qui avaient des pouvoirs dès leurs enfances. Ben avec son monstre avait toujours eu ses pouvoirs. Luther aussi, avec sa super force. Diego avait dû avoir son pouvoir très vite aussi, puisqu’il suffisait qu’il jette sa tétine pour voir qu’il savait viser le bougre. Pour les autres ? Pour Klaus ? Il avait dû être un bébé tout à fait sympa et calme, qui faisait caca dans sa couche en lâchant des caisses, et ça le fait rire le petit Ben. Il fit une grimace quand la réflexion de son frère le calma.

- Je ne serais jamais papa, Klaus. Il faut que tu te sortes cette idée de la tête, fit-il en secouant la tête.

Il était puceau. Point. Parce qu’il ne s’était jamais senti bien de flirter avec une femme en sachant qu’il était un monstre. Chaque fois qu’il aurait pu aller plus loin, une drague plus poussé, il s’était demandé si on pouvait l’aimer avec ses tentacules. Et non. C’était monstrueux. C’était dangereux. C’était horrible. C’était dégeulasse. Même la jolie fille qui lui apportait ses commandes… Même si elle le trouvait à son goût, il devrait lui dire pour ce qu’il était, et elle partirait en courant. Pourquoi courir le risque de souffrir quand on sait déjà que l’on va souffrir ? En parlant de courir, il nota que son frère savait déjà cavaler, et donc il suffira de faire des parcours plus long pour le contenter. Oui, c’était ce qu’il en avait décidé après son affirmation. Klaus devait apprendre à ne pas dire tout ce qu’il pense s’il ne voulait pas que son frère l’utilise contre lui plus tard. Un petit diable le doudou. Il lit, puis s’occupe de sa nièce avant de revenir vers lui. Il fait un signe de tête pour le rendez-vous au pédiatre. Il n’était pas sûr qu’il faille qu’on voie Klaus tout de suite.

- Je pourrais y aller pour les premiers, au pédiatre je veux dire. J’irais le temps que tu te rétablisses.

Il finit par poser Rachel qui essayait de se mettre sur les fesses avant de sourire pour regarder son frère. Il avait déjà pris une douche mais il semblait avoir besoin de prendre une nouvelle. Ben prit un biberon pour adulte (une gourde avec une paille) et lui tendit.

- Bois et va prendre un bain, je guette et je t’attends. La journée avance vite.

La journée passe toujours vite quand on est malade, et très lentement en même temps. Le temps était donc passé et il était temps de s’occuper encore de la princesse, et de manger aussi, parce qu’il avait faim avec tout ça. Il se demande ce qu’il doit prendre pour le repas du soir, puisqu’ils avaient très clairement loupé le midi. Il prend son téléphone et s’approche de la princesse pour lui parler alors qu’elle marche à quatre pattes dans le nid qu’ils avaient créer.

- On prend quoi à manger, princesse ? Encore des sushis ? Ou mexicain ? Je me demande… ou bien le restaurant de la jolie demoiselle ?

Il eut un frisson. Non… ça ne servirait à rien. Surtout qu’il avait remarqué que c’était très souvent elle qui venait pour lui donner sa nourriture… Si elle revenait deux fois le même jour, ce qui était déjà arrivé, il ne serait même pas comment lui parler comme il faut. Il soupire.

- Klaus, tu as une préférence pour manger ?

En voyant Ben rire, je ne pouvais m'empêcher de rire à mon tour. "Arrête de me faire rire, j'ai mal" dis je tout en continuant de rire, me tenant le ventre, mais imaginant parfaitement, ce que Ben était en train de penser .... Sept usines à caca, rien que ça ! entre Luther qui était né, en étant bien plus fort que la moyenne, je plaignais la nourrice qui devait s'occuper de lui, boum !  "Je vois bien Luther, donner un bon coup de pied à la nourrice, alors qu'il n'était qu'un bébé, Five qui flash toute les deux minutes ... Haaan ! si ça se trouve, il y avait déjà des fantômes qui me mater le c*l non ! nos c*ls, oh c'est vicieux". Puis pendant ce temps, ce très cher indigne père, qui devait se cacher dans son bureau, préparant son plan diabolique, avec un rire de vilain ... Oui, penser ainsi, ça faisait très cartoon, mais pourquoi pas. Ben cessa de rire, de mon côté je roulais des yeux "Ne jamais dire jamais mon cher, regarde moi ... Vraiment ? Qui aurait cru, que j'aurais été le premier à être père ?" et j'étais le père de la plus belle des princesses, et non, ce n'était pas parce que j'étais son père que je penser ainsi, c'était la plus belle, voila tout. D'ailleurs, c'était pour elle, que je voulais me laver de toute les drogues que j'avais pris, bon il y avait aussi Ben, car il était d'un immense soutien ... Mais en premier c'était pour ma princesse, alors tant pis, j'allais et j'étais en train de passer un sale moment, mais ça valait le coup.

Tout en étant complètement patraque, j'écoutais Ben lire, me concentrant sur sa voix, tout en fermant les yeux, attendant que la journée passe ... Il y avait des hauts et des bas, parfois je me sentais mieux, puis parfois, c'était comme ci je me reprenais un coup dans l'estomac. Rachel sorti de son sommeil pour réclamer de l'attention, je voulais m'occuper d'elle, d'ailleurs j'avais fait en sorte de me redresser, mais j'allais devoir me faire une raison, ce n'était pas encore pour tout de suite. Nageant entre deux mondes, enfin c'était une façon de parler, j'eu un soupire, parfois fermant les yeux sans m'en rendre vraiment compte. Lorsque Ben revint avec Rachel, j'eu un sourire "Ey tu as un tonton extra tu sais ça", dis je tout en tenant sa petite main. Puis j'hochais la tête aux paroles de Ben "Oui ... Se serait mieux, sinon il y aura des soupçons, enfin ... Je ne veux pas qu'on me la retire, puis tu es son oncle de toute façon, tu es de la famille, ce qui compte, c'est qu'elle soit en bonne santé". Il n'y avait aucune raison qu'on me prenne Rachel, surtout si elle était en bonne santé, puis qu'elle poursuivait bien sa croissance. Ben me tendit la gourde, j'eu une grimace "je vais d'abord prendre un bain" dis je tout en me relevant, à moitié titubant et étant sans aucun doute prêt, pour tourner dans un film de zombie.

Un bain ... Je fis couler l'eau, et tout en attendant que la baignoire se remplisse, je me regardais dans le miroir ... Oh le raton laveur ... Deux immenses cernes, un visage creusé et cheveux en pétard, pouah, mes vêtements étaient trempés de sueur. Je retournais dans la chambre de Ben, prenant un jogging et un t-shirt ample  .... Encore une fois je me dis, lorsque j'irais mieux, Ben devrait faire les magasins, se serait une obligation ! un léger sourire, en pensant à l'avenir, je retournais dans la salle de bain, pour faire plouf. Un bain ... Oh oui, ça faisait du bien, par contre je devais faire attention à ne pas m'endormir, oui ça mettait arrivé ... Souvent même ... Je sorti du bain au bout d'un long moment, en faite, jusqu'à ce que l'eau devienne froide. Tout en me séchant, je m'habillais, vidant la baignoire, pour revenir dans la salle. "Po faim" par contre je réussi à boire de l'eau, et si je ne la rendais pas, se serait un miracle. Je m'étalais à nouveau dans le canapé, sentant le sommeil arriver à grand pas "commande ce qui te fais envie Beny".