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LE TEMPS D'UN RP

Cordyceps, Morille, Indusiatus - feat Nemo

Pyramid Rouge
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PYRAMID ROUGE
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Pyramid Rouge
Dim 2 Avr - 21:52
Le contexte du RP
Mise en situation
Cordyceps, Morille, Indusiatus - feat Nemo Ccdf45cd215a14013c43ed0989783019--salt-lake-city-utah-beppu

2033- Salt Lake City

Cela fait maintenant 20 ans que l'infection fongique du cordyceps à défiguré la vie sur terre en un douloureux parcours de  survie.
Aux Etats-Unis, les grandes villes sont maintenant sous l'autorité de la FEDRA, soldat ayant eu l'audacieuse mission de protéger les survivants non infecté, néanmoins cette catasrophe les aura d'avantage  transformer en despote. Par opposition un groupe se faisant appeler "les Lucioles"  tente de libérer les villes de la FEDRA au nom de la liberté et la démocratie.

Dans les tranchés de ces enjeux s'est glissé un nouvel espoir: un vaccin. Une fille aux yeux verts et aux cheveux roux mordue sans avoir succombé à l'infection fongique serait la solution à ce désâstre sanitaire majeur selon les Lucioles...
Son arrivé à l'hôpital de Salt Lake City devait être une avancé mais elle ne laissera sur son sillage qu'un funeste parfum de sang lorsque qu'un fameux Joël Miller à éliminé tout ceux qui se mettrait sur son passage pour récupérer la fille.
 
Peu après ces évènements à l'hôpital de Salt Lake City, se rencontre deux atypiques personnalités peut-être dernière et ultime chance de l'humanité de vaincre les ravages de l'infection fongique...


Contexte provenant de cette recherche
Pyramid Rouge
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Pyramid Rouge
Dim 2 Avr - 22:24
1612043002-beloved-jaeliu-ch-005-1.jpg
Lucille
Fletcher

J'ai 38 ans et je vis à l'hôpital de Salt Lake City ... Dans la vie, je suis médecin et scientifique passionnée de Mycologie et je m'en sors, avec difficulté. Sinon, à cause de mon autisme, je ne suis jamais vraiment allé dehors depuis l'épidémie du cordyceps .



LEN-YAN Deviant art

Le ciel était clair, presque divin ce jour-ci. Cela faisait un moment que le temps n’avait pas été si brillant et si beaucoup pouvait s’en accommoder et même s’en réjouir pour Lucille le soleil et surtout l’absence de pluie empêchait la prolifération des champignons et cela l’attristait toujours beaucoup. Le visage neutre et le regard polaire froid comme jamais elle soupira avant de se diriger vers la salle salvatrice de toutes les réjouissance. Habillée d’un ensemble bleu foncé typique des milieux hospitaliers et d’une longue blouse blanche trop grande pour elle qu’elle retira d’ailleurs avant d’entrer dans une salle de préparation sauvé de l’agonie du monde, elle  enfila une sur-blouse médicale. Accompagnant cela de sur chaussure et d’un calot chirurgical vert menthe simple enrobant sa masse capillaire blonde,  c’est ainsi qu’elle commença à se laver religieusement les mains. Ce moment, si important pour Lucile dura un moment alors qu’elle agitait les lèvres sans pour autant parler à haute voix. Une fois que ses mains furent suffisamment propre pour elle laissa une infirmière lui mettre un masque chirurgical, cerise sur le gâteau de sa tenue.

Entrant dans la pièce à son autorisation, elle s’approcha de la table sur laquelle était couchée une jeune fille rousse endormie. Les mains levées vers le ciel alors qu’elle s’attardait sur la préparation des instruments plutôt que sur la fillette, arriva derrière elle le chirurgien. Il était venu poser sa main dans sa nuque, d’une façon relativement affectueuse se dirait n’importe qui les regardait, cachant pour autant tant d’autre symbole pour l’esprit de la jeune femme. Tremblante elle baisse les yeux conservant son expression neutre.

- Tu es prête Lucille ?

-Bien sûr que je suis prête. Cela fait des années que je m’entraîne si je n’étais pas prête cela serait très incommodant pour tout le monde. Votre question est parfaitement inepte.

Un sourire se dessinant dans un soupire sur le visage de l’homme il retire sa main qu’il va nettoyer et ganter avant de revenir à ses cotés pour commencer l’opération. Lucille vérifiant déjà les constantes vitales auxquelles ils avaient accès il lui laissa prendre le scalpel.

- Commençons, je te laisse faire le début de l’opération, nous échangerons au moment crucial comme convenu, pour éviter que l’opération ne te fatigue trop.

Sans attendre de réponse, il observait des paramètres important et alors que la jeune femme devait se lancé il remarqua au bout de quelques minutes qu’elle était figée le scalpel à la main le regard dans le vide. A la vue de cela l’homme soupira.

- Lucille ? Tout vas bien ?

La bouche tremblant sous son masque la jeune femme resta ainsi un moment.

-Si on fait ça, elle va mourir.

-Oui. répondit- il ferme et froid  Mais nous en avons déjà parlé Lucille. C’est ce qu’elle souhaite et c’est pour sauver des milliers d’autres personnes avec le vaccin.

Reculant doucement elle serre le scalpel dans ses mains. Jerry fait un signe de la main aux soldats qui avait commencé a s’approcher pour la mettre sous contrôle. Stoppée, Lucille fronçait les sourcils en y réfléchissant.

-Oui, mais on va l’opérer pour qu’elle meurt. Je ne peux pas faire ça. Ça entre en conflit avec les règles...

***
Au sein des lieux vidés demeurait maintenant un silence mortel dans ce palais de courant d'air. Néanmoins il ne fallu que quelques heures pour que s’anime bientôt des mouvements hiératiques d'infectés. Au milieu du  carnage de lucioles ne restait qu'une jeune femme tapis dans l'ombre d'une cellule devant laquelle un meuble avait été placé. Lucille ne le savait même pas. Tout ce qu'elle voyait c'est qu'on ne venait pas la chercher malgré qu'elle ai retrouvé son calme. Le habitudes n'était plus: pas de pyjama pour dormir, pas de nourriture, pas d'eau, pas d'asepsie... Adieu la routine. Sans ses routines, chaque minute devenait plapable d'un stress à fleur de peau. Les respiration haletante, une main posé sur l'estomac les yeux fixé sur le sol elle tentait d'arrêter de gémir pour mieux respirer.

Derrière la porte crissait les gémissement gutturaux d'infectés. Elle en avait déjà vu, dessiné et observé mais elle ne supportait pas le bruit qu'ils faisaient... Cependant ces gémissements semblaient différents d'a l'accoutumé... Effectivement, ce fut les derniers gémissements des créatures car après le silence était revenus et avec lui la menace de quelque chose de bien plus inhumain... Fixant la porte recroquevillée au fond de sa cellule d'isolement elle espérait que la porte ne s'ouvrirait pas... Elle n'avait jamais réussi a le faire alors pourquoi elle cèderait ? Lorsque tout a coup un coup lourd se porta sur la porte métallique elle sursauta et commença de nouveau a marmonner une successions de mots précis. Se cachant les yeux avec les mains sa respiration était haletante et alors que la porte cédait elle ne sourcillait pas et gardait ses mains fermement collé à son visage.
Nemo
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Nemo
Lun 10 Avr - 17:47
monstre vivant

Arsène Leroy
Les cliquetis des claqueurs, les cris d’agonis des coureurs, le bruit assourdissant des grenades, le son de la chair qui se déchiquette sous l’abattement d’une lame rouillée, voilà ce qui résonnait depuis maintenant des années dans l’esprit d’Arsène. Sa vie se résumait assez rapidement : il marchait, il tuait, il trouvait de quoi se nourrir, il marchait, il tuait, il chassait, il marchait, il dormait, il tuait. Une vie de prédateur.
Arsène n’avait pas toujours été comme cela, mais sa vie avait radicalement changé à trois reprises. Le jour où sa femme enceinte et sa fille de sept ans avaient trouvé la mort dans un accident de la route. Il avait été brisé, détruit, il avait bu, il avait perdu toute notion du temps. Mais il avait su remonter la pente, certes sans retrouver sa joie de vivre. Ensuite, était arrivé la pandémie du Cordyceps qui a ravagé la surface de la planète. Les villes se faisaient bombarder, ses proches n’ont pas survécu ou bien ils se sont séparés sans jamais se retrouver. Il était seul à nouveau, sans possibilité de se reconstruire. Et pourtant il l’a fait, après plusieurs années grâce à un jeune homme qui est au fil du temps devenu le fils qu’il n’avait jamais eu. Mais lui aussi a fini par l’abandonner, assassiné par des terroristes. C’était il y a un an. Arsène ne s’en est jamais remis, cette fois-ci. Il n’a plus eu le courage de l’affront, ni l’envie ni la patience. C’était comme si une seule émotion avait survécu : la vengeance. Depuis un an, il chassait les Lucioles, le groupe de terroristes qui l’avait bousillé une nouvelle fois.
Il n’en prenait aucun plaisir, au contraire. Il détestait ce qu’il était devenu ; un chasseur impitoyable, un monstre sans foi ni loi. Mais c’était ainsi que le jeu devait continuer, et peut-être s’achever.

Arsène marchait entre les voitures réduites à l’état d’œuvres d’art par la nature qui avait repris ses droits sur l’humanité entière. Ce n’était pas peu dire. Après tout ce que l’Humain avait pu faire subir à la Terre, celle-ci s’était vengée en éradiquant la quasi-totalité de l’être humain ; avec pour seule arme, un champignon. Arsène aurait trouvé cela remarquable s’il n’avait pas eu qu’une seule idée en tête. Lors de sa dernière chasse à la luciole, il avait déniché grâce à une carte, un autre de leur QG. Ce dernier était plutôt fixé sur la recherche, apparemment, car il était situé dans un grand hôpital de la région. Arsène ne savait pas ce qu’ils pouvaient bien faire là-dedans, et il s’en foutait comme de son premier vélo. Son but était, comme d’habitude, de trouver de la luciole, et de lui faire manger son genou jusqu’à que mort s’en suive. Il n’était pas en capacité de faire autrement. Il le fallait, c’était ainsi. Son destin avait été tracé dès le jour de l’accident.

Arrivé devant l’immense infrastructure dotée d’un grand H en son centre, il gravit le portail rouillé pour arriver dans la cour de l’hôpital. Il entra à l’intérieur sans prendre de précaution. Il fonctionnait ainsi désormais, au bon vouloir du seigneur si ce connard existait encore. S’il devait se faire tuer, grand bien lui fasse. Il avançait entre les balles, s’en prenait une ou deux, mais tuait autant qu’il le pouvait. Il avait survécu jusque-là. Ses adversaires étaient tellement surpris et désemparés face à une telle monstruosité qu’ils mettaient toujours plusieurs secondes avant d’appuyer sur la gâchette. Et c’était toujours quelques secondes de trop. Cette fois-ci, ce serait la même chose. Arsène pris sa chaînette entre ses doigts boueux, l’embrassa et fit un signe vers les cieux. Il avait été croyant, avant. Mais il avait aussi été aimant et attentionné, avant. Les temps finissent toujours par changer. Il entra dans le bâtiment par une fenêtre cassée et pointa en toutes directions, prêt à décharger son premier pistolet. Personne.
Les corps sans vie de ses présumés adversaires étaient déjà tous à terre. Qui d’autre que lui aurait pu s’acharner ainsi sur le vivant ? Existait-il un autre Diable que lui ? Sans ciller, Arsène marcha entre les corps, son arme toujours pointée devant lui.
Une main attrapa soudainement sa cheville et Arsène renversa la situation d’un coup de pied. Il tenait l’inconnu en joug et écrasait sa main baladeuse avec sa semelle. C’était loin d’être la première main qu’il fracturait ainsi. L’homme blessé gémit piteusement à travers son casque fissuré. Il n’allait pas vivre très longtemps, à quoi bon s’acharner ? « L-la fille… elle… doit pas partir… » Arsène leva les yeux au ciel et appuya sur la détente. Parler n’avait jamais été dans ses capacités.

Il continua son périple, zigzaguant entre les corps, étonnamment nombreux. Il arriva à une intersection lorsqu’un soldat lui intima de reculer et de mettre les mains en l’air. Arsène obtempéra de son air las et marcha en arrière jusqu’à ce que son dos heurte une armoire cassée. « T’es qui ? T’es avec Joël Miller ? » Serait-ce le nom de son clone massacreur de lucioles ? Arsène ne répondit pas et garda ses yeux ancrés dans ceux de son assaillant. « Répond connard, est-ce que tu sais où il a emmené la fille ? » Arsène répondit d’un haussement de sourcils, illustrant l’incompréhension qui le tiraillait. L’homme perdit alors toute notion de survie : il prit sa tête entre ses mains et baissa le regard, complètement abattu. Il n’en fallu pas plus à Arsène pour déjouer la situation. Il braqua son pistolet sur le soldat et lui tira une balle en plein front. C’est que cette fille semblait être extrêmement importante ! Arsène se demanda en quoi, puis finalement ses questions périrent avec le soldat à ses pieds. Il n’en avait rien à faire.

Après avoir gravit quelques étages, il arriva vers une porte menant à une salle semblable à un laboratoire, ou plus précisément à une salle d’opération. Un homme en blouse blanche était assis au sol, sans vie. Son visage n’existait plus, dévoré par des infectés. Arsène tendit l’oreille et s’accroupit, tout en entrant dans la salle. Les tables et la verrerie étaient renversés et trois infectés s’acharnaient sur une porte en fer sans fenêtre. Les cliquetis des claqueurs étaient la frayeur de beaucoup de personne, mais ces cris gutturaux de récents infectés faisaient frémir Arsène. Ils le rendaient fou. Il s’agissait, selon lui, des pires bruits qu’il n’ait jamais connus. Sans patienter outre mesure, Arsène tira une balle dans la tête de l’un d’eux, qui s’écroula de tout son long. Les deux autres, attirés par le bruit, coururent tels des toxicos devant un dealer sur Arsène. Il empoigna l’un par ce qu’il lui restait de cheveux et se servit de son corps pourri comme un bouclier. Il tira une balle dans la tête du premier, qui traversa la chair du second. Son bouclier infecté s’écroula au sol et Arsène sauta sur le dernier monstre pour l’empaler avec son couteau dans le cou.

L’homme couvert de sang et de chair se tourna vers la porte en fer. Elle était fermée à clé. Pas le temps de chercher les clés, il voulait savoir ce qui se cachait derrière. Il l’enfonça à plusieurs reprises jusqu’à ce que celle-ci cède. Dans la cellule se trouvait une femme frêle, accroupie au sol, marmonnant des mots incompréhensibles. Pourquoi était-elle enfermée ? Arsène la souleva sans douceur et la sortit brutalement vers la salle d’opération. Il la lâcha et elle vint s’écrouler sur l’une des tables tombées au sol. Il ne manqua pas de pointer son flingue vers elle : la sécurité avant tout. S’il s’avérait que celle-là soit aussi une luciole, elle aurait sans doute préféré rester dans sa cellule. « T’es une Luciole ? » Elle continuait de marmonner ses mots incompréhensibles, elle pleurait presque. Cela rendait Arsène fou de rage. « Oh ! J’te cause ! Qui t’es, et qu’est-ce que tu fous enfermée ? Tu me réponds maintenant, et peut-être que j’te buterai pas. »
@ Nemo


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Pyramid Rouge
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Dim 23 Avr - 10:48
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Lucille
Fletcher

J'ai 38 ans et je vis à l'hôpital de Salt Lake City ... Dans la vie, je suis médecin et scientifique passionnée de Mycologie et je m'en sors, avec difficulté. Sinon, à cause de mon autisme, je ne suis jamais vraiment allé dehors depuis l'épidémie du cordyceps .



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Tremblante, transpirante, les sueurs froides qui traverse l’échine de sa nuque lui font lâcher des gémissements tremblotant tandis qu’elle marmonne toujours les mêmes mots en se cachant le visage. Ni une ni deux, la porte est bientôt sortie de ses gonds par un vagabond qui ne semble rien avoir de sympathique… Sortie brutalement de sa torpeur stéréotypé, il pourra remarquer grâce à son geste la mollesse physique dont elle aura fait preuve. Effectivement en l’attrapant par le col pour la sortir de la pièce elle n’avait eu aucune préhension et s’était écroulé contre la table comme une vulgaire poupée de chiffon. Encore choquée par ce qu’il venait de se passer elle ne pleurait et peinait a respirer calmement, si elle essayait encore de marmonner des mots, elle n’y arrivait même plus. Son regard défiait totalement celui de l’inconnu dans une grimace courbées de peur intense. La jeune femme dans tout ses états, est habillée d’un uniforme chirurgical verdâtre et d’une blouse bien trop grande pour elle vu son petit gabarit. Sur la blouse un écusson mentionne :
« E. FLETCHER- Neurochirurgien».

***
-Triste, Joyeux… En colère… Déçue… Heu  

Dans un lit superposé la blondinette était en train d’ouvrir une poupée russe au fur et a mesure. Chaque poupée avait une expression différente. Cela semblait être un jouet pour enfant assez ancien.

-Bordel tu peux pas fermé ta gueule pour que je dorme ?

--Non , je ne peux pas. Il faut absolument que je connaisse la leçon par cœur avant de rejoindre les lucioles. Dit-elle presque immédiatement.

-Jaloux ? Dis moi cette expression, c’est bien la jalousie ?  

Dit-elle en montant la poupée au niveau du lit en hauteur. Vivement l’autre femme pris l’objet désormais à sa portée pour le balancer dans la pièce avec violence. Sursautant au choc de l’objet la blonde se raidit légèrement et sembla continuer sans peine après cela. Seulement, la soldat sauta presque du lit et la pris par le col pour la frapper une fois contre le mur avant de la tenir contre celui-ci au dessus du sol. Approchant son visage très près elle lui arracha la plaque de luciole qu’on lui avait donnée.
-Ecoute moi bien la tordue, si tu viens c’est juste parce que t’as eu de la veine de connaître Fletcher mais certainement pas parce que tu es une luciole ! TU NE SERAS JAMAIS UNE LUCIOLE !
***
Se souvenant brièvement de cet incident elle ferma un instant les yeux en rabattant ses jambes contre son ventre,  cachant sa tête dans ses genoux comme pour se donner du courage de répondre. Soupirant elle respira avec difficulté mais plus doucement et releva la tête toujours figée dans une expression de peur lorsqu’il lui quémanda à nouveau une réponse directe. Le danger était palpable. Le regard bloqué sur sa droite elle commença à barbouiller un semblant de réponse.

-Je m’appelle Lucille ! Je suis médecin… les lucioles m’ont enfermée parce que … elle repense à ce qu’il s’est passé et ferme un instant les yeux en le disant, écœurée du quiproquo. -J’ai pas voulue faire quelque chose pour eux…

Instinctivement lorsqu’il lui avait quémandé une réponse elle avait mis les mains en l’air. Ses mains tremblait et en l’air, ses manches dévoilant des  poignets abîmés  de marque d’anciennes plaies de contention en tout genre.

-J’ai juste respecté les règles… marmonne t-elle plus pour elle que pour qu’il puisse l’entendre. Recroquevillée sur elle-même contre la table elle voit bientôt en évitant le regard de l’inconnu une énorme flaque de sang et des traces de trainés comme si un corps avait été déplacé…  Ca faisait beaucoup de sang. Elle se concentra alors sur ce détail pour oublier le danger de la situation et réussir à rester calme.  Dans sa tête elle commençait a faire des calcule de probabilité pour savoir ce qu’il s’était passé. Cela lui donnait un petit air plus concentrée et flottant dans la conscience.
Nemo
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Nemo
Dim 7 Mai - 13:26
souvenirs oubliés

Arsène Leroy
Arsène avait l’impression d’avoir affaire à une poupée de chiffon. La femme subissait les violences qu’elle recevait sans aucune réaction. Dans d’autres circonstances, à une autre époque, l’homme froid aurait réagit de sorte à aider cette pauvre femme paraissant faible et sans défense. Mais aujourd’hui, alors que seule la soif de vengeance l’habitait, cette apathie ne lui fit ni chaud ni froid.
Affalée sur la table dans un bruit de casse assourdissant, elle se refermait sur elle-même comme pour se protéger. Arsène leva les yeux au ciel et sa mâchoire se serra : il n’avait jamais été de nature patiente, et la vision de cette femme complètement molle et subissant tout ce qui lui tournait autour avait le don de profondément l’agacer.

Gardant son arme pointée sur elle, il l’écouta, un sourcil haussé. Ce qu’elle disait ne faisait pas vraiment sens. Elle était Luciole ou non ? C’était tout ce qu’il aurait souhaité savoir, cette réponse lui aurait permis d’appuyer sur la gâchette ou non. Mais sa réponse était beaucoup trop vague pour qu’il prenne une décision. Il grinça des dents et commença à tendre son index sur la gâchette du pistolet. Dans le doute, autant la flinguer.
Mais la vision de ses poignets qu’elle tenait en l’air en tremblant le retint. Ceux-ci étaient si pales, si fragiles, si menus, et surtout… ils arboraient de méchantes marques de contention, illustrant sans mal les violences que cette pauvre femme avait dû endurer. Cela pouvait expliquer l’apathie dont elle faisait preuve. Encore une fois, à une époque, dans un autre contexte, Arsène aurait ressenti de la pitié pour elle. Aujourd’hui, il ne ressentait plus rien. Cependant, quelque chose en lui retint son envie de tout abattre sur son passage. Elle n’était pas dangereuse. Il baissa son bras meurtrier vers le sol.

Il ne pensait pas qu’il allait regretter son geste, une personne comme elle ne représentait aucune menace pour elle. Et plus par conscience de garder le maximum de munitions dans son arme que par pitié, il décida à cet instant de ne pas la tuer. Il l’observa, curieusement, regarder dans le vague, flottant dans un autre monde, sentant les engrenages de son cerveau tourner à toute vitesse.
Il eut la sensation que son cœur se retourna dans une violence incongrue. Les larmes lui montèrent aux yeux sans qu’il puisse y faire quoique ce soit. Il ne comprenait pas ce qu’il se passait, c’était comme si… cette femme, cette Lucille, faisait remonter des souvenirs à la surface. Des souvenirs longtemps oubliés. Une grimace tordit son visage et il recula en titubant jusqu’à heurter violemment le mur dans son dos. Sa vision se floutait, il porta ses mains à ses yeux et remarqua que celles-ci tremblaient. Un goût aigre remonta dans sa gorge. Il se sentait complètement perdu. Plus que toutes les douleurs qu’il se souvenait avoir ressenti, celle-ci était l’une des plus effroyables. Alors, dans un instinct de survie, il ferma son poing tremblant et s’infligea un coup à réveiller les morts dans sa propre joue qui lui laisserait sans doute un bel hématome. La douleur fulgurante lui fit oublier sa perte de moyens et il reprit rapidement ses esprits.
Comme si de rien n’était, il se racla la gorge, se releva solidement sur ses jambes et repris son arme entre ses doigts. « Tu m’seras d’aucune utilité. Fiche le camp d’ici. » Il rebroussa chemin, toujours dans l’optique d’évincer le plus de Lucioles que possible.
@ Nemo


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Mer 10 Mai - 9:31
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Si l’homme vacilla, et il vacilla,  Lucille ne pouvait pas s’en être rendus compte. Recroquevillé contre la table à regarder la flaque de sang elle ne voulait voir rien d’autre que quelque chose qu’elle connaissait et les dessins sur le mur de la pièce ou elle était jusqu’ici enfermée ne suffisait plus. Là, elle avait besoin de quelqu’un qu’elle connaissait, même quelqu’un qui la détestait ferais l’affaire. Elle accepterais n’importe qui. Trop concentrée sur son propre stress elle n’avait pas réellement pris conscience de la perte de moyen dont l’homme avait été victime. Elle avait remarqué les faits en coin mais n’y avait prêté aucune attention comme souvent. A chaque fois cela devenait un cauchemar lorsqu’elle essayait de comprendre les émotions des autres par leur démonstration physique, c’est l’exercice qu’elle détestait le plus depuis qu’elle était toute petite. Ce qu’elle aimait c’était être seule, regarder des champignons pousser, les étudier et suivre les règles procédurale de la médecine. Seulement dans ce monde rester seul terrer dans son trou n’était même pas une possibilité pour elle. Fletcher lui avait déjà dis de multiples fois et elle en était consciente.

Le visage impassible lorsqu’il partit, elle fronça un peu les sourcils s’interrogeant sur  la réaction de son interlocuteur. Le fait qu’il dise qu’elle ne lui serait d’aucune utilité était déjà questionnable pour la jeune femme qui voyait les choses de façon très linéaire.  De plus si elle lui était inutile pourquoi ne l’avait-il pas tué ? Était-ce à cause de lui toutes ses flaques ? Non. Rappelle-toi se dit-elle. Il y avait eu deux salves de coups de feu… Le bruit l’avait attiré ? Comme pour les claqueurs ? Alors que les questions envahissait sa conscience elle remarqua en levant le nez qu’il n’était plus autour d’elle. A nouveau seule, cette fois-ci dans le désastre des effusions émotionnelle des autres elle ressentit un inconfort : la nouveauté. Jusqu’ici à chaque fois que les situations avait finis comme ça, il avait eu quelqu’un pour l’aider, l’emmener ou il fallait aller. Mais là elle était seule. Se relevant doucement, elle regarda autour d’elle un moment un peu comme un petit chiot perdue, se tripotant les doigts et même plus largement les mains, le semi-silence qui régnait lui pesait dans l’incertitude de la possibilité à continuer de suivre les règles. Repassant les règles en boucle dans sa tête aucune ne lui venait en aide dans cette situation… Sauf peut-être une.

***
-Lucille viens voir.

La pièce était clair, presque immaculée, ornée que de couleurs pastels. Celle qui était une jeune femme jusqu’à maintenant n’était là plus qu’une jeune fille de 17 ans à peine. La contamination avait déjà démarré depuis quelques mois à ce moment et cela faisait des jours qu’elle ne parlait plus. S’approchant de l’homme, grand à l’air sympathique mais un peu vieillissant, elle le regardait un peu, timidement en évitant les yeux, toujours, mais demeurait muette. Il lui montra alors une petite carte à peine plus grande qu’une carte bleue. Sur l’une des face était marqué  quelques mots en jolie lettres manuscrites d’un ancien temps : « Pardonnez son comportement, elle est handicapée. » puis en majuscule « RETOURNEZ CETTE CARTE ». Et au dos un petit texte cette fois ci imprimé était marqué. Lucille pris le temps de le lire. « Effectivement, cette jeune femme est atteinte d’autisme. Il s’agit d’un trouble  neurobiologique se manifestant  par des altérations de la communication et des interactions sociales, des comportements et centres d’intérêt restreints et répétitifs. Dans son cas cela n’a pas affecté son QI et lui a permis de devenir une brillante scientifique de recherches crucial dans le monde actuelle. Prière de ne pas l’abattre et de prendre soin d’elle, elle ne sait pas se défendre. »
-J’ai écrit cela pour toi. C’est une carte qui te protégera à ma place si je ne suis plus là ou que tu es séparé des Lucioles. Seules.
La lisant en fronçant un peu les yeux avant de retourner à une figure neutre elle lui redonna poliment comme le préconisait la carte : « Rendre doucement la carte merci. ». Lucille qui n’avait pas parlé depuis plusieurs mois se contenta de regarder le sol puis en y réfléchissant, son appétence pour la logique repris le dessus. Compte tenu des horreurs qu’elle avait vue depuis le début de l’épidémie elle ne lui trouvait aucune utilité.

-Elle ne servira à rien Elmer. Les neurotypiques rejette déjà les gens comme moi à cause de leur autisme. Alors dans une condition de pandémie envahissante mondiale ou le « chacun pour soi » prendra le dessus sur tout à cause de l’instinct de survie, la logique voudrait qu’il ne s’encombre pas de quelqu’un comme moi qui à environ plus de 80% de chance de mourir plus vite qu’un neurotypique .

Étonné qu’elle se remette à parler pour dire cela il eu un peu de fierté pour lui et constata alors un premier point important sur elle : elle ne résistait pas aux statistiques et à la logique. Cependant l’homme même si elle ne le voyait pas pleinement comme n’importe qui lui manifestait un intérêt particulier et était inquiet. Il lui tendis à nouveau la carte.

-La logique voudrait certainement cela oui c’est vrai. C’est justement pour ça que cette carte pourrait t’aider. De toute façon c’est une nouvelle règle : tu la gardera toujours sur toi et la donnera si tu as besoin d’aide…

***

En ayant repensé à cette conversation d’il y a bien longtemps elle sortie de sa poche la carte qui avec le temps avait un peu souffert. Elle était un peu pliée dans les coins et même corné mais le texte était toujours lisible entre deux tâches jaunâtre de vieillesse ou de café… La relisant, elle détestait la situation et son autisme. Tout ceux qui le savait la rejetait. Alors pourquoi tendre le bâton pour se faire battre ? Non, ça ne marcherais jamais. Accrochée à sa logique elle replaça la carte dans sa poche et contourna la règle d’Elmer avec souffrance. Cela ne l’aidait pas, elle était perdue et ne savait même pas ou aller. Restant dans l’inconfort un petit instant elle se tripotait une nouvelle fois les mains. Ne pas respecter les règles était compliqué. Car pour elle ils étaient la cause évidente de ses ennuis. D’ordinaire, suivre les règles évitait l’inconfort mais là suivre les règles de la logique ne l’aidait pas. Elle commença donc à raisonner en statistique et en déduit que dans sa situation extrêmement vulnérable le pourcentage de chance que cette putain de carte l’aide aussi minime soit-il était à tenter. Car dans tous les cas il n’y avait pas d’autre solution. Toutes les autres règles ne pouvait pas être appliquée. Se lançant sur les traces de l’homme elle traversa un couloir puis poussa la grosse porte des escaliers de service qui brinquebalait toujours depuis le passage de l’homme. Elle l’interpella.
-Excusez-moi !

Fit-elle d’un ton un peu plus haut. Puis dans la résonnance de son haussement de voix elle baissa un peu sa posture avant de détourner le regard immédiatement lorsqu’il se tourna pour la regarder comme surprise par son geste.

-Je… euh … il faut que …

Serrant la carte dans sa poche, elle hésite et les idées s’entrechoc, faire un choix est difficile. Les règles lui dise de donner la carte mais la logique voudrait que non et si elle avait réussi a prendre du courage pour tenter le pourcentage de chance que ça l’aide, devant l’homme très fermé et intimidant elle perdait ses moyens  dans une peur du rejet qui lui était aujourd’hui vitale. Cependant si l’homme ne lui trouvait pas d’utilité alors même qu’elle avait un grade de médecin quel utilité aurait-il à aider une personne autiste ? Aucune qu’augmenter ses chances de mourir. Soupirant un peu elle se remit a murmurer des mots incompréhensible et sous le regard qui lui pesait du concerné. La panique montait et elle avait envie de s’asseoir par terre pour murmurer ses mots d’apaisement trop consciente que la mort la guettait dans ce champ d’inconnus qui la laissait en pâture à sa logique dur. Les larmes montant dans ses yeux elle perdit ses moyens et se laissa glisser contre les barreaux de la cage d’escalier un instant pour ne plus sentir son regard peser. Levant le bras avec la carte dans la main elle la passa au dessus de la barrière et la laissa tomber sur le pallier inférieur vers lequel il était.
Nemo
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Sam 13 Mai - 15:10
zéro instinct de survie

Arsène Leroy
Les sourcils froncés, Arsène tourna les talons et ressortit de la salle blanche en désordre. Bien qu’il ne voulût pas repenser à ce qu’il venait de se passer, la scène se rejouait sans cesse dans son esprit embrouillé. Il ne comprenait pas ce qu’il lui avait pris, pourquoi il avait réagi ainsi, ce que cette douleur qu’il avait ressentit signifiait. Au fond de lui, il savait que tout ceci était relié à son passé. Pourtant, ce passé, son histoire, Arsène l’avait complètement évincé de son esprit. Il se souvenait qu’y repenser lui avait fait trop de mal et qu’au final, cela n’en valait pas la chandelle.
La jeune femme ressemblait sans doute à quelqu’un qu’il avait connu, peut-être un proche. Il se dit qu’il avait bien fait de prendre la décision de tout oublier, car la douleur qui l’avait touché en plein cœur avait été atroce. Il était hors de question qu’il passe ne serait-ce une minute de plus avec cette femme, source de beaucoup d’ennuis, il en était certain.

Arsène s’engouffra dans une cage d’escalier par une porte battante et s’avança vers le rez-de-chaussée du bâtiment. Perdu dans ses pensées, il ne remarqua pas que la porte par laquelle il était passé s’ouvrit à nouveau. La voix de la jeune femme, qu’il n’avait encore jamais entendu aussi fort, retentit dans la cage d’escalier. Il sursauta presque, sous le coup de la surprise. Arsène se retourna, courroucé de ne pas s’en être rendu compte. Il pointa son arme vers l’intruse mais la baissa bien vite quand il la vit reculer et détourner le regard. Décidément, il ne comprenait pas ses réactions envers elle. Il ne parla pas et attendit, curieux. Elle bredouilla quelques mots sans donner de sens et Arsène soupira en fronçant davantage  -si c’était possible- les sourcils. Il s’apprêta à détourner son attention d’elle et à continuer sa route, mais la blonde laissa tomber quelque chose au sol, juste à côté des pieds de l’homme. Il vit du coin de l’œil qu’il s’agissait d’une carte avec des inscriptions écrites. Happé par la curiosité et ne sentant aucun danger venir de l’objet, il s’en empara et la porta à ses yeux. Il lut les quelques lignes informatives, l’air surpris. Il ne comprenait pas vraiment la raison pour laquelle la jeune femme avait voulu l’informer de sa situation. Pourquoi lui ? Il avait fait preuve d’une grande violence envers elle, avait pointé à plusieurs reprises son arme sur elle et avait bien manqué de la tuer. Comment pourrait-elle lui faire confiance ?

Il renvoya la carte d’un coup de main en la faisant tournoyer dans les airs. L’objet atterrit non loin de Lucille. Il haussa les épaules et, sans se défaire de son air froid et distant, il marmonna. « Qu’est-ce que tu veux qu’ça m’foute ? » Elle ne comptait quand même pas le suivre et se servir de lui comme bouclier humain ? Il remua la tête de gauche à droite face à la stupidité dangereuse de la jeune femme. Il ne put s’empêcher d’ajouter quelques mots. « T’as vraiment zéro instinct de survie ? J’ai zigouillé plus d’une cinquantaine de tes petits copains et tu voudrais que j’te protège ? Tu m’as bien regardé ? Tu crois que je vais m’attacher volontairement un boulet à la cheville ? » Il n’avait pas haussé la voix, mais celle-ci illustrait le manque total d’empathie qu’Arsène arborait. Il soupira et continua sa route en espérant ne plus se retourner. Peu lui importait qu’elle soit handicapée ou non, ce n’était pas son problème. Il en avait déjà assez comme ça.
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Dim 14 Mai - 1:00
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Lucille
Fletcher

J'ai 38 ans et je vis à l'hôpital de Salt Lake City ... Dans la vie, je suis médecin et scientifique passionnée de Mycologie et je m'en sors, avec difficulté. Sinon, à cause de mon autisme, je ne suis jamais vraiment allé dehors depuis l'épidémie du cordyceps .



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Recroquevillé dans un coin de la décente d’escalier avec le mur adjacent à son dos comme seul point d’ancrage dans la réalité, elle met ses mains devant ses yeux . Un peu comme une gamine qui penserais que si elle ne voyait pas les autres ils ne pouvait pas la voir non plus. C’était naïf, innocent et même surement un peu bête mais la jeune femme arrivait mal à contenir son stress devant cet inconnu. L’oscillement de son mouvement dans l’air la motiva à ouvrir légèrement ses doigts au niveau de ses yeux pour vois un peu sa réaction. Elle aurait pensé à un rire, de la violence, un hurlement mais pas ça. Voyant la carte retomber à coté d’elle elle voudrait la laisser là, qu’il accepte de l’aider. Elle rigola un peu en repensant à Fletcher quand elle entendit l’homme dire à sa manière ce qu’elle avait dit en recevant cette carte absurde. Tenant ses mains en se tripotant un peu les doigts de façon répété, elle avait le visage tourné vers lui en prenant toujours soin de ne pas le regarder dans les yeux.

-Eh bha en fait c’est plus compliqué que ça mais enfin, oui, si on simplifie beaucoup… Elle y réfléchis et parler en répondant a ses questions de façon terre à terre l’apaisait un peu et rendais pour elle l’atmosphère moins tendus. Elle poursuivit alors qu’elle pensait à la réalité de son cas. -Concernant ceux que tu as tué, il est incorrecte de les qualifier de «  petits copains » parce que je suis célibataire depuis toujours.   Ne se rendant pas compte de la subtilité de son ton elle continuait de façon très sérieuse. -Et pour finir, je suppose que non parce que vous êtes seul et dans un cas d’apocalypse être seul augmente de plus de 60% les chances d’être tués, cela signifie donc que votre instinct de survie est sûrement élevé. C’était une juste une règle qu’on m’as donné au cas ou je me retrouve seule,  je la trouvait idiote mais il faut suivre les règles… Je ne sais pas quoi faire d’autre. Aucune règle répond au cas présent.

Alors qu’elle parle il est déjà repartie mais comme elle ne le regarde pas et qu’en parlant son regard s’est fixé dans le vide il lui faut un peu de temps pour voir qu’il continue de descendre. Sa voix restait monotone et elle ne pleurait plus. Discuter l’avait apaisée. Se tripotant toujours les doigts elle pensait toujours à Fletcher qui avait eu tord. Ramassant la carte avant de relever le nez elle sursauta en ne voyant plus l’homme. Se relevant rapidement elle poursuivit son chemin en se dépêchant un peu jusqu’à le revoir  et ralentir. Dans une posture recroquevillée elle le suivait simplement en regardant partout autour d’elle l’air un peu terrifiée. A nouveau elle se tripota les mains de manière stéréotypés. En voyant une trousse de soin qui trainait elle la récupéra et constata son contenue avant de continuer à avancer pour le suivre encore. Elle commença alors à réfléchir à ce qui pouvait intéressé les neurotypiques dans ce nouveau monde. Ce qui les intéressait c’était les armes et les médicaments. C’était comme si une ampoule s’était allumé dans sa tête. Elle se rapprocha tout en gardant une bonne distance et leva la main vers lui l’index en l’air comme si elle levait la main.

-Au fait ! Si vous voulez je peux vous montrer la réserve de médicaments, ça vous intéresserait ça ?  

A quoi pourrait-elle lui servir ? Car oui le fruit d’une collaboration c’est que l’un devait servir à l’autre et vice versa pour se compléter. Ca Elmer lui avait expliqué de nombreuses fois pour l’aider à donner le meilleure d’elle-même et la faire progressait. . Elle se creusait encore la tête se mordillant un peu l’index en regardant partout jusqu’à écarquiller des yeux quand elle pensa à quelque chose.

-Owh et je pourrais être votre trousse de soin ! Ca pourrait vous aider ça ?  N’est-ce pas ? Dans le monde d’aujourd’hui on a 50% de chance de plus de se blesser en déambulant et puis on à aussi 70% de chance en plus de mourir d’une blessure qui autrefois n’était pas considéré comme "grave" à cause des infections entre autre mais surtout du manque cruel d’accès aux soins...

En parlant elle regardait un peu autour d’elle comme si le fil de ses pensées s’affichait dans l’air autour d’elle comme une toile d’informations…Et quand elle l’imaginait cette idée là avait bien plus de chance de le convaincre. Pour finir elle se marmonna alors a voir haute :

-Oui ça c’est beaucoup plus logique… C’est ça qu’Elmer aurait dû écrire sur la carte…Rah c’est dommage que j’y ai pas pensé…
En parlant elle leva un peu les yeux au ciel l’air un peu agacé par le manque de logique de cette carte qui demandait de la pitié à un être qui n’en disposait pas forcément beaucoup.
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Dim 4 Juin - 18:06
plus aucune patience

Arsène Leroy
Même si la voix de la jeune femme persistait dans son dos, Arsène continua sa lente descente, sans un mot ni un regard derrière lui. Ses sourcils restèrent froncés, assez peu à l’aise quant à la situation qui s’engrenait. Ses paroles étaient empreintes d’une factualité très déconcertante. Qui parlait comme ça ? À l’exception de journalistes ou de scientifiques en manque d’émotion ? Ou alors comme elle… L’homme s’ébroua légèrement, comme pour chasser de son esprit les souvenirs qu’il s’était interdit.

Il l’entendit le suivre et, au son des frottements, il en déduisit qu’elle devait marcher près du sol. Non mais qu’est-ce qu’elle foutait, sérieusement ? Il allait se retourner pour la violenter un peu, mais il se stoppa dans son élan, étonné, quand il la surprit, plus proche qu’il ne le pensait, le pointer du doigt. « Je m’débrouille très bien seul. » Il grommela ces quelques mots dans sa barbe et repartit de plus belle. Il ne savait pas vraiment pourquoi il lui avait répondu. L’ignorance et le silence étaient pourtant son crédo, non ? Il se sentait comme… redevable ? Face à elle. Quelle étrange sensation. Il haïssait cela au plus haut point. En aucun cas il ne souhaitait l’avoir dans les pattes, et ce plus pour son mental que sa sécurité.

Pourtant, elle continuait, tentant de se trouver des excuses pour qu’elle reste en sa compagnie. Arsène leva les yeux au ciel, sentant sa patience atteindre ses limites déjà bien repoussées. Il serra sa mâchoire et se retourna une nouvelle fois, plus brutalement. Mais au moment de la prendre par le col et de la plaquer une seconde fois contre une surface dure, il entendit un bruit sourd derrière la porte menant au rez-de-chaussée. Ils n’étaient pas seuls. « Ferme-la ! » Marmonna-t-il en la lâchant sur le sol. Il sortit l’arme de son holster et s’accroupit juste derrière la porte battante. Les cliquetis typiques du claqueur parvinrent à ses tympans, doux refrain tant entendu au fil de sa triste vie. Quand il sentit le corps mou s’étaler contre la porte, il l’ouvrit en grand. Le monstre s’éclata face contre terre mais se releva bien vite. Arsène le laissa faire sa vie, bien trop occupé à se défendre contre un coureur qu’il n’avait pas entendu. Il parvint après quelques secondes de lutte acharnée à lui enfoncer le canon dans les tripes, et tira sans sommation. Il tira une seconde balle directement dans son cerveau pour le mettre hors d’état de nuire.
Quand il se retourna, le claqueur avait atteint la fille qui tentait de se sortir d’affaire tant qu’elle le pouvait. Une idée macabre parvint à l’esprit d’Arsène.

Il soupira. Pour la première fois, il s’en sentait incapable, à cet instant. Il usa d’une troisième munition dans la tête du claqueur, libérant enfin Lucille de son trépas. Inspectant son barillet, il claqua de la langue, mécontent et jeta son arme au sol, près de la jeune femme. « Parfait. Ton inutilité vient de me faire perdre ma dernière balle, qui aurait pu être précieuse. J’sais même pas pourquoi j’t’ai sauvé. Tu devrais t’enfuir et trouver de quoi te protéger, rapidement. Avant que j’change d’avis. » Arsène tourna les talons et, tout en marchant, cria presque. « J’suis pas un mec bien, ma pauvre. J’ai plus d’émotion, la seule chose qui me différencie de ces connards c’est que mon cœur bat encore. Dégage de mon chemin. »
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Mer 14 Juin - 10:22
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Lucille
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J'ai 38 ans et je vis à l'hôpital de Salt Lake City ... Dans la vie, je suis médecin et scientifique passionnée de Mycologie et je m'en sors, avec difficulté. Sinon, à cause de mon autisme, je ne suis jamais vraiment allé dehors depuis l'épidémie du cordyceps .



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Se trainant à moitié accroupie de vigilance derrière lui le visage mascandé d’une expression à la fois peureux et concentré sur ses propres réflexion. Sa vigilance plus corporelle qu’incorporée dans sa pensée elle n’arrive pas réellement à comprendre le refus de l’homme qui jusqu’ici depuis la descendante ne semblait plus violent. Ne s’étant pas arrêté dans son débit de parole elle en avait presque oublié la situation présente : le danger permanent. Les épaules recroquevillée, le dos courbés, les genoux fléchis elle sursauta quand il haussa le ton car un danger semblait imminent. Inconfortable quand quelqu’un hurlait elle se recula et dissimula ses oreilles derrières ses mains tout en fermant les yeux. Le terrifiant bruit des claqueurs raisonna alors. Ouvrant alors les yeux elle se retrouva la respiration haletante face à la créature qui se relevait mollement. En le voyant, son corps se raidit brusquement dans une tétanie absolue. Les respiration entre-coupée et difficile devenait de plus en plus difficile.
Le danger était là en face d’elle et si elle aurait pu s’échapper simplement grâce a ses connaissances sur les claqueurs elle ne réussi a rien. entre terrifié et fascinée elle fixait la fleur fongique qui avait pris place en ouvrant le corps de l’ancien humain. Les pétales d’infections fongique s’était frayé un chemin au travers des orbites du sujet pour les exploser et progressivement briser une partie du crâne afin de former une coque plus résistante et plus dure encore. Le sang se mélangeant à la progression fongique cela leur donnait une couleur tout à fait particulière, une base noirâtre et rouge qui s’éclaircirait vers un beige marroné. C’était beau.  Ce rouge sur ce beige lui paru si vivant qu’elle arrêta presque de paniquer absolument passionnée. Immobile dans sa contemplation aux pensées scientifiques elle se retrouve néanmoins à trembler lorsque celui-ci se rapprochait doucement.

Tout se mélangeait dans sa tête, jamais encore elle n’avait pu observer un claqueurs de près, d’aussi près. L’obsession prenait le dessus sur son instinct de survie -visiblement assez bas comme elle avait pu déjà le montrer ou le dire-, les choses étaient tendus c’est comme si Blanche neige avait aux lèvres la pomme empoisonné qu’elle s’apprêtait à pleinement croquer. Quand la créature mis quelques coups dans la figure de Lucille au cours de ses geste imprécis destiné a s’orienté elle se jeta sur elle. Lucille, molle et totalement prise de passion ne ressentit qu’a ce moment précis la peur. Maintenant qu’il avait envahi son cercle de confort elle commença à paniquer et se débattre comme elle pouvais dans une  crise ou elle aurait voulu se rouler en boule. Le claqueur ouvrait sa bouche juste devant son nez ;  de là ressortait une sorte d’anémone de fils fongique verdâtre qui tentaculait dans le vide en attendant de pouvoir infecter la proie. Si la passion lui tirait de la satisfaction de pouvoir observer ce phénomène elle avait pleinement conscience des conséquences irréversibles et très douloureuse. C’est bien cela qui la motivait à tenter de le repousser comme elle pouvait  jusqu’à ce que sa tête explose et qu’il s’écroule au sol. Tremblant à moitié sur place elle ne regarda pas vraiment Arsène tout de suite dégoutée d’avoir été  aspergée de sang. Le sang, ce n’est pas fondamentalement propre. Cherchant autour d’elle de quoi s’essuyer le visage elle fouilla les meubles médicaux environnant  pour y trouver des compresse en vain, le contenus des meubles étant déjà vidé depuis longtemps… La panique s’installa alors sur son visage. Et si une éclaboussure avait pénétré son œil ? Et si le champignons passait à travers sa peau ? et si …
Oui, le stress était là. Sans attendre plus longtemps Lucille n’écouta pas vraiment Arsène et se dirigea avec précision dans une direction opposé à l’homme. C’est dans la réserve pas encore vidés des vivres médicaux que Lucille se rendit. Utilisant du produit hydroalcoolique pour se laver les mains elle commença à s’essuyer scrupuleusement le visage pour y enlever toute traces de sang du claqueur. Ce n’est qu’une fois propre qu’elle « remis les pieds sur terre ». A ce moment elle prépara un gros sac a dos même deux pleins de médiatement, compresse, pénicilline et outils de soins en tout genre. Les sacs était précisément préparés selon ses soins et sa compréhension des risques en pourcentage qu’elle connaissait par cœur. Elle avait préparé le sac avec zèle ce qui expliquait qu’il y ai deux paquetages… Une fois prête, elle mis un des sacs sur son dos et l’autre sur son ventre. On aurait pu la comparer à une tortue avec du ventre. Retrouvant le chemin de l’incident elle fut surprise de ne pas voir l’homme dont elle ne connaissait même pas le prénom.

Soupirant encore une fois son obsession avait pris le dessus a un tel point qu’elle n’avait même pas écouté ce qu’il avait dit. Mais maintenant elle avait la confirmation qu’il ne voulait pas l’aider. D’abord stressée par la solitude elle se donna pour mission de le retrouver, le pister. En fait c’était la seule solution pour qu’elle ne pète pas un câble. Depuis qu’il avait ouvert la porte, elle n’étais plus seule, il y avait un espoir. Après tout si elle le suivait de loin elle ne serait pas vraiment seule et pourrait se frayer un chemin dans le sillage de ses victimes fongique ? Ramassant le pistolet, elle le mis dans la poche extérieur d'un sac : "au cas ou".

Prévoyante pour prévoyante maintenant que son stress était passé, elle n'était plus qu'uniquement concentrer sur sa quête: retrouver l'homme qui l'avait libérée. Il était son seul espoir et elle s'y accrochait durement. Agissant avec précaution elle réussi a rejoindre une sortie de secours de l'hôpital et fit le tour pour retrouver la sortie que l'homme avait dû emprunté. Elle n'avait pas mis peu de temps a sortir mais elle était en vie... Vérifiant ses arrières que trop régulièrement elle progressait dans les rues en rasant les murs et se cachant derrière et sous les voitures pour le moindre bruit... D'extérieur ce serait sans mal que n'importe qui pourrait remarquer que ce comportement n'avait rien d'ordinaire... En poursuivant sa progresser dans les rues alentours de l'hôpital elle vit bientôt un homme au sol, il gisait là dans des petites éclaboussures de ce qui semblait être son propre sang... Le reconnaissant, elle s'empressa de vérifier son pouls et si il avait était infecté.
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