Le Temps d'un RP
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LE TEMPS D'UN RP

dynasties and dystopia ☾ Stormy Dream

everdosis
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Univers fétiche : réel, fantastique, science-fiction !
Préférence de jeu : Femme
Super Nana
everdosis
Lun 25 Sep - 9:23

Serena
Leonhart

J'ai 27 ans et je vis à Queenstown, Nouvelle Zélande. Dans la vie, je suis héritière investie dans l'humanitaire, justicière la nuit et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire, encore, depuis peu et je le vis plutôt bien.

Informations supplémentaires ici.


La conscience de Reena flottait dans un état de semi-conscience, se raccrochant à des fragments de souvenirs confus. Des bruits étouffés, des voix lointaines, et une odeur astringente. Puis, la sensation d'être allongée, immobile, dans un lieu inconnu. Les sons se rapprochèrent peu à peu, et elle perçut des paroles murmurées, des pas feutrés. Elle tenta d'ouvrir les yeux, mais ses paupières semblaient pesantes, comme si elle était plongée dans un rêve flou.

Peu à peu, sa vision s'éclaircit, dévoilant les contours blancs d'une chambre d'hôpital. Elle cligna plusieurs fois des yeux pour chasser le brouillard, sentant que son corps était lourd et engourdi. La jeune femme réalisa alors qu'elle était attachée à une multitude de tubes et de câbles, et la panique la submergea. Elle tenta de bouger, mais sa faiblesse la trahit, et la douleur qui parcourut son corps la fit grimacer. Son esprit était trouble, comme si un brouillard épais enveloppait ses pensées. Elle cligna des yeux à plusieurs reprises, tentant de dissiper la brume qui l'entourait. Où était-elle ? Que s'était-il passé ?

Ses prunelles s'ancrèrent finalement sur la silhouette familière debout à côté de son lit d'hôpital. Ses souvenirs commencèrent à resurgir peu à peu, comme des pièces d'un puzzle se remettant en place. Elle se souvint de Monsieur Allen, de sa présence dans la bijouterie, et du sentiment de danger qui l'avait envahie. Mais pourquoi était-elle ici ? Et pourquoi Vango Ponti était-il avec elle ?

Reena fixa l'homme, hébétée, sa voix tremblante et enraillée lorsqu'elle commença à parler. « Monsieur Ponti ?... Je... je ne comprends pas. Que m'est-il arrivé ? Pourquoi suis-je ici ? » Son regard s'attarda sur le visage de Vango, et un trouble inexplicable s'empara d'elle. Une sensation fugace la renvoya presque dans cette bijouterie, revoyant l'homme aux prunelles d'or, un souvenir étrange qui s'évanouit aussitôt. Elle secoua légèrement la tête, se réprimandant mentalement. Ce ne pouvait pas être la même personne, c'était impossible.

Ses gestes étaient entravés par les tubes et les câbles qui semblaient la retenir prisonnière de la même manière qu'elle était entravée la veille. Malgré cela, une détermination farouche naquit en elle. « Monsieur Ponti, je vous assure que je vais bien. Je dois sortir d'ici. » Sa voix était faible mais résolue, ses yeux fixés sur lui. Elle voulait des réponses, elle avait besoin de comprendre ce qui lui était arrivé, et pourquoi cet homme était là. Ses souvenirs la rattrapaient peu à peu, les pièces du puzzle s'assemblant pour former un tableau plus clair. Les événements à la bijouterie, le sentiment de menace, et le désir de protéger quelque chose d'important. Quelqu'un. Oona. Mais tout cela était encore flou, comme si elle tentait de démêler un fil dans sa tête. Malgré la confusion qui la tourmentait, Reena était toutefois déterminée à retrouver sa clarté d'esprit. Elle voulait retrouver le contrôle de la situation, sortir de cette obscurité mentale qui l'emprisonnait.

Son regard croisa de nouveau celui de Vango, et cette fois-ci, elle écarta les pensées étranges qui avaient surgi plus tôt. Elle se concentra sur la réalité de la situation, sur sa propre résolution à aller de l'avant, mais aussi sur la profondeur de ces iris la sondant, la détaillant comme si elle était soudainement devenu un sujet d'étude, une étrangeté inexplicable. « Il va y avoir une autre attaque. Et si vous laissez celle-ci se produire, je craint qu'on ne puisse plus l'arrêter. » Elle a conscience de l'absurdité de ses paroles envers quelqu'un qui ne sait rien, qui est étranger à ce monde, et elle ne comprend pas elle-même les raisons la poussant à lui dire ces mots. Elle fronce les sourcils, visage crispé, paume écrasée contre sa tempe. Un autre homme entre dans la chambre, elle croit l'avoir déjà vu, mais presque aussitôt, elle se referme, les lèvres scellées, comme si elle était de nouveau inconsciente, et l'espace d'un temps, sans doute est-ce ce qu'il croit également. « Mac vient d'appeler, ils n'ont pas eu besoin de retrouver la gamine Allen, elle s'est présentée toute seule devant nous. » Un élan de panique la traverse, au point d'en faire sursauter l'homme quand elle se redresse dans une grimace. Oona. « Il va s'en prendre à elle ! Il faut que-- » Je la protège. Mais tout ce qu'elle parvient à faire, c'est s'épuiser, tirer sur les fils de sa perfusion, et manquer de tomber du lit. C'est sur, il voudra en faire la prochaine, la dernière.




@Stormy Dream
Stormy Dream
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Univers fétiche : Fantastique, fantasy, historique (1900 et après), inspiration séries
Préférence de jeu : Les deux
Tournesol
Stormy Dream
Sam 11 Nov - 10:39
@everdosis
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Vango Ponti
J'ai 30 ans et je vis à Queenstown en Nouvelle Zélande. Dans la vie, je suis Expert en criminologie, ou « profiler » comme on dit dans les séries américaine... et je m'en sors plutôt bien si on en croit les supérieurs. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien, car quand on traque des tueurs en série il vaut mieux ne pas avoir d’attache….

Vango est né en Sicile, sur l’île de Favignana. Il y a grandi, et s’est rapidement passionné pour les séries et romans policiers. Ultime but dans la vie : rentrer dans la police judiciaire : Vango a travaillé toute son adolescence pour avoir le meilleur dossier possible.
A l’âge de 15 ans, il est envoyé aux Etats-Unis en famille d’accueil par ses parents pour apprendre l’anglais. Il intègre l’une des meilleures écoles de criminologie à 18 ans, puis rejoint le FBI pour son premier job. Formé auprès des plus grands profilers americains, Vango ne vit que pour son travail.
Sûr de lui, surtout quand il s’agit de son travail, Vango sait se montrer particulièrement efficace. Son métier lui a donné un tempérament calme, très observateur et analytique. Très bon manipulateur et obstiné, il arrive à obtenir à leur près toutes les informations dont il a besoin pour mener à bien ses travaux.
Il n’en reste pas moins extrêmement têtu envers ses proches, à qui il ne raconte pas grand-chose. Trop peur qu’on découvre ses failles, il préfère en dire le moins possible. Bourreau du travail, il oublie souvent qu’à l’âge de trente ans la plupart des gens préfèrent profiter de leur jeunesse. Vango n’est pas un fêtard, ni un consommateur de relations humaines… Le sortir de sa routine n’est pas toujours évident. Mais pour ça, son colocataire Amaru est bien décidé à le faire changer un peu...
A quel moment sa vie avait basculé au point de veiller sur un lit d’hôpital, après avoir lui-même manqué d’y passer ?

L’attrait du danger chez le jeune Sicilien avait toujours existé, mais il avait tâché de garder une certaine distance vis-à-vis de cette attraction. Déjà parce qu’il connaissait les risques liés à son métier, mais aussi parce qu’il refusait de mourir trop jeune, des mains de sa génitrice pour s’être mis dans le pétrin. Heureusement qu’elle ne pouvait pas lire dans ses pensées, sinon il serait déjà bel et bien enterré.

Courir après un tueur en série, toujours ce même tueur en série… A distance, à analyser des écrits et des photos. Chercher des connexions entre deux affaires, aiguiller… interroger d’autres profils similaires déjà enfermés… Tout cela, Vango le faisait, et il était brillant. Pourtant depuis quelques jours, sa vie avait pris un tout autre tournant lorsqu’il avait accepté l’immersion dans cette affaire : et c’est cette décision, qui venait de bouleverser son équilibre.

Ses rêves, sa sensation permanente de mourir de froid, mais aussi ces incertitudes concernant les personnes qui l’entouraient. On avait vu son visage, pu cerner son âme. Dressé comme un i devant la porte de la chambre, il s’interrogeait encore.

Et si cette jeune femme était complice du tueur ? Cela n’aurait pas été la première fois que la Police se faisait berner après tout.

Impossible.

A quelques mètres du lit, il observa sa silhouette paisible se reposer. Elle en avait besoin, la nuit avait dû être rude. Comment expliquer tout cela ? Et surtout, où étaient passés ses souvenirs ?

Perdu dans ses pensées, Vango regardait Miss Leonhart sans la voir. Ses prunelles ne se détachaient plus d’elle, comme si son rôle de gardien était ancré en lui. Happé par la petite voix qui pensait tout haut dans son esprit, il mit quelques secondes à réaliser qu’elle venait de se réveiller : lorsqu’elle prononça son nom.

Il sursauta, clignant frénétiquement des yeux pour reprendre de la contenance. La panique se lisait dans son regard clair. « Bonjour Mis Leonhart. » Dit-il de sa voix qui se voulait la plus calme, pour tenter de la rassurer. « Vous êtes en sécurité dans un hôpital. Nous cherchons à savoir ce qu’il vous est arrivé hier soir. »

Si sa soif de connaissance lui hurlait de l’inonder de questions, il n’en fit rien. Il avait appris à garder le contrôle de ses émotions en toutes circonstances pour ses affaires : il n’était pas question de déroger à la règle. Pourtant, lorsque ses questions impliquaient une volonté personnelle, le désir se déchaînait. Il devait contenir ses interrogations. Si fallait qu’au moins un d’eux soit capable de se raisonner, et son petit doigt lui disait que c’était à lui de le faire.

Vango franchit les quelques pas qui les séparaient, et s’accroupit à côté d’elle. Bien sûr, il aurait très bien pu poser une main sur son épaule pour la maintenir allongée… mais il n’avait pas la moindre intention de l’effrayer encore plus qu’elle ne l’était déjà. « Je comprends que vous ayez envie de protéger votre amie… mais permettez-moi d’émettre un doute sur votre bonne santé. Vous avez été sévèrement exposée à une substance toxique. Nous vous avons, par chance, retrouvée à temps. Mais pour l’heure, vous avez besoin de repos. » Il avait utilisé une voix douce, plus calme que jamais. Il espéra secrètement qu’elle parviendrait à se calmer.

La raison n’existe pas, lorsqu’on pressent un danger. Le cerveau reptilien de la jeune femme avait pris le dessus. Comment lui en vouloir ? Il aurait probablement tout arraché pour voler au secours de sa famille si quelque chose de similaire lui arrivait. Elle déclara qu’une autre attaque allait arriver, ce qu’il pressentait aussi. Mais comment pouvait-elle en être aussi sûre ?

Un éclat traversa les yeux gris. Evidemment, elle avait forcément vu qui était le tueur, mais il préféra pour le moment s’intéresser à la personne qu’ils devaient mettre en sécurité. « Si vous pouvez nous dire où elle se cache, nous pourrons la protéger. »

Il n’eut pas le temps d’ajouter d’autres paroles à la discussion décousue car Wimeru arriva subitement, indiquant que Miss Allen s’était présentée à la Police. Surpris de l’interruption, Vango se releva à la hâte et recula d’un pas. L’officier, trop concentré sur son scoop, ne s’était même pas rendu compte de la proximité entre les deux autres occupants de la chambre. Il n’avait pas encore réalisé que la jeune femme avait repris conscience. Enfin, pas jusqu’à ce qu’elle prenne la parole et ne manque de tomber du lit.

Resté alerte, Vango bondit et la rattrapa de justesse, un bras derrière son dos, l’autre passant sous ses jambes pour la reposer délicatement sur le lit. « Wimeru, appelle l’infirmière ! Elle a tout arraché ! » dit-il par-dessus son épaule pour son collègue qui s’était figé de surprise.

Ce n’était pas son rôle d’interroger les victimes. Ce n’était pas non plus à lui de s’inquiéter de leur sort une fois qu’elles étaient mises en sécurité. Pourtant, il ne parvenait pas à refreiner son instinct qui lui soufflait de rester là, et de la raisonner. « Nous allons tout faire pour que personne ne s’en prenne à Miss Allen, d’accord ? Mais nous avons besoin de votre aide… Depuis ce lit. Vous avez besoin de reprendre des forces. » Il avait attendu qu’elle soit immobile pour retirer son étreinte sécurisée. « Si vous avez vu quelque chose cette nuit, je pourrai vous aider. »

Le laps de temps entre ses dernières paroles et l’entrée d’une infirmière en grande trombe fut très court. Extrêmement court. Vango s’écarta, sans quitter les yeux de la jeune femme. Il laissa intervenir la professionnelle venue pour raccrocher sa perfusion et effectuer les quelques contrôles sur l’état de la patiente. « Elle t’a dit quelque chose ? ». l'interrogea Wimeru à voix basse.

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