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LE TEMPS D'UN RP

Le reflet- feat Jo'

Jo'
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Jo'
Mar 29 Aoû - 14:03

Henry Cellier
J'ai 47 ans et je vis à Brahms, Etats-Unis. Dans la vie, je suis psychiatre et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt de manière compliquée.

Extrait d'état civil |
Né le 10 juin 1943
Epouse en 1964 Benedict Layfield (décédée en 1970).

Brochure de l'hôpital d'Innsmouth de Brahms |
Il obtient son diplôme de psychiatre en 1968 et fait deux ans de spécialisation en traumatologie auprès de survivants de la guerre du Vietnam.
Psychiatre behavioriste.


Hermann Càrter
J'ai 47 ans et je vis à Brahms, Etats-Unis. Dans la vie, je suis psychiatre et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.


Extrait d'état civil |
Né le 06 octobre 1943

Brochure de l'hôpital d'Innsmouth de Brahms |
Il obtient son diplôme de médecine en 1968 et poursuit sa formation dans des séminaires en sismothérapie.
Il est professeur à l'Université de médecine de Brahms.
Psychiatre psychanalyste.
Le compte-rendu de garde pris place à la pause déjeuner. Le docteur C. rejoignait son équipe dans le bureau des infirmières et emmagasinait les informations.

"On a posé la sonde urinaire et nasale comme vous l'avez demandé, mais j'mets quoi dans le compte-rendu d'acte médical ?"

Le psychiatre regarda l'infirmier avec soucis, et pris son menton dans la main pour y réfléchir. Il était contraire au protocole de procéder à des actes invasifs comme ceux-ci sur un patient sans avoir tenté d'autres méthodes au préalable, mais habituellement, lesdits patients n'avaient pas de délires résistants à la chimie. Ni de volonté de mutiler l'équipe infirmière.

"Vous mettez la vérité, répondit finalement le soignant, à savoir que je vous ai demandé de le faire. Mlle Fräzer est un dossier compliqué et je prends sur moi bien volontiers de faire des choix qui vous mettraient à l'abri de sa violence."

Silence embarrassé dans la pièce. Oui, c'était inhumain de la traiter ainsi. Mais personne ne venait au travail pour se faire agresser. Et tout un chacun ne savait que trop bien que les équipes n'étaient pas assez fournies et les moyens trop faibles pour faire les choses dans de meilleures conditions.

"Il n'empêche, j'ai pu facilement la calmer pour qu'on l'anesthésie. Je pense qu'avec une pratique plus douce on aurait de meilleurs résultats, intervint une collègue infirmière."
Le médecin explosa, sa voix transfigurée de colère. "Dites ça à la personne qu'elle a écrasé avant de faire tranquillement ses courses au Walmart, Madame Hill ! Nous ne sommes pas un centre de gardiennage, elle est ici par décision du préfet parce qu'elle a blessé un individu !" Sa mâchoire se serrait sur les litres de venin qu'il avait encore à cracher sur elle, mais devant les visages stupéfaits, il se ravisa, plus calme. "Il nous reste un à deux jours pour déterminer de sa lucidité et responsabilité dans cet acte. Nous devons aussi comprendre pourquoi ses hallucinations et ses crises de panique survivent aux médicaments qu'on lui administre. Une fois que nous pourrons la calmer alors nous saurons lui offrir un quotidien un peu plus décent. En attendant, ce n'est pas une oie blanche, et vous n'êtes pas là pour prendre des coups. Alors affaire suivante je vous prie."

Olivia changea de chemise cartonnée, docile. Une partie de l'équipe ancienne savait qu'Henry avait perdu son épouse dans un accident de voiture aussi décidèrent-ils de mettre son agressivité sur ce compte. C'était une faute professionnelle de mettre ses propres traumatismes en travers de son chemin de soignant, mais tous et toutes s'efforçaient de comprendre. Au vu de l'énergie déployée pour le service, il avait le droit d'être faillible ; d'aucuns disaient même qu'il frôlait le burn out, que la vilainie lui venait parfois de là, mais que c'était un homme foncièrement bon.

Le reste de l'après-midi passa plus paisiblement. Il reçut une partie de ses patients qui heureusement étaient en bonne voie ou du moins en voie de stabilisation, il ajustait des traitements, fit demander des examens sanguins sur Rachel - sur qui il était désormais facile d'agir, puisqu'il suffisait d'administrer le calmant dans la perfusion, sans l'endormir tout à fait, ce qui était moins virulent pour son cerveau. Lorsqu'elle coopérait, elle avait l'autorisation de manger une collation en complément des repas qu'elle recevait par sonde pour plus de tranquillité. S'il était encore trop dangereux de la détacher totalement pour la déplacer ou la laisser marcher, elle avait pu bénéficier d'attaches plus souples. Personne n'avait trop l'envie de l'approcher, aussi décida-t-on de lui laisser tourner la télévision pour qu'elle soit moins demandeuse d'attention.

*

Le soir arriva avec l'apesanteur du sommeil lorsqu'Henry quitta son bureau. Il s'installa à sa voiture mais s'en trouva trop épuisé pour prendre la route dans de bonnes conditions - il inclina alors le siège, alluma la radio, et s'assoupit tranquillement. Ses yeux se refermèrent sur le poste, la tête coulant légèrement vers son épaule, élonguant sa gorge dans un abandon harassé.

Spoiler:

Le Docteur C. monta légèrement le son tandis qu'il lisait le dossier de Monsieur Trocado, attentif à cette émission nocturne qui rythmait ses postes. Il pensait tout haut.

"Vous êtes vraiment un cas à part." Pour lui-même, il lisait à voix haute. "Tumeur cérébrale retirée le 3 août avec succès ... hallucinations persistantes ... ablation d'un tiers de la région oculaire ..." Il soupira. "Je ne comprends pas que la sismothérapie vous file ces crises d'épilepsie. Ca arrive, bien sûr, mais pas chez les patients à qui il manque tout un gigot de cervelle !" Il se mit à rire. "Pas que vous en faisiez vraiment usage avant votre cancer, mais bon ..." Il contempla le dossier qui indiquait que cet homme avait été boucher. Une forme de mépris plus flagrant enfla en lui. "Non vraiment, heureusement que vous en faites, de l'épilepsie, au moins votre cerveau a une activité quelconque !" Il observa dédaigneux son patient qui n'était plus que l'enveloppe de lui-même, adoucit de défaite. "Bon allez, on va essayer de vous corriger ça. C'est pas une vie tout de même." Et il emmena le patient.

*

"Monsieur !" Olivia sembla réveiller le Docteur somnolant à son bureau. "Il y a la mère de Mademoiselle Fräzer à l'accueil." Il la scruta un moment, désillusoire. "Je lui ai pourtant bien dis que j'avais coupé les visites non ?
- Ce n'est pas elle qu'elle vient voir, mais vous. Elle aurait des informations sur sa fille à vous transmettre."


Il aurait été enclin au dialogue, mais une force sourde en lui semblait lui répéter de ne pas la laisser mettre le nez dans les histoires de l'hôpital. C'était délicat d'entrouvrir la porte à la famille d'une patiente pour laquelle on n'a pas de solution, ni de diagnostic, et qu'on traite comme une reprise de justice faute de mieux.

"C'est au préfet qu'elle devrait les transmettre.
- Vous pensez pas que ça pourrait nous aider à comprendre ce qu'il y a ? Elle a peut-être eu un suivi psy qu'on a pas dans nos données nationales, genre à l'étranger."


Elle n'avait pas tort - s'il était imprudent de se laisser gêner par elle, il était intéressant de savoir ce qu'elle avait à leur apprendre.

"Bon, proposez-lui un rendez-vous à quatorze heures. Ca me laissera le temps de vérifier les analyses de sa fille."


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"Le plus clair de mon temps, je le passe à l'obscurcir" - Boris Vian
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Pyramid Rouge
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Ven 8 Sep - 12:48

Rachel
Fräzer

J'ai 26 ans et je vis à Brahms, Etats-Unis. Dans la vie, je suis secrétaire d'archivage d'une société et je m'en sors normalement. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

- Elle voit régulièrement un homme avec qui elle entretient des relations sexuelles. Il est amoureux d'elle mais pas elle.
-Elle est mal a l'aise à l'idée de faire rentrer quelqu'un dans sa sphère privée.
- A de bons contacts avec sa mère / plus aucun avec son père.
TW: Masturbation féminine/ Violences hosptalières  
Des impressions de bouillis encore chaude dans sa gorge l’aide-soignante repars sans un mot. Ou peut-être a-t-elle dit quelque chose ? Peut-importait. Personne n’écoutait, personne ne voulait vraiment l’écouter alors elle était là attachée à un lit, relié a des tubes sans comprendre pourquoi. Et c’est sans comprendre pourquoi que la colère et la peur grandissait. La tête posée sur l’oreiller,  sa couverture ne recouvre que la moitié de son corps vêtue d’une casaque hospitalière blanche aux motifs régulier. Ses seins, bien qu’ils ne soient pas bien gros ne sont pas soutenues et cela la gêne alors regarder le plafond permet d’oublier ce genre de détails des plus futiles, mais surtout cela permet d’oublier l’atroce sensation de ce tube lui traversait l’urètre comme une flèche. Chaque petit geste, chaque petite pression était difficile à subir. Le regard ancré au plafond le cerveau en branle fatigué et pleins de questions elle a peur mais finis par comprendre après un large silence, qu’elle ne peut qu’attendre que les choses évoluent pour en savoir plus.
*

-Alors, ça à été avec Fräzer ?  

Assène une collègue à celle qui sort de la chambre. Rangeant un peu le bazar sur son chariot de soin l’aide soignante sortante sourit un peu.

-Écoute, elle couine et chouine un peu mais elle est resté assez calme. Elle regarde le plafond maintenant, écoute il faut croire que ce qu’il lui mette dans la perfusion la détend un peu…  
Dit-elle dans un balancement  de  la main pour se dédouaner de ces informations comme si elle n’était rien. Ce métier difficile pousse la femme à la porte suivante comme ce même geste de main à chaque sortie la poussera jusqu’au bout du couloir. La collègue lui répond malgré tout tandis qu’elle prépare un autre « repas ».

-Pauvre fille… j’ai entendue dire qu’elle s’est arraché la moitié du visage parce qu’une petite voix lui à demandé de le faire… Olala … Qu’est-ce que ça doit être affreux d’avoir une voix dans la tête qui nous demande des choses pareils… Je n’aimerais pas être à sa place !
*
Une larme chevauche sa paupière pour glisser sur ses joues quand elle se rappelle qu’elle ne sait pas pourquoi elle est là. Qu’elle se souvient que personne ne sais vraiment ou elle est. Qu’elle se souvient que peut-être personne ne la cherche. Que surement, son travail la virera au bout de deux absences injustifiée. La honte l’engloutit, qu’est-ce qu’elle va dire ? « J’ai été séquestrée dans un hôpital de façon arbitraire …». Elle les imaginent déjà rigoler dans leur tête et lui sourire largement pour la raccompagner à la sortie du bâtiment sans un mot. Les joues humides elle n’arrête pas de pleurer en réalisant progressivement et de seconde en minutes à quel point sa situation était compliquée. Puis elle se souvient de ce repas il y a longtemps, puis  celui d’avant son déménagement de Saint-Anthony…

-Je t’en supplie … Pardonne-moi père. Je reconnais que je suis pécheur et que j’ai besoin de ton pardon… Je reconnais que le Christ à donné sa vie sur la croix pour moi ainsi je te demande de pardonner mes péchés et de régner sur ma vie…

En bafouillant cela d’une voix faible, les larmes continue de couler tandis qu’a défaut de joindre ses mains pour sa prière elle ferme les yeux, espérant vivement que ses prières de pardon gagneront l’oreille du grand dans le ciel qui veille. Dans sa tristesse sa peur et sa colère Rachel finis par s’endormir un peu des derniers évènements, son somme pour une fois naturel et non chimiquement induit lui procure du bien et même au reflet d’un rêve un plaisir insoupçonné qui se manifeste. Pourtant quand elle ouvre a nouveau les yeux, elle serait incapable de se souvenir de quoi elle rêvait, jusqu’à sentir l’humidité de son entre jambe. Dans cette découverte  le malaise de Rachel croit a nouveau alors que des voix s’entendent derrière sa porte. Deux femmes entrent, elles sont nouvelles, encore, se présente, encore et Rachel se contente – de son air de cocker- à détourner le regard. Parfaitement immobile elle serre les dents et ses sangles de contentions à l’idée d’imaginer ce qu’on allait lui faire. L’une explique quelque chose mais c’est comme si elle venait d’avoir subit une explosions a proximité, Rachel n’entend rien comme si tout autour d’elle était baigné dans un bruit blanc. Elle regarde sa casaque c’est tout, elle n’écoute pas. De toute façon elle ne peut rien faire alors a quoi bon savoir ce qu’on lui fait ? De toute façon on lui fera même si elle ne le veux pas. Cette idée martèle son esprit et les larmes coulent a nouveau, d’ailleurs sa casaque est trempée de larmes…

En réalité, l’une est l’infirmière de l’après midi qui viens vérifier la perfusion sommairement et la sonde nasale. Elle ne fait que vérifier le matériel et que les choses sont biens installées. Elle n’a ni un regard ni une vrai parole pour Rachel, elle agit sur elle comme si elle n’étais pas là, ce qui redescend sa personne à l’état de chose. L’aide soignante, elle,  vide le réservoir rattaché à la sonde urinaire c’est totalement indolore pourtant celle-ci regarde Rachel et lui parle pour essayer de converser , même si elle ne sait pas si elle écoute, entend ou comprend, elle lui parle juste parce qu’elle s’occupe d’elle et la voit encore comme une humaine. Rachel, prostrée se recroqueville un peu quand elle pense qu’on va la toucher, ce a quoi aucune des deux ne s’aventure réellement. L’aide-soignante, jouasse et empâte rejoins bientôt l’infirmière qui écrit sur un carnet les données recueillit avant de poursuivre dans le couloir. L’aide soignante la rejoins d’un air triste.

-Cynthia, elle pleure quand même c’est pas normal … On est pas là pour faire pleurer les patients.

- Sylvie, elle pleurait avant qu’on arrive. Alors ça la regarde et ce n’est pas de notre fait. Cette patiente est dangereuse. Elle a fait pas mal de boucan la nuit dernière, elle a blessé plusieurs personnes alors si elle pleure cela montre qu’au moins elle a peut-être des remords et qu’elle est capable d’exprimer tout le spectre de ses émotions. Il faut la laisser se calmer avant d’entamer la conversation c’est ça la psychiatrie. Eh puis c’est au médecins de s’occuper du pourquoi elle pleure, nous il faut juste qu’on le fasse remonter quand on le voit.

-Oui … surement, enfin on pourrais peut-être lui donner un peu plus de leste sur ses contentions… Elle ne montre plus de signes d’agressivité depuis un moment.
-On verra comment elle se comporte d’ici ce soir. Je ne veux pas prendre de risques sur mon tour de garde.

Sylvie regarda à nouveau la jeune femme prostrée dans son lit et referma la porte pour passer a autre chose. Dans sa solitude retrouvée Rachel se sentit plus à l’aise et retrouva l’état de ses contrariétés. Heureusement que les femmes n’avaient pas ouvert son lit pour voir l’état de la sonde urinaire qui doit encore a l’heure actuel baigner dans la cyprine, la honte aurait été insoutenable pour Rachel, cependant, elle sentait son intimité palpiter d’un désir qui la dévorait bien trop souvent…. L’air de subir sur le visage la jeune femme ne semblait absolument ni se réjouir, ni réellement souhaiter cet état. Les larmes continuait de couler et lui chatouiller narquoisement le visage. Cette position était terrible, cependant son con demandait, encore et encore, tellement, et encore, encore, encore et encore, qu’elle ne pouvait résister très longtemps, même devant ses désirs d’être pieuses et pardonné par Dieu. Son cœur s’accélérait, elle en avait besoin comme l’humain à besoin de respirer, mais les mains attachées elle ne peut rien y faire et n’y a-t-il pas plus désirable que quelque chose qu’on ne peux pas avoir ?

Souffrant de ce désir qui la plonge dans un état second, lorsqu’une nouvelle charge infirmière pénètre sa chambre elle semble docile ce qui ne peut que leur plaire après tant de cris et de violence. La tête posée sur son oreiller, les yeux presque révulsés -symptôme de cet état second particulier- Cynthia n’en a que faire et injecte dans la perfusion un décontractant par précaution. Préparant son soin  sur un chariot, Rachel se détend encore tellement qu’elle a enfin un air paisible sur le visage . C’est a peine si elle considère la présence de l’infirmière qui, prudente préfère attendre que le produit pénètre parfaitement le corps de la patiente avant de commencer la prise de sang. Le soin se passe sans accroc c’est a peine croyable et devant ce miracle tout le monde s’incline devant Cynthia qui finit par laisser du leste à la contention de sa patiente. Ce leste ne lui permettra ni de toucher son visage, ni d’agresser le personnel mais dans une certaine position lui permet de toucher son intimité propre…

Repartant dans son couloir toute fière, les deux femmes se quittent heureuses de s’être mutuellement récompensées sans pour autant n’avoir rien compris à autrui…
-18:

C’est passé. La figure fatiguée, elle a l’air parfaitement inoffensive mais totalement hors sol à moitié affalée dans son lit. Ses mains ne se crispe plus sur les sangles et ce plaisir auto-induit à pour lui la réussite de lui avoir apporté un peu de sérénité -ce que l’équipe soignante prendra bêtement pour la victoire de leurs produits décontractants…- Sur-ce on la nourrit et lui offre un gâteau que son état d’imbécile heureuse accepte avec un sourire réconforté. L’aide-soignante parle, mais Rachel ne répond pas, Rachel est dans le cosmos de son plaisir pour un moment grâce aux décontractants. Aussi lui amène t-on une télévision comme ultime ‘cadeau’ pour qu’elle cesse de crier et demander…
Allongée toute imbibée de décontractants, le cerveau encore sous dopamine, ocytocine et ses copines, la lumière de l’écran aimante le regard de la jeune femme pour former un cercle vicieux. Ses yeux se fixent sur l’écran et ce qu’il raconte. Elle entend la télé mais ne souhaite pas la comprendre, son regard se laisse absorber et ce qu’il lui reste de conscience est volé par ce formidable outil de modernité. Ainsi, enfin elle est paisible comme le désir le personnel et enfin, elle s’endort naturellement dans ses rêves qui lui reste.
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Ven 8 Sep - 12:48

Marie Brohers
Fräzer

J'ai 52 ans et je vis à Saint-Anthony , Idaho, Etats-Unis. Dans la vie, je suis professeur d'une école pour fille religieuse et je m'en sors normalement. Sinon, grâce à ma malchance, je suis mariée au pasteur et je le vis plutôt moyennement bien .

- A eu deux enfants : Edwards en 1962 et Rachel en 1964.
-Voit très régulièrement son fils et ses petits enfants.
-Apprécie énormément son travail.
-S’inquiète pour Rachel et lui envoie de l’argent en secret depuis 1984.
Les mots du jeune homme l’effraie, si bien que Marie soupire un peu et préfère regarder la paysage environnant pour se rassurer. Assise, sa position est droite et mécanique, son petit sac sur les genoux est tenue avec une grâce délicieuse, elle est l’agneau du prés à l’orée de la forêt. Anxieuse, Marie n’arrive pas a penser autre chose que ce que le jeune à dit. Intriguée sa curiosité est vite arrêtée par ses maximes religieuses, aussi prend t-elle soin de ramener son pendentif de croix en or sur le dessus de son t-shirt. Bientôt l’intendante appelle Marie et lui donne l’heure de son rendez-vous qu’elle accepte avec un large sourire. Prenant délicatement la main de l’intendante, la douceur de sa vieille peau est inestimable et elle l’embrasse comme remerciement.

-Que Dieu vous garde, merci beaucoup.

Un peu gênée, l’intendante est malgré tout touchée par ce geste dont elle se sent totalement légitime de recevoir alors même qu’elle n’a rien fait que son travail sans excès de zèle. Contente que sa venue ne se solde pas d’un échec Marie s’empare du papier de rendez-vous qu’elle se dépêche de fourrer dans son sac à main. Sans faire de vague elle s’en alla sous le regard agacé du jeune homme. Allant à la cabine téléphonique la plus proche, elle compose le numéro de sa propre maison avant de glisser quelques pièces. Au bout du fil elle y entend la voix graveleuse et désagréable de son mari.

-Allô, James ? Je suis très heureuse, je vais pouvoir rencontrer le docteur de Rachel à défaut de la voir elle.

- Oui Marie, et qu’est-ce que tu veux que ça me fasse ? Elle est assez grande pour gérer sa vie et ses problèmes toute seule. Pourquoi tu appelle ? Après être partie comme tu l’as fait je ne m’imaginais pas entendre ta voix.

-Eh bien… C’est ta fille tout de même James et puis je voulais te dire qu’il reste des tranches de rôti dans le frigo, je te les ai mise dans un petit plat, tu sais celui avec des canards. Tu peux le mettre au four, 15 min environ sinon tu vas te brûler la langue et dire des gros mots.
Il rechigne au bout du fil mais ça ne forme pas une réelle phrase. Marie continue.

-Eh puis… je… je me demandais si tu accepterais de me dire ce que tu lui a dit avant qu’elle parte à Brahms ? Et ce qu’elle t’a dit le jour ou elle a appelé, tu sais peu après son déménagement alors que je rentrait de chez le coiffeur? S’il te plait James… C’est important pour moi…
-Non Marie, ça ne te regarde pas, tu as toujours été trop tendre avec cette gamine et ces jours-là c’est à moi qu’elle voulait parler, alors nous avons parlé…
-Il s’est passé autre chose a l’église ? Elle a recommencer à …

-Ca suffit ! Je refuse que tu dépense de l’argent dans une cabine téléphonique pour me parler des infâmies de cette gamine! Merci pour le rôti. Fait ce que tu veux mais tu as intérêt de rentrer fissa, sinon les gens vont quand même se poser des questions !
Et sur ce ton ravageur la ligne se coupa et Marie raccrocha. Rejoignant un fast food elle essaya de tromper son ennui dans un repas. Ce n’était pas dans ses habitudes de manger dans ce genre de restaurant mais c’était nécessaire, elle n’avait plus beaucoup d’argent pour ce mois-ci. Mangeant sa salade dégoutante avec un petit corné de frites et du ketchup. Ayant encore un peu a attendre elle avait pris le journal et avait lu les quelques nouvelles de la région sans loupé l’article qui parlait des incidents que sa fille semblait avoir provoqué. Cela l’enveloppa d’un linceul de honte mais aussi de tristesse pour Rachel. Elle se souvenait encore avec nostalgie, quand elle nattait ses longs cheveux noirs de petite fille et qu’elles allaient en ville choisir de belles robes pour les messes du dimanches. Une larme a l’œil, elle se rendit à nouveau a l’hôpital à pieds pour lever le mystère sur ce qu’il a pris à sa fille. A l’heure, quand elle pénètre le hall le jeune homme énervé n’est plus là et cela la soulage un peu car il la mettait mal a l’aise. 14h arrivant on vint la chercher pour parcourir les couloirs administratif de l’hôpital après lui avoir collé à la poitrine un autocollant « visiteur ». L’emmenant dans le couloir du bureau du docteur, on toqua a la porte avant de faire entrer Marie. Un sourire timide sur les lèvres, l’air piteux elle accrocha son regard sur le docteur. S’avançant dans la pièce droite comme un « i » elle lui tendit la main pour serrer poliment la sienne.

-Bonjour monsieur Cellier. Je vous remercie infiniment de prendre le temps de me recevoir, enchantée, je suis Marie Fräzer,.

Toute émotionnée, la femme à l’air plus âgé que ce qu’elle est s’assoit sur la chaise que lui indique le médecin après avoir retiré sa veste pour la garder entre ses bras. Remettant un peu ses cheveux derrière ses oreilles, elle poursuit.

-J’ai eu l’occasion de prendre connaissance de ce que ma fille à provoqué dernièrement et je dois dire que je suis totalement choquée. Je dois vous dire que ça ne lui ressemble pas, son casier judiciaire est vierge et c’est une gentille fille malgré certains de ses défauts… Ma fille… elle… souffre de… enfin… comment vous dire… vous voyez, elle… Oh… que c’est difficile à dire…

Sur cette hésitation qui lui fait transpirer le front, Marie ose a peine regarder le docteur.

-Enfin… tout ça pour dire que j’aimerais vous aider à compléter son dossier alors peut-être que si vous me posiez des questions j’arriverais peut-être mieux a vous éclairer…

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Mer 20 Sep - 21:51

Henry Cellier
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Quatorze heures. Il avait une nouvelle fois à peine eu le temps de déjeuner, s'était empressé d'avaler une salade de pâtes de supermarché (combien de fois sa compagne lui avait-elle répété de mieux manger, et davantage dormir, car continuant ainsi il allait se tuer ?) et s'était échoué à son bureau avec fatigue. Il était cependant maintenu en alerte par tout l'intérêt qu'il portrait au cas de Rachel et les nombreuses questions que son dossier médical soulevait, notamment sur les plaies de sa joue qui avaient toute une histoire et à laquelle la patiente semblait revenir sans cesse.

Il écouta la matronne défendre le cas de sa fille, surpris de toute la bigoterie qu'elle portait sur elle. Tout lui hurlait qu'elle priait le Père quotidiennement comme on prend ses vitamines, mais il n'était pas encore certain de savoir s'il s'agissait d'une paillasse totalement anéantie de croyances ou d'une allumée allumeuse qui voit les Saints pour se racheter de méconduites frivoles. Toujours était-il que la croix qu'elle portait en médaille autour du cou le mettait violemment mal à l'aise. Pas qu'il eût été foncièrement laïcard, lui-même s'étant marié à l'église et à l'occasion imaginant son épouse au paradis pour lui trouver un repos, mais il s'en sentait soudain menacé. "Je suis fatigué. Les élucubrations d'Olivia commencent à me monter à la tête". Il se concentra plutôt sur les yeux de la mère éplorée.

"C'est une bonne chose que vous soyez finalement venue, entonna-t-il. Votre fille est encore trop instable pour recevoir de la visite et cela pourrait rendre mon diagnostic plus difficile qu'il ne l'est. Or, comme vous le savez, je n'ai plus qu'une journée pour l'établir."

Il s'enfonça dans le fauteuil, en peine de la regarder de face, scrutant le cadre de porte qui dépassait derrière elle de sa permanente.

"Je suis face à un cas complexe où Mlle Fräzer montre des signes flagrants de schizophrénie, avec un classique délire de persécution. Ce qui est moins classique en revanche, c'est sa résistance aux traitements médicamenteux pour ces symptômes. Concrètement on parvient à un apaisement d'apparence grâce à de forts décontractants mais sans savoir si ça la calme réellement et rien ne semble avoir d'effet sur ses hallucinations."

Il sortit de sa pochette le dossier de Rachel et entama de le feuilleter cette fois positivement concentré et non plus pour fuir sa Sainteté de l'autre côté du bureau.

"Je vois dans ses antécédents une hospitalisation pour ses plaies au visage, qu'elle a réouvertes deux fois depuis le soir de son admission, toujours lors d'accès de délires. Pouvez-vous m'en dire davantage sur cet incident survenu il y a quelques années ?"

Il parvenait cette fois à l'observer très frontalement, le visage grave, le regard aussi gourmand de savoir qu'intimidant.

*

À la loge, Dimitri signa comme le lui avait demandé le Dr C. l'accusé de réception qui arrivait pour ce dernier, avant de le glisser dans la fente prévue à cet effet de la porte. De l'autre côté à l'intérieur, divers courriers s'amoncelaient en un monticule témoignant des jours passés sans la visite de l'occupant des lieux. H. C. passait le plus clair de son temps à l'obscurcir au travail, ou bien il dormait chez sa compagne, passait parfois sans conviction pour récupérer des affaires et en laisser d'autres. Il n'ouvrait même plus les volets en arrivant sachant qu'il ne restait pas et ne prenait plus la peine de trier factures, courriers importants et publicités vomissant dans son entrée.

Cette fois ne dérogea pas à la règle. En arrivant, il poussa la paperasse du pied, empoigna une bouteille de rouge, et repartit derechef.

"Ah ! Vous êtes encore vivant ? le héla le concierge."

L'homme ne ralentit pas même pour répondre mais se targua d'un sourire arrogant en tendant la bouteille au-dessus de sa tête.

"Je donne des cours du soir cette nuit !
- Bonne soirée alors Professeur !
ria Dimitri."

Il remonta dans sa voiture, réécouta le message qu'il gardait soigneusement dans sa boîte vocale.

"Salut, handsome ! Je voulais juste te dire que j'avais trouvé le mot que tu m'as laissé hier. Enfin, le dessin plutôt ..." Un rire candide. "... J'espère qu'on remettra ça vite. Je sais jamais à l'avance quand tu viens. J'adore ça." Un soupir lascif. "Enfin bref, je devrais déjà être sous la douche. Rappelle-moi !"

Il avait une trique démante.


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