On est plusieurs dans ma tête, mais c'est moi le chef ~ Ellena
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Date d'inscription : 21/05/2023
Crédits : Amy Brown
Univers fétiche : Assez éclectique
Préférence de jeu : Les deux
Ellena
Dim 25 Juin - 18:14
Univers réel
les personnages récurents
Ellena Gallagher
les informations importantes
☩ 001 C’est le 31 décembre 1979 que Matthew Gallagher, diplomate britannique, fit la connaissance de Johanna Von Gultenberg, avocate allemande d'origine berlinoise, au cours d’une soirée du Nouvel An donnée par le Muséum d’Histoire Naturelle de Berlin. Au douze coups de minuit, il fit la promesse que cette année serait celle où il la conquerrait. Bien que la tâche fut ardue, le 31 décembre 1980, au même endroit, elle accepta sa demande en mariage et en 1982, ils devinrent les heureux parents d’une petite fille, Ellena Hildegarde Mary Gallagher. ☩ 002 Au cours de son enfance, Ellena fut une enfant choyée. Malgré le métier de son père, les forçant à déménager régulièrement, sa mère n’abandonna pas sa carrière juridique et la mena à l’échelle internationale. Ellena reçut la meilleure éducation au sein d’écoles privées et elle apprit également à jouer du piano et du violon. Elle pratiquait également l’escrime et l’équitation. ☩ 003 Dès son plus jeune âge, ses parents lui enseignèrent l’anglais et l’allemand et sa gouvernante se chargea de l’italien. Au cours d’une mission diplomatique à Paris, elle apprit également le français. ☩ 004 Lorsque son père fut définitivement attaché au Ministère des Affaires étrangères de Londres, en 1999, Ellena fit la connaissance des Evans, une famille anglaise dont le père était un ami de Matthew Gallagher. Les Evans avait un fils d’un an l’ainé d’Ellena, Jacob. En assez peu de temps, ils tombèrent amoureux. Du moins, c’était ce que croyait la jeune fille .☩ 005 Le temps semblait comme suspendu. Jake, avec son charme, sa chevelure blond cendrée et ses yeux verts, savait se présenter comme le parfait prince charmant. Il fut la première relation sérieuse d’Ellena. Ils entrèrent ensemble dans le cursus universitaire à Cambridge, elle au département d’Histoire et lui au département de Droit. Peu de temps après, ils engagèrent leur relation dans une voie plus officielle. Cependant, un jour, le temps reprit sa course et la jeune fille découvrit que celui qui passait pour le parfait fiancé était également un coureur de jupons invétéré qui avait affublé Ellena de cornes à n’en plus passer les portes. ☩ 006 Le vent du changement passa et la naïveté s’effaça durement. Après avoir rompu ses engagements auprès des Evans, Ellena acheva son cursus en Histoire et entra dans l’école de commerce d’Oxford. Elle se plongea intégralement dans le travail. C’est grâce à ses désillusion et à son projet d’entreprise qu’elle se forgea un nouveau caractère, plus dur, plus froid. ☩ 007 Elle est raider d’entreprise et, malgré les risques de départ, sa société (Gallagher Corp.) connait un rayonnement important à travers l’Europe. Le siège de la société se trouve à Londres et, il y a peu, plusieurs succursales ont ouvert leurs portes en Europe. Ellena n’est pas encore décidée à se lancer sur le marché américain, au grand dam de ses avocats. Elle mène ses équipes d’une main de fer tout comme ses affaires. Certains se laissent parfois duper par son apparence et pensent pouvoir en tirer profit, mais ils se rendent rapidement compte qu’en réalité, elle est aussi déterminée et pugnace que ses concurrents. ☩ 008 Au début de sa carrière, elle vécut dans un petit appartement proche de Soho. Lorsque sa société prit de l’ampleur, elle acheta un penthouse dans le quartier de Westminster dont elle est toujours la propriétaire. ☩ 009 SSon rythme de vie est assez mouvementé et partagé entre sa famille, son travail et ses quelques occupations. Tous les matins, elle court pendant une heure avant de se rendre au bureau ou de gérer des dossiers depuis son domicile. Le soir et les weekends, elle répartit son temps entre des dîners d’affaires, des moments en famille, des soirées mondaines, des sorties entre amis ou des instants seule chez elle ou non. Elle conserve un lien fort avec ses parents, ils s'appellent régulièrement. Son métier l’entraîne souvent à voyager. ☩ 010 Son groupe d’amis est assez restreint et se compose principalement d’anciens camarades de Cambrige. Ses camarades d’Oxford sont relégués au rang de connaissances, car le monde des affaires est impitoyable. Néanmoins, il y a trois piliers dans sa vie : Olivia et Mark, rencontrés lors de son arrivées en Angleterre, et Mieke, l'épouse de ce dernier. ☩ 011 Depuis Jacob Evans, elle n’a eu aucune relation de longue durée : beaucoup d’aventures et deux relations plutôt stables. Elle ne croit absolument pas à l’existence des sentiments amoureux, en dehors de la littérature et du cinéma, ce qui lui crée certains problèmes dans ses relations. Sa famille et ses amis essayent de lui présenter des gens, mais la plupart du temps cela se soldent par un échec. Elle n’a pas non plus d’enfant. Sa meilleure amie se moque souvent d’elle en disant qu’un jour, elle se prendra à son propre jeu et tombera sous le charme d’un beau ténébreux. ☩ 012 Le seul mâle de sa vie (extérieur à ses parents) est dévoué, câlin, protecteur, mesure 86 cm et pèse 85 kg. C'est un Grand Danois noir avec une étoile blanche sur le poitrail répondant au nom de Loki. Il l'accompagne dans bon nombre de ses activités y compris son jogging matinal et parfois, même au travail.
Léa Saint-Ange
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☩ 001 La ville de Paris, au-delà de sa beauté architecturale et culturelle, recèle également une grande diversité de gens et parfois, dans cette multiplicité, deux êtres se rencontrent et deviennent l’un pour l’autre la plus belle des aventures. C’est ce qui est arrivé à Béatrice Rousseau et Christian Saint-Ange. Ils se sont rencontrés à la fin de leurs cursus respectifs et ne se sont plus quittés depuis. Malgré des carrières chargées, la professeure de littérature allemande à la Sorbonne et le chirurgien en cardiologie pédiatrique de l’Hôpital Necker-Enfants malades ont construit un mariage et une famille heureuse. Le couple a d’abord accueilli un petit garçon prénommé Maximilien et, trois ans plus tard, c’est une fille qui est venue agrandir la famille. ☩ 002 Léa a grandi avec ses parents et son frère dans le dix-septième arrondissement de Paris, dans le quartier des Batignolles. L’appartement familial se trouve dans un immeuble de style haussmannien et composé de deux étages. Le statut aisé de la famille a permis aux enfants un confort privilégié dans un quartier calme de la capitale. En plus d’une éducation soignée que ce soit dans les écoles de petites sections ou du cours élémentaires, les deux enfants ont partagé les passions de leurs parents avant de construire les leurs. Leur mère leur a transmis la langue de Goethe et son amour pour la musique et la littérature tandis que leur père s’est chargé de développer leur esprit de compétition à travers le sport. ☩ 003 Elle a une cicatrice d’à peu près dix centimètres sur le haut de la hanche droite, souvenirs d’enfance de sa relation houleuse avec son frère. Même si à l’heure actuelle la fratrie entretient d’excellentes relations, les débuts ont été teintés par des chamailleries d’enfants. À vouloir se montrer qui était le plus fort, le plus intelligent ou le plus agile, cela devait forcément mal se terminer. C’est ce qui s’est passé ce jour-là alors qu’ils jouaient dans le square Batignolles. Ils se sont lancé le défi de grimper à un arbre le plus rapidement possible et Léa a manqué une prise la faisant tomber et atterrir sur une pierre lui entaillant la hanche. Elle avait six ans et cela ne les a pas vraiment empêchés de poursuivre leurs querelles jusqu’au crépuscule de l’adolescence. ☩ 004 Elle devait avoir cinq ou six ans la première fois qu’elle a vu un ballet classique. C’était pendant la période des fêtes de fin d’année et une chaine de télévision avait décidé de mettre à l’honneur cette discipline en diffusant plusieurs pièces. L’œuvre qui lui a conféré le gout de la danse classique est l’adaptation du Fantôme de l'Opéra mis en scène par Roland Petit et exécuté par le ballet de l'Opéra national de Paris. Les costumes, les mouvements gracieux des danseurs, la majesté de l’Opéra Garnier, les essors de la mélodie, et l’histoire, tout l’a fascinée. Quelques jours plus tard, elle intégrait un cours de danse qui se donnait en dehors des heures scolaires. Peu à peu, les années passantes et l’âge avançant, elle a découvert d’autres ballets et a acquis une maitrise et une technique la conduisant à d’autres ambitions plus complexes : intégrer l’École de danse de l'Opéra national de Paris. Elle ne voulait plus simplement pouvoir imiter les danseuses, elle voulait être l’une d’entre elles et se produire sur la scène du Palais Garnier. ☩ 005 À l’âge de onze ans, soutenue par ses parents et sa professeure de danse, après un stage de 6 mois, elle a passé le concours qui devait déterminer son admission en tant qu’élève de l’école. Les efforts accomplis pour satisfaire aux exigences de cette épreuve n’ont été que le début du reste de son parcours tant scolaire que professionnel. Depuis cette réussite, les pointes, les justaucorps, les tutus, les grands jetés et les barres sont devenus son quotidien. Depuis ce jour, elle n’a cessé de travailler pour s’améliorer et donner les meilleures performances à travers les différentes divisions. ☩ 006 Au cours de sa dernière année d’étude, en première division, elle a effectué des stages en Russie et en Italie. Pour étayer sa formation et pour préparer son concours d’admission au sein du ballet de l'Opéra national de Paris, elle a voulu découvrir d’autres méthodes d’enseignement. Sous les conseils de ses professeurs, elle a passé trois mois au sein de l'Académie chorégraphique d'État de Moscou, d’où sont issus les danseurs du ballet du Bolchoï, et trois mois au sein de l’école de ballet et de théâtre de La Scalla, à Milan. Ces voyages scolaires, au-delà de tout ce qu’ils lui ont appris en termes de technique et de rigueur, lui ont également appris que travailler au sein d’un corps de ballet étranger peut avoir de grands bénéfices et n’est pas aussi déstabilisant qu’elle aurait pu l’imaginer. En outre, en plus de l’anglais, langue incontournable dans le métier, grâce à ses voyages, elle connait quelques rudiments de Russe et d’Italien. ☩ 007À son retour, les quatre derniers mois ont été les plus intenses de toute sa scolarité. Cependant, toutes ces répétitions aussi intensives et contraignantes soient-elles ont fini par porter leurs fruits le 23 juin 2009 et lui ont permis de décrocher le Graal en matière de ballet classique : son Diplôme National Supérieur Professionnel de Danseur ainsi qu’une place dans le corps de ballet de l’Opéra National. Après cinq années passées à monter sur cette prestigieuse scène dans les rangs des quadrilles, elle a été promue et, ensuite, les échelons se sont succédé à toute vitesse sans qu’elle voie passer les années. En 2017, elle est soliste dans l’hommage rendu à Roland Petit dans la réadaptation de sa Carmen par Aurélie Dupont. Léa est nommée Étoile lors de la dernière représentation à l'Opéra Garnier de Carmen le 28 décembre 2017, sur proposition d'Aurélie Dupont, directrice de la danse à l'Opéra, par Stéphane Lissner, directeur de l'Opéra de l’époque. Cette dernière représentation reste l’un de ses meilleurs souvenirs. ☩ 008Sachant que dans sa branche l’on prend sa retraite à un âge relativement jeune, elle a déjà réfléchi à son plan d’avenir. Après une carrière de danseuse amenée jusqu’aux derniers instants, elle voudrait devenir professeure de danse. Elle voudrait pouvoir transmettre sa passion et son expérience à d’autres, à la future génération. En y réfléchissant, si on lui laisse le choix, elle retournerait dans l’école de danse où tout a commencé pour elle. ☩ 009 La voie qu’elle a choisie est une voie assez solitaire. La compétition est tellement rude qu’il est assez rare de se faire de véritables amis. Si l’adage veut que les adolescentes soient sans pitié entre elles, les ballerines sont pires encore. La discipline compte beaucoup d’appelées pour très peu d’élues. De ce fait, les danseuses sont impitoyables et exploitent les moindres faiblesses de leurs camarades. Toutefois, de sa vie parisienne, il lui reste quelques amis. Une amie d’enfance, celle qui est restée auprès d’elle malgré leurs aspirations différentes et les chemins divergents qu’elles ont empruntés ; Blanche qui est aujourd’hui institutrice dans l’école élémentaire où nous nous sommes rencontrées. Et puis, il y a Olympe et Milan. Ils se sont connus au cours de leurs études à l’école de danse et ont été les uns pour les autres un soutien et une amitié au-delà de la compétition. Elle est sujet dans le corps de ballet de Paris et quant à lui, il est coryphée pour le ballet de Berlin. Du côté de sa vie amoureuse, vu l’obstination qu’elle met dans son travail et la concurrence de son milieu, elle a eu très peu d’histoires sérieuses. Elle a bien eu quelques aventures par-ci par-là, mais n’a jamais ressenti le frisson de la passion comme décrit dans les grands romans. Elle n’a pas vraiment un style physique à proprement parler. En côtoyant des danseurs à longueur de temps, elle a appris qu’un corps bien fait est certes agréable à regarder, mais qu’un jeune homme avec du charme et de l’esprit peut être tout aussi attirant. ☩ 010 Quand elle a un peu de temps en dehors des répétitions et de représentations, elle aime se prélasser dans son canapé avec un bouquin, ou découvrir de nouveaux films ou encore s’installer devant son piano dont elle a appris les subtilités à l’École de l'Opéra de Paris. En termes d’activités physiques, en plus des entrainements au Palais Garnier, elle pratique également le yoga et la pole dance. ☩ 011 Malgré une hygiène de vie stricte la plupart du temps, il lui arrive de faire certains écarts. Quand elle se rend en soirée, elle se permet certains excès qui lui vaudrait les foudres des maitres de ballet comme l’alcool ou encore la cigarette, qui ne contient pas toujours que du tabac. De plus, elle bénéficie d’une particularité physiologique qui lui a créé de nombreuses ennemies et qui lui vient sans doute de la discipline intensive qu’elle pratique depuis l’enfance : elle peut manger ce qu’elle veut et ne prendre que quelques grammes.
Krimhilde Feuerwald
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☩ 001 Quand un architecte passionné d’Histoire et de musique rencontre une décoratrice d’intérieur férue de mythes et légendes, cela donne un couple amoureux et éperdu partageant des passions variées et, par la même occasion, ses parents. Après avoir partagé et étoffé ce cocon à deux, ils ont décidé de l’agrandir, de construire une famille. Sa mère voulait absolument une fille, une petite princesse, une petite fille modèle. Quant à son père, il craignait justement cette situation, élever une fille dans ce monde, une fifille comme il aime à le dire. Pour répondre aux appréhensions paternelles, les cigognes leur ont d’abord livré trois petits garçons. Et puis, cinq ans après le dernier chou, c’est une petite rose qui a finalement éclos. Heureux de cette arrivée inattendue, eux qui pensaient voir arriver un autre garçon, les nouveaux parents ont voulu rendre hommage aux femmes qui ont joué un rôle prédominant dans leurs vies. Voilà comment elle se retrouve avec trois prénoms sortis tout droit d’un autre âge et des légendes germaniques. Néanmoins, ce n’est pas la seule à avoir été touchée par cette fantaisie familiale : ses frères s’appellent respectivement Amalric, Siegfried et Nicklaus. ☩ 002 Trois garçons, nés à plus ou moins un an d’intervalle, dans la fratrie Feuerwald, cela donne une relation fraternelle forte, mais aussi des moments teintés de chamailleries et de bagarres en tous genres. Dans la bande, on trouvait le leader, le bras droit, le bras gauche et, elle, elle aurait dû être le larbin. Très tôt, elle a donc développé un côté garçon manqué suivant ses frères dans leurs âneries et dans leurs querelles, revenant souvent aussi négligée et aussi meurtrie qu’eux. En revanche, s’ils ont le droit de se pourrir les uns les autres, il serait plus avisé pour une personne extérieure d’éviter de s’y risquer : quand on touche à l’un, on s’en prend à la fratrie tout entière. ☩ 003 Au soulagement et au plaisir de son père, elle est sa guerrière. L’abreuvant des gestes des Brunehilde, des Grimhilde et autres Boudica, il a contribué à faire d’elle une fille forte, pas du genre à se laisser marcher sur les pieds ou à pleurer parce qu’elle se casse un ongle ou qu’on a taché sa jolie robe. Il lui a également transmis son gout pour la musique. En outre, elle est également la princesse de sa maman qui lui a appris tous les bienfaits de l’esthétisme, du beau et les attraits de prendre un peu soin de soi. Au fil du temps, elles se sont l’une et l’autre adaptées aux gouts divergents : la mère a compris que le rose ne serait jamais sa couleur et la fille que porter une jupe, une robe ou un peu de maquillage de temps à autre peut avoir certains avantages. Néanmoins, même s’ils lui ont apporté tous les deux des traits de caractère bien différents, ils ont toujours été fiers de la personne qu’elle est devenue. ☩ 004 S’il y a la famille dans laquelle on atterrit, il y a aussi la famille que l’on se choisit. L’été de ses dix ans, juste après le Grundschule, elle a agrandi la sienne par sa rencontre avec son meilleur ami, Declan. Cette année-là, sa mère avait accepté de l’inscrire à un stage de boxe anglaise en guise d’essai, pensant que pratiquer ce sport dans le même club que ses ainés la vaccinerait de cette lubie. Pour ce stage d’initiation, ils étaient six garçons et trois filles. Un nombre impair qui l’a souvent conduite à réaliser les exercices en binôme avec ses camarades masculins. De manière générale, ils avaient peu de scrupule et n’hésitaient pas à y aller aussi fort qu’à leur habitude, ce qui était loin de lui déplaire tant qu’elle pouvait leur rendre la pareille. Et puis est arrivé Declan. D’une profonde gentillesse, il semblait plus hésitant envers elle. Après quelques minutes de déplacement sans frappe, elle s’est arrêtée en pointant la direction des sacs de frappes. « Tu les vois les trois là-bas qui massacrent les punching-balls… C’est mes frères. Tu penses qu’ils s’inquiètent d’y aller doucement avec moi ? » lui a-t-elle dit avec un sourire en coin avant de reprendre l’exercice là où ils l’avaient laissé le forçant à bouger, à frapper, à se protéger, le tout avec un large sourire aux lèvres. Pris dans l’exercice, il a fini par lui envoyer un coup plus fort que les autres qui l’a déséquilibrée l’amenant à se retrouver assise au sol, littéralement sur le cul. Elle ne lui a même pas laissé le temps de s’excuser ou de regretter, elle a éclaté de rire et l’a invité à reprendre comme si rien n’était arrivé. Et c’est là qu’une amitié qui ne s’explique pas a commencé. Ils ont appris à se connaitre sous toutes les coutures au fil des années. Il lui a parlé de ses parents, de l’accident, de ce qu’il croit être sa faute. Elle connait un Declan que les autres ne connaissent pas forcément, un Declan rieur, rêveur, gentil. Elle connaît un Declan passionné par ce qu’il fait et qui peut se perdre des heures dans la même esquisse ; un Declan attaché aux valeurs familiales au point de ne pas penser à lui-même ; un Declan qui croit profondément à des idées romantiques et presque chevaleresque ; ou encore un Declan qui, quand on s’y attend le moins, peut laisser échapper une réplique tout en finesse et en humour. Profondément attachée à lui, elle essaye de le forcer à montrer au monde cette facette de lui sous exploitée, de mettre en avant ses qualités. Si la bataille est déjà rude avec la bêtise humaine autour d’eux, la bataille avec Declan l’est parfois plus encore. Cependant, elle refuse de lâcher l’idée qu’il peut y arriver. À elle, il lui apporte du calme et de la tempérance. Plus posé qu’elle ne l’est, il lui permet souvent d’entrevoir la situation avec moins de hargne, avec plus de recul. En outre, elle qui n’a pas connu ses grand-mères, elle en a trouvé une de substitution en la personne de celle de Declan, qu’elle appelle affectueusement ‘Nana’. C’est la femme la plus douce qu’elle connaisse, abordant chaque situation avec patience et bienveillance, mais aussi la plus forte. Cette dernière accueille toujours la jeune fille avec un immense sourire, tout comme sa famille accueille Declan avec plaisir et chaleur. ☩ 005 Depuis son plus jeune âge, elle aime les animaux et observer leur mode de vie. Peu importe la race, à poils, à plumes, à carapaces, à mandibules, à pattes, tous la fascinent sans distinction. Même si elle n’a pas le talent de son meilleur ami, elle s’approche sans crainte de n’importe lequel d’entre eux poussée par une curiosité, une attraction et une affection naturelles. D’ailleurs, le berger allemand de la famille, Fafnir, jouit d’une retraite paisible après avoir été son joyeux compagnon de jeu pendant de longues années. ☩ 006 Vers ses quinze ans, elle s’est découvert une passion pour la photographie. Ce n’est pas seulement le plaisir d’appuyer sur le déclencheur, mais aussi toute l’observation qui amène à capter le moment parfait, le travail en aval qui conduit à un cliché agréable à l’œil ou encore le regard émerveillé des personnes amenées à le contempler. Son plus grand rêve, ce serait de pouvoir réaliser des reportages photo pour des réserves animalières du monde entier. Pouvoir saisir la sieste des lions après la chasse, la course des antilopes au crépuscule, le repas des tigres dans la jungle bengali, les rennes dans les plaines de Laponie, la chasse des orques dans les baies de Vancouver ou encore la transhumance des lamas dans les montagnes péruviennes serait un plaisir sans non et une expérience hors du commun. Cependant, ce rêve semble un peu grand et elle se contente, pour l’instant, de l’atelier où on l’a engagée comme assistante depuis quelques années. Même si le travail est moins palpitant que celui pris sur le vif, dans le feu de l’action, il reste très intéressant et enrichissant. ☩ 007 Outre la photographie, et grâce à son père, elle est aussi passionnée de musique. Même si elle a une certaine préférence pour le Rock et les styles approchant, c’est quelqu’un d’assez éclectique qui saura reconnaitre la valeur d’un morceau si c’est mérité. Cependant, elle ne s’éclate réellement qu’aux concerts de Rock. Les autres styles ne lui apparaissent pas aussi libérateurs et ne lui apportent pas la même euphorie. De même, elle a l’impression que les gens de manière générale sont plus avenants à ce genre de concert, contrairement à ce que l’on pourrait imaginer. Toutefois, son amour pour la musique ne se borne pas à l’écouter, à la ressentir à travers les notes jouées par d’autres. Dans l’enfance, elle a appris à jouer du piano et, sans l’abandonner totalement, à l’adolescence, elle a découvert la basse. Elle joue plutôt pas mal de l’un et de l’autre sans pour autant se produire devant des spectateurs endiablés. Elle aime simplement pouvoir reproduire une mélodie et la laisser la transporter dans un imaginaire qui n’appartient qu’à elle ; un imaginaire qui entremêle ses espoirs, ses rêves, ses passions, ses désillusions, ses questionnements… ☩ 008 Elle pratique toujours la boxe en dilettante, malgré l’arrêt pur et simple de son meilleur ami qui l’a beaucoup attristée allant jusqu’à lui proposer de l’aider pour le financement de l’abonnement ce qu’il a tout bonnement refusé. Le connaissant, elle n’a pas davantage insisté, mais elle aime à lui proposer un petit entraînement en duo quand ils en ont l’occasion. L’image de cette montagne de muscles affrontant une grande et fine blonde à quelque chose d’assez atypique. Elle ne s’est jamais lancée dans la compétition parce que la chose ne l’a jamais attirée. Pour elle, le noble sport, c’est plutôt une façon d’extérioriser, de se défouler. Dans la même veine, elle pratique l’aviron en solitaire. Se retrouver seule au beau milieu de l’eau a un côté très apaisant qui lui permet de mettre ses idées au clair. À côté de tout cela, elle ne dira jamais non à une promenade en rollers, à une descente en snowboard, à un match de tennis ou à tout autre sport qui titillerait sa curiosité. ☩ 009 Au grand dam de ses parents, qui s’imaginaient en voir déjà de toutes les couleurs à travers ses passions aussi diverses que variées, elle possède aussi une Harley-Davidson softail, bleue marine tendant vers le noir, qui date de l’époque de son diplôme universitaire. C’est son petit bijou dont elle prend grand soin, même si elle s’en sert quotidiennement. Elle a appris petit à petit à la bichonner, à réparer quelques petites choses, à en prendre soin. Vu son métier et son quotidien, elle n’a pas besoin de voiture pour circuler dans Hambourg préférant éviter le trop-plein de circulation. Et, contrairement à ce que l’on pourrait penser, elle n’est pas un danger public préférant conduire avec prudence. Elle n’a qu’une vie et elle a l’intention de s’en servir extrêmement longtemps, n’en déplaise à certains. Cela ne l’empêche pas de profiter à certains moments des poussées de vitesse que son jouet peut lui procurer sur une route dégagée. ☩ 010 Il y a deux facettes de Krim. Il y a celle partante pour profiter de la vie sous tous ses aspects. Entre les concerts, les soirées dans les bars et les parties de billard, les soirées peuvent être animées et elle ne se prive de rien. Vous pourrez facilement la reconnaitre à côté d’un grand gaillard à sauter partout, une bière dans une main et une cigarette dans l’autre. Elle est du genre à attraper le téléphone et à appeler Declan pour lui dire « viens, on prend ta voiture et on part ! », comme ça parce qu’il lui en prend l’envie, pour découvrir des horizons inconnus ou non ou pour écouter jouer un groupe qu’ils apprécient. Et puis, il y a celle partante pour une journée entière à ne rien faire, simplement larver devant un film ou au bord d’une piscine ou d’un lac avec un bouquin. Même si la deuxième option est plus rare que la première, l’une et l’autre lui procurent une immense satisfaction et elle a d’excellents souvenirs de l’une et de l’autre. ☩ 011 Dans cette optique de prendre la vie telle qu’elle se présente, elle ne pense pas vraiment qu’une seule et unique personne est destinée à une autre. Même si dans ses rares relations de longues durées elle a été fidèle, elle est plutôt du genre à papillonner de relation en relation. Comment croire qu’une seule et même personne peut exister pour une autre et uniquement cet autre ? Et il y a l’exception qui confirme la règle, ses parents. Ensembles depuis qu’ils se sont rencontrés, leur amour ne semble jamais se tarir ce qui pousse la jeune femme à remettre en question ses croyances, parfois. Pour parachever ce portrait, il est sans doute utile de préciser qu’elle est tout autant attirée par les courbes féminines que masculines. C’est arrivé un soir lors d’un concert de Guns N' Roses, il y a quelques années, où elle a découvert les joies du plaisir féminin et depuis, elle ne se limite plus aux relations hétérosexuelles. Et croyez-le ou non, elle est autant abordée par l’un ou l’autre sexe. Quant à elle, il suffit d’un joli sourire, d’un regard, d’une assurance ou encore d’un jeans mettant en valeur une anatomie avantageuse pour l’attirer. Si le tout peut être accompagné d’un trait d’esprit, ce n’est que mieux. ☩ 012 Elle vit à Altona dans un loft aux allures industrielles. Au dernier étage d’un immeuble, sous les toits, elle loue un appartement avec poutres métalliques apparentes et mezzanine. Si dans la mezzanine on trouve une chambre tout ce qu’il y a de plus classique, à l’étage principal, l’espace est ouvert et se partage entre une cuisine ouverte, une pièce à vivre et un coin hétéroclite entre punching-ball, étagère remplie d’appareils photo et bureau encombré. Au même étage, derrière une cloison en bois noir, on trouve une salle de bain. Le mobilier est composé essentiellement de métal, de bois brut et de cuir accentuant le côté atypique du lieu. Si vous lui demandez quel espace elle préfère, elle répondra sans doute le coin bureau. Après tout, Einstein ne disait-il pas «si la vue d’un bureau encombré évoque un esprit encombré, alors que penser de celle d’un bureau vide » ? Pour elle, ce bureau c’est sa créativité, ses recherches, l’état de son esprit.
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Ellena
Lun 17 Juil - 18:58
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Valériane
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BIO - Et ici tu fais du blabla pour décrire ton personnage, à quel point il est cool et tout ça quoi.
Nom du personnage
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BIO - Et ici tu fais du blabla pour décrire ton personnage, à quel point il est cool et tout ça quoi.
On est plusieurs dans ma tête, mais c'est moi le chef ~ Ellena