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LE TEMPS D'UN RP

Salomé + Mason ― Once hate is gone, forced to deal with pain

@Robz
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Date d'inscription : 17/02/2020
Région : France.
Crédits : tumblr.

Univers fétiche : Post-apocalyptique, touche à tout.
Préférence de jeu : Les deux
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@Robz
Lun 23 Mar - 1:12

Mason Pope
Mason est un ancien militaire qui traverse l'apocalypse depuis six ans. Aux côtés de son frère, Will, et de sa protégée Emily. Il est prêt à tout pour secourir le monde, alors qu'il est loin d'être le meilleur homme sur terre. Il n'est ni un bon soldat, ni un bon être humain.

Né dans le Colorado, Mason est un petit monstre depuis cette époque. Il n'a fait qu'évoluer dans cette direction, malgré ses bonnes intentions et ses bons sentiments. On dit qu'un être ne peut être ni tout blanc, ni tout noir. Qu'il est un mélange de gris. Mason, lui, est plus foncé que ça sans être quelqu'un de mauvais.


Salomé + Mason ― Once hate is gone, forced to deal with pain - Page 2 Tumblr_pqoomae3o91ynme1po1_250

Amoureux depuis des années de la même femme. Une qu'il a fait tant souffrir autant physiquement que mentalement. Un amour malsain qui n'a rien de correct. Mais ça ne l'empêche pas d'aimer dans la démesure.


Daniel Sharman :copyright:️doomdays
Salomé, elle lui donne des pultions dans tout le corps, que Mason n'avait pas eu depuis longtemps. Pas le genre de sensations purement sexuelles qu'il ressent d'habitude. Cet instant n'a rien de comparable avec tout ce qu'il a connu, jusqu'à présent, avec Salomé. L'effet qu'elle lui fait à cet instant précis, ça lui rappelle la chaleur de la drogue qui coule dans ses veines quand il était jeune et con. L'excitation, l'envie, le plaisir à l'état pur. Mason n'a jamais eu envie de ressentir ça à nouveau. Pas depuis qu'il a perdu Fany. Pas depuis qu'il a rencontre Salomé non plus. Parce qu'il sait ce que ça donne lorsqu'il éteint sa conscience pour laisser parler son corps. La caravane n'était qu'un avant goût malsain, une erreur monumentale. S'il se laisse aller aujourd'hui, il ne saurait de quoi il est capable. Parce qu'il ne saurait comment s'arrêter de l'aimer.

Il aurait pu rester calme. Sur le retour, il est resté calme. Mason a réussi à garder le contrôle lorsqu'elle lui a enlevé le sac des épaules. Lorsque la lumière est tombée dans un coin. Lorsqu'elle l'a tiré vers lui pour le faire sortir du sombre tunnel. Mais Mason, il perd tout contrôle lorsqu'elle murmure à son oreille. Baise-moi. Ils arrivent à l'extérieur du tunnel. La porte s'ouvre et ils sortent. Le temps semble soudainement plus long des lors où il la regarde sérieusement. Sa main tenant toujours dans celle de Salomé, il lui demande silencieusement, dans un regard, si elle est sérieuse. Sûre. Si elle comprend vraiment ce qu'elle vient de dire. Mais dans ce même regard dans ce même silence, il comprend qu'elle sait ce qu'elle demande. Qu'elle le réclame.

'' - 9 minutes... ''

À peine a-t-elle le temps de finir sa phrase, de donner son dernier accord, que Mason encadre son visage de ses mains. Qu'il embrasse Salomé avec la même fougue dont il a usé plus tôt. A partir de maintenant, même respirer sera compliqué pour eux. Parce qu'il ne veut pas la lâcher. Sans regarder où il l'emmène, il la fait reculer. Il veut simplement la bloquer contre quelque chose. La mettre sur quelque chose. La coincer quelque part pour qu'elle ne puisse pas fuir son déferlement d'envie.

Sa ceinture tombe quelques secondes seulement avant qu'il ne la plaque au mur. Il a un léger gémissement lorsque leurs corps s'entrechoquent, mais Mason ne s'y arrête pas. Il ne lâche pas les lèvres de Salomé, ni sa langue. Ni son corps sur lequel il est déjà en train de passer ses mains. Tout ce qu'il veut c' est sentir sa peau. Alors, d'abord, sa main se glisse sur son ventre chaud. Sur ses hanches. Mais il ne semble pas intéressé par cette poitrine qui d'habitude l'attire comme un aimant. Mason détache le bouton du jean de Salomé pour y glisser sa main. A cet instant, il n'a pas envie de chercher à la découvrir. Il veut la pénétrer comme cela n'est pas arrivé depuis longtemps. Il sent que c'est ce qu'elle désire aussi. Outre ses mots, c'est son comportement qui l'indique. Mason le sent sans même savoir l'expliquer. Alors il veut la préparer, même si l'angle de sa main n'est pas parfait, même si ça ne dure qu'une demi-minutes, même s'il n'entre pas ses doigts à l'intérieur d'elle comme il le désirerait. De toute façon, ils n'ont pas le temps pour ça. Il veut l'avoir rapidement.

Mason lâche ses lèvres pour la laisser respirer que lorsque sa main libre attrape celle de Salomé pour la coller, elle aussi, contre le mur. Non loin de leurs visages. Il mêle leurs doigts, se concentre pour ne pas l'embrasser de nouveau. Mais déjà, le temps est trop long. Mason échappe ses doigts de l'intimité de Salomé, tout juste pour se laisser le temps de tirer sur son jean. Pas assez pour la déshabiller. Tout juste assez pour que ça ne soit pas agréable pour elle, lorsqu'il attrape ses cuisses pour la soulever sur ses hanches. Comme il n'avait pas pu le faire tout à l'heure. Un nouveau baiser, et Mason la fait déjà quitter le mur. La première pièce qui arrive se trouve être l'escalier. En réalité, Mason ne cherche pas un endroit particulier. Il bouge sans vraiment réagir, car lorsqu'il arrive près de la rambarde de sécurité, Mason la repose sans voir les escaliers qui pourraient les faire monter d'un étage.

” - Tu sais ce que c'est... La seule chose que j'ai envie d'entendre ? ”

Mason parle, mais il ne s'empêcher pas de la dévorer du regard. Avec des yeux ardents qui montre le feu qu'il ressent à l'intérieur de son corps. Sans pour autant donner sa réponse à Salomé, il sourit en coin d'ailleurs car la faire languir l'amuse, Mason enlève son propre chandail pour le laisser tomber à terre. Il tire sur celui de Salomé, l'obligeant à lever ses bras pour lui retirer. A cet instant, tout ce qu'il veut, c'est ressentir la peau de Salomé sur son corps. Ses doigts, ses ongles attraper et griffer chaque parcelles de cette peau masculine qu'il veut qu'elle marque sous le plaisir qu'il s'offre. De nouveau, il l'embrasse. Caresse sa poitrine d'un geste rapide alors qu'il l'attrape par les hanches et la retourne.

Salomé est face à la rembarde maintenant. Elle peut attraper les barreaux de cette dernière pour s'y tenir. D'ailleurs, c'est la que Mason la force à poser ses mains. Il veut être griffé mais ce fantasme peu attendre. Le reste non. En deux temps trois mouvement, il baisse le pantalon de Salomé, et le sien, juste assez pour faire son affaire. Juste assez pour les sept minutes et quelques qui leur reste du temps impartis. Dans un dernier mouvement, il baisse le sous-vêtements de sa femme. L'aide à se courber grâce à sa main qui attrape une de ses hanches. Prêt à la prendre. Mais c'est une main qui claque sur la fesse de Salomé qui résonne : une fessée qui va la surprendre mais qui le fait grogner. Qui le pousse à se coller entièrement à elle. De son bassin à son dos. Même son visage vient se cacher dans les cheveux longs de Salomé.

” - Notre nom... ” Pope. Le leur celui qu'elle portera dans l'esprit de Mason, quoi qu'il arrive. Maintenant qu'elle a dit oui. '' pendant que tu jouies. ''

C'est les derniers mots qu'il prononce avant de la prendre. Tournée à lui. Comme cette fois dans la caravane. Cette fois aussi, il la pénètre par surprise. D'une manière différente, mais sans la prévenir. Sauf que cette fois-ci, Salomé a déjà eu la chance de clamer ce qu'elle désire. N'était-ce pas ce qu'elle voulait ? Quelque chose de brut. Quelque chose de chaud. Une brutalité tendre créée par l'amour. Et ça, Mason en est tout à fait capable. Les coups de bassin qu'elle a su encaisser la dernière fois, ils seront semblables à ceux d'aujourd'hui l'amour en plus. L'union en plus. Et surtout, un Mason qui connaît les limites. Un Mason bien dans ses baskets qui n'a qu'une envie, c'est celle d'être bien, en harmonie, avec sa nouvelle femme.
SneakySkunk
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Univers fétiche : J'apprécie les univers de survie. Je suis attirée par ce qui concerne les zombies. Je suis attirée par le science-fiction. J'aime toucher à tout.
Préférence de jeu : Les deux
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SneakySkunk
Lun 23 Mar - 23:46

Salomé
Olsen


Everybody waiting for the fall of man. Everybody praying for the end of times. I was born to run, I was born for this.

Née dans le Colorado le 19 novembre 1994, elle y a vécu toute sa vie avant que l'apocalypse zombie ne pointe le bout de son nez. Elle suivait des études en sécurité sanitaire. Sa mère était paysagiste, donc lui montrait les ficelles du métier.

Économe, méthodique, opportuniste, serviable, maladroite, manuelle, portée vers l'environnement.



Elle ne cherchait pas l'amour avant lui. Il est entré dans sa vie au tout début, lorsque tout partait en vrille. Elle a vu le pire en lui ; elle a craint le pire en lui. Plusieurs années plus tard, leur route s'est à nouveau croisée, mais cette fois, les choses avaient changé. Elle est tombée sous le charme du monstre, consciente que vivre pleinement pourrait cependant entraîner sa mort.


Alycia Debnam-Carey :copyright:️ Schizophrenic
Il se presse aussitôt qu'il le peut, que ce soit par les baisers, le dos plaqué, la main entre ses cuisses... On ne le lui demandera pas deux fois. Peur de regarder l'autre. Peur d'affronter l'autre. C'était la distance qu'ils s'imposaient mutuellement ces derniers temps, comme si le moindre contact pouvait leur faire perdre tout contrôle. Et dans la perte de contrôle, ils se font mal. Elle le pousse à bout ; il s'exprime avec ses pires instincts. Ils ne se trompaient sans doute pas. Une tension constante. Une envie refoulée. Même à l'arbre, ils s'étaient considérablement retenus. À l'arbre, c'était délicat, comme deux êtres innocents apprenant à ressentir l'autre sans laisser libre court à la moindre pulsion malsaine cachée dans l'ombre. Pourtant, Salomé a toujours su que ce Mason reviendrait, qu'il attendait simplement qu'on lui ouvre la porte. Mais à garder cette porte si longtemps fermée, elle se privait également. Elle se privait de recevoir sa passion, se privait de recevoir son amour, se privait de franchir le pas qui ferait céder toutes barrières. Prétendre qu'elle ne voudrait pas de lui serait désormais impossible. Elle apprend à aimer de la manière dont il exprime lui-même son amour.

Tu sais ce que c'est... La seule chose que j'ai envie d'entendre?

Venant de lui, elle s'imagine une obscénité, du genre : un cri de plaisir. Elle n'obtient aucune réponse, ce qui la laisse interrogative. Tout ce qu'elle constate, c'est l'appétit grandissant dans son regard, dans ses gestes. Toujours sans lui répondre, il se débarrasse des chandails qu'ils portaient. Dans cet empressement, elle n'a plus besoin de réfléchir. Elle agit et réagit selon la première pensée qui se présente, comme le fait généralement Mason. Elle ne cherche pas à faire les choses bien, ne cherche pas à se souvenir des choses qu'elle pourrait faire pour la première fois. Elle vit le moment présent dictée par son instinct. Dans son cas, c'est plutôt rare.

Elle est hâtivement retournée par les mains vigoureuses de Mason, désormais placée dans une position dont ils ne semblent pas se lasser. À mesure qu'il déplace les vêtements, elle sent son impatience grandir. Elle ne pensait jamais ressentir ce pressant désir un jour. Autrefois, elle se serait dit : pourquoi est-ce que je ressens ça, pour lui? Désormais, elle se dit : sans lui, je ne ressens rien. Il claque sa peau, impossible à ignorer, autant à cause de la sensation que du bruit résonnant dans la cage d'escalier. Une onde de choc la traverse, ses doigts se referment aussitôt sur la rambarde. Aurait-elle dû être outrée qu'on « lève la main sur elle? » Absolument pas. Il y a un étrange lien qu'elle partage avec lui, celui de vivre les étranges fantasmes dans le plus grand des secrets. Jusqu'à présent, il reste pudique en public, ne raconte rien de ce qu'il peut lui faire subir. Comme lui, elle ne raconte rien à quiconque, presque soulagée d'un poids d'arriver dans le vrai monde sans qu'on la regarde bizarrement. Au début, c'était difficile. Ensuite, c'est devenu un besoin. Si elle trouvait d'abord étrange qu'il veuille qu'on l'étrangle, elle ne saurait le détester pour ça. Lorsqu'ils sont tous les deux, nul ne peut juger ses actes ou ses pensées. C'est assurément parce que Mason n'a aucun filtre, n'a aucune retenu, qu'il veuille tout faire, qu'elle craint de moins en moins sa brutalité à lui. Ça lui permet à elle d'accepter peu à peu ses propres démons, moins dure envers elle-même. Ce qui semble au préalable être un besoin physique est également un besoin psychologique.

Au premier assaut, son corps bloque sous l'intrusion, non pas à cause du manque d'envie, non pas à cause de la douleur, mais bien parce que la sensation est éprouvante. Un coup à la fois, elle inspire plus fortement, s'accroche plus solidement à la rambarde. À chaque mouvement de hanche supplémentaire, elle se liquéfie sur son engin. La chaleur lui fait l'effet d'un courant électrique en perpétuel connexion entre sa tête et son entre-jambe. Elle ne cherche pas à l'arrêter. Ses soupirs la trahissent nettement. Comme ses mains se déplacent, s'accrochent à différents endroits pour l'aider à se stabiliser pour y parvenir, elle tente d'abord de s'accrocher à lui. Dans la caravane, elle cachait sa bouche des gémissements. Présentement, elle n'y parvient pas. Elle ferme ses doigts sur son avant-bras, marquant la peau de l'homme d'une pression blanche. Elle ne sait plus vraiment où donner de la tête. Si elle voulait faire ça dans les temps, elle est clairement servie. La pression monte de manière fulgurante. Elle doit s'appuyer à son torse pour sentir que c'est bien lui, parce que ses pensées partent dans tous les sens, se demande ce que Mason serait encore capable de faire pour la surprendre : la prendre de cette façon en l'écrasant su le matelas, la tête lourdement appuyée à l'oreiller? Et quand elle pense au matelas, elle pense à la première fois, avec sa langue, avec ses doigts. Et elle aurait très envie de se retourner, de l'obliger à se mettre à genou face à elle pour la terminer de cette façon, le visage entre ses cuisses. Il s'était retiré avant, la dernière fois. Plus la chaleur monte, moins elle se sent saine d'esprit. Mais si elle devait faire ça maintenant, le 9 minutes ne serait jamais suffisant.

Avant que ça devienne trop, elle parvient à le stopper. Même si cette position l'aide à prendre plaisir sans se retrouver sous lui, elle veut assouvir cette envie différemment. En l'obligeant à se quitter la chaleur de son antre, elle se retourne pour embrasser la peau brûlante de son pectoral. Elle échange les positions, l'oblige à reculer et s'asseoir sur la marche à la hauteur de ses jambes. Elle se défait des vêtements qui tenaient toujours en place à ses propres genoux sans se soucier du pantalon de Mason. Ce sera plus facile pour elle de venir s'asseoir à califourchon sur lui. En s'installant, elle appuie sur lui, même si l'escalier doit s'enfoncer à ses omoplates. Moins pénible qu'avec l'arbre, assurément. Le simple fait qu'elle reprenne le contrôle prouve qu'elle ne se sent pas aussi soumise et démunie comme dans la caravane. Ce n'est pas les doigts qu'elle veut entre ses cuisses, c'est son membre encore tendu. Elle s'empale, se pressant à lui pour épouser chaque centimètre de peau. Les battements de son coeur sont puissants.

Salomé Pope, c'est ce que tu veux entendre?

Comme elle le fait souvent lorsqu'elle veut l'embrasser mais qu'elle est concentrée à autre chose, elle caresse sa lèvre de son pouce. Ils sont ensemble désormais. Ils s'appartiennent officiellement mutuellement. Elle peut agir selon ses envies, même dans les ébats sexuels, ne pas toujours lui laisser entièrement le contrôle. Car c'est ce qu'elle croit, qu'il a l'impression de prendre sa modération, qu'il a peur de la perdre de cette façon.

T'as pas tort, c'est vrai que ça sonne bien.

Elle ne veut pas perdre le rythme qu'il avait d'abord imposé à la prenant sans ménagement, alors elle roule des hanches pour l'aider à poursuivre. Ses doigts sont crispés à la naissance de ses épaules. Elle ne croit pas pouvoir gémir ce qu'il souhaite au moment de jouir, malheureusement. Ce n'est pas quelque chose qu'elle contrôle encore. Et oui, ça la frustre un peu.

Salomé et Mason Pope, soupire-t-elle longuement, venant cette fois lui voler un baiser sans reculer son visage.

Même si changer de nom de famille est complexe, dans ses valeurs, qu'elle ne s'y habitue pas encore, pourquoi le priver de l'entendre de sa bouche? Elle avait envie de le regarder directement dans les yeux en le disant. Parce qu'elle se souvient encore l'avoir percé à jour après l'étranglement. Des yeux si profonds, si vrais. Toujours plus appuyée à lui, elle cherche sa main masculine. Mais elle ne le dirige pas vers sa poitrine, même si c'est l'impression que ça donne. Elle rompt le baiser au moment où elle glisse les doigts de l'homme au niveau de sa propre gorge, si fine contrairement à la sienne aux veines saillantes, lui rendant le même regard que lorsqu'elle lui a dit « baise-moi » très sérieusement. Elle veut le comprendre, même si pour ça, il doit faire preuve d'une brutalité qui lui est réservée.

Fais-moi ressentir.


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Ven 17 Avr - 20:28

Mason Pope
Mason est un ancien militaire qui traverse l'apocalypse depuis six ans. Aux côtés de son frère, Will, et de sa protégée Emily. Il est prêt à tout pour secourir le monde, alors qu'il est loin d'être le meilleur homme sur terre. Il n'est ni un bon soldat, ni un bon être humain.

Né dans le Colorado, Mason est un petit monstre depuis cette époque. Il n'a fait qu'évoluer dans cette direction, malgré ses bonnes intentions et ses bons sentiments. On dit qu'un être ne peut être ni tout blanc, ni tout noir. Qu'il est un mélange de gris. Mason, lui, est plus foncé que ça sans être quelqu'un de mauvais.


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Amoureux depuis des années de la même femme. Une qu'il a fait tant souffrir autant physiquement que mentalement. Un amour malsain qui n'a rien de correct. Mais ça ne l'empêche pas d'aimer dans la démesure.


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Heureusement que les escaliers sont là pour le récupérer, car le corps de Mason tout entier réclamait du calme. Le calme et la sérénité apportés par un ébat émotionnel et non sportif. Parce que si son cerveau réclamait chacun des coups de bassins apportés précédemment, son corps s'est surpris à désirer quelque chose de plus tendre. Mais c'est parce qu'il n'a jamais été aussi proche d'elle. Elle devient sienne avec bien plus d'importance que lorsqu'elle lui a offert son corps pour la première fois. Il n'y a rien de plus important, pour un soldat, que la femme qui l'attend chez lui lorsqu'il rentre de combat. S'il avait déjà ce regard la porté sur Salomé depuis qu'ils partagent la même caravane, Mason se sent tant détendu à cet instant, parce qu'ils sont sur la même longueur d'ondes. Il veut Salomé. Simplement. Avec amour. Avec la tendresse qu'il aurait dû être capable de lui apporter des leur première rencontre.

Rien n'est plus dérangeant qu'un angle mal placé, mais Mason ne fait même pas attention à la sensation du béton dans son dos. Lorsqu'elle s'appuis sur lui, il désire avoir ses lèvres sur son torse plutôt que ses mains. Il veut sentir à nouveau cette sensation qu'elle lui a fait vivre plus tôt. Mais, perdu dans ses pensées, il se contente de caresser d'un geste lent les jambes que Salomé vient de dénuder. Elle est mille fois plus appétissante sans aucun des linges qui couvrent son corps. Le pantalon à ses jambes est oublié malgré sa présence, l'ancien militaire n'est plus en état de penser à autre chose que ce qu'elle lui offre. Parce qu'il aime la voir, la sentir prendre place dans sa vie, dans cette relation malsaines qu'ils construisent et assainissent avec le temps et les épreuves. Elle prend confiance en elle au même titre qu'elle prend peu à peu confiance en lui ; Salomé n'est pas la femme soumise qu'il paraît lorsque Mason se laisse aller à ses plus sombres désirs. Elle est une femme à part entière qui sait prendre les devant, qui apprend à le faire. Et Mason ne peut rester que bouche bée face à tout la perfection qu'il ressent de ses gestes. De cette pénétration qu'elle provoque d'elle-même. Entre ses cuisses, au plus profond de son être, c'est là qu'il resterait jusqu'à la fin des temps. Mason ne s'est jamais mieux senti qu'au fond du corps de cette femme.

Il est incapable de répondre autre qu'avec un grognement, lorsqu'elle demande. Salomé Pope, c'est ce que tu veux entendre? Le plaisir d'entendre, et de la sentir mouvoir contre lui l'oblige à bloquer ses hanches pour l'immobiliser. Quelques secondes, pour profiter et ressentir. Jusqu'à ce qu'il la libère, qu'il la laisse agir à sa guise. N'est-ce pas pour ça, qu'elle l'a poussé jusque là ? Mason n'aime pas, d'habitude, se sentir soumis aux autres. Pourtant, ce qu'il voit du corps de Salomé qui ondule contre le sien, ce qu'il sent, et ce qu'il voit dans les yeux de sa femme lui procure un plaisir immense. Il prendrait cette place à chaque fois qu'elle voudra l'y mettre.

Un baiser qui lui fait fermer ses yeux, qui lui fait du bien au plus profond de lui-même, comme s'il était destiné à sceller leur promesse. Leur mariage. Mason ne les ouvre de nouveau que lorsqu'il sent ses doigts dirigés par la main de Salomé, au dessus de cette poitrine qu'il voudrait aspirer entre ses lèvres. Pope n'est pas capable de réagir lorsque ses doigts glissent sur le cou de sa femme, il n'est pas capable de réagir non plus lorsqu'elle le regarde avec intensité pour lui dire d'agir. Elle ne demande pas, Salomé. Elle veut prendre, même si pour ça elle a besoin d'un peu d'aide.Elle veut ressentir ce qu'il a lui-même vécu lorsqu'elle a passé la corde autour de son cou, lorsqu'elle l'a étranglé avec l'écharpe qui traînait.

” - Tu n'as plus peur de moi... ”

Pour le peu qu'il parvienne à parler, Mason ne sait pas lui-même s'il a posé une question par rapport à ce qu'elle désire, ou s'il a simplement constaté ce qu'il voit dans ses yeux. C'est le comportement d'une personne qui en dit bien plus que ses discours. Salomé n'agit pas comme une femme qui a peur.

Son corps s'est redressé pour se coller un peu plus à celui de la femme. Il reste pourtant assit, Mason, avec le peut d'appuis qu'il peut avoir grâce à ses jambes. Si son bras libre accompagne chacun des mouvements qu'elle peut faire, son autre main n'a pas bougé de la gorge de Salomé. Sans le couper l'air. Pourtant, il l'en prive par un baiser fougueux. Parce qu'il veut la faire taire, il veut la faire vivre, parce qu'il veut lui offrir ce qu'elle désire. Salomé lui a déjà coupé le souffle par un baiser ; c'est d'abord ce qu'il veut lui apporter. Il n'a pas besoin de mouvoir pour prendre du plaisir, avec elle, le meilleur peut se passer à l'intérieur de sa tête. Pourtant, plus les secondes passent et plus ses doigts commencent à créer une pression autour de sa trachée.

Le baiser n'est plus ce qui la prive d'air, mais lui ne s'empêche pas de prendre de profonde respiration. A cause de son coeur déjà emballé comme jamais, à cause de son inconscient qui ne veut pas manquer d'air, mais un peu aussi parce que c'est une manière de la narguer. Expulser l'air qu'il respire contre son visage alors qu'elle n'est déjà plus dans la capacité de remplir ses poumons comme elle le désire. Le temps lui paraît si long à la contempler ainsi, mais en serrant un peu plus la pression à cette gorge si parfaite, si féminine. Mais c'est Salomé qui finit par être doucement basculer en arrière. Le bras de Mason a empêché son bassin de bouger. C'est là qu'il la voulait contre l'arbre ; empalée sur sa bite. Pope l'obtient aujourd'hui, il ressent ce plaisir charnel mais c'est un tout autre plaisir qui se passe à l'intérieur de sa tête.

Il refuse qqu'elle bouge et tout le plaisir qu'il obtient revient à ce qu'il est en train de voir. De regarder. Ses doigts s'engourdissent parce qu'il contrôle sa force ; tout juste assez pour lui couper le souffle, pas assez pour anéantir sa trachée comme il pourrait le faire avec un ennemi. Mason ne sait rien de ce qu'il est en train de faire, il agit sans avoir déjà essayé. Il pourrait lui faire mal en appuyant trop fort. Mais il laisse quand même la marque de ses doigts sur la peau de Salomé : contrairement à la corde, lui ne laissera pas de cicatrice blanche autour de son cou.

Ses doigts lâchent prise au moment où il l'attendait le moins, au moment où l'orgasme surprise se produit. Sans le moindre mouvement, la chaleur de Salomé autour de son membre et la vision qu'elle lui offre à suffit. C'était même trop. Ses jambes ont sursauté malgré le poids de Salomé sur cuisses. Ses doigts ont lâché prise sans son consentement. Mason laisse sa femme respirer parce qu'il a été incapable de faire autre chose que de l'attraper par les hanches, de passer ses mains dans son dos pour la serrer contre lui comme s'il avait peur qu'elle parte. Mais Salomé ne partira pas de son propre plein gré. Pas tant qu'ils sont unis, de cette manière étrange et malsaine, comme ils le sont aujourd'hui. Une fois encore, il s'est vidé à l'intérieur du corps parfait de cette femme, comme si ce geste ne pouvait pas avoir de conséquence. Mais le plaisir qu'il en retire est mille fois supérieur à tout ce qu'il a pu ressentir avec Fany. Juste ça. Malsain, dangereux, Mason se jure que ça ne recommencera pas à chaque fois que ça arrive. Pourtant, il n'en fait rien. N'a-t-il pas un préservatif gagné depuis des lustres, dans un tiroir de la caravane ?

” - Je t'aime... ” Qu'il souffle, la serrant toujours contre lui alors qu'il vient mordre délicatement une partie de son cou où il avait les doigts serrés quelques secondes plus tôt. " Encore plus maintenant..."


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Dim 19 Avr - 17:39

Salomé
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Née dans le Colorado le 19 novembre 1994, elle y a vécu toute sa vie avant que l'apocalypse zombie ne pointe le bout de son nez. Elle suivait des études en sécurité sanitaire. Sa mère était paysagiste, donc lui montrait les ficelles du métier.

Économe, méthodique, opportuniste, serviable, maladroite, manuelle, portée vers l'environnement.



Elle ne cherchait pas l'amour avant lui. Il est entré dans sa vie au tout début, lorsque tout partait en vrille. Elle a vu le pire en lui ; elle a craint le pire en lui. Plusieurs années plus tard, leur route s'est à nouveau croisée, mais cette fois, les choses avaient changé. Elle est tombée sous le charme du monstre, consciente que vivre pleinement pourrait cependant entraîner sa mort.


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D'abord, il semble hésiter à serrer sa gorge. Il l'embrasse, et ça lui suffit pour oublier ce qu'elle vient de demander. Elle en profite, jusqu'à ressentir cette légère pression qui lui procure un faible gémissement. À mesure qu'il bouge, c'est plus fort que lui, il empoigne un peu plus sa tranchée. Lorsqu'il inspire et soupire, sa propre main est venue au poignet de Mason, mendiante. Elle pince les lèvres, comme si elle pouvait capturer cet air qui s'évapore déjà. Elle aurait voulu son air à lui, indifférente à sa propre respiration. Étonnement, elle ne cherche pas à l'arrêter, lorsqu'il la courbe. Elle reste juste accrochée à son poignet pour le soutien. Dans ce geste, il n'y a rien de douloureux. Bien sûr qu'elle est surprise. Meilleur qu'elle ne l'imaginait.

Il se libère à l'intérieur d'elle, encore. Il tressaute, secoué par l'orgasme. Elle ressent les ondulations qui se répercutent dans son propre corps. Il ne sert plus sa gorge. Alors qu'elle devrait prendre une énorme bouffée d'air, elle n'en ressent pas le besoin. Elle colle plutôt sa tempe contre la sienne ; le temps qu'il revienne peu à peu à lui, elle inspire, tout doucement, à la fois soulagée, à la fois émerveillée. Des minuscules points lumineux dansent dans son champ de vision. Son pouce retrace la clavicule de Mason, sans qu'elle n'essaie de bouger, sans qu'elle n'essaie de se séparer de lui. Il mordille la peau de son cou, elle grogne faiblement, elle est vaincue, d'avoir voulu goûter à son plaisir à lui.

Je t'aime, qu'il lui murmure.

Elle déglutit. La gorge sensible. Elle hoche la tête pour dire qu'elle a entendu. Son pouce dessine un chemin le long de l'épaule afin de se rendre à le gorge de Mason. Elle essaie de ressentir la respiration de l'homme sous ses doigts. Sa tempe n'a pas quitté la sienne, à cet instant.

T'es tout ce que j'ai, désormais... J'espère que tu en as conscience.

Elle parle enfin. Avec douceur, même. Le temps d'une seconde, elle imagine le son de la pluie, dans la caravane, le jour où Mason lui a offert un matelas. Le temps d'une seconde, elle entend l'eau de la douche, lors de leur première fois. Mais ces sons sont inexistants, seulement présents dans son imagination. Peut-être quelqu'un prend-il sa douche à l'étage. Elle n'aimerait pas qu'ils soient surpris. Mais personne ne descend ici. Elle met un temps d'arrêt avant de reculer son visage pour le regarder. Mason est désormais tout ce qu'elle possède. Autrefois, elle aurait eu honte de l'avouer, honte d'avouer qu'elle était seule au monde, que ça la mettait en position d'infériorité. Mason représentait ses craintes à l'état pur, en une seule enveloppe charnelle, alors lui dire cela était quasi inconcevable. Elle l'avoue, le ressent, car même si elle apprend à connaître Blaze, Emily ou Will... ils resteront davantage fidèles à Mason. Sa mère vient de fuir. Le reste de sa famille et de ses proches sont assurément morts, même si elle ne voulait pas l'assumer. Mason est tout ce qu'il lui reste. Le monstre est devenu son unique univers. Le monstre est devenu une raison de vivre. Et l'homme qu'elle voulait autrefois voir mort est... peut-être celui qu'elle ne voudrait jamais voir mourir.

Ses lèvres gagnent les siennes. Mason a évacué la tension, mais pas elle. Ses mains se prennent à ses épaules. Elle ondule une première fois, juste assez pour sentir la friction de son membre chatouiller ce point lointain qui lui procure autant de sensations. Elle est trop consumée pour ne pas s'éteindre dans ses bras. Elle était gênée, au début, qu'il puisse mener la danse, lorsqu'il la touchait, lorsqu'il l'ensorcelait. Mais elle apprend. Elle apprend à prendre ce qui lui revient de droit, apprend à être une personne à part entière qui a des besoins. Elle était femme bien avant de le rencontrer. Elle ne veut pas être une poupée de chiffon, assise, inerte, sur ses cuisses, à attendre que quelque chose lui soit donné. Elle a subi ce manque, la première fois qu'il a glissé ses lèvres, sa langue et ses doigts, entre ses cuisses pour la stimuler. Elle aurait dû exiger plus, à ce moment-là. Elle s'assure de le ressentir profondément, de bouger ne serait-ce que quelques centimètres pour ressentir ce tsunami qui souhaite l'envahir. L'homme a su maintenir leurs corps rapprochés, l'empêchant de trop remuer. Pourtant, elle parvient à obtenir un résultat.

Qu'est-ce que tu as ressenti? qu'elle ose demander, parlant de cette gorge qu'il vient de serrer, et elle ne sait pas si elle veut avoir la réponse, mais elle a besoin de l'entendre parler dans ce silence où elle a besoin d'atteindre le même sommet que lui.

Des secondes. Une minute, peut-être deux. Elle bouge ses hanches, le sentant glisser en elle, juste assez présent, encore assez dur, pour lui donner le plaisir qu'ils partagent. Effectivement, elle perd la voix. Elle n'aurait pu murmurer les mots qu'il désirait tant entendre à ce moment. Ses jambes se crispent autour des siennes, solidement, tandis qu'elle aspire l'air de la pièce sous l'émotion. Elle a malheureusement perdu la notion du temps. 9 minutes? plus de 9 minutes? Elle ne saurait le dire. Elle sait seulement que ses doigts sont toujours crispés à la peau de Mason, désespérément agrippés, car sa peau a blanchi. Lorsqu'elle s'en rend compte, elle essaie de détendre ses doigts, un après l'autre. Une fois sa main droite plus coopérative, elle vient la glisser contre la mâchoire de Mason.

Ma peur est différente, maintenant, qu'elle trouve l'énergie de lui avouer. Un peu gênée et essoufflée, elle ajoute : Je me suis demandée mille fois, ce que je croyais être l'amour, ces derniers mois, dit-elle, les sourcils légèrement froncés. Et je me suis rendue compte que... j'aimais que tu te glisses à mes côtés la nuit.

Elle hausse brièvement les épaules, comme si elle craignait qu'il puisse la trouver ridicule, surtout après les nombreuses menaces de mort dont elle l'a enseveli au fil du temps. Elle aime ce qu'il peut faire. Elle aime qui il est. Et elle a su aimé ce qu'elle devenait. N'a-t-elle pas déjà avoué son incapacité à être aimée? Un tas de choses à changer autour d'elle depuis. Elle ne savait même pas lui parler sans craindre de représailles ou sans craindre d'avouer quelque chose qu'elle regretterait à coup sûr.

Je l'aime, lui aussi.

Ses doigts entrelacent les siens, désignant cette main robuste qui serrait précédemment sa gorge. Elle parle de l'homme qui arrive à serrer sa gorge au point de la priver d'air sans la blesser ou la tuer. Le même homme qui projette sur une elle une ombre néfaste. Mais il fait parti de Mason, cet homme. Tous deux ont besoin de cet amour. Pour la première fois - est-ce à cause de cette promesse de mariage? - elle reconnait que l'amour existe, même entre eux. Elle s'était longtemps convaincue que ce n'était pas de l'amour, que c'était seulement « la vraie vie, et ses coups durs », mais l'être humain à besoin de ça, de cet espoir, pour réellement vivre. Même si c'est souvent douloureux, parfois insoutenable.

On devrait y aller, pour rentrer le plus rapidement possible.

Elle reprend les commandes. Elle en oubliait presque cette mission, pour vérifier si sa mère ne se cache pas dans les parages. Mais dès l'instant où elle essaie de bouger les hanches, ça lui semble impossible, alors elle laisse tomber son front sur l'épaule de Mason. Serait-ce humiliant de lui demander de l'aide pour bouger de cette étreinte? Elle laisse ses lèvres embrasser à nouveau son torse. Puis, sans préciser si elle parle de sa mère, de cette position ou de sa vie en général, elle lui dit :

J'ai besoin de toi.


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Dim 26 Avr - 16:02

Mason Pope
Mason est un ancien militaire qui traverse l'apocalypse depuis six ans. Aux côtés de son frère, Will, et de sa protégée Emily. Il est prêt à tout pour secourir le monde, alors qu'il est loin d'être le meilleur homme sur terre. Il n'est ni un bon soldat, ni un bon être humain.

Né dans le Colorado, Mason est un petit monstre depuis cette époque. Il n'a fait qu'évoluer dans cette direction, malgré ses bonnes intentions et ses bons sentiments. On dit qu'un être ne peut être ni tout blanc, ni tout noir. Qu'il est un mélange de gris. Mason, lui, est plus foncé que ça sans être quelqu'un de mauvais.


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Amoureux depuis des années de la même femme. Une qu'il a fait tant souffrir autant physiquement que mentalement. Un amour malsain qui n'a rien de correct. Mais ça ne l'empêche pas d'aimer dans la démesure.


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T'es tout ce que j'ai, désormais. Cette phrase il ne pourra pas l'oublier parce qu'au fond, égoïstement et sans jamais pouvoir lui avouer, c'est tout ce qu'il a toujours souhaité. Même lorsque Salomé n'était pas sienne, bien avant qu'ils se retrouvent par hasard dans ce village, Pope désespérait à l'idée d'être le seul dans sa vie. Au point où il n'y aurait plus eu rien d'autre. Il pourrait très bien se complaire dans cette idée -et pour preuve, il a soupiré en grognant lorsqu'elle a prononcé ces mots. Si lui ne pourrait pas vivre seul avec elle -parce que le monstre sortirait trop vite sans plus jamais avoir Will et Emily. Mason ne serait concrètement plus lui-même sans l'autorité de son frère et la présence de leur protégée. Il serait néfaste pour Salomé. Pourtant, il sent chaque de ses muscles frémir à la simple prononciation des faites : Salomé Pope n'a plus personne d'autre que son mari sur terre. Ces mots veulent dire qu'elle fait une croix sur sa mère, avant de l'avoir retrouvé. Ce n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd et Mason ne laissera rien se mettre en travers de cette voie maintenant qu'elle l'a énoncé haut et fort : elle n'a plus que lui pour vivre.

" - C'était moins bien que quand c'est toi..."

C'est tout ce qu'il a été capable de répondre, et ces mots sont sortis naturellement sans qu'il n'ait besoin d'y réfléchir. Qu'est-ce qu'il a ressenti lorsqu'il avait les doigts autour de la gorge de Salomé ? Oui, il a atteint l'orgasme ; physiquement parlant. Il a jouit à l'intérieur de sa femme sans en avoir le contrôle. Parce qu'elle se dévoue, parce qu'il aime ce qu'il voit. Pas parce qu'il a aimé poser cette marque rouge sur son cou. Il a fermé les yeux dès l'instant où leurs tempes se sont collées. Ca lui permet de ne pas voir la marque qu'il laisse. Puis, il n'accepte tout simplement pas le fait d'avoir ressenti ce plaisir surprise sans qu'il n'y soit parvenu. Il la sent mouvoir contre lui, il se sent bouger à l'intérieur de son corps malgré qu'il la sert de ses doigts. Mason n'accepte pas la précocité qu'elle fait naître chez lui par la perfection qu'elle représente à ses yeux ; c'est un mec de quatorze ans caché dans les bras de cette femme.

Mason commence tout juste à accepter qu'il ressent du plaisir à être soumis à Salomé. Parce qu'il a dit clairement avoir prit plus de plaisir lorsqu'elle a entouré son cou avec son écharpe. Il était là, le monstre, et pourtant il restait contrôlé par ce bout de tissu au creux d'une main si frêle et douce. C'est en ça qu'il se sent le mieux aujourd'hui avec elle ; lorsque Salomé prend le contrôle. Il se sent plus apaisé, ressent bien plus de plaisir qu'avec un simple orgasme ou une éjaculation lorsqu'elle tient les rênes que lorsqu'il le fait. Il est loin le temps où Mason était prêt à la prendre de force sur le sol de sa chambre d'enfant. Son désir est enfouir ce monstre, et il ne commence qu'à assumer ce fait pour lui-même. Il le partage, cette fois, avec sa femme. Justement, parce qu'elle l'est devenue.

L'ancien militaire se contente de ça, ce plaisir qu'elle prend en étant empalée sur lui sans avoir besoin d'autre que ses propres mouvements, uniquement parce qu'il a senti les muscles de son vagin se contracter, ne serait-ce qu'un peu. Uniquement parce qu'il a senti l'air s’emmagasiner dans les poumons restreints de Salomé par ses bras musclés. Son égocentrisme l'aurait empêché de la laisser partir sans avoir atteint une pointe de plaisir, bien qu'elle ne soit pas aussi haute qu'il le souhaiterait à chaque fois. Ou peut-être qu'il n'aurait eu d'autre choix que de l'obliger à baisser sa culotte à la seconde où ils seraient revenus de cette expédition. Mais Mason se contente de ça et sourit stupidement lorsqu'elle déclare ce qu'elle aime. Cette sensation d'un lit conjugal sans l'avoir consommé est tout aussi plaisant à ses yeux. Voir plus. A chaque fois qu'il rentre et qu'elle dort, qu'il la rejoint sous les draps, Mason a l'impression de concrétiser six ans de fantasmes. Je l'aime, lui aussi. Il a toujours espéré être aimé par Salomé. Du véritable amour. De celui qu'il pensait ressentir tout ce temps, mais qu'il ne découvre réellement que depuis qu'ils se connaissent. Elle le touche. Pope, il a toujours souhaité qu'elle l'aime sans savoir réellement les limites. Il voulait être bon pour elle mais n'aurait jamais pensé qu'elle puisse l'aimer avec, et non malgré, le monstre.

Il l'embrasse avec fougue, en inspirant profondément l'air dont elle a manqué et len a serrant aussi fort que dans le tunnel. Lorsqu'elle a répondu oui à sa demande en mariage. A cet instant là elle avait éveillé l'amour de l'homme. Mais à cet instant, c'est l'amour du monstre qu'elle reçoit dans un baiser qui ne lui laisse pas le de bouger. Elle a besoin de lui, au même titre qu'il a besoin d'elle. Pourtant Mason est incapable de l'avouer, même de s'en douter seulement. Parce qu'il est assez grand et fort pour penser qu'il pourrait continuer à vivre aux côtés de son frère et d'Emily, s'il devait perdre Salomé. Pourtant, le coeur au fond de cet homme est loin d'être assez fort pour supporter la perte de cette femme qu'il aime tant. Jamais Mason, dans sa vie, n'a été capable de ressentir autant de sentiments qu'il ne le fait pour Salomé.

" - Je suis quand même pressé de t'avoir au lit..." Qu'il soupire avec le peu d'air qu'il lui reste, lorsque Mason rompt le baiser. Comme si elle avait été capable de lire dans ses pensées lorsqu'il voulait déjà être au moment de leur retour. " Je vais t'aider... même si je voudrais te garder sur ma bite."

L'aider à se relever, l'aider à retrouver sa mère. Une parole qui englobe beaucoup de possibilité. Mais Mason sera toujours là pour Salomé, même lorsqu'elle n'en aura pas besoin ou qu'elle n'en aura pas conscience. C'est ce qu'est l'amour, et même si Mason le pousse à des extrêmes malsains, il sera toujours là pour elle. Pour la remettre debout, il s'est levé lui-même. En glissant ses mains sous les cuisses de Salomé et en la soulevant en même temps que lui. Malgré sa volonté, Mason se sent glissé hors du corps de Salomé et c'est sa plus grande désolation. Il ne cesse d'y penser lorsqu'il la repose doucement à terre, se baissant à peine en laissant les jambes de sa femme s'adapter. Il la tient, quelques instants. Caresses ses cheveux. Embrasse son front, sa tempe, sa pommette et son nez avant d'embrasser plus chastement ses lèvres. Par ces baisers il essaye de se consoler lui-même de ce temps où il aurait faire plus pour son plaisir à elle.

Mais rien n'y fait car Mason, malgré toute la bonne volonté du monde, reste bloqué sur son idée de vouloir l'avoir. Encore. Même lorsqu'ils se sont revêtus et qu'ils ont traversé le couloir souterrain. Même quand ils ont ouverts la porte pour voir le soleil caché des nuages, pour la première fois depuis longtemps à l'extérieur du village. Mason fait craquer ses doigts quelques instants avant que Salomé, devant lui, n'ouvre la porte. Comme si ces derniers avaient été bloqués à cause de l'emprise exercée sur la gorge de sa femme. Mais à l'extérieur, il doit bien vite se détourner de ses penchants malsains et égoïstes car le monde est vaste. A quelques centaines de mètres, ils devraient tomber sur le petit groupe de leur village. Là où ils vont pouvoir emprunter la voiture que Salomé ne sera pas capable de conduire, comme la précédente. Elle est capable de maîtriser un monstre comme Mason, avec le temps. Nul doute qu'elle saura le faire avec le véhicule de l'armée.
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Dim 26 Avr - 17:59

Salomé
Olsen


Everybody waiting for the fall of man. Everybody praying for the end of times. I was born to run, I was born for this.

Née dans le Colorado le 19 novembre 1994, elle y a vécu toute sa vie avant que l'apocalypse zombie ne pointe le bout de son nez. Elle suivait des études en sécurité sanitaire. Sa mère était paysagiste, donc lui montrait les ficelles du métier.

Économe, méthodique, opportuniste, serviable, maladroite, manuelle, portée vers l'environnement.



Elle ne cherchait pas l'amour avant lui. Il est entré dans sa vie au tout début, lorsque tout partait en vrille. Elle a vu le pire en lui ; elle a craint le pire en lui. Plusieurs années plus tard, leur route s'est à nouveau croisée, mais cette fois, les choses avaient changé. Elle est tombée sous le charme du monstre, consciente que vivre pleinement pourrait cependant entraîner sa mort.


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Elle a sourit, Salomé, lorsque Mason a dit : je vais t'aider... même si je voudrais te garder sur ma bite. Malgré qu'elle se soit empalée sur lui, elle était trop gênée pour le contredire. Elle s'est donc habillée, déterminée à mettre au clair toute cette histoire. C'est dans des moments comme celui-ci, où Mason est direct est tordu, qu'elle remarque tout le chemin qu'elle a parcouru pour l'accepter. Elle ne fronce plus autant les sourcils en le dévisageant, même si parfois ce n'est pas le genre de vocabulaire auquel elle est habituée. Puis, il y a la manière dont il termine, en embrassant chastement ses lèvres, en se montrant plus doux que les paroles, qui la fait oublier, un moment, le mauvais. Elle a préféré s'habiller, oui, sans trop le regard, plutôt que de rester dans cet escalier invitant, auprès de ce corps attirant, dans les bras d'un être aimé.

Elle espère silencieusement que le trajet dans le noir, éclairé de la simple lampe-torche qu'elle tient, aura permis à ses joues de perdre leur rougeur avant qu'ils n'atteignent la porte pour sortir. Elle n'est pas tout à fait familière aux effets secondaires de l'orgasme sur son corps. Elle remarque une chose, néanmoins ; à chaque fois, elle ressent un sentiment de bien-être qui calme ses angoisses, car elle se sent beaucoup moins pressée de retrouver sa mère. Du moins, elle n'imagine plus le pire, comme tout à l'heure. Et elle ne ressent pas le besoin de se confronter à Mason. Elle aimerait même qu'il marche plus vite, qu'il se presse à son dos comme il a l'habitude de le faire et qu'il enlace sa taille. C'est dire combien il exerce un énorme pouvoir sur elle, même si elle est fière d'être en mesure de rester fidèle à elle-même. L'air extérieur n'est pas aussi pur qu'au village, mais il l'aide néanmoins à mieux respirer. Le tunnel était humide et étouffant. Voilà qu'elle sort pour la deuxième fois depuis son arrivée au village. Encore une fois, elle est accompagnée de Mason. Elle éteint la lampe-torche et la range dans le sac. Sans tourner autour du pot, elle s'adresse à lui :

T'as dit que tu savais où trouver un véhicule à l'extérieur?

Elle impose aussitôt la marche à suivre, même si tout le succès de cette escapade dépend avant-tout de Mason. Il pourrait s'assurer qu'elle ne retrouve pas sa mère. Il ne l'a jamais vraiment portée dans son coeur. Voilà une chose que Salomé a remarqué sans problème. Elle pourrait choisir de partir à pied, mais elle doit lui faire confiance, doit comprendre qu'il sait y faire. Il ne serait pas là, autrement. Elle le suit jusqu'à ce qu'il juge avoir trouvé ce qu'il cherche.

À quel moment... tu as su?

Salomé, elle s'adosse contre la voiture choisie par Mason pour ce court périple. À cette heure, le soleil a déjà perdu beaucoup de sa force. La carrosserie est chaude, mais uniquement parce qu'elle a chauffé une journée entière sous les rayons.

À quel moment t'as su que tu avais des sentiments pour cette personne que tu voyais sur la photo? Une photo que tu as gardé pendant des années sans même savoir qu'on allait un jour se revoir.

C'est assurément cette histoire de mariage qui lui fait poser la question. Voilà quelques semaines, elle n'aurait pas porté attention à ce détail, pas aujourd'hui tout du moins. Ses paumes ne brûlent pas, déposées sur la carrosserie sur laquelle son fessier est appuyé. Elle ne le regardait pas au moment de poser la question, mais cette fois elle tourne un visage dans sa direction. N'avait-il pas Fanny, à cette époque. Il était avec Fanny au moment de prendre la décision de garder le cliché. Avait-il gardé en poche une preuve de son identité pour mieux la traquer s'il devait un jour regagner sa route? Elle l'avait quand même aspergé d'encre en plus de prendre la fuite en foutant la honte à ses collègues. Et après toutes ces années... un lien s'est créé entre les deux individus. Elle aurait dû poser davantage de questions à son sujet, apprendre à s'ouvrir plus également... Mais certaines choses prennent du temps. Devrait-elle essayer d'en dire plus? Est-ce que ça l'intéresse? Que pourrait-elle partager avec lui, pour lui montrer qu'elle est complète et dévouée dans cette relation qu'elle veut bâtir avec lui?

J'étais cycliste, championne de ma catégorie... J'ai fait de nombreuses compétitions. D'où le fait que j'ai grandement apprécié ce petit tour, la dernière fois, et... que j'ai jamais jugé utile d'avoir une voiture.

Elle inspire lourdement, comme si ses poumons n'avaient pas assez d'air pour combler le vide de cet échange, comme si expliquer ces choses de son passé était barbant et sans le moindre intérêt. Et prendre cette inspiration lui rappelle la main de Mason à sa gorge. A-t-elle réellement osé lui faire cette demande? Visiblement, oui. De base, elle ne voulait pas de voiture, car elle ne supportait pas la pollution. Elle voulait changer le monde par de petites actions. Ses études lui plaisaient, grandement. Elle en oublie presque cette période de sa vie. Son fessier quitte la carrosserie pour s'approcher et voir où Mason en est exactement.

Si tôt que le véhicule sera prêt à prendre la route, elle lui expliquera que sa mère n'est pas partie seule. Dès son arrivée, elle avait une adolescente sur les bras, qui la suivait comme un petit chien. Une gamine rencontrée dehors. Et que cette présence peut possiblement influencer leurs déplacements, les endroits qu'elles visiteront, les lieux qu'elles éviteront. Mais Salomé ne sait pas pourquoi sa mère est partie sur un coup de tête sans même un au revoir. Car ce n'était pas une simple escapade loin des yeux des gardes. Salomé, elle a vu de ses yeux la désertion de la caravane. Elle ne sait pas d'où lui vient cette force de tenir le coup face à un nouvel abandonne, ne sait pas où elle trouve le courage de rechercher sa mère malgré tout. Et pourtant, c'est flagrant. Ça vient de Mason, qu'elle l'accepte ou non. Il est une force de la nature où elle puise sans cesse de l'énergie, s'abreuvant d'une chose qui lui faisait défaut depuis trop longtemps. Sa présence l'aide à se rappeler de qui elle était avant que les systèmes électriques ne sautent, avant que les quartiers ne soient plongés dans le noir, avant que la nourriture ne vienne à manquer...

Un jour, tu m'as dit que tes services n'étaient pas gratuits. Tu attends quoi en échange cette fois-ci?

Oui, elle ose poser la question, même si les circonstances ne sont pas les mêmes. Attendra-t-il toujours quelque chose en retour? Clairement, elle n'a pas envie de lui devoir quoique ce soit, parce que ça la priverait d'indépendance, alors si elle doit payer une quelconque dette, elle préfère que ce soit fait rapidement.

Sauf si... tu considères qu'on le fait pour nous.


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Mason Pope
Mason est un ancien militaire qui traverse l'apocalypse depuis six ans. Aux côtés de son frère, Will, et de sa protégée Emily. Il est prêt à tout pour secourir le monde, alors qu'il est loin d'être le meilleur homme sur terre. Il n'est ni un bon soldat, ni un bon être humain.

Né dans le Colorado, Mason est un petit monstre depuis cette époque. Il n'a fait qu'évoluer dans cette direction, malgré ses bonnes intentions et ses bons sentiments. On dit qu'un être ne peut être ni tout blanc, ni tout noir. Qu'il est un mélange de gris. Mason, lui, est plus foncé que ça sans être quelqu'un de mauvais.


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Amoureux depuis des années de la même femme. Une qu'il a fait tant souffrir autant physiquement que mentalement. Un amour malsain qui n'a rien de correct. Mais ça ne l'empêche pas d'aimer dans la démesure.


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Le plus dur a été de sortir du tunnel sans lui sauter dessus une nouvelle fois -qu'aurait-il été capable de lui faire de plus, de toute façon ? Car trouver le véhicule, une fois à la lumière du jour, cela revient au même que ce qu'il a déjà fait des dizaines de fois depuis que le village a été encerclé. Prendre le même chemin caché jusqu'à tomber sur l'endroit où ceux restés à l'extérieur ont posé leur campement. Pourtant, cette fois-ci, Mason ne passe pas par le chemin qu'il emprunte d'habitude. Car cette fois-ci, il ne vient pas sous les ordres du chef du village : il vient dans le secret le plus intime pour voler un de leurs seuls véhicules. Quand, une fois cachée derrière des buissons, Mason remarque qu'il n'y a personne pour garder les véhicules, ou qui est au milieu du campement de fortune, fait signer à Salomé de le suivre. La première voiture qu'ils voient est la bonne, Mason s'agenouille prêt de la portière pour s'y intéresser de plus prêt. La voiture bouge à peine quand Salomé s'appuie dessus, il ne la regarde pas, mais sent son regard posé sur lui dès qu'elle pose sa question.

" - À quel moment... tu as su?"
" - J'ai su quoi ?" Mason demande, avec une voix qu'il parvient à peine à camoufler derrière un chuchotement incontrôlé.
" -  À quel moment t'as su que tu avais des sentiments pour cette personne que tu voyais sur la photo?" Ses doigts arrêtent de bouger les barrettes dont il se servait pour trafiquer la serrure fermée à clé. Lentement, et sans baisser les bras, il tourne la tête vers cette femme qui lui fait tant perdre la tête ; pourquoi pense-t-elle à ça maintenant ? " Une photo que tu as gardé pendant des années sans même savoir qu'on allait un jour se revoir."

Mason ne sait pas si Salomé parle d'elle-même pour faire passer la pilule, parce qu'il est extrêmement silencieux maintenant qu'il ne répond pas à ces questions précises. Il la regardait pendant son explication, avait même laissé un très mince sourire se dessiner au coin de ses lèvres pour prouver qu'il aime toujours en entendre d'avantage sur elle. Mais l'ancien militaire s'est contenté de reposer son regard sur la serrure de véhicule qu'il a recommencé à travailler. La serrure craque pile au moment où Salomé se décale du véhicule, alors il ouvre la portière et c'est ainsi qu'il peut passer à l'avant pour tenter de la démarrer. Lorsqu'il était plus jeune, Mason aurait parié beaucoup d'argent sur le fait qu'il pensait qu'il était impossible de voler une voiture de l'armée. Il disait que l'armée aurait été bête de créer des véhicules que l'on peut démarrer sans les clés. En vieillissant, et surtout sur le front, Mason a comprit l'intérêt que ce détail avait pour les soldats ; même sans clés, ils peuvent tenter de survivre.

" - Un jour, tu m'as dit que tes services n'étaient pas gratuits. Tu attends quoi en échange cette fois-ci?" Un léger silence est imposé entre ses mots, mais elle reprend. " Sauf si.. tu considères qu'on le fait pour nous."

Mason tourne la tête vers elle, alors qu'il vient de décrocher de sa ceinture le couteau qui lui servira à couper et dénuder les files. Il fronce les sourcils comme si la question était la plus débile, ou surprenante, qu'elle ne lui ai jamais posée.

" - Tu vas arrêter de me jeter quand à la gueule, que je suis un sacré connard ?" Sa question peut paraître brusque, mais le sourire qui orne ses lèvres prouve qu'il n'est pas en colère. S'il se détourne d'elle, c'est simplement pour concentrer son regard et ses gestes à couper les files, et les bons. " Si t'avais une dette a payé... c'est déjà fait. Moi, j'aurais pas assez de temps pour te payer la mienne."

C'est ce qu'il ressent, Pope. Jamais il n'aura assez de temps pour pouvoir se faire pardonner de toutes les choses tordues qu'il a pu lui dire, ou lui faire, depuis qu'ils se connaissent. Et ils ne se côtoient pas depuis assez longtemps pour qu'il soit normal que cette liste soit aussi longue. Par ces mots sincères, Mason lui dit clairement qu'elle ne lui doit plus rien du tout. Ce mariage, aussi rapide fut-il conclut, n'est en rien dans cette décision. Voilà bien longtemps que Mason n'aurait pas demandé sérieusement quelque chose en retour à Salomé.

" - Et ta mère..." Il soupire à la fin de ce mot, à cause de cette femme, mais surtout parce qu'il vient de terminer d'enrouler les bons files les uns aux autres. " Elle a rien à voir avec nous. Si je vais la chercher, c'est uniquement pour toi."

Pile au moment où il fini sa phrase, il met en contact le troisième file -par un simple touché pour que le courant passe- avec les deux autres, et c'est le moteur qui se met à ronronner comme si on avait démarré l'enfin avec les clés. Les sourcils de Mason se mettent à danser, par fierté, lorsqu'il regarde Salomé et qu'il lui fait signer de monter dans la voiture. Grossièrement, il lui dit de monter son cul avant qu'ils arrivent et puisqu'elle a été rapide, ils sont déjà en train de s'éloigner quand les premières balles leurs sont tirées dessus. Mason pari sur le fait qu'ils ne les suivront pas : parce qu'ils attendront l'amont du grand chef avant d'agir. Ils ne risqueraient pas de mettre en péril tout le village pour une voiture. Et Pope, il avait raison, car au bout de deux minutes, il ne voit toujours personne dans les rétroviseurs de la voiture. Alors, une fois qu'ils sont lancés à pleine vitesse pour retomber sur la grande route qui leur permettra de poursuivre leur chemin, Mason semble trouver que c'est le bon moment pour lui répondre. Comme s'il avait mûrement réfléchis à sa réponse.

" - J'ai su que je devais t'aimer quand Fany est morte." La révélation est peut-être brutale, mais c'est la vérité. Même si Mason avait gardé la photo, c'est par vice plutôt que par amour. " Pas parce qu'elle est morte. Mais parce qu'elle m'a dit qu'elle avait arrêté de m'aimer bien avant qu'on arrive chez toi."

La vérité est dure à entendre mais certainement plus dure à dire. Mason n'a pas de facilité à parler de Fany, bien au contraire. Ca lui arrache le coeur parce qu'il ne cesse de repenser à sa mort ; au fait qu'il en soit responsable indirectement. Il ne l'a pas tué, mais il ne l'a pas mise en sécurité non plus. Voilà son erreur, et voilà ce qu'il tente de réparer depuis qu'il a quitté son groupe de pote avec son frère : mettre en sécurité les gens. Au début de l'apocalypse, c'est ce qu'ils faisaient : envoyer des survivants à la base militaire où ils seraient en sécurité. Les choses de sont dégradées par la suite.

" - Si tu veux savoir quand est-ce que j'ai su que je t'aimais toi, pas la fille de la photo... c'est différent." Il se plait à jouer sur les mots, et ça se voit avec son sourire en coin, charmeur, et son regard espiègle qu'il lance à Salomé au moment où les roues touchent enfin le bitume, et plus le vieux chemin de terre. " C'est quand tu m'as passé la corde au cou la première fois... parce que j'ai su que je voulais pas vraiment te faire du mal en retour." Il hausse les épaules, puis ralentit lorsqu'ils arrivent à un stop : là, Salomé va devoir lui dire qu'elle direction prendre. " Si Fany m'a apprit une chose, c'est que l'amour, c'est accepter d'avoir mal autant qu'on accepte de blesser l'autre." De nouveau, il hausse les épaules comme si ça lui paraissait évident maintenant, alors qu'il ne l'a comprit que récemment, auprès de Salomé. Fany, elle n'a jamais été capable de réellement le blesser, jusqu'à ce qu'elle soit sur le point de mourir. Mason ne veut pas faire la même erreur : savoir aimer réellement Salomé, lorsqu'elle aura le même destin que Fany. Il veut l'aimer, et profiter d'elle tant qu'il le peut encore. " C'est juste facile de prendre sans donner. J'ai juste envie que ce soit toi qui prenne, après tout ce que je t'ai déjà pris."
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Jeu 18 Juin - 23:21
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Salomé
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Everybody waiting for the fall of man. Everybody praying for the end of times. I was born to run, I was born for this.

Née dans le Colorado le 19 novembre 1994, elle y a vécu toute sa vie avant que l'apocalypse zombie ne pointe le bout de son nez. Elle suivait des études en sécurité sanitaire. Sa mère était paysagiste, donc lui montrait les ficelles du métier.

Économe, méthodique, opportuniste, serviable, maladroite, manuelle, portée vers l'environnement.

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Elle ne cherchait pas l'amour avant lui. Il est entré dans sa vie au tout début, lorsque tout partait en vrille. Elle a vu le pire en lui ; elle a craint le pire en lui. Plusieurs années plus tard, leur route s'est à nouveau croisée, mais cette fois, les choses avaient changé. Elle est tombée sous le charme du monstre, consciente que vivre pleinement pourrait cependant entraîner sa mort.


Alycia Debnam-Carey :copyright:️ Schizophrenic
Tu vas arrêter de me jeter quand à la gueule, que je suis un sacré connard?

Elle aurait pu le prendre au mot. L'intonation dans sa voix lui fait légèrement froncer les sourcils. Ose-t-il réellement lui répondre sur ce ton? Peu certaine, elle entrouvre les lèvres, mais se ravise rapidement. Mason la mène en bateau. Elle n'est pas encore familière avec les subtilités de son humour, surtout parce qu'ils ont rarement partagé des moments " agréables " ensemble. Si on peut qualifier cette quête de la mère en fuite comme étant " agréable ".

On t'a déjà dit que ton humour laissait à désirer?

Elle aurait pu lui répondre : effectivement, t'es un connard ou carrément, t'as une dette envers moi, pourtant, il est grand temps qu'elle soit elle-même en sa compagnie, non pas la gamine effrayée, non pas la fille qui attend simplement qu'il rentre d'un tour d'un garde ― si c'est là réellement le seul boulot qu'il endosse lorsqu'il est absent. Quand elle est avec les autres, elle est ouverte et décontractée. Mais les autres n'ont jamais partagé une once de ce qu'elle traverse avec Mason, ni la tristesse, ni la colère, ni les défauts. Elle a tout à partager avec Mason. Les autres sont de passage dans sa vie. Mason a prouvé qu'il ne disparaissait pas, gros entêté qu'il est.

D'accord, tu fais ça pour moi, qu'elle rectifie. Mais j'espère que tu ne t'attends pas à des remerciements?

La voiture démarre. Son expression change immédiatement. Elle ne peut s'empêcher d'afficher un sourire en disant : bien joué. Elle est peut-être impressionnée. On peut dire que c'est un compliment, pour lui.

Tel qu'il le demande, elle monte son cul dans la voiture, envoyant son sac sur le siège arrière afin qu'il ne soit pas encombrant. La voiture s'engage sur la route. Son coeur manque aussitôt un battement lorsque des balles frappent la carrosserie. Sa main s'est automatiquement fermée sur le bras de Mason lorsqu'elle s'est retournée pour voir d'où ça venait. Ça lui rappelle de très mauvais souvenirs. Ce jour où on l'a abandonnée dans une voiture, sur une route barrée de tireurs. Par un miracle inconnu, elle s'en est tirée. Elle reprend son souffle uniquement lorsqu'ils sont assez éloignés et que Mason prend la parole. Sa main, elle, ne quitte pas le bras de son homme.

Dans un sens, elle est rassurée, lorsqu'il avoue l'avoir aimée après la mort de Fany ― à sa façon un peu bizarre. Pour Salomé, ça prouve qu'il est restée fidèle à la fille jusqu'au bout et qu'elle ne s'est pas sentie moins importante. Salomé tente de se convaincre que cette fille était heureuse en restant aux côtés de Mason, même si elle ne l'aimait plus ; ainsi, elle a l'impression de ne pas faire les mauvais choix. Ce qui déplaît à Salomé, pourtant, c'est le choix des mots utilisés par Mason : " j'ai su que je devais t'aimer. " En gros, elle était un simple objectif pour occuper ses pensées afin qu'il oublie plus facilement la mort de son ex? Mais qui est-elle pour juger, au final... ne s'est-elle pas éprise d'un homme qu'elle aurait dû détester pour le restant de ses jours? On aime celui pour qui on affronte chaque journée, point, peu importe d'où ça vient... et comment ça finit. C'est ainsi que doit fonctionner l'amour? Est-ce qu'un jour quelqu'un saura répondre à cette question?

Elle serait sans doute fière de toi... de ne pas avoir abandonné et d'avoir choisi de changer.

Fany la fascinera éternellement. Elle est également ravie que Fany ait avoué ne plus aimé Mason. Elle l'a libéré, dans un sens, pour lui permettre d'aimer quelq'un d'autre.

Elle lève le doigt, indique qu'il faut tourner à gauche. Volontairement sérieuse, elle s'adresse à lui :

N'oublie pas de mettre ton clignotant, c'est plus prudent.

Un brin de légèreté, ça fait du bien. Elle se moque de lui, car il est arrêté au stop. Évidemment, il était seulement en attente de ses indications. Devrait-elle lui avouer que, pour une fois, elle passe du bon temps avec lui?

Si nous n'étions que tous les deux... ça ne me dérangerait pas : de prendre la route et de partir avec toi.

Elle ne calcule pas sa mère, dans cette addition : elle parle de Will, elle parle de Emily, elle parle de Blaze et sa femme qui attendant tous au village. Ses yeux fixent la route qu'ils empruntent. Salomé est plutôt douée pour donner des instructions au bon moment et pour rester attentive à leurs déplacements. Elle ne se lassera jamais de diriger Mason.

C'est pour ça que tu as gardé la corde tout ce temps? Parce qu'elle te fait penser à moi plutôt qu'à la sensation qu'elle te procure?

Sensation perverse qu'elle pourrait de toute façon reproduire avec autre chose qu'une corde. Elle s'étonne d'y penser, mais elle s'habitue à lui. Elle se penche finalement vers lui, et viens lui murmurer : merci pour tes réponses. Promis, je prendrai. Le temps passe finalement, où elle profite de Mason au volant, pour cette nouvelle sortie à deux. Mais il ignore à quel point elle pourrait tout prendre de lui. Est-il seulement préparé à tout ce qu'elle est? Le contraire semble plus complexe, car Mason s'est davantage exposé qu'elle. Voilà une promesse qu'elle regrette déjà. Mais elle s'y est engagée.

Arrête-toi.

Elle croit discerner quelque chose, des mouvements derrière une vitrine dans une boutique du centre ville. Dès que la voiture se range sur le côté de la route, Salomé s'extirpe du véhicule. Elle ne se trompait pas, en se disant que sa mère allait forcément emprunter ce chemin. La fille s'avance néanmoins avec précaution. Avant même qu'elle n'atteigne la boutique, la mère ― ainsi que l'adolescente qui l'accompagne ― s'exposent. Elles s'étaient cachées à l'approche du véhicule. Salomé devrait être satisfaite de l'avoir trouvée, vraiment.

C'était trop difficile, donner des explications?

Ni salutations ni accolades. Salomé n'est pas d'humour à se faire cajoler lorsqu'elle croise le regard de cette femme.

―  Ce n'était pas contre toi, ma chérie. Mais il était impossible pour nous de rester. Nous avions des plans et nous ne sommes pas rassurées, avec cette attaque imminente.
Supposée, attaque. Rien est sûr encore. Et les gardes sont là pour défendre l'endroit.

Salomé ne sait même pas pourquoi elle défend ce village exactement. Sans doute veut-elle seulement contredire sa mère, sans doute veut-elle croire que Mason est en mesure d'assurer la sécurité de tous, avec ses collègues. Salomé ne s'est jamais reposée sur les autres, pourtant. C'est nouveau, pour elle. Et maintenant, elle a terriblement peur de se tromper, peur de regretter qu'une vie est réellement possible dans ce village.

T'aurais au moins pu dire au revoir.
C'aurait été difficile. Et tu sembles très bien t'en sortir. Je ne voulais pas rendre les choses plus compliquées.

Salomé sent ses entrailles bouillir, car elle rage de l'intérieur ; sa mère est si douce, dans sa manière de parler que cela en devient vexant.

Il commence à se faire tard, vous devriez passer la nuit avec nous, propose la mère.
Non, c'est bon, on a l'intention de rentrer avant la tomber de la nuit, répond Salomé, tentant du mieux qu'elle peut de rester impassible.
Je comprends. Mangez avec nous alors. On pourra discuter.


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Mar 23 Juin - 10:37
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Mason Pope
Mason est un ancien militaire qui traverse l'apocalypse depuis six ans. Aux côtés de son frère, Will, et de sa protégée Emily. Il est prêt à tout pour secourir le monde, alors qu'il est loin d'être le meilleur homme sur terre. Il n'est ni un bon soldat, ni un bon être humain.

Né dans le Colorado, Mason est un petit monstre depuis cette époque. Il n'a fait qu'évoluer dans cette direction, malgré ses bonnes intentions et ses bons sentiments. On dit qu'un être ne peut être ni tout blanc, ni tout noir. Qu'il est un mélange de gris. Mason, lui, est plus foncé que ça sans être quelqu'un de mauvais.


Salomé + Mason ― Once hate is gone, forced to deal with pain - Page 2 Tumblr_pqoomae3o91ynme1po1_250

Amoureux depuis des années de la même femme. Une qu'il a fait tant souffrir autant physiquement que mentalement. Un amour malsain qui n'a rien de correct. Mais ça ne l'empêche pas d'aimer dans la démesure.


Daniel Sharman :copyright:️doomdays
Son humour a toujours laissé à désirer, son père ne cessait de lui dire et à l’époque, il n’y avait que Fany pour trouver ça drôle. C’était charmant avant que ça prenne de l’ampleur, et que ça fasse trop rire le reste du groupe, mais même en ayant quitté ce noyau trop sombre pour un homme qui se laisse facilement engloutir, Mason n’a pas changé. Il a toujours le même humour ; salace, déplacé, noir, complètement débile et même parfois trop enfantin pour que ça vienne réellement d’un mec de trente ans passé. Mais ça le fait sourire que Salomé relève ce point, elle va devoir s’habituer. Comme au reste. Pourtant, elle va trop loin quand elle parle de remerciement, et il n’a pas pu s’empêcher de lui lancer un regard en biais avant de lever ses yeux au ciel. Il repense au remerciement qu’il lui a demandé dans la caravane ; et en terminant sa tâche Mason n’avait pas pu s’empêcher de penser à cette fois là. Où il a demandé à toucher la fille en contrepartie d’un service. Il se souvient des sursauts de son corps quand il a passé la première fois sa langue sur son clitoris, la première fois qu’il a glissé ses doigts à l’intérieur de ses cuisses. Il a aussi constaté qu’il n’a pas été aussi doux avec elle depuis cette fois-là ; alors il se promet de remédier vite à ça.

Mason ne sait pas si Fany serait fière de lui, et les mots de Salomé l’ont obligé à serrer ses mâchoires. Rien n’est facile au sujet de la blonde, il a toujours du mal à avaler la pilule de sa mort et toutes les Salomé du monde n’y feront rien : il a échoué là où il aurait du réussir, c’est tout ce qui compte. C’est tout ce qu’il voit. Alors il préfère ne pas penser à Fany, regarder droit devant a toujours été le meilleur moyen de survivre. Et droit devant, tout ce qu’il voit, c’est un futur qu’il veut en compagnie de Salomé. Parce qu’à cet instant précis, même s’il n’est pas serein en ce qui concerne le village et l’attaque imminente, Pope ne peut envisager une suite où Salomé n’est pas à ses côtés.

” - Et tu dis que j’ai un humour de merde ?” Qu’il se plaint, mimant d’être toujours blessé par les précédents mots de sa moitié. ” Pf. On fait la paire sérieux.”

Cette fois, il ne lève pas les yeux au ciel parce qu’il est contrarié, mais parce qu’il se moque d’elle. Mais ça ne l’empêche pas de suivre sérieusement le chemin que lui indique Salomé. Il ne sait pas ce qui la pousse à prendre cette route et pas une autre, mais dans le fond, même si Mason a envie de poser tout un tas de question, il préfère se taire. Parce qu’il finira par tout savoir, il l’espère avec son égoïsme surdimensionné, mais surtout parce qu’il veut laisser Salomé gérer les choses à sa manière. Vu la façon dont se déroulent les choses, il se dit que tout finira de son côté de la balance. Mason compte bien sortir vainqueur, d’une quelconque manière, de cette chasse à la sorcière.

” - Tu dis ça,” Qu’il souffle avec un sourire en coin qu’il ne peut pas dissimuler. Elle vient de le prendre de court à dire qu’elle pourrait disparaître avec lui, rien que tous les deux, mais il préfère user d’humour. ” mais ça serait la pire chose de ta vie.”

Il ironise, alors que lui rêverait d’être seule avec elle jusqu’à la fin de sa vie. Mais son mental d’acier et son côté psychorigide l’empêchent d’avoir assez d’imagination pour imaginer sa vie sans Will, sans Emily, que ce soit qu’ils n’aient jamais existé ou qu’ils meurent. Dans le dernier cas, Salomé serait certainement la première à partir ; personne ne veut savoir ce que ça donne, un Pope sans son frère, un Mason sans repère. Il n’y aurait plus personne, à ses yeux, pour qui se battre sur ce monde. Ca a toujours été à propos de Will, et depuis son arrivée, c’est à propos d’Emily aussi.

Il tourne immédiatement son regard vers elle lorsque Salomé parle de la corde. Mason la regarde pour chercher son regard, parce qu’il ne peut pas s’empêcher de sourire en coin, mais surtout pour voir l’expression qui traverse son regard à elle. Doux et léger, il lui met un coup de poing dans la cuisse comme un amoureux pourrait être brusque avec sa chérie. Mais il se contente de rire, comme si elle avait dit une blague, comme si Salomé avait touché un point sensible.

” - Nan, mes souvenirs, c’est toutes mes photos.” Qu’il répond du tac-au-tac, naturellement, alors qu’il cache ce détail en particulier. Ses photos de son adolescence avec Fany, à celles avec le groupe, à celles qu’il a vollé chez Salomé. ” La corde, c’était surtout pour me branler.” Il dit cette vérité, surtout pour la faire taire que pour partager.

Mais il n’a pas la réaction espérée puisque déjà, elle lui intime de s’arrêter. Sans qu’il ne sache pourquoi, Mason n’a rien vu de particulier, mais il gare la voiture où elle le souhaite. Salomé est le maître du jeu dans cette histoire, Mason, le pion qu’elle peut bouger à volonté pour agir.

Certe, il descend de la voiture, mais Mason reste en retrait de Salomé. De quelques pas seulement, il n’aurait pas besoin de beaucoup plus d'une seconde pour l’attirer à lui, ou pour passer devant elle en cas de besoin. Mais il ne prononce pas le moindre mots devant ses deux femmes ; parce qu’il est en train de sourire en coin par fierté car Salomé les a retrouver, mais surtout parce que sa femme ne se dégonfle pas. Elle n’a rien de chaleureux envers cette femme qui l’a mise au monde, et pourtant, ça fait plaisir à Pope. L’avoir rien que pour lui, ça a toujours été le but de son délire. Pourtant, il redresse la tête et croise les bras sur sa poitrine dès qu’on parle de la possible attaque sur le camp. Est-ce pour montrer qu’on parle de lui, ou pour montrer qu’il est surtout là pour agir à ses ordres ?

Ils doivent rester pour le dîner, et ce n’est pas vraiment de son plein gré. Non, ils auraient dû rentrer le plus tôt possible et Mason se retrouve coincé plus longtemps que prévu en dehors du village. Il lève lui-même les yeux au ciel à cette pensée ; parce qu’il sait qu’il abuse. Ils auraient pu mettre plus de temps à retrouver la mère, ils n’auraient jamais pu la retrouver du tout, et qu’ils soient avec elle maintenant permet à Salomé d’avoir ses réponses. Le problème, c’est qu’il n’a pas envie d’être avec elles deux dés la nuit tomber : quelque chose cloche avec ces deux femmes, et si Mason ne sait pas encore de quoi il s’agit, il mettrait sa main au feu d’avance en disant que cette histoire pu d’avance. Pope est un homme impatient, qui ne comprends pas qu’on ne puisse s’expliquer sur le tas. Il est du genre à crier, à frapper même, pour percer l’abcès. Il a bien fait comprendre qu’il n’était pas d’accord, par un grognement et un regard sombre vers Salomé, mais ça s’arrête là. Il est prêt à jouer avec le risque : Mason est venu là pour repartir, Salomé rien qu’à lui. C’est ce qu’il compte avoir.

Dès qu’ils ont deux instants de répit, Mason attrape le bras de sa femme pour la tirer vers lui. Brusquement, mais sans violence, il veut lui partager des mots que seuls elle doit entendre. Il n’est pas enclin à être poli, ni même simplement aimable, avec ces deux bonnes femmes.

” - Elles sont en train de gagner du temps… tu le sais, pas vrai ?” Qu’il demande avec un haussement de sourcils lorsque leurs yeux se croisent ; ils doivent continuer à marcher pour atteindre l’endroit où elles vont vouloir s’arrêter prendre le repas. ” On dégage avant la nuit… t’as raison. Mais si je te dis qu’on y va, même avant. On y va.”

Il est sérieux dans ses propos, ils sont à l’extérieur et Mason compte rentrer en un seul morceau au village. Pour se battre aux côtés des autres, mais surtout pour retrouver Will et Emily. Il n’a aucunement l’intention de mourir dans cette sortie qui n’est dédiée qu’à Salomé. Et Pope continue de garder le silence, il n’y a que ses yeux qui sont expressifs à mesure qu’ils avancent. Il fait bien attention à ne pas être loin du véhicule, à toujours le garder en vue. Et il allait dire que ça suffisait, que c’était bien assez loin, quand ils remarquent que les deux autres, devant eux, se dirigent vers un restaurant aux vitres foncées qui a été défoncées au début de l’apocalypse ; Pope se souvient qu’ils ont eux-même dépouillés les restaurants en premier, une fois le monde en danger.

” - C’est une blague de merde, c’est de famille, hein ?” Mason n’a pas réussi à retenir ces mots quand il a vu dans quoi elles veulent les faire entrer. Il a tourner un oeil incertain vers Salomé. ” Quoi… C’est chelou comme endroit, même le truc sportif d’en face paraît plus clair.” Qu’il lance à Salomé, plus bas, comme si c’était supposé être des excuses.
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Née dans le Colorado le 19 novembre 1994, elle y a vécu toute sa vie avant que l'apocalypse zombie ne pointe le bout de son nez. Elle suivait des études en sécurité sanitaire. Sa mère était paysagiste, donc lui montrait les ficelles du métier.

Économe, méthodique, opportuniste, serviable, maladroite, manuelle, portée vers l'environnement.

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Elle ne cherchait pas l'amour avant lui. Il est entré dans sa vie au tout début, lorsque tout partait en vrille. Elle a vu le pire en lui ; elle a craint le pire en lui. Plusieurs années plus tard, leur route s'est à nouveau croisée, mais cette fois, les choses avaient changé. Elle est tombée sous le charme du monstre, consciente que vivre pleinement pourrait cependant entraîner sa mort.


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Ils entament leur marche avec les deux femmes devant eux. Mason ne tarde pas à la retenir. D’abord, elle ne bronche pas à son toucher qui n’a rien de brusque ― ça, elle peut le comparer aux autres fois où Mason l’a agrippée ainsi. Bien sûr qu’elle voit que les deux femmes gagnent du temps. Mais elle obtiendra les informations dont elle a besoin.

Non, ne me touche pas comme ça.

Elle dégage son bras au même titre qu’il la relâche. Ses sourcils, toujours crispés à cause de la rancoeur que lui provoque sa mère restent froncés lorsqu’elle toise longuement Mason. Elle projette sur lui la froideur qui déferle dans ses veines. Non, Salomé ne déteste pas à moitié lorsqu’elle s’y met. Et Mason sait combien obtenir son pardon n’est pas évident lorsque aucun effort n’est fait. La mère ne fait aucun effort, contrairement à lui qui s’est battu pour obtenir son attention et son amour. Salomé leur emboîte donc le pas en prenant un pas d’avance sur Mason ; une manière de lui tenir tête et de prendre les devants. Salomé se rend compte que, il y a quelque chose de rassurant dans le fait d’avoir Mason dans son dos. Elle sent que le danger ne pourrait pas la surprendre par là. Ça lui permet de garder les yeux rivés sur l’horizon. Elle remarque aussi le restaurant, comme s’il appelait tous voyageurs à s’y engouffrer. Rien qui ne soit discret. Elle s’abstient de tout commentaire, car Mason s’en charge pour elle, ce qui la fait intérieurement sourire. Voilà qui lui évite de s’adresser à sa mère.

Le restaurant est bien positionné, car nous pouvons y faire un feu sans crainte d’être aperçues au travers des vitres noircies, commente la mère, s’adressant directement à Mason, comme si elle retrouvait soudainement son autorité naturelle ; la même utilisée vis-à-vis de Mason lors de leur rencontre.

Salomé crible de balles le dos de sa mère sous cette intonation. Elle n’a pas été témoin de leur rencontre, mais sans doute serait-elle beaucoup moins compréhensive envers sa mère si elle avait été présente ce jour-là. Heureusement, Salomé se raisonne, anticipant déjà un spasme de colère chez son homme. Elle sent que Mason pourrait mal le prendre qu’on lui parle sur ce ton. Elle fait des progrès ; elle comprend de mieux en mieux les réactions de Mason, même si ce n’est pas parfait. Donc, elle se retourne pour lui faire face au moment où il la met en garde. Peut-être que le regarder dans les yeux l’empêchera de faire une bêtise sur un coup de tête, comme de gueuler sur une mère qu’ils viennent de retrouver et qu’ils laisseront derrière eux de toute façon.

On mange, on part.

Elle aurait voulu plaisanter avec lui concernant les traits d’humour, mais elle préfère d’abord maintenir sa colère pour affronter sa mère sans fléchir. Elle lève la main, venant doucement agripper le chandail de Mason. On pourrait croire que son réflexe aurait été de l’attirer à elle pour qu’ils puissent s’embrasser et décompresser. Très sincèrement, c’est l’idée qui lui traverse l’esprit, à cet instant. Quand Mason est debout face à elle, si grand et si mécontent, son coeur finit toujours par s’emballer, lui faisant presque perdre ses moyens. Qu’ils soient désormais liés, tous les deux, ne la prive pas d’appréhensions, car Mason s’impose. Elle relâche le tissu de son vêtement sans lui offrir le baiser auquel elle pensait. Pas maintenant. Elle se détourne de son homme pour entrer dans le restaurant, écrasant quelques débris au passage.

Les deux fugitives allument finalement un feu et préparent de la nourriture déjà trouvée. Elles semblent avoir déjà inspecté les lieux, car tout indique qu’elles étaient sur le point de passer la nuit ici. Si Salomé s’était décidée trop tard, sans doute n’aurait-elle jamais croisé sa mère. Cette perspective lui donne la nausée. La brunette s’assure que Mason soit assis à côté d’elle lorsqu’elle se place devant le feu. En temps normal, elle n’aurait pas hésité à garder son indépendance, mais elle tient à lui et n’a désormais pas envie de le cacher à qui que ce soit. Et tandis que la nourriture cuit, elle glisse ses doigts entre les siens, cherchant à trouver son regard. C’est étrange d’être en compagnie d’un membre de sa famille avec Mason. Elle fait, elle trouve dommage de ne savoir comment se comporter… Mason et si chaleureux en présence de Will et de Emily. Présentement, c’est tout le contraire. Salomé ressent une pointe de tristesse de n’avoir rien de son monde à partager à cet homme. C’est peut-être mieux ainsi. La mère ne manque pas de jeter un regard attentif à leurs marques d’affection. Pense-t-elle intérieurement avoir échoué en laissant sa fille aux mains de cet homme?

La conversation, étonnement, coule de source, ce qui chasse bon nombre de doutes de la tête de Salomé quant à une possible trahison ou quant à un possible abandon. L’adolescente pense savoir que sa famille est en vie quelque part ; c’est là qu’elles iront ensemble. Le fait que sa mère puisse avoir un objectif l’apaise, dans un sens. Mais malgré toutes ces paroles honnêtes et sensées, Salomé ne se sent pas davantage à l’aise. À croire que la joie de la fille lui fait de l’ombre, parce qu’elle est désormais plus proche de sa mère qu’elle ne peut l’être aujourd’hui. Et sa mère est… changée, depuis toutes ces années. Salomé se force peu à peu à être courtoise, mais elle reste neutre et ne cesse de serrer quelque chose de Mason lorsque c’est possible : un genou, une main, un avant-bras. Ils parlent, ils mangent, le feu brûle ― et le temps passe, Mason et Salomé devront bientôt quitter. Ils avaient dit avant la nuit tombée, mais il fait déjà très sombre dehors. Les dernières lueurs persistent encore. Mais Salomé se crispe d’un coup. Sans raison. Elle se force à sourire à la dernière blague qui devait être drôle ― concernant une anedote de la mère et de la fille sur la route.

J’ai un creux, il y a peut-être encore quelques cannes derrière, je vais… aller en chercher pour qu’on puisse manger un dernier bout avant… avant qu’on retourne au village.

Salomé semble comprendre des choses invisibles, comme la raison qui pousserait sa mère à ne pas lui proposer de venir avec elle. Elle accepte sans mal qu’elle retourne au village avec Mason. S’en est presque vexant. Ses doigts retrouvent l’avant-bras de Mason. Elle tourne la tête vers lui, puis croise momentanément son regard. Elle sert le tissu de son vêtement entre ses doigts.

Avant que vous ne preniez la route, termine-t-elle sa phrase à l’intention des deux femmes. Tu viens m’aider?

La dernière phrase s’adresse directement à Mason. Elle ne lui laisse guère le choix lorsqu’elle tire sa manche pour l’obliger à se lever. Salomé peut parfois sembler autoritaire, c’est un trait de caractère qu’elle a toujours possédé, mais qui sied davantage à Mason que tout autre personne sur cette terre quand elle donne ses ordres. La mère et l’adolescente ne tardent pas à reprendre leur conversation. Plus Salomé avance, moins elle sait où elle va ; elle s’éloigne simplement du feu de camp pour gagner un couloir en cuisine, là où ils devraient normalement trouver de nouvelles cannes. Probablement qu’il en resterait, dans quelques recoins, si elle était réellement venue fouiner pour en trouver. Mais tous les muscles de son corps semblent défaillir lorsqu’elle est hors de vue.

Je peux pas faire ça… qu’elle souffle, davantage pour elle-même.

Ses doigts semblent engourdis lorsqu’elle masse ses cuisses et que son attitude change du tout au tout. À croire qu’elle se retenait de flancher depuis deux, voire trois minutes. Elle est rarement aussi expressive, rarement aussi désemparée, du moins, en dehors des réactions que Mason sait lui procurer. De nouveau, son regard rencontre celui de Mason. Ne lui a-t-elle pas dit plus tôt que, désormais, il était tout pour elle, qu’elle n’avait plus personne hormis lui?

J’ai dit que je n’hésiterais pas à prendre… mais je doute pouvoir le faire.

C’est une promesse qui demande un tel sacrifice. Salomé n’avait pas ressenti la peur depuis une éternité, semble-t-il. C’est le sentiment qui prédomine sur tous les autres lorsqu’elle s’adosse à un vieux four garni de vieilles casseroles. Ses yeux tombent sur la ceinture de Mason. Elle s’accroche à cette vision pour ne pas laisser ses pensées s’égarer.

Je suis une horrible personne.

Elle met sa main devant sa bouche, comme si cela pouvait contenir les mots qui souhaitent fuir ardemment. Elle paraît complètement déconnectée, alors que rien dans la conversation n’aurait pu la pousser à s’isoler de la sorte en entraînant Mason derrière elle. La mère et l’adolescente ont tout bonnement expliquer les raisons de leur départ, où elles iraient. Elles n’ont rien caché concernant les détails de leur voyage. Tout ce que Salomé aurait voulu savoir avant leur disparition de village. Salomé et Mason pourraient partir, ayant atteint leur objectif. Mais rien n’est jamais si facile, pas vrai?

Quand je suis moi-même, et que je prends… Les gens meurent, Mason. J’essaie de toutes mes forces de me convaincre que je suis une bonne personne, mais c’est pas vrai.

Elle parle au travers de ses doigts et inspire longuement. Elle pense à Marie, à son secret jamais révélé à quiconque. Et ça lui fait mal de penser que d’autres mourront par sa faute. Chaque fois, il lui semble détenir leur vie entre ses doigts, choisissant qui vivra et qui mourra. Elle chérie pourtant autrui avec tellement d’affection. Même Emily, elle souhaite la protéger au péril de sa vie. Elle s’était déjà sentie vulnérable face à Mason, Salomé. Mais à cet instant, elle se sent plus que vulnérable, à la limite de la médiocrité et de la méchanceté. Elle n’a pas le droit de lui dire ce à quoi elle pense, car il pourrait clairement la prendre au mot. Elle le sait maintenant. Pourtant, elle n’a pas le choix. Pour le bien de cette adolescente… et parce que c’est la chose à faire. Prenant son courage à deux mains, elle parle enfin :

Je pense que ma mère lui ment. Elles ne se rendront jamais chez elle. Elle tombera malade avant. Elle l’attaquera, lui fera je ne sais quoi. Et si elle ne la tue pas, elle ne lui survivra pas. Cette fille sera abandonnée et livrée à elle-même. J’ai vu son bras… Mason. Quand elle a bougé, que la manche s’est soulevée… j’ai vu la morsure. Elle ne va pas juste partir. Elle va disparaître à tout jamais. Et si on ne fait rien… elle va la tuer. On doit tuer ma mère…

Lorsqu’elle croise à nouveau les yeux de Mason, elle semble penser, déterminée : c’est la meilleure chose à faire. Elle n’arrive même pas à verser une seule larme. C’est trop difficile. Elle ne veut pas donner l’impression de vouloir le faire uniquement par vengeance d’avoir été abandonnée. Sa mère mérite quand même mieux que d’être transformer en monstre à dépérir sur une quelconque route. Voilà ce qu’elle prend de Mason. Ils en reviennent à cette discussion. Si tu me le demandais, je la tuerais. Mais l’adolescente ne laisserait jamais faire ça. Et Salomé, l’accepterait-elle, après coup?


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Salomé + Mason ― Once hate is gone, forced to deal with pain
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