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LE TEMPS D'UN RP

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Calville
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Calville
Sam 28 Sep - 17:47

Gabriel Belmont

J'ai 38 ans et je vis à New Chic', USA. Dans la vie, je suis L'un des plus grand trafiquant sur Terre et ma place au soleil se dessine aussi sur diverses planètes . Le secret de mon identité fait en sorte que je ne suis jamais inquiété et si c'est le cas j'ai assez de pouvoir pour acheter ou faire chanter celui qui me rendra blanc comme neige.
Je suis autodidacte, calme, malin, et surtout dangereux. Le luxe et la luxure sont mes défauts les plus probants et du haut de mes 1.91m on me trouve charmant et charismatique. J'ai un fils de 12 ans que je tiens éloigné de mes affaires. Il est ma plus belle réussite. Sinon, grâce à ma malchance, je suis veuf et je le vis plutôt extrêmement mal.

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Tom Ellis :copyright:️Calville
L'effet des drogues qui se mêlaient à son organisme était intense, vivifiant, faisant oublier à son corps fatigué par son rythme de vie l’accumulation de toutes les tensions de sa position elevée dans le monde du crime. Lâcher prise quelques minutes, quelques heures, qu'on lui foute une paix royale afin qu'il reparte encore plus fort pour de futures discussions qui le mènerait au plus haut. Mais ces derniers jours c’était surtout l’inquiétude pour Thomas qui avait pris le dessus de ses pensées. Si Sam avait conscience de la vie qu’elle mènerait à ses côtés, son fils n’était pour rien dans cette ascension et ne méritait pas d’avoir une vie emplie de danger. Un instant. Un seul il pensa à tout abandonner avant que le délice des sensations ne lui fasse tout oublier. Sensations décuplant même l'effet de ses implants. Son dos bouillait, ses muscles se contractaient doucement avant de relâcher la pression avec force comme si son corps entier lâchait. Cercle doux et vicieux qui le faisait tripper mais totalement. Rares étaient ces moments où il "s'absentait" vraiment. Trop habitué aux drogues, soit disant, dures de Terre comme la cocaïne, il se devait de trouver plus fort à chaque prise. Et ce plus fort lui rapporterait en plus pas mal de crédits. La qualité de son produit n'avait pas d'égal et il en savourait chaque frisson avec un sourire aux lèvres, perdu dans l’espace qui volait autour de lui en une multitude d’Etoiles.  Presque aussi bon que les hormones sexuelles des douces Wwani. Ces etoiles était les Lumières du New Heaven  qui dansaient en lui en des rayons désordonnés dont il prenait à peine conscience, il était noyé ce flot d’information visuel qu’il ne comprenait pas mais qu’il aimait . Peu à peu pourtant ces rayons redevenaient de simples spots d’un night-club volant. Peu à peu le club se superposait aux images et couleurs. Merde. Ca ne durait pas assez. Mais alors pas du tout. Il y avait quoi ? Deux ou trois minutes qu’il s’était injecté ces drogues ?

Pourtant en se relevant du canapé la tête encore tambourinant de musique stellaire, il trouva Sam devant lui, tachées de sang et le regard profondément colérique. Peut-être plus que cinq minutes finalement. Il l’écouta mettant quelques instants à se souvenir de ce dont elle parlait autant pour le type mort que de ses mots prononcés dans la salle insonorisée.


-Dommage
. Mot simple lancé plus pour lui que pour répondre à Sam, presque déçu de ne pouvoir jouer à son tour avec Nazeka. Il trouverait bien un moyen de s'amuser à son tour après. Après quoi ? Des reproches. Encore. Et encore plus d’incompréhension. Elle restait loin de lui. Incisive, menaçante, défiante, comme souvent trop ces derniers temps. Elle n'avait donc pas compris qui il était, elle n'avait pas saisi ce qu'il avait voulu dire, ni faire. Elle le connaissait donc si mal. Bien trop mal. Il ignorait s’il était déçu ou énervé de ce jugement faussé au possible.

Son visage se referma oubliant définitivement le bien- être des injections et Gabriel se leva s’avançant vers elle posant chaque main sur les joues délicates de la jeune femme afin d’avoir son attention pure et simple, ainsi que son regard fixé dans le sien. Il ne tressaillait pas.

- Tu crois vraiment Sam, que j'ai dit cela pour te vexer? Je ne t'ai donc pas prouvé ce matin que tu avais ma confiance totale malgré tes révelations? T'ais-je laissé le doute sur ce que je pensais de toi c? Si je te prenais pour une sangsue avide d'une putain de gloriole en tenant par les couilles le parrain de NC, jamais je ne t'aurai amené chez moi pour rencontrer mon fils. Thomas est ma seule priorité et si tu fais parti de nos vies c'est que je t'en juge digne. Tu me connais donc encore si mal que tu ignores mes jeux avec mes proies, leur offrir la carotte avant d'abattre mon bâton. Je voulais qu'il s'imagine qu'il avait pu toucher une corde sensible en parlant de William et de sa mort. Et cela a marché, sa détente en nous voyant nous tuer du regard, en entendant mes mots a été si délicieuse. Son regard s'est illuminé d’étoiles quand je t'ai attaqué. Mais malheureusement pour moi, tu n'as entendu que ce que tu voulais et pas le reste. remets toi ce discours en tete Sam, et essaie de réfléchir avant de venir m'emmerder avec tes reproches ! .* Sa voix s’était ostensiblement haussée  avant de retrouver le ton de la confidence brute de décoffrage. *- J’aime voir les gens souffrir quand ils s’en prennent à moi et à ceux que j’aime. * Le ton devenait glacial, hachure dans ses mots marquant une fureur qu'il tentait de contenir envers Nazeka et aussi une pointe envers elle* - Et il méritait encore plus de douleur qu'une mort en quelques minutes. Des jours et des semaines de souffrances pour s’en être prit à toi et à Thomas. Des jours et des SemainesDerniers mots martelés, hurlés avant de manquer de souffle de son énervement. Il prit quelques secondes avant de reprendre brutalement mais cette fois-ci froidement, sans que la colère n'apparaisse dans son ton.

Si je t'ai accepté en tant que flic, si j’ai accepté ton passé et ce qui est encore ton présent, que je n’ai pas éclaté ta jolie gueule sur le parquet de mon appart, ce n'est pas pour qu'un connard me mette le doute sur toi en une phrase en me faisant penser à une histoire qui date de 15 ans. J'ai fait payer ceux qui ont tué William. Toi, tu n'es qu'un dommage collatéral dans l'histoire, tu es responsable de son arrestation, mais pas de sa mort. Et quand bien même, je ne te ferais pas de mal pour ce genre de connerie. Ni pour autre chose dont je ne serais absolument certain. Comme une trahison qui mets la vie de Thomas en danger volontairement. C'est la seule chose, je dis bien la seule, qui me ferait t'executer sans la moindre hésitation.  

La main se raffermie sur la joue, son visage au plus près d’elle sans qu’il ne laisse le calme revenir en lui. Il n’était pas son amant à cet instant précis, mais bel et bien l’Archange de New Chic, Membre des Cinq. Un et indivisible il fallait bien qu’elle le comprenne que si elle prenait son côté romantique et leurs soirées détonantes, elle devait aussi accepter de lui la part sombre de son héritage.  - La prochaine fois que tu me manques de respect en me parlant sur ce ton, je te conseille de faire extrêmement attention à toi et de te tenir prête à me buter, je n'accepterais plus jamais cela venant de toi ou de quiconque. N'oublies pas qui je suis et même si je t’aime Sam, vous avez tous entamé une bonne dose du peu de patience que j’ai. Si tu as un problème avec ça, c'est que tu n'as rien à faire à mes cotés. Il ne plaisantait pas. Mais alors pas du tout. Son souffle sur le cou de Sam n'avait rien de sensuel. Même si il trouvait celui-ci délicieux à portée. Il fallait remettre les choses au clair. Il avait accepté d'elle et de beaucoup autour de lui beaucoup de remarques, beaucoup trop. L’amour avait failli lui faire perdre ses ailes, mais il les retrouvait brutalement. Et si elle n'avait pas confiance en lui et en ses paroles quelques heures plus tot, leur relation ne tiendrait pas. Sam devait avoir les points sur les I une bonne fois pour toute. Il ferait de même avec certains de son entourage.Il était grand temps de revenir aux affaires à 100%

Il relâcha sa poigne venant de l'index lui retirer une goutte de sang qu'elle avait sur la joue et le porta à ses lèvres Il aimait le sang, son gout âpre sous ses lèvres. Peut-être un peu psychopathe sur les bords. Surement un peu trop. Il se redressa de toute sa hauteur son regard ne quittant pas celui qu’il aimait tant. Peut-être un peu adoucit.

- Décides toi maintenant Kevork. Soit tu retires ta robe et on baise comme des lapins stellaires jusqu’à demain, soit tu t’en va. Je ne te laisse aucun autre choix . . La demande était abrupte mais il le fallait. Pour lui, pour eux. Pour un fils qui aimait Sam de plus en plus. - Rien n'aura plus d'importance si tu n'es pas là Sam, mais je n'accepterais plus de toi tout ça. Soit on est une seule âme qui avance vers l'avenir ensemble, soit nous sommes deux.  



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Mioon
Dim 29 Sep - 0:48

Sam
Kevork

J'ai 28 ans et je vis à New-Chic', USA. Dans la vie, je suis flic infiltrée au sein de la mafia et je m'en sors comme je peux. Sinon, grâce à ma situation, je suis célibataire et je ne me pose pas de question là-dessus.

De son vrai nom Samuelle Karesh, Sam est une lieutenant de police actuellement infiltrée au sein de la mafia dans le but de débusquer un tueur de flics. À savoir également que son vrai prénom – Samuelle – est une information que trèèèès peu de gens connaissent : sa mère, son chef direct, pt'être une ou deux autres personnes, mais c'est guère tout. Tout le monde la connaît sous le nom de Sam, et c'est très bien comme ça.

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Alice Kelson:copyright: Mioon
Des confrontations, ils en avaient eu plusieurs, ces derniers temps. Des agréables, des moins agréables. Mais en entrant dans ce salon privé pour déverser ce qu'elle avait sur le cœur, Sam ne put s'empêcher d'appréhender ce qui allait se passer, et peut-être avait-elle raison … Encore légèrement shooté par la drogue, il fallut d'ailleurs plusieurs minutes à Gabriel pour retrouver pleinement ses esprits, puis son visage se ferma définitivement avant qu'il ne se levât pour se planter face à elle. Ses mains encadrant ses joues tandis qu'il plongea son regard dans le sien.

Sam croyait-elle réellement que son amant avait voulu la vexer ?
Peu importât les explications et les raisons, le fait était qu'elle était sincèrement vexée – blessée également – et le sadisme de Gabriel à l'égard de Nazeka n'expliquait pas tout. Lorsqu'il avait appris pour William Frederickson, il était dans le dos de leur proie qui se retrouvait ainsi absolument incapable de le voir, et pourtant il avait jeté à la Belle un regard aussi noir que celui qu'il réservait à ses ennemis. Pas un regard de connivence pour lui faire comprendre qu'il s’apprêtait à se livrer à un petit jeu, non, un vrai regard qui trahissait sa colère. Sa colère envers elle, entre autre. Et le fait qu'il l'aimât sincèrement n'y changeait malheureusement pas grand chose. Sa première réaction avait été la colère, suivie de très près par le doute. Sam avait suffisamment d'expérience pour savoir déceler ce genre de choses, et pour le coup, ça avait été assez flagrant pour que son regard noir ne laissât aucun doute sur la question. Tout comme cette même colère était flagrante lorsqu'il se mit à lui hurler à quelques centimètres à peine du visage pour lui reprocher d'avoir achever sa proie trop vite sans lui en laisser un petit morceau.

Et la suite n'était pas forcément plus agréable à entendre …

Si son amant n'avait jamais été un homme d'une subtilité sans limite, il se dépassait en la matière ce soir, et s'entendre dire qu'il l'exécuterait sans hésitation si jamais elle touchait à Thomas ne manqua pas de faire naître des sentiments contradictoires en elle. Parce qu'elle était d'accord d'un côté, et qu'elle-même ne laisserait jamais personne toucher ne serait-ce qu'à un cheveux de ce gamin. Mais aussi parce que c'était assez malsain de constater que son amant avait déjà réfléchi aux circonstances qui pourrait le pousser à la tuer !

Mais malheureusement, ce n'était pas encore fini …

Raffermissant son étreinte autour de son visage, Gabriel ne tarda pas à lui servir une menace plus que claire si jamais elle ne daignait pas fermer sa gueule en sa présence, et la Belle sentit aussitôt son estomac se tordre violemment tandis qu'elle inspira plus profondément. Depuis le début de ces explications houleuses, son regard s'était déjà troublé plusieurs fois, mais cette fois-ci fut sans doute la fois la plus remarquable. La plus violente aussi, même s'il ne lui fallut que quelques secondes pour retrouver sa neutralité de façade.

Ainsi donc, son amant trouvait cela approprié de la menacer de lui défoncer la gueule si jamais elle lui parlait d'un ton qui ne lui revenait pas ? Mais pour qui la prenait-elle au juste ?! Pour une gentille petite chienne soumise prête à remuer la queue tout en allant chercher gentiment le journal ?! Si Belmont prétendait que la jeune femme le connaissait mal, alors la réciproque était tout aussi vraie, parce qu'il aurait bien dû se douter qu'au vu de son caractère, Sam n'avait rien d'une femme soumise et malléable.

De même qu'il aurait bien dû se douter qu'elle n'était pas non plus femme prête à baiser après s'être pris tout ça dans la gueule … Ce n'était d'ailleurs même pas une question de formulation – encore une fois, elle acceptait totalement le manque de subtilité de son amant – mais bien de circonstances.

« Je t'aime Gabriel. »

Autant commencer par le plus évident et le plus important, surtout que la suite ne serait sûrement pas la réponse qu'il attendait …

« Et je ne doute pas un seul instant que tu m'aimes également et que tu tiennes à moi, mais est-ce que tu te rends seulement compte qu'en toutes circonstances, ta première réaction est toujours une colère brute et violente ? Tu étais dans le dos de Nazeka, il ne pouvait donc absolument pas te voir, tu aurais pu me faire un signe … mais non. Moi j'étais face à toi, Gabriel, et j'ai bien vu ta réaction quand tu as entendu ce qu'il a dit sur Frederickson : tu m'as assassinée du regard. Tu m'as balancé ce regard noir qui ne promet rien de bon et que tu réserves d'habitude à tes ennemis, alors ai au moins la franchise de ne pas le nier. »

Elle ne lui ferait pas l'affront de lui claquer dans la tronche qu'elle ne partageait pas ses proies, elle n'avait pas envie d'envenimer une situation déjà tendue. De même qu'elle ne soulignerait pas que – même dans le milieu du crime – il était assez malsain d'envisager le meurtre de la femme qu'on aimait. Parce que la suite était un point aussi important que sensible. Plus sensible encore que le reste, elle le savait.

« Pour le reste, je ne te manquerais jamais de respect en public, ni devant tes ennemis, ni devant tes alliés, ni même devant tes hommes. Jamais, et tu le sais. Parce que je respecte qui tu es, ce que tu es, et que je ne voudrais pas nuire à ta réputation ou saper ton autorité. En revanche lorsque nous sommes tous les deux dans l'intimité, j'estime ne plus être en face de mon patron mais de mon amant, et à ce titre, je ne pense pas avoir à contrôler ce que je dis. Désolée Gabriel, je t'aime mais il est hors de question que je ferme ma gueule pour t'être agréable. »

Sam avait indéniablement des défauts, mais elle avait tout de même un certain respect d'elle-même, et jamais elle n'irait se traîner aux pieds d'un homme comme un animal. Jamais. Et encore une fois, ça la blessait qu'il pût exiger ça d'elle.

La Belle n'avait d'ailleurs pas bougé depuis le début de cette conversation, elle avait à peine remué. Elle restait plantée là devant lui, son regard toujours fixé dans le sien. Regard qui trahissait bien la foultitude de sentiments contradictoires qui l'animaient tandis que – face à ce refus de se la boucler – un léger tremblement l'agita. Le stress, sans doute … Stress qui contamina un instant sa voix – jusque là assez calme et égale – pour l'agiter d'hésitations pendant quelques secondes. Preuve s'il en était besoin que cette situation l'affectait.

« Je ne te demande pas de changer pour moi, de même que je ne te poserais pas toutes ces questions de gonzesse à la con pour savoir si tu m'aimes ou ce que je représente à tes yeux. Je sais que tu m'aimes Gabriel mais … avise que moi non plus, je ne peux pas tout accepter de toi. Par amour pour toi, je suis prête à me faire cleaner et à disparaître entièrement du système, sans aucun retour en arrière possible, mais jamais je ne deviendrai ta gentille petite chienne, c'est hors de question. J'ai mon caractère, tu le connais, et j'attends que tu l'acceptes de la même manière que j'accepte tes coups de colère qui n'ont pourtant rien d'agréables. »

Elle tolérait son caractère, et il tolérait le sien. Le deal était plus qu'honnête au final, de même qu'elle savait pertinemment bien que ses demandes n'étaient pas exagérées.

« Pour le reste, avec qui suis-je sensée baiser au juste ? Avec mon amant ou avec l'Archange ? Loin de moi l'idée de vouloir jouer les gonzesses effarouchées, mais le détail à son importance à mes yeux … et …  et merde quoi ! Tu me menaces de me défoncer la gueule si j'ose encore l'ouvrir, puis tu me demandes d'écarter les cuisses ou de me barrer d'ici ?! Je ne te demande pas de devenir subitement le plus délicat et subtile des hommes mais putain, tu te rends compte au moins de combien tu peux être arrogant et insupportable par moment ?! Tu lui parlais aussi comme ça à ta femme ?!! »

Ça y était, Sam était en colère …
Depuis le début de tout cela, elle avait fait un énorme effort pour se contrôler et ne rien laisser paraître de ses sentiments, mais la digue venait de lâcher, et sa voix s'était soudainement faite plus colérique, tandis qu'elle venait de lâcher une petite bombe dans la pièce. Par respect pour Gabriel, elle n'avait absolument jamais parlé de son ancienne épouse, mais là c'était sortit tout seul. Depuis le temps que Belmont ne se tapait que des prostitués, il avait manifestement un peu oublié comment il convenait de se comporter avec des gens ''normaux'', et Sam avait suffisamment d'estime d'elle-même pour penser qu'elle ne méritait pas ça. Si jamais ses anciens collègues découvraient tout ce qu'elle avait fait pour Belmont, elle serait arrêtée et risquerait une peine de prison sans doute à vie, si ce n'était pas une exécution, et pourtant elle ne lui demandait rien en échange. Elle ne lui avait jamais rien demandé d'ailleurs. Elle entendait juste être traitée avec le respect normalement dû à un être humain.

« En supprimant des preuves et en détournant des enquêtes entières, tu n'imagines même pas ce que j'ai fait pour toi, mais pourtant je ne te demande rien, strictement rien ! Si ce n'est de ne pas me traiter comme une putain d'un de tes clubs ! Est-ce que c'est seulement à ta portée ou est-ce que c'est trop te demander ?! Parce qu'au pire si tu attends seulement d'une femme qu'elle te suce gentiment sans rien dire, tu trouveras sans aucun doute ton bonheur l'étage en dessus !! »

Sam n'était pas une hystérique, et elle n'avait pas non plus beaucoup de principes. Elle n'était clairement pas le genre de femmes qui relevait le moindre détail pour accabler son amant de reproches stériles. Mais elle avait toutefois ses limites également, et voir que Gabriel était capable de l'aimer sincèrement mais de lui demander de telles choses, ça lui retournait littéralement l'estomac. La frustration et la colère étaient désormais violentes en elle tandis qu'elle en tremblait pour tâcher de se contrôler encore un peu, et ce fut finalement un « Vas te faire foutre, Belmont ! » qu'elle lâcha rageusement avant de tourner les talons pour quitter la pièce.

Elle l'aimait. Putain, elle l'aimait ! Mais pas à n'importe quel prix.



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"Une nouvelle terreur a émergé de la mort, une nouvelle superstition a conquis la forteresse inexpugnable de l'éternité.
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Lun 28 Oct - 19:56

Gabriel Belmont

J'ai 38 ans et je vis à New Chic', USA. Dans la vie, je suis L'un des plus grand trafiquant sur Terre et ma place au soleil se dessine aussi sur diverses planètes . Le secret de mon identité fait en sorte que je ne suis jamais inquiété et si c'est le cas j'ai assez de pouvoir pour acheter ou faire chanter celui qui me rendra blanc comme neige.
Je suis autodidacte, calme, malin, et surtout dangereux. Le luxe et la luxure sont mes défauts les plus probants et du haut de mes 1.91m on me trouve charmant et charismatique. J'ai un fils de 12 ans que je tiens éloigné de mes affaires. Il est ma plus belle réussite. Sinon, grâce à ma malchance, je suis veuf et je le vis plutôt extrêmement mal.

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Rien ne se passait comme il l'avait prévu. L’espérance d'une soirée délicieuse et d’un nouveau départ entre eux s'envolait en écoutant Sam lui aboyer dessus. Une Sam ne voulant lâcher prise sur les idées qu'elle avait eu durant leur "entretien " avec Nazeka. Le " je t'aime Gabriel" avait pourtant sonné un vague espoir d’une trêve et d’une fin de soirée aux accents de délices sensuels. Il avait voulu s’approcher d’elle, mais le reste ressemblait plus à un chemin de croix. Elle ne comprenait pas, ne voulait pas comprendre ou bien il parlait Skynerien. Il ne cherchait pas à comprendre pourquoi elle semblait réfractaire à ses explications.  Fatigué et encore sous le coup de légers soubresauts de son corps et de son esprit ayant divagué dans l’espace. - Sam, j'ai été étonné que nos chemins se soient déjà croisés et l'espace d'un seul instant j'ai cru que tout ce que tu m'avais dit à l'appart n'ait été que mensonge. Mais jamais, jamais je ne t'aurais fait du mal pour ce genre de chose. Tu m'hurles dessus me reprochant mes réactions violentes * il s'avança vers elle ne quittant pas son regard qu’il ne semblait ne plus reconnaître - Mais c'est grâce à ces réactions que je suis en vie depuis plus de 20 ans. Grâce à ces réactions que je suis aujourd’hui craint sur Terre et dans les coins reculés de l’espace. Dans quel monde crois-tu que j'évolue ? Je n’ai rien d’un boy scout chérie. Et pour ta gouverne, Grande Gueule, je ne te demande pas de la fermer mais de ne pas m’aboyer dessus comme un roquet alors qu’il n’y a aucune raison. Ecoutes moi quand je te parle, si je te dis que les paroles prononcées dans la salle de Nazeka n’étaient là que pour lui, ne cherche pas un sens caché à ce que je dis.

Il se retrouvait, pénitent devant elle. Il avait horreur de cette sensation de devoir s'expliquer que quelque chose qu'il n'avait pas pensé. Besoin de souffler, besoin qu’elle lui lâche la grappe, besoin qu’elle le prenne contre elle. Gabriel n’était pas ce genre d’homme à demander un geste de la part des autres. Il l’espérait, mais aucune demande ne se formula durant leur échange. Ce qu’elle lui reprochait, en plus d’être faux était injuste. Le ton montait aux échanges qui se succédaient.

- Et avec qui crois tu baiser depuis trois mois? Parce que je t'aime, que je peux etre horriblement romantique tu t'imagines quoi? Que je ne peux pas être l'ordure qu'on veut buter, lyncher ou défoncer à coups de barres de fer ? Je suis les deux. JE LE SUIS
.

- OH Tu arrêtes ça !  Sam je ne t'ai jamais demandé de trafiquer des preuves ou de cleaner ta vie. Si tu le fais c'est parce que tu as pris tes propres décisions. J'ai essayé justement de ne pas t'influencer, parce que je te veux toi, et pas une seule moitié de ta vie que J'AI accepté ! Je ne savais même pas que ce que tu avais fait avant qu'on en parle, alors ne me reproche pas tes propres choix !


C'est à cet instant qu'elle se décide à frapper. D'un coup d'un seul il se retrouve désarmé.
Sa femme. Elle osait parler de sa Femme. Sujet sensible et interdit. Sujet douloureux et dangereux. Il avait le souffle coupé qu'elle ose ce coup-là. Un coup si bas qu’il en restait estomaqué. Mieux que quiconque, elle connaissait la douleur encore présente de la disparition de Julia. Sa voix avait baissé en tonalité, en brutalité. Il était juste.
Blessé. Les talons hauts étaient déjà tournés, presque descendu des escaliers quand il parla, presque pour lui meme n'ayant plus la force d'hurler. Il ne trouvait plus cela drôle du tout. - Ne parles plus jamais de ma femme. Plus jamais. Je ne l'interdis. Tu ne sais rien de nous. Rien.

Pour la première fois sans doute, il était heureux de la voir partir, il ne tenta rien pour la retenir. Il n'aurait pas su se contenir plus longtemps, surtout pas après ce coup bas trop judicieusement placé. Une brisure naissait en lui. Longue. Intense. Les souvenirs déferlaient. Douleurs mises à vif par celle qu'il aimait à cause de celle qu'il avait aimé. Implacable destin.


Ethan était arrivé au moment du départ de Sam. D’un seul regard il avait saisi la situation et restait à l’écart, à l’entrée de la pièce que Gabriel ne se décide à bouger. Ce dernier passa à côté de lui, posant sa main sur l’épaule de son ami, et s’en alla sans plus s’occuper du club qui avait vu une – éventuelle – fin au couple terrible.


Reparti seul, il n’était pas revenu sur Terre, laissant la navette en pilotage automatique l’amener là où jamais il n’avait eu le courage de se rendre. Dix ans, si long et pourtant ses sentiments etaient encore à vifs.  Si L’Archange se vautrait dans les bras de nombreuses femmes depuis autant d’années, Gabriel n’avait eu qu’un seul amour jusqu’à l’arrivée de Sam. Et il les avait perdu toutes les deux. Il ne savait pas comment réagir à cette nouvelle perte. Ce qu’il pensait comme tel. Un vieux proverbe prétendait que « lorsque tu ne sais pas où tu vas, n’oublies pas d’où tu viens ». Il n’avait pas réfléchis à cela, réfléchis à rien,  et pourtant il ne se voyait nulle part ailleurs que dans cette navette qui arriver en vitesse réduite vers ce qui semblait être une petite station spatiale privée. Les scans s’étaient déclenchés presque un kilomètre plus tôt. Personne qui ne soit invité ne saurait entrer dans ce lieu perdu au milieu de l’espace.

La navette s’arrima automatiquement, le sas fut pressurisé avant qu’il ne s’ouvre sur un petit hall qui s’illuminait à chaque seconde qui passait. Ce qui était ombre fut éclairé. Ce qui était mort retrouva vie.  Si le hall était commun, la porte qui se trouvait au bout avait des accents de marbre terrien. Ouverture sur un autre monde qu’il n’avait jamais osé franchir.

Le cœur battait une chamade morbide, chaque pas le rapprochant de la porte jusqu’au moment où il fut bloqué devant celle-ci. Il sentit un frisson électrique le long de ses implants dorsaux avant que le verrou ne clique. La porte s’ouvrit laissant apparaître une jeune femme brune vêtu d’une longue robe de soie noire qui le regardait. Respiration qui se bloque dans cet échange de regards. Trop réel. Trop vivant. Trop de douleurs. Il fit un pas en arrière.


- Gabriel non. Reste s’il te plait. Je t’attends depuis dix ans, tu peux me donner dix minutes de ton temps.


Quelques trois heures plus tard, Si l'homme qui était entré dans la salle était largement abattu, celui qui en était ressortit avait un quelque chose de changé. Dans sa posture qui avait retrouvé son charisme, dans son visage plus ferme. Et c'est devant une autre portée fermée dans un long couloir qu'il se trouvait à nouveau. Il réajusta sa veste, remit en place ses cheveux , s'éclaircissant la voix en quelques raclements avant de se décider à frapper à la porte.

- Sam. Ses doigts tambourinaient la porte comme un chat qui grattait pour entrer, alors qu'il était appuyé sur le chambranle - Oh allez Sam ouvre. Je sais que tu es en colère. C'est bon, J'ai compris ce que tu voulais me montrer et la leçon est retenue. Je suis un connard violent et égocentrique mais tu m'aimes aussi - un peu - pour ça. On ne se refait pas à mon âge. Un moment de silence. On avait dit des excuses pas autre chose. - Okay okay. Je te présente toutes mes excuses sincères c'était pas super sympa de t'inviter à baiser de cette façon peu chevaleresque alors que tu venais de buter un mec. Allez mon cœur, ouvres. J'ai un super champagne millésimé pour enterrer la hache de guerre. Il agita à moitié devant l’œil de judas la bouteille la moue adorablement boudeuse - S'te plait chérie ... je n'aime pas parler aux portes, elles n'ont aucune conversation.  



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Mar 26 Nov - 15:06

Sam
Kevork

J'ai 28 ans et je vis à New-Chic', USA. Dans la vie, je suis flic infiltrée au sein de la mafia et je m'en sors comme je peux. Sinon, grâce à ma situation, je suis célibataire et je ne me pose pas de question là-dessus.

De son vrai nom Samuelle Karesh, Sam est une lieutenant de police actuellement infiltrée au sein de la mafia dans le but de débusquer un tueur de flics. À savoir également que son vrai prénom – Samuelle – est une information que trèèèès peu de gens connaissent : sa mère, son chef direct, pt'être une ou deux autres personnes, mais c'est guère tout. Tout le monde la connaît sous le nom de Sam, et c'est très bien comme ça.

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La soirée avait invariablement dérapé jusqu'à ne plus être rattrapable du tout, et ce fut finalement en colère que Sam tourna les talons pour quitter le salon privé. En colère contre lui, en colère contre elle, en colère contre beaucoup de choses également … Autant dire qu'elle ne perdit pas un seul instant avant de rejoindre le pont de transit du New Heaven, et ce fut tout aussi rapidement qu'elle s'engouffra dans un taxi tout en donnant son adresse au chauffeur. Elle voulait rentrer chez elle. Elle voulait oublier ces dernières heures, peut-être même ces derniers jours. S'il y avait bien quelque chose qui la mettait hors d'elle, c'était de perdre le contrôle, et là elle ne contrôlait franchement plus grand chose. Des mois qu'elle ne contrôlait plus grand chose d'ailleurs, putain ! Mais si son appartement aurait dû lui apparaître comme un petit nid douillet et rassurant, passer le seuil de la porte lui colla au contraire l'impression que son estomac venait de se retourner littéralement, et la Belle se sentit brusquement vacillante. Son pas se fit moins sûr. Ses mâchoires se crispèrent. Et sa main droite agrippa finalement un verre qui traînait à sa portée et qu'elle envoya s'exploser contre un mur, des fragments brillants retombant en pluie fine sur le sol tandis qu'elle décrocha maladroitement la bride de ses escarpins afin de pouvoir se débarrasser de ses chaussures.

Elle en avait marre, bordel qu'elle en avait marre !

Perdre le contrôle, perdre ses objectifs de vue, faire n'importe quoi … c'était clairement des choses qu'elle détestait, et pourtant elle n'avait fait que ça depuis des mois : elle était tombée amoureuse de son principal suspect, elle avait foiré son infiltration, et l'assassin de son ancien collègue gambadait tranquillement dans la nature. Elle avait déconné. Elle avait déconné sur toute la ligne. Pire encore, cette engueulade avec Gabriel lui avait explosé en pleine gueule, et certaines paroles prononcées par son amant lui donnait envie de gerber. Parce que effectivement, il ne lui avait jamais demandé de supprimer des preuves ou de détourner des enquêtes. De même qu'il ne lui avait jamais demandé de cleaner sa véritable identité et donc de renoncer à sa vie … mais sincèrement, avait-elle une véritable identité et une vie ? Ou alors son existence n'était-elle qu'un énorme mensonge permanent qu'elle avalait avec complaisance ?

Elle avait trempé dans des trafics peu recommandables alors qu'elle n'était même pas majeur, elle avait fait de la tôle, elle avait rejoint les flics pour se trouver de nouveaux repères, puis elle s'était livrée au jeu des infiltrations. L'une après l'autre. Devenant tour à tour un strip-teaseuse, une informaticienne, une trafiquante et même une garagiste. Sam était tout et son contraire. Sam n'était qu'un mensonge. Sam étouffait …

Alors sans prendre la peine de ramasser les bris de verre qui jonchait le sol, la Belle fit tomber sa robe tachée de sang avant de rejoindre la salle de bain, puis elle se colla sous une bonne douche chaude où elle resta de longues minutes. Jusqu'à se nettoyer de tout ce sang. Jusqu'à voir sa peau rougir sous l'eau presque brûlante. Avant de sortir puis de s'essuyer. Avant d'enfiler rapidement des sous-vêtements et un tee-shirt noir qu'elle portait quelques fois pour traîner chez elle.

Sortir, elle avait besoin de sortir. Peut-être d'aller se coller dans un bar pour boire quelques verres et discuter avec des gens qui ne chercheraient rien d'autre qu'à échanger quelques mots. Mais avant, elle allait déjà devoir enfiler des fringues propres sans être trop tape-à-l’œil, et la brune se dirigeait justement vers sa chambre lorsqu'elle marcha dans les débris de verre. Entaillant profondément la plante de son pied gauche sur plusieurs fragments tandis que le parquet se tachait déjà de rouge.

« Putain de merde … »

Elle en avait marre, putain de bordel de merde mais qu'elle en avait marre !!

Pas le temps d'enlever les éclats de verre, ils pouvaient bien rester logés dans sa chair, elle s'en foutait totalement ! Si elle tâchait de se contenir, il était évident que les mots de Gabriel lui retournaient littéralement les entrailles comme la cervelle, et ce fut finalement sur le pire objet présent dans son appartement qu'elle décida de passer ses nerfs. Sur ce petit paquet soigneusement emballé qu'elle ouvrit presque en tremblant, avant de récupérer deux fioles d'acide qui lui avaient été envoyées comme échantillon. Le top du top d'après son contact, livré avec le pistolet à acides dans lequel elle enclencha aussitôt la première fiole avant de se l'injecter directement au niveau de la carotide. Fiole à peine vide qu'elle se brisait au sol elle aussi, avant d'être remplacée par une fiole pleine qu'elle inséra à son tour avant de se l'injecter dans la foulée. Autant dire qu'avec deux doses d'acide pur et de très bonne qualité dans le sang, Sam allait déconnecter un bon moment – surtout dans la mesure où elle n'avait absolument pas l'habitude de prendre quelque chose d'aussi puissant – et ce fut en titubant qu'elle fit tomber le pistolet avant de venir s'effondrer sur son canapé.

Le monde tournait déjà autour d'elle. Tournait. Tournait. Tournait …
Les yeux mis-clos, elle s'allongea alors à l'envers sur le sofa – ses pieds ensanglantés nonchalamment posés sur le dossier tandis que sa tête pendait dans le vide – et elle se laissa planer sans retenue. Loin, très loin de Gabriel. De cette vie de mensonges et de manipulations qui était la sienne. De cette vie tellement vide finalement … Samuelle Karesh pouvait bien être cleanée, elle n'existait plus de toutes manières. Pas d'avantage que Sam Kevork d'ailleurs. Elle était tout. Elle était son contraire. Elle n'était rien. Et malgré la défonce, elle se rendait pleinement compte de combien vouloir vivre dans l'ombre de Gabriel était une connerie monumentale. Peut-être même que leur couple était une connerie monumentale ? Elle n'en savait rien, elle ne voulait même pas le savoir. Pour l'heure, elle ne voulait même plus penser à lui.

Gabriel l'avait agressée sans aucun remord, puis il s'était rétracté en changeant le sens de ses paroles afin de ne pas avoir à assumer. Il l'avait menacée de lui massacrer la gueule si elle ne daignait pas la fermer en sa présence, puis il s'était justifié en affirmant qu'il ne voulait simplement pas qu'elle lui criât après, alors qu'elle-même n'avait haussé le ton que bien après. Après qu'il lui ait demandé d'écarter les cuisses comme on pourrait le demander à une pute. Putain, c'était pitoyable … Pitoyable de la menacer pour finalement ne pas assumer. À se demander pourquoi elle acceptait d'ailleurs.

Et lorsque Gabriel toqua finalement à sa porte pour lui présenter les pires excuses du monde, Sam ouvrit difficilement les yeux sans vraiment savoir combien de temps s'était écoulé, mais elle fut bien incapable de se lever. Incapable de bouger. Elle planait totalement, son corps était lourd, son esprit aussi, mais elle aimait ça. Elle aimait cette sensation de coton qui lui cajolait gentiment les membres, et elle ne réagit même pas lorsque son animal de compagnie vint gratter à la porte comme pour inciter Belmont à entrer. De toutes façons, elle avait totalement oublié de verrouiller, alors il lui suffirait de tourner la poignée pour que le pêne cédât. Et s'il le faisait, Gabriel pourrait découvrir les éclats de verre constellant le parquet, et les traces sanglantes qui le mèneraient directement au salon, à ce canapé où une Sam totalement raide défoncée gisait à l'envers sur les coussins. Déphasée.

« Tu crois que j'suis en colère parce que tu voulais baiser après que j'ai buté Nazeka ? P'tain mais comment t'es à côté de la plaque … merde quoi … »

L'élocution était difficile, la voix était pâteuse et traînante. Mais bordel, Gabriel pensait-il sincèrement que leur engueulade était exclusivement dû à son manque de subtilité en matière de sexe ? Si c'était le cas, alors son amant ne comprenait vraiment rien à rien. Voire pire encore. Et ce fut sur ce constat – terriblement fatiguant pour son esprit embrumé – que la Belle referma les yeux. Avant de ricaner nerveusement pendant quelques secondes. Avant que sa main ne vînt chercher à tâtons le pistolet à acide qu'elle ramassa avec difficulté vu sa position. Vide. Pas de fiole à proximité. Merde, elle sentait pourtant qu'elle aurait bien besoin d'une petite dose encore, histoire de repartir dans cette gangue de coton où elle se sentait si bien.

« Tu m'aimes, ou alors tu trouves ça bien pratique de pouvoir baiser la meuf qui s'occupe aussi d'une partie de ton business et qui sert de présence féminine à Thomas ? »

Elle avait plané, elle avait rigolé, elle avait cherché sa dose … puis elle balançait ça comme si de rien n'était. D'une voix basse, presque douce. Calme. Détachée. Mais après tout, Sam avait eu bien des aventures avant Gabriel, avec des femmes ou des hommes, avec des humains comme des non-humains. Et s'il y avait bien une chose qu'elle n'avait jamais toléré d'aucune de ses conquêtes, c'était la violence et les menaces. On ne s'en prenait pas à la personne qu'on aimait, jamais. Et on n'éventualisait pas cette option non plus, jamais. Jamais. Et pourtant ce soir, Gabriel avait été au-delà de ses colères habituelles, Gabriel l'avait clairement menacée de lui faire du mal, allant jusqu'à lui déclarer clairement qu'il lui faudrait faire attention à elle et se ''tenir prête à le buter'' si jamais elle lui manquait de respect à nouveau. Un manque de respect qui, ce soir, s'était simplement traduit par une divergence d'opinion. Et si elle n'était pas d'accord avec ça, elle n'avait rien à faire à ses côtés. Et si elle ne baisait pas avec lui, elle pouvait se barrer aussi. Son amant pouvait bien modifier ses paroles tant qu'il le voulait, mais Sam avait une très bonne mémoire.

Alors quoi, c'était ça l'amour made in mafia terrienne ?
C'était ça qu'elle avait accepté ?
Et ben franchement, ça ne donnait pas bien envie, et elle préférait encore continuer à planer comme une junkie.



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Dim 15 Déc - 15:42

Gabriel Belmont

J'ai 38 ans et je vis à New Chic', USA. Dans la vie, je suis L'un des plus grand trafiquant sur Terre et ma place au soleil se dessine aussi sur diverses planètes . Le secret de mon identité fait en sorte que je ne suis jamais inquiété et si c'est le cas j'ai assez de pouvoir pour acheter ou faire chanter celui qui me rendra blanc comme neige.
Je suis autodidacte, calme, malin, et surtout dangereux. Le luxe et la luxure sont mes défauts les plus probants et du haut de mes 1.91m on me trouve charmant et charismatique. J'ai un fils de 12 ans que je tiens éloigné de mes affaires. Il est ma plus belle réussite. Sinon, grâce à ma malchance, je suis veuf et je le vis plutôt extrêmement mal.

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Trois heures plus tôt sur la Station Némésis.

- Cela fait si longtemps. Tu as beaucoup changé.

Le sourire s'étant à ses lèvres alors que la lourde porte se referme les laissant seuls au monde.

- J'ai vieillit.
- Tu semble surtout fatigué Gabriel
- Je le suis aussi . Constat qu'il ne pourrait nier meme si il le voulait.
- Thomas est avec toi?

La tête qui se secoue doucement. Et le visage féminin qui se ferme, triste.
- Tu m'avais promis.
- Je sais Jul', je sais.
- Tu ne lui as meme pas parlé de cet endroit n'est-ce pas ?

à Nouveau il remue la tête.
- Gabriel, si nous avons porté des neurachems pendant deux ans ce n'est pas pour rien.
- Je sais. Mais c'est plus dur que je le croyais

Une main qui se veut effleurant la joue d'un Gabriel perdu par ce qu'il voit, beaucoup trop réel, mais il avait payé sans compter, espérant ainsi que Thomas le connaisse un peu. Julia devait lui survivre. Elle aurait du lui survivre. Elle est si belle, tellement belle, elle lui manquait tellement. Il avait au creux de l'estomac une telle torsion qu'il pensait que ses intestins allaient eclater - Tout est ma faute Julia, tout. Il s’effondra à ses pieds, défait d'une tristesse qu'il portait depuis 10 ans et qui n'avait pas finit de le tuer à petit feu. - Pardonne moi je t'en prie


Devant l'appartement de Sam.

Il attendait avec une patience qui ne lui ressemblait pas qu'elle lui ouvre la porte. Il n'aimait pas parler à travers ce bout de bois, mais pour l'instant aucun autre choix de la part de la jolie brune qui lui répondait d'une voix entre l’énervement et la lassitude. OKayyy ca n'allait pas être simple. Si elle n'était pas furieuse pour son comportement pré baise c’était quoi son problème.
- Ok alors je m'excuse de tout Sam. Je ne sais pas quoi te dire de plus. Je suis un con, c'est vrai tu m'entend un CON, mais je ne connais rien d'autre que cette vie Sam. Avant j'avais Julia et ... et elle est partie. Elle savait quand me dire merde et j'avais appris ses limites. Avec toi je ne sais pas encore Sam. Je n'ai pas cherché c'est vrai aussi.

Il se tait posant le front contre la porte, sa main grattant toujours le bois. Du bout du pouce il défait une écharde de la porte grattant la peinture un peu plus. Il aimerait tellement être dans ses bras, redevenir Gabriel. Tout serait parfait et sans effet guimauve. Mais il sait, il sent que la jeune femme n'est pas prête à ca. Et lui n'a que si peu de patience qu'il s'enerve déjà à son silence, et encore plus quand elle lui parle. Mon dieu que cette femme est chiante. Prise de tête et ..  PUTAIN DE CARACTERE de merde ! Il soupire. Essaie de parler. Se tait avant d'avoir commencer. tourne sept ou huit fois sa langue dans sa bouche.

- Pratique ? Que voit tu de pratique dans notre relation. Je suis un criminel, tu es un flic. Il n'y a rien de pratique dans notre amour, ni de simple, mais je sais au moins ça, je t'aime pour toi, pas pour ce que tu viens de dire. J'aurai pu te donner ce role de second sans faire prendre un risque à Thomas, tu me prends pour qui à la fin ?  Et .. encore moins t'inclure dans mon cœur,  je ne suis peut-etre pas digne de toi, mais ne me retires pas l'amour que j'ai pour toi.

Et sa lèvre se mord à sang. Non décidément les portes fermées ca le met hors de lui !! Le fait que Sam le laisse dehors encore plus. Il aime le controle et pouvoir décider, non qu'on décide pour lui. Il se recule de la porte avant de frapper violemment celle ci du pied, défonçant le bois. Un. deux. trois coups suffisent pour qu'elle cède enfin. Si Sam veut gueuler ca sera un sujet de plus, et si elle veut le quitter elle le fera face à face et pas à travers la porte de son appart . Car oui il sait qu'elle veut le quitter, il le sent au plus profond de son être. Mais ca se fera l'un devant l'autre. Non.. Il ne veut pas il..


La vue du sang sur le sol l’arrête dans sa réflexion. Son arme est sortie avant meme qu'il ne se rende compte que la bouteille de champagne qu'il tenait vient de tomber au sol. L'attention uniquement portée à ces traces de pas le menant au salon. L'arme en mire d'une future cible il avança rapidement, le coeur prit d'un étau encore vif. Non pas Sam, pas encore. Elle se remettait à peine de ce qui s'etait passé. Des pieds ensanglantés sur le dossier du canapé. Oubliant toute vigilance, il lâcha son arme faisant le tour du canapé la trouvant à moitié dans le vide, à moitié sur le meuble, corps qui avait une position si peu naturelle. - SAM ! Non mon bébé non !

il lui releva la tête cherchant d'autres blessures. Mais rien. Rien qu'elle et un chargeur d'acide. La Conne ! Elle aimait bien jouer avec la frayeur que sa disparition susciterait chez lui, ou ne se rendait-elle meme pas compte combien il craignait pour elle. Sa main caressa sa chevelure noire posant un baiser sur son front. Elle était défoncée. Tellement. Il ne l'avait jamais vu dans un tel état. La faute lui en incombait, comme toujours. Il était un poison pour ceux qui l'entourait. Cela devait cesser. Rapidement, au risque de la voir se détruire ou etre détruite par la vie qu'il menait. Il savait ce qu'il devait faire, mais il manquait de courage à la laisser partir de sa vie. Sam lui avait redonné le gout d'une vie qu'il pensait éteinte, faisant renaître l'homme qui se cachait derrière l'archange. La main caressa sa joue brûlante d'une descente qu'il connaissait pour la pratiquer trop régulièrement; Voix plus douce. Tendre. - Sam .. réveille toi doucement chérie. Je suis là, je suis avec toi. A genoux devant le canapé, il posa sa tete contre le ventre de la jeune femme qui reprenait plus ou moins conscience selon la rapidité de sa capacité à absorber les drogues - Ne me laisse pas, je t'en prie, pas toi aussi. J'ai la tete qui éclate, je veux juste ... Il voulait juste quoi? Il ne savait pas lui même. Un homme comme Gabriel n'etait pas fait pour vivre une vie normale, il ne s'en sentait pas capable. Depuis son enfance, toute sa vie, toutes ses pensées n'avaient été que violence . Les pauses éphémères que la vie lui avaient accordées avaient été suivies par le pire. La pause avec Sam venait d'éclater en morceaux. - Tu es virée. peut-etre que tu te rendras compte que c'est toi que je veux, et pas celle qui m'a fait gagné des millions de credits. .  



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Ven 27 Déc - 0:51

Sam
Kevork

J'ai 28 ans et je vis à New-Chic', USA. Dans la vie, je suis flic infiltrée au sein de la mafia et je m'en sors comme je peux. Sinon, grâce à ma situation, je suis célibataire et je ne me pose pas de question là-dessus.

De son vrai nom Samuelle Karesh, Sam est une lieutenant de police actuellement infiltrée au sein de la mafia dans le but de débusquer un tueur de flics. À savoir également que son vrai prénom – Samuelle – est une information que trèèèès peu de gens connaissent : sa mère, son chef direct, pt'être une ou deux autres personnes, mais c'est guère tout. Tout le monde la connaît sous le nom de Sam, et c'est très bien comme ça.

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« Tu peux pas me virer... »

La Belle avait à peine remué lorsque Gabriel avait défoncé sa porte à coups de pied, et maintenant que son amant venait de se poser à côté d'elle, elle peinait toujours à ouvrir les yeux et à se concentrer. Mais pour sa défense, la dose d'acide qu'elle avait absorbé était massive, surtout pour quelqu'un qui n'avait absolument pas l'habitude de prendre une drogue aussi violente. Qu'elle fût réveillée n'était donc déjà pas mal, et en répondant ainsi, elle prouvait ainsi qu'elle avait écouté. Comme elle prouva bientôt qu'elle était toujours apte à réfléchir malgré son regard flou qui se perdait sur le plafond.

« Si tu me vires, tu vas attirer l'attention sur moi, par curiosité ou alors parce que tes rivaux voudront me récupérer. Ils vont alors faire les vérifications d'usage, et si quelqu'un se rend compte que je suis un flic, ça va être la merde pour toi... soit tu me buteras mais tu passeras quand même pour un con qui s'est fait abuser, soit tu me buteras pas... et là tes concurrents comme les 5 te feront franchement pas de cadeaux. Dans un cas comme dans l'autre, c'est la merde hein... t'aurais jamais dû m'engager ni aller aussi loin avec moi, t'as déconné. »

Sa voix était pâteuse mais pour le coup, il fallait bien avouer que sa logique tenait parfaitement debout. Si Nadiel avait réussi à craquer les fichiers de la police pour trouver sa véritable identité, il y avait fort à parier que d'autres en seraient capables aussi. La seule solution viable restait donc de se faire cleaner intégralement... de cette décision que son amant avait envoyé valser un peu plus tôt dans la soirée.

Et mobilisant bientôt tous ses muscles qui ne répondaient qu'imparfaitement sous l'effet de la drogue, Sam remua bientôt pour s'affaler encore un peu plus sur le canapé, et elle força également son regard à se poser sur Gabriel. À le détailler tandis qu'elle fronçait les yeux. Comme perdue. Comme si elle cherchait quelque chose. Et ce quelque chose, elle ne tarda finalement pas à le trouver, et ses doigts entrèrent bientôt en contact avec le métal froid de l'arme que Gabriel avait rangé dans son holster. Ses mains tâtonnèrent alors à plusieurs reprises, mais au prix d'un énorme effort de coordination, elle parvint enfin à sortir le revolver pour le glisser dans la main de son amant. Le canon collé sur sa tempe tandis que ses yeux s'étaient fixés dans les siens.

« Tire... règle le soucis une bonne fois pour toute. »

De cette proposition émise d'une voix douce, comme si elle l'invitait à des activités beaucoup plus agréables.

« Tu sais Gabriel, si j'ai survécu aussi longtemps en infiltration, c'est pour une bonne raison : je sais toujours détecter quand est-ce que mon interlocuteur à envie de me coller une balle dans la tête, ce qui me permet de me barrer avant. Sauf qu'avec toi, je sais depuis le début que t'en es capable... mais j'suis toujours là quand même. »

Clairement, Belmont était le plus gros des gibiers qu'elle avait pu fréquenter jusqu'à aujourd'hui, et sa violence naturelle n'avait rien de rassurant. Une violence à laquelle elle souhaitait d'ailleurs le confronter. Une bonne fois pour toutes.

« Tu me tueras un jour Gabriel, j'en suis persuadée. Comme il t'arrive parfois de coller ton poing dans la gueule de Ethan parce que tu es en colère contre lui. Et même si tu préfères le nier, tu l'as quand même dit tout à l'heure, que tu n'hésiterais pas à t'en prendre à moi si je te manquais de respect, non ? Putain quoi... j'vois pas l'intérêt de le dire pour te rétracter ensuite. »

Non, elle ne comprenait pas, et la dose massive d'acide qui naviguait joyeusement dans son sang n'était pas là pour l'aider non plus. Tout comme les tremblements qui ne tardèrent pas à agiter ses membres tandis qu'elle continuait sa descente. Tandis qu'elle ferma les yeux à nouveau. Difficile. Presque douloureuse maintenant.

« Y'a deux semaines, j'ai eu du retard... j'ai cru que j'étais enceinte mais non... mais j'crois que ça m'aurait fait plaisir... c'pour ça que j'peux pas tolérer ta violence Gabriel... c'est con hein ? »

Signe du manque de drogue, son élocution était nettement plus pâteuse et difficile désormais, et ses jambes glissèrent finalement du dossier jusqu'à ce qu'elle se retrouvât allongée plus ou moins correctement sur le sofa.

« J'me suis plantée... j'ai foiré mon infiltration... le meurtrier de Mike se balade joyeusement... et j't'aime... p'tain j'aurais juste pas dû devenir flic en fait... »

Et qu'elle continuait à dérouler le fil, sans logique, sans vraiment de cohérence en tout cas. Mais inutile de le nier, elle avait perdu ses objectifs de vue, elle avait joué, et elle s'en voulait.



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Mar 14 Jan - 18:34

Gabriel Belmont

J'ai 38 ans et je vis à New Chic', USA. Dans la vie, je suis L'un des plus grand trafiquant sur Terre et ma place au soleil se dessine aussi sur diverses planètes . Le secret de mon identité fait en sorte que je ne suis jamais inquiété et si c'est le cas j'ai assez de pouvoir pour acheter ou faire chanter celui qui me rendra blanc comme neige.
Je suis autodidacte, calme, malin, et surtout dangereux. Le luxe et la luxure sont mes défauts les plus probants et du haut de mes 1.91m on me trouve charmant et charismatique. J'ai un fils de 12 ans que je tiens éloigné de mes affaires. Il est ma plus belle réussite. Sinon, grâce à ma malchance, je suis veuf et je le vis plutôt extrêmement mal.

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Trois heures plus tôt sur la Station Némésis.

S'agenouillant à ses cotés, elle posa sur son epaule une main qui n'avait aucune consistance. Une voile électrique à peine perceptible. Il parlait à une image, une simple image, et pourtant elle était là, réagissait comme il se souvenait d'elle. Fougue et passion la dévoraient en chaque instant. Cruauté qu'il s'impose. Jamais ils n'auraient dû, autant l'un que l'autre porter ces neurachems qui capturaient images et sensations à des instants donnés. C'était bien trop réel et la ramenaient à une période benie, aujourd'hui disparue.

- Gabriel, Tu n'es pas responsable de ce qui m'est arrivé.
- Jul' tu sais bien que si tu ne m'avais pas rencontré tu vivrais heureuse.
- Non. Tais toi. * la voix portait plus gravement. Julia n'avait jamais eu peur de lui dire ce qu'il ne voulait pas entendre. A cette époque pas si lointaine, il savait écouter. Combien de fois lui avait-elle tenu tete rien que pour lui faire quitter son arme à table* - J'ai fais un choix, comme toi. Je suis assez grande pour prendre mes décisions. Je savais qui tu étais, et quelles étaient tes ambitions dès que j'ai posé mon regard sur toi. Regarde-moi Gabriel. Regarde-moi. * La voix qui avait prit un ton ferme retrouvait le calme olympien qui avait toujours caractérisé sa femme * - Je veux que tu te relèves immédiatement et que tu me parles de Thomas. Et .. De toi. Que deviens tu ? As-tu ... refait ta vie au lieu de te lamenter sur moi?

Plus tard.

L'appartement de Sam devenait pour Gabriel, plus qu'une prison, un mouroir à leur amour. Ils ne se comprenaient plus, ils ne s’écoutaient plus. Lui tétu dans ses idées, et Sam qui trouvait des excuses idiotes à sa décision de la virer pour lui prouver son amour. Comme si il en avait quelque chose à faire des Cinq, qu'ils découvrent la véritable identifié de Sam, qu'ils le tuent lui pour cette faute. Tant qu'ils ne la touchaient pas Elle, cela lui allait parfaitement. Il ne les craignait pas pour lui, mais pour Sam et Thomas c'etait plus complexe. Raison de vivre et de mourir se liaient en un sac de noeud qui ne faisait que prendre de l'importance, cachant l'essentiel à leurs yeux.

Et elle déconne. Vraiment. Prenant son arme pour lui glisser dans la main, menaçant sa vie comme si de rien n'etait. Et l'effort qu'il fait n'est pas l'absence de tirs, oh non, jamais il ne lui ferait du mal, mais plutôt se retenir de la gifler pour la réveiller de cet état d'inertie qui n’était pas elle. Comment cette femme aussi belle et intelligente peut en arriver là. La réponse se fait criante de douleur. Lui. Lui seul en est responsable. Il détruit ce qu'il touche, cela à toujours été et malheureusement continuera. Sam, la personne qu'il a laisser approcher le plus dans sa vie, le subit de plein fouet. Il l'ecoute. N'interrompant pas le flot de ses paroles passant du coq à l’âne. Son cœur se serre quand elle évoque son "retard", encore plus quand elle lui dit que non il ne sera pas Père avec elle ... Et le coeur du sujet arrive. Sa Violence.

Bien sur qu'il l'est. Bien sur qu'il l'a toujours été. Et surement rien ne saurait le changer. Pas meme l'amour. Sa vie a été violence, son enfance, l'age adulte. Le seul apaisement fut ces quelques années avec Julia. Il n'etait pas encore l'Archange à cette époque. Pas vraiment. Balbutiement de ce que serait sa vie future. Il se tait. La laisse finir avant de se relever déposant un baiser sur son front
. - Moi aussi ... j'aurai été heureux d'avoir un enfant de toi Sam. Pardonne moi de t'avoir entraîné dans mon monde, dans ma vie. Tu mérites tellement mieux. C'est vrai que comme flic tu n'es pas terrible, mais ta vie parallèle de trafiquante te va à ravir, tu es faite pour ça.  . Il etait temps. Grand temps de faire disparaître certaines zones d'ombre. -  Je suis capable de beaucoup de choses véritablement moche, Et j'en ferais surement d'autres surement pires encore. Je ne changerais surement pas de caractère, mais crois moi quand je te dis que je préférerais mourir plutôt que te faire mal. Je t'aime Sam et te voir souffrir par ma faute me tue.  Quant à Mike. Il sera vengé. Ce que tu vas découvrir de moi, seul Ethan connait la vérité. Je te fais confiance Sam, une confiance aveugle.

Il déposa un baiser sur son front s'éloigna après avoir posé un plaid sur elle, la laissant redescendre calmement sans sa présence de plomb qui la détruisait. Le dos au mur, il l'observait alterner phase de réveil et somnolence . Il finit au bout d'une demi heure par prendre son intercom. Un appel est passé, la voix d'une femme au bout, peu assurée, surement réveillée en plein sommeil.

- C'est Gabriel. J'ai besoin de toi à l'appartement de Sam, il est grand temps de lui dire la vérité.... oui .. Ok  et amene une trousse de soin, elle s'est blessée au pied.


Ce jour arriverait. Il l'avait su au moment même où il avait découvert que Sam était la coéquipière de Mike, qu'il aurait à faire un choix. Ce choix venait de lui être imposé par les circonstances, par une Sam qui cherchait un point d'ancrage dans sa vie, une raison de se lever chaque matin. Si elle craignait Gabriel et sa violence, il lui faudrait .. autre chose pour tenir et reprendre la bataille là où elle l'avait laissé. Un autre appel à Nadiel. Difficile. Un paquet qui lui est livré dans les 10 minutes suivantes.

Près d'une heure plus tard, on frappa légèrement à la porte qui fut ouverte par un Gabriel silencieux et soucieux . La femme qui se tenait devant lui était la même qui avait accueilli Thomas lors de l'épisode avec les Maarsh'an. La femmed'un age certain pénétra dans l'appartement jetant un regard réprobateur sur le sang qu'elle voyait au sol.

- Gabriel. Que s'est-il passé ici ? Pourquoi maintenant veux tu tout dire à Sam?
- J'ai foiré Gladys. J'ai tout foiré avec elle. Il est temps que ca cesse. Dis lui tout ce qu'elle désire savoir.
- Vraiment tout ? Tu l'aimes à ce point de tout dire?
- Oui ... Soit je lui fais totalement confiance, soit nous passons notre vie à tout nous cacher. J'ai besoin qu'elle croit en moi, en nous.

La discussion entre Gabriel et Gladys etait ponctuée par les soins au pied de Sam, les reveils de celle-ci encore embrumée, des paroles sans aucun sens qu'elle sortait toujours, avant qu'au bout de plusieurs heures, la drogue ait totalement disparue de son organisme laissant un corps fatigué, allongé sur le canapé. Sam commençait à bouger, s'agitant dans des gestes lents encore un peu désordonné, le corps encore engourdis, mais l'esprit plus vif sans doute. Il fallait être une consommation régulière de ce genre d'acide pour se réveiller sans trop de casse. Il l’empêcherait d'agir avec si peu de retenue.

Gabriel avait reprit son observation silencieuse de la jeune femme adossé contre le mur derrière Gladys qui s'etait assise sur un bout du canapé offrant à la brune, un verre d'eau qui la désaltérerait après ces heures loin d'eux.


- Bonjour Sam, cela fait bien longtemps que je ne t'ai vu. Nous devons parler, toi et moi.
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Ven 14 Fév - 14:02

Sam
Kevork

J'ai 28 ans et je vis à New-Chic', USA. Dans la vie, je suis flic infiltrée au sein de la mafia et je m'en sors comme je peux. Sinon, grâce à ma situation, je suis célibataire et je ne me pose pas de question là-dessus.

De son vrai nom Samuelle Karesh, Sam est une lieutenant de police actuellement infiltrée au sein de la mafia dans le but de débusquer un tueur de flics. À savoir également que son vrai prénom – Samuelle – est une information que trèèèès peu de gens connaissent : sa mère, son chef direct, pt'être une ou deux autres personnes, mais c'est guère tout. Tout le monde la connaît sous le nom de Sam, et c'est très bien comme ça.

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Sam flottait, Sam dérivait...

Toujours allongée en grand désordre sur le canapé, les mots se bousculaient pour sortir de sa bouche sans avoir le moindre sens, mais elle-même n'en avait plus vraiment conscience. Tout près d'elle, elle pouvait sentir la présence de Gabriel, et malgré les accusations qu'elle avait débité un peu plus tôt, le savoir près d'elle suffisait à la rassurer. Elle l'aimait. Malgré tous ses défauts, elle l'aimait sincèrement, et si elle lui avait reproché sa violence, ce n'était clairement pas pour le quitter... mais bien pour approfondir encore cette relation qu'ils entretenaient. Lorsqu'elle avait eu du retard, elle avait sincèrement espéré être enceinte, et c'était sans doute cet espoir qui l'avait poussée à avoir cette conversation. Même s'il fallait bien avouer que les événements avaient un peu précipité les choses, et que la discussion avait été plus compliquée que prévue !

Mais pour le moment, la Belle n'avait vraiment pas les idées claires avec la double dose d'acide qui naviguait toujours joyeusement dans son sang, et ses yeux ne tardèrent pas à se fermer tandis qu'elle somnolait déjà. Parfois, le sommeil était plus profond. Parfois, il était léger au point qu'elle remuait dans des mouvements sans logique. Quoi qu'il en fût, il lui fallut plusieurs heures pour redescendre enfin sur Terre, et lorsque ses paupières battirent follement, sa main monta aussitôt aux niveaux de ses yeux qu'elle frotta comme un gosse l'aurait fait. Après cette défonce, elle avait l'impression d'être en partie déshydratée – sa bouche comme ses yeux étaient désagréablement secs – et elle grogna en constatant que ses muscles semblaient être engourdis de courbatures. Manifestement, son corps ne la remerciait pas pour ses excès, et il le lui faisait clairement comprendre.

Quelques instants plus tard, un verre d'eau arriva à la hauteur de son regard, et ce fut dans un « Merci » un peu rauque qu'elle le récupéra, but une gorgée... puis se rendit enfin compte que ce n'était pas Gabriel qui le lui avait tendu.

« Gladys ?! »

Le ton était marqué par l'étonnement, et son visage trahissait également sa surprise. Se frottant une nouvelle fois les yeux, Sam semblait peiner à savoir que faire, et la question qui suivit ne fut finalement pas si étonnante que ça.

« J'suis pas encore redescendue, c'est ça ? C'est une hallucination ? Pourtant c'est un acide de très bonne qualité, alors il ne devrait pas y avoir d'hallucination justement. »

Même embrumé, son esprit se raccrochait à ces connaissances qui résidaient profondément dans son cerveau, et il lui fallut quelques secondes supplémentaires – quelques gorgées supplémentaires également – afin d'accepter que la femme qui se trouvait en face d'elle était bel et bien réelle. Gladys, la veuve de Mike se trouvait ici, juste en face d'elle, et il y avait de très fortes probabilités pour que ce fût Gabriel qui l'ait fait venir. Un Gabriel qui se tenait d'ailleurs adossé contre un mur, un peu à l'écart, et Sam lui adressa aussitôt un regard interrogatif. Elle nageait en pleine incompréhension, et elle acheva son verre afin de prendre finalement la parole.

« Qu'est-ce qui se passe au juste ? De quoi est-ce que tu veux qu'on parle ? Vous vous... connaissez tous les deux ? »

La Belle était si surprise qu'elle avait buté sur la dernière question. Manifestement, elle n'était pas la seule à avoir conservé ses secrets pour elle, et son regard allait désormais de Gladys à Gabriel, comme si elle cherchait à savoir qui viendrait balancer la vérité en premier.




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"Une nouvelle terreur a émergé de la mort, une nouvelle superstition a conquis la forteresse inexpugnable de l'éternité.
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Sam 18 Avr - 17:13

Gabriel Belmont

J'ai 38 ans et je vis à New Chic', USA. Dans la vie, je suis L'un des plus grand trafiquant sur Terre et ma place au soleil se dessine aussi sur diverses planètes . Le secret de mon identité fait en sorte que je ne suis jamais inquiété et si c'est le cas j'ai assez de pouvoir pour acheter ou faire chanter celui qui me rendra blanc comme neige.
Je suis autodidacte, calme, malin, et surtout dangereux. Le luxe et la luxure sont mes défauts les plus probants et du haut de mes 1.91m on me trouve charmant et charismatique. J'ai un fils de 12 ans que je tiens éloigné de mes affaires. Il est ma plus belle réussite. Sinon, grâce à ma malchance, je suis veuf et je le vis plutôt extrêmement mal.

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Sam se réveillait d'un état inconnu pour elle, autant que trop connu pour lui. Lui reprochait d'avoir prit de la drogue alors que lui meme quelques heures plus tot avait accompli le même geste, c'était vachement égoïste. Alors il se taisait, laissant la peur de la perdre disparaître derrière les résolutions que son cœur pouvait encore prendre. Quelques heures plus tot, il avait enfin pu mettre des paroles sur ses pensées solitaires, paroles avec l'enregistrement presque trop réel de son épouse disparue. Les questions qu'elle lui avait posée étaient celles que lui même n’arrêtaient de se repasser en boucle dans son esprit. Esprit qu'il avait perdu par trop de sentiment, par trop d'éparpillement. Il aurait du agir autrement, réfléchir autrement. Sa position ne pouvait tolérer un tel comportement disparate. Non seulement il mettait sa relation en danger avec Sam, mais en plus il l'a mettait en danger face à des ennemis beaucoup trop nombreux. Il avait accepté qu'elle soit flic, il avait accepté qu'elle soit celle qui le ferait faillir.  Il était, temps, grand temps de redevenir Belmont, l'archange faisant trembler jusqu'au fin fond de l'univers connu. Peu à peu, la cigarette se consumait entre ses lèvres alors que Sam émergeait de son état second.

Il n'était peut-etre pas l'heure pour elle de découvrir une part de vérité sur lui, mais comme pensé plus tot, soit il avait confiance en elle jusqu'aux moindres détails, soit il la laissé s'éloigner sans plus jamais recroiser son chemin, et de cela il n'était pas question. Faire venir Gladys n’était pas prévu aussi tôt, peut-être même le l’avait-il  jamais voulu. Pourtant la jeune femme méritait des réponses, encore plus quand celles-ci pourraient peut-être l’apaiser sur la mort de son ancien collègue et ami. Cette mort qui les avait amené à se rencontrer, et à s'aimer. La destinée était une putain de bizarrerie. Sans la disparition de Mike qui avait brisé plusieurs vies, lui n'aurait pas retrouvé la sienne.

Son dos posé contre le mur, il laissait le silence l'entourer autant que la fumée toxique de la clope. Lui n'avait pas besoin de parler, et peut-etre ne devrait-il pas écouter. Pas un mot ne sortit de ses lèvres, pas meme quand le beau regard interrogatif  de Sam se posa sur lui en voyant Gladys. Croirait-elle simplement un seul mot sortant de sa bouche ? Surement pas. Il connaissait par cœur le discours de la vieille dame, pour preuve qu’il avait vraiment vécu ce dont elle parlerait. Sans mélodrame, la vieille femme les regarda tour à tour attendant surement une confirmation de Gabriel qui ne vient pas. Ce fut d'une voix fluette, presque enfantine qu'elle se décida à répondre à la jolie policière qu'elle avait connue et appréciée de suite.


- Oui Sam, Gabriel et moi nous nous connaissons. Et depuis très longtemps. Mets-toi bien ma chérie, l'histoire va être longue. Le ton était maternel et doux envers la jeune femme qui avait beaucoup souffert de la disparition de Mike. Presque autant qu’elle. - Pour tout comprendre, tu dois remonter plus de trente ans en arrière. Déjà trente ans. Mike venait de faire ses classes et il a été muté ici au commissariat de la 3ème avenue, bien sur je l'ai suivi, on venait de se marier. C'était sa première affectation et nous pensions vivre une aventure hors du commun. Nous étions tous les deux si heureux de pouvoir recommencer une nouvelle vie loin des zones irradiés du centre du pays. On laissait derrière nous la folie du désert pour une ville. C’était à la fois excitant et terrifiant. Mais nous avons vite déchanté. Il faut bien comprendre qu'à cette époque New Chic était une ville absolument horrible. Le crime était présent à tous les coins de rues, des meurtres à tout-va, des trafics à la vue de tous.  Il y avait un parrain, un peu comme le Grand derrière moi, mais il ne faisait rien pour que la ville se relève, au contraire. La population qui le pouvait tentait de fuir, les gens crevaient de faim un peu partout, les cadavres se décomposaient en plein milieu de la rue. C'était ... une autre époque.

La police ne pouvait rien faire, les 3/4 étaient achetés pour fermer les yeux, et l'autre quart avait trop peur pour oser faire quelque chose. Ceux qui tentait avait rapidement un contrat sur la tête. Le Parrain n'acceptait aucune  interférence dans ses affaires, quelles qu'elles soient. Mike avait encore de l'illusion, meme après 4 mois à voir ce qui se passait et moi je mourrais de peur à l'idée d'un holo pour m'annoncer sa mort. Comme toute femme de flic. Il était sur une enquête banale.. la mort d'une prostituée. Une petite jeune, elle avait quoi 15 ou 16 ans. Miky l'avait retrouvé dans une ruelle, battue à mort, défigurée.. Pauvre gosse.
Gladys secoua la tête - Ça a beaucoup bouleversé Miky. Et il a commencé à poser des questions . Beaucoup de questions, mais surtout des questions pertinentes qui le rapprochaient de la mafia qui tenait la ville. Et comme je t'ai dis, ils n'aiment pas qu'on se mêle de leurs affaires, meme si personne n'aurait osé les accuser. Un jour, c'était un matin d'hiver avec beaucoup de brouillards, je m'en souviens, Miky faisait sa ronde des quartiers chauds avec son collègue. Franck. Il venait de l'ancienne arizona, bref. Les balles ont fusé de partout, le pauvre n'a pas eut le temps d'avoir mal. Miky a reussi à se mettre à couvert.Un appel au central. Dans ce genre de quartiers, tu es mort avant que les secours n'arrivent. Il n'etait pas né celui qui pensait que Mike se laisserait faire, mais à un moment ... il a manqué de balles, et il a été touché. C'était la fin pour lui, une autre tête viendrait trouver sa place sur le mur de la mafia.

Il s'est passé une chose étrange juste au moment où la fin était proche. Un gamin d'à peine 12 ans est arrivé en furie et armé de la ruelle, avec une bande toute aussi jeune que lui.
Elle se retourna en jetant un regard à Gabriel qui restait dans l'ombre de l'histoire. Puis se concentra sur Sam à nouveau - Il a sauvé mon Miky. Et il est reparti sans un mot avec les autres gosses. Mon mari était rentré, blessé, mais vivant. Oh crois moi Sam, les semaines suivantes ont été dures. Mais quand il est sortie du caisson médical, il est parti à la recherche du jeune garçon. Il l'a retrouvé dans un entrepôt, affamé comme tous ces gosses. Pendant plusieurs mois, Nous leur avons donné à manger, et eux de leurs cotés aidaient un peu Mike quand il avait besoin d'un renseignement. Incroyable tout ce qu'un enfant peut entendre sans que l'on s'imagine qu'ils comprennent. Peu à peu on réussissait à les sociabiliser, à leur apprendre à lire et écrire. Ces enfants étaient un peu devenus les nôtres. Sam, nous imagines-tu avec une dizaines de gosses autour de nous ? C'était .. Une belle époque.

Mais .. ce qui devait arriver, arriva. Ils ont été balancé au parrain par un de leur copain dont on s'occupait aussi. Mais l’appât du gain. Pauvre gosse. Il n'a pas survécu longtemps. Le pire restait à venir. Cet ordure a envoyé ses hommes dans l’entrepôt, et il y a eu un vrai massacre. Ils ont abattus ces enfants comme de la chair à canon. Et ils ont voulu faire un exemple de celui qui leur avait fait face. Ils l'ont traîné blessé dans la rue et ils ont ... Ils l'ont frappé. Encore et encore, et encore. Brisant ce corps de gamin affamé comme un fétu de paille. Tout son corps a été broyé par ces hommes. A un moment ils l'ont simplement laissé au milieu de la route se vider de son sang, pour eux c’était fini. Toutefois, ce petit garçon ne voulait pas mourir, et c'est cela qui l'a gardé en vie jusqu'à l'arrivée des secours. Pendant plus de deux ans, Il a vecu à l'hopital et pendant deux ans je suis allée le voir tous les jours. Ce garçon était remplis de haine, et de colère et s'est juré de se venger de celui qui lui avait fait ca. J'ai bien tenté de l'en dissuadé mais ... Il est un peu têtu. Nous avons payé ses frais médicaux et même ses premiers implants dorsaux. Oh ce n'etait pas de la qualité, mais cela lui permettait de pouvoir bouger et marcher. Il était curieux de tout, et j'ai au moins pu lui apprendre à etre moins .. rustre
. Un leger rire en entendant un grognement provenant d'un Gabriel à l'écoute.

- J'ai essayé du moins parfois ca marche moins bien. Et ce garnement a disparu au bout des deux ans. Personne ne l'a revu avant que trois ans plus tard, il ne reparaisse comme par magie. Et ce fut le début de son histoire. Au delà de tout ce que l'on a pu entendre, il est venu nous rembourser les sommes qu'on avait donnée pour lui, et nous avons continué à nous voir, meme si Mike ou moi n'aimions ses choix de vie. Il était d'un calme froid, autant que passionné, il avait découvert beaucoup de chose et jamais jusque maintenant nous n'avons pu savoir ce qui s'etait passé. Et un jour il y eu Julia. Elle l'a profondément changé. Le reste tu le connais Sam.

C'est un criminel et je ne me voile pas la face, mais je sais une chose, il n’a pas tué mon Miky. Et il m’a promis de tout mettre en oeuvre, meme ses relations, pour trouver celui qui a fait cela, j’ai confiance en sa parole. Je sais qu'il trouvera. Quand tu as disparu après la mort de Mike, je savais que tu n'abandonnerais pas, mais de là à te voir soupçonner Gabriel. Pourtant tu avais raison sur le fond, qui mieux que celui qui tient la ville pourrait être suspect. Quand il a découvert qui tu étais, nous avons décidé de ne rien te dire pour l'instant, Oh pas pour te cacher la vérité, mais tu étais à l'abri avec Gabriel à tes cotés. Voilà ma chérie, tu sais tout.  

Derrière elle, Gabriel avait finit sa cigarette et l’écrasait dans un plat en argent qui ne devait pas servir à ca. Il se détacha du mur venant poser sa main sous le menton de la jolie ex shootée pour se plonger une fois de plus dans le regard bleu qu'il avait apprit à aimer. - Tu as de quoi réfléchir Sam. Mais il est grand temps que l'on arrête de s’apitoyer ou de se déchirer pour n'importe quoi. Je suis un connard, mais cela tu le sais, j'ai été maladroit avec toi, et je le serais surement encore. Tu dois t'y faire, je suis comme ça. Pourtant je ne le fais pas exprès, surtout pas avec toi. je sacrifierais tout ce que j'ai pour toi autant que pour mon fils. Si tu ne veux plus me voir, ou si tu sais que tu ne supporteras pas d'autres soirées comme on vient de passer, je ne t'obligerais à rien. Tu auras une nouvelle vie, j'y veillerais. Mais si tu restes avec moi, nous ferons corps de tout, et meme de nos maladresses. Je te laisse y réfléchir, je serais au Lux ce soir. rejoins moi quand tu auras pris ta décision. Quoique tu décides, saches que Mike sera vengé. Meme si tu pars loin de moi. Il pencha le buste vers elle venant cueillir un baiser d'une profonde tendresse , un murmure reprenant deux mots d'un amour avoué, avant de s'éloigner sans plus regarder en arrière. Il ne pouvait pas influer sur sa décision, il ne le ferait pas.  



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Dim 5 Juil - 2:41
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Kevork

J'ai 28 ans et je vis à New-Chic', USA. Dans la vie, je suis flic infiltrée au sein de la mafia et je m'en sors comme je peux. Sinon, grâce à ma situation, je suis célibataire et je ne me pose pas de question là-dessus.

De son vrai nom Samuelle Karesh, Sam est une lieutenant de police actuellement infiltrée au sein de la mafia dans le but de débusquer un tueur de flics. À savoir également que son vrai prénom – Samuelle – est une information que trèèèès peu de gens connaissent : sa mère, son chef direct, pt'être une ou deux autres personnes, mais c'est guère tout. Tout le monde la connaît sous le nom de Sam, et c'est très bien comme ça.

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Les dernières heures avaient été riches en émotions, et certaines vérités n'avaient pas manqué d'ébranler Sam. Elle ne chercha d'ailleurs à retenir ni Gabriel ni Gladys, et ce fut dans le silence de son appartement qu'elle put se reposer un peu après leur départ. Qu'elle put réfléchir aussi. À un plan, à leur avenir, à ce qu'elle allait devoir faire...

Et plusieurs heures plus tard, ce fut vêtue d'une élégante robe noire que la Belle arriva au LUX, et elle monta directement à l'appartement où elle trouva Belmont assis sur son canapé. Vu l'heure, Thomas devait certainement être au lit depuis bien longtemps, et c'était pour cette raison également qu'elle avait débarqué aussi tard. Ce qu'elle avait à dire ne devait pas tomber dans l'oreille d'un enfant, même d'un enfant qui en savait déjà beaucoup trop sur ce milieu dangereux qu'était la mafia. Et sans un mot, elle arriva derrière son amant et se pencha sur lui afin de passer ses bras autour de son cou. De cette position qui n'était pas très agréable, qui ne tarderait pas à lui faire mal au dos, mais c'était venu naturellement.

« Je crois qu'il faut qu'on parle de pas mal de choses... »

Sam ne comptait pas revenir sur tout ce qui avait précédé, cela aurait de toutes façons été inutiles. Mais néanmoins, ils devaient le point s'ils voulaient pouvoir avancer.

« Concernant William Frederickson, je suis sincèrement désolée. Quand j'étais gosse, j'ai été élevée par mon père qui était mécanicien spécialisé bossant dans différents spatioports, et j'étais donc au courant de pas mal de choses. Je devais avoir 14 ou 15 ans, j'étais une gamine, et personne ne se méfiait de moi, j'avais mes entrées partout. Alors, j'ai décidé d'en tirer parti et de monter mon petit trafic : je mettais en relation les gens qui avaient des trucs ''sensibles'' à faire voyager avec les membres d'équipage qui avaient une petite place dans leur vaisseau, moyennant une commission au passage. Je me suis fait pas mal de fric à l'époque, ça a duré presque un an, jusqu'au jour où Frederickson m'a contactée. Il avait pas mal de marchandises à faire passer, et je n'ai pas posé de questions, j'ai pris sa commission et je l'ai aiguillé vers les mecs véreux... sauf qu'il y a eu un soucis... de la came a disparu en cours de route, et le boss de Frederickson – l'ancien parrain de New Chic' – a décidé de faire fouiller le spatioport pour retrouver ça. Le tout a fini en fusillade, une dizaine de personnes ont été abattues, et j'ai été arrêtée par les flics. Ils m'ont laissé deux choix : soit je balançais le nom de celui qui voulait passer de la came, et j'étais seulement jugée pour mon trafic. Soit je ne disais rien, et je serais en plus jugée pour complicité sur ces meurtres. J'étais jeune à l'époque, j'ai totalement flippé, et j'ai balancé Frederickson sans me douter que ça lui coûterait la vie. Suite à ça, j'ai fait deux ans de tôle et à la sortie, c'est Mike qui m'a proposée de m'aider et d'intégrer la police. J'avais plus rien, plus personne, alors j'ai accepté en me disant que ça me remettrait peut-être sur les rails... »

Ainsi placée dans le dos de Gabriel, Sam n'avait pas à affronter son regard, ce qui l'aidait donc à se confier sur ces années qui n'avaient pas été bien glorieuses pour elle. Mais au final, intégrer la police n'avait peut-être pas non plus été la meilleure idée possible, elle devait bien le reconnaître.

« Mike a été mon mentor, et si je suis entrée en infiltration suite à sa mort, c'est parce que j'avais bien conscience que le système était pourri et que j'allais devoir régler les choses moi-même si je voulais qu'il soit vengé. Disons qu'après l'affaire avec Nazeka, je n'avais plus vraiment d'illusion sur l'honnêteté de la justice... si l'assassin était un Maarsh'an, je savais pertinemment bien qu'il arriverait à foutre les juges dans sa poche, donc j'ai commencé cette enquête avec la ferme intention d'exécuter le coupable moi-même. »

Autant être honnête jusqu'au bout après tout, Gabriel commençait à bien la connaître, et il savait très bien qu'elle ne rechignait jamais à se salir les mains.

« Aujourd'hui, ça fait plusieurs mois que Mike est mort, et le coupable est toujours en vie... et franchement, c'est quelque chose que je ne supporte pas. Ce mec doit crever, et j'en ai assez d'avancer doucement. J'y ai bien réfléchi, et je pense savoir comment le débusquer une bonne fois pour toute. Après tout, s'il a réussi à se procurer l'ADN de Thomas, c'est qu'il est très proche de toi, ou alors qu'ils sont plusieurs et que l'un d'eux est un de tes proches. »

Bien des ADN étaient atteignables, mais pas celui de Thomas. Gabriel faisait bien trop attention à son fils, et vu les informations et les capacités dont disposait le meurtrier, Sam en était absolument sûre et certaine : cette personne était proche de Gabriel. Peut-être même très proche !

Et doucement, elle se releva finalement afin de lâcher son amant, et elle fit le tour du canapé afin de venir s'asseoir juste à côté de lui. Son regard profondément planté dans le sien. Ce qu'elle allait lui dire n'allait clairement pas lui plaire, mais elle était sûre de sa solution.

« J'ai bien réfléchi à tout ça, et j'en suis arrivée à une conclusion : l'assassin sait très bien qui je suis, et je pense que c'est lui qui a poussé Nazrim à attaquer. Nazrim lui-même m'a avoué qu'il avait eu quelques contacts parmi ton entourage... Cette personne sait donc que je suis flic, mais elle doit sans doute penser que toi, tu ne le sais pas. Après tout, tu es quelqu'un de sanguin, donc il doit se dire que si tu étais au courant, tu m'aurais déjà tuée... Partant de là, la combine va être très simple : devant témoins, tu vas devoir m'agresser. Affirme que tu sais que je t'ai trahi même si tu n'as pas tous les détails, sois violent, et fait savoir que tu vas me torturer toi-même pour m'arracher toutes les informations que je possède. Je sais que ça va être difficile pour toi, mais tu vas devoir être convainquant. Si tu apprenais que l'un de tes proches comme Ethan, Dennis ou l'un des responsables d'un de tes réseaux t'avait trahi, je sais que tu le passerai à tabac avant de lui briser toi-même tous les os du corps. Malheureusement, tu vas donc devoir t'en prendre à moi également pour que ce soit crédible... Je suis absolument certaine que cette personne sait de quoi tu es capable et qu'elle va préférer me buter elle-même afin que je ne puisse rien te révéler. »

Le plan était dangereux, et Sam avait bien conscience qu'il était assez ironique d'avoir reproché à Gabriel sa violence un peu plus tôt, pour lui demander cette fois-ci de jouer la comédie en allant jusqu'à le frapper et en la menaçant de la torturer, mais ils devaient le faire. Si elle avait vu juste, l'assassin se trahirait à ce moment-là.

« Demain soir, dans la partie privée du parking du LUX, nous allons descendre pour rejoindre une voiture et aller dîner. Demande à Ethan, Carl et un ou deux autres gardes du corps d'être présents, ils seront les témoins parfaits. À ce moment-là, frappe-moi, hurle-moi dessus, affirme que tu sais que je t'ai trahi, et ordonne à Ethan de m'emmener dans une de tes salles comme celles où tu t'es occupé des frères Kazar, en lui précisant que tu m'arracheras toi-même tout ce que je sais. Sur ces quatre personnes présentes, le bruit de ce qui s'est passé va forcément se répandre : tes hommes te sont fidèles et ils seront trop choqués pour ne pas en parler autour d'eux. Et ensuite, nous n'aurons plus qu'à attendre de voir qui réagi... »

Sa voix était calme et posé, son ton était résolu. Il était clair qu'elle avait bien réfléchi, qu'elle avait planifié tout ça dans les détails, et qu'elle était désormais prête à aller jusqu'au bout. Mais néanmoins, une petite lueur d'incertitude brillait dans le fond de son regard, un doute qu'elle décida de calmer et s'emparant doucement d'une des mains de son amant afin de la serrer dans la sienne : elle craignait que Gabriel s'y opposât et qu'il fût incapable de la violenter pour jouer cette comédie à ses hommes. Et pourtant, elle en était certaine, c'était la bonne solution.



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"Une nouvelle terreur a émergé de la mort, une nouvelle superstition a conquis la forteresse inexpugnable de l'éternité.
Je suis une légende."

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