« Non ! Je ne veux pas aller voir Mamie ! La dernière fois, elle a essayé de m’arracher Ada ! » Stormi partait en courant dans les jupes de sa nourrice, car sa mère vouait rendre visite à la sienne. Cette vieille femme sénile et folle avait tenté d’enlever le bras de Stormi pour voir de plus prêt le truc qui brille. Depuis, Stormi en avait une peur bleue. « Chéri, on va utiliser le télétransporteur. Tu n’as pas envie de sentir ces vibrations dans ton ventre ? » Et maman avait perdu Stormi qui hurlait de joie pour rejoindre ses parents. Le fils unique, l’enfant chéri d’une conception longue et douloureuse. Il fit un signe de la main à Grace, sa nourrice, et il s’installa dans l’appareil, en tenant la main de ses parents. Dans une aspiration soudaine, une lumière bleue luisante pour l’aspirer, il atterri dans le même appareil similaire de sa grand-mère. Il vint vers elle avec appréhension et par force pour lui baiser la joue. « Bonjour, Nanni. » Il recula ensuite pour rejoindre un fauteuil.

Une heure venait de passer, il s’ennuyait, il lisait un livre qui ne l’intéressait pas sur un monde qui n’existait plus. Des… voitures ? Qu’est-ce que c’est ? Aujourd’hui, c’était terminé. Stormi appuya sur un bouton sur son bras. On voyait les traces de chirurgie sur sa peau là où l’appareil s’accrochait, et quelques veines noires qui en sortaient. « Ada, mets moi de la musique. » Et un son futuriste, qui paraitrait désagréables pour un animal sortit de quelques trous dans le poignet d’Ada, le bras de Stormi. « Mamaaaaan, je peux aller dehors ? Il fait beau, il pleut pas. » « Tu fais attention à Ada, d’accord mon ange ? » « Promis ! » dit-il dans un grand sourire forcé. Et il courut à l’extérieur de la maison pour rejoindre le jardin fermé par un grillage. Il s’approcha de l’humanoïde de la maison et le réveilla d’un coup de pied dans le tibia. Il ne ressentirait évidemment rien du tout. « Hey, toi ! Mets-moi des joueurs. » Et le robot s’exécuta sans broncher. Alors Stormi entama une partie de foot intéressante où les joueurs ne voyaient pas la balle et où le gardien ne connaissait pas sa droite de sa gauche. Evidemment, c’était l’équipe du gamin qui gagnait. Mais un dysfonctionnement dans le système holographique envoya la balle de l’autre côté du grillage. « Ca va, j’y vais, Rob ! » C’était le prénom de l’humanoïde. Il chercha ensuite une brèche dans le grillage, et il y glissa son petit corps d’enfant. Et il se trouva dans une forêt, quelque chose de sombre et de froid. Il fronça les sourcils mais parcouru les bosquets pour trouver sa balle.