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Tag cc3366 sur LE TEMPS D'UN RP - Page 6 3hez5h Sujet: Retour vers le Futur ! [The Whole 9]
Winnie

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Rechercher dans: Univers science-fiction   Tag cc3366 sur LE TEMPS D'UN RP - Page 6 EmptySujet: Retour vers le Futur ! [The Whole 9]    Tag cc3366 sur LE TEMPS D'UN RP - Page 6 EmptyJeu 7 Mai - 17:32


Dana Sheffield
J'ai 25 ans, je suis née en juin 1971, et je vis à Hill Valley, en Californie, Amérique. Dans la vie, je suis sans emploi, en attendant d'en retrouver un nouveau et je m'en sors au crochet de mon petit-ami. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureuse d'un garçon merveilleux d'une autre époque et je le vis plutôt magnifiquement bien puisque je m'apprête à passer le reste de ma vie en sa compagnie, à voyager dans le temps.

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De nature introvertie, Dana n’est pas le genre de fille que l’on qualifierait de ‘sociable’. Bien au contraire. Elle est plutôt le genre de demoiselle qui préfère une soirée à lire un bon roman sous un plaid, à une soirée arrosée entre amis. Quand le chemin de Joshua Brown – ou sa moto, plutôt – percute de plein fouet sa vie autant que son véhicule, la jeune femme se retrouve projeté dans une situation digne d’un grand film de science-fiction. Saura-t-elle partager son quotidien sans tomber amoureuse de lui, et ce jusqu’à ce qu’il regagne son époque ? Rien n’est moins sûr. Les habitudes ont la vie dure, et la beauté du jeune homme est sans conteste. Gageons qu’ils sortiront tout deux indemnes de cette rencontre hors du temps.

Le mal est fait. Les deux jeunes gens sont amoureux, à présent. Ils pensent même que leurs existences ne seront amenées qu’à ce recroiser en mars 2020, date de leur rendez-vous dans le futur de Dana. Cependant, un événement tragique est sur le point de les réunir presque pour toujours.
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Dialogue Dana : #cc3366


Imogen Poots (c) Dreamcatcher
Mon amoureux a effectivement repéré une veste à son goût. Je l’encourage vivement à suivre la vendeuse d’un sourire tendre, tandis que je prends moi-même la direction de la cabine avec certains de mes articles sur le bras et à la main. J’ai bien spécifiée à la commerçante que l’usage des articles était immédiat. Elle a donc retirer toutes étiquettes et antivol, de sorte que je puisse quitter la boutique sans déclencher les alarmes. Quand j’arrive dans celle-ci, je dépose mes affaires sur le tabouret à disposition, avant de jeter un œil à mon reflet dans le miroir. Et… vous allez rire – ou pas – mais il se trouve que je n’ai pas pensé à retirer le tablier que je porte durant mon service au café. Je l’abandonne donc immédiatement dans celle-ci, sachant que je n’en aurai définitivement plus jamais besoin, afin d’enfiler mon nouveau jean ainsi que ma veste. Je retire également mes baskets que je remplace par celle que je m’apprête à payer. Une fois prête, je récupère mes autres vêtements, puis retourne à la caisse, où je retrouve mon petit-ami avec une jolie veste en cuir noir blanche et bleue sur le bras.

« _ Elle est vraiment très jolie. Je lui déclare sincère, un sourire ravi aux lèvres. _ J’ai hâte de la voir sur toi. »

Elle me rappelle celle qu'il avait l'année dernière, d'ailleurs. Mais peut-être est-ce juste la couleur ? Il me remercie ensuite de mon cadeau, un sourire heureux aux lèvres.

« _ Ce n’est rien mon cœur. Cela me fait très plaisir de te l’offrir. »

Je lui souffle tendrement à la suite, appréciant énormément qu’il ait fait usage d’un petit surnom affectif à mon encontre. Je l’embrasse d’ailleurs tendrement sur les lèvres, alors que la vendeuse s’extasie sur la mignonnerie de la scène. C’est vrai qu’on est mignons, d’un point de vue externe. Mais là n’est pas le propos. J’écoute le nouveau montant de mes achats, puis tends ma carte bleue à la vendeuse, un sourire polie au visage. Tu espères de tout cœur qu’elle ne soit pas refusée, avoue ? Il n’y a normalement pas de raison qu’elle bloque. Ma banque m’autorise un découvert de cinq cent dollars, en plus du montant qu’il me reste après le débit de mes factures de ce mois-ci ; il n’y a donc objectivement aucune raison que l’on soit contraint de rendre quelques articles. Mais tout de même. Presque neuf cent vingt dollars en arrondissant généreusement, il est possible qu’on frôle les limites ultimes. C’est vrai. La vendeuse garde le sourire, avant de passer le boîtier pour entrer mon code. Cela sous-entend que la banque a accepter le total, ô combien énorme, et la commerçante peut emballer ce qui peut l’être dans un sac plastique à l’effigie du commerce. Je la remercie, lui souhaitant une bonne fin de journée, puis rejoins la rue avec mon scientifique. Il m’interroge sur mes prédispositions à monter sur la ‘bête’, impatient de la rejoindre. Je souris instantanément, trahissant une certaine impatience d’expérimenter le trajet en deux roues dans son dos, mais tiens malgré tout à lui faire part de quelque chose avant que nous ne rejoignions le parking du ‘Café 80’. Je l’arrête donc dans sa marche, d’un geste tendre, avant de le tourner en ma direction.

« _ Je suis impatiente d’y monter. Je commence en préambule, yeux dans les yeux, la voix chargée de sincérité et d’amour à son encontre. _ Mais avant que l’on ne rejoigne la ‘bête’, je tiens à m’excuser si tout à l’heure tu t’es imaginé que je remettais tes talents de motard en doute. Je dépose une main à sa joue, pour la caresser avec douceur de mon pouce. _ Je sais que je ne risque rien à prendre la route avec toi. Je t’ai vu deux fois la conduire et… je sais que tu n’es pas imprudent, comme mes propos auraient pu te laisser l’entendre. Je tenais juste à ce que nous ayons tout deux un casque, par simple mesure de sécurité. Maintenant que c’est le cas, je vais vraiment pouvoir vivre cette expérience sereinement. »

Il n’imagine pas à quel point – moi qui n’aimait pas les motos – je me sens chanceuse de pouvoir être la passagère de la ‘bête’. Et pas uniquement parce qu’elle voyage dans le temps, hein. Je me sens chanceuse parce qu’elle est la sienne, tout simplement. Déposant un furtif mais néanmoins doux baiser à ces lèvres, je l’invite à la rejoindre, le cœur palpitant d’excitation. C’est quelque peu effrayant mais… je sens que l’adrénaline des sensations fortes va me plaire plus que je l’imagine. Je laisse mon amoureux ranger le sachet de mes vêtements dans la moto, pendant que j’enfile mes gants et mon casque comme la vendeuse me l’a vite fait appris. Ensuite,  je chevauche la moto juste derrière lui, cramponnant mes mains à sa veste en cuir, au niveau de sa taille. Je suis enfin prête à prendre la route avec lui, dès qu’il lui plaira.


@Elsy
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Winnie

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Rechercher dans: Univers science-fiction   Tag cc3366 sur LE TEMPS D'UN RP - Page 6 EmptySujet: Retour vers le Futur ! [The Whole 9]    Tag cc3366 sur LE TEMPS D'UN RP - Page 6 EmptyMar 5 Mai - 19:46


Dana Sheffield
J'ai 25 ans, je suis née en juin 1971, et je vis à Hill Valley, en Californie, Amérique. Dans la vie, je suis serveuse au Café 80 et je m'en sors tout juste pour vivre et payer ma voiture. Sinon, grâce à ma malchance, je suis amoureuse d'un garçon d'une autre époque et je le vis plutôt très péniblement. Je n'arrive pas à tirer un trait sur lui, sur notre histoire impossible.

Tag cc3366 sur LE TEMPS D'UN RP - Page 6 Original
De nature introvertie, Dana n’est pas le genre de fille que l’on qualifierait de ‘sociable’. Bien au contraire. Elle est plutôt le genre de demoiselle qui préfère une soirée à lire un bon roman sous un plaid, à une soirée arrosée entre amis. Quand le chemin de Joshua Brown – ou sa moto, plutôt – percute de plein fouet sa vie autant que son véhicule, la jeune femme se retrouve projeté dans une situation digne d’un grand film de science-fiction. Saura-t-elle partager son quotidien sans tomber amoureuse de lui, et ce jusqu’à ce qu’il regagne son époque ? Rien n’est moins sûr. Les habitudes ont la vie dure, et la beauté du jeune homme est sans conteste. Gageons qu’ils sortiront tout deux indemnes de cette rencontre hors du temps.

Le mal est fait. Les deux jeunes gens sont amoureux, à présent. Ils pensent même que leurs existences ne seront amenées qu’à ce recroiser en mars 2020, date de leur rendez-vous dans le futur de Dana. Cependant, un événement tragique est sur le point de les réunir presque pour toujours.
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Dialogue Dana : #cc3366


Imogen Poots (c) Dreamcatcher
Est-ce que je viens de remettre en doute les qualités de motard de mon amoureux ? Peut-être bien, oui. Mais je ne l’ai pas fais intentionnellement. Je voulais uniquement soulever la probabilité que cela soit plus sécurisant que nous ayons tout deux une tenue adéquate au transport à deux roues, en référence à « l’accident » qui nous a permis de nous rencontrer. On ne sait jamais, après tout : si il y a – par malchance – un véhicule sur la trajectoire d’arrivée en deux mille vingt, l’absence de casque pourrait lui être catastrophique ? Je ne tiens donc pas à jouer la chance de le garder en vie, uniquement parce qu’il se dévoue à assurer ma sécurité. M’ouais. Il y a peut-être aussi un peu de peur quant à l’idée de te faire mal dans une potentielle chute anodine. Je ne suis pas attirée par les motos, de base. Je trouve ce moyen de locomotion bien moins sécuritaire qu’une voiture. Une voiture qui pourrait également te broyer dans sa carcasse au cours d’un tonneau, par exemple ? D’accord. Mes remarques sont stupides, j’en conviens. J’aurai dû me contenter d’enfiler son casque avant de chevaucher la partie arrière de la ‘bête’. Ça te va, comme ça ? Rholala. Je te préfère quand tu divagues sur tes sentiments amoureux, hein. T’es bien plus agréable. (…) Dana ? Tu as raison. Je me mets dans des états pas possible alors que mon petit-ami lui même ne montre aucun signe d’incommodité à ma demande. Il souligne même que j’ai raison sur le sujet, avant d’accepter qu’on aille m’acheter ce qu’il faut. Ce que nous faisons, du reste. Nous prenons la direction de la boutique spécialisée dans les accessoires pour les deux roues, où nous entrons main dans la main. Et là, sans exagéré, je peux vous dire que c’est un univers totalement inconnu qui s’offre à moi. Je ne sais même pas par où commencer. J’imagine que le casque serait déjà une bonne chose ? Je prends donc la direction du rayon où ils sont exposés, avant de les regarder minutieusement. Honnêtement, je ne sais pas ce que je cherche. Il y a tant de modèles différents, que j’ignore lequel serait le plus adapté à mon usage. Une incompétence qui ne manque pas de sauter aux yeux de la vendeuse, qui traîne non loin de ma position, l’encourageant à venir à ma rencontre. Elle est très gentille, du reste. Elle prend le temps de m’expliquer lesquels sont les mieux sur le marché actuel – en mille neuf cent quatre-vingt seize, donc – et lesquels seraient susceptibles d’être les plus sécurisant pour mon crâne. T’as vu les prix ? Pas loin des cinq cent dollars pour les plus chers, oui. Tu ne vas pas mettre un prix pareil pour un casque, tout de même ? C’est un achat qui sera vite rentabiliser. Puis… ce n’est pas comme si j’allai avoir besoin de faire des économies pour la fin du mois. Je pars dès aujourd’hui dans une époque où mon compte aura été clôturé depuis belle lurette. Je peux me permettre de le mettre même à découvert, si je le veux. Vu ainsi. Je pense avoir trouvé mon futur casque à pas loin de cent cinquante dollars, néanmoins. Il a une couleur sobre, noir blanc et rouge, ainsi que quelques options très intéressantes. Je l’essaye avec l’aide bienvenue de la commerçante, pour trouver la taille correspondant le mieux à mon tour de crâne, quand je constate que ce n’est pas léger comme accessoire. Mille quatre cent cinquante grammes, aux dires de la vendeuse. Quand même. C’est déjà pas mal. Elle le met de côté en caisse, puis me dirige vers les vestes en cuirs. Il y en a énormément mais mon choix se porte immédiatement sur une rouge, magnifique. Je l’essaye avec plaisir à ma taille, S, avant de m’observer dans le miroir.

« _ T’en penses quoi ? »

Je demande à mon scientifique, cherchant à l’inclure un peu plus dans mes achats. C’était sensé être un moment à partager ensemble, non ? J’aimerai donc qu’il y participe, même si c’est pour me dire que la veste est très jolie, et qu’elle me va à ravir. En tout cas, c’est elle que je choisis. Je l’ajoute à mon panier final lorsque mon petit-ami me suggère éventuellement un pantalon et des gants. Une parole qui ne tombe pas dans l’oreille d’une sourde, puisque la vendeuse nous amène dans le rayon spécialisé, où elle me présente différent modèle. J’opte pour un jean renforcé immédiatement. Je ne veux pas d’un pantalon en cuir, ou quelque chose ayant des couleurs trop singulières. Idem pour les gants : j’en choisi des noirs classiques, là où j’aurai pu en avoir des rouges comme ma veste. Je préfère éviter d’assortir l’ensemble, même si la vendeuse trouve cette décision particulièrement dommage. Bien. Je pense que j’ai tout, à présent ? Non. La commerçante me signale qu’il me manque les chaussures. C’est moi où je suis devenu le pigeon idéal pour se faire un gros bénéfice ? Ce n’est pas toi, non. Elle a vraiment trouvé le pigeon idéal pour grossir son chiffre d’affaire. Génial. J’hésite quelque peu, avant de me laisser finalement tenter par l’essayage d’une paire de baskets pas trop ‘cher’. Pas trop «’cher’. Tout est relatif. Elles sont jolies. Je les valide, lorsque mon scientifique me rejoint à nouveau. Il s’intéresse, avec taquinerie, sur le fait que j’ai tout ce qu’il faut pour ma survie. Je sens bien que c’est pour me faire rire, mais une partie de moi regrette qu’il puisse croire que je n’ai pas confiance en ces talents de conduite en deux roues. Je me promets donc de rectifier le tir dès nous serons hors du magasin. Pour le moment, je me concentre sur ce qu’il m’a demandé.

« _ Oui. Je déclare à la suite, avec légèreté. _ Il ne me reste plus qu’à tout payer, et nous pourrons ensuite aller les inaugurer. »

Je l’entraine d’ailleurs en direction de la caisse, où la vendeuse m’annonce le total : 667,39$ La vache ! Autant dire que si je devais rester à mon époque, je n’aurai plus de quoi me nourrir dès à présent.

« _ Tu as vu quelque chose qui te plaît ? »

J’interroge à la suite mon amoureux, avant de faire brûler la carte bleu que je sors de la poche arrière de mon jean. Peut-être a-t-il vu un article qu’il aimerait avoir ?

« _ J’ai vu que monsieur était très intéressé par les vestes en cuirs. Déclare la commerçante, saisissant à nouveau l’opportunité de gonfler son chiffre d’affaire. _ Peut-être aimerait-il que je le conseille pendant que vous irez vous changer en cabine ? »

Il a entièrement le choix. Cela ne pose aucun problème de lui offrir une veste. Cela pourrait même être une bonne façon de le remercier de m’avoir sauvée la vie (en plus de l’amour que je lui porte, bien entendu) ?


Casque ; veste ; jean ; gants et baskets.

@Elsy
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Winnie

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Rechercher dans: Univers science-fiction   Tag cc3366 sur LE TEMPS D'UN RP - Page 6 EmptySujet: Retour vers le Futur ! [The Whole 9]    Tag cc3366 sur LE TEMPS D'UN RP - Page 6 EmptyLun 4 Mai - 18:20


Dana Sheffield
J'ai 25 ans, je suis née en juin 1971, et je vis à Hill Valley, en Californie, Amérique. Dans la vie, je suis serveuse au Café 80 et je m'en sors tout juste pour vivre et payer ma voiture. Sinon, grâce à ma malchance, je suis amoureuse d'un garçon d'une autre époque et je le vis plutôt très péniblement. Je n'arrive pas à tirer un trait sur lui, sur notre histoire impossible.

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De nature introvertie, Dana n’est pas le genre de fille que l’on qualifierait de ‘sociable’. Bien au contraire. Elle est plutôt le genre de demoiselle qui préfère une soirée à lire un bon roman sous un plaid, à une soirée arrosée entre amis. Quand le chemin de Joshua Brown – ou sa moto, plutôt – percute de plein fouet sa vie autant que son véhicule, la jeune femme se retrouve projeté dans une situation digne d’un grand film de science-fiction. Saura-t-elle partager son quotidien sans tomber amoureuse de lui, et ce jusqu’à ce qu’il regagne son époque ? Rien n’est moins sûr. Les habitudes ont la vie dure, et la beauté du jeune homme est sans conteste. Gageons qu’ils sortiront tout deux indemnes de cette rencontre hors du temps.

Le mal est fait. Les deux jeunes gens sont amoureux, à présent. Ils pensent même que leurs existences ne seront amenées qu’à ce recroiser en mars 2020, date de leur rendez-vous dans le futur de Dana. Cependant, un événement tragique est sur le point de les réunir presque pour toujours.
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Dialogue Dana : #cc3366


Imogen Poots (c) Dreamcatcher
C’est la deuxième tentative, à ce que me confie Joshua. C’est une ‘bonne’ nouvelle. Cela veut dire qu’il n’a pas vécu en boucle le même drame qui le bouleverse en cet instant et… la main a même sa joue, je partage totalement son point de vue. Tout ce qui compte est que j’aille bien, grâce à lui. Et je vais bien, du reste. Je vais même mieux que bien. Je suis épanouie dans le creux de ces bras. Plus rien ne saurait effacer le sourire qu’il a fait naître sur mes lèvres, particulièrement lorsqu’il me confit qu’il n’a plus l’intention de partir sans moi. C’est tout ce que je voulais entendre. Ça et… son sourire, je dois l’avouer. Il apprécie la réponse que je lui fournis quant à mon désir de quitter l’année mille neuf centre quatre-vingt seize en sa compagnie ; et c’est agréable de le redécouvrir heureux au creux de mes bras. N’est-ce pas ce qu’une femme désire plus que tout au monde : que son amoureux se sente naturellement apaisé, comblé, et ce par son unique présence ? Si. J’ai donc davantage de raison de me sentir épanouie. Je l’aime. Il m’aime. Et nous sommes parfaitement heureux en présence de l’autre. Le monde pourrait s’arrêter de tourner que j’aurai le sentiment de mourir en paix. Ah non. On va éviter d’envoyer les humains si pieds sous terre parce que tu te sens enfin heureuse en amour, hein. Ils ne méritent pas ça, les pauvres. Tu as raison. D’ailleurs, le monde se porte bien puisqu’Emily me rappelle l’importance de regagner le café, vide des braqueurs que nous avons fuis. Il le faudrait, c’est vrai, mais ma décision précédente va à l’encontre même de l’intérêt que je reprenne le boulot. Je vais le perdre là où je pars, immanquablement. Je lui fais donc part de ma volonté de ne plus l’y accompagner, avant de lui donner rendez-vous en mars de l’année deux mille vingt. C’est énigmatique, incompréhensible, mais j’ai foi en elle pour qu’elle soit présente au rendez-vous. Et je sais qu’elle y sera présente. Elle est tellement curieuse de nature, qu’elle aura forcément toujours le besoin de savoir où je suis partie pendant vingt-quatre ans. Elle risque d’avoir un sacré choc en voyant que vous n’avez pas pris une ride, tout les deux. C’est possible, oui. En attendant d’avoir le plaisir de la découvrir avec vingt-quatre ans de plus, j’entraîne mon amoureux par la main, de sorte que l’on puisse retrouver notre précédente intimité. Je veux savoir où il veut que nous allions, à présent. Il me suggère que l’on passe par mon appartement pour que je puisse prendre quelques affaires.

« _ C’est une excellente idée. »

J’accepte immédiatement, le sourire aux lèvres. Dommage qu’elle ne t’ait pas naturellement sautée à l’esprit, cependant. Tu es sensé être ma conscience. Tu aurais également pu me la souffler, non ? (…) C’est bien ce que je pensais. Je prends la direction du parking en compagnie de mon scientifique, quand il m’explique naturellement ce qui lui a permis de me sauver la vie. C’est la Emily du futur qui a grandement contribuée au fait que nous soyons ensemble. Elle est venu à sa rencontre comme je l’ai – de ce que je comprends – demandé avant de mourir, afin de lui raconter tout ce qui s’est passé aujourd’hui même. C’est vraiment admirable de sa part. Autant que l’affection qu’elle me porte, que je n’aurai jamais pu imaginer. Tu ressens une pointe de tristesse de la laisser seule durant toutes ces années à venir ? J’avoue, oui. Mais pas suffisamment pour que je laisse mon amoureux repartir dans son époque sans moi. Je ne veux plus passer un seul instant de ma vie – hors moment où il sera occupé de son côté – loin de lui.

« _ Ça me touche d’apprendre que je compte autant pour elle. Je lui souffle à la suite, doucement. _ Et je comprends mieux maintenant pourquoi tu l’as remercié tout à l’heure. J’aurai aimé le faire moi-même mais je crains que je l’aie déjà perturbé avec mon rendez-vous dans le futur. »

Je rie quelque peu, amusée par cette pensée. Je sais que cela ne me dérangeait pas plus que ça de ne pas comprendre la signification à ce « merci », mais je suis bien heureuse malgré tout de ne plus avoir à me poser la question. En parlant de question, je remarque que mon amoureux nous conduit naturellement vers sa moto. Et… vient le moment de savoir si je veux déjà expérimenter un trajet sur elle, ou si je préfère la zone de confort que représente ma voiture. Comme le dit si bien mon scientifique : je n’aurai pas le choix plus tard pour partir en direction de chez lui. Je me demande donc s’il ne serait pas préférable que je fasse un ‘tour de chauffe’, avant ce fameux moment. Ce ne serait pas une mauvaise idée, je trouve. Le voyage dans le temps doit être quelque chose d’impressionnant en soi alors… mieux vaut que tu sépares les émotions fortes en deux étapes. Je le crois, oui. Par conséquent, j’opte de laisser ma voiture au parking. Par contre, je refuse qu’il fasse les trajets sans casque lui-même. On ne peut pas savoir ce que nous réserve l’avenir, et je ne veux pas le perdre bêtement dans un potentiel accident de moto.

« _ Je veux bien expérimenter la moto une première fois avant le départ mais… Je débute doucement, lui offrant un sourire tendre. _ Il est hors de question que tu n’aies pas de casque. Je marque une pause. _ Nous pourrions faire un saut dans une boutique spécialisée, qu’en dis-tu ? Tu m’aiderais à choisir une tenue adaptée à ce genre de véhicule, et nous ne mettrions ainsi ni l’un ni l’autre nos vies entre les mains de la chance ? »

Cela sera l’occasion de dépenser les quelques dollars de mon époque, une dernière fois. Car je doute qu’ils soient encore utilisés en l’état actuel dans le futur. Mon Dieu. Rien que de penser que dans quelques heures je serai en deux mille vingt, je trépigne presque d’impatience de découvrir le ‘monde’ dans lequel il vit.


@Elsy
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Winnie

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Rechercher dans: Univers science-fiction   Tag cc3366 sur LE TEMPS D'UN RP - Page 6 EmptySujet: Retour vers le Futur ! [The Whole 9]    Tag cc3366 sur LE TEMPS D'UN RP - Page 6 EmptyDim 3 Mai - 0:26


Dana Sheffield
J'ai 25 ans, je suis née en juin 1971, et je vis à Hill Valley, en Californie, Amérique. Dans la vie, je suis serveuse au Café 80 et je m'en sors tout juste pour vivre et payer ma voiture. Sinon, grâce à ma malchance, je suis amoureuse d'un garçon d'une autre époque et je le vis plutôt très péniblement. Je n'arrive pas à tirer un trait sur lui, sur notre histoire impossible.

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De nature introvertie, Dana n’est pas le genre de fille que l’on qualifierait de ‘sociable’. Bien au contraire. Elle est plutôt le genre de demoiselle qui préfère une soirée à lire un bon roman sous un plaid, à une soirée arrosée entre amis. Quand le chemin de Joshua Brown – ou sa moto, plutôt – percute de plein fouet sa vie autant que son véhicule, la jeune femme se retrouve projeté dans une situation digne d’un grand film de science-fiction. Saura-t-elle partager son quotidien sans tomber amoureuse de lui, et ce jusqu’à ce qu’il regagne son époque ? Rien n’est moins sûr. Les habitudes ont la vie dure, et la beauté du jeune homme est sans conteste. Gageons qu’ils sortiront tout deux indemnes de cette rencontre hors du temps.

Le mal est fait. Les deux jeunes gens sont amoureux, à présent. Ils pensent même que leurs existences ne seront amenées qu’à ce recroiser en mars 2020, date de leur rendez-vous dans le futur de Dana. Cependant, un événement tragique est sur le point de les réunir presque pour toujours.
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Dialogue Dana : #cc3366


Imogen Poots (c) Dreamcatcher
La réponse de Joshua est pour le moins énigmatique. Je sais qu’il tient ces informations sur le braquage grâce à sa capacité unique de voyager dans le temps mais… Pourquoi remercie-t-il Emily ? Aurait-elle quelque chose à voir avec son retour d’aujourd’hui ? Je l’entrevois comme probable, lorsque je prends le temps, enfin, d’observer les traits du visage du scientifique. Il est toujours aussi beau que dans mes souvenirs et… le cœur battant à tout rompre dans ma poitrine, je ne retiens pas cette envie de l’embrasser qui m’étreint le bas ventre. Il est probable que nos sentiments ne soient plus sur la même longueur d’onde, dans la même intensité, mais je saisie tout de même la chance qu’il m’ait offert de lui partager mon amour pour lui. Tant pis si la suite n’est pas celle que j’espérais. Je me satisferai déjà de cet échange bouleversant, pansant toutes les blessures au cœur que je ressentais l’instant d’avant. L’instant d’après peut-être encore plus cruelle mais… sa main déposée à même ma joue, me conforte que notre relation ne sera plus jamais autrement que celle que nous ne pouvions avoir avant son départ. Nous devenons officiellement un couple d’amoureux ; et je lui laisse entendre à quel point je suis reconnaissante qu’il soit venu me sauver. Je l’aime. Je l’aime bien plus que je n’aie jamais aimé personne. Et je suis prête à m’engager à ne plus l’exposer à des évènements aussi traumatisants, s’il m’assure qu’il sera lui-même toujours auprès de moi pour m’en protéger. Je sais qu’il en a la capacité. Il a bien réussie à me sauver, présentement. Je ne doute pas qu’il puisse renouveler cet exploit, même si je serai davantage prudente à l’avenir.

« _ J’imagine que… Je reprends doucement, déposant une main sur sa joue afin de réconforter le chagrin que je vois couler sur ses joues. _ Cette tentative n’était pas la première ? »

Je n’ose supposer ce qu’il a dû endurer pour être dans un tel état de tristesse. Je tiens donc à ce qu’il se sente apaiser dans le creux de mes bras, parce que… actuellement, grâce à lui, je vais bien. Je vais même mieux que bien, à vrai dire. Je suis la plus heureuse des femmes que porte cette planète, toutes époques confondus. C’est culoté une telle affirmation. Peut-être bien, oui. Mais c’est le sentiment qui m’étreint en plus de l’amour inconditionnel qui me tient dans ces bras confortables. Je n’ai plus rien à faire de la réalité des pensées qui me traversent l’esprit. Tout ce qui compte est nous deux. Rien que nous deux.

« _ Tu n’as pas à t’excuser, Josh. Je lui murmure tendrement, continuant de caresser sa joue avec affection. _ Tu as fais ce qu’il te semblait le plus juste. Et… je mentirai si je prétendais que je n’étais pas d’accord. Je marque une pause. _ Quant à la manière de me dire que tu m’aimes et que tu es heureux de m’avoir retrouvé : ne t’inquiète pas, tu m’en fais part de la meilleure des façons qu’il soit. »

Une fille n’a pas besoin de plus qu’une étreinte, un baiser, pour savoir à quel point elle compte pour le garçon dans ses bras. Je sais donc déjà à quelle intensité son amour pour moi est autant réciproque que le mien à son encontre. Et je le serre davantage dans mes bras, de sorte qu’il comprenne que plus rien ne pourrait nous séparer, y compris la ligne temporelle. Tu pars avec lui, alors ? Oui. Maintenant que je sais qu’il ne veut pas partir de cette année sans que je l’accompagne, je suis assurée que je ne veux plus y rester sans lui également.

« _ Je ne comptai pas te laisser partir sans moi cette fois-ci. Je lui murmure à l’oreille, taquine, bien que j’exprime une réalité. _ Et on part quand tu veux. »

Maintenant. Plus tard. Cela n’a pas la moindre importance puisque, tout ce qui compte désormais, c’est que nous serons immanquablement ensemble. Je ne pense même pas aux détails techniques qui m’attendront dans le futur. Je ne pense qu’à nous. À nous et cette bulle de bonheur qu’Emily vient d’éclater, en nous adressant ces mots.

« _ Navré de vous déranger les amoureux mais… les braqueurs viennent de s’enfuir. Il est temps pour nous de reprendre le boulot. »

Je soupire, douloureusement. Je n’ai pas envie de quitter les bras de Josh pour reprendre mon poste dans un boulot que je vais quitter. Mais à contrario, je ne peux pas non plus partir comme une voleuse sans dire au revoir à mon amie. Je consens donc à mettre un terme à notre étreinte, bien que je me saisisse de sa main pour toujours avoir le contact rassurant de sa peau contre la mienne, avant de me tourner en direction de mon amie.

« _ Je n’y retourne pas, Emily.
_ Quoi ? Déclare-t-elle aussitôt, fronçant les sourcils d’incompréhension. _ Comment ça tu n’y retournes pas ?
_ Non. Je confirme, avec douceur et assurance. _ Je pars.
_ Écoute, je sais que tu es très contente de retrouver ton petit-ami. Et je suis très contente pour toi également, du reste. Mais le patron n’acceptera jamais que tu t’absentes pour aller batifoler. Tu vas perdre ta place si tu ne reviens pas au café avec moi.
_ Je sais. Et ce n’est pas grave puisque là où je vais je sais que je ne pourrai pas garder cet emploi.
_ Qu’est-ce que tu racontes ? Où tu vas pour que soudainement tu n’aies plus besoin d’argent pour vivre ?
_ Très loin. Je lui réponds, énigmatique, un sourire taquin aux lèvres. _ Mais tu auras de nos nouvelles, je te le promets. Je la serre brièvement dans mes bras où je lui déclare chaleureusement. _ Rendez-vous ici en mars 2020. Tu ne l’oublieras pas ? Je ne prends pas le temps de découvrir sa réponse, que je m’éloigne déjà avec mon petit-ami de sa position. _ Prends bien soin de toi ! »

Et la dernière phrase que je lui adresse, avant de me focaliser à nouveau totalement sur mon scientifique.

« _ Alors ? Où allons-nous maintenant ? Tu veux que l’on reparte immédiatement chez toi ou… tu préfères te reposer un peu à mon appartement avant le grand départ ? »

Les deux options me conviennent totalement, personnellement.


@Elsy
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Winnie

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Rechercher dans: Univers science-fiction   Tag cc3366 sur LE TEMPS D'UN RP - Page 6 EmptySujet: Retour vers le Futur ! [The Whole 9]    Tag cc3366 sur LE TEMPS D'UN RP - Page 6 EmptyVen 1 Mai - 23:56


Dana Sheffield
J'ai 25 ans, je suis née en juin 1971, et je vis à Hill Valley, en Californie, Amérique. Dans la vie, je suis serveuse au Café 80 et je m'en sors tout juste pour vivre et payer ma voiture. Sinon, grâce à ma malchance, je suis amoureuse d'un garçon d'une autre époque et je le vis plutôt très péniblement. Je n'arrive pas à tirer un trait sur lui, sur notre histoire impossible.

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De nature introvertie, Dana n’est pas le genre de fille que l’on qualifierait de ‘sociable’. Bien au contraire. Elle est plutôt le genre de demoiselle qui préfère une soirée à lire un bon roman sous un plaid, à une soirée arrosée entre amis. Quand le chemin de Joshua Brown – ou sa moto, plutôt – percute de plein fouet sa vie autant que son véhicule, la jeune femme se retrouve projeté dans une situation digne d’un grand film de science-fiction. Saura-t-elle partager son quotidien sans tomber amoureuse de lui, et ce jusqu’à ce qu’il regagne son époque ? Rien n’est moins sûr. Les habitudes ont la vie dure, et la beauté du jeune homme est sans conteste. Gageons qu’ils sortiront tout deux indemnes de cette rencontre hors du temps.

Le mal est fait. Les deux jeunes gens sont amoureux, à présent. Ils pensent même que leurs existences ne seront amenées qu’à ce recroiser en mars 2020, date de leur rendez-vous dans le futur de Dana. Cependant, un événement tragique est sur le point de les réunir presque pour toujours.
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Dialogue Dana : #cc3366


Imogen Poots (c) Dreamcatcher
Mercredi 10 avril 1996.

Un an et quinze jours. C’est le temps exact qui nous sépare de la date précise où Joshua est retourné à son époque, ainsi que celui qui marque le début de la longue agonie sentimentale que je traverse. Et si je pressentais bien que le scientifique me manquerait considérablement, je n’imaginais pas que cela serait au point de décompter les jours précédents notre prochain rendez-vous, en mars deux mille vingt, soit  huit mille sept cent quarante-cinq jours approximativement. C’est énorme, n’est-ce pas ? Ça l’est tant que cela accentue considérablement l’état de dépression dans lequel je me trouve. En années, cela semblait si ’proche’ de nous. Mais en jours, c’est comparable à une éternité d’errance en peine. Et en peine, je le suis. Constamment. Il n’existe pas un instant où je ne repense pas à son dernier regard, notre tout premier baiser. Il était tellement bouleversant que, parfois, quand je m’autorise à croire qu’il en fut autant bouleversant pour lui, j’imagine qu’il puisse revenir à nouveau me chercher. C’est ce que je voudrais, du reste. Mais je commence à croire que le jeune homme a reprit sa vie, refermant lui-même à tout jamais la parenthèse que nous avions partagée. Je t’avais dit de lui demander de t’emmener. Pour qu’il s’y sente contraint ? Non. J’aurai préféré que la question vienne de lui-même. Si elle n’est pas venue, c’est sans doute parce qu’il pensait qu’il était préférable que les choses demeurent ainsi : lui en deux mille vingt, moi en mille neuf centre quatre-vingt quinze. La seule chose qui parvient encore à me réconforter, c’est la pensée qu’il a sûrement déjà tenu sa promesse de rendre visite à la version future de ma personne. Et je rêve. Je rêve à ce qu’ils ont pu – vont – se dire, à comment il a été – sera – reçu par elle. Déjà, je sais qu’elle lui ouvrira la porte avec un immense sourire, très heureuse de pouvoir redécouvrir les traits de son visage, toujours autant similaires à ceux qu’elle gardait dans ces souvenirs. Elle ne le serrera pas dans ces bras parce que… Parce qu’elle ressentira que le geste est déplacé, malgré l’affection qu’il lui porte, toujours autant vivace à son cœur que ne le sera sans doute moins au sien. Mais elle l’accueillera chaleureusement, comme une mère… accueillant son fils. Oui. C’est un réconfort fugace, finalement. À chaque fois j’en arrive à cette conclusion et… le cœur en peine, je me laisse aller à verser quelques larmes. Ce que je ne fais pas, présentement, puisque je suis sur mon lieu de travail, et que le son de sa voix vient m’en dissuader. Hein ? C’est certainement une hallucination ? Je me retourne pour m’en convaincre, lorsque… les yeux écarquillés de stupeur, je constate que Joshua est bien présent, en chair et en os. Je suis à deux doigts de lui dire quelque chose, peut-être même de me jeter spontanément dans ses bras ; mais le scientifique m’explique que nous manquons de temps, bien qu’il aurait aimé en avoir. Je ne comprends rien. Il veut que je vienne avec lui immédiatement, pendant qu’Emily doit prévenir les flics.

« _ Mais… Pourquoi ? Qu’est-ce qui se passe ? »

Et l’interrogation que je lui soumets, instinctivement, bien incapable de savoir si je dois effectivement quitter mon boulot pour le suivre. T’en as envie ou pas ? Bien sûr ! Alors fonce ! Tu te poseras des questions plus tard ! Très juste. Je m’apprête à accéder à sa requête, lorsqu’il jette littéralement à la rue le client en costume qui venait d’entrer dans le café.

« _ Il est complètement tordu ton mec. »

Déclare Emily en se rapprochant de moi, pour mieux voir à la fenêtre ce qu’il se trame dehors.

« _ Oh putain. Soupire-t-elle, découvrant tout autant que moi les deux hommes cagoulés fonçant droit en direction de l’entrée du café.
_ Appelle les flics, vite ! Je la presse, alors que Josh se trouve à nouveau dans le fast-food.
_ Mais tu plaisantes ?! On n’a plus l’temps, là ! Râle-t-elle, aussi paniquée que je le suis à l’idée qu’ils n’emboîtent le pas de mon… petit-ami ?
_ Alors on fait quoi ? »

Inutile que je pose la question deux fois. Joshua a la solution toute trouvée à cette question : la fuite par une porte adjacente, que je lui affirme existante dans les cuisines du restaurant. Pièce que nous rejoignons immédiatement, main dans la sienne, alors que les employés s’étonnent de nous voir la traverser au pas de course.  

« _ Qu’est-ce qui se passe ?
_ Deux braqueurs en salle ! Indique Emily, les invitant à nous suivre dans la ruelle sur laquelle elle mène. _ Il faut bloquer la porte ! Ajoute-t-elle lorsque nous y sommes tous, toujours aussi paniquée que je ne le suis.  
_ Tu crois vraiment qu’ils iront jusque là ? L’interroge le plongeur, remettant en doute l’éventualité qu’ils veulent réellement nous poursuivre.
_ Ils peuvent toujours faire le tour pour nous rejoindre ?
_ Logiquement, ils en veulent plus au tiroir caisse qu'à nos vies Emily mais... dispersons-nous, par mesure de sécurité. »

Clame-t-il, nous invitant tous à nous disperser dans la rue la plus proche. Ce que nous faisons, du reste, chacun de notre côté, tout en ne nous éloignant pas trop du café pour pouvoir y retourner une fois les braqueurs repartis.

« _ Il faudrait appeler les flics. Suggère Emily, alors que nous ne sommes pas très loin d’une cabine téléphonique.
_ C’est une bonne idée. Tu y vas ? »

Elle me lance un regard étonné, brièvement outrée même, avant de comprendre que je désire rester un peu seule avec Joshua, dont je tiens toujours la main.

« _ J’y vais. Au scientifique. _ Il faudra que tu m’expliques comment t’as fais pour savoir qu’un braquage aurait lieu précisément aujourd’hui au ‘Café 80’. »

Il n’y est pas obligé, à mon sens. Mais peut-être parce que je sais comment il a fait pour le savoir et… le cœur battant à tout rompre d’être à nouveau auprès de lui – d’avoir couru pour sauver ma peau, également –, je prends enfin le temps d’observer son visage, avec un sourire tendre, avant de lui offrir ce baiser que je mourrais d’envie de lui offrir dans tout mes rêves de nos retrouvailles. C’est un baiser sincère, profond. Un baiser qui trahit tout les sentiments que je lui porte, pendant qu’il panse mon cœur de toutes les blessures qu’ont provoqués son absence. Et je le fais perdurer, du reste,  longuement, enroulant mes bras autour de son cou, heureuse d’être enfin à nouveau auprès de lui.

« _ Tu savais que ma vie était en danger et tu es revenu pour me sauver. Je lui murmure entre deux baisers, à bout de souffle. _ Je t’aime tellement Joshua ! »

Il y a la probabilité que le temps est atténuer ces sentiments de son côté mais… si c’était le cas, il ne serait pas revenu me sauver, pas vrai ? Il ne me rendrait pas cette étreinte amoureuse, n’est-ce pas ?


@Elsy
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Winnie

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Rechercher dans: Univers science-fiction   Tag cc3366 sur LE TEMPS D'UN RP - Page 6 EmptySujet: Retour vers le Futur ! [The Whole 9]    Tag cc3366 sur LE TEMPS D'UN RP - Page 6 EmptyJeu 30 Avr - 18:33


Dana Sheffield
J'ai 25 ans, je suis née en juin 1971, et je vis à Hill Valley, en Californie, Amérique. Dans la vie, je suis serveuse au Café 80 et je m'en sors tout juste pour vivre et payer ma voiture. Sinon, grâce à ma malchance, je suis amoureuse d'un garçon d'une autre époque et je le vis plutôt très péniblement. Je n'arrive pas à tirer un trait sur lui, sur notre histoire impossible.

Tag cc3366 sur LE TEMPS D'UN RP - Page 6 Original
De nature introvertie, Dana n’est pas le genre de fille que l’on qualifierait de ‘sociable’. Bien au contraire. Elle est plutôt le genre de demoiselle qui préfère une soirée à lire un bon roman sous un plaid, à une soirée arrosée entre amis. Quand le chemin de Joshua Brown – ou sa moto, plutôt – percute de plein fouet sa vie autant que son véhicule, la jeune femme se retrouve projeté dans une situation digne d’un grand film de science-fiction. Saura-t-elle partager son quotidien sans tomber amoureuse de lui, et ce jusqu’à ce qu’il regagne son époque ? Rien n’est moins sûr. Les habitudes ont la vie dure, et la beauté du jeune homme est sans conteste. Gageons qu’ils sortiront tout deux indemnes de cette rencontre hors du temps.

Le mal est fait. Les deux jeunes gens sont amoureux, à présent. Ils pensent même que leurs existences ne seront amenées qu’à ce recroiser en mars 2020, date de leur rendez-vous dans le futur de Dana. Cependant, un événement tragique est sur le point de les réunir presque pour toujours.
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Dialogue Dana : #cc3366


Imogen Poots (c) Dreamcatcher
Mercredi 10 avril 1996.

Un an et quinze jours. C’est le temps exact qui nous sépare de la date précise où Joshua est retourné à son époque, ainsi que celui qui marque le début de la longue agonie sentimentale que je traverse. Et si je pressentais bien que le scientifique me manquerait considérablement, je n’imaginais pas que cela serait au point de décompter les jours précédents notre prochain rendez-vous, en mars deux mille vingt, soit  huit mille sept cent quarante-cinq jours approximativement. C’est énorme, n’est-ce pas ? Ça l’est tant que cela accentue considérablement l’état de dépression dans lequel je me trouve. En années, cela semblait si ’proche’ de nous. Mais en jours, c’est comparable à une éternité d’errance en peine. Et en peine, je le suis. Constamment. Il n’existe pas un instant où je ne repense pas à son dernier regard, notre tout premier baiser. Il était tellement bouleversant que, parfois, quand je m’autorise à croire qu’il en fut autant bouleversant pour lui, j’imagine qu’il puisse revenir à nouveau me chercher. C’est ce que je voudrais, du reste. Mais je commence à croire que le jeune homme a reprit sa vie, refermant lui-même à tout jamais la parenthèse que nous avions partagée. Je t’avais dit de lui demander de t’emmener. Pour qu’il s’y sente contraint ? Non. J’aurai préféré que la question vienne de lui-même. Si elle n’est pas venue, c’est sans doute parce qu’il pensait qu’il était préférable que les choses demeurent ainsi : lui en deux mille vingt, moi en mille neuf centre quatre-vingt quinze. La seule chose qui parvient encore à me réconforter, c’est la pensée qu’il a sûrement déjà tenu sa promesse de rendre visite à la version future de ma personne. Et je rêve. Je rêve à ce qu’ils ont pu – vont – se dire, à comment il a été – sera – reçu par elle. Déjà, je sais qu’elle lui ouvrira la porte avec un immense sourire, très heureuse de pouvoir redécouvrir les traits de son visage, toujours autant similaires à ceux qu’elle gardait dans ces souvenirs. Elle ne le serrera pas dans ces bras parce que… Parce qu’elle ressentira que le geste est déplacé, malgré l’affection qu’il lui porte, toujours autant vivace à son cœur que ne le sera sans doute moins au sien. Mais elle l’accuillera chaleureusement, comme une mère… accueillant son fils. Oui. C’est un réconfort fugace, finalement. À chaque fois j’en arrive à cette conclusion et… le cœur en peine, je me laisse aller à verser quelques larmes. Ce que je ne fais pas, présentement, puisque je suis sur mon lieu de travail.

« _ Ça va ? S’inquiète Emily, passant non loin de la table que je nettoie de mon chiffon.
_ Oui. Je mens avec aplomb, lui lançant un regard éteint. _ Pourquoi tu me demandes ça ?
_ Parce que tu frottes cette table depuis dix minutes.
_ Oh. Je m’interromps, constatant qu’elle brille comme elle n’a jamais brillée auparavant. _ J’étais dans mes pensées. Je déclare aussitôt, espérant qu’elle ne cherche pas à creuser davantage sur la source de mes divagations.
_ Tu penses encore à lui. »

Trop perspicace, malheureusement. Si par le passé elle visait toujours à côté de la plaque quant au contenu de mes songes, désormais elle me donne le sentiment de les lire comme si elles étaient inscrites sur mon visage.

« _ Tu sais que tu te fais du mal. Tu devrais passer à autre chose où… où je ne sais pas, moi, lui envoyer une lettre pour lui dire qu’il te manque ?
_ Je ne peux pas. Je soupire, tentant de fuir la conversation en essuyant une autre table.
_ Pourquoi ? Parce que votre histoire s’est achevée il y a un an ? Tu sais, avec un peu de chance, peut-être qu’il en sera très heureux et…
_ Non. Nous avons convenu que nos routes devaient se séparer définitivement pour le bien de… l’espace-temps _ notre avenir ; et je vais m'en tenir à cette parole.
_ Très bien. Mais comprends que je n’aime pas te voir dans cet état et… »

Elle se tait, interrompu par la clochette de la porte du Café, donnant sur la rue.

« _ Bonjour. Nous salue naturellement l’individu qui la franchit, aux épaules aussi larges que le chambranle d’une armoire à glace.
_ Bonjour. Nous répondons d’une seule voix, sachant que le temps n’est plus à la discussion.
_ Je dois remplir les sucrières. Tu te charges de sa commande ?
_ Non, laisse, je vais m’en occuper. Je sais que tu as horreur de ça. »

Elle me remercie d’un sourire doux de la soulager de cette tâche, avant que je ne rejoigne le comptoir pour m’exécuter à sa place. Quand brusquement, deux hommes cagoulés, armés de pistolets, font irruption dans le Café. Instantanément, à la menace de l’un d’entre eux de faire feu si nos mains ne sont pas bien en évidences au dessus de nos têtes, je me recule promptement du comptoir, le cœur battant à mille à l’heure, pour exécuter cette demande. Il est inutile que je m’interroge sur ce qu’ils sont venus voler, je crois : ils veulent la recette du fast-food. Je suis d’ailleurs celle en charge de leur donner, si je ne veux pas mourir d’une balle dans le crâne.

« _ D’accord. »

J’acquiesce énergiquement, rejoignant déjà la caisse au pas de course. Je n’ai aucun intérêt à sauver de l’argent qui ne m’appartient pas, je tape donc le code de la caisse, que je connais par cœur, de sorte que le tiroir s’ouvre immédiatement. Mais cette machine de malheur a décidé de s’enrailler à nouveau, pile au moment où elle ne le devrait pas. Je retape alors le code plusieurs fois, priant de toutes mes forces qu’elle se décoince. Mais le résultat demeure inchangé, la caisse refuse toujours de me donner accès à ce qu’elle contient.

« _ Tu joues à quoi, connasse ? M’interroge le braqueur à ma hauteur, approchant son flingue de ma tempe. _ Tu veux t’prendre une balle dans l’crâne en jouant à la plus maligne, c’est ça ?
_ NON ! Je rétorque, la voix chevrotante de peur, et de larmes contenues. _ Non je… Je… Je vous assure que… que… que je ne l’fais pas exprès !
_ Qu’est-ce tu fous ? Intervient l’autre, alors que je tente toujours de débloquer le tiroir de cette foutu caisse.
_ J’sais pas, elle… »

Ils s’interrompent. Je n’entends plus rien, si ce n’est le bruit sourd d’une détonation, provoquant inéluctablement ma chute sur le sol, derrière le comptoir. J’ai si mal à l’abdomen et… paradoxalement, je sens comme un grand froid venir m’envelopper dans ses bras. Je suis blessée. Je sais que je suis blessée. Et pourtant je me sens étrangement calme, apaisée. Comme… fatiguée. J’entends des cries autour de moi, des bruits de pas qui s’approchent, mais je ne bouge toujours pas, gardant les yeux rivés sur le plafond. Je vais mourir. Je sens que je vais mourir. Et comme dans les livres, dans les films, je revois rapidement les souvenirs les plus marquants de ma vie, jusqu’à ce premier baiser avec Joshua. Joshua ! Je ne serai jamais au rendez-vous ! Je ne saurais jamais s’il est bien rentré ! Je…  Je commence à répéter cette petite phrase en boucle, « je ne saurais jamais », lorsque je sens que l’on me prend dans les bras, pendant que son visage apparaît dans mon champ de vision. Serais-je entrain d’halluciner ? L’aurais-je fais revenir à moi pour qu’il me soutienne une dernière fois ? J’ai envie de le croire mais… ces propos ne sont pas cohérents avec ceux d’un ange venu apaiser le passage dans l’autre monde. Il s’excuse d’avoir foiré. Il dit qu’il a essayé de venir plus tôt, mais que sa tentative a échoué. Il savait que j’allai mourir ; et il est venu tenter de me sauver. Je laisse une larme ruisselée sur ma joue, tandis que je  découvre l’envergure de  l’amour qu’il me porte, aussi violent que le mien à son égard. Et je refuse de partir définitivement, en lui laissant croire que son amour n’était pas partagé.

« _ J’aurai dû… partir… avec toi. Je lui souffle, fournissant un effort surhumain pour pouvoir lui parler. _ Mais… c’est pas… grave. Je poursuis, sentant que le temps m’est de plus en plus compté. _ Tu es… là… et… tu m’auras… permis… de te revoir… une… dernière fois. Il faut que j’aille aux faits. Je ne vais pas pouvoir rester encore très longtemps. _ Il faut que… je… te dise… une chose que… j’aurai dû… te… dire… ce jour là. J’ancre mes prunelles dans les siennes, inondées de larmes. _ Je… t’aime. »



@Elsy
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