Le Temps d'un RP
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LE TEMPS D'UN RP

a little bit of hell, but she got me in heaven (Clionestra)

tillmidnight
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tillmidnight
Mer 21 Fév - 14:15
Le contexte du RP
Mise en situation

La situation

Londres, février 2024

Sexy, sa boss l'est très certainement. Mais pas seulement. Chargé de webmarketing dans sa firme depuis plusieurs années, Wallace doit aussi se plier à ses exigences et à son caractère. Si leurs relations se limitaient jusqu'à présent à des échanges strictement professionnels, un quiproquo pourrait rabattre les cartes. Elle cherche à échapper à un mariage arrangé par ses parents. Wallace pourrait bien lui offrir une porte de sortie inattendue...

Contexte provenant de notre imagination darling
tillmidnight
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tillmidnight
Mer 21 Fév - 14:32

Wallace
Caldwell

J'ai 32 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis chargé de webmarketing et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire mais adepte des relations aussi volcaniques qu'éphémères et je le vis plutôt bien.


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Sa petite jupe fendue ou une robe fourreau... Portant un gobelet de café fumant à ses lèvres ; les pensées de Wallace avaient dévié vers sa boss et ses tenues toutes plus suggestives les unes que les autres. Un sacré bout de femme mais un caractère qu'il devait se coltiner chaque jour ouvré que Dieu faisait. Yeux plissés alors qu'il appuyait sur le bouton de l'ascenseur - il avait eu sa dose de sport avec son footing matinal -  Wallace passait en revue les sujets qui allaient être abordés lors de la réunion de service du matin. Il avait bien en tête le retroplanning du prochain lancement de produit, les graphistes et la community manager étaient déjà briefés. Ne restait qu'à préserver la surprise en verrouillant la communication en interne, hors de question que la nouvelle du lancement circule chez la concurrence. Voir des mois de travail partir en fumée risquerait de le mettre en rogne et les prestataires le savaient, il était aussi pro qu'hargneux lorsque le boulot n'était pas fait correctement. C'était d'ailleurs la raison qui faisait qu'il avait autant de liberté dans son job, la Direction avait une entière confiance en lui. Ses preuves n'étaient plus vraiment à faire. Il franchit le seuil de l'ascenseur, arrivé à son niveau et se laissa avaler par le monstre d'acier avec un sourire.

Ce nouveau projet allait être une réussite, il le sentait. Et comme à chaque mission qu'il menait à bien, les retours positifs de la part des cadres risquaient de pleuvoir. Tout ce que son ego appréciait. Wallace appuya sur le bouton du 15ème étage avant de tirer sur l'extrémité de sa chemise blanche. Il échangea un sourire confia avec le reflet que lui renvoyait la surface réfléchissante qu'offraient les portes refermées. Une première secousse le fit porter sa main au couvercle de son gobelet. Merde, c'était quoi ça ? Il avisa la date de dernière révision de l'ascenseur, par acquis de conscience. Tout semblait en ordre. Il arqua un sourcil et passa à autre chose. Depuis le parking, il n'avait vu aucun panneau empêchant l'accès à l'ascenseur. Ce qui était le cas lorsqu'une maintenance était en cours. L'ascenseur ralentit au niveau du 6ème étage et s'ouvrit pour accueillir une femme. Une jambe élancée - et à la peau découverte - fut la première image qu'il vit avant que le sourire de sa boss ne suive. Elle avait le don d'inonder n'importe quel endroit par sa seule présence. Le gardant pour lui, Wallace lui adressa un sourire et la salua avec toute la chaleur possible. La connaissant, elle ne tarderait pas à embrayer sur la réunion prévue d'ici deux heures.

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Clionestra
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Clionestra
Mer 21 Fév - 19:31

Emily
McCammon

J'ai 31 ans et je vis à Londres, Anglette. Dans la vie, je suis la cheffe d'une agence de marketing et je m'en sors bien puisque je préfère le travaille à la vie mondaine. Sinon, grâce à ma chance, j'ai réussi à éviter le mariage arrangé par mes parents depuis plusieurs années.

a little bit of hell, but she got me in heaven (Clionestra) D173adc102957e1e0cf489872643319064d0b141→ D'origine écossaise
→ D'une famille riche
→ N'a eu qu'une (terrible) relation sexuelle et amoureuse.
→ S'est fait passé pour lesbienne auprès de sa famille pour ne pas qu'on l'emmerde mais ça n'a pas fonctionner jusqu'au bout.
→ Fume quand elle stresse, même si elle essaie d'arrêter
→ Sens la vanille bourbon, meilleur odeur du monde selon elle.
→ Déteste les soirées mondaines mais doit souvent y aller.a little bit of hell, but she got me in heaven (Clionestra) Mtp8
Elle s’agace. Elle tape du pied sur le sol. Dans l’immeuble de son entreprise, il existe un petit restaurant d’entreprise… Le genre qui donnait envie à quiconque de manger directement au travail, avant de regarder les prix. Et où sa famille avait des parts d’action… Sa famille était le genre de famille riche sur quatre ou cinq générations, et qui continuait de se faire des entreprises florissantes et rentable. Sa mère, une belle femme de cinquante-sept ans, mais qui jurerait sur le monde qu’elle n’avait qu’une quarantaine d’année, l’observait. Selon sa mère, qui avait eu sa fille à vingt-cinq ans après un mariage arrangé avec un grand PDG d’import-export, il était temps pour son ainé de fille, la seule non marié de la fratrie de convoler en juste noce. Rien que le terme « convoler en juste noce » lui donnait des nausées. Qui voulait « convoler en juste noce » ? C’était moche. Elle eut un frisson quand sa mère lui tendu plusieurs dossiers. Des hommes, leurs pedigrees notaient comme s’ils étaient des cochons de concours. Elle fait une grimace.

- Tu es vieille ma chérie, reprit sa mère avec un ton condescendant qui faisait mal à son égo, il faut que tu choisisses une personne parmi celle-ci… Que des personnes de qualité.
- Je ne crois pas. Il n’a pas divorcé récemment celui-ci, après avoir trompé sa femme et en abandonnant les droits sur sa petite fille ?
- Mais son entreprise de nanotechnologie est en train de rentrer en bourse et…

Emily finit par ne plus écouter. Son esprit n’était clairement pas vers un mariage. Pour tout avouer, Emily n’avait pas pensé à un homme comme un possible partenaire, autre que professionnelle, depuis… Depuis son horrible première fois. Elle eut un frisson en y pensant. Elle avait eu un garçon, qui disait l’aimer mais n’en voulait qu’à son argent, qui l’avait drogué et avait prit des photos d’elle pour la menacer ensuite de les envoyer à l’université pour si elle ne lui payait pas une somme exorbitante. Bien sûr, elle avait géré le problème d’une autre manière. Mais depuis ? Personne. Elle avait menti à sa mère en se faisant passer pour une lesbienne. Cela avait fonctionné un temps… mais maintenant :

- Tu peux bien te marier avec un homme infidèle, puisque tu n’es pas intéressé par les hommes. Tant que tu fructifies votre relation par un petit enfant !

Le romantisme vu par les riches. Emily fait une grimace. Elle n’avait aucun goût pour le romantisme… mais elle n’avait aussi aucun goût à faire une mascarade de mariage pour avoir un bébé. Elle finit le repas en prétextant la réunion. Elle n’avait pas réellement tort. La réunion allait débuter et elle allait avoir besoin de fumer une cigarette avant. Sa mère avait cette particularité magique de la mettre sous tension. Elle avait arrêté de fumer et recommencer au moins une vingtaine de fois. C’était devenu une vraie maladie. Elle avait besoin de fumer. Appuyant sur le bouton de l’ascenseur pour la troisième fois d’une manière compulsive, elle espérait pouvoir s’enfermer dans son bureau, tirer les stores et, par pitié, fumer un bon coup.

Alors qu’elle s’engouffre avec grâce, parce que même au bord du craquage émotionnel elle restait aussi gracieuse qu’un cygne, elle sursaute. Il manquait plus que lui. Elle sourit à l’homme dans l’ascenseur avant de se tourner pour regarder la porte. Elle ne sait pas pourquoi, mais Walace Caldwell était le genre de personne à lui donner des sombres envies. Elle ne sait pas depuis quand. Elle ne sait plus. La première fois, peut-être ? Quand elle avait vu le regard de l’homme sur elle, elle avait senti son cœur battre plus fort, ses mains devenir moite et ses jambes vibrer. Elle ne savait pas pourquoi… mais… Mais, elle savait. Elle avait grandement conscience de ce qu’elle aimerait qu’il lui fasse, même là dans cette espace. Elle frissonne, de dégoût pour elle-même cette fois, avant de secouer la tête. Il ne devait surtout par comprendre ce qu’il se passait dans sa tête. Alors qu’elle allait parler de la réunion à venir, celle-là même où elle allait devoir se rendre sans avoir fumé une cigarette, une vibration nouvelle se fit sentir. Elle sursaute avant de regarder autour d’elle. Non… mais que l’ascenseur tombe et la tue était très clairement une fin normale avec une matinée avec sa mère. La vibration se fait plus forte et elle perd l’équilibre.

Mauvais cliché de film romantique, hasard improbable ou simple coïncidence pathétique, qu’importe, sans réellement comprendre comment, avec la puissance de la secousse, elle tomba dans les bras de l’homme. Elle se retrouvait sur lui. Cliché. Trop proche. Cliché. Elle le touche sur une zone ferme sur son ventre. Cliché. Il la regardait étrangement. Cliché. Oh, mon dieu. Elle le regarde de si proche. Il était clairement sous elle. Elle avait presque ses jambes de chaque côté d’une manière sensuelle. Oh. La jeune femme était pourtant une déesse de la grâce et de la neutralité. Elle était professionnelle en tout temps. Elle ne laissait jamais les sentiments passer au-dessus du moment… mais là ? Là, elle était clairement aussi rouge qu’une pivoine. Elle essaie de se relever. Elle tangue un peu mais une autre secousse la pousse à nouveau. Elle n’aimait pas la hauteur, et elle avait peur de mourir… mais pour le moment, elle préférait surtout mourir que de continuer à se coller à son cher collègue. Elle se recule à peine quand la porte s’ouvre à leur étage. Elle avait toujours une main sur son torse. Elle se relève rapidement et, sans la moindre grâce, elle fuit. Trop pour elle. Elle rejoint son bureau avant de vibrer d’émotion. Trop d’émotion. Elle prend le temps de fumer. Pour oublier. Pour se dire que rien ne s’était passé. Les documents de sa mère finirent à la poubelle avant même de savoir qu’une rumeur était déjà en train de se faire parmi les employés. Emily McCammon avait été vue en train d’être très proche d’un employé… et comme tout le monde le savait, elle n’était pas le genre à flirter, alors l’homme devait être forcément son compagnon. Et la rumeur qu’elle entretenait une relation secrète avec un employé se dispersait déjà. Personne ne savait qu'elle était officiellement lesbienne, sa famille avait caché cette information.

Elle attrapa une cigarette en tremblant. Comme si sa mère ne suffisait pas. Il fallait que Walace soit là. Elle fume en ouvrant la fenêtre. Elle soupirait doucement. La réunion du matin. Elle soupire et se demande si elle ne pouvait pas simplement partir. En sortant de son bureau, quelques minutes après, elle ne sentait pas le tabac mais la vanille bourbon. Elle arriva pour la réunion, ignorant encore la rumeur qui avait pris de l’ampleur. Le premier arrivait dans la salle ? Forcément ? Lui. Elle pince les lèvres et rougit malgré elle. Merde, qu’elle pense très fort.


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tillmidnight
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tillmidnight
Mer 21 Fév - 21:05

Wallace
Caldwell

J'ai 32 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis chargé de webmarketing et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire mais adepte des relations aussi volcaniques qu'éphémères et je le vis plutôt bien.


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Le sourire d'Emily étira un peu plus celui de Wallace. Ses airs de boss frigide n'empêchaient pas Wallace d'imaginer ce qu'elle pouvait donner au plumard. Qui n'aurait pas des vues innocentes - ou quasi - sur sa boss ? Wallace n'y voyait rien de mal. Son regard s'attarda sur les courbes arquées de ses jambes alors qu'elle lui tournait le dos, les portes de l'ascenseur en ligne de mire. Tout ce qu'il lui demandait, c'était de le laisser faire son job et jusqu'à présent ; ça avait été le cas. A l'image de la Direction, elle le laissait suivre ses projets comme il l'entendait.

Une seconde vibration fit tanguer l'ascenseur. Une fois passait mais deux... Son poing se resserra davantage sur son gobelet encore partiellement rempli alors qu'il luttait pour garder l'équilibre, l'habitacle seulement éclairé par intermittence. Il lâcha un juron alors que son breuvage finissait sa course sur le sol lisse de l'ascenseur, ses deux mains enserrant Emily comme par magie. En d'autres temps, l'idée aurait été tentante - sa poitrine était venue s'écraser contre son torse sans qu'il ne le voit venir. Son visage n'était plus qu'à quelques centimètres du sien, le souffle de Wallace soulevant les cheveux bruns de sa responsable. En équilibre instable, l'une des mains d'Emily termina sa course sur les abdominaux de Wallace qui se contractèrent aussitôt. C'était quoi ce remake à deux balles des téléfilms que Wallace exécrait ? Il n'y avait personne pour les sortir de là ? Wallace tenta de porter sa main jusqu'au bouton rouge réservé aux urgences. Avec le poids d'Emily sur lui, il était hors de portée.

Penchée sur lui, les jambes de sa supérieure l'entouraient. Leur tentative de s'éloigner loin de l'autre fut réduite à néant pour une ultime secousse.
Essoufflée, Emily revient se heurter contre lui dans un bruit étouffé. Bon dieu, Wallace déglutit alors que les portes s'ouvraient enfin. Il passa un doigt dans le noeud de sa cravate pour la desserrer dans un geste souple mais nerveux. Les secousses couplées à leur proximité forcée lui avait foutu un coup. Du café, il fallait un putain de café pour que ses neurones se reconnectent. La sensation de la main d'Emily sur son torse le brûlait encore, dommage qu'il ne puisse pas rentrer pour se changer. Ou même brûler l'intégralité de ses fringues. Et merde, il voyait bien les regards qui le suivait dans les couloirs qui le séparaient de son bureau. Respirer, prendre un café, parler à Emily et faire cette foutue réunion. A peu près dans cet ordre. Cette boîte regorgeait de commères, il savait que l'incident de l'ascenseur serait bientôt sur toutes les lèvres. Sans compter qu'Emily avait pris la tangente sans un regard pour lui, comme s'il n'y avait pas pire que de se retrouver dans cette situation. Avec lui. Une chose était certaine, ça allait sacrément jaser et Wallace devrait faire le nécessaire pour que la rumeur ne prenne pas. Il en allait de sa place au sein de la société et de tout le boulot qu'il avait abattu pour en arriver à où il était.

Encore secoué, Wallace se servit un expresso dans l'espace détente avant de retourner dans son bureau. Il s'assit sur sa chaise et son regard se perdit dans le vague pendant quelques instants. Il n'en revenait pas. Et merde, il avait laissé son café éparpillé au sol dans l'ascenseur. Il grimaça en vérifiant l'heure. Il passerait un coup de fil à l'entretien, Wallace ne se risquerait plus à utiliser l'ascenseur aujourd'hui.

Fidèle à lui-même, le chargé de webmarketing arrivait toujours en avance - son PC portable et ses dossiers du jour calés sous le bras. Des effluves de vanille lui titillèrent les narines alors qu'il poussait la porte de la salle de réunion. Mis à part Emily, il n'y avait pas un chat et à moins qu'il se fasse des films, l'ambiance était... électrique. Hésitant à peine une seconde, il déposa son ordinateur et ses feuilles sur la longue table et se mordit brièvement la lèvre inférieure. Parler de ce qui s'était passé, ne laisser aucune zone d'ombre... Tant qu'ils étaient seuls, c'était le moment.

Emily, même si ça ne dépend ni de toi, ni de moi, je suis navré pour ce matin et avant que tout le monde n'arrive..., dit-il avec un geste de la main vers la porte légèrement entrouverte, je pense qu'on devrait peut-être en parler. Juste pour avoir la même version, au cas où. Il passerait sous silence le fait qu'il ait eu les boules que l'ascenseur se décroche. Et aussi qu'en d'autres circonstances, ça lui aurait sacrément plu qu'elle le surplombe comme ça. Ils bossaient ensemble mais ça s'arrêtait là et sa réputation était en jeu. La rougeur qui se dessinait par cercle sur les joues d'Emily était ravissante. C'était fou ce qu'elle avait comme sex appeal. Le service regorge de langues bien acérées. Un petit rappel des faits, notamment concernant l'ascenseur qui nécessite clairement une maintenance pourrait s'avérer utile. C'est toi la boss, je te laisse bien évidemment décider. Si tout le monde passait plus de temps à se concentrer sur le boulot à faire plutôt que sur des cancans, la boîte ne pourrait qu'encore mieux s'en porter. ça va ta jambe ? demanda t-il avec un mouvement de menton. Wallace venait de remarquer une large griffure sur l'une de ses jambes découvertes, peut-être un vestige de leur folle aventure dans l'ascenseur.

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Clionestra
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Mer 21 Fév - 23:24

Emily
McCammon

J'ai 31 ans et je vis à Londres, Anglette. Dans la vie, je suis la cheffe d'une agence de marketing et je m'en sors bien puisque je préfère le travaille à la vie mondaine. Sinon, grâce à ma chance, j'ai réussi à éviter le mariage arrangé par mes parents depuis plusieurs années.

a little bit of hell, but she got me in heaven (Clionestra) D173adc102957e1e0cf489872643319064d0b141→ D'origine écossaise
→ D'une famille riche
→ N'a eu qu'une (terrible) relation sexuelle et amoureuse.
→ S'est fait passé pour lesbienne auprès de sa famille pour ne pas qu'on l'emmerde mais ça n'a pas fonctionner jusqu'au bout.
→ Fume quand elle stresse, même si elle essaie d'arrêter
→ Sens la vanille bourbon, meilleur odeur du monde selon elle.
→ Déteste les soirées mondaines mais doit souvent y aller.a little bit of hell, but she got me in heaven (Clionestra) Mtp8
Elle regarde son téléphone. Elle peut lire les conversations sur le forum de l’entreprise. Un sujet l’interpelle. « La boss, en couple ? ». Hein ? Elle pince d’autant plus les lèvres qu’elle essaie d’ignorer les nouveaux picotements qu’elle ressent pour son employé. Non… Elle n’aimait pas l’idée du sexe comme ça, sans raison. Cela la débecte. Et elle ne fera plus jamais confiance à une autre personne pour la voir nue. Elle se sentait même mal à l’aise quand elle était nue devant sa glace en sortant de sa douche. Elle ne pouvait pas penser à des actes charnels avec… lui. Pas qu’il ne semble pas charmant, compétent et … adorable. D’une certaine manière, il l’était. Elle aimait bien son caractère, bien qu’elle avait toujours fait en sorte de garder une bonne distance de professionnalisme entre eux. En le voyant arriver vers lui, pour lui parler, elle avait l’impression d’être une adolescente dans ses –courts- débuts d’élan romantique et de découverte sexuelle. Autant dire qu’elle avait arrêté très vite de ressentir des rougissements ou le cœur qui battent. Bref. Elle le trouvait adorable, même de faire le premier pas, vers elle, en prenant la responsabilité d’un acte dont il n’était même pas responsable.

Elle ne lui répondit pas tout de suite à sa tirade. Elle regarde doucement les messages qui sont postés sur « eux ». Personne ne sait qu’elle voit les messages ici. Elle était une espionne… ou plus exactement, tout le monde se sentait protégé alors même qu’il était écrit dans le contrat que ce forum de discussion n’était pas privé. Bref. Elle regarde les messages. Ne l’ignore pas puisqu’elle l’avait regardé avant de tourner la tête. Les messages avaient deux « camps ». Ceux qui disent que son employé l’avait certainement agressé, ce qui était une faute professionnelle grave et pourrait valoir son renvoie. Ceux qui pensait qu’ils étaient en couple. Et quelques rares, qui ne pouvaient pas être appelé un camp, qui rappelle que l’ascenseur fait des siennes en ce moment et que c’était peut-être un accident. Dans ceux qui les voient en couple, elle remarque une conversation intéressante.

« Mais, elle ne devait pas se marier, normalement ? » « Apparemment pas, d’ailleurs, ça expliquerait pourquoi on a toujours pas eu de mariage avec l’ainé de la famille McCammon ».

Ah. Elle relève les yeux vers son employé. Elle le regarde dans les yeux alors qu’un picotement se fait à nouveau ressentir. Pourquoi ? Pourquoi cet homme, parmi tous ceux de l’univers, lui donnait des désirs qu’elle avait enfoui dans les tréfonds de sa psyché depuis des années ? Qu’est-ce qu’il avait ? Elle le regarde sans rien dire encore une seconde. Puis, il pose sa question sur sa jambe. Et elle sait pourquoi. Parce qu’il était bienveillant. Doucement, elle se lève et s’approche de lui. Elle plante son regard dans le sien. Elle le soutient avant de poser son téléphone pour qu’il puisse voir les messages qu’elle lisait.

- Même si je démentis, la rumeur prendra de l’ampleur…

Ce qui n’était pas un mensonge.

- … Et il y aura toujours une partie des personnes pour croire que tu m’as possiblement agressé dans cette boîte des enfers…

Pesta-t-elle en serrant les dents d’agacement alors que le profil d’un plan était en train de se faire lumière dans son esprit. Elle se rapprocha de lui et le regarda dans les yeux une nouvelle fois.

- … Alors faisons croire que nous sortant ensemble. Cela t’évitera de lourdes répercussions sur ta réputation.

Elle était tellement proche de lui qu’elle sentait littéralement la chaleur de son corps contre sa poitrine. Elle ne rougit pas, cependant, bien qu’elle ait des idées indécentes. Elle ne lui proposait pas de coucher ensemble. Loin de là. Même si elle avait des désirs pour lui, elle n’avait jamais un pas vers lui pour une bonne raison. Elle. Ne. Voulait. Pas. Plus jamais elle ne se laissera être vulnérable dans les mains d’un homme. Ou d’une femme. Jamais plus. Donc, elle ne proposait rien de sexuelle. Elle posa sa main sur la table, se collant un peu plus à lui en le regardant toujours de cet air déterminé.

- Tu m’as demandé de choisir, alors voici ma réponse. Faisons semblant d’être un couple qui se cache au travail. Et plus tard, tu me tromperas et je te quitterais.

Elle releva un sourcil le défiant de le contre dire sur la fin de leur histoire. Elle savait qu’au moins trois femmes travaillant avec eux voulaient faire des galipettes avec lui. Et un homme. Elle était la boss, mais elle pouvait se faire incroyablement discrète quand elle le voulait aussi. Bref, si elle savait ça, elle savait aussi que Wallace était le genre d’homme à avoir des histoires d’un soir –une autre bonne raison de ne jamais faire de geste pour l’inciter à aller plus loin avec elle, elle n’a aucune confiance- et donc, certainement à tromper son partenaire au bout du compte. Donc, elle le largue, sa mère la laisse panser son cœur pendant au moins une bonne année, et elle trouverait une autre solution plus tard. Elle trouvait l’idée parfaite.

HRP – Si jamais, tu peux dire que des gens arrivent et qu’ils se reculent genre « pris en faute » et faire la réunion :p (je me marre toute seule x’D)


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tillmidnight
Jeu 22 Fév - 11:23

Wallace
Caldwell

J'ai 32 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis chargé de webmarketing et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire mais adepte des relations aussi volcaniques qu'éphémères et je le vis plutôt bien.


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Présentement, Wallace faisait appel à tout le self control qu'il avait en réserve. Ne pas anticiper le pire mais l'envisager. Ne pas paniquer à l'idée que ça lui retombe sur le coin de la gueule malgré son pedigree impressionnant au sein de la boîte. Par son professionnalisme et son implication, il avait aidé à bâtir les fondations de cette société. Emily lui accorda à peine un regard, comme si ce qu'elle déroulait sur l'écran de son téléphone était d'une urgence absolue. Wallace inspira et ses dents se serrèrent, c'était possible d'avoir son attention l'espace d'une seconde ? Il était à deux doigts de l'appeler pour son prénom pour lui rappeler que oui, c'était à elle qu'il s'adressait. Non pas qu'il y ait le moindre doute comme ils étaient encore seuls dans la salle. Enfin, Emily daigna relever le menton vers lui. Il avait déjà bien conscience de la hiérarchie qui régissait leur relation professionnelle, elle n'avait pas besoin d'en faire des caisses en plus. Wallace connaissait sa place, savait qui payait ses factures et sa bagnole de sport à la fin du mois. Le sourire poli de Wallace s'effaça alors qu'Emily lui tendait son téléphone, lui laissant le loisir de découvrir ce qu'elle consultait. Elle ne le snobait pas, elle était en train de lire les avis de tout le monde sur l'incident de ce matin. Wallace sentit sa gorge se serrer et déglutit sans la regarder. Pourquoi passait-il forcément pour le connard qui essayait d'abuser de sa responsable ? Vu sa place, il faudrait être maso ou avoir envie de foutre en l'air sa carrière. J'ai compris. Et je pense que j'en ai assez vu, répondit il en offrant un regard perdu à sa boss. Tu te rends compte que c'est un tas de conneries ? dit-il en se félicitant intérieurement de ne pas utiliser le forum interne. Tu es la boss, pourquoi ça prendrait de l'ampleur ? La communication de crise, ça le connaissait. On ne va pas créer "un événement" autour d'un ascenseur qui déconne, si ? ajouta t-il en dessinant des guillemets aériens. Il n'aimait ni la tournure que prenaient les événements, ni le regard sérieux qu'elle posait sur lui.

Emily. Toi et moi, on sait très bien que ce n'est pas ce qu'il s'est passé. On devrait donner raison à des fabulateurs ? Ne me dis pas que tu sérieuse, dit-il en se passant une main sur le visage. Oh bordel, elle l'était. C'est ridicule d'en arriver là, ça devient n'importe quoi. Sans compter que personne n'y croira jamais, Emily. Il prit le temps d'inspirer pour se calmer alors que sa nervosité prenait le dessus. Il n'avait rien contre Emily, seulement contre son plan absurde. Je ne fais pas dans le "couple" Emily et ça, comme tout le reste dans ses putains de bureaux, tout le monde le sait. Sans t'offenser. Encore une fois, ça n'avait rien de personnel. Des bribes de conversations commençaient à s'élever depuis le couloir jouxtant la salle de réunion. C'est à ce moment précis que la réalité frappa Wallace... Et si elle avait raison ? S'il foutait sa carrière en l'air ? Emily s'était approchée de lui. Qu'est-ce que tu proposes exactement ? On arrive ensemble le matin et on repart le soir... et chacun chez soi après ? ça s'appelle du chaperonnage, ça. Il se força à sourire pour éliminer la tension qu'il sentait soudain peser sur ses épaules. Bien sûr, comme ça je passe pour le parfait connard qui se met la boss dans la poche et ensuite qui la fait souffrir. Evidemment, c'est le scénario le plus facile. Il savait qu'elle tenait son avenir entre ses mains. Le regard de Wallace dévia vers les lèvres d'Emily qui s'agitaient. Pour ta gouverne, je ne trompe pas. Ne pas s'attacher est une chose différente. Il avait soufflé sa dernière phrase en soutenant son regard, enivré malgré lui par son parfum vanillé. Des pas s'approchaient de leur position, ils devaient vite mettre un point final à leur accord déconnant. Merde, cette journée devait être placée sous le signe de la réussite. Elle prenait pourtant un tournant inverse, se teintant de la couleur du mensonge. Tout ce que Wallace détestait justement, il en déjà fait les frais. D'accord pour jouer au couple mais quand tu me largueras... Choisis n'importe quelle raison mais pas celle-ci. Ou d'un commun accord, comme tu voudras. C'est ma seule condition. Comme s'il était en mesure de marchander... sa position au sein de la société était déjà compromise. Il espérait cependant qu'elle lui ferait cette fleur.

La porte qui s'ouvrait à la volée le fit sursauter. Ils avaient désormais des spectateurs qui, à en juger par l'absence de bruit, les observaient depuis l'autre bout de la pièce. Comme pour parfaire leur mensonge, Emily posa une main sur la chemise immaculée de Wallace - au niveau du torse. Leur accord était scellé. Salut tout le monde, dit Wallace en faisant volte face, se forçant à agir comme s'il n'était pas sur la sellette. Josh, Lisa, Matt'... dit-il en gratifiant tout le monde d'un sourire dont lui seul avait le secret. Il suivit du regard Emily qui prenait sa place en bout de table. Le chargé de webmarketing écarta les deux pans de sa veste de costume avant de poser ses paumes à plat sur la surface granuleuse de la table. ça faisait déjà une trentaine de minutes qu'il passait en revue le retroplanning sous le regard impassible d'Emily et de ses collègues. L'impression de dominer son auditoire, d'être le centre d'attention lui avait toujours plu. Mais ce matin, le jugement et l'interrogation se lisait sur bon nombre de visages. Josh, j'ai re-bouclé avec notre prestataire hier. Il me confirme que le transfert des références produits se fera directement depuis l'ERP, pas besoin de tout héberger sur le back-office du site. Je te laisse voir pour monter un webservice permettant aux deux de communiquer. Et dans un délai court évidemment, recettage oblige. Son regard rasa l'assemblée pour s'arrêter sur Emily, il avait bientôt terminer son intervention : avait elle des choses à ajouter ? Il se racla la gorge et posa la question qui clôturait chacune de leurs réunions. Bien, je crois qu'on a tout vu. Des questions ?

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Jeu 22 Fév - 13:37

Emily
McCammon

J'ai 31 ans et je vis à Londres, Anglette. Dans la vie, je suis la cheffe d'une agence de marketing et je m'en sors bien puisque je préfère le travaille à la vie mondaine. Sinon, grâce à ma chance, j'ai réussi à éviter le mariage arrangé par mes parents depuis plusieurs années.

a little bit of hell, but she got me in heaven (Clionestra) D173adc102957e1e0cf489872643319064d0b141→ D'origine écossaise
→ D'une famille riche
→ N'a eu qu'une (terrible) relation sexuelle et amoureuse.
→ S'est fait passé pour lesbienne auprès de sa famille pour ne pas qu'on l'emmerde mais ça n'a pas fonctionner jusqu'au bout.
→ Fume quand elle stresse, même si elle essaie d'arrêter
→ Sens la vanille bourbon, meilleur odeur du monde selon elle.
→ Déteste les soirées mondaines mais doit souvent y aller.a little bit of hell, but she got me in heaven (Clionestra) Mtp8
Est-ce que s’était une bonne idée ? Non. Est-ce que c’était une idée comme une autre ? Oui. Après tout, qu’est-ce qui pourrait mal se passer ? L’idée était de faire croire que son cœur était pris. Ainsi, on ne pourrait pas l’emmerder. Surtout sa mère. Et cela éviterait à l’homme de se retrouver avec une réputation. Après tout, n’était-ce pas un principe de marketing ? Faire en sorte que l’autre pense avoir plus besoin de ce que l’on propose que l’autre. Quand on vendait un objet, on faisait en sorte de donner l’impression à l’acheteur que c’était indispensable pour l’acheteur…. Alors que là, pour le coup, l’idée devenait indispensable pour elle. Elle pourrait se débarrasser de plusieurs mois d’enquête sur ses prétendants. Et pourquoi ça prendrait de l’ampleur ? Parce que le monde faisait toujours qu’à sa tête. Le monde était con. Elle le savait. Il y avait autant de rumeur qui détruit des carrières que de secrets qui arrivaient à le rester. Ainsi, le monde pouvait avoir une situation à son contraire selon le moment de la journée, l’ensoleillement ou même le nombre de chaussettes roses dans une pièce. Elle le regarde et sourit.

- Je ne fais pas dans le « couple » non plus. Sauf si nous le cachions, justement.

Parce que l’idée était que justement, il se cache. Et puis… S’il était en couple que depuis peu, il y avait une chance pour que personne de l’entreprise ne s’était fait du bien avec Wallace. Il y avait toujours eu une tension entre eux. Des regards. Même si elle ne le savait pas, elle, inconsciente et surtout décidé à ne pas le regarder plus que de raison. Alors, le mensonge était si simple à mettre en place. Elle n’était pas en couple. L’inverse de l’homme, tout le monde le savait. On la traitait parfois de vieille fille. Parfois, on se demandait si elle était un robot. Parfois, elle acceptait le fait qu’elle ne ressentait rien que du désabusement et du désintérêt pour l’humanité. Alors, elle savait que ça pouvait fonctionner.

- On fait un faux couple qui se cache, au début. En laissant des indices parfois. Puis, on se révèle simplement comme un couple. Une sortie, quelques soirées. Ma mère, qu’elle sourit malgré elle parce qu’elle avait hâte de pouvoir rabattre le caquet de sa mère, et ensuite on se quitte. Et s’il n’y a que ça, je te quitterais pour ta désastreuse hygiène dentaire.

Elle avait presque envie de lui tirer la langue, mais à la place, se fut une moue moqueuse et taquine qui se dessina sur son visage. Elle n’avait été comme ça qu’avec son unique ex et elle se surprit à réussir à reprendre cette expression si facilement. Elle se cache cependant et laisse juste sa main s’attardait sur son torse. La voix de sa meilleure amie, la seule être capable de lui donner un fou rire en parlant à des pommes dans un saladier, c’est arrivé, lui vient en tête. « Une fois que c’est à toi, tu sautes dessus et tu le laisses plus partir ». Emily secoua la tête. Sa meilleure amie était folle. Sae avait toujours été le genre de personne qui sautille qu’importe l’endroit et qui regarde le monde avec un positivisme déconcertant. Emily se mit à sa place et commença à travailler comme elle l’aurait fait tous les jours. Elle ne regarde pas particulièrement Wallace. Elle ne fait pas de sourire. Elle est professionnelle même quand elle écoute en silence. Personne ne pourrait jamais dire d’elle qu’elle semble hautaine ou absente. Elle interagit parfois mais pas plus. Elle n’était que la boss, ici. Même si elle aimerait faire des choses plus concrètes, elle n’en avait pas le temps et devait faire son propre travail de gestion et de mise au point. Après tout, se dit-elle, un PDG d’une entreprise, c’était qu’un secrétaire avec une entreprise à gérer. Elle laisse le temps aux questions de se faire, s’il y en avait avant de se lever.

- Bon, puisqu’il n’y a pas de question, je vous conseille de tous vaquer à vos occupations. J’ai rendez-vous avec un prestataire étranger dans une heure. Wallace, tu me rejoindras dans mon bureau quand tu auras une minute.

Et elle se tourna avant de sourire. En faite, elle se pinça même les lèvres avec un sourire un peu étrange sur la face qu’elle cacha à tout le monde, sauf à Wallace. Elle croit… Non… elle sait… que ça l’amuse follement en réalité. Si l’idée était pour éviter les rumeurs sur l’homme et la sauver d’un mariage pour elle, elle se faisait une rétrospective de sa vie… elle sait qu’elle n’avait jamais fait quelque chose d’aussi insensé, inutile, étrange et impulsif de sa vie. Et ça l’amuse. Elle rejoint son bureau pour travailler alors même qu’un message de sa mère apparu sur son téléphone.

« Il faut qu’on parle ».

Oh, elle devait avoir eu vent de la nouvelle… et avec sa chance, sa mère avait même dû entendre la nouvelle en live. Elle se moque encore avant de se reculer sur son siège et de faire un long soupir. Le plus dur ça serait de ne rien laisser paraître en face de Wallace. Ni ce qu’il lui fait ressentir, ni son passé. Elle n’avait aucune envie d’être vue comme une victime d’un pervers manipulateur… Ce qu’elle avait été.


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Ven 23 Fév - 14:29

Wallace
Caldwell

J'ai 32 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis chargé de webmarketing et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire mais adepte des relations aussi volcaniques qu'éphémères et je le vis plutôt bien.


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A l'inverse d'Emily, lorsque Wallace avait une jolie fille à son bras ; ça l'arrangeait que tout le monde soit au courant. Il avait morflé avec sa dernière relation sérieuse et le pire, c'est qu'il s'était crû à l'abri. Se retrouver cocu ? ça arrivait aux autres mais pas à des mecs bien dans leurs baskets et dans leur caleçon comme lui. Avec son ex ; ç'avait été sa première et seule erreur, il se ferait plus avoir. On l'avait pris pour un con une fois mais ça n'arriverait plus. Plus de nana fixe, plus de problèmes. Juste des draps en pagaille et une fille différente qui en sortait, plusieurs fois par semaine. La vie rêvée en somme. La proposition que suggérait Emily risquait de museler son quotidien si bien rôdé et ses parties de jambes en l'air avec. Ambitieux jusqu'au bout de ses Bexley hors de prix, l'équilibre entre le travail et le plaisir pencherait toujours en faveur du premier. Crois moi que si j'étais avec une fille comme toi, je ne chercherais certainement pas à le cacher. Il le pensait tellement fort sur le moment qu'il avait presque l'impression de l'avoir dit à voix haute. Comme tout le monde, il avait entendu des bruits de couloir sur les parents de McCammon mais ça lui passait au dessus. Tant qu'elle n'interférait pas avec la sienne, la vie des autres n'avait aucun intérêt. Ils faisaient ce qu'ils voulaient de leur argent, leur passe-temps et couchaient avec qui bon leur semblait. Lui-même ne se refusait rien.

Il plissa les yeux lorsqu'elle énonça le mot "indices", Wallace n'aurait pas été comme une feuille de route plus claire. En bon adepte des rétroplannings, l'improvisation n'était pas sa spécialité. Attends, reviens en arrière... ta mère ? Tu comptes vraiment me présenter à ta mère en sachant que c'est du flan ? l'interrogea t-il, perturbé par cette idée. De son côté, Wallace ferait ce qu'il faut ici mais McCammon Inc n'avait pas encore le contrôle sur ce qui se passait hors de ses murs. Il ne mettrait personne au courant de sa "relation" avec Emily, personne. Et s'il se trouvait pris la main dans le sac un de ce quatre, il n'aurait qu'à prétendre qu'il attendait de voir s'ils tenaient la route avant de présenter sa chère et tendre. Et mon hygiène dentaire est parfaite, dit-il en lui offrant un sourire dévoilant ses dents blanches parfaitement alignées. Comme tout le reste, ça s'entretenait.

Wallace aurait parié qu'une main se lèverait pour faire un commentaire sur l'évènement du matin mais la présence d'Emily et l'air sérieux qu'il affichait en ce moment avaient suffi à étouffer dans l'oeuf les éventuelles interrogations. C'est noté, dit-il d'un ton neutre à Emily, comme s'ils évoquaient n'importe quel dossier en cours. Si elle le convoquait, c'était très certainement pour évoquer leur planning de ces prochains jours. Emily lui adressa un sourire discret avant de s'effacer. Est-ce que ça l'amusait de le mettre dans cette situation ? De laisser ses collaborateurs donner indirectement raison à une rumeur à la con ? Les dossiers glissèrent depuis la table jusqu'à ses bras, il fallait qu'il repasse par son bureau avant d'aller voir Emily. Wallace téléphona à la maintenance pour faire nettoyer l'ascenseur. S'il fallait par contre qu'un réparateur intervienne pour éviter que d'autres incidents n'aient lieu, ce n'était pas de ressort ; c'était à la Direction de donner le feu vert. Ouvrant le deuxième tiroir sur la droite, sa main se fraya un chemin entre les post-it, les trombones, les dossiers colorés qui s'empilaient et se referma sur la boîte qu'il cherchait.  

Wallace toqua bientôt à la porte d'Emily. Son nom marqué en toutes lettres sur l'inscription placardée lui donnait la désagréable impression de se jeter dans la gueule du loup. Il en avait pourtant une identique sur sa propre porte. Wallace avait quitté l'open-space depuis déjà quelques temps et avoir son propre bureau au sein de la boîte signifiait qu'on commençait à être bien placé dans la hiérarchie. L'accord d'Emily lui parvenant derrière la porte en bois, il fit jouer la poignée et referma derrière lui. Caldwell contourna les deux chaises qui permettaient aux invités de s'asseoir face au bureau d'Emily et déposa le paquet devant sa boss. Comme quoi, les idées du marketing servent. Tu te souviens des petites boîtes à pansements logotées qu'on avait commandé pour distribuer aux clients et en interne ? Il lui sourit avant d'ajouter : C'est pour ta jambe. Qu'elle s'en serve ou non, la décision lui revenait. Elle ne pourrait en tout cas pas lui reprocher de se comporter comme un mufle vu les circonstances. Dieu qu'il avait bien fait de s'envoyer en l'air hier soir parce que les semaines à venir risquaient d'être longues. J'ai pas mal de boulot alors dis-moi, c'est quoi la suite des réjouissances ? Un déjeuner, on reste plus tard un soir de la semaine pour faire en sorte qu'on nous remarque... ? Bordel, il venait vraiment de faire des propositions pour alimenter cette mascarade ? Que leur relation soit bidon ou non, découvrir les jambes croisées d'Emily et son air pincé lui donnerait presque chaud.

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Ven 23 Fév - 19:35

Emily
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J'ai 31 ans et je vis à Londres, Anglette. Dans la vie, je suis la cheffe d'une agence de marketing et je m'en sors bien puisque je préfère le travaille à la vie mondaine. Sinon, grâce à ma chance, j'ai réussi à éviter le mariage arrangé par mes parents depuis plusieurs années.

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→ D'une famille riche
→ N'a eu qu'une (terrible) relation sexuelle et amoureuse à 16 ans.
→ S'est fait passé pour lesbienne auprès de sa famille pour ne pas qu'on l'emmerde mais ça n'a pas fonctionner jusqu'au bout.
→ Fume quand elle stresse, même si elle essaie d'arrêter
→ Sens la vanille bourbon, meilleur odeur du monde selon elle.
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Elle peste, contre son téléphone. Elle peste, contre sa mère. Elle s’enfonce dans son siège et d’un coup, elle sourit. Elle repense à la tête de Wallace quand elle avait parlé de sa mère. Il ne sait tellement pas dans quel guêpier il venait de se fourrait. Elle envoie un message à sa meilleure amie. « C’est mal de rire du malheur des autres ? ». Elle savait que sa meilleure amie, qui faisait autant de petits boulots que de jours de la semaine, ne pouvait pas répondre tout de suite. Elle repose son téléphone. Elle réfléchit à tout ça. C’était une bonne idée. Si elle joue bien son rôle, avec Wallace, il sera à l’abri d’une rumeur d’agression, elle sera à l’abri d’un mariage. Elle pourra même avoir plus de temps tranquille que ce que quiconque pense. Elle pourrait ne pas se retrouver marié pendant les quelques mois avec lui, et l’année suivante pour son deuil de sa relation. Après tout, elle n’avait pas eu de relation depuis quinze ans. Si sa nouvelle relation flanche, logique qu’elle ait besoin d’un peu de temps pour s’en remettre, non ? Même s’il avait une hygiène dentaire parfaite. Elle pense à son sourire et sourit à son tour. Ils avaient le temps pour trouver une bonne raison de ne plus être ensemble, mais ça serait dans tous les cas une situation où elle devra avoir le cœur brisé. Elle sursauta quand IL toqua à la porte et elle lui dit d’entrer. Elle sourit aussi à son initiative. Elle se souvenait, bien sûr, de ce travail sur les « boîtes de pharmacie ». Elle prend la boîte et l’ouvre avec un petit « merci » presque timide. Elle n’en avait aucune dans son bureau. D’ailleurs, son bureau était rangé aux millimètres. Sans faire attention à l’homme, qu’elle ne prenait pas pour une menace puisqu’elle avait appris en 15 ans à se défendre, elle poussa sa jupe fendue et commença à essuyer sa plaie avant d’y mettre le pansement. Elle aurait un petit bleu, mais rien de vraiment douloureux. Elle finit par écouter sa question et soupirer. Elle jette son regard glacial, parce que bleu mais elle sait qu’on la prend pour un iceberg la plupart du temps, vers lui. Elle papillonne un peu des yeux avant de mettre ses deux mains sur son bureau et faire un long soupir.

- Je n’en sais rien. Je n’ai jamais réellement eu de relation, encore moins caché. Je pense que ça pourrait être une bonne idée, mais je ne vais pas te demander d’user ta santé pour cette mascarade. Je pense que des petits gestes…

Et elle eut un frisson de dégout clairement évident quand elle dit les deux derniers mots.

- … Pourraient être bien. Même si je déteste être touché. Après tout, si tu es mon amoureux, je ne devrais pas détester que… que… que tu me touches, bégaya-t-elle alors que ses yeux se mirent à faire encore plus de clignement comme si elle ne savait plus les garder ouvert.

Elle pense à Gordon. Son ex, d’il y a quinze ans donc. Bien sûr, Wallace ne lui ressemblait pas. Aucunement d’ailleurs. Beaucoup dirait que Gordon était plus beau. Emily dirait qu’il n’y avait rien de plus laid que cet homme. Elle secoua la tête avant de regarder à nouveau ce bel homme devant elle. Machinalement, par un réflexe, elle passa sa langue sur ses lèvres pour se donner du courage.

- Wallace, fit-elle sérieusement, avant d’aller plus loin, il faut savoir que, en effet, tu devras rencontrer ma famille pour ce mensonge. La rumeur est déjà arrivé aux oreilles de ma mère… et vue ma situation matrimoniale, notre relation repoussera toutes ses demandes d’un mariage d’un autre temps… au moins le temps où nous serons faussement ensemble. Et…

Elle eut un nouveau frisson de pur dégoût qui la traversa. Elle se sentait mal. Elle avait l’impression de perdre des couleurs avant de passer en rouge pivoine.

- Et… on est d’accord que tu… tu n’attends… pas… pas… je veux dire… Tu n’attends pas à… à ce qu’on… Fin… tu vois… qu’on fasse…. Heu… ça.

Elle, Emily McCammon… Celle qui peut parler devant une assemblée sans trembler. Celle qui peut envoyer balader les mécréants et les insultes d’un mouvement de ses cheveux. Celle qui arrive à converser avec les grands du monde sans leur lécher les bottes… Elle, elle était en train de jouer avec ses mains, très mal à l’aise. Elle ne lâchait pourtant pas du tout des yeux l’homme…mais elle voulait que ça soit quelque chose de sûr entre eux. Pas de sexe… Elle déjà se laisser « toucher », ce qui la dérange, mais plus ? Elle eut un frisson, encore, mais celui-ci fut légèrement différent alors qu’elle observait les lèvres de l’homme. Une petite voix dans sa tête se demandait si ça serait vraiment si affreux que ça de se laisser toucher. Puis, une autre voix, venu du passer, lui rappela que le sexe ce n’était que douloureux et obligation. Que ce n’était pas agréable. Qu’elle aurait à nouveau mal, pour rien et qu’elle se sentirait à nouveau sale. La seconde voix écrasa la première sans la moindre résistance. Elle attend sa réponse. Les hommes avaient besoin de ça. C’était ce que lui avait dit Gordon, non ? « Si tu m’aimes vraiment, tu te laisseras faire. Les hommes ont besoin de ça ». Elle se dégoute d’avoir cru l’aimer un jour. Elle qui n’avait, alors que seize ans quand lui en avait vingt-trois.


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Lun 26 Fév - 11:25

Wallace
Caldwell

J'ai 32 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis chargé de webmarketing et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire mais adepte des relations aussi volcaniques qu'éphémères et je le vis plutôt bien.


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ça leur passerait vite. Wallace préférait partir de ce principe parce qu'il avait déjà un planning suffisamment chargé au boulot et que se rajouter une fausse nana sur les bras n'était pas à l'ordre du jour. Quand bien même elle s'appelait Emily McCammon. Sa boss se saisit de la boîte pour en extirper une lingette. Ce n'est qu'une fois le pansement mis qu'elle sembla se rappeler qu'il poireautait toujours devant elle. Même si ça semblait superficiel, elle n'avait pas raté son coup.

Il avait à peine évoqué de déjeuner avec elle, en quoi ça risquait de lui bousiller la santé ? Il avait fait bien pire avec des nanas. Je vois pas en quoi déjeuner avec toi m'userait la santé, dit-il avec un sourire aux lèvres. Merde, elle sortait jamais ou quoi ? Quelque part, l'idée de remédier à ce manque le gênait pas tant du moment que c'était temporaire. Quand tu dis jamais de relation, jamais de sérieuse tu veux dire ? Ses yeux se plissèrent involontairement parce que l'idée de ne jamais s'envoyer en l'air lui paraissait assez incroyable. Petits gestes, ok je t'écoute... Il la paraphrasait, lui donnant l'occasion de dérouler le fil de ses idées. Tu plaisantes là, non ? C'était sorti tout seul, comment pouvaient ils tenir leur rôle respectif si l'idée qu'il s'approche d'elle la rendait clairement malade ? ça aurait presque pu en être vexant. Ecoute, je ne cherche ni à juger, ni à aller contre tes principes mais reconnais que jouer au couple sans aucune proximité, ça manque de crédibilité. Dans quel guêpier s'était il fourré ? Wallace était tombé sur la seule nana qui ne voulait pas l'approcher alors qu'elles étaient des dizaines dehors à ne demander que ça. Sa longue liste de contacts féminins, enregistrée dans son téléphone, était là pour en attester. Tu sais quoi, oublie ça. Si tu n'es pas à l'aise avec l'idée d'avoir le moindre contact avec moi ; on fera autrement. Ou plutôt, on fera sans. C'est déjà assez compliqué à mettre place - tout ça - alors, on ne va pas se rajouter des paramètres qui risqueraient de tout faire capoter. Il bordait le sujet comme il le ferait avec un dossier marketing parce que ça, au moins, il maîtrisait. ça ne fait que quelques heures... Comment ? Il s'étonnait de la rapidité avec laquelle l'info était parvenue aux McCammon. Je suppose que je n'ai pas le choix, de toute façon, dit Wallace qui déglutit avec de longuement souffler par sa bouche entrouverte. Il accusait tous les coups depuis ce matin. Mais je continue à penser que ça va trop loin, Emily. Il était à deux doigts d'exiger de monter en grade dans quelques semaine, par un juste renvoi d'ascenseur, mais savait que cette manoeuvre serait mal perçue. Parce qu'aux yeux de tous, ils seraient désormais en couple. Dans une relation ne vivotant qu'au secret des couloirs de la boîte. Il n'avait pas fait dans les belles-familles depuis son ex et l'idée de se retrouver devant les parents d'Emily, comme l'amoureux transi qu'il n'était pas, le mettait mal à l'aise. Une chance qu'il sache se montrer charmant. J'essayerai de ne pas faire une trop forte impression à ta mère, dans ce cas, ajouta le chargé de webmarketing avec un sourire enjôleur, menton haut.

Qu'on couche ensemble ? l'interrogea t-il alors qu'il savait pertinemment sur quel terrain elle voulait l'emmener. Il pencha la tête en la scrutant. Tu pensais sérieusement que parce qu'on va jouer au papa et à la maman dans les semaines à venir, ça veut dire qu'on doit aussi passer du bon temps ensemble ? Non pas que l'idée de passer une nuit avec elle ne l'avait jamais effleuré mais Wallace avait des principes bien ancrés. Je ne passe la nuit qu'avec des femmes consentantes, Emily. Alors ma réponse est non. On est juste deux collègues qui se sont fait épinglés au mauvais endroit, au mauvais moment. Et qui devaient maintenant le payer au prix fort. Il fut tenté de s'assoeir sur le bord de son bureau - comme il l'aurait probablement fait s'il était vraiment son mec - mais se retint. L'espace d'une seule seconde d'hésitation. Si ça ne te gêne pas, je vais m'asseoir au coin de ton bureau. Pas sur les chaises d'en face, tout bonnement parce que ce n'est pas ce que ferait un vrai petit-ami. Le séant posé sur la surface lisse et boisée du bureau, il reporta son attention sur elle. Bon sang, s'approcher d'elle était un véritable numéro d'équilibriste tant elle avait l'air aguicheuse avec son regard de biche. Wallace fit exprès de ne pas créer de contact en laissant ses jambes croisées à bonne distance de celles d'Emily. Ce que je fais de mieux, c'est de bosser et j'aimerais te proposer quelque chose. Il expira avant d'ajouter : On ne se connaît pas, pas comme deux amants en tout cas. Je te propose qu'on rédige chacun une liste comportant des points personnels : goûts, souvenirs, attente en relation... Tout ce qui pourrait donner de la crédibilité à ça, là. Il la pointa du doigt avant de faire de même avec lui. Et ça nous donne déjà matière à échanger au cours d'un déjeuner. Il s'apprêtait à quitter le bureau mais se stoppa à un bon mètre de la porte. Emily, par informations personnelles ; je veux dire des choses que seules les personnes les plus proches de ton entourage savent. Il se mordit furtivement la lèvre inférieure. Et celles, plus intimes, que seul l'homme qui partage ta vie peut connaître. Je ferai de même. Il n'était pas sûr de vouloir voir ses secrets les plus intimes dévoilés mais il ne perdait pas de vue son objectif : garder sa place chez McCammon Inc.

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