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LE TEMPS D'UN RP

Une dernière romance avant le trépas.

Edward
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Edward
Lun 30 Oct - 11:22

Jordan Beauprés
J'ai 29 ans. Dans la vie, je suis au chômage et je m'en sors mal. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal.

Enfance compliquée dans un quartier difficile, je me suis vite rapproché des mauvaises personnes. J’ai un temps été guetteur pour les vendeurs d’herbe et, de fil en aiguille, j’ai fini par devenir encaisseur. Finalement, après une bagarre qui a mal tourné, j’ai fait quelques années de placard. Depuis ma sortie, je me suis rangé et je suis devenue un honnête galérien. Malgré ce passif de loubard, j’ai toujours été une bonne personne. J’entends par là que je n’ai jamais fait partie de cette racaille qui agresse les gens lambda, au contraire, j’avais plutôt une tendance naturelle à m’interposer. Cela dit, j’ai quand-même l’impression d’ouvrir les yeux sur un avenir de merde…

La pauvre me suit jusqu’à ce que je me pose sur le lit et lui ordonne sèchement de faire ce qui lui est demandé. Je me déteste pour la décision que j’ai prise mais je ne me voyais pas avoir le choix. Nos regards se croisent et elle semble aussi terrifiée que dégoutée.
Je déglutis en veillant à ne pas baisser les yeux lorsqu’elle retire son sous-vêtement, cherchant à respecter son intimité. C’est complètement débile puisque je vais, de toute façon, devoir lui administrer une correction.

Elle vient alors s’installer sur mes genoux, le bas de sa robe remontant un peu, dévoilant une partie de son postérieur. Je me détourne de ses fesses, les joues légèrement roses, pour croiser son regard alors qu’elle me dit être prête. Je la vois, crispée et tendue, ce qui se comprends. Je me penche vers elle pour murmurer un petit « désolé ».

CLAC ! Le bruit de ma main retenti avec force, résonnant dans la pièce. Dans ma tête, le calcul est très simple, plus mes coups seront fort, moins j’aurais besoin de lui en mettre et, à terme, moins elle aura mal.
J’ai posé mon autre main sur ses épaules pour la maintenir couchée sur mes genoux alors que le choc a largement fait remonter sa robe. Je suis obligé de garder mon regard sur la zone pour que mes coups soient efficaces et que j’en ai moins à porter.

A la quatrième frappe, sa peau est déjà bien rouge et ma main chauffe déjà très fort. Je lui en assène un cinquième avant de la faire basculer pour la relever.

Voilà ! Annonçais-je à notre tortionnaire en relâchant Irène.

Cela suffira pour cette fois ! Bravo n°24 ! Maintenant, veuillez déposer son sous-vêtement dans le monte-charge, qu’elle n’oublie pas sa place. Par ailleurs, il n’est pas cohérent que vous n’ayez pas de sous-vêtement alors qu’elle oui !

Sans un regard pour la pauvre demoiselle, je m’exécutais, le passe-plat se refermant alors pour emporter plateau empoisonnée et culotte. La voix nous dit « à plus tard » et les haut-parleurs s’éteignent.
Immédiatement, je me tourne vers la jeune femme, le regard chargé de honte et de rage.

Je suis désolé, vraiment… ! J'ai essayé de faire au plus vite... Excuse moi....


Telanie
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Telanie
Lun 30 Oct - 12:20

Mélanie Kerd
Mélanie a 24 ans, elle vient de finir ses études de droit, mais en réalité, rien ne va dans sa vie, elle s’égare, son père qui était son plus gros repaire dans la vie est décédé d’un cancer. Elle ne cherche pas réellement de travail depuis son décès et a perdu le goût de la vie. Elle passe le plus clair de son temps dans des lieux insolites à fumer, boire et parfois même se droguer avec des amis qu’elle n’apprécie que pour se défoncer. Elle s’habille comme une femme qui n’a pas peur de mourir et qui déprime constamment et qui en a rien à faire de l'avis des autres. Ce qu’elle s’apprête à vivre va la changer radicalement. Est-ce l'amour naissant avec cet inconnu captif dans sa cellule ou l’absence d’avenir qui lui redonnera l’envie de vivre ? Une chose est sur, si elle sort de là, elle va reprendre sa vie en main.




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La première claque me fait bondir, et je me crispe sur place car il a mis toute sa force ! Je ne lui donne pas le plaisir de hurler et finalement je recrache par le nez la pression que j'avais emmagasiné en moi bien avant l'impact. Pas de larme, aussi étrange que cela puisse paraître, ma colère et ma combativité ne sont pas encore réduite à néant. Je résiste au plus profond de mon être pour ne pas m’avouer vaincu aussi vite, même si cela provoque des douleurs supplémentaires.

Il ne faudra pas moins de cinq claques pour que je finisse par pleurer comme une madeleine. Le flot dans mes yeux est incontrôlable et je me met à hurler toute ma rage. J’aurais pu arrêter le supplice un coup avant si j’avais les yeux sur mon postérieur et que je m’étais laissé aller.

Il me relève, je tremble alors comme une feuille et m’éloigne de lui en marchant lentement les mains recroquevillées sur mon torse. Le tortionnaire semble avoir fini avec nous, mais avant de partir, il réclame ma culotte que Jordan offre sans hésiter dans le monte-charge.

J’atteins finalement l’angle de la pièce le plus éloigné du lit, me mettant en posture fœtale dans ce coin que j’estime être un endroit potentiellement sûr pour moi pour relâcher à nouveau ma haine et mes larmes. J'externalise de façon bruyante ce qui vient de m’arriver car je n’arrive pas à l’accepter.

Jordan s’excuse, et pour une raison que j’ignore, je ne peux m'empêcher de le fixer dans les yeux puis ensuite scruter son entrejambe pour voir s’il a eu une érection. Sur le coup je lui en veux à mort, et ses excuses ne parviennent pas à mes oreilles comme une vérité. Je le crois de nouveau de mèche avec cet individu, mais c’est la colère qui me fait dérailler. Il faudra du temps pour que je me calme. Du temps, il était censé nous l’accorder par ses dires, seulement voilà, il n’aime pas que les femmes s’expriment, il n’aime pas les entendre parler, alors vous imaginez bien, quand elles crient où bien qu’elles se plaignent.
“Sujet 24, fais la taire sur le champ où bien je vous coupe l’oxygène à tous les deux.”

Je me met alors à disjoncter de colère, je me relève et me met à hurler dans le vide en fixant le plafond et en usant de bien des noms d’oiseaux que je préfères ne pas énoncer dans son ensemble mais de ce que l’on retiendra surtout dans ma phrase après cette longue suite de jurons, c’est ceci : “Va te faire enculer connard ! Tu as qu'à couper ta fichue oxygène ! J’en ai rien à foutre ! Tu m’entends ! Rien à foutre !”

Une partie de moi venait de totalement vriller, j’avais perdu mon calme et si Jordan n’agit pas très vite, il est fort probable que je provoque notre mort à tous les deux…


Edward
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Edward
Lun 30 Oct - 13:09

Jordan Beauprés
J'ai 29 ans. Dans la vie, je suis au chômage et je m'en sors mal. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal.

Enfance compliquée dans un quartier difficile, je me suis vite rapproché des mauvaises personnes. J’ai un temps été guetteur pour les vendeurs d’herbe et, de fil en aiguille, j’ai fini par devenir encaisseur. Finalement, après une bagarre qui a mal tourné, j’ai fait quelques années de placard. Depuis ma sortie, je me suis rangé et je suis devenue un honnête galérien. Malgré ce passif de loubard, j’ai toujours été une bonne personne. J’entends par là que je n’ai jamais fait partie de cette racaille qui agresse les gens lambda, au contraire, j’avais plutôt une tendance naturelle à m’interposer. Cela dit, j’ai quand-même l’impression d’ouvrir les yeux sur un avenir de merde…

Elle à fuit aussi loin que possible dans la pièce, se recroquevillant dans un coin, tremblante. L’espace d’un instant, j’ai l’impression qu’elle observe quelque chose sur moi mais, sans aucune certitude, je me contente de m’excuser alors qu’elle pleure. Ce qui est certain, c’est que je n’ai pris aucun foutu plaisir à faire ce que j’ai fait. J’dis pas que dans un autre contexte, un petit jeu du genre m’aurait repoussé, mais dans le cas présent, j’ai plus envie de vomir d’avoir fait ce que j’ai fait.
Evidemment, l’entendre chouiner ainsi ne plait pas à notre hôte et, il ne faut guère de temps pour que cela me retombe dessus.

Il m’ordonne de la faire taire, menaçant de nous couper l’oxygène si je ne m’exécute pas.
Cela me tire une grimace car je n’ai absolument pas envie de brusquer encore cette pauvre nana… Mais j’ai encore moins envie de crever asphyxier.
Mes épaules s’affaissent, je suis résigné, une marionnette dans les doigts crochus du connard qui nous retient. Alors qu’Irène laisse exploser sa colère, insultant l’autre, affirmant que ça n’a plus d’importance, je me précipite vers elle.

Tais-toi putain ! Grognais-je. Ca va être pire après bordel ! Pourtant, je me sens mal pour elle. Je ne veux pas crever et elle ne me facilite pas la tâche. Je m’imagine le coller une bonne beigne, comme je sais les donner, mais j’écarte cette option immédiatement. Je refuse de lui faire subir la moindre violence si je n’y suis pas contraint.
Alors, je la redresse par les épaules avant de plaquer ma main sur sa bouche pour lui couper le sifflet. J’approche mes lèvres de son oreille pour murmurer.

Tais-toi, j’t’en prie ! J’ai pas envie qu’il me demande encore de te faire du mal ! J’t’en prie ! Suppliais-je en lui lançant un regard désespéré. Malheureusement, elle semblait avoir complètement pété un plomb. Pour la secouer, il lui fallait quelque chose de fort, de surprenant. Refusant de la frapper, une idée me vient alors.
Je retirais ma main de sa bouche pour la remplacer par mes lèvres, lui plaquant un baiser puissant. J’espérais que cela serait suffisamment surprenant pour la couper dans son élan de folie…Et que ce soit pour elle moins désagréable qu’une droite… Même si j’étais probablement meilleur cogneur qu’embrasseur…

Telanie
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Telanie
Lun 30 Oct - 13:40

Mélanie Kerd
Mélanie a 24 ans, elle vient de finir ses études de droit, mais en réalité, rien ne va dans sa vie, elle s’égare, son père qui était son plus gros repaire dans la vie est décédé d’un cancer. Elle ne cherche pas réellement de travail depuis son décès et a perdu le goût de la vie. Elle passe le plus clair de son temps dans des lieux insolites à fumer, boire et parfois même se droguer avec des amis qu’elle n’apprécie que pour se défoncer. Elle s’habille comme une femme qui n’a pas peur de mourir et qui déprime constamment et qui en a rien à faire de l'avis des autres. Ce qu’elle s’apprête à vivre va la changer radicalement. Est-ce l'amour naissant avec cet inconnu captif dans sa cellule ou l’absence d’avenir qui lui redonnera l’envie de vivre ? Une chose est sur, si elle sort de là, elle va reprendre sa vie en main.




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Jordan a fait ce qu’il fallait pour me faire taire, il me supplie d’arrêter en espérant que je retrouve ma raison mais seulement voilà j’ai pété un boulon, ce n’est pas de simple parole qui y parviendront alors il me bloque la main sur la bouche pour arrêter l'hémorragie et que je ne provoque pas plus la colère de notre psychopathe.

En réalité, tout cela le fait bien rire de nous avoir ainsi poussé à bout. Il y prend bien plus de plaisir que de presser sur le bouton d'arrêt de la ventilation.

Jordan use d’une dernière carte sur moi afin de me faire réagir encore plus. Il dépose ses lèvres sur les miennes, et je m’arrête net de me débattre. Je le fixe dans les yeux, la colère s’évapore en un instant et je me mets de moi-même à prolonger ce baiser interdit.

J’avais besoin de ma cigarette, de ma bouteille d’alcool ou de tirer un joint. C’est dans le sexe que je trouva mon échappatoire, une autre forme d’addiction, et ces lèvres tendues étaient pour moi un moyen de m’évader de l’horreur de la vie comme je le faisais depuis des mois. Je ne réfléchissais plus et me laissai envahir par le plaisir que cela procure afin d’oublier tout le mal que la vie venait de m’infliger. Peu importe à qui appartenait ses lèvres, je n’avais pas de sentiment pour lui, juste le besoin irrémédiable de ne plus penser à rien.

Cela cloua la bouche du voyeur, car je ne cessais pas de lui rouler une pelle des plus torrides. Mes mains se plaquent sur sa joue. Mon baisé devient mordant et remplit de fougueux.

Une autre main se bloque sur son fessier et je l’attire encore plus à moi pour que ma bouteille d’oxygène ne s’évapore pas dans les airs. J’ai besoin que ce moment ne s'arrête pas, afin que je puisse retrouver ma stabilité et alors qu’il m’embrasse pour me faire taire, ce qu’il parvient de toute évidence, il venait de déclencher chez moi un appétit féroce pour le dévorer sur place. Je devenais une sorte de mante religieuse qui n’avait qu’une envie. Le bouffer !  Mes baisers sont bien plus sulfureux, mon désir pour lui monte sans que les sentiments ne soient là. J’ai envie qu’il me baise… Voilà l’idée… Cela afin de ne plus penser. Afin de ne plus ressentir le mal qui m’habite et qui me pousse à raisonner comme une trainée. Je veux oublier le psychopathe, je veux fumer Jordan jusqu’à la dernière bouffée et extraire de son âme l’addiction dont j’ai besoin pour continuer à vivre.

Il m’entend alors gémir d’envie… à lui de voir ce qu’il veut faire de moi désormais, sous les yeux grands ouverts de notre ravisseur.


Edward
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Edward
Lun 30 Oct - 14:43

Jordan Beauprés
J'ai 29 ans. Dans la vie, je suis au chômage et je m'en sors mal. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal.

Enfance compliquée dans un quartier difficile, je me suis vite rapproché des mauvaises personnes. J’ai un temps été guetteur pour les vendeurs d’herbe et, de fil en aiguille, j’ai fini par devenir encaisseur. Finalement, après une bagarre qui a mal tourné, j’ai fait quelques années de placard. Depuis ma sortie, je me suis rangé et je suis devenue un honnête galérien. Malgré ce passif de loubard, j’ai toujours été une bonne personne. J’entends par là que je n’ai jamais fait partie de cette racaille qui agresse les gens lambda, au contraire, j’avais plutôt une tendance naturelle à m’interposer. Cela dit, j’ai quand-même l’impression d’ouvrir les yeux sur un avenir de merde…

Je n’ai rien vu venir.
En l’embrassant, j’espérais que cela lui ferait un électrochoc et qu’elle arrête de provoquer l’autre connard mais, à aucun moment, je ne m’attendais à ça…
Nos pupilles se croisent et je ne sais pas ce que je vois dans les siennes. Dans mes yeux, c’est la surprise qui prédomine, surtout lorsque je la sens répondre ardemment à ce baiser. Après tout, il n’y avait aucune passion, aucun désir dans mon geste. C’était purement automatique, une idée simple et non violente pour qu’elle arrête de hurler contre notre tortionnaire, pour nous épargner trop de nouveaux désagréments.


Telanie
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Telanie
Mar 31 Oct - 7:28

Mélanie Kerd
Mélanie a 24 ans, elle vient de finir ses études de droit, mais en réalité, rien ne va dans sa vie, elle s’égare, son père qui était son plus gros repaire dans la vie est décédé d’un cancer. Elle ne cherche pas réellement de travail depuis son décès et a perdu le goût de la vie. Elle passe le plus clair de son temps dans des lieux insolites à fumer, boire et parfois même se droguer avec des amis qu’elle n’apprécie que pour se défoncer. Elle s’habille comme une femme qui n’a pas peur de mourir et qui déprime constamment et qui en a rien à faire de l'avis des autres. Ce qu’elle s’apprête à vivre va la changer radicalement. Est-ce l'amour naissant avec cet inconnu captif dans sa cellule ou l’absence d’avenir qui lui redonnera l’envie de vivre ? Une chose est sur, si elle sort de là, elle va reprendre sa vie en main.




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La situation avait totalement dérapé par ma faute, et bien que Jordan marmonne “pas comme çà…” je dois bien l’avouer, sur le coup cela ne m'arrête pas et je continue à avoir envie de lui et à l’embrasser. C’est soudainement la voix du dégénérer qui nous impose une séance de coit qui me fait revenir à la réalité. Nous ne sommes pas seuls et il nous observe. Il n’a qu’une envie, se rincer l'œil, et après ce que l’on vient de vivre et malgré le désir ardent que j’ai en moi pour Jordan afin de me détendre, je préfère encore mourir que de rendre ce petit service qui n’a rien de petit à Mister connard.

“Une atmosphère horrible nous attend… Je… désolée…”

Voilà ce que je dis à Jordan avant de me retirer de lui et de le laisser en plan. Voilà de quoi déplaire à notre démon mural. Et alors que comme à son habitude l’interphone s’active de ce léger bruit caractéristique qui nous effraie à chaque fois, seulement un mot coupé se fait entendre :

“Po…”


Je reste attentive à ce qu’il est censé dire, mais le silence s’installe dans la pièce à la place. Plus j’attends, plus je regarde Jordan et m’excuse du regard. En parallèle, je réalise que les deux pauvres lettres que l’on vient d’entendre ne ressemblait pas à la voix qui me traumatise depuis le début. Un complice ?

Finalement après trente longues secondes à attendre,  la suite, à se regarder en chien de faillance, le mur se met à bouger de nouveau. Je vois des lampes torches nous éclairer la figure en pleine face, je relève instinctivement la main et alors que je le fais, je vois la pointe d’une arme à feu, un fusil d'assaut.

“Police ! Police ! Tout le monde à terre !”
Je m'exécute sans réfléchir et continue à fixer. Instinctivement, je ne réalise pas que je suis sauvé, je pense à cet homme que j’ai choisi et qui est mort. Je pense finir ma vie en prison. Tout cela dépendra du témoignage de Jordan s’il vient à se retourner contre moi. Peut-être qu’il pense la même chose de moi ? Finalement, est ce qu’il était complice de cette horreur ? Que dois je dire à la police ? Qu’il m’a donné la fessée ?

Pendant que je pense de façon vague à tout cela, Jordan est plaqué au sol tandis que moi je suis amené par une femme policière. “c’est fini mademoiselle, on va s’occuper de vous, vous n’avez plus rien à craindre.”

Je suis amené dans les galeries sombres et comme je le pensais, il fallait franchir les grilles électrique et le rat mort pour trouver une sortie dans ce labyrinthe. Jordan nous suit de loin mais pour lui, ce n’est pas la même histoire, il a été menotté par un officier de police.
J’ai de la peine pour lui et me tourne pour le regarder. S’il est accusé de complicité d'enlèvement, il va finir en prison pour longtemps. Seulement voilà, avec tout ce qui vient de se passer, je ne sais pas s’il est vraiment innocent, même si j’ai envie de le croire.

Nous sommes alors séparés, amenés dans des véhicules différents. Moi dans une voiture, Jordan dans un camion de la police. Je réalise alors qu’il n’est pas le seul homme attaché à monter à bord avec lui. Je n’ai pas le temps de voir son visage que la porte de mon véhicule se ferme. Jordan va être conduit avec notre kidnappeur pour interrogatoire.

Je ne sais réellement pas quoi dire à la police. Je suis totalement déboussolé. On me demande mon nom, si j’ai de la famille, si j’ai été violée, si je vais bien. Chaque question m’éloigne une fois de plus de la réalité, je reste dans ma bulle a pensé à Jordan. Dois-je l'aider ?  Mes sentiments à son égard se sont réveillés, mais sont-ils réels ? N’est ce pas un coup monté des deux hommes. J’ai besoin de savoir, et seule une enquête de la police me permettra d’en être certain. Je viens de finir mes études de droit, je suis naïve, et croit encore en la justice d’un tribunal. Elle sera capable de lever le voile sur cette affaire à ma place. Pour l’heure je dois savoir une chose !

“Dans l’autre couloir, est-ce que vous avez trouvé un homme mort ?”


C’est alors que le choc de la réalité m’envahit et me déstabilise de toute mes certitudes, telle une balle qui pourfend ma cage thoracique.

“Non mademoiselle, il n’y a pas eu de mort, fort heureusement. Vous êtes la seule victime dans ce kidnapping.”

Ce que j’avais vu était donc une mise en scène ? Je suis la seule victime alors pour eux jordan est complice ? Tout cela me trouble et dans la situation étrange dans laquelle je suis, cette policière ne se rend pas compte que ses propos vont intrinsèquement influencer mon futur témoignage…  

Edward
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Mar 31 Oct - 10:04

Jordan Beauprés
J'ai 29 ans. Dans la vie, je suis au chômage et je m'en sors mal. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal.

Enfance compliquée dans un quartier difficile, je me suis vite rapproché des mauvaises personnes. J’ai un temps été guetteur pour les vendeurs d’herbe et, de fil en aiguille, j’ai fini par devenir encaisseur. Finalement, après une bagarre qui a mal tourné, j’ai fait quelques années de placard. Depuis ma sortie, je me suis rangé et je suis devenue un honnête galérien. Malgré ce passif de loubard, j’ai toujours été une bonne personne. J’entends par là que je n’ai jamais fait partie de cette racaille qui agresse les gens lambda, au contraire, j’avais plutôt une tendance naturelle à m’interposer. Cela dit, j’ai quand-même l’impression d’ouvrir les yeux sur un avenir de merde…

Evidemment, ma question est les paroles de l’autre tordu semblent la secouer. J’ai l’impression de la voir sortir de transe, comme si ses baisers n’avaient pas été guidés par elle mais par une force extérieure et qu’elle se réveillait brusquement.
De fait, la réponse qu’elle me donnait semblait tout à fait logique. Moi-même, comme je l’avais dit, je ne voulais pas faire cela, pas de cette façon, pas pour cette raison. Je m’en voulais de ne pas paraitre plus fort. Si sa réponse ne me surprenait pas, que je la comprenais, imaginant sans peine que j’aurais eu la même, je réfléchissais déjà à une façon d’en finir qui soit plus douce que la suffocation.

T’inquiète… !

C’est tout ce que j’eus le temps de dire avant qu’un son étouffé ne surgisse des haut-parleurs, ces derniers se coupants alors nets.

La surprise se lit dans nos regards tandis que je m’écarte d’elle, incrédule, attendant la suite, attendant de sentir la température de la pièce monter. Je croise le regard d’Irène et elle semble s’excuser, tout en étant aussi paumée que moi. Les secondes s’étirent jusqu’à ce que le mur s’ouvre.
Je fais volte-face, m’interposant plus ou moins entre l’entrée et la jeune femme, mon instinct protecteur reprenant les rênes.

Je n’ai pas le temps de voir quoi que ce soit que je me prends plusieurs lampes torches dans la gueule qui me brûlent les rétines, me laissant à peine le temps d’apercevoir des canons d’armes d’assaut.
La police ! Dans mon esprit, c’est la première fois de ma vie que je suis content de les voir, aussi, je commence à me mettre à genoux, souriant de soulagement. Mon sourire s’efface cependant immédiatement lorsque je me sens violemment plaqué au sol, un genou se posant sur mes épaules. On me braille de ne pas bouger pendant qu’on me passe des menottes souples, des trucs en plastique comme les sert-câbles.
Mais…. !  Protestais-je sans que l’on me laisse l’opportunité d’en dire plus. Je me retrouve bâillonné puis soulevé de terre avant d’être embarqué. Du coin de l’œil, j’aperçois ma collègue de galère qui, elle, est simplement prise en charge, comme toute victime d’enlèvement.
Putain… Ca va me retomber sur la gueule… Résigné, je suis les flics et on traverse des couloirs et des galeries, passant par des endroits qui ne me disent rien.

Finalement, après un dernier regard vers la jeune femme, je me retrouve dans un fourgon avec un autre type qui est, lui, cagoulé.

Inutile de me dire de qui il s'agit, je le sais pertinemment. Putain, j'ai envie de lui sauter dessus, de lui arracher les oreilles, de lui bouffer la carotide ! Si je pouvais, je lui ferais bouffer ses propres doigts avant de plonger petit à petit dans un bassin d'acide fluorhydrique...

Je me contente de l'observer en silence, la haine me dégoulinant des yeux. Il a du bol, je connais le système. Si je le fracasse dans le fourgon, je sais déjà que mon sort est plié.
Sauf que je veux vivre et, si possible, ailleurs qu'en taule !

****

Quel était ton projet ? La violer en direct ? Demande la voix grave de l’officier dans la salle d’interrogatoire.

Non monsieur ! J’étais prisonnier avec elle… Affirmais-je pour la énième fois.

J’avais été placé en détention provisoire par mesure conservatoire le temps de l’enquête. N’ayant personne à prévenir, je n’avais eu que deux heures avec mon avocat commis d’office pour raconter tout ce que je savais, les supplices qu’on avait vécus.
Naturellement, personne, pas même mon avocat, ne semblait vouloir me croire.

Comme je vous l’ai dit, je me suis réveillé à côté d’Irène sans savoir comment je me suis retrouvé ici…

Pourquoi tu l’appel Irène sans cesse ? Me demandait-on.

Parce que c’est le prénom qu’elle m’a donné… Je l’aurais enlevé, je lui aurais pris ses affaires, ses papiers, je connaîtrais son identité. Elle m’a dit s’appeler Irène, alors pour moi, c’est son prénom. Répondis-je simplement.

J’avais beau expliquer que cela faisait des mois que je passais mes journées à Pole Emploi ou à chercher un boulot, j’avais l’impression de pisser dans un violon. Je n’avais pas bougé de chez-moi hormis pour quelques entretiens d’embauche foireux et pour éplucher les offres de l’organisme de recherche d’emplois. Mon compte bancaire était à peine positif, ce qui m’empêchait de créer une telle installation en plus du fait que j’étais encore en prison onze mois plus tôt.
Je soutenais que j’avais été drogué et enlevé, comme la jeune femme, désespérant doucement d’être cru un jour. Tout semblait aller contre moi.

Je me sentais abandonné, perdu. Mes nuits, dans ma cellule, me renvoyaient dans ce complexe tordu et j’enchainais les cauchemars. Finalement, je fis valoir mon droit à recevoir un examen médical, espérant que la prise de sang dévoilerait des traces de drogues. Dans le même temps, je leur donnais le code de mon téléphone et tous les identifiants de mon ordinateur qu’ils avaient saisie chez-moi.
L’examen démontra des traces de GHB, plusieurs jours après mon arrestation, prouvant que la dose administrée était bien trop élevée pour être récréative. Par ailleurs, mon avocat m’informa que les relevés de bornage de mon téléphone semblaient plutôt correspondre à ce que j’avais raconté. Il n’avait jamais été relayé par l’antenne à proximité du site où on nous avait ramassé. Par ailleurs, l'exploitation des enregistrements du psychopathe semblaient également corroborer mes dires.

Je voyais que le doute concernant ma culpabilité commençait à pencher doucement en ma faveur. Maintenant, mon avocat m’expliquait que tout dépendrait du témoignage d’Irène…Aussi, j’espérais qu’elle ne m’en voulait pas trop… J’avais essayé de faire ce que je pouvais pour que l’on survive.
Telanie
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Mar 31 Oct - 10:42

Mélanie Kerd
Mélanie a 24 ans, elle vient de finir ses études de droit, mais en réalité, rien ne va dans sa vie, elle s’égare, son père qui était son plus gros repaire dans la vie est décédé d’un cancer. Elle ne cherche pas réellement de travail depuis son décès et a perdu le goût de la vie. Elle passe le plus clair de son temps dans des lieux insolites à fumer, boire et parfois même se droguer avec des amis qu’elle n’apprécie que pour se défoncer. Elle s’habille comme une femme qui n’a pas peur de mourir et qui déprime constamment et qui en a rien à faire de l'avis des autres. Ce qu’elle s’apprête à vivre va la changer radicalement. Est-ce l'amour naissant avec cet inconnu captif dans sa cellule ou l’absence d’avenir qui lui redonnera l’envie de vivre ? Une chose est sur, si elle sort de là, elle va reprendre sa vie en main.




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Nous voilà séparés par le destin, mon cœur se serre comme si on venait de m’enlever une partie de moi que je venais de trouver, j’étais totalement déboussolé par ces sentiments que j’avais éprouvé sur la fin pour lui. Combien d'heures ont passé sans que je fasse le tri dans ma tête, je ne saurais dire. Pendant cette période d’absence, on me confie à un service  médical qui m’examina de haut en bas car je ne répondais à aucune question. Je ne savais pas si ce que je devrais dire était dans le sens d' aider ou d’enfoncer Jordan. On prit des photos de mes fesses, la marque rouge d’une main masculine ressortira dans mon dossier, et au vue de la différence de taille entre Jordan et mon véritable agresseur, l’examen n’irait pas dans le bon sens pour sa défense. Je devais parler, mais est ce qu’il était réellement innocent ?

Le fait que la police ne trouve pas de cadavre me turlupine, est ce que j’avais choisi de tuer l’agresseur et qu’il avait simulé sa mort ? Est ce que de ce fait, il était complice et le “choisit” pourrait profiter de moi à mon insue en usant d’abord de gentillesse et tandis que je me réconforte dans ses bras, il aurait profité de la situation. D’une certaine façon, cela avait marché, j’étais tombé dans ses bras, bien plus vite que ce qu’il pensait d'ailleurs.

Pourtant, ce sentiment qui sommeille en moi, je le connais, je l’ai déjà ressenti avec mon ex, je suis amoureuse de Jordan. Est ce rien de plus que le syndrome de stockholmes ? Je vois déjà les psychologues me l'affirmer.

Les policiers tentèrent de me faire parler, mais je demeurais silencieuse pendant plus de vingt quatre heures. On conclut que mon traumatisme devait être suivi afin que l’on puisse communiquer avec moi. Alors la police vint me voir pour m’annoncer mon transfert à un institut psychologique et que mes parents me retrouveraient là bas.

Cela me réveilla de ma torpeur, je n’avais pas de réponse, je voulais des réponses.

“Je veux voir Jordan, je n’irais nulle part sans l’avoir vu ! Je veux le voir.”

Ce ne serait pas très judicieux mademoiselle de vous confronter avec votre agresseur.
Je vous dis que je veux le voir, et que je ne bougerais pas d’ici tant que je ne l'aurais pas vu et parlé.
Pourquoi voulez-vous faire cela mademoiselle ? Cela ne vous apportera rien de bon
Je vous expliquerais tous une fois que je l’aurais vu, pas avant.

L’hésitation du service chargé de cette affaire se réunit pour examiner ma demande. Certains étaient pour d'autres non. Finalement on accepte que je lui parle avec des barreaux pour nous séparer afin qu’il ne me fasse aucun mal. La police veut pouvoir écouter la conversation, et j’accepte bien que j’aurais aimé être seul avec lui.

Ma famille aussi était contre mais moi je voulais en avoir le coeur net.

Je fus donc conduit à sa cellule, et je devais rester devant sa porte pour discuter avec lui.

Irène, je lui avais dis que je m'appelais Irène car au fond de moi je n’avais jamais été sûre qu’il était ce qu’il prétendait être.

“Bonjour Jordan… “ Lui dis-je simplement. Je suis ici pour lui parler, mais en réalité surtout analyser ce qu’il va me dire. Cette entrevue sera finie quand je serais convaincu de sa culpabilité ou de son innocence, pas avant, enfin je donnerai mon témoignage à la police.

Edward
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Edward
Mar 31 Oct - 11:45

Jordan Beauprés
J'ai 29 ans. Dans la vie, je suis au chômage et je m'en sors mal. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal.

Enfance compliquée dans un quartier difficile, je me suis vite rapproché des mauvaises personnes. J’ai un temps été guetteur pour les vendeurs d’herbe et, de fil en aiguille, j’ai fini par devenir encaisseur. Finalement, après une bagarre qui a mal tourné, j’ai fait quelques années de placard. Depuis ma sortie, je me suis rangé et je suis devenue un honnête galérien. Malgré ce passif de loubard, j’ai toujours été une bonne personne. J’entends par là que je n’ai jamais fait partie de cette racaille qui agresse les gens lambda, au contraire, j’avais plutôt une tendance naturelle à m’interposer. Cela dit, j’ai quand-même l’impression d’ouvrir les yeux sur un avenir de merde…

J’espérais que l’enquête continuerait d’avancer dans mon sens. J’avais pour moi, je priais en ce sens, pour que le psychopathe, trop fier de son œuvre, m’innocente par défaut en s’attribuant les mérite de son travail.
Il n’en restait pas moins l’inconnue concernant Irène.

En effet, si j’avais essayé de faire au mieux, ma crainte de crever m’avait poussé à l’humilier et à la violenter. Même si cela m’avait horrifié de lui administrer cette correction, je l’avais fait.
Aujourd’hui, je m’en sentais coupable et cela contribuait à me miner le moral plus que nécessaire.

J’avais dit tout ce que je savais, de mon réveil à mon arrestation, j’avais tout raconté, y compris la fessé magistrale que j’avais dû lui infliger. En tous cas, que je m’étais cru contraint de lui donner. On nous avait menacé de nous couper l’air…Que pouvais-je faire ?

****

Beauprés ! Tu as de la visite ! Claqua la voix du surveillant pénitentiaire. Je fronçais les sourcils car personne ne venait me voir. J’avais vu mon avocat une fois et, depuis, on avait seulement échangé par téléphone. Je me relevais donc, ajustant mon t-shirt pour paraitre mon débraillé, intrigué par l’identité du visiteur.

Irène ? M’exclamais-je, surpris. Immédiatement, je fus partagé entre le plaisir de la revoir et l’inquiétude de ce qu’elle allait dire me concernant.

Je… Comment vas-tu ? Demandais-je en lui lançant un regard perplexe. Que fais-tu ici ?

Telanie
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Telanie
Mar 31 Oct - 12:15

Mélanie Kerd
Mélanie a 24 ans, elle vient de finir ses études de droit, mais en réalité, rien ne va dans sa vie, elle s’égare, son père qui était son plus gros repaire dans la vie est décédé d’un cancer. Elle ne cherche pas réellement de travail depuis son décès et a perdu le goût de la vie. Elle passe le plus clair de son temps dans des lieux insolites à fumer, boire et parfois même se droguer avec des amis qu’elle n’apprécie que pour se défoncer. Elle s’habille comme une femme qui n’a pas peur de mourir et qui déprime constamment et qui en a rien à faire de l'avis des autres. Ce qu’elle s’apprête à vivre va la changer radicalement. Est-ce l'amour naissant avec cet inconnu captif dans sa cellule ou l’absence d’avenir qui lui redonnera l’envie de vivre ? Une chose est sur, si elle sort de là, elle va reprendre sa vie en main.




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Jordan me salua, il portait encore la tenue que notre ravisseur lui avait donnée, tant qu’il n’était pas conduit à une prison pénitentiaire, il ne changerait surement pas de tenue. De mon côté on m’avait donné l’opportunité de me changer, de me mettre plus à l’aise dans un tee shirt, un pull et un jean. Rien de sexy, bien que le jean me faisait bien les formes de mon postérieur, je m’étais même démaquillée, j’étais bien plus mademoiselle tout le monde désormais. Mon visage était marqué par la fatigue, et étrangement, je parais bien moins joviale que dans la cellule où on était enfermé. Je le fixe de façon neutre, afin de le sonder sans que lui ne puisse comprendre ce que je pense en l’état. D’ailleurs si je le savais moi-même ce que je pense de lui, ce ne serait pas aussi compliqué à vivre.

En réalité tout ce que je sais, c’est que sa vie est entre mes mains désormais dois je le faire enfermer et jeter la clef ? Ce poids est lourd à porter pour moi qui est maintenant impliqué. Moi qui voulait finir avocate du barreau, je crois que cette histoire m’aura à jamais dégoûtée de la justice car il est jamais simple de condamner quelqu’un quand le doute persiste.

“J’ai demandé à te voir, pour que l’on discute ensemble … Si cela te dis ?”

Je m’approche de lui, mais j’ai ordre de ne pas passer mes mains dans les barreaux.

“Et… Je m'appelle Mélanie en fait… Désolée, lors de notre rencontre, j’ai préféré garder mon identité pour moi.”

Je ne lui dis pas que je lui faisais pas confiance, et que je continue à ne pas lui faire confiance. Peut être qu' ainsi, je vais trouver la réponse à mes questions ou complétement me perdre dans ma quête de vérité. A vrai dire je sais pas comment attaqué mes recherches.

Un petit temps passe, je remets ma mèche de cheveux derrière mes oreilles instinctivement et ne le regarde pas forcément, je cherche un mur pour me caler et commencer une conversation, mais je ne sais pas par où commencer, je suis perturbé depuis hier, et cela ne s’arrêtera pas d'un claquement de doigt.

“Ta famille est venue te voir ? “ Lui dis-je pour m'intéresser à lui, et apprendre mieux à le connaître … Mon enquête risque de durer longtemps, je ne sais même pas vraiment ce que je cherche, peut-être juste retrouver ce lien que l’on avait eu un court instant pour me convaincre de son innocence. “Un ami peut-être ?”

Je n’avais pas beaucoup parlé depuis mon arrivée et voilà que j'enchaîne mes questions sans réellement attendre ses réponses : “Ils t’ont donné à manger ? Tu n’es pas mal trainé avec un dictionnaire où ce genre de chose ?”

Il comprendra sûrement à mon comportement que ces questions sans intérêt ont un but, mais vu que je ne vais pas à l’essentiel, cela risque d'être pas très limpide pour lui. Je me vois mal lui dire : “et ton complice ? comment il va ?” cette question, je la garde pour le bon moment.

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