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LE TEMPS D'UN RP

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Mer 4 Oct - 18:33

Declan Cooper
J'ai 35 ans et je vis à New York, USA. Dans la vie, je suis Psychologue à mon compte dans mon cabinet et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis marié et je le vis plutôt bien.



Declan était cet étudiant mignon, populaire que les filles s'arrachaient. Il a flashé sur Leona, la jolie cheerleader blonde. Amoureux fou d'elle, ils faisaient des envieux, des jaloux même et il était le petit couple populaire. Tout leur souriait et ils avaient l'avenir devant eux. Ils ont fait leurs études ensemble. Lui en psychologie, elle comme vétérinaire. Ils ont habité ensemble et rien n'entachait leur bonheur. Ils se sont mariés à 25 ans et ils ont quand même réussi à avoir cette maison dont ils rêvaient tant. Aujourd'hui ils sont mariés depuis 10 ans, ils ont un adorable fils de 3 ans nommé William mais quelque chose semble accrocher dans leur idylle. Un grain de sable qui semble faire capoter leur engrenage.


TROIS ANS PLUS TARD:

Il c’était passé trois ans depuis ma tromperie. J’avais tenté de montrer patte blanche, de lui promettre que je voulais vraiment être avec elle, que c’était une erreur épouvantable. J’ai tout fait pour qu’elle revienne mais mes efforts se sont voués à un échec monumental. Nous étions maintenant divorcés et je donnais une pension pour mon fils pour que Leona n’ai pas une dépense supplémentaire. Je prenais mon fils les week-end, les jours de fêtes et quelques jours dans les vacances d’été. Je m’étais bâti une routine pour ne pas devenir complètement fou et à chaque week-end, c’était encore plus douloureux de la voir et juste s’informer de quelle heure j’allais le ramener, des petits bobos ou petites maladies d’enfants qu’il avaient pu avoir. William avait maintenant 6 ans et il allait à l’école, j’avais pris congé pour la rentrée, les rencontres de parents et quelques événements d’école. Je tenais à être le plus présent possible pour mon fils. Cependant malgré l’apparente stabilité de mon célibat, je n’avais qu’une idée: Ravoir Leona. Je la voulais dans ma vie, j’avais besoin d’elle comme on a besoin d’air pour respirer. Je rejetais toutes les demandes de rencards pour une possible copine parce qu’elle était trop flamboyante, pas assez lumineuse, trop ci, pas assez ça. Je cherchais Leona dans les femmes qui m’étaient présentées mais je les trouvais fades, sans intérêt. Oui il m’était arrivé d’avoir quelques aventures d’un soir mais ce n’était jamais satisfaisant. Ça comblait un besoin sans plus, je restais désespérément vide. Je voguais sur les sites de rencontres sans m’inscrire me disant que c’était d’une débilité sans nom, même ce matin je l’avais fait entre deux patient finissant par pousser un soupir et m’adosser à ma chaise.

- Hé Declan! Tu as l’air épuisé…

Je relevai les yeux sur Curtis, le travailleur social des enfants, celui qui avait pris le poste à Amy il y a 3 ans. Pour toute réponse je haussai les épaules sentant que ça serait une journée difficile. Une de ses journées ou je trouvais les problèmes de mes patients tellement banals, ennuyant et sans importance comparé au gouffre qu’était ma vie en ce moment. Curtis referma la porte et posa une tasse de café fumant sur le coin de mon bureau et s’asseoir l’autre côté sirotant la sienne.

- Tu repense à Leona?

- J’essaie de trouver un moyen de la reconquérir.


Le regard gris de mon collègue se releva par-dessus sa tasse qu’il finit par poser lentement sur le bureau.

- Declan, vous êtes divorcés. Elle ne reviendra pas, elle fait sa vie là-bas et somme toute vous avez une belle séparation. Bien des mères envierais ton ex pour l’entente que vous avez. Tu vois Will aussitôt que tu peux, tu paye une généreuse pension. Il faut que tu vois du monde mon vieux, que tu sortes un peu. Là je m’inquiètes pour toi…

- Je n’ai pas envie d’une autre. Je n’ai pas envie de rencontrer une autre femme. Leona c’est celle qui me comprends le mieux. Elle me connaît mieux que je ne me connais moi-même. Elle me complète, elle est mon tout et depuis trois ans… Je ne sais pas on dirais que rien ne va.

- Tu as essayer de lui parler? Aller tranquillement, à son rythme à elle?

- Qu’est-ce que tu crois? Je lui ai tout dis ça, je lui ai tout promis et… non rien à faire.Je ne sais plus quoi faire.


Curtis se mordit le dedans des joues en me regardant. Je sentais qu’il avait quelque chose à dire mais qu’il se retenait. Je l’encourageai d’un regard et d’un signe de main. Son idée ne pourrait pas être aussi stupide que l’ideé des speed dating proposé par ma secrétaire.

- Pourquoi pas un faux courriel?

- Un faux courriel?


Ok… celle-ci était la plus débile! Je roulai des yeux en soupirant ouais et puis quoi encore?

- Oui tu te fais une autre adresse courriel, ça prend deux minutes à faire. Tu as des VPN sur tes ordis?

- Mais oui pour protéger les données personnelle de mes patients, les miennes…

- Parfait! Alors écoute-moi, c’est un de mes potes qui a fait ça il y a longtemps.


Je l’écoutais attentivement en me disant que jamais je ne ferais un truc pareil. C’était bien trop con, Leona allait flairer le truc aussitôt. Elle était intelligente quand même! Cependant plus il parlait plus il s’animait et il semblait lui-même convaincu de son idée de génie. Quand il eut terminé je le regardais un long moment un sourcil relevé. Ok… il était vraiment convaincu de son idée de merde?! Mais il prenait ma femme… ex-femme pour une imbécile ou quoi?

- Curtis… Leona ne sera pas débile, elle saura que c’est moi.

- Mais non! C’est un courriel tu utilise pas ton vrai nom petit tête. Ça peut-être: Petit panda, Gros nounours, petit coeur… Un truc bien con qui ne te liera pas a toi! Non mais tu manque à ce point d’imagination? Je plains ton fils…

Merde! Will! Je me levai d’un bond et ramassai mes affaires rapidement. Avec ses conneries il m’avait presque fait manqué mon départ pour aller chercher Will! Je le mis à la porte de mon bureau et quittai en saluant tout le monde rapidement. Je sautai dans ma voiture et regardai l’heure. Ça allait encore, j’aurais quelques minutes de retard tout au plus. L’avantage de conduire seul c’est que le cerveau peut continuer de réfléchir et je me surpris à chercher un nom bien débile pour une future adresse courriel.

- Arrête… Leo va le savoir…

N’empêche que c’était là, en fond. roulant encore et toujours dans ma tête. Plus je le rejetais, plus elle me revenait avec violence. J’arrivais avec cinq minutes de retard et aussitôt garé je descendit de la voiture pour voir mon William qui grandissait tellement vite, arriver au pas de course. Je m’excusai de mon retard à ce petit bout au boucles blondes et je relevai la tête pour voir Leona. J’aimerais tant la voir moche et laide pour m’aider mais… elle était de plus en plus belle et ça me crevait le coeur de l’avoir perdu.

- Salut, désolé. Un collègue m’a parlé alors de là mon retard. Je te le ramène dimanche soir comme prévu. dis-je en tripotant la courroie du sac de Will.

- Papaaaa! On va être en retard pour le film!

- Oui Will j’arrive, va dans l’auto
. je tournai mon regard vers Leona et fouillai ses prunelles un long moment, je dois.. je dois y aller. Amuse-toi.

Je lui fis un petit sourire gentil et m’engouffrai dans la voiture. Amuse-toi?! Mais quelle phrase de merde!! Non! Non je ne voulais pas qu’elle s’amuse, je voulais qu’elle soit dans le même état que moi.

- Tu fais bye bye à maman mon grand?

Cependant jolie comme elle était elle devait avoir une miriade de beaux mecs qui rampaient à ses pieds. Juste l’image me levais le coeur. En même temps je n’avais que moi à blâmer. Je n’avais que moi à taper. Je me concentrais sur le babillage de mon fils tout au long de la route, ça empêchait mon cerveau de trop penser puis je voulais que mon fils ai toute mon attention justement. On alla, comme tout les vendredis soir, manger une pizza et écouter un film de son choix au cinéma. Après c’était jeu au parc ou dans la cour, le bain, une histoire et le dodo. Je remontais la couverture sur lui quand il m’arrêta en me demandant si un jour sa mère et moi allions revenir ensemble. J’avais envie de lui dire que je travaillais là-dessus depuis trois ans mais je ne pus que lui donner la réponse qui me chavirait le coeur à chaque fois: Non, maman et papa ne reviendront pas ensemble. Je ne voulais pas lui mettre de faux espoirs en tête, ça serait juste cruel. Je m’assied à la table et ouvrit mon ordi et fixai l’écran de longues minutes tergiversant sur l’idée de mon collègue. Je fis mon adresse: Petitpanda@hotmail.com et j’ouvris un nouveau courrier en tapant l’adresse de Leona.J’étais débile… je sais que c’était complètement con. Je passai de longue minutes à penser au courriel que je pourrais en regardant le curseur clignoter. Ok… Leona était une romantique… donc je devais attiser sa curiosité avec ça.

“Chère Grace,

Je ne cesse de penser à vous depuis notre rencontre. Votre sourire m’a envoûté tel un charme des anciens temps. Votre voix est une musique des plus belles et mélodieuses qu’il m’est donné d’entendre. Votre cascade de boucles noires est un plaisir à regarder sautiller sur vos frêles épaules blanches. Grace… ce prénom sonne tellement doux. Comme un souffle qui se perd dans les feuilles d’un arbre et dont on entend le doux murmure. Vos gestes semblent être celle d’une ballerine toujours en prestation et je ne cesse de mémoriser chacun de ceux-ci. Votre image vient visiter mes songes et ainsi bercer ma nuit pour qu’elle soit douce, calme et paisible. Je vous entend murmurer mon nom et je me sens tel Ulysse enchanté par le chant de la sirène que vous êtes. Je serais prêt à plonger dans les flots pour, ne serait-ce qu’un instant, être bercé de vos bras.

Je ne suis pas très éloquent dans la vie, mais par écrit ma belle et douce Grace, les mots me manquent. Il n’y a pas assez de mots dans un dictionnaire pour vous dire combien vous m’êtes précieuse. Je sens les fibres de l’amours grandir dans mon coeur qui semblait mort. Je sens l’amour couler dans mes veines que je pensais froide. Je sens l’amour réchauffer mon corps que je pensais figé. Je sens votre amour illuminer ma vie alors que je me pensais plonger dans le noir le plus complet. J’espère douce Grace, que ce mot arrivera à vous, qu’il vous fera sourire et que vous aussi vous sentirez cette douce chaleur envahir votre coeur.

Votre admirateur lointain”


J’hésitais à l’envoyé me trouvant d’un ridicule! Je poussai un long soupir… Ah puis merde! Advienne que pourra. Si elle devine que c’est moi j’assumerais, je lui expliquerais. Mon index appuya sur “Envoyé” et presque aussitôt je le regrettais.
Paddy
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Lun 9 Oct - 23:24

Leona Cooper
J'ai 38 ans et je vis à Glens Falls, Etats Unis. Dans la vie, je suis secrétaire en vétérinaire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis divorcée et célibataire et je le vis plutôt très mal.

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• Elle était cheerleader de l'équipe de football de l'université où elle faisait ses études. • Elle a rencontrée l'homme de sa vie dans cette école. • Elle suivait des études de médecine pour devenir vétérinaire et elle a obtenu son diplôme. • A la sortie de leurs études, Declan et elle ont emménagés ensemble. • Elle aime par dessus tout Declan et à 25 ans, ils se sont mariés. • Elle a enchainé les petits boulots dans des petits cabinets jusqu'à ce qu'elle tombe enceinte. Elle abandonne tout pour son fils. • William a maintenant trois ans mais le mariage qu'elle espérait ne se passe pas tout à fait comme prévu. • Elle a appris par un concours de circonstance que son ex-mari la trompait. • Elle est partie le jour même vivre chez ses parents avec son fils. • Elle est désormais divorcée et l'entente entre son ex-mari et elle est plutôt cordiale bien qu'elle se refuse de lui pardonner son geste.

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«I shake and I think about the powers at play»



« William ! Allez dépêche toi ! »

Je préparais le sac pour l'école à mon fils, mettant son gouter dans son petit cartable. Il avait la fâcheuse tendance à traîner le matin et cela ne me réjouissait pas. Et je sais très bien qu'il attendait parfois la venue de son père. Malgré mon appel, aucune réponse ne fit de la part de mon petit bout de chou aussi, je levais les yeux au ciel, passant de la cuisine au salon tout en m'attachant les cheveux. Parce que même si je l'amenais à l'école, je ne voulais pas, moi, être en retard pour mon travail. Je passais la tête dans le couloir de l'appartement, en direction de la chambre de mon fils et prit une voix plus forte et grondante.

« William, ne me fait pas répéter, prend ta veste s'il te plait ! »

J'entendis un long soupir théâtral alors que je ne pus empêcher un sourire se dessiner sur mon lèvres. Il avait les cheveux blonds comme les blés, les mêmes que les miens, à la différence près qu'ils étaient bouclés comme ceux de son père. Il avait les yeux noisettes, peut être plus clair que ceux de Declan. Mon fils est déjà le plus beau, il le sera encore plus une fois adolescent. Le temps passe si rapidement... Je vis l'enfant venir en trainant la patte et posa mes mains sur mes hanches. Déjà prête, je m'assis en face de lui et attrapa la paire de baskets. Il s'assit en face de moi et tout en gardant un air taquin et joueur, je continuais à parler à William.

« Tu sais, plus vite tu seras à l'école, plus vite le temps passera et plus vite tu verras ton papa ce soir ! »

L'illumination retentit sur son visage dans un grand éclat alors qu'il se précipita pour enfiler ses baskets. Ne vous trompez pas, William est mon enfant, mon fils. Je l'aime et on passe de très bon moment. Mais il ne voit pas son père comme il me voit moi et je sais qu'il aime son père tout autant que moi. Par moment, je culpabilise en l'ayant fait subir cela si jeune. Mais je ne me voyais pas rester auprès de l'homme qui... je fermais les yeux un court instant alors que William se redressa, les lacets défait. Je le rattrapais pour le faire s'asseoir de nouveau et l'obliger à me montrer comme il faisait ses lacets. Parfait. On pouvait décoller.

La journée fut tranquille. Quelques opérations importantes, peu d'urgence, mais tout de même très rempli par tout ces pauvres animaux à soigner. J'avais trouvé ce poste dans un cabinet de vétérinaire, et même si je ne l'étais pas moi même, au moins je travaillais dans le domaine qui me plaisait. Et le soir, je ramenais William dans notre appartement, attendant que son père vienne. L'heure approchait et je fis le sac pour le weekend et finalement, on descendit les deux devant l'immeuble. Après quelques minutes de retard qui m'ont légèrement inquiétée, je vis la voiture de Declan approcher. Et à peine fut il sorti de la voiture que William fonça dans les bras de son père. Je souris à la vue, croisant mes bras alors que je m'approchais avec beaucoup plus de lenteur. Bien que je détestais ce qu'il avait fait et que je ne pourrais certainement jamais lui pardonner, je ne pouvais nier qu'il était très beau. A l'aube de la quarantaine, il était encore plus séduisant qu'avant.

Sa voix rauque et profonde résonna comme une mélodie à mes oreilles alors qu'il me saluait tout en s'excusant de son retard. Je lui tendis le sac de William, un demi sourire sur les lèvres cordiale, pour ne rien laisser transparaitre sur mon visage. Poker Face Leona.

« Salut. Pas de soucis. »

Il y avait une chose sur laquelle je pouvais faire entièrement confiance à Declan, c'est sa loyauté envers son fils et le fait qu'il fera toujours passer le bonheur de William avant le sien. Il était un excellent père. William l'appela d'ailleurs, lui rappelant leurs séances de cinéma. Declan l'interpella lui disant de monter dans la voiture et il retourna son regard sombre vers moi.

« Fais attention à William. Il était particulièrement bougon ce matin. »

Cela peut couvrir une fièvre ou tout simplement son humeur qui varie à cause de la situation qui le tracasse lui aussi. Declan reparti vers sa voiture et déjà je les perds de vue.

Enfin, du calme. William est un petit garçon qui peut être... vite turbulent si il n'as pas assez de stimuli à côté de lui. Résultat, il peut être vite épuisant. La soirée fut comme tout les vendredis soir. Pyjama et au lit tôt. Je m'étais glissée sous le plaid de mon canapé dans mon salon, un café dans une tasse, un livre dans l'autre, la télé en fond sonore quand j'entendis un "ding" sonore retentir sur mon téléphone. Je l'attrape pour voir ce que c'est un mail. Une adresse inconnue, pas de titre. Qu'est ce donc que ceci ?

La curiosité m'emporta. Au pire, je pourrais toujours supprimer. J'ouvris le mail et laissa tomber immédiatement la lecture de mon livre pour me concentrer sur celle du mail. Il semblerait que le destinataire se soit planté d'email, au vue de la jeune femme chanceuse qu'étais cette Grace. Un admirateur secret ? Je ne pouvais décidément pas le laisser sans réponse ! Je n'attendis pas pour lui affirmer qu'il s'était trompé d'adresse.

Cher admirateur secret,

Je tenais à vous préciser que l'adresse que vous avez entré pour le destinataire n'est pas la bonne. Je ne suis pas votre Grace dont vous êtes semble t-il très épris et je ne peux me permettre de laisser un tel discours enflammé sans réponse de la part de votre moitié si chère à vos yeux.

Vérifiez l'adresse mail avant d'envoyer, afin que cette erreur ne se reproduise pas et que vous croyez être éconduit alors qu'elle ne la tout simplement pas reçu. :)

Bon courage à vous Monsieur mais je sais que ces mots la toucheront forcément d'une manière ou d'une autre.

Bonne chance à vous !


Pas la peine de signer, il y a mon nom de famille dans l'adresse mail, peut être est ce cela qui la induit en erreur ? Une Grace Cooper, dans le monde, a bien de la chance d'avoir un tel discours enflammé. Je range le téléphone sur la table et reprend ma lecture, me mettant à rêver que ces mots soient pour moi.
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Mar 10 Oct - 3:18

Declan Cooper
J'ai 38 ans et je vis à New York, USA. Dans la vie, je suis Psychologue à mon compte dans mon cabinet et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis divorcé et je le vis plutôt très mal.



Declan était cet étudiant mignon, populaire que les filles s'arrachaient. Il a flashé sur Leona, la jolie cheerleader blonde. Amoureux fou d'elle, ils faisaient des envieux, des jaloux même et il était le petit couple populaire. Tout leur souriait et ils avaient l'avenir devant eux. Ils ont fait leurs études ensemble. Lui en psychologie, elle comme vétérinaire. Ils ont habité ensemble et rien n'entachait leur bonheur. Ils se sont mariés à 25 ans et ils ont quand même réussi à avoir cette maison dont ils rêvaient tant. Aujourd'hui ils sont mariés depuis 10 ans, ils ont un adorable fils de 3 ans nommé William mais quelque chose semble accrocher dans leur idylle. Un grain de sable qui semble faire capoter leur engrenage. Il a flancher ce jour pour une de ses employés: Il a trompé sa femme mais l’a regretté aussitôt. Ne sachant comment le lui dire, il se tut. Jusqu’à ce message texte de son employée (maintenant ancienne) où le pot aux roses fut dévoilé. divorcé depuis 3 ans, il n’a pas émis d’objection acceptant son sort tel un condamné. Leur entente est bonne et c’est un point important pour eux. Cependant Declan n’a pas dit son dernier mot, il veut reconquérir Leona et pour ça, il doit jouer en secret.


«I love you and I will prove it to you»



Je connaissais Leona avant et maintenant je me doutais qu’elle gardais les apparences pour notre fils pour éviter qu’il ne soit encore plus blessé qu’il ne l’avait été. Je me sentais tellement con à chaque fois que j’allais chercher William, je ne savais jamais quoi lui dire. Un simple “Toi comment tu vas?” serait tout simple non? Peut-être que je n’avais pas envie de savoir qu’elle avait des rencards? Peut-être que je n’avais pas envie de savoir qu’il y avait des hommes qui tournaient autour d’elle? Quand elle me dit de faire attention à William car il était bougon ce matin je hochai la tête lentement.

- Je vais faire attention.

Je montai dans la voiture en lui disant de s’amuser regrettant aussitôt ce que je venais de dire. Donc en allant à la maison je me concentrai sur la journée de mon fils et il était plutôt animé en fait. Peut-être était-ce seulement un coup d’ennui? Cependant le soir je compris son trouble quand il me demanda si sa mère et moi allions revenir ensemble. Etait-ce ce qui rongeais mon fils? Fort probablement. Après tout les enfants de parents séparés n’avait que ce rêve en tête. Pour certains ça fonctionnait, pour d’autres… pour d’autres ils étaient comme moi. Ça me crevait le coeur de lui dire ça surtout quand je voyais sa mine dépitée. Demain ça irait mieux, on allait s’amuser demain. Je m’assied donc à la table en ouvrant mon portable en regardant l’écran cathodique de longues minutes me disant que l’idée de mon collègue était complètement conne. Cependant je me créais une adresse mail et tapais un message pour attirer l’attention de Leona. Je me relu plusieurs fois me disant de tout effacer pou balancer avec l’idée de lui envoyer. Je pesais donc sur “envoyé” en regrettant mon geste, me traitant de pauvre demeuré même. Elle allait flairer l’arnaque c’est clair! Je refermai mon portable et me levai pour aller me faire un café et aller m’abrutir devant un film avant d’aller au lit à mon tour.

- C’est clair qu’elle va flairer le truc bien con!

Je secouais la tête et pris ma tasse pour en boire une gorgée quand le “bing” de mon portable me fit redresser le regard. Non… c’est pas elle qui venait de répondre? Je pris même mon téléphone pour m'assurer que ce n’était pas un texto du genre “Tu me casses les couilles. Arrête Declan” et … non pas de texto. Je relevai le regard vers mon portable tiraillé entre aller voir et satisfaire ma curiosité ou ne rien faire de peur qu’elle me lance une poignée de bêtises via mail. Bon bien juste une manière de savoir, aller lire le mail. Je me levai pour prendre mon portable et revint sur le canapé le film soudainement relégué au second plan. J’ouvris donc le mail et le lu en haussant les sourcils. Elle n’avait pas flairé que c’était moi? Non… je devais relire, c’est clair qu’elle m’a laissé un petit code pour me faire comprendre de lui foutre la paix. Je relu trois fois son courriel et même à voix haute pour finalement me laisser aller contre le dossier complètement ahuri.

- Putin…  Elle a mordue. dis-je complètement sonné, Curtis avait raison.

Ok… maintenant je répondais quoi à ça maintenant? Soudainement j’avais la tête vide. C’était une déclaration à une femme fictive je pouvais trouver quoi comme excuse de merde pour avoir écris ça? Une note personnelle? Hum… non elle finirait le courriel là. Une ébauche de lettre? Hum.. encore moins elle me dirait de vérifier une nouvelle fois l’adresse.

- Allez réfléchi merde! Elle aime quoi Leo? Elle ne doit pas avoir changé tant que ça en trois ans!

Je réfléchissais alors que les acteurs du film faisaient les cons et que moi je me tapotais la lèvre de l’index. Les livres! Oui elle a toujours aimé lire! Et… attends un peu! Si elle avait répondu c’est qu’elle n’était pas sortie? Donc pas de rencard? Voilà ma chance alors!

“ Chère Dame Cooper,

Veuillez m’excuser de ma méprise et de vous avoir dérangé en ce vendredi soir. C’était une correction pour mon éditeur je pensais avoir la bonne adresse. Je suis vraiment confus. J’ai envoyé le courriel à la bonne adresse. Il se trouve que mon éditeur, éditrice en fait, a le même nom de famille que vous et je n’ai pas porté attention.

Si je comprends bien vous avez aimé? J’étais si peu certain de ce passage dans mon livre, donc si vous avez apprécié j’en suis fort aise madame. Une bonne critique est toujours bienvenue. Serait-ce le genre de lettre qu’une femme aimerait dans la vraie vie? J’ai souvent pensé à le faire mais je n’ai jamais osé, peut-être par gêne ou par peur qu’on se moque de moi. Enfin veuillez excuser mes interrogations chère dame, je ne voudrais pas que votre tendre moitié soit jaloux par une méprise de ma part.

Bonne, douce et belle soirée gentille Dame Cooper.”


Je  poussai un long soupir en me relisant espérant ne pas avoir laissé une trace de mon véritable moi transparaître. Non je crois que ça irait, j’envoyais le courriel avec satisfaction.

- Papa?

- Will?!
dis-je en refermant mon ordinateur en un claquement, Hé tu fais quoi debout mon grand?

- J’arrivais pas à dormir. Je peux écouter la télé avec toi?


Ah merde… si Leona m’écrivait je ne pourrais pas répondre avec Will près de moi. Je trouverais bien une excuse.

- Allez va chercher ta couverture on va finir d’écouter le film ensemble.

Je le laissai chercher ses affaires et je poussai un soupir de soulagement et mis mon portable sur la table d’appoint à côté de moi et quand Will revint je l'accueillit avec un sourire et le laissai s’installer contre moi espérant qu’il trouve le sommeil rapidement.

- Papa, tu faisais quoi sur ton ordinateur?

- Oh… euh… des petites notes que je devais mettre à certains dossiers de mes patients. Toi tu n’arrivais plus à dormir pour vrai ou c’était pour venir te coller?

- Plus pour venir me coller.


Je lui souris tendrement et le serrai contre moi. Même si je regardais le film mon attention n’était pas tout à fait porté sur celui-ci. Peut-être aurais-je une correspondance “anonyme” avec mon ex-femme?
Paddy
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Mar 17 Oct - 1:29

Leona Cooper
J'ai 38 ans et je vis à Glens Falls, Etats Unis. Dans la vie, je suis secrétaire en vétérinaire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis divorcée et célibataire et je le vis plutôt très mal.

(c)avatar : .cranberry
• Elle était cheerleader de l'équipe de football de l'université où elle faisait ses études. • Elle a rencontrée l'homme de sa vie dans cette école. • Elle suivait des études de médecine pour devenir vétérinaire et elle a obtenu son diplôme. • A la sortie de leurs études, Declan et elle ont emménagés ensemble. • Elle aime par dessus tout Declan et à 25 ans, ils se sont mariés. • Elle a enchainé les petits boulots dans des petits cabinets jusqu'à ce qu'elle tombe enceinte. Elle abandonne tout pour son fils. • William a maintenant trois ans mais le mariage qu'elle espérait ne se passe pas tout à fait comme prévu. • Elle a appris par un concours de circonstance que son ex-mari la trompait. • Elle est partie le jour même vivre chez ses parents avec son fils. • Elle est désormais divorcée et l'entente entre son ex-mari et elle est plutôt cordiale bien qu'elle se refuse de lui pardonner son geste.

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Je me sentais idiote d'avoir répondu à ce mail. Et si c'était un traquenard ? Je fixais mon téléphone, qui restait sur l'écran noir pendant plusieurs minutes. Je retournais à la lecture de mon livre, prise dans les pages et les mots, dévorant chaque lignes, chaque paragraphes comme si le monde autour de moi cessait d'exister.

Je n'avais pas vu le temps passer. Puis, sentant mes yeux piquer sous la concentration, je décidais de me lever pour me préparer un autre café, me rendant compte que ma tasse était vide. Je posais le livre sur la table basse, baillant, je m'extirpais du plaid et me leva pour atteindre la cuisine. Préparant ma tasse, dans un geste machinal et complètement dénuée de toute émotion, le ding sonore de mon téléphone me fis sursauter.

J'abandonnais la préparation de mon café immédiatement et me dirigea vers le salon pour attraper mon téléphone et observer la notification que je reconnus comme un mail. J'entrepris ma lecture en retournant dans la cuisine et finir mon café. Il s'excusa persuadé d'avoir envoyé le courrier à la bonne adresse. A son éditrice. Il était écrivain ?

Cela piqua aussitôt ma curiosité. Et la lecture de son premier livre sonna subitement comme un synopsis à mes oreilles. J'appuyais sur le bouton de la machine à café qui fit couler le liquide noir dans ma tasse. Je lus le mail en entier, en souriant à chacune de ses phrase. Cet écrivain connaissait le poids des mots, comme si chacun étaient soigneusement choisis. Puis mon sourire s'effaça quand il parla de tendre moitié. Je verrouillais le téléphone en soupirant et attrapa ma tasse de café que je sucrais sur le chemin du retour.

Je revins sous le plaid et finalement, relus une fois encore le mail. Est ce que je devrais retour ? Mordillant doucement la peau de mon pouce, j'observais le mail, débattant du pour et du contre puis finalement, je finis par taper sur mon clavier.

Monsieur l'écrivain,

J'ignore votre nom d'ailleurs, peut être ai-je lu l'un de vos livres si vous en avez déjà publié ? Ou est ce votre premier roman ?

Cette lettre est magnifique et je suppose que toutes femmes rêverait d'une telle déclaration. Malheureusement, cela reste complètement utopique et seuls les hommes de fiction sont assez courageux pour exprimer leurs sentiments avec autant de courage et d'audace. Et ne vous en faites pas pour mon époux, je suis divorcée depuis un moment déjà.

Belle soirée à vous également Mr l'écrivain,

Votre première lectrice.


Je relus le mail plusieurs fois avant de l'envoyer. J'ai été honnête et j'espérais réellement que je ne l'effrayais pas trop. Je reposais le téléphone après un moment et repris ma lecture, mais abandonna bien vite. J'étais trop concentrée sur cet échange éphémère et complètement impromptue. Observant l'heure sur l'horloge du salon, je trouvais qu'il n'était pas trop tard, aussi, je finis par envoyer un message à mon ex mari pour prendre des nouvelles de notre fils William.

« Hey, désolée de te déranger si tard mais je m'inquiète pour William. Il n'as pas été trop bougon ce soir ? »

Je ne lui envoyais pas souvent des messages mais je pouvais lui faire confiance quand il s'agissait de notre fils et je savais faire la part des choses quand il s'agissait de lui. De mon bébé, mon garçon, mon enfant, mon trésor. Un sourire doux passa sur mes lèvres en repensant à la tête blonde comme les blés. J'espérais juste qu'il allait bien.
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Mer 18 Oct - 1:50

Declan Cooper
J'ai 38 ans et je vis à New York, USA. Dans la vie, je suis Psychologue à mon compte dans mon cabinet et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis divorcé et je le vis plutôt très mal.



Declan était cet étudiant mignon, populaire que les filles s'arrachaient. Il a flashé sur Leona, la jolie cheerleader blonde. Amoureux fou d'elle, ils faisaient des envieux, des jaloux même et il était le petit couple populaire. Tout leur souriait et ils avaient l'avenir devant eux. Ils ont fait leurs études ensemble. Lui en psychologie, elle comme vétérinaire. Ils ont habité ensemble et rien n'entachait leur bonheur. Ils se sont mariés à 25 ans et ils ont quand même réussi à avoir cette maison dont ils rêvaient tant. Aujourd'hui ils sont mariés depuis 10 ans, ils ont un adorable fils de 3 ans nommé William mais quelque chose semble accrocher dans leur idylle. Un grain de sable qui semble faire capoter leur engrenage. Il a flancher ce jour pour une de ses employés: Il a trompé sa femme mais l’a regretté aussitôt. Ne sachant comment le lui dire, il se tut. Jusqu’à ce message texte de son employée (maintenant ancienne) où le pot aux roses fut dévoilé. divorcé depuis 3 ans, il n’a pas émis d’objection acceptant son sort tel un condamné. Leur entente est bonne et c’est un point important pour eux. Cependant Declan n’a pas dit son dernier mot, il veut reconquérir Leona et pour ça, il doit jouer en secret.


«I love you and I will prove it to you»



Je me trouvais tellement stupide mais quand je vis qu’elle avait répondue j’étais complètement surpris. Je ne pensais pas que Leona goberait une histoire pareille! Est-ce que mon collègue avait raison? Est-ce que je finirais par reconquérir ma femme... ex-femme? Dieu que j’avais encore du mal à me le rentrer dans le crâne! Néanmoins je lui répondis après avoir réfléchis longuement sur ce que je pourrais écrire pour garder son intérêt sur ce mail complètement bidon. J’étais certain de pouvoir écrire en toute quiétude mais visiblement mon fils lui en avait décidé autrement. Je sais qu’il aimerait me voir plus souvent et moi de même mais avec mon boulot c’était un peu difficile donc je profitais de chaque petites minutes avec lui. C’est donc dans un claquement que je refermai mon ordinateur surpris de le voir debout. Une fois bien collé sur le canapé à regarder le film, dont j’avais soudainement perdu tout intérêt, je gardais une oreille attentive si elle donnerait suite. Je caressai les boucles blondes de William sachant que ça avait un don de le détendre et ainsi le plonger dans le le sommeil. Cela prit tellement de temps que j’ai eu le temps de revenir dans le film, jusqu’à ce qu’une notification sonne sur mon ordinateur ET mon téléphone sur la table basse. Merde… je ne pouvais pas regarder, Will allait se réveiller et demander qui c’était.

J’étais à trouver une excuse pour le prochain mail quand la notification de mes message texte sonna. Merde… avait-elle comprit que c’était moi? Je risquai un regard et le début du message s’afficha “Hey désolé de te déranger….” La seule manière de savoir le reste était de lire le message complet. Visiblement elle ne semblait pas en pétard. Je m’étirais pour arriver à rejoindre mon téléphone du bout des doigts et l’ouvrir d’une main. Will n’avait pas bronché et n’avait pas bougé donc il était profondément endormi. J’ouvris l’écran du pouce et lu le message de Leona, je soupirais lentement de soulagement en lisant son message. Elle voulait simplement des nouvelles de Will, à la bonheur!

“Tu ne me déranges pas j’étais entrain d’écouter un film (La cloche et l’idiot). Il n’a pas été bougon mais il m’a encore demandé si on allait revenir ensemble. C'est peut-être ça qui le chicote. Mais ça va bien, regarde”

Je pris une photo et l’envoyai en même temps que le message. Bon j’avais dû me contorsionner un peu pour prendre la photo mais même moi je la trouvais adorable. Ses grands cils sombre jetant une ombre sur ses joues roses, ses boucles qui lui tombait dans le visage et sa doudou remonter sous le menton.

“J’allais le coucher justement. Ça va bien aller promis. Bonne soirée Leona”

Je reposai mon téléphone et prit doucement mon petit et direction son lit où je le bordais doucement. Un baiser sur le front et j’allumais sa veilleuse avant de quitter la chambre. Je redescendis les escaliers et prit mon portable que j’ouvris immédiatement pour aller voir le mail de Leona. Bon, elle me pensait écrivain je pourrais facilement lui dire que c’était mon premier roman. Cependant quand elle ajouta que seuls les hommes de fictions étaient assez courageux pour exprimer leur sentiment avec autant de courage et de force, je fronçais les sourcils. Hé! Oh! Je l’avais fait moi! Bon assez maladroitement comme j’étais un adolescent mais quand même, j’avais réussi à lui dire qu’elle était belle et que je voulais qu’elle soit ma copine. Je n’ai jamais eu peur de démontrer mon affection en public non plus.

- Bon tu l’as quand même trompé bourreau des coeurs.

La dernière phrase était difficile à lire. Comme s’il y avait encore de la rancoeur et du mépris dans cette phrase.

“Chère Dame Cooper,

C’est mon premier roman en effet. Je tente l’expérience peut-être aurais-je d'autres lectrices telle que vous pour me lire. Bien sûr il y a quelques corrections et quelques tournures de phrase à revoir mais c’est quelque chose de tellement stimulant! Jamais je ne me suis senti aussi galvanisé et rempli de motivation pour un tel projet. J’espère sincèrement qu’il aura du succès. D’ailleurs vous me voyez ravi de répondre à cette question. Peut-être un jour je me lancerais à écrire une lettre telle que celle-ci à une femme. Qui sait peut-être serais-je l’exception à la règle?

Vous me voyez désolé d’apprendre que vous êtes divorcée. J’espère qu’il ne vous a pas trop fait souffrir et que vous vous portez bien. Les séparations, malheureusement, sont parfois difficiles et blessantes. On s’en sort rarement sans perdre quelques plumes et où notre fierté et notre estime est écorchée. Mais vous savez chère Dame Cooper, le temps arrive à apaiser la douleur et lentement la paix revient en nous et autour de nous. Je ne sais pas combien de temps vous êtes divorcée chère Dame, je crois que je peux sentir encore la douleur et une certaine rancœur. Peut-être que je me trompe. Peut-être que je m’immisce trop dans votre intimité. Si tel est le cas, je m'en excuse bien humblement.

Puis pour ce qui est de ne pas savoir mon nom, je ne sais pas le votre non plus. Puis il y a quelque chose de magique, d’intriguant de savoir qui est derrière non? J’aime bien le “Mr. L’écrivan” c’est… comment dire… presque mystique. Peut-être serez-vous la muse d’un prochain roman? Peut-être pourrais-je vous faire lire quelques extraits de mon futur roman. Pas au complet bien sûr pour ne pas gâcher la surprise, mais comme première lectrice vous pourriez avoir un avis plus extérieur sur la question. Qu’en pensez-vous? Est-ce que vous aimez lire chère Dame? Quel genre de romans lisez-vous?

Voilà… je me montre encore peut-être trop curieux de votre personne. Je suis un incorrigible curieux!

Bonne soirée chère Dame Cooper.
Votre écrivain”


Je me relus encore une fois et pour vrai…j’étais fier de moi! Mais vraiment fier. Je prenais mes aises dans ce rôle d’écrivain fictif. Bon il faudrait que je bâtisse tout un mensonge autour d’un roman fictif et d’une histoire fictive mais juste à rester dans les goûts de Leona et je pense que  pourrais avoir bien des points. J’appuyai sur envoyer et me dit que ÇA c’était bien meilleur que tous les sites de rencontres du monde!
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