Le Temps d'un RP
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LE TEMPS D'UN RP

(Beloved) but I hate you so much I think it must be true love

MonkeyMama
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Lun 13 Fév - 10:03
Le contexte du RP
Mise en situation

La situation
PARIS, de nos jours. Septime et Louis, c'est l'histoire de deux hommes que tout oppose mais le dont le destin va se lier grâce aux hasards de la vie.


MonkeyMama
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Louis Dalmasso
J'ai 33 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis styliste et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt pas bien.

Louis a toujours rêvé de devenir quelqu'un et pour lui ça voulait dire quitter sa province ce qu'il a fait dès ses dix-nuits ans. Ce n'est pas vraiment un secret mais ce n'est pas quelque chose dont il parle spontanément, il a même énormément travaillé pour gommer son accent du Sud. Il est homosexuel et l'a toujours fièrement revendiqué, personne ne peut lui faire honte par rapport à qui il est.  
« Salut beau-gosse. Tu me manques. On se voit quand ? » Quand Louis n’avait pas eu de réponse au bout de deux jours de longue attente, il avait d’abord cru à une erreur. L’homme qui occupait toutes ses pensées ne pouvait pas avoir sciemment ignoré ce message, non ? Pas après les moments incroyables qu’ils avaient vécu ! Alors il avait renvoyé : « Salut ! Je t’ai envoyé un premier message mais peut-être que tu ne l’as jamais reçu… Je veux te voir. Bisous. » Et puis de nouveau rien. Pendant des heures. Cette fois, Louis n’avait pas su attendre des jours et il s’était finalement mis à inonder de SMS son amant. « Pourquoi ? » ou alors « Qu’est-ce que j’ai fait ? » et même « Je croyais qu’on était sur la même longueur d’ondes ». Difficile d’ignorer à quel point il était amer et le soir même, il n’avait plus tenu. Il devait l’appeler et lui dire de vive voix à quel point il était déçu. Il était évidemment tombé sur le répondeur. « Le répondeur, sérieux ?! Je comprends pas et la moindre des choses ça aurait été de m’expliquer pourquoi tu me ghostes comme ça. T’étais pourtant adorable quand on se voyait. On rigolait bien et, putain, on baisait comme des dingues ! Alors à moins que t’aies été renversé par un bus, je comprends pas tu vois !  Ce qui fait mal, c’est que j’y ai VRAIMENT cru cette fois. J’en avais tellement envie. Toi et moi. J’en ai marre de passer de mec en mec sans jamais me poser, t’as pas idée à quel point c’est fatiguant. J’ai 33 ans, bordel ! J’étais prêt à construire, à être amoureux, et toi t’as tout gâché. Alors tu sais quoi ? Prends pas la peine de rappeler, ça m’intéresse plus. » Et il avait raccroché en envoyant balader son téléphone portable à l’autre bout du canapé. Il y était allé fort mais, en même temps, c’était à la hauteur de sa déception. Être un mec qu’on veut comme trophée de chasse uniquement, c’était usant. Ce soir, il allait sortir. Rencontrer un mec. Le ramener chez lui. Ou aller chez lui, peu importe. Il s’enverrait en l’air et ce serait le pansement parfait. C’est ce qui était prévu et, après une douche, Louis était fin prêt à sortir. Et puis son téléphone, toujours sur le canapé, s’était mis à vibrer. C’était lui. Après tout ce silence, il le rappelait. Est-ce parce qu’il avait des remords finalement ? Louis hésita mais n’avait pas réussi à s’empêcher de décrocher : « Je t’avais dit que c’était pas la peine de rappeler. » qu’il s’était efforcé de dire sur un ton très sec quand bien même une pointe d’espoir filtrait dans sa voix.
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Beloved
Lun 13 Fév - 13:27

Sept Lambert
J'ai 25 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis pianiste et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal.

- Son vrai nom est Septime Alexandre Lambert mais il préfére se faire appeler Sept.
- Il est aveugle de naissance
- Il joue du piano depuis l'âge de trois ans. Il a donné ses premiers concerts à l'âge de dix ans. Depuis l'âge de dix sept ans, il vit à plein temps de ses concerts.
- Il a toujours assumé son homosexualité. Avoir des relations sérieuses est compliqué pour lui à cause de son handicap. Il rêve de pouvoir se caser avec quelqu'un, avoir une vraie histoire d'amour, fonder une famille...

J'émergeais doucement de mon sommeil en sentant Angie venir me tapoter doucement l'épaule.

"Sept... l'avion est entrain d'atterrir."

Je hochais simplement la tête en réponse. Je pouvais entendre l'agitation commencer à gagner l'avion. Les gens devaient être entrain de se lever, pressé de descendre pour quitter l'avion. Je prenais davantage mon temps. Je préférais attendre que tout le monde soit descendu pour éviter les bousculades. Passer entre les rangs avec ma canne et Angie pour me guider devenait une véritable épreuve de force quand il y avait trop de monde. J'en profitais pour rallumer mon téléphone. Nous revenions à peine d'un séjour à New York où je m'étais rendu pour donner un concert. J'éteignais toujours mon téléphone quand j'étais en déplacement. Angie, mon assistante, était toujours là pour me seconder, gérer mon emploi du temps, mes déplacements. Je n'en avais pas vraiment besoin, pas comme au quotidien quand j'étais seul pour me débrouiller. Si mes proches avaient besoin de me joindre en urgence, ils savaient qu'ils pouvaient contacter Angie.

Je fronçais un peu les sourcils en voyant que j'avais reçu de nombreux sms ainsi qu'un message vocal. Je les écoutais, de plus en plus perplexe, ce qui n'échappa pas à Angie.

"Un problème?"

- Non... enfin c'est bizarre. Y'a un mec qui m'a laissé des tonnes de message. Je pense qu'il s'est trompé de numéro. Il engueule son ex qui ne lui a pas donné de nouvelles.

"Oh tant mieux. J'ai cru qu'il y avait un soucis. Allez viens, tout le monde a quitté l'avion."

- Hmm hmm...

Je hochais doucement la tête avant de la suivre hors de l'avion, perdu dans mes pensées. Je pensais au type et je passais le reste du trajet jusqu'à mon appartement à penser à lui. Je me retrouvais dans mon appartement Angie à mes côtés.

"Bon je crois que je vais te laisser si..."

- Je vais l'appeler.

"Qui ça? Le mec qui s'est trompé de numéro?"

- Oui lui. Le pauvre il mérite de savoir qu'il s'est trompé. Que le type n'est peut être pas entrain de l'ignorer.

"Il lui a probablement donné un faux numéro."

- Oui je sais mais... il a le droit de le savoir non?

"Si si. Bon allez j'y vais. Va te reposer. On se revoit demain."

Je la saluais alors qu'elle venait m'embrasser doucement sur la joue pour me dire au revoir.

J'avais une chance folle de l'avoir dans ma vie. J'arrivais à me débrouiller seul au quotidien mais dés qu'il était question de voyager ou de choses plus compliqué c'était difficile pour moi. Heureusement j'avais une personne de confiance, une véritable amie à mes côtés. Mais ça ne suffisait pas à me combler. J'avais besoin de quelqu'un, quelqu'un à aimer, avec qui construire une vie. Je n'avais que vingt cinq ans mais j'étais d'accord avec le mec du téléphone. Je voulais la même chose. Et sa voix... elle avait le don de m'obséder depuis que je l'avais entendu.

J'allais ranger mes valises avant de prendre mon courage à deux mains. J'allais l'appeler. Juste pour lui dire qu'il s'était trompé et qu'il n'avait pas pu engueuler son ex. Voilà, c'était pour son bien que je faisais ça.

J'inspirais, entendant les sonneries avant de finalement entendre sa voix, engueuler celui qu'il pensait être son ex.

- Euh... je sais mais... ce n'est pas. Enfin je ne sais pas qui tu es. Je ne pense pas être ton ex. En tout cas je l'aurais su si j'avais baisé comme un dingue ces derniers jours.

Non parce que de ce côté là c'était plutôt la traversée du désert. Je ne comptais plus le nombre de semaines qui s'étaient passé sans que je m'envoie en l'air.

- Mon portable était éteint. Je viens juste d'avoir tes messages. Tu as du te tromper de numéro ou alors il t'en a donné un faux. Je voulais te prévenir et... je suis désolé pour toi. C'est vraiment un connard de t'avoir laissé tomber.

Je lâchais un petit rire en disant ça.

- Oh mon dieu c'est terriblement cliché comme remarque. Excuse moi.



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Lun 13 Fév - 16:11

Louis Dalmasso
J'ai 33 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis styliste et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt pas bien.

Louis a toujours rêvé de devenir quelqu'un et pour lui ça voulait dire quitter sa province ce qu'il a fait dès ses dix-nuits ans. Ce n'est pas vraiment un secret mais ce n'est pas quelque chose dont il parle spontanément, il a même énormément travaillé pour gommer son accent du Sud. Il est homosexuel et l'a toujours fièrement revendiqué, personne ne peut lui faire honte par rapport à qui il est.  
Louis regardait son reflet dans le miroir de l’entrée depuis laquelle il s’était finalement décidé à décrocher au téléphone. Il n’avait pas l’air de quelqu’un qui vivait une déception amoureuse. Au contraire. Il était beau, fringuant. Il n’avait à vrai dire même pas versé une larme. Il savait qu’il n’aurait aucun mal à trouver un remplaçant. Le truc, c’est qu’il voulait plus que ça. Plus qu’un mec qui aime son physique, plus qu’un autre gars de passage. Comment vivre quelque chose de plus profond, de plus sérieux ? Il ne savait plus comment faire et à chaque fois il s’en voulait de s’emballer trop vite. Les explications de son ex, il n’avait plus spécialement envie de les entendre. Il était déjà passé à autre chose. Quoi que maintenant qu’il l’avait au bout du fil… un petit espoir renaissait. Ce fut donc la douche froide quand il ne reconnut pas la voix qui s’adressait à lui. Attention, c’était une voix charmante. Vraiment. D’une douceur incroyable, sexy même carrément si on demandait son avis à Louis. Mais ce n’était pas la voix de son ex. Etait-il possible que le gars qu’il avait encore dans son lit il y a quelques jours ait une double vie ? C’était peut-être son mec à qui il avait affaire et ça, c’était carrément tordu. Il s’était vu rougir quand l’inconnu avait mentionné qu’il n’avait pas baisé ces derniers jours ou alors qu’il s’en serait souvenu. Il était resté silencieux de l’autre côté du téléphone à attendre le fin mot de l’histoire, le clou de l’histoire qui dévoilerait qu’ils avaient tout les deux été trompés. Mais non. C’était beaucoup plus simple que ça, Louis eut rapidement l’explication. Et c’était un peu douloureux, son égo en prenait un coup. Il l’avait quitté en lui laissant un putain de faux numéro. Quel connard. Son cerveau avait cessé de répondre pendant plusieurs secondes, il retournait en boucle l’info dans sa tête. Il n’en revenait pas. « C’est pas vrai… » qu’il avait soufflé après un certain temps. « Alors celle-là, on me l’avait jamais faite. Un faux numéro ! Waw, je suis tombé bien bas là je crois… » Dur de ne pas le reconnaître. Est-ce que c’était ça les conséquences d’années et d’années d’histoires sans lendemain ? « Euh… Merci. Pour ta sollicitude. C’est sympa. Et… Je suis désolé de t’avoir harcelé comme ça mais ne t’excuse pas, t’as raison. Quel enfoiré ! » Et, tout naturellement, son rire s’était joint à celui de l’inconnu. Passée la surprise, quelque chose faisait que Louis se sentait en confiance… et qu’il n’avait aucune envie de raccrocher. « Tu dois me prendre pour un dingue. Je te rassure, je suis plutôt cool comme gars d’habitude. » Mais son petit cerveau n’oubliait pas les règles du jeu, ce mec-là ne jouait pas forcément aux mêmes jeux que lui alors il avait dit, l’air de rien : « C’est ta copine qui doit être furieuse… non ? » Bah quoi ? Ça valait le coup de savoir. Qui sait, c’était peut-être lui l’homme de sa vie.
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Lun 13 Fév - 18:48

Sept Lambert
J'ai 25 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis pianiste et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal.

- Son vrai nom est Septime Alexandre Lambert mais il préfére se faire appeler Sept.
- Il est aveugle de naissance
- Il joue du piano depuis l'âge de trois ans. Il a donné ses premiers concerts à l'âge de dix ans. Depuis l'âge de dix sept ans, il vit à plein temps de ses concerts.
- Il a toujours assumé son homosexualité. Avoir des relations sérieuses est compliqué pour lui à cause de son handicap. Il rêve de pouvoir se caser avec quelqu'un, avoir une vraie histoire d'amour, fonder une famille...

Je souriais en entendant sa voix se faire plus douce quand il comprit que ce n'était pas son ex au bout du fil. Il y avait un mélange de douceur et de chaleur dans sa voix. C'était tout à fait le genre de voix qui avait le don de me faire craquer. Un peu sexy mais pas trop, juste ce qu'il fallait. Je ne pouvais pas me faire une idée des gens sur leur apparence. Ce n'était pas plus mal dans un certain sens. Ca m'évitait de me baser sur le physique de quelqu'un pour le juger. J'étais attentif à d'autres détails. La personnalité de la personne comptait beaucoup plus pour moi, sa façon d'être, de se comporter. Et la voix de quelqu'un, c'était ce qui avait le don de me faire craquer dans les premiers instants. Et cette voix... elle faisait partie de celles là.

Je lâchais un petit rire alors qu'il venait à son tour traiter son ex d'enfoiré et qu'il me rassurait sur mes capacités à rassurer les gens.

- Je n'ai personne dans ma vie. Et ne t'en fais pas tu n'as pas l'air dingue. J'ai hurlé pas mal de choses aussi à des types qui m'avaient mis des vents. Niveau dinguerie je devais être pas mal aussi.

Je me laissais tomber dans mon canapé avec un petit rire. Il fallait dire que draguer quelqu'un quand on était aveugle ce n'était pas vraiment évident. Il y en avait bien toujours quelques uns pour passer par dessus le handicap pour avoir un plan cul. Que je vois ou non ils s'en foutaient tant qu'ils pouvaient baiser. Mais avoir une relation sérieuse avec quelqu'un qui ne voyait pas, ça décourageait les gens. Ils ne voyaient que la tonne de problèmes qu'ils s'imaginaient. Comme si j'allais devenir un poids, une charge pour eux. Ils refusaient de voir que jusqu'à présent je m'étais toujours très bien débrouillé tout seul et que je n'allais pas me transformer en chiffe molle dépendante de son mec parce que je me mettais en couple.

- Et je te comprends, que tu ai envie de te poser. Je suis dans le même cas. Les plans cul d'un soir ça va bien cinq minutes. Mais j'aimerais quelqu'un avec qui partager ma vie. Aller prendre un café sur les bords de Seine le matin, avec un croissant bien entendu.

Je ris à nouveau, me rendant compte de la niaiserie de ma remarque.

- Je suis un horrible romantique, ça fait peur. C'est toi qui doit te dire que tu es tombé sur un dingue.




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Lun 13 Fév - 21:14

Louis Dalmasso
J'ai 33 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis styliste et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt pas bien.

Louis a toujours rêvé de devenir quelqu'un et pour lui ça voulait dire quitter sa province ce qu'il a fait dès ses dix-nuits ans. Ce n'est pas vraiment un secret mais ce n'est pas quelque chose dont il parle spontanément, il a même énormément travaillé pour gommer son accent du Sud. Il est homosexuel et l'a toujours fièrement revendiqué, personne ne peut lui faire honte par rapport à qui il est.  
Louis n’avait pas encore quitté l’entrée de son petit appartement parisien. Il était toujours là, planté dans l’entrée avec son téléphone cloué à l’oreille. Maintenant qu’il avait la compagnie de l’inconnu du téléphone, il n’avait plus tellement envie de partir. Pour autant, il était un peu tôt pour déjà songer à retourner sur son canapé. Son rire était absolument craquant, Louis s’était senti réchauffé de l’intérieur. Son crétin d’ex lui semblait déjà loin. D’autant plus qu’il apprenait avec grand plaisir qu’il n’avait personne dans la vie ET qu’il était gay. Parfait. Quelles étaient les chances ?! C’était forcément le destin. Déjà conquis, Louis avait retiré ses chaussures et sa veste pour aller s’affaler dans le canapé. Son téléphone était resté religieusement collé à l’oreille. « On t’a souvent mis des vents ? » qu’il avait demandé innocemment. La réponse l’intéressait vraiment. Louis, lui, ne prenait pas vraiment de vent. Le problème c’est que personne ne voulait construire avec lui. S’amuser, consommer, oui… Mais pas construire. Et c’était frustrant. Qu’est-ce qu’il avait de moins, lui ? Tout le monde finissait en couple autour de lui, tous ses amis y passaient. Il restait seul quoi qu’il se passe. En l’écoutant parler de ses envies de couple, Louis n’avait pas su s’empêcher de sourire. Un vrai sourire, pas un de ceux vides de sens qu’il offre à tout va pour se faire passer pour quelqu’un de sympa. « Mais non, pas du tout… » qu’il le rassura, tout sourire encore, avant de reprendre plus timidement : « C’est un programme qui a l’air sympa. J’aimerais beaucoup en tout cas. » Est-ce qu’il venait vraiment de se porter volontaire ? Peut-être. Oh, il ne savait plus trop. Il s’emballait comme à chaque fois et comment ne pas le faire ? Les coïncidences étaient trop énormes pour être ignorées. « J’aimerais avoir quelqu’un quand je rentre d’une longue journée… Mais je crois qu’à ce rythme-là, je ferai mieux de prendre un chat. » Louis avait rejeté la tête en arrière pour rire. Discuter avec ce mec dont il ne connaissait même pas le prénom, c’était étrangement si facile. Il ne se voyait pas du tout raccrocher et se priver de ça.
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Mar 14 Fév - 11:24

Sept Lambert
J'ai 25 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis pianiste et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal.

- Son vrai nom est Septime Alexandre Lambert mais il préfére se faire appeler Sept.
- Il est aveugle de naissance
- Il joue du piano depuis l'âge de trois ans. Il a donné ses premiers concerts à l'âge de dix ans. Depuis l'âge de dix sept ans, il vit à plein temps de ses concerts.
- Il a toujours assumé son homosexualité. Avoir des relations sérieuses est compliqué pour lui à cause de son handicap. Il rêve de pouvoir se caser avec quelqu'un, avoir une vraie histoire d'amour, fonder une famille...


- Un peu trop souvent oui. Soit les mecs se cassent carrément en me voyant. Soit ils veulent bien un coup d'un soir mais surtout pas une relation plus sérieuse.

Pourquoi est ce que je me confiais aussi facilement à un inconnu? Peut être justement parce qu'il était un inconnu, que je savais que je ne le rencontrerais probablement jamais, parce qu'il ne savait rien de moi. Il ne savait pas qu'il parlait à un aveugle. Si il le savait il ferait certainement comme tous les autres. Il me prendrait en pitié, oh ça oui j'en avais l'habitude. Mais m'envisager comme un petit ami potentiel ça non il ne le ferait pas. Alors c'était simple de discuter avec lui. Ca n'engageait à rien.

- J'aimerais aussi. Je viens de rentrer chez moi et je me retrouve seul dans cet appartement trop grand, trop vide et trop silencieux. J'aurais aimé pouvoir y retrouver quelqu'un...

Je mettais de la musique en rentrant en général dans ces moments là. Je détestais le son étouffant de la solitude. Mais ce soir je n'en ressentais pas le besoin. Je me sentais moins seul au téléphone avec mon inconnu à la voix d'ange.

- Tu crois aux âmes soeurs? Je crois qu'une partie de moi a envie d'y croire. J'aime bien la version du poète Aristophane. Il expliquait, qu'autrefois nous étions des êtres à quatre jambes, quatre bras et d'une tête à deux visages. Il y avait des êtres androgynes, un sexe homme et un sexe femme, des êtres avec deux sexes de femme et d'autres avec deux sexes d'homme. Ces êtres étaient heureux, tellement qu'ils en oubliaient de prier les Dieux. Zeus ne voyait pas d'un bon oeil ce bonheur. Il se méfiait de ces créatures et il redoutait une nouvelle guerre. C'est pour cela qu'il choisit de les séparer, pour les affaiblir. Et depuis ce jour nous sommes tous condamnés à chercher notre âme soeur, cette moitié de nous même avec laquelle nous nous sentirons enfin complet et pleinement heureux. Je trouve ça à la fois triste et poétique en même temps.

Et je me remettais à parler de façon beaucoup trop romantique. Mais j'avais été fasciné par ce mythe quand je l'avais entendu. J'espérais depuis ce jour pouvoir retrouver moi aussi cette moitié de moi même qui me permettrait d'atteindre ce fameux bonheur.



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Mar 14 Fév - 14:10

Louis Dalmasso
J'ai 33 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis styliste et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt pas bien.

Louis a toujours rêvé de devenir quelqu'un et pour lui ça voulait dire quitter sa province ce qu'il a fait dès ses dix-nuits ans. Ce n'est pas vraiment un secret mais ce n'est pas quelque chose dont il parle spontanément, il a même énormément travaillé pour gommer son accent du Sud. Il est homosexuel et l'a toujours fièrement revendiqué, personne ne peut lui faire honte par rapport à qui il est.  
Louis avait été un peu surpris quand l’inconnu du téléphone lui avait confié que sa simple vue pouvait faire fuir des hommes. Comment c’était possible ?! Etait-il si repoussant ? Probablement pas puisqu’il avait eu des plans cul. C’était étrange. Pour le coup, Louis se sentait tellement bien au téléphone avec lui que son cerveau avait décidé de rejeter cette information. C’était sûrement pas grand chose. « M’en parle pas. Des fois j’ai l’impression d’être qu’un objet, une chose qu’on prend et qu’on jette. Pour être honnête, ça m'arrive aussi de nexter des gens. Y'a des mecs trop bizarres dans la nature, je te jure ! » Et Louis n’exagérait pas. Compatir avec l’inconnu du téléphone, ça n’avait rien de compliqué pour lui. « Je comprends. Enfin… Mon appartement à moi est plutôt un mouchoir de poche. Mais tu sais, les loyers dans le centre de Paris, c’est la folie… » Est-ce qu’il venait de dire où il habitait à un parfait inconnu ? Oui. Mais quel était le risque ? C’était Paris. Il y avait tellement de monde qu’il ne le retrouverait jamais avec une information aussi mince. Et puis si ça se trouve, il habitait Marseille lui. Mais le petit doigt de Louis lui disait que non. Il ne décelait pas d’accent chez lui. Ça ne voulait peut-être rien dire… Après tout, Louis avait lui-même eu un accent qu’il avait réussi à gommer avec le temps. Et puis l’inconnu du téléphone s’était remis à parler et, cette fois, il arracha des frissons à Louis. Personne ne lui avait fait un effet pareil simplement en parlant. « Wow… » qu’il avait soufflé dans un premier temps, tellement sous le charme que son coeur s’était mis à faire des loopings dans sa poitrine. Il s’emballait. Il ne devrait pas mais, bon sang, il s’emballait à fond ! « Oui, je crois aux âmes soeurs… Et j’aime beaucoup cette histoire. » Ce mythe si on voulait être précis mais Louis ne l’était évidemment pas. S’il avait ouvert deux livres dans son existence, c’était beaucoup. A part si on comptait les magazines, alors là, il en avait lu des centaines. « Je pense juste que je suis fatigué de chercher. J’ai pas envie de passer la quarantaine et d’être seul. J’imaginais pas du tout ma vie comme ça. Rigole pas mais je suis sûr que je ferai un bon père. » Il marqua une pause. « Tu veux des enfants, toi ? » Si c’était intime comme question ? Oui, terriblement. Pourtant, c’était sorti tout seul.
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Mar 14 Fév - 17:04

Sept Lambert
J'ai 25 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis pianiste et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal.

- Son vrai nom est Septime Alexandre Lambert mais il préfére se faire appeler Sept.
- Il est aveugle de naissance
- Il joue du piano depuis l'âge de trois ans. Il a donné ses premiers concerts à l'âge de dix ans. Depuis l'âge de dix sept ans, il vit à plein temps de ses concerts.
- Il a toujours assumé son homosexualité. Avoir des relations sérieuses est compliqué pour lui à cause de son handicap. Il rêve de pouvoir se caser avec quelqu'un, avoir une vraie histoire d'amour, fonder une famille...


Un objet qu'on prend et qu'on jette, je comprenais parfaitement ça. Les quelques mecs avec qui je m'étais envoyé en l'air m'avaient donné cette impression. Ils me prenaient pour mon cul mais dés qu'il était question de plus ils préféraient me jeter. C'était pour ça, entre autre chose, que j'avais fini par quitter Grinder. J'étais fatigué de ces histoires sans lendemain. Fatigué qu'on ne me prenne pas au sérieux à cause de mon handicap. Je n'étais pas que ça. Ce n'était pas ce qui me définissait. J'étais beaucoup plus que mon handicap. J'espérais juste trouver quelqu'un qui le comprenne un jour.

- Non non je ne rigole pas. J'aimerais avoir des enfants bien sur. Je ne sais pas si de mon côté je serais un bon père mais j'aimerais bien entendu.

Il y avait quand même cette petite appréhension, de savoir comment je pourrais m'en sortir avec un enfant. J'arrivais à m'occuper de moi même mais comment je ferais avec un enfant? Et je savais une chose aussi, je ne voulais pas avoir d'enfant naturel. J'aurais beaucoup trop peur de lui transmettre mon handicap, qu'il se retrouve aveugle de naissance comme moi, par ma faute.

- Mais je rêve de tout ça oui. Mon mec qui m'attend à la maison, qui m'accueille en rentrant du travail avec notre petit bout dans les bras.

Je pourrais lui apprendre à jouer du piano. J'adorerais ça. Être sur mon piano avec mon enfant à mes côtés, mon homme un peu en retrait nous regardant jouer tous les deux. Un tableau idyllique qui s'éloignait chaque jour un peu plus de moi.

- Ca tient du domaine de la science fiction je pense.

Je lâchais un petit rire triste en disant ça.

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Mer 15 Fév - 9:55

Louis Dalmasso
J'ai 33 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis styliste et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt pas bien.

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Louis a toujours rêvé de devenir quelqu'un et pour lui ça voulait dire quitter sa province ce qu'il a fait dès ses dix-nuits ans. Ce n'est pas vraiment un secret mais ce n'est pas quelque chose dont il parle spontanément, il a même énormément travaillé pour gommer son accent du Sud. Il est homosexuel et l'a toujours fièrement revendiqué, personne ne peut lui faire honte par rapport à qui il est.  
Louis avait toujours l’application Grindr en marche sur son téléphone. Il ne l’avait jamais vraiment quitté à l’exception de quelques jours où il s’était imaginé avoir enfin trouvé chaussure à son pieds. A vrai dire, il aurait pu s’en passer. Il sortait énormément et rencontrait la plupart de ses conquêtes sans l’aide de l’application… Mais ça lui donnait l’impression de ne pas être totalement seul. De temps en temps, il ne faisait que discuter avec ses matchs. Et, en plus, ils ne discutaient même pas forcément de cul ! Ou presque. « Je suis sûr que oui. » que Louis avait soufflé, rassurant, sans même savoir sur quoi il se basait pour affirmer qu’il ferait un bon père. C’était de l’ordre du feeling probablement : il le sentait. « Je me suis toujours imaginé avec des jumelles… Elles auraient mes yeux et une cascade de boucles blondes. » Et il avait rigolé doucement, presque gêné de livrer un secret si intime. Il ne l’avait jamais dit à personne de peur d’être jugé, probablement. « Mais non, dis pas ça… Ton poète l’a dit : quelqu’un t’attend quelque part. » Et Louis avait beau se montrer rassurant, il comprenait ce qu’il voulait dire. Il commençait lui-même à désespérer. Il en était venu à penser que c’était lui le problème sans savoir pour autant pourquoi. « D’ailleurs, c’est la saint Valentin demain alors… Qui sait… » Pour Louis, cette fête n’avait jamais été que déception et c’était bien la première année qu’il envisageait sérieusement de la passer seul. Peut-être que c’était ça son problème, il fallait qu’il arrête de combler le vide à tout prix.  
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