Le Temps d'un RP
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LE TEMPS D'UN RP

Jugée trop bien , l'humilité est toujours gênée alors que l'orgueil se verrait bien sans cesse arrosé de roses. (avec Earl)

Clionestra
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Clionestra
Jeu 22 Sep - 17:52
Le contexte du RP
Mise en situation

La situation
Jugée trop bien , l'humilité est toujours gênée alors que l'orgueil se verrait bien sans cesse arrosé de roses. (avec Earl) E43d37bbf36dad44399a66d102b638e6688b6914

D'un côté, Lui, le petit con superficiel, dont le seul but est d'écraser les autres pour se sentir fort. Il ne sait pas vivre autrement. Il ne doit plus vivre autrement. Il ne veut pas devenir un faible. Plus jamais.

D'un autre côté, Elle, la petite intello qui ne pense qu'à une chose : avoir des bonnes notes. Ne quittant rarement des yeux ses cours pour observer le monde.

Ensemble, Eux. Le couple improbable, ensemble pour la mauvaise cause, mais après tout, n'aiment-ils pas tous les deux les histoires d'amour un peu cliché ?
Contexte remake d'elle est trop bien


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Clionestra
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Clionestra
Jeu 22 Sep - 18:03

Cody
Walter

J'ai 18 ans et je vis à Phoenix, Pays. Dans la vie, je suis dernier année au lycée et je m'en sors bien (sauf que mon frère me fait chier). Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

→ Venant d'une famille de bourge
→ Il a trois frères, eux ont été adopté.
→ Il est enfant miracle.
→ Il est manipulateur et froid. Il sait très bien mentir.
→ Vit chez Tyler, leur prof de littérature ET son grand frère.
→ Il aime lire, mais ne l'avouera jamais.

Crédit : Mykrokosmos
- Cody ! Viens ic…
- Va te faire foutre, tonna Cody avant que son frère puisse continuer de parler.  

Il claqua la porte de leur appartement et parti faire un tour. Descendant trois par trois les marches de l’escalier pour aller prendre l’air. Ce putain de frère ! Il allait lui mettre la tête dans le mur. Sortant rageusement, il donna des coups de pieds dans les pauvres cailloux, cannettes, fleurs qui trainaient dans le parc juste en dessous de leur appartement. Appartement de riche pour gosses de riches. Bien que son frère Tyler travaille, l’argent était une institution dans leur famille, et ils avaient tous plus d’un tour dans leur sac.

Riche, bourge, prout-prout. Sa famille était comme ça. On pouvait aussi dire classe ou prétentieux. Tyler avait été le premier à essayer de se sortir de cette situation en « allant voir ailleurs ». Cody pouvait le comprendre. Il était parti aussi. Pas pour la même raison, bien sûr, mais il était venu ici. Il était parti. Et son frère se permettait de jouer les hypocrites avec lui.

« Je ne comprends pas pourquoi tu es comme ça ! Tu as changé Cody, tu es devenu le genre de petit con que je détestais pendant toutes mes études ».

C’était le point ! C’était le putain de but ! Être l’être supérieur de ce lycée lui permettait de ne plus être celui que l’on écrase. Il écrasait tout le monde. Il manipulait son monde et il avait un véritable groupe de partisan prêt à lui manger dans la main. Le mieux ? Personne ne se sentait réellement écraser par lui. Ils se mettaient tout seul sous ses chaussures. Cody n’avait plus qu’à appuyer son pied et à tourner pour écraser l’insecte en dessous. Son frère le supportait plus. Cody ne supportait plus son frère. Sortant une cigarette de son paquet, il l’alluma et en tira une longue et profonde inspiration. Il avait peut-être les muscles et la santé, mais il aimait jouer à la roulette russe. Il était supérieur. Il le prouverait encore. Juste le temps de se calmer.

Parce que bien qu’il eût eu envie de tabasser son frère pour lui montrer sa supériorité, il ne l’avait pas fait. Il ne le ferait jamais. Parce que son frère était une des rares personnes sur qui il pouvait compter. Il ne pouvait pas le laisser … il ne pouvait pas le laisser.

*

Après une heure à supporter la chaleur, il finit par rentrer. Il avait pris une décision. Il prouverait à son frère qu’il était toujours une bonne personne. Il allait trouver quelqu’un de manipulable, de malléable, de gérable, et il allait être gentil avec lui. Il allait l’aider comme il le fallait par « pur bonté d’âme ». Il l’aiderait à atteindre le top niveau, avec lui, et cela devrait suffire à prouver à son frère qu’il était toujours le même.

Toujours le gentil petit Cody qui voulait l’égalité pour tous, la justice pour tous et la joie pour tous. Cody en eu une grimace qu’il fit disparaître alors que son frère était assis sur le canapé. Il allait le prouver et faire en sorte que son frère ne l’emmerde plus sur ça. Le petit frère que Tyler cherchait était mort. Il avait été tué au collège après une humiliation de trop. On l’avait détruit de l’intérieur pour donner celui qu’il était aujourd’hui. S’il devait faire semblant d’être toujours ce faiblard inutile qu’il était avant, alors il ferait en sorte de lui faire croire. Il était venu ici pour ça. Il avait passé les deux premières années dans cette ville à assoir sa dominance en étant son réseau. Cody ne laisserait rien s’écrouler. Il ne laisserait pas Tyler se mettre entre lui et sa toute-puissance.

- Tyler, dit-il en mimant un ton désolé et triste, je suis désolé.
- Ce n’est rien Cody, je te pardonne, dit son frère avec toujours ce regard compatissant et compréhensif.
- Je vais fournir un effort, mentit encore Cody.
- Merci.

Tyler eu ce sourire d’un frère heureux d’avoir pu être utile. Il eut ce sourire et Cody eut tout de suite envie de hurler. Il ne l’aidait pas à se mettre en travers de sa route. Il ne l’aidait pas du tout. Il avait eu le droit de venir en Floride à condition qu’il vive avec son frère. Et que son frère l’accepte. Sinon, il serait obligé de retourner à New-York. Plutôt crever.

- N’oublie pas que demain tu as ton premier cours de rattrapage, reprit son frère en se levant, et si tu n’es pas cool avec ton professeur particulier tu dégages.

Il eut une grimace que son frère vit. On ne pouvait pas changer en une heure. Putain. Il avait oublié ça. Il devait supporter des cours de rattrapage. Oh, il avait que des bonnes notes …partout … sauf en littérature. Il avait préféré lire, en secret, une nouvelle histoire d’une auteur qu’il aimait bien, plutôt que de se frapper « La vie mode d’emploi » de Georges Perec. Près de 1000 pages d’histoire insipide sans intérêt. Au moins dans les histoires d’amour, il savait comment continuer à être l’enculé de première, et comment s’inventer une personnalité qui plait. Combien de ses conquêtes voulaient le sauver à la manière des héroïnes de romans ? C’était risible. Bref. Il devait lire la merde de milles pages et ne l’avait pas fait. Il avait juste lu les résumés … et son frère étant le professeur de littérature lui avait mis tellement de devoir pour se venger que ses notes étaient devenues problématique. Il avait alors demandé à son meilleur élève de faire des cours à son frère pour qu’il évite d’être virer de l’équipe de basketball.

- Tu m’emmerdes, putain ! reprit Cody en partant, claquant la porte pour aller, cette fois-ci, dans la chambre.

Il allait manipuler son prof et lui faire faire tous ses devoirs à sa place. Cela sera plus simple, et son frère n’aurait rien à dire … ou alors devrait-il aider le pauvre élève capable d’accepter un service demandé par un prof ? Cela devait vraiment être un looseur pour accepter.

*

Les cours de la journée étaient tous fini. Cody attendait dans la salle de littérature de son frère. Il lui avait donné les clés pour que cela soit plus simple à réviser. Autant dire pour éviter les distractions. Cody était en train de détailler une araignée depuis cinq bonnes minutes… comme s’il n’allait pas être totalement déconcentré. Il avait envie de partir dans son coin de tranquillité en lisant, pas supporter un cours dont il s’en fou. En équilibre sur deux jambes de la chambre, il regardait cette araignée et se demandait si elle voulait sortir. Etait-elle vraiment heureuse dans cette salle de cours ? Quelqu’un allait l’écraser un jour, c’était sûr. Les humains écrasaient les insectes. C’était comme ça qu’ils survivaient avec leur complexe. Les pieds sur la table, il observait l’araignée se déplacer. Il avait fait sport avant d’arriver, il était donc avec un jogging qui montrer ses muscles et un débardeur qui permettait de ne pas avoir besoin d’imaginer pour savoir sa musculature. Il était toujours ainsi en sortant de sport. Il observa l’heure. Son prof était en retard ?

Alors qu’il allait prendre ses affaires, parce que deux minutes étaient du retard, quelqu’un ouvrit la porte. Il se pencha un peu plus dangereusement sur sa chaise pour regarder derrière lui. Et il eut un large sourire.

Une fille.

Son frère lui avait mis une fille pour professeur. Elle allait finir dans son lit, et plus encore. Son sourire était amical alors qu’il se releva.

- Vous êtes en retard, professeur.



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earl
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Alma
Swanson

J'ai 17 ans et je vis à Phoenix. Dans la vie, je suis en dernière année de lycée et je m'en sors vraiment bien, évidemment. L'année prochaine, j'espère de tout coeur être acceptée à Columbia University, à New York. Mon rêve (secret) est de devenir écrivaine, étant une mordue des romans d'amour. Sinon, grâce à mes études et mes livres, je suis trop occupée pour être en couple et je le vis plutôt bien, me satisfaisant largement des scénarios qui fleurissent toujours dans ma tête. Les scénarios, eux, ne blessent pas.


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Caractère et particularités : obstinée, loyale, secrète, intelligente, peu flexible, imaginative, fière/orgueilleuse, juste, parfois mélancolique, bienveillante, méfiante, sincère, un peu hautaine , rêveuse, solitaire, souvent dans sa bulle, aime passer du temps dans la nature ou dans une bibliothèque, nerveuse, idéaliste, perfectionniste, ambitieuse, compétitive, courageuse (au fond, même si elle est effrayée de sortir de son cocon, de sa zone de confort), se vexe facilement, bonne nageuse, peu confiance en elle, à l'écoute de ses proches.


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« Qu’est-ce que tu fais, ma jolie Alma ? » demanda le père de cette dernière, qui tenta de regarder l’écran d’ordinateur par-dessus l’épaule de sa fille. Elle ferma précipitamment celui-ci, un peu trop vite d’ailleurs. « Tu prépares un coup d’Etat ? Ou bien tu as pour projet de craquer la Bourse ? », dit-il, ses yeux rieurs, accentuant la couronne de plis qui entourait désormais son regard. Alma jeta un bref coup d’œil à son père, l’air de dire « ahaha, très drôle ». Jouer l’adolescente rebelle n’avait pourtant jamais été son fort : ses parents s’estimaient chanceux d’avoir une fille si studieuse, si calme. Bien sûr, elle avait ses colères, comme tout individu normalement constitué ; elle avait aussi son caractère digne de « la plus grande des mules qu’on ait jamais connues », lui disait sa mère. Pourtant, elle n’avait, à proprement parler, jamais eu cette période de révolte que de nombreux jeunes, arrivés au collège ou au lycée, connaissaient. Alma aimait ses parents, et le principe même de tout envoyer bouler, sous prétexte qu’elle se sentait incomprise, ou avait besoin d’indépendance, la dépassait complètement. Elle avait appris à prendre en charge ses émotions, à les canaliser. Ses parents, souvent absents, ou enfermés dans leurs ateliers respectifs, n’avaient – sans jamais la négliger – pas été encombrants, trop étouffants. Dans leur appartement régnait une ambiance détendue, où la communication était le maître mot. Enfin, presque toujours. Ce qu’elle préparait secrètement, comme le sous-entendait son père, n’était qu’un de ses énièmes projets d’écriture, qu’elle n’achèverait sûrement jamais. Partager cette partie d’elle-même avec ses parents n’aurait pas dû être si compliqué, mais le jugement qu’ils pourraient potentiellement porter sur le genre d’écrits qu’elle pratiquait l’empêchait de le faire. La littérature sentimentale. Sujet décrié, que sa mère avait déjà critiqué devant elle, se moquant un peu de la niaiserie que dégageait ce type d’histoire. Alma n’était pas d’accord avec cette opinion, évidemment, mais elle n’avait jamais osé la contredire sur le sujet : à la place, elle hochait vaguement la tête, accompagné de quelques « hm hm », sans réelle signification. Elle se leva, ramassa son ordinateur et ses affaires éparpillées sur la table du salon : « Rien de spécial, juste un devoir que je peaufinais », dit-elle finalement en haussant les épaules. Alors qu’elle sentait que son père allait continuer l’interrogatoire (« pour quelle matière ? qu’est-ce qu’il faut faire ? tu le sens bien ? »), elle enfila sa veste bomber bleu ciel, suffisamment légère pour la température qui devenait automnale, sans vraiment se décider à quitter l’été. « Je dois filer, je donne un cours pour un type en retard sur le programme de littérature. À ce soir ! » Il lui souhaita une bonne journée, et elle posa immédiatement son casque audio sur ses oreilles dès qu’elle eut passé le pas de la porte.

Elle avait oublié son antivol. Alma Swanson avait réussi à oublier son antivol pour son vélo, alors que sa vie était organisée à la seconde près. Elle pesta contre elle-même, se traitant de tous les noms d’oiseaux. Pas loin du lycée se trouvait un petit magasin de vélos et réparation, elle trouverait sûrement le nécessaire là-bas. De retour au lycée, après avoir attendu une dizaine de minutes que le client devant elle termine son monologue au vendeur (« Mais dites-moi, ces pneus, vous les pensez sérieusement adaptés pour la descente ? Est-ce que je ne devrais pas prendre plutôt… » et blablabla), elle fit la grimace en voyant l’heure que son téléphone affichait. Elle allait être en retard, alors qu’elle prenait soin d’arriver toujours en avance lorsqu’elle avait rendez-vous. Elle se dépêcha, sans courir pour autant. Elle allait avoir moins de cinq minutes de retard. Son élève pourrait bien l’attendre un peu plus ; elle venait tout de même sur son temps libre au lycée. Evidemment, elle avait accepté l’offre aussi parce qu’elle y gagnait quelque chose : Tyler Walter, un de ses profs préférés et son prof de littérature, lui avait demandé d’aider un élève, en échange de lui accorder une note bonus. Alma ne disait jamais, jamais non à une note bonus : tout ce qui était bon pour son dossier d’admission universitaire, était bon pour elle.

Elle ne le reconnut pas immédiatement, lorsqu’elle entra dans la salle. En train de se balancer nonchalamment sur sa chaise, les pieds posés sur la table (ce qu’elle trouva totalement irrespectueux), son "élève’" semblait sur le point de partir. Il tourna alors la tête en entendant la porte s’ouvrir, et le cœur d’Alma se serra immédiatement. Cody Walter. Le petit frère de son professeur. Monsieur Walter avait, elle en était persuadée, délibérément omis ce léger détail : le cours était pour son frère, et Alma n’aurait jamais dit oui, si elle avait su de qui il s’agissait. Cody Walter était ce genre de petit con, qui pensait que son "règne" dans un pauvre établissement scolaire comme celui de leur petite ville, le rendait important. Elle évitait de le regarder, la plupart du temps, mais les quelques fois où elle l’avait aperçu faire sa loi lui avaient procuré un profond sentiment de dégoût. Il était méchant, imbu de lui-même, et clairement en recherche d’attention constante. Elle l’évitait, parce qu’elle savait qu’il était du genre à tout détruire sur son passage. Mais, voilà qu’elle se retrouvait à devoir lui donner cours chaque semaine. Il se leva, un sourire sur les lèvres. Trop stupéfiée par la découverte de l’identité de l’élève secret, elle entendit à peine sa remarque, qui se voulait sûrement taquine. Reprenant ses esprits rapidement, elle effaça son décontenancement sans trop attendre : la dernière chose qu’elle souhaitait, c’est qu’il détecte que sa présence l’intimidait. Elle lui rendit un vague sourire, haussant les épaules et dit de l’air le plus détaché du monde : « Les professeurs ont tous les droits, pas vrai ? »

Elle prit place sur une chaise, en face de la table où il s’était installé quelques minutes auparavant. Elle sortit ses affaires, évitant de croiser dans l’immédiat le regard de Cody. Elle ne pouvait plus abandonner, elle s’était engagée et revenir sur sa parole était une chose inconcevable pour elle. Alma ne voulait décevoir personne, et encore moins un de ses professeurs préférés. Elle allait prendre sur elle. Alors qu’elle terminait de sortir ses cahiers, ses notes et un stylo, elle réalisa une chose. Elle savait pertinemment qui il était – qui pouvait passer à côté d’un type aussi ignoble – ; lui, au contraire, ne l’avait sûrement jamais remarquée. Il n’était probablement pas du style à assister au concours de natation ou de débat du lycée sur ses pauses. Elle releva donc la tête, plongeant son regard clair dans celui de Cody. « Au fait, je m’appelle Alma, mais tu peux m’appeler Miss Swanson, puisque je serai ton professeur ». Elle paraissait sérieuse, mais ses proches auraient su détecter qu’elle plaisantait. Avec ce type, elle ne voulait pas plaisanter : elle garderait ses distances, limitant leur relation à cette classe. Moins elle aurait de contacts avec lui, mieux elle se porterait. Gardant son air impassible, elle proposa de se mettre directement au boulot ; histoire de se débarrasser de cette corvée le plus vite possible, pensa-t-elle en son for intérieur. « Sur quels sujets t’as pris du retard ? » Elle était nerveuse, elle espérait que ça ne se voyait pas. Tout ce qu’elle rêvait dans l’instant, c’était de retourner à ses cours, ses écrits, et son cercle d’amis très fermé.
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Dim 25 Sep - 19:34

Cody
Walter

J'ai 18 ans et je vis à Phoenix, Pays. Dans la vie, je suis dernier année au lycée et je m'en sors bien (sauf que mon frère me fait chier). Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

→ Venant d'une famille de bourge
→ Il a trois frères, eux ont été adopté.
→ Il est enfant miracle.
→ Il est manipulateur et froid. Il sait très bien mentir.
→ Vit chez Tyler, leur prof de littérature ET son grand frère.
→ Il aime lire, mais ne l'avouera jamais.

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Cody observait la jeune femme. Elle était quelconque. Elle aurait pu être jolie, il n’en doutait pas, mais elle ne semblait en avoir quelque chose à faire. Il devrait peut-être lui conseiller une crème pour rendre son visage plus doux. Lui, il avait une peau de pêche toujours lisse. Il ne laissait plus aucune marque venir enlaidir sa peau. Ni boutons, ni marques, même une égratignure était traitée efficacement avec lui. Avoir été moqué pour absolument tout l’avait rendu presque parano. Il observait la femme et souriait en voyant son trouble. Il était beau, il le savait, mais pas assez pour cette réaction. Non. La réaction de révulsion qu’elle avait eu était en rapport à sa personne. Elle ne serait pas facile à avoir, mais il pourrait l’avoir. Après tout, elle était le petit chien à son frère, il arriverait bien à l’avoir entre ses griffes. Il fit un sourire faussement taquin.

- Mhhh, évitons de dire ça à mon frère, s’il te plait, il risque de me faire vivre un enfer ensuite en utilisant cette excuse.

Bien sûr il avait un ton d’humour, et dans sa voix transpercer un peu de l’amour qu’il portait pour son frère. Il se plaça bien en évident de faire remarquer ce point. Son frère le rendait dingue, parfois il avait envie de le jeter par le balcon (ce qui était réciproque) mais il était le seul qu’il aimait dans ce putain de monde. Il pourrait mettre à feu et à sang toute la nation, et même son père, mais jamais il ne pourrait faire de mal à son frère. Il était bien plus son frère que ce que n’était les autres. Il avait l’impression que malgré le sang qui n’était pas pareil dans leur veine, son frère continuait à l’aimer comme si c’était le cas.

Il l’observa sortir toutes ses affaires. Cody avait des facultés. De grosses facultés de mémoires. Il lui fallait peu de temps pour comprendre et apprendre quelque chose. Il était le genre de personne qui était détester par les bûcheurs. Son frère ne supportait pas ça. Cody pourrait apprendre par cœur des livres entiers, mais il préférait se concentrer sur quelques livres dont il connaissait chaque page par cœur. Si, de temps en temps, le peu d’attention qu’il porte en cours lui permet d’avoir des bonnes notes, ce n’était que le petit plus pour lui. Quand il s’ennui, il pouvait se relire ses passages préférés dans son esprit. Il pourrait même les jouer en théâtre. Il était devenu très doué pour mentir sur ses pensées et ses sentiments, il devrait peut-être devenir un acteur ? Quand elle eut, enfin, finit de sortir sa tête de ses affaires, elle se présenta. Il fit un nouveau sourire.

- Oh, je te connais, Miss Swanson, dit-il en faisant un clin d’œil, mon frère est toujours fasciné par tes devoirs. J’aurais dû me douter que tu serais la victime de sa punition.

Elle était un peu la seule qui pourrait accepter d’être utilisé par un professeur ainsi… Il eu un sourire. Bien sûr qu’il connaissait Alma Swanson. Elle était l’exemple de l’élève parfaite selon son frère, efficace, réfléchi, calme. Cody traduisait ça par un « ennuyante et sans intérêt » et personne n’oserait lui donner tort. La jeune femme était peut-être jolie mais elle avait cette aura de fortification de bonne personne qui donnerait la gerbe à la plupart des gens. Dont Cody. Surtout Cody. Elle aurait le genre à lui dire, à l’époque, de ne pas s’en faire s’il se faisait frapper, qu’en allant voir la maîtresse tout irait mieux. Connerie.

- Mon frère t’a vraiment jeté dans la gueule du loup sans rien te dire ? remarqua-t-il en souriant.

Son frère était un petit chenapan aussi … La preuve. Il n’avait rien dit, et il avait fait en sorte qu’elle vienne sans dire que c’était lui. Cody, le roi incontesté de cette école, qu’elle allait devoir aider. Il se pencha sur la table pour se rapprocher d’elle comme s’il allait lui chuchoter un secret.

- La réponse est : tous. Je n’ai pas écouté un pet de son cours depuis le début de l’année, et il vient simplement de le comprendre parce que je n’ai pas lu le dernier livre, insipide et sans intérêt, qu’il nous a obligé à nous frapper.

Il eu un petit sourire, simple alors qu’il se recula. Il l’aimait voir ennuyé. C’était vachement amusant… Et une autre partie de son plan était en train de se mettre en place. S’il devait être gentil avec la jeune femme pour prouver à son frère qu’il était toujours son adorable petit frère, il pouvait aussi voir jusqu’où la jeune femme était prête à supporter pour être la chouchoute du prof de littérature. Surtout que son frère était aussi un frère vachement sexy, dans toute l’école il était connu pour donner chaud aux étudiantes comme à ses collègues. S’il prenait une photo de lui sortant de la douche pour Alma, serait-elle rouge de honte, rouge de colère, ou serait-elle chaude comme la braise. Il se le demandait vraiment…

- Sérieusement, dit-il alors que son esprit prévoyait des plans et d’autres, ose me dire que « La vie mode d’emploi » t’a plu. Il ne se passe rien dedans. Il décrit simplement plusieurs histoires de plusieurs appartements d’un bâtiment un peu n’importe comment, sans action, sans relation, juste une histoire placide. J’ai lu la moitié avant de le virer.

Il pensait à des auteurs qu’il lisait sur internet, sur des sites comme fanfiction.com, ou bien Wattpad qui mériterait tellement plus de reconnaissance que ce genre de livre. Si un livre ne faisait pas rêver, ne transporter pas ailleurs, alors l’intérêt était proche du zéro absolu pour lui… Et les livres que son frère demande de lire, bien qu’étant dans le programme, lui donner envie de se mettre une putain de balle dans la tête. Il préférait largement l’imagination débordante d’inconnus et les livres clichés mais qui permette de rire un peu, de sourire, ou de rêver, simplement.



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Alma
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J'ai 17 ans et je vis à Phoenix. Dans la vie, je suis en dernière année de lycée et je m'en sors vraiment bien, évidemment. L'année prochaine, j'espère de tout coeur être acceptée à Columbia University, à New York. Mon rêve (secret) est de devenir écrivaine, étant une mordue des romans d'amour. Sinon, grâce à mes études et mes livres, je suis trop occupée pour être en couple et je le vis plutôt bien, me satisfaisant largement des scénarios qui fleurissent toujours dans ma tête. Les scénarios, eux, ne blessent pas.


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Caractère et particularités : obstinée, loyale, secrète, intelligente, peu flexible, imaginative, fière/orgueilleuse, juste, parfois mélancolique, bienveillante, méfiante, sincère, un peu hautaine , rêveuse, solitaire, souvent dans sa bulle, aime passer du temps dans la nature ou dans une bibliothèque, nerveuse, idéaliste, perfectionniste, ambitieuse, compétitive, courageuse (au fond, même si elle est effrayée de sortir de son cocon, de sa zone de confort), se vexe facilement, bonne nageuse, peu confiance en elle, à l'écoute de ses proches.


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Son sourire la déstabilisa. Non pas parce qu’elle l’aurait trouvé charmant – comme de nombreuses filles dans son école ; Luna ayant eu un petit faible pour lui l’année dernière et sûrement encore aujourd’hui –, mais bien parce qu’elle pensait qu’il cachait plus qu’une simple marque de sympathie derrière celui-ci. Elle se méfiait de lui. Son sourire, qui sonnait faux, quand elle pensait à son comportement avec les autres, ne lui inspira qu’un léger frisson. D’accord, il avait des choses pour lui ; beaucoup. Il était musclé – sa tenue de sport du jour en témoignait –, il avait un visage sans imperfections, des cheveux bouclés qu’on aurait eu envie de caresser du bout des doigts, et des yeux limpides, pénétrants. De plus, elle devait avouer qu’il avait un charme, une démarche qui lui était propre. Alma avait pris l’habitude de détailler, d’interpréter toute personne traversant son champ de vision. Malheureusement, tout le charme que l’on pouvait trouver à Cody Walter disparaissait dès lors qu’on prenait conscience de sa manière d’être au monde. Son caractère ternissait le moindre détail qui aurait pu le rendre attractif. Il parla de son frère, et elle sentit qu’il y avait sûrement une complicité entre les deux. À ses yeux, Monsieur Walter n’était qu’un professeur, elle en oubliait parfois qu’il était un être humain avant tout. Elle l’appréciait pour ses bons conseils, il semblait la comprendre et l’encourager, si bien qu’une relation presque amicale s’était créée entre les deux. Alma plissa légèrement les yeux, amusée à l’idée d’imaginer Monsieur Walter se bagarrer avec son cadet. Elle hocha finalement la tête : « Je ne lui répèterai pas. Il ferait vivre à un enfer à tout le monde, y compris moi. » Elle savait que c’était faux, évidemment. Il était bien trop sympathique. Elle se demandait d’ailleurs comment ces deux-là pouvaient être frères.

Elle ne put s’empêcher de rougir légèrement (foutue peau de rousse), lorsque Cody évoqua la prétendue fascination de son frère, de Monsieur Walter, pour ses devoirs. Elle savait qu’il appréciait son travail : il ne cessait de lui faire remarquer la justesse de son écriture et de sa réflexion après lui avoir déposé sa copie sur son bureau. Elle aimait échanger avec lui après les cours, sur les ouvrages qu’il lui conseillait, en bonus. Alma sourit, sincèrement cette fois-ci. « C’est pas vraiment une punition, j’apprécie ton frère, je lui dois bien ça, avec tous les conseils qu’il me donne. » Elle repense aussi à sa note bonus, ajoutant d’un air satisfait qu’elle a quelque chose à gagner, dans cette histoire de cours particulier. Elle hausse les épaules, faussement nonchalante, lorsque le jeune Walter remarque avec amusement qu’elle n’avait pas été prévenu au préalable de l’identité de son élève. Elle ne lui fera pas le plaisir d’avoir l’air déçue, pas encore, après l’avoir affiché en rentrant dans la salle. « Je n’avais pas demandé de qui il s’agissait. Honnêtement, peu importe, un élève est un élève, pas vrai ? », dit-elle, un sourire taquin sur les lèvres. Discrètement, elle rappelle à Cody qu’il n’est personne. Du moins, pas plus qu’une autre personne dans cette école. Il est Cody Walter, élève de ce lycée. Pas Roi du lycée.

Rien ? Sérieusement ? Elle se mord la lèvre. Cody n’a réellement rien écouté depuis le début de l’année ? C’était pas ça, le deal… Professeur particulier, why not ; mais professeur tout court, et faire rattraper à ce crétin tout le programme de littérature ?! Elle pesta intérieurement, mais son visage ne laissa apparaître aucun signe de son agacement. Maîtrise toi Alma. Elle rend le sourire à cet idiot de Cody. « C’est pas si grave, tous les textes étudiés ne servent pas pour les examens de fin d’année. » Néanmoins, certains textes tombaient indubitablement chaque année, et « La vie mode d’emploi » en faisait malheureusement partie. Elle écouta Cody déblatérer toute sa haine envers Perec et son ouvrage. Au fond, elle était partiellement d’accord avec lui. Beaucoup de classiques étaient ennuyants à mourir, et elle préférait cent fois lire ses romans d’amour. Pourtant, ils apportaient aussi à son écriture : ils avaient un style bien à eux, les classiques. Quelques fois, elle en retirait même quelques leçons de vie. Elle croisa les jambes, pensive. Est-ce qu’elle aimait Perec et sa vie mode d’emploi ? Pas tellement. C’était nécessaire au programme, voilà tout. Elle eut un petit rire amusé après la description du livre par Cody ; rire qu’elle stoppa rapidement : rire avec Cody, et puis quoi encore ? Autant devenir amie avec un tyran. Elle soupira finalement : « Sincèrement ? C’est pas ma tasse de thé, ce genre d’histoire. J’comprends ton point de vue, à première vue, c’est très chiant. Pourtant, si tu te penches un peu dessus, tu peux y trouver un intérêt. Les maths, c’est loin d’être ma matière préférée, mais on peut pas nier le génie du type pour la structure mathématique de son roman. En gros, chaque pièce correspond à une case, et pendant tout le livre, il décrit case après case, en tentant de ne jamais repasser par la même pièce de l’immeuble. C’est le problème du cavalier. C’est pour ça que la lecture du livre peut paraître arbitraire, voire sans aucun sens. Et puis, ce qui est fou, c’est que chaque pièce qu’il décrit successivement n’a jamais vraiment les mêmes données : jamais une pièce où un personnage est assis, par exemple, ne se suivra pas une autre où les personnages sont également assis. C’est… C’est assez incroyable, quand on regarde vraiment toutes les contraintes qu’il a voulu appliquer dans son livre. Après il y a aussi… » Alma s’égara, trop enthousiaste, dans de nombreuses explications, observations qu’elle avait pu faire. Non, elle n’aimait pas ce livre pour son histoire, mais pour la réflexion, le travail sans relâche que Perec avait fourni pour créer une sorte de livre infini. Le problème d’Alma, c’était de s’arrêter quand elle devenait trop enthousiaste. Elle continua pendant quelques minutes son monologue, puis s’arrêta brutalement. La honte. Elle avait recommencé : Sam lui répétait toujours que, lorsqu’il s’agissait de parler de littérature, elle était capable de parler pendant des heures, sans vraiment se rendre compte qu’elle avait perdu tout son auditoire depuis longtemps. C’est sûrement ce qui venait d’arriver avec Cody.

Elle baissa la tête, jouant nerveusement avec son stylo. Quand elle releva son regard sur Cody, elle se pinça les lèvres, un peu gênée. « Désolée. Je m’emballe un peu trop quand je parle de trucs qui m’intriguent. Enfin voilà… Je pense que c’est le genre de livres qu’il ne faut pas lire qu’une seule et unique fois. C’est un livre qu’on relit, et à chaque relecture, on peut trouver quelque chose de nouveau… Je trouve ça vraiment cool. » Il devait la prendre pour une nerd, sans aucun doute. Le problème, c’est que, quand Cody Walter pensait quelque chose, le reste de l’école aussi. Elle ne serait donc pas étonnée de se faire traiter de nerd pour le reste de l’année. Ça aurait été sûrement un problème à ses yeux, si elle ignorait le fait que tout le monde pensait déjà ça et, honnêtement ? Elle s’en foutait royalement. Alma lâcha son stylo, observant Cody. Est-ce qu’il aimait, ne serait-ce qu’un livre sur cette Terre ? « C’est quoi, ton livre préféré ? » Elle espérait qu’il n’allait pas l’envoyer bouler, à lui dire que la littérature, l’intégralité de la littérature, c’était de la merde.
Clionestra
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Clionestra
Sam 22 Oct - 16:45

Cody
Walter

J'ai 18 ans et je vis à Phoenix, Pays. Dans la vie, je suis dernier année au lycée et je m'en sors bien (sauf que mon frère me fait chier). Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

→ Venant d'une famille de bourge
→ Il a trois frères, eux ont été adopté.
→ Il est enfant miracle.
→ Il est manipulateur et froid. Il sait très bien mentir.
→ Vit chez Tyler, leur prof de littérature ET son grand frère.
→ Il aime lire, mais ne l'avouera jamais (sauf si ça peut permettre d'arriver à ses fins)
Crédit : Mykrokosmos
- On est d’accord ! Comment mon frère peut-il être le professeur préféré de notre établissement alors que c’est un tortionnaire ?

En réalité, il savait pourquoi et son visage trahissait sa pensée pour la jeune femme. Son frère prenait du temps pour chaque élève, il s’investissait dans chaque chose qu’il faisait pour faire en sorte que tout le monde arrive en cours. Il était le genre de professeur qui pardonnait les retards, si c’était justifié, et aidait pour tous les problèmes qu’il pouvait. Mais c’était aussi le genre à attendre la sonnerie pour mettre un devoir et à mettre des contrôles « surprises » de temps en temps. Il était un jeune professeur et Cody l’adorait même s’il ne préférait pas le dire non plus. S’il devait avoir le droit de tout faire, son frère serait devenu intenable. Il savait aussi que son frère récitait toujours ses cours pour les connaître sur le bout des doigts et ne pas avoir à lire des cours sur un polycopier.

- Aider mon frère n’est pas une punition, m’aider moi … attends de voir la mauvaise foi que je vais mettre quand tu vas me parler de certains ouvrages avant de te décider.

Certaines œuvres avaient beau être plus vieilles que lui, Cody ne comprenait pas. Genre Zola. Tous les livres qu’on l’avait forcé à lire avait été trop trop décrit et sans véritable intérêt. Oui Zola avait fait un bon travail avec sa série familiale mais ça restait chiant à lire quand on en enlève le contexte historique de l’histoire. Il voulait rêver en lisant pas se faire chier.

- Un élève est un élève, mais tu fais parti des gens qui me déteste, souffla-t-il en se rapprochant d’elle pour ne pas louper sa réaction, donc il te devrait des excuses.

Souvent, ou on l’adorait et on avait envie de lui lécher les pieds, merci à sa position de roi, ou on le détestait. Ceux qui le déteste était de deux catégories, les jaloux qui aimeraient être à sa place ou les gens qui le trouvaient idiot d’aimer sa position ainsi. Alma faisait forcément parti de la seconde catégorie. Il en sourit. C’était prévisible et mignon à la fois. Qu’on essaie de lutter contre son attraction comme ça.

- Tous les textes étudiés dates d’avant ma naissance, et il faut les lire en connaissant un contexte historique, ça me saoule, avoua-t-il alors, j’aime rêver en lisant pas devoir vérifier des informations ou attendre la fin pour me sentir libérer de la corvée.

Qu’un auteur eût mis les mots mers, océans, et plages pour avoir le droit à un « l’auteur utilise le champ lexical nautique » ça le saoulait. Prendre un texte et devoir le décortiquer enlever toute la beauté d’un texte et ça le faisait chier. Il l’entendit rire et sourire pour prouver qu’il l’avait entendu. Elle ne le détestait peut-être pas autant que ça … il allait peut-être réussir à lui faire croire qu’il l’appréciait un peu pour que son frère lui lâche la grappe. Il l’écouta défendre le livre et fit une grimace, il fit même un faux geste de vomi.

- La structure du livre peut être intéressante, ça m’ennuie. Les livres n’ont pas à avoir de forme particulière, si on se casse la tête sur la structure mais que le texte ne renvoie qu’un ennui mortel, je n’en vois pas l’intérêt. J’ai bien conscience que ce n’est que mon point de vue sinon ce livre ne ferait clairement pas parti des livres au programme. J’ai mieux à lire.

Beaucoup mieux. La vie mode d’emploi et sa moitié de lecture lui avait pris quatre heures. Quatre heures qu’il aurait préféré utiliser pour autre chose. Comme voir si son auteur d’internet préférée avait mis un nouveau chapitre à son histoire. Et il l’avait écouté. Elle pouvait le comprendre à la réponse qu’il donnait. Il l’avait écouté mais ça ne l’avait pas ému. Il trouvait le livre ennuyant et tant qu’il ne trouvait pas un intérêt à sa lecture il ne pourrait que faire une grimace de dégout quand on parlerait de lui.

- Il faudrait me payer très très cher pour que je lise ce livre une seconde fois. Ou qu’on me promette de ne plus jamais le faire lire dans un programme. Je me sacrifierais pour le bien du plus grand nombre, mais sinon, hors de question. Toujours envie d’être ma professeure ?

Il avait retenu tout ce qu’elle avait dit … ainsi pourra-t-il l’écrire et en parler comme s’il le pensait effectivement. Son frère ne serait pas dupe, mais au moins aurait-il appris quelque chose n’est-ce pas ? Il la prenait en effet pour une nerd, mais tout le monde le savait. Il fit un sourire quand elle lui posa la question, puis il se mit à réfléchir.

- La vérité ? J’ai beaucoup de livres que je préfère, et absolument aucun qui ne pourra être étudié au programme. Mon livre du moment serait …

Il se tut … Rare était les personnes qui connaissait ses goûts de lecture. Personne en réalité. Son frère a la limite. Et le monde littéraire où on le connaissait sous le sobriqué de Ydoc, Cody à l’envers il trouvait que ça lui allait bien. Pour avoir cette jeune femme dans ses amis et prouver à son frère qu’il était toujours le même … il avait besoin d’un peu de vérité dans les mensonges. Il observa la porte un instant et se pencha pour lui tendre un livre. Il y avait une jaquette avec écrit « Les mathématiques pour les nuls » mais ce n’était pas du tout du bon format.

- En ce moment, c’est lui, dit-il en lui montrant du doigt.

Si elle était maligne, elle ouvrirait la première de couverture et en comprenant que c’était une sur jaquette. Le livre était une romance, nouvellement sortie, et s’intitulant « The love hypothesis » de Ali Hazelwood.  C’était une histoire d’amour toute simple, dans un cadre universitaire. C’était le genre d’histoire toute douce et cocooning et au moins on ne se prend pas la tête sur la structure.

- Je peux même te le prêter si tu veux. Je l’ai déjà lu deux fois. Mais fait attention, je veux ton opinion sur le chapitre 16 après la lecture donc a tes risques et périls.

Est-ce qu’il la mettait au défi ? Oui. Est-ce qu’il voulait absolument qu’elle accepte ? Oui. Si elle devait être la seule à connaître son amour pour les livres d’amour, elle devait au moins parler des scènes de sexes avec lui. C’était un bon compromis.



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earl
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Alma
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J'ai 17 ans et je vis à Phoenix. Dans la vie, je suis en dernière année de lycée et je m'en sors vraiment bien, évidemment. L'année prochaine, j'espère de tout coeur être acceptée à Columbia University, à New York. Mon rêve (secret) est de devenir écrivaine, étant une mordue des romans d'amour. Sinon, grâce à mes études et mes livres, je suis trop occupée pour être en couple et je le vis plutôt bien, me satisfaisant largement des scénarios qui fleurissent toujours dans ma tête. Les scénarios, eux, ne blessent pas.


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Jugée trop bien , l'humilité est toujours gênée alors que l'orgueil se verrait bien sans cesse arrosé de roses. (avec Earl) 33bfd956980d4d6b2870e12ac07680f2eb694e9e

Caractère et particularités : obstinée, loyale, secrète, intelligente, peu flexible, imaginative, fière/orgueilleuse, juste, parfois mélancolique, bienveillante, méfiante, sincère, un peu hautaine , rêveuse, solitaire, souvent dans sa bulle, aime passer du temps dans la nature ou dans une bibliothèque, nerveuse, idéaliste, perfectionniste, ambitieuse, compétitive, courageuse (au fond, même si elle est effrayée de sortir de son cocon, de sa zone de confort), se vexe facilement, bonne nageuse, peu confiance en elle, à l'écoute de ses proches.


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Il n’était pas le seul tortionnaire dans cette école, pensa-t-elle secrètement. Elle eut un rictus, et lâcha calmement, sans même y réfléchir « Et comment peux-tu être l’élève préféré, quand on sait comment tu traites tes semblables ? Le gêne des tortionnaires doit être de famille, qui sait. » Cette pique lui avait échappé, mais au fond, pourquoi devrait-elle être sympathique avec lui ? Elle ne cherchait pas son amitié, ni même le moindre intérêt venant de sa part. Tout ce qu’elle avait à faire, c’était lui donner des cours. Qu’il la trouve chiante, ennuyeuse, ou désagréable était le cadet de ses soucis. Sûrement même qu’il ne pouvait déjà pas l’encadrer, Alma et son côté intello. Elle s’en fichait. Toutes les remarques ne l’atteignaient presque jamais, elle qui se réfugiait toujours dans des mondes où l’avis des autres sur elle ne comptait plus. Quand elle écrivait ou lisait, c’était le moment où elle se sentait le mieux : pas d’apriori, pas de personnes qui vous juge à votre apparence ou à des stupides clichés.

Elle pinça légèrement ses lèvres. Elle n’avait pas besoin d’attendre pour voir qu’il avait décidé de ne fournir aucun effort pour ce cours. Au fond d’elle, Alma avait tout bonnement envie de détaler fissa, abandonnant Cody et ses plaintes dans cette salle à jamais. Elle soupira : « Je me suis déjà décidée, Cody, sinon je n’aurais pas pris la peine de venir. C’est pas mon problème si tu fais aucun efforts, je dirais juste à ton frère que tu coopères pas, et puis tant pis. Honnêtement, ça m’importe peu de savoir si tu réussis ton année. » Elle était agacée par son comportement, et elle sentait qu’il allait lui faire perdre son temps. Temps qu’elle aurait pu utiliser pour avancer sur le prochain chapitre de sa fiction. Ces dernières semaines, elle avait pris du retard sur son histoire, et les lecteurs commençaient à s’impatienter dans les commentaires. Alors elle s’excusait, promettait qu’elle allait faire vite ; et pourtant. Comment expliquer à ses lecteurs qu’elle avait choisi de faire un cours particulier à un abruti fini, à la place de continuer le prochain chapitre ?

Cody glissa alors, presque en chuchotant, qu’il savait très bien qu’elle ne le portait pas dans son cœur. Il s’était rapproché d’elle, son visage un peu plus proche du sien. De ce point de vue, elle remarqua quelques discrètes tâches de rousseurs. C’était mignon. Elle s’auto-blâma intérieurement d’avoir pensé ça. Reste concentrée, Alma. Souviens-toi de qui il s’agit. Elle baissa les yeux un court instant, gênée par son regard trop fixe. Il attendait sa réaction, comme un prédateur qui guetterait son prochain dîner. Elle inspira un grand coup et releva les yeux, le visage amusé. Elle approcha encore un peu plus son visage près du sien : il voulait jouer ? Ils allaient jouer. « C’est vrai, je ne t’aime pas. Comme ton frère n’aime sûrement pas certains élèves. Pourtant, il ne le mentionnera jamais et continuera à lui donner des cours. J’ai pas besoin de t’adorer pour te donner des cours. T’sais moi je viens, je te dis des trucs, que tu prends ou que tu prends pas, fin de la séance et on repart chacun de notre côté. C’est pas plus compliqué. » C’était évidemment plus compliqué, mais elle se voilait la face, pour sa propre protection. Alma s'éloigna de lui, appuyant à nouveau son dos contre le dossier de la chaise. Elle continue de sourire, mais cette fois sans la moindre sincérité : « On continue ? »

Ouin ouin ouin. Tout ce que faisait Cody, c’était chouiner. O.K, elle aussi préférait largement lire des fictions qui lui plaisaient, où l’amour était le premier acteur du scénario. Elle aussi, s’évadait bien plus quand une histoire l’emportait avec elle, la tenant par le bras et le cœur, les yeux accrochés à chaque mot, chaque émotion. Mais, la littérature ne se résume pas à ça, bon sang. Sortir de sa zone de confort est nécessaire, vital même. Lire sans cesse les mêmes types d’ouvrages, c’est cloisonner le champ des possibilités, c’est se contenter de relire les mêmes structures, les mêmes histoires ; dans l’espoir qu’un jour, peut-être, une se détachera mieux des autres. En variant, on est d’autant plus heureux de revenir, après des efforts à comprendre d’autres textes, vers le rêve et le voyage des fictions qui nous plaisent. Elle pouvait le comprendre, au fond. Elle avait eu le même raisonnement, plus jeune. C’était avant de s’intéresser, vraiment, à la littérature, à son histoire, ses mouvements… Chaque ouvrage, où presque, avait un petit quelque chose à apporter, que les autres n’auraient sûrement pas. Elle haussa les épaules, ravalant son sentiment d’exaspération. « Tout le monde aime rêver, s’évader en regardant un film ou en lisant un livre. C’est ce qu’on appelle un passe-temps, un centre d’intérêt. La littérature, c’est pas seulement ça. Je te jure, si tu prenais le temps de te plonger dans ce contexte historique si chiant, dans ses auteurs vieillots, tu finirais par trouver un intérêt. On ne peut pas faire l’impasse sur eux, ils appartiennent à un tout, à une mémoire collective et ils sont les points de repère qui nous permettent d’évaluer les changements de mentalité, de style, de… » Elle cessa de parler. Qu’est-ce qu’elle croyait ? Qu’elle allait le faire changer d’avis ? Elle soupira « Ecoute, Cody, si ta curiosité est incapable de s’élargir à autre chose que les choses qui te plaisent, fais-le au moins pour ton diplôme. À moins, bien sûr, que tu n’aies pour projet de rester à tout jamais dans ce lycée pour gouverner ton petit monde. Et dans ce cas-là, j’abandonne… » Elle s’était promis qu’elle le ferait, coûte que coûte, mais s’il ne montrait aucune envie de s’améliorer, elle ne pourrait pas l’y contraindre non plus. Elle avait mieux à faire. Monsieur Walter serait sûrement déçu, mais l’idée de lutter à chaque séance contre Cody, d’essayer de le convaincre de l’intérêt de la littérature et d’étudier, c’était au-dessus de ses forces.

Elle resta silencieuse un petit moment, et il fouilla un instant dans ses affaires avant de lui tendre un livre, à priori un manuel de mathématique. C’était ça, son livre préféré ? Elle regarda le jeune homme un instant, perplexe, puis se décida à ouvrir l’ouvrage. Sa mâchoire tomba, et son agacement fut remplacé par une profonde surprise. Elle n’en revenait pas ! Impossible ! Cody Walter lisait, et adorait, un roman d’amour ! Dans quelle dimension parallèle venait-elle d’atterrir ? Elle allait se réveiller sous peu, et rire de ce rêve étrange. Pourtant, les secondes s’écoulèrent, et l’air très sérieux de Cody ne bougea pas un instant. Comment était-ce possible qu’elle ait un point commun avec ce type ignoble ? Si on lui avait dit qu’elle pourrait en trouver un, hormis le fait qu’ils respirent tous les deux, elle aurait sûrement rigolé en levant les yeux au ciel. Pourtant, la couverture bleu turquoise de The love hypothesis était bien réelle, ici, dans ses mains. Elle hallucinait. « J’y crois pas ! Est-ce que cette situation est bien réelle ? » Son visage s’était un peu détendu. « Eh beh, j’aurais jamais pensé que tu lisais ça pour te distraire. Disons que ça te rajoute 0,5% de sympathie en plus, en sachant que tu partais évidemment de zéro. » Elle sourit, l’envie de le taquiner un peu étant revenue. Lorsqu’il lui parla du chapitre 16, en échange de lui prêter le roman, elle posa son menton dans le creux de sa main, et fit mine de réfléchir. « Hm… C’est non ! Te fatigue pas, je l’ai déjà lu, et c’était clairement une scène torride. Tu peux pas vraiment me battre sur ce sujet, les livres d’amour, j’en connais un paquet. » Et c’était peu dire. Mais tout de même, elle n’aurait jamais imaginé qu’à la fin de cours, elle parlerait littérature romantique et scène sexuelle avec Cody. C’était à la fois déstabilisant, mais plutôt marrant.

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Lun 21 Nov - 17:39

Cody
Walter

J'ai 18 ans et je vis à Phoenix, Pays. Dans la vie, je suis dernier année au lycée et je m'en sors bien (sauf que mon frère me fait chier). Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

→ Venant d'une famille de bourge
→ Il a trois frères, eux ont été adopté.
→ Il est enfant miracle.
→ Il est manipulateur et froid. Il sait très bien mentir.
→ Vit chez Tyler, leur prof de littérature ET son grand frère.
→ Il aime lire, mais ne l'avouera jamais (sauf si ça peut permettre d'arriver à ses fins)
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Il sourit simplement. Des gênes des tortionnaires ? Il ne faisait que rendre ce qu’on lui avait fait à l’époque. Il avait appris à se défendre de la haine, de la rancœur, et pour ça, il était devenu ainsi. Entre être la victime ou être le bourreau, il avait fait son choix. Être le monstre de l’école, celui qui rends les autres mal à l’aise par la perfection de ses traits, de son caractères, de son niveau de sport… Si les filles de l’école se bousculer dans son lit, c’était mieux pour réussir à assoir sa dominance sur les autres. Il ne faisait jamais de mal, à personne. Il ne tuait personne à être lui. Il n’humiliait personne, sauf quand la personne le méritait clairement, il était un petit con suffisant mais parce qu’il le valait bien. La jeune femme semblait le voir comme un monstre de l’école, mais l’école avait accepté d’être soumis au bon vouloir d’un élève. A qui était la faute ? Son frère aussi critiquait cela, mais Cody avait simplement pris le parti d’utiliser la société.

- Mon frère attend tellement de toi, et tu es le genre à ne pas supporter les choses qui ne vont pas au bout n’est-ce pas ? dit-il avec un léger penchement de tête.

Il se souvenait de l’époque où il faisait ça aussi. Vouloir être un bon élève, être une bonne personne, et il se souvenait des coups. Est-ce que la jeune femme était frappé pour sa tête de première de la classe ? Etrangement, ça le dérangeait … il ne voulait pas que la jeune femme soit blessée. Elle lui ressemblait, à son vrai lui. Ainsi proche de la jeune femme, il pouvait s’arrêter un instant sur l’existence de ses cils. Elle avait de longs cils, qui rendait son regard plus profond. Il suivait la courbe de ses yeux et sourit malgré lui.

- On continue, princesse, mais tu sais, on dit souvent qu’entre l’amour et la haine, il n’y a qu’un pas.

Il lui fit un nouveau sourire. Il était beau. Il le savait. Il avait fait en sorte de l’être. Il était en bonne santé et son corps était assez musclé pour tenir longtemps. Il avait la peau lisse et sans impureté, sauf les tâches de rousseurs qu’il détestait. Il était objectivement beau et il le savait car il avait fait en sorte que ça arrive. Il aimerait réussir à donner des envies peu catholiques à la jeune femme… Cela lui donnerait l’impression d’avoir réussi une mission, pratiquement divine.

- J’ai pour projet de reprendre l’entreprise familiale. J’ai toujours envie de comprendre comment mon père gère son empire et arrive à le tenir en haut. Cependant, j’ai du mal à trouver la motivation pour comprendre le contexte de certaines histoires… On n’aurait pas un jeu à faire ensemble pour me motiver ?

Comme un strip lecture, il lit un livre et elle se dévoile à lui ? D’une manière qui lui permettrait de l’utiliser plus tard bien sur … Il se demandait le genre de jeu qu’elle pourrait lui donner pour s’amuser… et même si ça pouvait l’amuser un peu ? Il se dévoilait lui aussi en lui présentant son livre favori. Il se dévoilait et elle était la seule personne de ce côté-là du monde à savoir qu’il aimait les livres d’amour… Avec son frère, bien évidemment. Mais sinon, personne ne le savait. C’était son secret honteux. Ce qui ramenait le Cody d’avant, le petit gros qui se faisait tabasser entre deux couloirs et qui voulait mourir. Les livres d’amour avaient toujours eu la puissance de lui faire croire à un monde meilleur, au moins pour d’autres personnes que lui. Il voulait être amoureux. Il voulait être lui. Mais la réalité, n’était pas comme les livres. Il le savait. Il l’avait appris. Plus jamais il ne tomberait amoureux. Plus jamais il ne penserait que les livres puissent avoir une résonnance véritable dans le monde réel.

- Je suis donc à 0.5% de sympathie ? Pour une première journée je trouve que c’est pas mal. D’ici la prochaine fois, je serais peut-être à 1% et à la fin, un petit 100%, dit-il en faisant un clin d’œil coquin vers la jeune femme, la scène n’est pas que torride, elle parle aussi d’amour.

Il l’observa à nouveau. Regardant la jeune femme, ses cils, à nouveau, son nez si mignon, ses joues qui semblaient si douces, ses lèvres. Elle pourrait clairement être un fantasme de l’intello dans les livres d’amour qu’il aimait tant, et ce constat le fit sourire. Il n’était pas le genre à rougir des envies peu orthodoxes qui passaient par son esprit. Il savait déjà ce qu’il pouvait faire avec une femme, mais l’attirance sexuelle, surtout à leur âge, c’était normal. Encore une fois, on le critiquait beaucoup, mais il n’avait jamais obligé une femme à faire quoi que ce soit avec lui, et il avait toujours été doux, tranquille et respectueux envers les femmes qui avaient partagés ses nuits.

- C’est quoi ton livre préféré ? D’amour s’entends. Je serais curieux de savoir si je l’ai déjà lu.



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earl
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Univers fétiche : réel, fantastique, tout dépend du mood du moment!
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earl
Mer 23 Nov - 20:10

Alma
Swanson

J'ai 17 ans et je vis à Phoenix. Dans la vie, je suis en dernière année de lycée et je m'en sors vraiment bien, évidemment. L'année prochaine, j'espère de tout coeur être acceptée à Columbia University, à New York. Mon rêve (secret) est de devenir écrivaine, étant une mordue des romans d'amour. Sinon, grâce à mes études et mes livres, je suis trop occupée pour être en couple et je le vis plutôt bien, me satisfaisant largement des scénarios qui fleurissent toujours dans ma tête. Les scénarios, eux, ne blessent pas.


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Jugée trop bien , l'humilité est toujours gênée alors que l'orgueil se verrait bien sans cesse arrosé de roses. (avec Earl) 33bfd956980d4d6b2870e12ac07680f2eb694e9e

Caractère et particularités : obstinée, loyale, secrète, intelligente, peu flexible, imaginative, fière/orgueilleuse, juste, parfois mélancolique, bienveillante, méfiante, sincère, un peu hautaine , rêveuse, solitaire, souvent dans sa bulle, aime passer du temps dans la nature ou dans une bibliothèque, nerveuse, idéaliste, perfectionniste, ambitieuse, compétitive, courageuse (au fond, même si elle est effrayée de sortir de son cocon, de sa zone de confort), se vexe facilement, bonne nageuse, peu confiance en elle, à l'écoute de ses proches.


Jugée trop bien , l'humilité est toujours gênée alors que l'orgueil se verrait bien sans cesse arrosé de roses. (avec Earl) E43d37bbf36dad44399a66d102b638e6688b6914
Don't get too close 'cause you're really nothing to me


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Elle hocha la tête. C’était pas son genre, effectivement. Malheureusement, elle avait tendance à le faire plus régulièrement que ce qu’elle aurait souhaité : les romans et diverses histoires inachevées en étaient la preuve. « J’essaie d’aller jusqu’au bout des choses, oui ; mais j’abandonne aussi… Un peu trop parfois. » Elle marmonna sa dernière phrase, plus adressée à elle-même qu’au jeune homme. Il lui indiqua qu’ils pouvaient continuer, ne relevant pas réellement les piques qu’elle lui avait envoyées. Bizarre, non ?  Elle aurait pensé qu’il saisirait cette occasion pour lui balancer un truc à la tronche, un truc qui aurait pu lui faire du mal. Pourtant, il était resté souriant, voire amical. Elle eut une grimace exagérée, et un regard faussement outré quand il suggéra la possibilité qu’elle ne le haïrait bientôt plus, qu’elle l’aimerait même. « Je pourrais peut-être, sur un malentendu, te tolérer… Aimer, c’est peut-être un peu fort. » Elle souriait, le genre de sourire complice, qu’elle aurait fait à un de ses amis en le taquinant. Enfin, au fond d’elle, elle savait bien qu’entre Cody Walter et elle, un pas ne serait pas suffisant pour les réunir. Entre elle et lui, elle aurait plutôt dit qu’on y trouvait un fossé.

Elle écoutait d’une oreille distraite Cody qui parlait de l’entreprise familiale. Alma le dévisagea longuement : elle ne connaissait rien à son sujet, finalement. Elle le réalisait maintenant. Avait-elle envie d’en apprendre plus ? NON! C’est ce qui lui hurlait son instinct, et tous les préjugés qu’elle avait sur sa personne. Pourtant, elle se sentait… étrangement intéressée. Elle ne lui avait jamais adressé la parole, ou le strict minimum, et aujourd’hui, la douceur qu’elle percevait dans sa voix la surpris. Si elle voulait en apprendre plus, c’était sûrement par curiosité. Oui, ça ne pouvait être que pour cette raison. C’est vrai, ce n’était pas donné à tout le monde, de découvrir le « Grand Cody ». Elle était perdue dans ses pensées, lorsqu’elle remarqua qu’il venait de poser une question. Elle remit sa mèche derrière son oreille, comme toujours lorsqu’elle était gênée de s’être encore absenté dans son univers mental. Sam lui disait que, dans ces moments-là, elle avait l’air souvent triste, nostalgique comme une femme de marin, face à la mer et qui attendrait le retour de son mari. Drôle de comparaison, qu’elle avait pensé quand il le lui avait dit. « L’entreprise familiale ? C’est quoi, l’entreprise de ton père ? » Elle avait discrètement eu un petit rire, lorsqu’il avait utilisé le terme d’empire. Même adulte, Cody aspirait donc à continuer à régner : si ce n’était plus l’école, il aurait l’entreprise. Qu’est-ce qu’il cherchait à prouver, au juste ?

« Euh, ouais pourquoi pas. Qu’est-ce qui te motiverait, Monsieur Walter ? » demanda-t-elle avec malice. « J’sais pas, on pourrait faire un action vérité, version connaissances. Genre, si tu me fais un petit rendu chaque semaine, quand on se verra ici, sur un livre au programme ; tu choisis une action ou une vérité que je ne peux pas refuser. Si je juge que ton rendu est nul, ou que t’as rien fait, tu fais une action ou une vérité. » Merde, elle regrettait déjà sa proposition, dans quoi elle s’engageait ?! Elle se mordit les lèvres. « Shit… En le disant tout haut, ça me semble pas tellement juste pour moi… On verra si t’es assidu et que tu rends des trucs intéressants ! » Elle n’avait plus qu’à espérer que Cody montrerait la même flemme qu’en cours pour ses rendus. Elle rougit soudainement : sa proposition laissait supposer que Cody en avait quelque chose à faire d’elle. Alma ne se voilait pas la face : il avait beau paraître sympathique aujourd’hui, elle savait que la seule personne qui comptait pour lui, c’était sa propre personne. « Fin, c’est peut-être une idée de merde, j’veux dire j’ai aucun secret très intéressant, on peut trouver un autre jeu, si t’as une idée… » Le seul secret qu’elle gardait précieusement, et qu’elle garderait coûte que coûte, c’était sa pratique d’écriture et ses fanfictions.

« Qui sait ? » dit-elle en rigolant, quand il lui dit qu’il atteindrait le maximum de sympathie à la fin de leurs entrevues. Elle y croit très peu, Alma, vraiment très peu. Elle acquiesce quand il tente de la corriger. « C’est une scène d’amour, mais ça veut pas dire pour autant que c’est pas une scène pleine de passion. » Une passion qui vous dévore le cœur, qui l’enflamme. Passion qu’Alma n’a jamais eu la chance de ressentir, hormis à travers ses livres. Contrairement à ce que beaucoup pensent, Alma a été en couple, simplement, au lycée, elle n’est personne. Les gens ne font pas vraiment attention à elle, et elle n’a jamais rien fait pour sortir de l’ombre non plus. L’année dernière, elle a eu un copain pendant quelques mois. Un mec plus âgé, Nick. Il venait la chercher quelques fois après les cours, quand il sortait de la fac. Elle l’avait rencontré dans une librairie : comment faire plus cliché ? Les cinq mois à ses côtés se sont passés sans encombres, sans rebondissements ni drames. Peut-être que le problème venait de là aussi : elle l’avait idéalisé, elle avait projeté en lui les personnages qu’elle appréciait dans ses romans. Nick n’était pas l’amour de sa vie, comme elle n’était sûrement pas le sien. Ils s’entendaient bien, mais d’un accord commun, ils avaient décrété que finalement, ils étaient peut-être plus des amis que des amants. Elle l’a revu une fois après sa rupture, parce que, disons que l’alchimie sexuelle qu’ils avaient était toujours présente. Entre eux, ça pouvait être torride ; mais l’amour était complètement absent.

Elle réfléchit un instant à sa réponse. Son roman d’amour préféré.. ? Elle en avait lu tellement… Comment choisir ? Il y en avait certains qu’elle relisait régulièrement, alors peut-être que c’était ceux-là, ses favoris. « Hm, c’est difficile comme question. Je ne sais pas si ça t’arrives, mais j’ai l’impression que, lorsque je lis un nouveau livre, et que j’ai été plongée dans l’histoire à 100%, que j’ai ri et pleuré avec ses personnages, ça devient mon nouveau livre préféré quand je lis la phrase finale. » Chaque roman qu’elle terminait, c’était comme une partie d’elle qui finissait par disparaître. Evidemment, elle porterait toujours en son cœur ses personnages et l’histoire, mais elle avait toujours une certaine nostalgie lorsqu’elle achevait une lecture. « Je ne sais pas si c’est mon roman préféré, mais je reviens souvent vers Orgueil et Préjugés. Un classique. J’adore l’alchimie entre Elizabeth et Darcy… Comment, au départ, elle est remplie de préjugés à son sujet, et puis progressivement, comment elle se rend compte que ses émotions ont changé. C’est un peu une trame banale, le principe d’ennemis à amoureux, mais j’sais pas… L’histoire me touche. Et toi, t’as un roman d’amour préféré ? » Elle pensait à Darcy et Elizabeth. Elle aurait aimé trouver son Darcy, mais pour l’instant, elle allait devoir se contenter de ses histoires… De toute manière, elle était bien trop occupée à bosser dur pour son entrée à Columbia, l’amour pouvait bien attendre ! Elle aperçut alors l’horloge au fond de la classe. Merde ! L’heure de cours était largement dépassée, ça faisait déjà une heure et demi qu’ils étaient ici ! Elle n’en revenait pas de penser ça : elle n’avait pas vu le temps passer. Elle allait, une deuxième fois dans journée, être en retard. Qu'est-ce qu'il lui arrivait, à la fin, aujourd'hui?? Sam lui avait proposé de boire un verre après son cours (histoire de tout lui raconter). « J’veux pas te rendre triste, mais c’est déjà la fin de notre heure de révision. J’ai un truc de prévu avec un pote, j’vais pas tarder. Pour la semaine prochaine, fais-moi un petit résumé des enjeux de Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur. J’pense que t’apprécieras peut-être plus que Perec, c’est un bon livre, je te promets. » Peut-être qu’il ne le lirait pas, peut-être qu’elle éviterait la sentence : une action ou une vérité. Elle espérait fort pour que ce soit le cas. D'un autre côté, elle se sentirait victorieuse si elle contribuait à la progression de Cody dans ce cours. C'est pour ça qu'elle était là, à l'origine. Elle ne devait pas l'oublier.
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Clionestra
Mer 30 Nov - 19:56

Cody
Walter

J'ai 18 ans et je vis à Phoenix, Pays. Dans la vie, je suis dernier année au lycée et je m'en sors bien (sauf que mon frère me fait chier). Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

→ Venant d'une famille de bourge
→ Il a trois frères, eux ont été adopté.
→ Il est enfant miracle.
→ Il est manipulateur et froid. Il sait très bien mentir.
→ Vit chez Tyler, leur prof de littérature ET son grand frère.
→ Il aime lire, mais ne l'avouera jamais (sauf si ça peut permettre d'arriver à ses fins)
Crédit : Mykrokosmos
Il observa la jeune femme avec intérêt. Il y avait un grand intérêt dans sa réponse. Ainsi la princesse du travail et des études n’allait pas jusqu’au bout des choses ? Il pencha légèrement la tête vers elle, avec l’envie étrange de lui faire roussir les joues, et de la rendre folle aussi en prime. Comme ça, une envie subite qu’il aurait vite fait de faire s’il n’avait pas besoin d’elle pour redorer son blason face à son frère. Il sourit.

- Je ne t’imaginais pas abandonner quoi que ce soit, motivation ou sous-estimation de soi ? demanda-t-il simplement en donnant les deux seules possibilités qui lui venait pour une fille comme elle.

Ou elle n’avait plus la motivation, ou elle se sentait tellement mal à le faire, à se sentir inférieur, que ça la bloquait. Il était comme ça aussi, avant. Il arrêtait les choses parce qu’il avait l’impression qu’il ne faisait jamais rien de bien. Il arrêtait parce qu’il pensait que les autres allaient rire de lui, parler de lui, se moquer de lui, le juger. Il s’arrêtait parce que, même s’il était heureux de faire une chose, il avait l’impression que tout autour de lui, on pensait qu’il ne valait pas le coup. Parfois même encore maintenant. S’il ne tenait pas sa place de connard, alors il redeviendrait son autre lui, et il ne pourrait pas supporter ça.

- Un malentendu en amène toujours un autre. Je suis sûr que tu arriveras à m’aimer, je suis assez simplement aimable, dit-il avec un nouveau clin d’œil et un sourire. Il n’avait encore jamais failli à faire en sorte que quelqu’un l’aime.

Il la regardait, intensément, et il pensait encore que la jeune femme était belle d’une certaine manière. Il fallait y regarder à plusieurs fois pour bien voir ses petits traits sur son visage, ses tâches sur ses joues, sa manière de poser les yeux au loin, comme si elle n’était pas réellement là.

- L’entreprise de mon père ? Tu connais le magasin Sport’art ? C’est un magasin de sport qui propose tant des produits de luxe que plus abordable et permet de faire tous les sports.

Il y avait aussi des initiations qui étaient proposés par les magasins, de l’aide et des partenariats pour la plupart des clubs de sports qui étaient dans les villes à proximité d’un magasin. C’était un empire de sport et de chiffre, et l’art n’y était pas étranger. L’art y était aussi, le dessin, l’écriture, avec moins de force mais existant tout de même.

- J’ai envie de le rendre encore plus grand, continuer à l’étendre plus vers l’art, l’écriture, le dessin, la sculpture, et tout le reste. C’est juste plus compliqué, mon père essaie, bien sûr, de faire en sorte de l’amener doucement, mais il a du mal à cause des préjugés qui sépare l’art et le sport, déblatéra-t-il mais clairement passionné par ce qu’il disait.

Il observa à nouveau la jeune femme et réfléchit à comment l’avoir dans sa poche en utilisant le jeu qu’elle lui proposait … il réfléchit intensément en la regardant de ses grands yeux. Il pouvait voir la jeune femme sans bouger les yeux, ainsi ne bougeait-il pas. Il eut un sourire en ayant une idée pour la suite mais elle le devança ce qui fit naître un nouveau sourire.

- Une action ou vérité ? Je veux absolument faire ce jeu. Maintenant que tu l’as proposé, tu ne peux plus revenir en arrière. J’ai déjà une montagne d’idée … En échange tu peux choisir des actions ou vérité, mais qui me permettrait d’augmenter mon capital sympathie, 1% ce n’est pas assez. Si j’arrive à 50% je veux un baiser, dit-il sans la moindre honte.

Il laissa son regard couler vers ses lèvres avec délicatesse. Il se demandait un instant pourquoi ses lèvres semblaient plus douces que celles qu’il avait déjà caresser des lèvres. Il se demandait encore pourquoi la jeune femme lui faisait cette effet, simplement à cause du fait qu’elle lisait les mêmes livres que lui, et qu’elle ne s’était pas moqué ? c’était surement ça. Il sourit.

- La passion, ça me plait, mais je le trouve indissociable de l’amour. Je n’aime pas les histoires érotiques sans amour. Cela entraîne souvent la répercussion de me faire arrêter l’histoire tout de suite.

Il pouvait être exciter par une histoire bien écrite de cul, mais il n’en aimerait pas l’histoire. Un porno était bien plus efficace pour se faire du bien qu’une histoire écrite. Il avait besoin de sentiment quand il lisait, pas simplement de l’excitation mécanique que lui apporter des images érotiques. Il jeta un nouveau regard à la jeune femme. Se faisait-elle du bien devant les histoires qu’elle pouvait lire ? Est-ce que cela lui arrivait ? Il se posait réellement la question, presque seulement par curiosité.

- Je comprends ton sentiment fasse aux livres, j’ai la même chose, c’est pour ça que ce livre, dit-il en lui montrant celui qu’elle tenait, est mon préféré en ce moment. J’aime aussi les autres de l’auteur. Le second est bien plus sexuel mais ça ne me dérange en rien.

Il aimait voir l’histoire ou l’acte était tellement bien écrit, et décrit, et que l’amour était simplement si beau que tout paraissait normal. Il n’y avait rien de pervers, ou de vulgaire, ou quoi que ce soit dans le genre pendant une histoire d’amour. Il aimait ça et jalousait un peu tous les personnages qui arrivait à avoir une histoire d’amour digne de ce nom.

- J’ai lu Orgueil et Préjugés, dit-il alors en trouvant une certaine ironie à leur situation. Vue que le temps passe vite, je t’apporterais mon livre d’amour préféré pour la prochaine fois. Avec ma fiche de lecture pour ton devoir qui va certainement me briser le cœur, dit-il en se levant.

Doucement, il se releva et passa à côté de la jeune femme pour lui faire un bisou sur la joue avant de se reculer en souriant et de partir. Il était toujours en sueur et sourit encore en s’approchant de la porte pour laisser la jeune femme passer.

HRP – Je te laisse passer à la semaine prochaine ? Si tu veux dire que la jeune femme voit plusieurs fois Cody et qu’il lui lâche des énormes sourires et même des salutations sans la moindre honte, surtout quand il sort du sport tout ça ?



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