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LE TEMPS D'UN RP

Being happy doesn’t mean that everthing is perfect

Charly
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Ven 16 Sep - 18:15

Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandit dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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Crédits: tearflight / tumblr

« -tu doutes de moi ou de toi du coup ? » demanda Judy taquine, heureuse de le revoir. Si elle avait répondu que les photos étaient moches, cela voulait dire qu’il était nul dans son métier, et qu’elle était vraiment nulle côté évolution. Judy l’avait dit, elle voulait parvenir à sortir la tête de l’eau, à avancer et changer de vie. Alors elle avait bosser chez elle, elle s’était regardée nue devant la glace, avait fait tout un tas d’essayage de fringues aussi. Elle s’était également parlée plus gentiment le matin dans le miroir. Plus de oh mon dieu la tête, mais tu as besoin d’un peu de repos. Ça changeait doucement sa perception d’elle-même. Et tout simplement il fallait être aveugle pour ne pas voir qu’il y avait de la beauté dans ces photos. Ça venait peut être de la danse, de la concentration mais elle était belle sur ces images. Elle le reconnu à voix haute et cela sembla plaire à Caleb. « -ba un peu. C’est pas comme ça que ça doit marcher ? Je ne peux pas t’avoir avec moi h24 7jours sur 7. Disons que j’ai fait des devoirs. » il avait d’autres clients, d’autres priorité qu’elle. Alors oui, elle devait bien travailler un peu tout ça de son côté. Histoire de ne pas le voir désespérer trois jours plus tard !

Un joli rire résonna dans la salle de danse, alors qu’elle avait toujours les mains sur les hanches de Caleb. « -oui, je suis de très bonne humeur ! Grâce à toi je crois ! » et aux photos. Il n’allait pas se plaindre quand même ? Ici, dans cette salle, dans son élément, elle avait toujours la sensation d’être un peu plus vrai, de pouvoir dit haut et fort tout et n’importe quoi. « -ne fais pas cette tête. » lui souffla la jolie rousse en se moquant gentiment de lui. C’était seulement un petit sous-entendu. C’était si choquant que ça qu’elle en fasse elle aussi ? Elle se contenta de lui sourire lorsqu’il avoua secrètement qu’elle n’avait pas tort.

« -ouais Tyler m’a dit la même chose, mais j’ai peur qu’elles prennent ça pour la charité. »
et d’après ce qu’elle avait compris du milieu, ça serait faire comme un faux pas. « -et pourquoi pour elles et pas pour les autres ? » le souci c’était qu’elle ne pouvait pas aider la terre entière non plus ! « -enfin je sais pas… je vais encore y réfléchir. J’avais pensé à faire payer une place d’entrer pour le spectacle. » un léger haussement d’épaules. « -je vais trouver. » avait elle ajouter comme si elle avait une confiance folle en ses capacités. Elle lui proposa une journée de congé s’il était fatigué mais il refusa. Bon très bien. Un sourire taquin avant de froncer les sourcils. « -et en quoi c’était ennuyeux ? » elle trouvait le sujet assez intéressant au contraire.

Judy avala une gorgée de café en descendit sa tasse avec lenteur. « -ok… » pas d’horaire de bureau. Très bien. Ils allaient s’arranger alors. « -le pauvre… » s’amusa à nouveau la jolie rousse en tordant ses lèvres sur le côté. « -quoi j’ai pas le droit de te faire rencontrer des hommes moi aussi ?! » bon d’accord elle était en grande forme aujourd’hui. Peut être parce qu’ils ne s’étaient pas vu durant une semaine. Peut être parce qu’elle avait super bien dormi. Peut être parce que… Elle souhaitait savoir comment il avait réfléchit la semaine et elle l’écouta en avançant un peu, posant sa tasse, ainsi que ses coudes sur la table. Mains jointes à plat devant elle. « -c’est peut être mieux pour toi qu’il ne vienne pas. » la grippe c’était pas quelque chose de très sympa. « -ça me va. C’est le soir du coup ? » elle sourit lorsqu’il évoqua la piscine. « -ok… jeudi matin alors. Ça m’arrangerait mieux. » puis il termina avec le speed dating. « -oh oh ! » s’amusa Judy. « -tu me jettes dans le grand bain ! » elle leva son index : « -enfin non, tu dois participer aussi. Tu passeras me chercher ? J’ai un souci avec ma voiture, mais je peux prendre un taxi sinon. » arriver ensemble pourrait paraitre suspect ?

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Ven 16 Sep - 19:42

Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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En lui montrant les photographies qu’il avait prise d’elle à son insu, Caleb s’était attendu à une réaction tout autre provenant de Judy. Il s’était attendu à un commentaire négatif sur son physique ou encore la qualité de sa danse. Il avait confiance en elle pour soulever le point négatif. Mais il fallait croire que la semaine passée loin de lui avait été plus que bénéfique. Le regard de Judy avait changé. Elle se trouvait belle sur les photos qu’il avait prises. Alors évidemment, face à une telle remarque, Caleb resta presque interdit, puis se mit à sourire avec timidité tout en baissant les yeux, haussant les épaules « Moi… » avoua-t-il, non sans gêne. Il n’aurait pas pensé que son travail porterait ses fruits aussi tôt. Toutefois, ça lui fit plaisir de voir qu’elle avait travaillé durant son absence, qu’elle avait mis en application les conseils prodiguaient « Si… Si, bien sûr » rétorqua alors Caleb alors que Judy souleva le fait que c’était comme ça que ça devait se passer entre eux. Il ne serait pas toujours là, à ses côtés, pour lui dire qu’elle était une belle femme, qu’elle devait tenir sa tête haute, qu’elle devait se sentir belle. Un jour ou l’autre, Judy allait refaire sa vie avec un homme, et il serait moins important dans sa vie. Ils se verraient de temps à autre, pour prendre mutuellement des nouvelles, tout en poursuivant leurs existences chacun de leurs côtés. Il fallait donc que Judy apprenne à s’accepter par elle-même. Un regard ensuite pour les mains qu’elle avait posé sur ses hanches, puis sur Judy qui riait et se mit à sourire, timidement, une fois encore, tout en demandant « Pourquoi grâce à moi ? » et se mit à rire doucement « Pardon ! C’est juste que je ne suis pas habitué » à ce qu’elle fasse de tels sous-entendus. Il découvrait une femme plus libérée aujourd’hui, et c’était agréable.

La conversation fut tout autre sur la terrasse du café alors qu’ils évoquèrent une possibilité de trouver un financement pour les deux jeunes filles auxquelles faisait référence la jolie rousse « Je comprends… Généralement, les gamins de ces quartiers sont habitués à se démerder par eux-mêmes… ». Ils n’aimaient pas être traités comme de petites choses fragiles qu’on devait aider. Ils n’avaient besoin de personnes. Un hochement de tête « C’est une bonne idée. Et pourquoi pas vendre des repas à ce spectacle ? Je pourrais cuisiner» proposa-t-il, souhaitant vraiment l’aider dans ce projet. Un sourire et souffla un « J’en suis certain » tout en la couvant du regard. Elle semblait si proche de ces gamins, qu’il avait réellement envie de trouver une solution pour ces derniers. Ils parlèrent ensuite de la conférence qui l’avait éloigné de Seattle quelques jours « Parce que ces conférences sont longues et que c’est déjà un sujet traité à l’université. C’est du vu et revue » précisa l’entremetteur qui avait préféré profiter des autres charmes de la Californie.

« Non ! Pas le pauvre ! » rétorqua Caleb qui s’était retrouvé à refuser les avances du coiffeur de Judy, sans comprendre comment il avait obtenu son numéro jusqu’à ce que ce dernier n’avoue que c’était son amie qui le lui avait confié « Présente-moi des femmes si tu veux, mais je ne joue pas dans l’équipe adverse » et ajouta « Fait attention que je ne te présente pas des femmes pour me venger » précisa ce dernier en la désignant du doigt, comme une menace, avant de saisir sa tasse pour boire le breuvage brun qu’elle contenait. Il la reposa sur son socle et releva son regard sur la jeune femme « Oui. Je n’ai pas vraiment le temps d’être malade, puis ça peut être sympa qu’on s’y rende tous les deux ». Bon, ça n’était pas du travail. C’était du loisir. Mais ça restait intéressant tout de même, et puis qui sait, elle allait peut-être rencontrer quelqu’un à ce cours de cuisine « Oui. Vers 18 heures », puis parla de la piscine et elle lui proposa le matin « Je ne suis pas disponible. On peut dire jeudi soir ? ». Ils allaient finir par passer leurs soirées ensemble. Quant au speed-dating, il fut surpris de voir qu’elle acceptait de se prêter au jeu. Judy était vraiment d’excellente humeur aujourd’hui « Je passerais te chercher vers 18 heures et tu dois te prêter au jeu. Cela signifie jolie tenue ». Il lui sourit avant de demander plus sérieusement « Tu n’aurais pas rencontré quelqu’un ? » avant de préciser « Tu sembles si heureuse aujourd’hui… ».

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Ven 16 Sep - 21:38

Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandit dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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Bon, ils étaient d’accord que Judy devait travailler de son côté sinon ça ne servait à rien. Malgré la naissance d’une amitié, elle savait parfaitement qu’à un moment ou à un autre, Caleb la pousserait hors du nid. Vol de tes propres ailes Judy ! Il ne viendrait pas non plus chez elle en catastrophe après un appel ou un sms. Et puis c’était pour elle surtout qu’elle voulait changer. Pour se faire du bien et se réapproprier sa vie. « -parce que tu es là. T’es venue au cours par surprise, tu as fais les photos, et là tu acceptes de danser même si je sais que dans le font tu n’aimes pas ça. » elle retira ses mains et ajouta : « -je suis contente de voir. » avec la plus grande sincérité.

Une fois au café, elle évoqua sa semaine et l’aide qu’elle voulait apporter à deux des filles qui voulaient danser. « -peut être pas un repas complet mais quelques choses qui se mange facilement sur place. Oui ! Super idée ! Et puis du coup ça incitera les parents à venir voir ce qu’ils ont fait. Les frères et sœurs aussi. Et peut être que du coup le projet sera reconduit. » à mesure qu’elle passait du temps avec ces gamins, Judy se rendait compte qu’il lui manquait quelque chose dans le lycée où elle travaillait. Du challenge. De l’ambition, de l’envie. Ces gosses, ils en avaient tous. Enfin presque tous. Oui, elle allait trouver une solution et ce que venait de proposer Caleb était peut être un début de réponse. « -merci. » lui souffla Judy en souriant avec douceur. « -pour l’idée, et de te proposer aussi. » il n’était en rien obligé de le faire.

« -pourquoi refaire des conférences là-dessus alors ? Qu’est ce qui t’aurai intéressé comme sujet ? » elle s’imaginait qu’il y avait des avancées dans ce domaine. Enfin, il avait prit du bon temps, c’était déjà ça. « -roh t’es pas drôle ! » le taquina la jolie rousse avant de répliquer : « -pour les femmes tu t’en sors très bien sans moi je pense. Mister Californie. » elle ne se débina pas et répondit : « -ba peut être qu’entre femmes c’est moins compliqué. Et à elles je sais que leur plais. » même si clairement elle savait qu’elle n’était pas attirée par les femmes. Franky avait essayé de la convertir, mais non. « -totalement ! Je suis partante. » même si elle n’était pas certaine que ça rentre vraiment dans le cadre professionnel. « -ok parfait. » elle finit par sortir son téléphone et noter les horaires qu’ils étaient en train de se donner. Judy se connaissait, elle allait tout mélanger. « -le soir ? Tu ne vas pas passer toutes tes soirées de la semaine avec moi. » constata Judy. « -enfin moi ça ne me gêne pas, donc si ça t’arrange comme ça. » un haussement d’épaules. « -non sans blague ? » elle se foutait clairement de lui et du détail qu’il venait de lui donner. Elle se doutait bien qu’il devrait faire un petit effort vestimentaire. « -et toi essai d’être un peu en dessous de d’habitude. Sinon tous les autres mecs vont te détester. » Judy fronça ensuite les sourcils en entendant la question de Caleb. Elle pencha la tête sur le côté, comme si elle allait avouer un secret. « -si… ça fait un petit peu plus d’une semaine que je le connais. C’est une amie qui me l’a présenté. Au début je pensais que ça collerait pas mais… il me fait rire et quand je suis avec lui, je me sens mieux. » elle parlait de lui, mais elle ne le précisa pas, juste histoire de continuer sur la lancer de l'humour. Elle aimait bien se foutre de lui.

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Ven 16 Sep - 22:13

Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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Le métier de consultant de Caleb se résumait, le plus souvent, à lier deux personnes entre elles. C’était l’unique demande de sa clientèle. Homme ou femme. Peu importe. Ils avaient en commun d’aimer une personne ou de vouloir trouver le grand amour, celui qui donnera l’impression que juste avant leur rencontre, la vie n’avait eu aucune saveur, que les couleurs étaient fades. Généralement, la part la plus importante de son métier était d’organiser des rendez-vous ou des situations permettant la rencontre entre deux êtres. Puis, il finissait par disparaître pour les laisser évoluer sans sa tutelle. Avec Judy, il agissait différemment. Le travail était plus profond, plus long, et surtout, il n’aurait pas pensé qu’il puisse avoir un tel impact dans sa vie… Et pourtant… En l’écoutant en cet instant, au milieu du studio de danse, Caleb comprit qu’il n’était peut-être pas que de passage dans l’existence de Judy. Un petit sourire discret se glissa donc sur les lèvres alors qu’il baissa les yeux, suivit d’un petit rire quand elle évoqua son goût pour la danse. Il releva son regard sur elle et souffla un « Je crois que je commence à aimer cela ». Il aimait prendre des cours de danse, s’améliorer, et partager ce moment avec la jeune femme. Cela lui permettait de s’immiscer un peu plus dans son monde, dans son univers. Il souffla un « Moi aussi » à la suite de sa confidence et poursuivirent la danse avant de se rendre au café du quartier où ils tentèrent de trouver une idée pour financer le projet de Judy. Il lui proposa donc de préparer un repas pour l’ensemble des spectateurs « Oui. De la Street-Food » précisa-t-il avant d’ajouter « Quelque chose de convivial, à l’image de nos quartiers. A l’arrivée des beaux jours, on faisait régulièrement des repas de quartiers. On bloquait alors la route avec de grandes tables et tout le monde apportait un plat. Les enfants jouaient ensemble et les adultes refaisaient le monde, échangeaient des recettes de cuisine, parlaient du dernier match. Je me disais qu’on pourrait tenter d’instaurer cette ambiance-là dans ce quartier ». C’était toute son enfance ces réunions de quartiers, et il y participait encore aujourd’hui « C’est normal. C’est important pour toi » précisa-t-il avec douceur.

« Parce que la science ne cesse jamais d’évoluer » précisa-t-il « Mais pour ma part, j’aurais préféré être ailleurs » comme dans son appartement à regarder une série ou à poursuivre sa lecture de la saga Harry Potter, voire à appeler son ami coiffeur. Il haussa les sourcils « Je suis très drôle ! » et haussa les épaules « J’ai un certain succès, je dois l’avouer » précisa-t-il, avant de lui rendre la pareille en lui proposant de rencontrer des femmes. Judy ne se démonta pas face à la proposition, ce qui amusa davantage l’entremetteur « Oh ! Tu as eu des propositions ? » et se mit à l’imaginer avec une autre femme « ça pourrait être intéressant » avant de se racler la gorge « Pardon ! J’avais oublié qu’on était dans un lieu public » rajouta-t-il juste pour la taquiner un peu plus. Il changea de sujet quand elle lui demanda le programme de la soirée. Judy était partante pour tout le programme. Dans sa totalité. Il la laissa noter les horaires « Oui. Ça te dérange ? » et sourit en voyant que ça ne la dérangeait pas « C’est parfait pour moi ». Toutefois, Caleb se sentit obligé de préciser que le speed-dating nécessitait un effort vestimentaire « J’ai l’impression que tu te fous de ma gueule, je me trompe ?! » en plissant les yeux, puis se mit à rire et répondit avec assurance « Impossible. Peu importe ma tenue, je reste canon » tout en croisant ses mains derrière la tête, fier de lui, et finit par rire en reposant ses bras sur la table pour poursuivre la conversation sur un ton différent. En effet, la bonne humeur de Judy l’interpellait. Elle semblait si rayonnante, heureuse, elle se moquait même de lui ouvertement. Quelque chose avait changé. L’arrivée d’un homme peut-être ? Alors il posa la question et la réponse lui fit éprouver une drôle de sensation. Il n’était pas frappé dans son égo de consultant, dans le sens où elle était parvenue à rencontrer quelqu’un sans lui. Non, c’était différent… Il n’aimait pas vraiment ça… Il fit un « Oh ! » presque silencieux et ajouta « Je suis content pour toi. C’est bien. Pourquoi tu ne m’en as parlé avant ? » et ajouta « Il a l’air de te rendre heureuse. Tu sembles épanouie. Ça me fait vraiment plaisir » et termina sa tasse de café, et fit signe au serveur de leur en resservir une nouvelle tasse « Dis-m’en plus ».

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Ven 16 Sep - 22:40

Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandit dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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« -je vais avoir besoin de toi aussi sur ce coup-là alors. » parce qu’elle n’avait pas la moindre idée de ce que ça pouvait donner ce genre de rassemblement de quartier. Chez elle, c’était un sourire au voisin lorsqu’on prenait le journal, un signe de la main en moment dans la voiture et puis ça s’arrêtait là. Le côté familiale que lui décrivait Caleb, il allait devoir lui montrer ou un peu plus lui en parler. Tyler serait sans doute d’accord avec l’idée. Et c’était enthousiasment de se dire que ça allait être super. « -j’aime beaucoup les images qui me viennent en tête quand tu me parles de ça. Je suis certaine que ça peut fonctionner. » elle avait vraiment envie de s’investir pour aider ces gosses. Ça lui tenait vraiment à cœur. Et elle appréciait également l’aide que voulait apporter Caleb.

« -ba la prochaine fois tu diras que ton planning est trop chargé pour aller profiter de la plage et des cocktails. » pauvre chéri, trop dur cette vie. « -écouter le modeste. » s’amusa Judy avant de continuer sur sa lancée. « -oui. Mais je les ai déclinée. » Un joli rire suivit alors qu’elle comprenait qu’il était en train de se faire des films. « -Franky, une de mes amies est gay. Et on est déjà allée en soirée ensemble. Je me suis fais draguée. Mais… » un haussement d’épaule et une légère grimace : « -c’est pas mon truc. » non, vraiment elle n’était pas attirée par les femmes. « -alors effaces de ta mémoire les images étranges que tu viens d’avoir. » déclara Judy en faisant bouger sa main gauche en rond, comme pour effacer tout ça de l’esprit de Caleb.

« -moi ? Attends j’oserais pas. » enchaina Judy avec un petit sourire en coin. « -mets des lunettes de soleil alors ! » pour cacher ses yeux bleus. D’ailleurs ça allait sans doute être compliqué de faire croire qu’il était célibataire ou bien qu’il cherchait l’amour. Mais ils n’en étaient pas là. Non, pour le moment, Caleb voulait savoir pourquoi elle était si heureuse aujourd’hui. Il évoqua la possibilité qu’elle ait rencontré quelqu’un. Restant dans le jeu, elle lui avoua que oui. Caleb tomba dans le panneau. Elle eut du mal à le croire sincère d’ailleurs lorsqu’il dit être heureux pour elle. « -ba je voulais pas que tu le prennes mal. » marmonna Judy, essayant de ne pas trop sourire. « -je parle de toi Caleb. » elle avait balancé ça d’un coup. Elle n’avait pas envie de lui faire tout un joli discours ventant ses qualités. « -à part toi, dans ma vie, il n’y a aucun homme. » elle leva les yeux au ciel : « -comme si en une semaine j’étais devenue la wonder woman de la confiance en moi et que j’étais partie à la recherche de l’homme idéal. » elle regarda l’intérieur de sa tasse de café et ajouta en relevant les yeux sur lui : « -non, je suis seulement contente qu’on se vois c’est tout. Tu préfères quand je pleure ? Non parce que je peux remettre en bouche le sur de mon ex si tu veux. » elle venait de l’appeler son ex. Et non pas Jeffrey. Cela lui fit une sensation tout bizarre. Comme si elle avait vraiment passé une étape. « -tu crois vraiment que si j’étais tombée sur quelqu’un dans la rue, je ne t’aurais pas mis au courant ? » un nouveau rire : « -moi je m’imagine plutôt t’appeler cent dix fois en panique, voulant savoir si il était bien, ce que tu en pensais histoire de ne pas me faire avoir. »

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Sam 17 Sep - 11:48

Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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« Ne t’inquiète pas, je ne te lâche plus » rétorqua Caleb, non sans douceur, alors que Judy lui demandait son aide. Il avait conscience qu’ils n’avaient pas grandi dans le même monde. Les réunions de quartier n’étaient pas familières pour tout le monde. Mais pour Tyler et l’entremetteur, c’était toute leur enfance. C’était le moment qu’ils attendaient avec impatience. Il y avait de la musique, les gens étaient heureux de se retrouver, ils partageaient un moment convivial tous ensemble. Le quartier n’était plus considéré comme dangereux ou défavorisé. Ce jour-là, ils savouraient le fait de vivre dans ce quartier-là. Il lui expliqua un peu le déroulé et se mit à sourire « Les gosses vont adorer ». Et Judy aussi. Elle semblait si investie dans cette mission qu’elle s’était donnée, que oui, Caleb allait l’aider dans son entreprise. L’entremetteur se mit ensuite à rire alors que la jeune femme se moquait ouvertement de lui « Non, ça, c’était cool ! » précisa-t-il non sans un petit sourire taquin. Il avait passé quelques jours assez agréable, et en charmante compagnie également. Pas besoin de Judy pour séduire. Il n’avait aucun mal à emballer une femme avec son physique « Je fais un simple constat » et la vie sexuelle de la jeune femme devint le nouveau sujet. Les femmes. Elle avait eu des propositions qu’elle avait décliné. Un hochement de tête, et souffla un « Dommage » espiègle, alors que son esprit déroulait tout un scénario, et se mit à rire « Je garde ces images pour mes nuits en solitaire » en voulant la taquiner encore un peu. Après tout, elle le méritait. Elle avait confié son numéro à un homme en le faisant passer pour un joueur de l’équipe adverse.

« C’est ça, oui ! » en étant peu convaincu de la réponse de la jolie rousse. Elle se moquait ouvertement de lui. C’était un fait. « Tu as conscience que le speed-dating est fait pour rencontrer des gens. Si je cache mes yeux bleus, je vais rentrer en solitaire ». C’était son plus grand atout. Pour le moment, il plaisantait, mais il le fit bien moins quand Judy évoqua la présence d’un homme dans sa vie. Il aurait dû être heureux pour elle, mais n’y parvint pas complètement. Il ne comprenait pas pourquoi. Peut-être parce que si c’était le cas, elle n’aurait plus besoin de lui ?! Un hochement de tête tout en baissant le regard sur sa tasse, puis fronça les sourcils en l’entendant évoquer son prénom, relevant brusquement les yeux vers Judy « De quoi ?! ». Elle précisa en sentant qu’elle l’avait perdu en route. Il se mit à rire doucement, se passant une main dans la nuque, comme souvent lorsqu’il n’était pas à l’aise « Oh ! ». Un haussement d’épaule suivit « Je ne sais pas. Tu as l’air si… épanouie et heureuse aujourd’hui ». Cela aurait pu provenir d’une rencontre amoureuse. Finalement, l’homme qui la rendait heureuse… C’était lui. Il en souriait presque de satisfaction. Il aimait penser qu’il la rendait heureuse, qu’elle se sentait bien avec lui. Il leva les mains en faisant un signe négatif de la tête « Non ! Non ! Je te préfère de loin ainsi… Si rayonnante » et baissa les mains sur la table sans quitter Judy du regard « Tu aurais pu. Je ne sais pas ». Après tout, elle ne devait lui rendre aucun compte. Il se mit à rire ensuite « Tu fais tant confiance en mon jugement ? ». Il en était touché. « Donc comme ça, je te rends heureuse » renchérit-il, non sans un petit sourire en coin, fier de lui.

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Charly
Sam 17 Sep - 12:20

Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandit dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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« -cool… » avait répondit la jolie rousse, vraiment heureuse qu’il veuille bien lui donner un coup de main pour organiser ça. En tout cas structurer l’idée. Elle pourrait compter sur Tyler et puis ça leur ferait l’occasion de se retrouver tout les deux. Les amis d’enfance. Elle espérait vraiment parvenir à trouver le meilleur moyen pour permettre à ces gamins de trouver leur voix et de pouvoir mener la vie qu’ils voulaient. Le fait que Caleb connaisse ça, c’était un grand plus. Elle ne revint pas sur le fait qu’il n’était en rien obligé de l’aider. Elle avait bien compris qu’il avait envie de le faire. Donc elle décida vraiment de lui parler en tant qu’ami et non en tant que psy. De toute façon, ils allaient visiblement passer pas mal de leur soirée ensemble. Certaines activité ne rentraient pas totalement dans le cadre des services de Caleb. Alors oui, c’était plus de l’amitié. Et Judy aimait cette idée.

« -oh non arrête ! » s’exclama Judy en riant. Elle aimait cette sorte de détente entre eux aujourd’hui. Ça venait sans doute de sa bonne humeur. Ou parce qu’ils ne s’étaient pas vu depuis quelques temps. L’humour, les plaisanteries… Le voir sourire. « -oui mais à la base toi tu n’y vas pour ça. A moins que… » elle le regarda en plissant les yeux son sourire toujours amusé sur les lèvres : « -à moins que tu es envie de jouer ce pari avec le plus grand des sérieux. Si tu as des numéros tu les rappellera. Au moins pour un verre ? » elle glissa une mèche de ses cheveux derrière son oreille : « -et tu vas pas rentrer en solitaire, tu vas rentrer avec moi. » une légère grimace : « -désolée, il n’y aura pas le final que tu imaginais avec une autre par contre. » pourquoi ça revenait sur le sexe ?!

Judy le mena en bateau, et il se fit vraiment avoir. Alors pour éviter de trop en dire, elle avoua que c’était lui, l’homme dont elle parlait. C’était lui qui lui donnait le sourire. Il sembla interloqué et puis se faire à l’idée. « -non, la priorité c’est moi. Me retrouver moi-même. Rencontrer quelqu’un ça viendra après. » là tout de suite, elle le savait. Elle voulait d’abord se retrouver elle-même. Elle avait fait quelques pas, mais il restait du chemin à parcourir. « -c’est toi le pro des rencontres et de l’alchimie entre les gens non ? Bien sur que je te fais confiance là-dessus. » répliqua Judy en toute clarté. « -je suis certaine que je suis pas la seule à t’avoir dit ça, mais le contexte est différent. » encore une fois c’était elle qui revenait sur un sujet qui touchait au sexe. Qu’est-ce qu’elle avait ?!

Le lendemain soir, il devait passer la chercher pour le cours de cuisine. Elle avait passé la journée à chercher une solution financière pour les filles, et avait fait un peu de ménage aussi chez elle. Le truc qu’elle n’aimait pas faire, mais bon. Avec un chat… c’était mieux. En voyant l’heure, elle prit son sac à main et décida d’attendre Caleb en bas de l’immeuble, ça lui éviterait de monter tous les étages pour rien. Une fois sur le trottoir, elle guetta l’arrivée de Caleb en regardant à gauche puis à droite. Au bout de cinq minutes, un homme l’aborda pour lui demander l’heure. Elle trouvait toujours ça louche. Les gens avaient tous des portables de nos jours. Elle lui répondit cependant, et lui souhaita une bonne soirée. Mais après avoir fait deux pas, il revint vers elle et demanda : « -vous… vous êtes seule ? Vous attendez quelqu’un peut être ? Si ce n’est pas le cas, on pourrait aller boire un verre si ça vous dit. » Judy pria pour que Caleb arrive vite.

Manhattan Redlish
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Sam 17 Sep - 12:43

Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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Un premier speed-dating était organisé en centre-ville fin de semaine, et Caleb avait décidé de prendre la pari au sérieux en se prêtant au jeu. Il se ferait beau pour l’occasion, et ne cacherait pas ses yeux bleus derrière une paire de lunettes de soleil. Le fait qu’il précise ce point intrigua la jeune femme qui s’interrogeait sur jusqu’où il irait à cette soirée. Il observa un moment la jeune femme en y réfléchissant, et finit par répondre « Je ne sais pas. Pourquoi pas. Ça dépendra du feeling ». Oui, il avait décidé de prendre la soirée au sérieux. Qui sait, peut-être qu’il pourrait rencontrer une femme qui lui donnerait envie de passer outre ses coups d’un soir… Non, il en doutait. Mais ça pourrait être amusant. Et dans tous les cas, il aurait quelques numéros à joindre si jamais il ne souhaitait pas passer la nuit en solitaire. Il se doutait bien que toutes ces femmes ne cherchaient pas le grand amour, ou si c’était le cas, ne serait pas contre l’idée de passer une nuit avec le bel homme qu’il était. Un sourire en entendant sa précision « Ça sera agréable quand même » précisa-t-il, non sans sourire. Il ne sourit pas longtemps lorsque Judy évoqua la présence d’un autre homme dans sa vie. Une idée qui dérangea le beau brun, avant d’apprendre que c’était de lui qu’elle parlait. Une espèce de soulagement l’envahit alors à ce moment-ci « C’était ce que je pensais aussi ». Ils avaient la même ligne de conduite, autant l’un que l’autre. Toutefois, il souleva tout de même le fait qu’il la rendait heureuse. Un haussement de sourcils en l’écoutant « Eh bien mademoiselle Freeman. On parle beaucoup de sexe ce matin ! » et ajouta « Ça te manque ? » non sans un petit sourire en coin « Non parce que sinon, je suis disponible » en plaisantant et précisa « Je plaisante ! Ne fait pas cette tête ! » et termina son café comme si de rien n’était.

Le lendemain soir, Caleb se regarda une nouvelle fois dans le miroir après avoir changé trois fois de tenues, puis finit par s’adresser à son reflet « Tu as l’air stupide. C’est seulement un cours de cuisine » et regarda son chat qui venait de passer entre ses jambes « Tu me trouves beau comme ça ? » en baissant son regard sur Willy Mais « Tu t’en fous toi. Tu veux juste ta pâtée » et poussa un soupir. Jean, t-shirt et veste de blazer. Ça ferait l’affaire. Il donna le dîner à son chat « Sois sage, je reviens vite » avant de s’avancer vers la porte « Non, en fait, je reviens un peu tard alors ne me saccage pas l’appartement et n’invite pas la chatte du voisin. Ce n’est pas le moment d’être grand-père ». Son chat l’observa un moment, presque blasé par son humain et se rencontra sur sa pâtée. Caleb hocha lentement de la tête, pris ses clefs et se rendit au point de rendez-vous en taxi. En sortant, il remarqua l’homme qui parlait à Judy et cette dernière qui ne semblait pas à l’aise en compagnie de l’inconnu. Il s’avança donc vers eux, posa sa main dans le dos de la jeune femme et déposa brièvement ses lèvres sur les siennes « Désolé pour le retard chérie. J’ai eu du mal à trouver un taxi » et observa l’inconnu « Désolé, je vous ai coupé » « Non… C’est rien… Euh… Bonne soirée » et observa l’homme s’éloigner avant de poser son regard sur Judy « Ça fait un moment qu’il te tient la jambe ce type ? » en observant l’inconnu s’éloigner, puis reporta son attention sur la jeune femme « Désolé pour le baiser. Mais je me suis dit que si je demandais l’autorisation, il se serait douté de quelque chose. Prête pour aller cuisiner des gnocchis ? » tout en gardant sa main dans son dos « Tu vas voir, le chef a des recettes qui vont faire chavirer ton petit cœur », et appela un taxi de sa main libre, et ouvrit la portière à Judy « Après toi ».

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Sam 17 Sep - 15:17

Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandit dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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« -oh… intéressant. » souffla Judy qui le regarda de façon presque suspicieuse durant quelques secondes. Judy apprécia le fait qu’il accepte de jouer le jeu et de l’accompagner non pas comme observateur de son comportement ou coach mais pour participer à la loyale ! « -t’es mignon… » souffla Judy avec ironie lorsqu’il précisa apprécié une fin de soirée avec elle, plutôt qu’une autre avec qui s’envoyer en l’air. Peut être qu’il avait besoin de repos à cause de Californie. La jolie rousse trouva cela amusant de faire croire à Caleb qu’elle avait rencontré quelqu’un. Mais avoua bien vite qu’elle parlait de lui. Que celui qui la faisait sourire et la mettait de bonne humeur, c’était bien lui et aucun autre pour le moment. Un rire joyeux et elle répondit : « -oui ! Je sais pas pourquoi ! ça me ressemble pas ! Tu déteins sur moi peut être. » elle termina sa tasse de café avant de répondre : « -oui. » avec une grande franchise. Même si comme elle le lui avait précisé l’autre jour, il n’y avait pas que l’acte en soit qui lui manquait. C’était tout ce qui allait autour qui lui manquait. L’alchimie avec une personne, les regards, les caresses, ce petit moment de flottement qui fait que tout bascule et que tout finit au lit. Elle ouvrit de grands yeux devant la proposition de Caleb et se mis à rire lorsqu’il dédramatisa avant de répondre : « -j’aurai préféré que tu me dises ça autrement si ça avait été la vérité. » sans doute que ça arrive sans prévenir, plutôt que j’ai une place dans mon agenda ce soir.

Le lendemain soir, elle était impatiente de voir ce que pouvait donner ce cours de cuisine, encore plus de voir Caleb à l’œuvre. Ça lui fit penser à Hitch. Forcement. Elle avait mis une robe et enfilée une veste en jean. Une robe parce qu’elle avait voulu être élégante. Pour Caleb. Ouais… pour Caleb. Qu’il constate qu’elle avait compris le leçon de shopping de l’autre jour. Ses cheveux étaient attachés, c’était un atelier cuisine alors bon… Légèrement maquillée, elle s’était trouvée jolie dans le miroir. Une fois en bas de chez elle, Judy attendit sagement que Caleb pointe le bout de son nez. Un homme l’aborda pour l’heure, mais décida de lui tenir la jambe. « -non, je… je suis désolée mais j’attends quelqu’un. » avait d’abord répondu la jolie rousse. Pourquoi est ce qu’elle gardait toujours cette politesse ? Il insista, lui dit qu’il la trouvait jolie. Elle dit non une nouvelle fois. Nia habiter dans le coin et son cœur s’emballa en voyant enfin Caleb sortir du taxi qui venait de se garer non loin. « -le voilà ! » s’exclama Judy avant sentir ses lèvres de Caleb sur les siennes. « -salut toi… » lui souffla t elle en glissant son bras autour de sa taille, jouant le jeu histoire de se débarrasser de l’inconnu.

Soulagement lorsqu’il s’en alla. « -je sais pas trop. Je dirais dix bonnes minutes, quelque chose comme ça. » marmonna la jeune femme en retirant son bras du dos de Caleb. « -ah hum… c’est rien. Je suis vraiment contente que tu sois arrivé. » oui, ça n’état vraiment rien comparé au soulagement qu’elle éprouvait là tout de suite en sa compagnie. « -des… c’est compliqué à faire ça non ? » demanda la jeune femme en l’accompagnant jusqu’au taxi qui les attendait, appréciant la pression de sa main dans le bas de son dos. « -il faut encore réussir à les faire ces recettes ! » s’amusa-t-elle en montant dans le taxi. Une fois sur place, elle suivit Caleb qui était familier des lieux, se retrouvant bientôt avec un tablier à passer autour du cou.

Manhattan Redlish
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Sam 17 Sep - 17:30

Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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Caleb n’était pas certain de rentrer avec la femme de sa vie le soir du speed-dating. S’il se faisait élégant pour l’occasion, c’était uniquement pour se montrer à la hauteur du pari et de jouer avec les règles établies. Judy voulait qu’il se prête au jeu, alors il allait le faire. Néanmoins, il faisait cela uniquement pour ses beaux yeux. Le concernant, l’entremetteur ne souhaitait pas rencontrer l’amour, et cela, malgré le fait que l’image d’une vie à deux que pouvait lui décrire Judy était séduisante. Une part de lui restait convaincue que ce genre d’harmonie dans un couple n’arrivait pas à tout le monde. Alors ce soir-là, il serait très heureux de rentrer au bras de la jeune femme « Enfin, c’est peut-être toi qui vas me laisser sur le bord de la route pour rentrer avec un bellâtre qui te fera vivre une nuit de folie » rétorqua-t-il. Après tout, elle aurait peut-être le coup de foudre pour l’un des participants, et il sera de trop dans l’équation. En tout cas, pour le moment, l’homme qui la rendait heureuse, c’était lui et étrangement, il aimait cette idée-là. Il aimait penser qu’il était important pour elle, qu’il arrivait à lui redonner foi en l’avenir, qu’elle se sentait elle-même, de sorte qu’elle vint même à parler de sexe ouvertement « Hum… Intéressant ! » rétorqua-t-il tout en la fixant et ajouta « J’aime bien ce petit côté-là qui ressort chez toi », puis lui demanda si le sexe lui manquait. Après six ans, la réponse était évidente, mais il voulait l’entendre le dire. Sa réponse fut franche et précise. Oui. Ça lui manquait. Il lui proposa donc ses services avant de rire en chœur avec la jolie rousse « Si un jour ça arrive, que tu en as envie ou inversement, je saurais y mettre les formes » précisa-t-il avec une certaine nonchalance, comme s’il parlait d’aller acheter du pain, et termina sa tasse de café.

Le lendemain soir, Caleb délaissa Willy Mais, son Maine Coon pour rejoindre la jeune femme en bas de son immeuble. Lorsque le taxi se gara sur le bord de la route, il put remarquer que Judy n’était pas à l’aise en compagnie de l’inconnu. Il décida donc de jouer les petits-amis, passant sa main dans son dos et déposant ses lèvres sur celles de la jeune femme. Leur naturel était presque improbable. C’était comme si c’était naturel entre eux. Le bras de la jolie rousse entoura sa taille, et leur petite mascarade eut raison de l’inconnu qui s’éloigna. Caleb l’observa un instant avant de reporter son attention sur la jeune femme « Je suis désolé, je me suis changé trois fois… », tout ça parce qu’il avait voulu être élégant pour elle. Son amie. Quel abruti ! Il s’excusa également pour le baiser, mais ce dernier ne sembla pas avoir perturbé davantage Judy « Et je suis content d’être arrivé à temps ». Sinon qu’est-ce qu’il aurait pu se passer ?! Au vu de la société actuelle, les gens n’étaient plus vraiment sains d’esprit, et un refus d’une femme pouvait rapidement dégénérer dans le monde actuel. Il changea radicalement de sujet en évoquant le repas à préparer ce soir « Je n’en ai pas la moindre idée, mais on va vite le découvrir » et l’invita à entrer dans le taxi, sa main dans son dos « Ai confiance » et entra dans le taxi. Quelques instants plus tard, Caleb se saisit du tablier de Judy et l’aida à le passer autour de son cou, puis lui demanda de se retourner, et l’attacha derrière, soufflant un « J’ai oublié de te dire que tu étais très jolie ce soir » et enfila son propre tablier ensuite, avant de prendre place derrière le comptoir. Les mains lavées, ils attendaient les premières consignes du chef, en commençant par les pommes de terre « Ben est absent ? » demanda le chef qui passait par là « Il a la grippe. J’ai trouvé quelqu’un pour le remplacer. Plus jolie. C’est mieux » rétorqua-t-il à son chef qui leva les yeux au ciel avant de souffler un « Bon courage à vous » à Judy, puis continua sa ronde « Il dit ça, mais j’ai un talent fou pour la cuisine » et commença à jongler avec les pommes de terre, jusqu’à en faire tomber une sur le pied « C’est bien fait pour vous ! On ne joue pas avec la nourriture ». Caleb se baissa pour ramasser la patate au sol tout en faisant une grimace, imitant son chef, et se redressant en souriant, comme si de rien n’était « Bon… Il a dit quoi déjà ?! Ah oui ! Faut éplucher les patates ».

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