Ce sentiment qui serre ma poitrine est désagréable.
Ce pincement causera ma perte. Malgré tout, je laisse le désir d’aimer me manipuler. L’amour fait mal. C’est bien écrit un peu partout ! Qu’il s’agit dans les films, les romans à la con que cette démone apprécie de lire ou regarder. Pendant longtemps, je me suis dit que, pour préserver une souffrance quelconque et protéger ma famille, il fallait empêcher tout sentiment amoureux de parvenir à moi. Cette sale gueule, ce caractère de merde et le manque flagrant que je porte aux femmes auraient dû suffire à la faire fuir. Pourtant, cette idiote est présente. Toujours à mes côtés. Je ne sais pas qui est le plus fou. Moi ou Amber ? Seigneur, je lui avais fait vivre l’enfer. La baisant même devant tous les membres du mc parce qu’elle m’avait un peu trop énervé. Ce membre enflé n’avait pas pu tenir la fin de la fête pour lui montrer qui est son chef. La déclarant comme propriété. Bien qu’elle n’était qu’un joli petit cul comme d’autres. Une fille facile. Il m’a fallu un an ! Une putain d’année entière pour qu’elle pénètre dans mes veines comme un venin d’un serpent. Torturant mon âme comme personne n’avait jamais fait auparavant. Traitez-moi de fou. Lancer moi des pierres, car malgré le quart de siècle de différence, cette princesse est mienne. Son père a bien compris en se retrouvant dix pieds sous terre. Je ne croyais pas un jour, j’allais la rencontrer, elle. Cette bombasse faisant arrêter mon cœur, diriger tout mon sang vers mon membre et me faire tourner la tête. Pire, j’ignorais que je ne serais pas capable de résister à l’appel de la louve pour son mâle alpha. En fait, il m’était loin de pensé que je tombe amoureux irrémédiablement. Que je lui offrirais mon cœur à piétiner. Que je chérirais la souffrance d’aimer, la peur de la perdre et de l’aimer plus que tout. La vie est plus la même. Je me suis peut-être affaibli. Personne ne m’avait prévenu que l’amour est aussi cupide. Qu’il est dangereux, car je tue pour elle. Je suis prêt à aller en prison. Elle se classe en deuxième juste après le club.

Ma main cherche ma proie dans les draps noirs. Glissant sur ce tissu de satin. Rien. Aucune trace d’une humaine à la chevelure de flamme. Aucun corps nu étendu près de moi. Abandonner pour son petit plaisir alors que ma tête tambourine. L’alcool alimente encore mon vieux corps. Offrant son carburant habituel. Une goute d’alcool. Un alcoolo comme la plupart d’entre nous.  Merde ! Elle n’est pas capable de rester là ou se glisser entre mes cuisses pour réveiller de la meilleure manière ? Le poing serrer, il rebondit sur le matelas avant que je me redresse en glissant une main sur mon visage. Merde ! J’ai vraiment trop bu. J’étais revenu chez nous sans soucis. Le camion avait survécu et Amber aussi, mais pas sa culotte qui traine au sol. Elle va encore gueuler que sa belle lingerie ne résiste pas à mon appétit. Sortir du lit est compliquer. Le sol est froid contre la peau de mes pieds. Ma tête dit de prendre un café avant d’ouvrir ma sale gueule. Frottant mon ventre tout en me dirigeant vers la cuisine. Je l’aperçois. Ma langue glisse le long de ma lèvre du bas. Mes yeux l’examinent comme un morceau de viande. Calme-toi Arrow ! Un putain d’adolescent incapable de contrôler son envie de sauter tout ce qui bouge. « Hey princesse, j’espérais te voir la bouche occupée ce matin. » Passant derrière elle, je glisse mon bras contre son ventre pour venir poser un baisé sur sa joue, sur sa nuque et son épaule. La laissant tranquille pour me servir une tasse de café noir. Savourant l’odeur de ce liquide amer. Purée ! Commençons la journée correctement ! Une étape à la fois. Bon, déjà lui dire bonjour c’est toujours compliqué. Tout ce qui sort de ma bouche est vulgarité. Je suis un connard et je suis fier.    

Un jour pour jour que mon chemin avait fait la connaissance de ce cher Arrow Rester. Que mon regard avait croisé le fer avec lui et que malgré tout, je continuais de lui tenir tête même en sachant toute la vérité sur ce personnage sur lequel j’avais maintenant le Bégin. La plupart des jeunes femmes auraient pris la fuite en sachant comment il traite les femmes mais moi je n’en avais aucunement peur. De la folie ou être masochiste vous allez dire? Je crois que c’est un mélange des deux. Arrow avait su trouver en moi l’envie de relever de nouveau défi et de lui faire découvrir qu’il y a bel et bien une femme qui peux vivre a ses côtés, autre que juste être une simple brebis. Et même si durant cette longue année il me fit vivre quand même l’enfer, je n’ai aucunement lâcher prise. Même si je fus humilié devant ses membres de son club en me faisant baiser comme une chienne, ce n’était pas ça qui allait me faire abandonner. Je tiens a percé cette énorme carapace pour connaitre l’autre coté de la médaille de ce dur a cuir. Et au fil des semaines, mon attachement pour Arrow ne fit que grandir et aujourd’hui il est totalement mon addiction… Je ne sais toujours pas pourquoi mais il me procure un tel bien en moi et je n’ai jamais ressenti cela avec qui se soit d’autre. Oui, vous avez bien lus, je suis réellement tomber amoureuse de cet homme dangereux et le plus cinglé dans tout ça, est que j’en suis fière!

Depuis, je vivais maintenant sous le même toit que celui-ci, me faisant comprendre l’importance que j’étais à présent pour lui. Je sais que Arrow n’est pas cet homme romantique dont les femmes ont toujours souhaité, mais a mes yeux, et dans ce milieu dans lequel nous vivons, c’était un acte d’amour et cela voulait dire beaucoup pour moi. Un beau matin, j’ouvris péniblement les yeux, voyant qu’il était que 9h30 je soupirais comme je ressentais encore la fatigue du a la soirée que nous venions de passé. Beaucoup d’alcool avait couler et à voir nos vêtements trainer sur le sol je pouvais constater qu’encore une fois, Arrow a pu me prouver la bête de sexe qu’il était. Je me retournais alors pour le voir dormir paisiblement, me faisant sourire mais très vite, mon mal de tête me ramenait à la réalité. Je lui déposais un doux baiser sur la joue, et je retirais alors la couverture de mon corps nue pour sortir du lit en douceur et ramassa un de ses t-shirt que j’enfilais avant de me diriger vers la cuisine. J’activais alors la machine a café tendis que je me rendis dans la salle de bain pour me prendre des cachets, question de faire partir au plus vite cette douleur. Je retournais alors dans la pièce à côté pour me servir finalement mon café et m’asseyant au comptoir, dégustant tranquillement ma dose de caféine. Cela ne pris pas super longtemps avant que j’entend mon chef se réveiller et de sortir de la chambre. Arrow avait toujours sa façon à lui de me dire « Bon matin » et cette fois ci c’étais ce petit commentaire, qui me sourire comme à chaque fois. Sa main se posais sur mon ventre avant que sa bouche effleure ma joue, ma nuque et mon épaule, me faisant ressentir une vague de frissons dans tout le corps. Ensuite il se dirigeait vers la cafetière et je faisais tourner mon siège pour être fasse à lui, croisant les jambes.

« Désolé babe, je me suis réveillé avec une migraine pas possible mais j’ai toujours moyen de me rattraper pour ce petit écart de conduite ? »

J’aime bien prendre soin de mon homme et même si je sais qu’il est un inlassable de sexe, je ferai ce qu’il faut pour rendre sa journée meilleure. Un petit rappelle, je ne portais qu’un de ses débardeurs qui arrêtais à la hauteur de mes genoux, donc facile d’accès pour le dominateur en face de moi. Est-ce qu’il allait accepté mon offre ou il faudra qu’on joue un peu d’abord?