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LE TEMPS D'UN RP

Being happy doesn’t mean that everthing is perfect

Charly
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Charly
Mer 24 Aoû - 16:09

Judy Freeman
J'ai 35 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandit dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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« -wouhou ! » la musique était forte, tout comme la vodka. Sur la piste de danse, Judy dansait sans se préoccuper de l’image qu’elle pouvait renvoyer. Elle avait enchainé verre sur verre, entrainée par quelques copines. C’était le premier soir des vacances scolaires. Alors c’était la fête ! Demain elle regretterait surement cette soirée trop arrosée. Mais elle ne pensait pas à demain, ni à la gueule de bois. Elle dansait, sautait, profitait de sa liberté et de son ivresse. Elle se déhanchait, les deux bras en l’air, créant des chorégraphie avec Francky, une copine de leur petite groupe, prof de sport. La seule lesbienne. Judy aimait bien danser avec elle. Seule la même longueur d’onde dans leur délire, Francky noyait exactement la même chose que la belle rousse ce soir. Vacances et célibat. Cake by the ocean de DNCE, endiablait leurs mouvements et ce fut en riant aux éclats qu’elles étaient revenu vers la table. Un nouveau verre, qu’elle avala bien vite en renversant la tête en arrière, dansant sur place. La soirée était loin d’être finit. De retour sur la piste, un homme vint se coller à elle. Elle dansa en collant son corps au sien, un côté mauvaise fille prenant le dessus lorsqu’elle avait trop bu. La vilaine fille qu’elle ne montrait jamais en publique. Trop gentille, trop polie. Lorsqu’il l’invita à boire un verre au bar, elle le suivit et elle se mis à parler encore et encore. Elle lui raconta tout un tas de choses, bien trop de choses qui n’avaient aucun rapport entre elle. « -hé mais où tu vas ?! » s’était elle exclamée lorsqu’il avait prit ses jambes à son cou.

Un regard pour le serveur, avant que son menton ne tremble. « -je vais pas pleurer. Arrêter de me regarder comme ça ! » attaqua Judy alors que clairement elle se retenait vraiment de le faire. Deux verres plus tard, à moitié avachit sur le comptoir, c’était le serveur qui avait envie de se prendre. Judy rentra chez elle au alentour des cinq heure du matin, raccompagnée par ses copines. Elle capta très mal un semblant de conversation. « -je suis pas un cas désespérée ! » clama-t-elle en comprenant à retardement ce qu’elles se disaient. Francky dormait contre l’épaule de Judy, toutes deux à l’arrière de la voiture. « -je vous entends vous savez ! » elle retint un haut le cœur avant de demandé d’arrêter la voiture de toute urgence. Elle ouvrit la porte et vomis, titubant, bien trop alcoolisée.  Elle passa alors en mode déclaration d’amour. « -je vous aime les filles. Qu’est ce que je ferais sans vous ! Les hommes c’est tous des connards ! Je les déteste ! » Amelia lui appuya sur la tête afin qu’elle ne se cogne pas en remontant en voiture. A cinq heure du matin, elle s’affala sur son lit et ne bougea plus jusqu’à midi. Ce fut le soleil dans la figure et la sonnerie de son portable qui la fit grimacer. « -allo… » marmonna t elle avant de hurler parce qu’elle venait de tomber du lit. « -là maintenant ? Ah non… pas poss… » une grimace en se frottant l’arrière du crâne. Elle s’était fait mal. Les yeux à moitié plissé, elle éloigna son portable de son oreille puisqu’Amélia était en train de lui crier dessus. « -ok… on mange ensemble ce soir. » abdiqua Judy avant de raccroché en laissant tomber son téléphone sur son lit. Le soir même, elle avait fait tout les efforts du monde pour cacher ses traits tirés.

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Mer 24 Aoû - 20:07

Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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Son poing s’abattit contre la porte d’entrée de la modeste maison de ses parents, au cœur du quartier de South Park, qui n’était pas réputé son amabilité et sa sécurité. Toutefois, ça n’avait pas empêcher les propriétaires de cette petite demeure d’éduquer leurs enfants sans crainte qu’ils soient abattus en pleine rue. Les gens de South Park se soutenaient mutuellement. C’était une véritable communauté à laquelle la famille Hamilton tenait tout particulièrement. Caleb finit par entrouvrir la porte afin d’y passer la tête « Maman ?! » et sourit en voyant cette dernière arriver dans le couloir, lui faisant signe d’entrer. Il poussa alors davantage la porte et présenta la boite en carton qu’il avait dans les mains « J’ai pensé au dessert ». Comme à chaque fois qu’elle le voyait, sa mère entoura son visage de ses mains et embrassa sa joue « Je suis contente que tu sois là mon fils » « Papa est là ? » « Oh ! Il doit être devant le match. Donne-moi ça, que je le mette au réfrigérateur » et rebroussa chemin jusqu’à la cuisine, son antre, le dessert entre les mains comme si c’était un bien précieux. Caleb, quant à lui, rejoignit son père dans le salon qui était en compagnie de sa sœur ainée, de l’époux de cette dernière, ainsi que de leurs deux enfants qui se ruèrent sur leur oncle. Sourire aux lèvres, Caleb les souleva tour à tour du sol pour tourner sur lui-même avant de poser ses mains sur leurs têtes « Comment ça va les enfants ? », puis serra dans ses bras chacun des membres de sa famille avant de se laissait choir sur le canapé « C’est quel match ? » « Une rediffusion des Bulls contre les Knicks. Comment ça va le travail ? » demanda son père, comme un cheveu sur la soupe « Bien, bien. Je ne pensais pas qu’autant de monde cherchait l’amour dans cette ville » en riant presque. Sa sœur se pencha pour croiser le regard de son frère installé à l’autre bout du canapé « Tu as pensé à être ton propre client ? » « Ta sœur a raison ! Je désespère d’avoir d’autres petits-enfants ! » « Oh ! Oh ! On se calme. L’amour n’est qu’une vue de l’esprit pour nous obliger à nous reproduire et faire ainsi pérenniser notre espèce ». Un haussement de sourcils de la part de sa sœur, un éclat de rire pour son père qui ne quittait pas la télévision des yeux, et ce fut son beau-frère qui rétorqua « Tu vends donc un produit auquel tu ne crois même pas ? » « J’y crois, mais seulement pour les autres. Je suis un sous-traitant de Cupidon ». La conversation fut coupée par le téléphone de Caleb qui s’éloigna pour répondre, et revint au moment du repas. Il passa derrière sa mère qui installait le plat au milieu de la table, déposa un baiser sur sa joue « Le travail ? » « Exactement ! » et se mit à table, profitant de ce moment en famille, tous ensemble, avant de rentrer seul dans son loft en plein centre de Seattle.

Chaque matin, Caleb se rendait à la salle de sport pour se maintenir en forme et maintenir une certaine distraction dans sa journée. Sa séance était suivie d’une douche, puis d’un café et de pancakes qu’il prenait sur sa terrasse lorsque la météo s’y prêtait comme aujourd’hui. Il lisait la presse du jour ou un roman, selon son envie. Sa routine se terminait au moment où il consultait ses mails dans son bureau. Sa journée de travail commençait alors, et elle était rythmée par les imprévus et les rendez-vous soudain, comme cet appel d’une dénommée Amélia qui le contactait pour son amie Judy. Il proposa donc de la rencontrer dans un petit restaurant de quartier à la mode le soir-même. En attendant la rencontre avec sa prochaine cliente, il s’attela à tenter de trouver l’âme sœur à ses clients en organisant des sorties permettant un certain rapprochement. Son réveil l’alerta, le soir-même, qu’il devait aller se préparer. Il ferma son ordinateur, se glissa dans un costume, quelques gouttes de parfum et rejoignit le restaurant où il avait réservé. Installé à une table, il attendit patiemment sa nouvelle cliente, et se leva en entendant une voix féminine derrière lui « Vous devez être Amélia ? » « Oui, exactement » « Enchanté, Caleb » et l’invita à prendre place à ses côtés tout en reprenant place sur sa chaise « En attendant votre amie, parlez-moi un peu plus d’elle, je vous prie » et la laissa parler, prenant quelques notes sur son portable jusqu’à son arrivée.


Charly
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Mer 24 Aoû - 21:37

Judy Freeman
J'ai 35 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandit dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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La douche était la point de départ obligatoire après la soirée alcoolisée de la veille. Une douche bien chaude, sous laquelle elle resta une bonne grosse demi-heure. En se regardant dans la miroir, Judy avait soupiré. Elle avait une sale tête. Et Amélia voulait qu’elles se voient ce soir… ça lui laissait quoi… quatre heures ? Quatre heures pour tenté de se faire belle. Quatre heures pour faire passer ses remontés acides dû à la quantité folle de vodka ingérée durant la nuit. Pourtant, elle en avait vomis pas mal non ? Quatre heures qui passèrent à une vitesse folle et durant lesquelles, la jolie rousse au bout de sa vie eut envie d’appeler mille fois son amie pour décommander. Elle pensa même lui poser un lapin ! Elle était capable d’inventer une belle connerie pour se faire pardonner. Mais c’était Amélia, et elle semblait se faire du souci pour elle.

Judy bloqua durant dix bonnes minutes, assise sur le bord de son lit, en serviette, les cheveux gouttant dans son dos. Elle était épuisée. Elle avait mal à la tête et pas seulement à cause de sa chute. De l'eau sucrée fut la seule chose qu’elle parvint à avalé tant son foie était en saturation. La soirée s’annonçait longue et douloureuse. Pourtant, elle avait envoyé un message vocale à son amie en quittant l’appartement : « -j’arrive, je suis dans le taxi. » avant de claquer la porte et de lever les yeux au ciel. Bravo ! Comme ça Amélia allait bien la croire. Elle évita avec soin de croiser la voisine et fila rapidement par les escaliers. Impossible de trouver un taxi tout de suite. Elle cria sur un homme en costume qui lui en piqua un sous le nez. « -hé ! la galanterie vous connaissez pas ! » elle termina sa phrase par un connard, mais seulement dans sa tête. Elle jurait très rarement. Même lorsqu’elle était énervée.

Forcement à cette allure, elle arriva au rendez vous avec trente minutes de retard. A bout de souffle d’avoir couru pour gagner presque rien. En débouchant sur la terrasse du restaurant, elle vit Amélia de loin. Judy posa ses poings sur ses hanches, et reprit lentement son souffle en disant : « -salut… je suis… désolée… j’ai… » elle leva son pouce par-dessus son épaule. « -j’ai couru… » puis elle se laissa tomber sur la chaise juste à côté de celle de son amie. « -ouh ! J’en peux plus… » elle n’était déjà pas en grande forme après cette soirée de folie, mais la petite course venait de la finir ! « -ça va ? » demanda t elle en tournant la tête vers Amélia. « -oh t’as commandé pour moi ? C’est sympa ! » déclara Judy en avisant les deux verres sur la table. Amélia soupira comme exaspérée et répliqua : « -Judy ça peut plus durer. Tu dois te reprendre en main. C’est plus possible. » « -mais quoi ?! Attends j’ai fais l’effort de venir alors que j’en avais pas envie et voilà que tu t’énerves parce que j’ai un peu de retard ? » Amélia était une femme avec un fort caractère. Dans le genre alpha de la bande. Judy elle… c’était la gentille à côté de la plaque. « -c'est pas ton verre. Et je te laisse. Tu as un rendez vous. Il est là pour t’aider. » la jolie rousse fronça les sourcils. Elle ne comprenait plus rien. « -attends quoi ? De qui tu parles ?! » Amélia lui montra du doigt le beau gosse aux yeux bleu qui venait d’apparaitre de nulle part. Elle s’était déjà éloignée de trois mètres. « -attends mais tu peux pas partir ! C’est qui lui ?! Oh Amélia ! » cria Judy alors que son amie avait cette fois ci tournée les talons. Avec lenteur, la prof s’était alors retourné pour faire face à l’inconnu. « -pourquoi elle est partie ? Vous savez pourquoi elle est partie ? Et pourquoi vous êtes là vous d’ailleurs ? Et vous êtes qui ? »

Manhattan Redlish
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Jeu 25 Aoû - 11:36

Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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Cela faisait bientôt trois ans que Caleb exerçait en tant qu'entremetteur, mais il était d'un genre particulier. Il mettait en pratique son expérience en tant que thérapeute, tentait de comprendre les problématiques sous-jacentes, les résoudre si possible, pour ensuite qu'ils puissent s’épanouir dans une nouvelle relation amoureuse. Parfois, certains rendez-vous nécessitaient son intervention, un passage dans une boutique pour refaire la garde-robe, quelques instructions dans l'oreillette pour que la conversation soit fluide. Il ne manquait pas d’imagination pour parvenir à ses fins, et que ses clients soient satisfaits de son travail. Contrairement à Will Smith dans Hitch, il s’occupait autant des hommes que des femmes, mais tous avaient un point commun, de vouloir trouver le grand amour. C’était pour cela que ce soir, il était assis à la table d’Amelia et qu’ils attendaient patiemment la venue d’une dénommée Judy qui se fit attendre. Ils prirent donc un verre en patientant. Un laps de temps qui permis à Amelia de lui expliquer que l’intéressée avait fait la fête la veille au soir, et que même là, elle avait ruiné sa seule chance de s’envoyer en l’air. Il s’absenta pour se rendre au bar et commander la prochaine tournée lorsque Judy arriva. Sourire aux lèvres, il patienta une seconde avant de venir à leur hauteur. Il baissa la tête, son regard toujours sur la jeune femme et se pinça les lèvres tout en souriant le temps qu’elle tente de retenir Amelia.

Lorsque l’amie fut partie, Caleb releva les yeux sur Judy et lui tendit la main « Bonsoir, Caleb et vous devez être Judy ? Amelia m’a beaucoup parlé de vous. Je vous propose de prendre un verre avant de commander » et prit place sur sa chaise, fit signe au barman de leur apporter la commande et ajouta « Je suis le genre d’homme qui aide les gens à trouver l’amour, mais avant cela, parlez-moi un peu de vous, s’il vous plaît » tout en levant la main vers elle, l’invitant à prendre la parole. Il remercia le serveur et porta son verre à ses lèvres.

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Jeu 25 Aoû - 14:02

Judy Freeman
J'ai 35 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandit dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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Face à Amélia, Judy était complètement perdue. C’était quoi le problème exactement ? A la base elle lui avait dit qu’elle n’avait pas la moindre envie de venir ce soir. Clairement son programme c’était télé en pyjama avec popcorn à volonté. Mais Amélia avait insisté, et forcement la jolie rousse avait cédé. Et voilà que son amie était en train de la planter là, comme une vieille chaussette. Une petite pointe d’amertume. Si ses amies se mettait aussi à faire ça… « -mais de quoi tu parles ? » demanda à nouveau la professeur, qui avait encore le cerveau un peu dans le gaz. Un rendez-vous ? Avec qui ? Pourquoi ?! C’était pas des conditions pour un rencard ! Dans le genre elle avait déjà tout faux et il allait prendre ses jambes à son cou dans cinq secondes.

Lorsque son amie s’en alla sans même lui dire au revoir, Judy se tourna alors vers le beau gosse et l’interrogea, complétement sidérée. Cela semblait bien l’amuser. Judy fronça les sourcils lorsqu’il se présenta en lui tendant la main. Elle le regarda de haut en bas avant de se résigner à lui serrer la main. Ça aurait été mal poli de ne pas le faire. Et elle était bien élevée. « -hum… oui… Je… je suis Judy. » elle grimaça quelque peu avant de lever les deux mains. « -non attendez, comment ça elle vous a parlé de moi ? Qu’est-ce que… » ses épaules s’abaissèrent comme si elle venait de déclarer forfait. Puis la jolie rousse ferma les yeux comme si elle allait pouvoir se réveiller et réaliser que ça n’était qu’un mauvais rêve. Elle se massa avec deux doigts entre les sourcils, avant de regarder le serveur qui venait de poser les verres. Puis l’homme qui se tenait en face d’elle. Un soupire avant de regarder ailleurs et de souffler un : « -d’accord… »

« -attendez, vous êtes quoi ? » grimaça Judy à nouveau. Un pincement de lèvres les yeux fermés et elle reprit en battant des cils. « -non, je suis navrée mais je… je vous d’abord savoir ce qu’elle a pu vous raconter à mon sujet. Et surtout, vous êtes un professionnel ? Pourrais-je voir votre carte ? » Elle n’allait certainement pas raconter sa vie à un inconnu. Ce soir elle n’avait pas trois grammes dans le sang. Sa seule envie était de rejoindre son lit. Pas de passer sa soirée à parler de sa vie sentimentale chaotique. C’était d’abord à lui de se présenter. « -excusez-moi, mais je pense qu’il y a erreur. Je ne sais pas ce qu’Amélia vous a dit mais je… » elle fit un signe de main entre elle et lui. « -je n'ai pas besoin de vos services… » ça sonnait un peu comme s’il était un escorte… « -c’est ridicule… » elle se leva et ajouta : « -je ne vais pas vous faire perdre votre temps. Alors veuillez m’excusez pour le mal entendu, pour le dérangement, pour… pour tout ça. » et avant de faire volt face et de s’éloigner rapidement du restaurant, elle lui souhaita une bonne soirée.

Manhattan Redlish
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Jeu 25 Aoû - 18:02

Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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Restant en retrait un petit instant, il en profita pour détailler sa probable future cliente. S'il devait se faire une première idée ainsi, il dirait qu'elle ne devait pas laisser les hommes indifférents. Le problème devait donc être sous-jacent. Une blessure sentimentale peut-être ou un passé familial compliqué. Il ne réfléchit pas davantage. Il devait entrer en scène. Apparemment, le guet-apens tendu par son amie ne fut pas au goût de l’intéressée. Caleb se décida tout de même à se présenter et vit son hésitation à lui serrer la main. Il ne recula pas pour autant, sachant qu'elle abdiquerait. Ce qu’elle fit quelques secondes après, lui tirant un sourire tout en prenant place sur la chaise « Je suis enchanté de vous rencontrer » et entra dans le vif du sujet. Sans vraiment de surprise, Judy s’interrogea sur la conversation qu’elle avait pu avoir avec lui « Oui, on a parlé de vous » rétorqua-t-il tout en prenant une gorgée de son verre de soda. Pas d’alcool lorsqu’il travaillait. Il resta silencieux. Amelia l’avait prévenu qu’elle avait plus que fêtait la nuit dernière et qu’elle en portait encore les séquelles.

Un petit rire en entendant la question de Judy « Je dirais un être humain » en se moquant gentiment d’elle, et reprit « Je suis entremetteur. Je suis également thérapeute ». Pas sûr que ça allait plaire à la jeune femme, mais il voulait instaurer une relation de confiance et ça passait par la vérité. Un nouveau rire et sortit son portefeuille et fit glisser sa carte de visite « Vous me trouverez également inscrit à l’Ordre, et j’ai un site internet ». Il pencha légèrement la tête « Convaincue ou vous souhaitez une copie de mon casier judiciaire ? » en la taquinais de nouveau pour tenter de la détendre. Pas sûr d’y parvenir apparemment. Il s’appuya contre le dossier de sa chaise et sourit avec assurance « Certains m’ont dit ça… Finalement, ils m’ont convié à leur mariage par la suite » et porta son verre à ses lèvres. Il connaissait ce genre de femme, voire d’homme. Convaincu qu’ils pouvaient s’en sortir seul, sans l’aide de quiconque. Et finalement, ils finissent par se rendre compte qu’un coup de main, ce n’est pas désagréable.

Toutefois, c’était la première fois que l’on mettait fin au rendez-vous de la sorte. Généralement les gens attendaient la fin du rendez-vous pour dire qu’ils n’étaient pas convaincu par ses arguments, et après une ou deux déceptions amoureuses ou de rendez-vous ratez, le rappelait. Cette fois-ci, il n’avait eu le temps de rétorquer quoi que ce soit qu’elle partait. Il paya rapidement l’addition et la rattrapa « Eh ! OK ! Vous n’avez pas apprécié le guet-apens de votre amie, mais faites-moi confiance. Je suis doué dans mon métier ». Il réfléchit un instant et ajouta « Je vous propose qu’on se voit demain. Je vous propose un déjeuner au parc. Quelque chose de simple et vous pourrez me parler de vous, de ce qui a poussé Amelia à me contacter. Vous n'aurez plus la gueule de bois et je vous promets une pause déjeuner agréable, en toute simplicité. OK ?! » En tendant les mains vers elle, souriant charmeur, tentant de la convaincre par ce simple geste.

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Jeu 25 Aoû - 18:33

Judy Freeman
J'ai 35 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandit dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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Enchanté ? Judy était incapable de répondre la même chose. Elle ne savait pas qui il était, d’où il sortait et encore moins ce qu’il faisait ici ! L’aider ? Mais l’aider en quoi ?! « -génial… » marmonna la jolie rousse en haussant les sourcils. « -par conséquent je n’ai pas besoin de vous parler de moi puisqu’Amélia vous a déjà dressé un joli tableau. » une petite pointe acide dans la voix tout de même. Elle encaissait assez mal l’attitude de son amie, et avait surtout bien du mal à se persuadé que c’était pour l’aider justement. Ce rendez-vous… Comment savoir ce qu’Amélia avait dit. Certainement pas des jolies choses. « -très drôle. » répondit Judy, un poil piquante, haussant les sourcils. Non, là elle n’était pas d’humeur. Puis elle ouvrit de grands yeux ronds. « -vous quoi ? » elle eut un petit rire nerveux qui trahissait son agacement. « -non, là je… non. » elle s’avança cependant pour regarder sa carte, qu’elle prit en main pour mieux lire. Un regard pour lui, un autre pour la carte. « -c’est un vrai métier ça ? Entremetteur ? » elle avait bien du mal à y croire.

Elle garda la carte, juste pour pouvoir bloquer le numéro s’il s’affichait sur son portable. Un regard las. Son mariage. Mais bien sûr. Comme elle le signifia, c’était ridicule. Peut être que si Amélia avait tourner les choses autrement, peut être que si elle avait été mise au courant avant d’arriver ici… alors oui peut être que Judy serait resté un peu plus longtemps, laissant une chance à Caleb de lui expliquer ce qu’il pouvait faire pour elle. Le cas désespéré ! Sauf que mentalement elle n’était pas préparée. Sans compter la fatigue, la migraine… Non, les conditions n’étaient pas du tout bonnes. Alors elle se montra polie et quitta le restaurant avec la ferme intention de rentrer chez elle. Amélia allait passer un sale quart d’heure la prochaine fois qu’elles se verraient.

Judy s’immobilisa et prit quelques secondes avant de tourner la visage vers Caleb. Pff il avait de ces yeux… c’était perturbant. Ça ne devrait pas être permis d’ailleurs. « -je ne vous connais pas. Comment voulez vous que je vous accorde ma confiance ? Je n’ai pas demandé votre aide. » quand on s’adressait à un thérapeute, c’était une démarche étudié, quelque chose d’intime. Sauf qu’ici, elle n’était pas prête. Elle n’avait pas fait la démarche dans son esprit. On venait de la poser devant la fait accompli et c’était difficile à encaisser. « -je n’en doute pas une seconde, mais je ne serais pas une de vos clientes. » son compte en banque ne lui permettait pas cela. Elle l’imaginait prendre des sommes faramineuse. Où était la garantit ? En amour, il n’y en avait aucune.

Elle ouvrit la bouche presque outrée ou prise en faute. Comment savait il qu’elle avait la gueule de bois ?! « -je vous préviens, je ne payerais pas. Débrouillez vous avec Amélia, faite du bénévolat pour mon cas -mimant des guillemets pour ce mot -je n’ai pas demandé votre aide. » chaque mot avait été articulé avec lenteur, histoire qu’il imprime bien. « -demain c’est impossible. Je travaille. » coupa Judy en mentant du mieux qu’elle put. C’était le début des vacances d’été. Elle avait deux mois de vacances. Elle avait clairement tout son temps ! Mais il n’était pas censé le savoir, sauf si Amélia avait précisé qu’elle était prof. Là elle était faite comme un rat.

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Jeu 25 Aoû - 20:06

Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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Sans vraiment savoir pourquoi, Caleb avait l’étrange sensation qu’avec Judy, la tâche allait être plus ardue qu’avec ses clients passés. Cette dernière ne semblait pas avoir apprécié le guet-apens de son amie, et au lieu de se ruer sur son téléphone pour en faire part à l’intéressée, elle décidait de faire partager son amertume avec lui, à son grand regret « Vous avez conscience que je n’y suis pour rien dans toute cette histoire ?! Non parce qu’à vous entendre, ça ne semble pas vraiment limpide » précisa-t-il tout en faisant tourner son verre de soda entre ses doigts, sourire aux lèvres, presque amusé par cette situation. Poursuivant dans une certaine légèreté pour détendre la jeune femme, il opta pour l’humour, qui tomba à plat, mais qui n'empêchait pas Caleb de continuer de sourire encore. Il n’allait pas s’offusquer du comportement de Judy qui, d’après les dires d’Amélia, avait passé la nuit en soirée, à cumuler les verres d’alcool. Elle n’était sûrement pas apte à avoir ce genre de conversation, préférant sûrement le confort d’un lit et d’une série Netflix. Alors il mettait le comportement presque amer de cette dernière sur le compte de la gueule de bois, préférant rester professionnel et gagnait des points en capital sympathie auprès de Judy. Même si, au vu de sa réaction, il avait encore du chemin à faire sur ce point. Apparemment, le fait qu’il soit thérapeute ruina tous ses plans et acquiesça « Je suis thérapeute et entremetteur » répéta-t-il dans un autre ordre pour que toutes les informations lui parviennent. Il la laissa regarder sa carte et acquiesça alors qu’il s’avança sur le rebord de sa chaise, ses bras croisés sur la table « Vous croyez qu’il y a vingt ans, Youtubeur et Influenceur étaient de vrais métiers ? Maintenant, ils génèrent plus de revenus qu’un médecin » précisa-t-il avant d’ajouter « Si vous voulez vous faire une idée de mon métier, regardez Hitch sur Netflix ce soir. Will Smith est mon idole, et il est presque aussi beau que moi » rétorqua-t-il en désignant son visage. Oui, il était conscient d’être classé dans la catégorie joli garçon.

Il tenta de trouver des arguments en évoquant le mariage comme objectif à atteindre, mais cela ne convainc pas Judy qui décida de mettre fin au rendez-vous. Il paya donc l’addition en toute hâte et la rattrapa « Votre amie l’a fait, et si c’est votre amie, c’est que vous devez lui faire un minimum confiance, je me trompe [/ib]? » en espérant que cette question face un déclic dans l’esprit de la jeune femme. Un hochement « [b]Vous ne serez pas la première à résister au début, puis à succomber à l’issue » précisa-t-il avec ce sourire emplit d’une assurance certaine. Il savait ce qu’il valait et savait qu’il pouvait l’aider. Pour cela, elle devait juste baisser ses barrières et lui accorder sa confiance. Il lui proposa donc de la revoir, le lendemain, le temps d’un déjeuner. Lorsqu’elle parla de rémunération, il savait qu’il avait déjà gagné. Pourquoi l’évoquer sinon ?! « Je vous propose mieux ! Si je ne vous fais pas trouver le grand amour à l’issue du contrat, alors mon aide sera entièrement gratuite. Je prendrais tous à mes frais. Qu’en pensez-vous ? ». C’était un indice pour démontrer qu’il croyait vraiment en lui et en ses capacités à lui faire rencontrer l’amour, celui dont elle semble tant rêver « Vous ne perdez rien à tenter l’expérience ». Son téléphone sonna, un regard pour l’écran « Je dois vous laisser » et se recula « Vous mentez très mal » et s’adressa ensuite à son interlocuteur « Tu patientes une minute ? » et posa sa main sur son portable « Amélia m’a dit que vous étiez professeure. Vous êtes donc tout à moi cet été. Demain, on se retrouve ici-même. Bonne soirée Judy » et lui fit un signe de main tout en portant son portable à son oreille « Salut Josh, comment tu vas ? Bien écoute. Ce soir ? Je suis partant. On se retrouve là-bas » et osa un dernier regard pour la jeune femme avant de poursuivre la conversation « Oui, oui, je suis toujours là. Oui, j’ai terminé ma journée. Je suis tout à toi ! »

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Jeu 25 Aoû - 21:17

Judy Freeman
J'ai 35 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandit dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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« -vous n’y êtes pour rien ? Qu’est ce que vous faites ici alors à comploter dans mon dos ! » s’il comptait l’embrouiller rapidement, il était mal tombé. Lorsqu’il lui expliqua son métier, et donc ce pourquoi il était là, Judy compris un peu mieux. Il sa faisait de l’argent sur le dos des pauvres gens en mal d’amour. Elle haussa les sourcils en bougeant légèrement la tête de gauche à droite, comme si elle était navrée pour lui ou quelque chose du même genre. Elle le fixa ensuite du regard lorsqu’il évoqua Will Smith. Elle ne connaissait pas le film. Et là pour le coup, elle n’en avait vraiment rien à faire. La seule chose qu’elle désirait, c’était rentrer chez elle, se mettre en pyjama et s’affaler dans son canapé. C’était trop demander ?! Non, mais pourquoi est ce qu’elle avait dit oui à Amélia pour ce soir. Elle disait toujours oui. Ça c’était certainement un plus gros problème psychologique que sa vie sentimentale.

« -mon amie se trompe sur mon compte ! » avait répliqué Judy en tentant de contrôler une certaine colère, tout en restant au minimum poli. Crier, hurler et céder à la colère, ça n’était pas elle. Non, elle savait contrôler ses émotions. En publique. Parce qu’elle était bien élevée. Elle se pu retenir une grimace affligeante : « -vous vous entendez ? » il était bien trop sur de lui à son gout. « -et je suis désolée mais ce genre de phrase de donne pas vraiment envie. » non, pas du tout même. Avec ce sous-entendu sexuel, cette façon de faire comprendre qu’il y en avait une longue liste… Ouais non… ça ne la séduisait pas. Et pourtant, Judy savait qu’elle allait finir par accepter. Par politesse. Pour Amélia aussi qui visiblement se faisait de souci. Cette démarche, certes un peu bancale et inappropriée partait d’un bon sentiment. Alors comment lui en vouloir ?

« -non, non, non. » hors de question qu’elle rentre dans son jeu. Ça ne lui donnait pas d’information sur ses tarifs. « -si… du temps… » répliqua la jolie rousse avec logique. « -très bien. » ouf enfin ! Elle plissa les yeux : « -quoi ? » ok mauvaise foi. Elle leva les yeux vers les arbres, tirant la tronche. Zut ! « -oui ba ça va. » râla-t-elle avant un léger rire, puis avec un sourire amusé malgré tout : « -dans vos rêves. » C’était quoi ces tournures de phrase ! « -bon très bien ! » finit elle par lâcher avant de souffler un bonne soirée et de quitter les lieux, les mains dans les poches de sa veste.

En arrivant chez elle, Judy se collant le dos contre la porte d’entrer. Quelle soirée ! Du grand n’importe quoi ! « -oh tu es là toi… » souffla t elle à son chat qui venait de slalomer entre ses jambes. Après avoir quitter sa veste, Judy s’occupa de repas de Tom -oui Tom comme dans Tom et Jerry – puis elle se laissa tomber sur le canapé. Pourquoi il ne sortait pas de sa tête ce type ?! Elle attrapa son ordinateur portable et tapa le nom et prénom qui se trouvait sur la carte de visite. Wahou il avait un tas de commentaires positif… wahou ses tarifs étaient dingues ! Elle ferma le pc et se dirigea vers la salle de bain. Une fois en pyjama, elle s’installa dans son lit et lança Hitch. Par simple curiosité.

Lorsqu’elle se réveilla, la bave sur le bord des lèvres, Judy n’avait pas vu la fin du film. Elle mis un bon moment avant de sortir de son lit. Après tout, elle était en vacances… Enfin, elle décida de changer son créneaux de sport, vu que ce soir elle étai censée voir Caleb. Alors elle allait danser de dix heures à midi. Chose qu’elle faisait rarement. Le soir venu, elle arriva à l’heure. Elle était du genre ponctuelle. Ce qui s’était passée la veille, n’était pas dans ses habitudes. Elle chercha quelques secondes du regard s’il était déjà là. Visiblement non. Elle n’osa pas entrer.


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Ven 26 Aoû - 6:31

Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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« Le terme est un peu fort. Comploter. On ne mettait pas en place une machination » et ajouta « Et pour information, je venais juste faire mon travail ». Comme si, au moment de venir ici-même, il en savait plus qu’elle. En rencontrant Amélia, il avait été pris au dépourvu, lui aussi, de se rendre compte que la principale intéressée n’était pas informée de leur petite soirée improvisée. Mais il garda le secret sur ce point, ça pourrait lui servir plus tard, s’il devait la convaincre de sa bonne foi ou pour gagner en sympathie à ses yeux. Parce que pour le moment, c’était nullement le cas, bien au contraire. Elle semblait même lui reprocher de faire ce métier « Ce n’est pas à moi qu’il faut dire ça », mais bel et bien à l’intéressée directement. Un léger froncement de sourcils qui trahissait le fait qu’il ne comprenait pas vraiment sa question « Oui, tous les jours, pourquoi ? », mais comprit ensuite et cela le fit rire de bon cœur alors qu’il portait son verre à ses lèvres. Une gorgée et répondit « Pardon. Ne pensez pas que je vous drague. C’est ma manière de m’exprimer, vous vous y ferez » conclu-t-il avec une certaine certitude que tôt ou tard, elle accepterait sa proposition de changer sa vie sentimentale. Enfin, pour le moment, il peinait à la convaincre du bien fondé de sa proposition. « Vous ne perdrez pas votre temps. Vous allez rencontrer des hommes qui pourraient peut-être être le père de vos enfants. Des hommes que vous allez rencontrer au cours de rendez-vous que je vous promets de rendre exaltants ». Il faisait toujours en sorte que les dîners se déroulent dans des endroits qui facilitent le rapprochement ou qui mettent en exergue les sens, voire l’intellect. À la fin de ces moments, ils parviennent ainsi à rester sur un petit nuage ou à converser encore de ce qu’ils avaient vu sur le chemin du retour.

Judy râla, n’était pas particulièrement optimiste à ce qu’il proposait, mais se résigna à accepter une rencontre avec lui. Il rejoignit ensuite son ami dans une soirée de laquelle il ne rentra pas seul. Au petit matin, il souriait au pied du lit, devant le corps encore nu de son amante d’une nuit « Il faut que tu y ailles ». Elle s’étira félinement dans les draps et se retourna vers lui « Déjà ?! » et se redressa sur ses genoux, se rapprochant du rebord du lit « Je dois aller au sport » « Oh ! Je sais comment rendre ta séance plus agréable » tout en caressant son propre corps sensuellement, l'invitant ainsi à poursuivre leur nuit de sexe. Il sourit, déposa sa tasse de café et s’envoya en l’air de nouveau avant de commencer sa journée. Il envoya un message en cours de journée pour décaler leur rendez-vous à ce soir. Le soir venu, concentré sur ses dossiers, il en oublia l’heure et s’en rendit compte à quelques minutes d’être officiellement en retard « Eh merde ! ». Il ferma en toute hâte l’ordinateur, se changea en quatrième vitesse pour quelque chose de plus décontracté. Jean, t-shirt et une veste en cuir feraient l’affaire. Il remercia intérieurement le taxi qui passait devant son immeuble au moment où il en sortit et qui l’ignora ouvertement pour poursuivre sa course « Taxi à la con ! », et fit signe à un suivant qui accepta de le prendre en course. En arrivant devant leur point de rendez-vous, il leva les mains « Bonsoir. Je suis sincèrement désolé du retard, je n’ai pas fait attention à l’heure », puis sourit « Je suis content que vous soyez venu » et glissa ses mains dans les poches et fit un signe de tête vers l’autre côté de la route « On marche un peu ? » et après quelques instants de silence rétorqua « Parlez-moi de vous. De ce que vous voulez », puis réfléchit « Ou vous voulez que je commence pour que vous soyez rassurée ? » en souriant. Il avait l’impression que la femme serait peut-être plus en confiance s’il se prêtait, lui aussi, au jeu de la confidence.


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