Le Temps d'un RP
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LE TEMPS D'UN RP

Being happy doesn’t mean that everthing is perfect

Charly
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Lune
Charly
Lun 5 Sep - 12:50

Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandit dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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Un petit rire timide : « -je sais pas… je t’imaginais plus du genre à dormir en en caleçon… même si je n’y ai pas réfléchis avant cette conversation. » non, ça n’était pas vraiment une question qu’elle se posait lorsqu’elle rencontrait quelqu’un. Seulement avait Caleb avait le profil du type qui dors à moitié nu. Pas à porter des pyjamas. Cela amusait Judy et elle aimait se tromper sur lui de cette façon, apprendre à connaitre le vrai Caleb. Ce qu’il ajouta lui fit baisser le regard, presque rougir, glissant une main sur sa nuque, comme prise en faute. Et en même temps, elle fut presque soulagé de savoir que ce qui s’était déroulé avait eut un impact sur lui aussi. Judy lui sourit avec tendresse lorsqu’il parla d’amitié. Ils étaient à nouveau sur la même longueur d’onde, et cela enleva un sacré poids des épaules et du cœur de Judy. Vraiment…

« -la moto, les yeux… elles bavaient… » se moqua gentiment Judy. « -c’est ce que je leur ai expliqué. » le goulot de sa bière proche de ses lèvres, elle ajouta : « -ne le sois pas. Ça m’a presque facilité les choses à dire vrai. C’est un peu comme si à chaque fois que je les vois, elle attente la suite de l’histoire. Elles sont super curieuses. » la jolie rousse sourit en regardant Caleb : « -et elles ont imaginations débordantes. Elles ont élaboré un paquet de scénarios. J’ai de la matière pour écrire un roman je pense. » cela l’avait amusé, même si à chaque fois qu’elles parlaient de Caleb, ça avait serré le cœur de la jeune prof. Elle baissa les yeux : « -ça m’a aidé à prendre conscience de certaines choses… » une gorgée de bière et elle parla de la moto avant qu’ils n’en viennent à la liste des centres d’intérêt de Caleb. « -de la poterie ? Alors là je suis vraiment étonnée… Tu caches vraiment beaucoup de choses c’est impressionnant. » ce fut son tour de faire un : « -oh » avant de fermer sa bouche à clé. Elle n’avait toujours pas envie de parler de Caleb à son entourage. Pour ne pas subir l’avis des gens, leurs questions. Elle voulait pouvoir profiter de son aide, de sa présence à ses côtés pour évoluer et pour cela, elle avait la conviction que ça devait rester comme secret.

« -ah hum… et bien… la danse bien évidement. Le dessin et la peinture. J’ai une grande passion pour les citations. La musique a également une grande place dans ma vie. Et je suis du genre à y voir des signes. Dans les paroles par exemples, ou une citation sur laquelle je tombe… » oh ba il avait déjà compris qu’elle avait un côté un peu fou. « -j’adore le vélo. Mais me balader à vélo, pas le compétition. Je vais copier mais la rando j’aime beaucoup aussi. » il savait qu’elle aimait lire, n’appréciait pas le baseball. « -la poterie j’ai jamais essayé. Comment tu as eu envie d’en faire ? » ça l’intéressait vraiment de savoir.

« -les gens sont dingues… Comment veux tu trouver l’amour dans un monde pareil ! C’est impossible ! » elle était presque catégorique sur le sujet. La bière aidait. « -tu as une clientèle essentiellement masculine ? » demanda t elle avant de boire une nouvelle gorgée. « -oh et bien ça à commencer par ma façon de m’habiller. Elles ont détesté mon pull. La couleur la forme rien n’allait ! » un regard amusé pour lui, avant d’ajouter : « -j’ai eu aussi droit à beaucoup de conseil pour nous. » elle fronça les sourcils après avoir dit cela, trouvant que ça sonnait étrangement. « -enfin notre situation. » se reprit alors la jolie rousse. « -elles ont insistés sur le fait que je devais pas te laisser sortir de ma vie. » elle lui adressa un regard tendre, avant de parler de Tyler. « -amis d’enfances alors… c’est… plutôt chouette que vous vous soyez recroisé. » peut être pas de cette façon mais ils allaient sans doute se revoir. « -non pas d’enfant. D’après ce que j’ai compris, ils ont quelques soucis pour en avoir. Je n’ai pas trop posé de question. Je ne voulais pas être indiscrète. » avec Tyler ils n’étaient pas amis. Ils travaillaient ensemble. Alors… c’était encore un peu prématuré de parler de cela. Ça ne la regardait pas.
Judy termina sa bière avant de se lever pour débrasser, évitant ainsi de répondre tout de suite. Elle mis les papiers à la poubelle, les bouteilles dans la cuisine puis elle revint vers le salon. « -ça te gêne si je m’allonge ? » lui demanda t elle avant de sourire, il était psy c’était marrant. Elle vint poser sa tête au milieu du canapé, ses jambes par-dessus l’accoudoir. Le regard au plafond elle répondit enfin : « -j’ai rencontré un homme, samedi soir. En soirée… »

Manhattan Redlish
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lune 2
Manhattan Redlish
Lun 5 Sep - 21:13

Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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Caleb savait pertinemment qu’il était presque diamétralement opposé à l’image qu’il renvoyait. Même sa tenue pour dormir ne faisait pas exceptions aux dires de la jeune femme qui ne l’avait pas imaginé porter un pyjama pour dormir. Face à son aveu, l’entremetteur ne put que rire aussi timidement qu’elle « Seulement en été lorsque la chaleur est étouffante ». Il aurait pu la taquiner sur le fait qu’elle l’avait imaginé dormir en boxer, mais s’abstint. Il n’était pas encore totalement à l’aise. Ce n’était pas le fait d’être dans l’appartement de Judy, mais plutôt leurs retrouvailles. Comme il le lui confia, son moral n’avait pas été au beau fixe durant la semaine et il remarqua ses joues rosées sous le compliment. Parce que oui, ç’en était bien un. Elle faisait des personnes de son entourage qui comptait pour lui. Il voulait réellement être son ami, et ne pas seulement se résigner à n’être qu’un professionnel et sa cliente. Il aimait discuter avec elle, passer du temps en sa compagnie et parler de leurs points communs sans tabous. C’était agréable d’avoir quelqu’un qui le connaissait, même ses centres d’intérêts qu’il gardait sous silence pour que ses amis ne le charrient pas dessus à la moindre occasion. Il savait que Judy respectait ses passions, ses activités, et c’était réciproque. Il y avait une certaine relation de confiance, de telle sorte qu’elle ne se priva pas pour lui dire qu’il avait eu un certain succès chez les adolescentes de son programme « Je penserais à apporter des mouchoirs la fois prochaine » sur un ton qui se voulait faussement prévenant « Elles ne l’ont pas mal pris j’espère » en riant presque alors qu’il imita Judy et porta sa bière à ses lèvres. Il s’excusa tout de même d’être venu à l’improviste. Mais finalement, ça semblait être un mal pour un bien, et ça soulagea Caleb « Elles s’imaginent quel genre d’histoire ? » en étant soudainement curieux de savoir quelle histoire pouvait naître dans leurs jeunes esprits « Comment ça ? » en voulant connaître quelques-unes de ces histoires.

Le sourire de Caleb disparu lentement alors qu’il sentait que le sujet devenait bien plus sérieux soudainement « Quel genre de choses ? » en sentant que ça les concernait directement cette fois-ci. Il porta sa bière à ses lèvres et ils se mirent à parler de la moto, et des autres centres d’intérêts de Caleb. Ce qui interpella la jeune femme, ce fut le fait qu’il faisait de la poterie. Il se mit à rire « Oui. J’ai conscience qu’il y a un fossé entre l’image que je renvoie et l’homme que je suis réellement », mais il n’aimait pas être prévisible. Il aimait apporter une part de surprises, comme en cet instant. Caleb aurait pu être dans le cliché de l’homme des quartiers défavorisés et qui collectionne les conquêtes. Mais sa vie entière était à l’opposée de cela, en commençant par ses études universitaires en psychologie alors qu’il aurait pu devenir un agent sportif sans mal. Il avait été destiné à une carrière professionnel avant sa blessure. Il conduisait une moto, aimait sortir en boite de nuit ou dans certains bars de la vie, et n’avait aucune attache. Pourtant, derrière cela, il existait un homme qui aimait lire, jouer du piano, qui aimait également faire de la poterie et cuisiner. Et fallait croire qu’il avait de nouveaux points en commun avec Judy alors qu’elle énuméra ses propres passions. Un sourire quand elle évoqua les citations et les chansons « Je suis un amoureux de la musique également. Si ça n’était que de moi, ma vie serait musique » et prit une gorgée de bière « Si un jour tu le souhaites, on pourrait partir faire de la randonnée, ou même du vélo sur la rive. J’aime ça aussi. Bon, ça fait un moment que je n’ai pas pratiqué, mais ça ne se perd pas d’après la légende urbaine » en souriant. Un petit rire alors que Judy revint sur la poterie « Je venais de commencer mon travail d’entremetteur et je cherchais des lieux de rendez-vous atypiques. Je me suis donc rendu à un atelier de poterie et j’ai adoré ça. Donc maintenant, j’y vais deux fois par mois. Le vendredi soir ». Oui, l’anecdote n’avait rien d’extraordinaire, mais c’était la vérité.

« Il ne faut pas dire ça. Il existe encore des gens bien. Regarde-nous » en se désignant tour à tour et récupéra une dernière frite qui restait dans sa barquette, et reprit place au fond du canapé « Principalement, ma clientèle est masculine. Sûrement le fait que je sois un homme. J’ai actuellement quatre clientes, toi comprises. Je pense que les femmes sont plus réticentes à se confier auprès d’un homme, parce que c’est le sexe opposé, que certains propos peuvent mal interprétés ou qu’on comprenne moins bien les situations, qu’il y ait une certaine solidarité masculine qui entre en jeu. Or, c’est nullement le cas, ou c’est inconscient. Puis certaines craignent peut-être que j’en profite pour les charmer. Elles sont vulnérables, célibataires, en quête d’une belle histoire… » et baissa le regard sur la jeune femme « Peut-être que je me trompe. Tu es une femme, qu’est-ce que tu en penses ? Tu n’as pas eu ce genre de craintes ? », et précisa « J’ai des collègues femmes qui font très bien leur travail, donc lorsque je vois que ça bloque, je les envois vers elles ». Ils revinrent également sur cet après-midi avec les jeunes du quartier défavorisé et fit une légère moue « Eh bien vu que tu abordes le sujet… J’aimerais qu’on passe une journée à faire les boutiques pour remédier à ton look » parce qu’il n’était pas un grand adepte non plus du style de Judy. Un haussement de sourcils suivit, puis un petit rire « Comment ça des conseils pour nous ? » comme s’ils étaient en couple « Elles sont au courant de quoi au juste ? » en se montrant curieux, à nouveau. Il baissa son regard sur la bière qu’il tenait sur sa cuisse « Je suis d’accord… ». Lui non plus n’avait pas envie qu’elle sorte de sa vie. Il aimait bien sa compagnie. « Oui, j’étais content de le retrouver, même si ça ne s’est pas vu. J’avais des préoccupations plus urgentes à ce moment-là » en la désignant d’un regard insistant « Oh… On en parlera sûrement lorsqu’on se recroisera », mais il espérait qu’ils parviendraient à avoir des enfants. Depuis toujours, Tyler voulait être père.
Caleb l’aida à débarrasser, se montrant pas spécialement dégourdi car il n’était pas chez lui. Il revint ensuite sur le canapé et acquiesça « Du tout. Tu es chez toi » précisa-t-il avec un sourire en la laissant prendre place, sa tête à proximité de ses jambes. Le début n’annonçait rien de positif « Continue… ». Il avait l’impression de revenir presque quatre ans auparavant, dans son cabinet en Californie.

Charly
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Charly
Lun 5 Sep - 22:23

Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandit dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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« -oh et bien la première version a été qu’on était en couple et que tu avais été infidèle. Que tu étais venu pour me convaincre de revenir et de te pardonner. » Elle sourit amusée et reprit : « -ensuite, une fois que j’ai réussi à leur faire entendre qu’on était pas ensemble, elles ont lourdement insisté sur l’idée que je te plaisais et que je devais te laisser ta chance. » ça aussi, ça l’avait bien fait rire. « -elles ont finit par se résigné à vraiment te considéré comme un ami, et qu’on était aveugle l’un comme l’autre sur ce qu’il pouvait y avoir entre nous. Je te l’ai dit, j’ai plein de trame pour des romans à l'eau de rose. » cela n’avait soulevé aucun questionnement chez la jeune femme. Seulement des évidences : elle tenait déjà à lui. Malgré le peu de temps passé ensemble. Leur relation n’était pas une relation professionnelle et ne le serait jamais. Forcement il posa la question et elle le regarda quelques secondes avant de répondre avec sincérité : « -que malgré le fait qu’on ne se connaisse pas depuis longtemps, il y a une certaine forme d’amitié qui est née entre nous. Que même si on a encore rien travaillé, tu m’apportes déjà beaucoup. Et que ça serait vraiment bête de te laisser sortir de ma vie. » son aventure d’un soir avait été le déclencheur pour qu’elle ose enfin l’appeler.

« -j’aime bien les deux… » souffla-t-elle. L’homme plein d’assurance, d’humour et presque superficiel lui avait plu dès le début. Celui qu’elle apprenait à connaitre au fil du temps, encore plus… « -oui pourquoi pas. » elle ne disait pas non. Ses copines n’étaient jamais vraiment partante pour ce genre de chose, et Judy ne prenait pas le temps de le faire seule. Alors à deux, ça serait l’occasion. « -ah pour de l’atypique, ça en est ! » s’amusa la jolie rousse. « -tu voulais rejouer une scène de Gost pour tes clients. » l’idée était originale. « -et c’est quoi qui t’as plu ? » oui ba elle était curieuse aussi. Lorsqu’il évoqua le potentiel client et ses attentes, Judy hallucina sur cette idée de trouver des filles facilement. « -oui ba c’est un peu comme les clubs des gens qui ont un réveil matin, ça devient rare. » elle était un cynique mais c’était aussi être réaliste. Le romantisme avait la vie dure. « -c’est en tombant sur des ordures comme ce type que les femmes n’osent plus aimé ou faire confiance. » ça la répugnait.

Il avait d’autres femmes dans sa clientèle. Pourquoi est ce qu’elle n’apprécia pas l’idée ? Parce qu’elle se pensait unique ? Sans doute. Mais elle avait envie de croire qu’avec les autres c’était différent. « -sincèrement ? Non. Ça ne m’a pas traversé l’esprit. » avoua Judy avant de justifier sa réponse : « -moi je suis là. » elle mis sa première main tout en bas. « -et toi là. » l’autre tout en haut. « -je ne voyais aucune raison qui puisse te pousser à me draguer. Moi je n’étais pas en mode vulnérabilité, mais en mode pitoyable. Je pense que la réticence vient plus du fait que tu es un homme. Que tu n’es peut être pas le mieux placé pour comprendre le mal être féminin. Si c’est moi qui avait fait la démarche pour voir un thérapeute, je n’aurai pas choisi un homme. Par peur du jugement. » autant être sincère, elle ne serait pas venu frapper à sa porte de son plein gré.

« -remédier à mon look ? Rien que ça. T’y va un peu fort non ? Je les aime bien moi mes fringues. » puis elle leva les yeux au plafond avant de dire : « -si ça peut te faire plaisir, ok on ira faire du shopping. » ça n’était pas son activité préférée mais d’accord. Elle serait peut être plus à l’aise que devant une piscine. « -de pas grand-chose. Je leur ai dis qu’on était ami et qu’on avait eu un différent. Qu’on s’était blessé l’un l’autre sans le vouloir. » rien de plus. « -que je devais accepter tes excuses. Que je devais ouvrir les yeux sur ce que tu venais de faire. Que je devais me rendre compte de la chance que j’avais, parce je site : que la plus part des mecs sont pas comme ça. » et surtout qu’elle ne devait pas faire la bêtise de le laisser sortir de sa vie. Un sourire tendre. Puis elle parla de Tyler avant de débarrasser et d’enfin répondre à la question que Caleb avait posé. « -dis pas ça, j’ai l’impression que tu vas m’analyser. » et elle n’aimait pas ça. Mais elle poursuivit tout de même : « -j’avais un peu trop bu… et je… je sais pas pourquoi je me suis dis que les trucs d’un soir ça pouvait être pour moi aussi. Que moi aussi je pouvais le faire surtout. » la honte… « -sauf que… sauf qu’une fois chez lui, malgré l’alcool, mon cerveau s’est remis en marche et je… j’ai été incapable de poursuivre. Heureusement pour moi il était sympa et visiblement c’était pas non plus se délire ce genre de chose, du coup il a compris et m’a raccompagné. » elle marqua une pause avant de reprendre : « -je me suis trouvée nulle, minable, moche et non désirable. Quand il a posé ses mains sur moi, j’avais seulement en tête ce qu’il pouvait pensé. Sur mes formes, sur… » elle se pinça les lèvres entre elles quelques secondes avant d’ajouter : « -Jeffrey c’est tiré en emportant avec lui ma confiance en moi. Je… je sais même plus si je suis capable de plaire et d’accepter de plaire. Je suis… » mais elle ne termina pas sa phrase parce que l’émotion prenait le dessus.

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Mar 6 Sep - 15:32

Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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Caleb ne put s’empêcher de retenir un rire alors que Judy lui contait les histoires qui avait vu le jour dans l’esprit des adolescentes « Infidèle… Je note que c’est la première impression qu’on ces jeunes filles en me voyant ». Il n’en était pas offusqué, seulement amusé. En tout cas, une chose était certaine, ils avaient renvoyés, aux yeux de ces jeunes filles, plus qu’une collaboration professionnelle ou une amitié « Elles aspirent que ces histoires prennent un jour. Ça leur fait espérer que ça peut exister aussi dans la vie réelle ». En ce qui le concernait, il trouvait ça amusant, mais considérait que l’image qu’ils renvoyaient était celle que les gens voulaient voir. Pour lui, c’était avant tout une belle amitié qui commençait à voir le jour. Mais cela avait faut réfléchir Judy et lorsqu’elle lui confia la conclusion à laquelle elle était arrivée pour eux deux, Caleb se mit presque à rougir tout en baissant les yeux. Il releva qu’à la fin de ces paroles, ses yeux bleus sur elle et lui sourit avec douceur « Je… Je ne sais pas quoi dire… Alors je vais seulement rester silencieux et apprécier ». Finalement, il avait dit quelque chose.

Peu à peu, Judy percevait l’homme cachait derrière le Caleb sûr de lui et elle semblait apprécier ses deux personnalités, ce qui le fit sourire de nouveau à son compliment. Ils revinrent sur leurs passions et Caleb était séduit par l’idée qu’ils puissent partir en randonnée ensemble « Bien… Cool ! » Rétorqua-t-il, ravi de trouver une personne prête à l’accompagner en randonnée. Judy fut plus curieuse concernant la poterie et se mit à rire lorsqu’il fit référence au film Ghost « Exactement ! Une scène devenue culte… et qui met mal à l’aise. Mes clients auraient adorés ! » Avant de rire et ajouta « Je cherche surtout des endroits qui différent des habituels et sempiternel dîner au restaurant ». Il voulait que le rendez soit atypique et leur laisse un souvenir impérissable. « C’est de travailler avec mes mains, de faire prendre forme mes idées ». Oui, il avait aimé le côté artistique alors que pourtant, il n’était pas vraiment un artiste dans l’âme.

Lorsque Caleb se confia sur son rendez-vous de ce soir avec un probable client qui n’en deviendrait pas un, il ne s’était pas attendu à une réaction aussi pessimiste de la part de la jeune femme et se mit à rire « Je te l’accorde, mais ça existe ». La preuve en était, il avait un réveil matin. « C’est pour ça que j’interviens. Je fais le tri et je montre aux femmes que parfois, elles doivent baisser leurs gardes pour laisser des hommes biens entrer dans leur vie ». Ce qui n’était pas facile, mais ça rendait son travail encore plus intéressant. Il expliqua ensuite les raisons qui faisait qu’il ne s’occupait que des hommes principalement et fronça les sourcils en l’entendant se sous-estimer. Il se saisit donc de sa main et la releva à sa hauteur « Tu es là » et la relâcha pour écouter la suite « Si je ne te drague pas, c’est que je cherche une autre relation avec toi. Une amitié sincère et véritable… et surtout, tu n’es pas la femme d’une nuit » précisa-t-il avant d’ajouter « Et maintenant que tu me connais un peu plus, tu regrettes ? » Qu’il ne soit pas une femme, que le choix d'Amelia se soit portée sur un homme.

Un regard qui en disait long sur son avis sur la tenue vestimentaire de Judy et se mit à sourire lorsqu’elle abdiqua « Merci ! ». Un sourire plus doux se glissa sur les lèvres de Caleb en cet instant, puis fronça les sourcils « Qu’est-ce que ne font pas les autres hommes ? » demanda-t-il curieux. Quand elle lui demanda ce qui l’avait poussé à le rappeler avec un tel ton dans la voix, il comprit que le sujet allait être sensible lorsqu’elle s’allongea pour observer le plafond. Il attendit un instant et en fit de même, sa tête a côté de la sienne. Son cœur se serra en l’écoutant. Elle avait eu de la chance de tomber sur un homme tel que Paul… Il tourna la tête vers elle, à quelques centimètres à peine « Tu n’es pas ce genre de femmes… N’essaie pas de changer pour te prouver quelque chose Judy… » et lui sourit avec douceur « Tu es une belle femme, n’en doute jamais » et ajouta « Tu as eu de la chance de tomber sur lui… »

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Mar 6 Sep - 16:22

Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandit dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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« -oui, alors je leur ai demandé pourquoi elles ont pensé ça… Et elles ont répondu : ton pas mal précipité, ton regard fuyant, et comment elles ont dit ça… l’espèce d’urgence a vouloir me parle er te retenir. » Judy regarda Caleb avec tendresse à cet instant. « -ça m’a un peu aidé à créer un lien avec elles… et je dirais que grâce à ça, à ce besoin de revenir sans arrêt sur le sujet et d’en savoir plus, j’étais incapable de te virer de ma tête. » pourtant elle en avait eu terriblement envie. Parce qu’il était là, tout le temps dans un coin de son esprit. Presque comme un fantôme. « -je leur ai conseillé plusieurs livres. » elle était d’accord avec lui, ça faisait sourire de voir que ces filles malgré le milieu dans lequel elles grandissaient croyaient encore en l’amour. A nouveau un regard plein de douceur, et un sourire tendre. Elle aimait bien le voir presque vulnérable comme ça, touché et mal à l’aise de l’être. Un joli rire et elle demanda en glissant une mèche de ses cheveux dernière son oreille : « -pourquoi mal à l’aise ? Parce qu’elle est trop parfaite et totalement surréaliste ? » mais en vrai elle salua l’idée du rendez vous atypique. « -moi j’aime beaucoup l’idée… » avait elle ajouté. « -une activités ça peut aider lors d’un premier rendez-vous. Ça évite surtout de se regarder dans le blanc des yeux si finalement on a rien à se dire. Ça peut aussi être drôle. » mais pas sur qu’elle trouverait à la poterie quelque chose d’érotique comme dans le film. « -elles… elle prennent formes déjà tes idées non ? Avec ton travail. Tu… tu élabores des scénarios, tu… je sais pas trop comment le dire. C’est pas un plan mais quelque chose comme ça. Ce sont tes idées qui se réalisent qui font que tes clients trouvent enfin l’amour non ? » elle sourit et ajouta : « -enfin tu préfères peut être avoir une collection de bols… » en se moquant gentiment de lui.

« -alors c’est la définition de chevalier servant ou garde du cœur, qu’il faut mettre sur ton site. » elle n’avait pas encore vu le métier de Caleb sous cet angle et cela lui plut. Permettre aux femmes de se montrer telles qu’elles étaient sans avoir à craindre de tomber sur un connard. « -et tu fais comment pour savoir si se sont des types bien ? Tu leurs fais passer des tests ? Un casting ? » elle grossissait les choses mais ça l’intéressait de connaitre un peu plus les méthodes de travail de Caleb. Sa main tenue par celle de Caleb, elle avait tourné le visage pour le regarder et répondre : « -et tu as besoin de lunette. » elle était presque catégorique dans ses propos. « -je croyais que tu ne me draguais pas parce que j’étais une cliente à la base. » se moqua gentiment Judy avant d’en rire. Mais dans le fond, elle apprécia vraiment ce qu’il venait de dire. Puis elle baissa les yeux un court instant. « -non. » finit elle par répondre en toute franchise, son regard s’accrochant à celui de Caleb. « -même si en soit je sais pas encore vraiment ce que tu vaux en tant que thérapeute. » une légère grimace pour se moquer de lui en disant cela, avant de revenir à ce qu’avaient pensés les filles dont Judy s’occupait.

« -s’accrocher, s’excuser, se remettre en question. » elle posa sa bière vide sur la table et ajouta : « -on a eu un différent, on s’est blessé et au lieu de tirer un trait sur tout ça, d’accepter que je baisse les bras et que je dise stop par peur, pour me protéger, tu es revenu. Et ça c’est… c’est de la communication… de la vraie… et c’est important… » enfin il le savait, elle lui avait expliqué sa vision des choses. « -ça vaux autant en amour qu’en amitié hein. » précisa Judy pour éviter qu’il ne se fasse des idées. Et puis après un léger silence, il avait posé la question. Elle prit le temps de ranger, avant de s’allonger et d’enfin se mettre à parler. A quoi bon reporter.

Judy lui raconta alors sa soirée de samedi. L’homme avec qui elle était partie, et les pensées qui l’avait envahi, submergée. Son visage à côté de celui de Caleb, elle n’osa pas le regarder. Elle savait que les larmes n’étaient pas loin. Et elle en avait déjà trop versé. « -je ne sais même pas ce que je voulais me prouver… » avait elle murmurer avant de passer son index replié sous son œil droit. Un léger rire nerveux, qui l’aida à se libérer : « -une belle femme qui ne sais pas s’habiller ! » avant de regarder enfin Caleb et de sourire. « -ouais je sais… et tu sais ce que je me suis dit en rentrant : et si ça avait été lui le bon ? Et si… et si j’avais tout gâché en voulant prendre ce rôle que je ne métrise pas et que je n’ai pas envie d’endosser d’ailleurs. » son regard se perdit dans le plafond : « -ça faisait presque six ans qu’aucun homme ne m’avait déshabillé… » ça lui coutait de dire ça. Même s’il s’efforcer de ne pas le dire, cette fois-ci Caleb allait vraiment penser que c’était une pauvre fille. "-et tu sais ce que j'ai fais dimanche... j'ai passé pres de deux heures à regarder des photos... celle de moi et Jeffrey..." aller autant aller jusqu'au bout de la confidence.
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Manhattan Redlish
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Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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La première impression qu’il avait laissé aux adolescentes était celle d’un homme infidèle, venu se faire pardonner. Il était donc curieux de savoir pourquoi elles étaient parvenues à une telle conclusion les concernant. Finalement, lorsque Judy lui exposa les raisons, il devait avouer que leur manière de penser avait été légitime « Oh ! » rétorqua-t-il avant de tourner la tête vers la jeune femme « Je ne pensais pas avoir renvoyé une image aussi… pathétique » parce que de ce que lui décrivait Judy, c’était l’impression qu’il avait. Il se mit à sourire ensuite face à la confession de la jeune femme. Il avait occupé ses pensées. « Je n’ai pas eu besoin d’adolescentes pour ça » avoua-t-il à son tour tout en baissant les yeux sur sa bière « Je m’en suis voulu d’avoir tout gâcher entre nous », et il avait eu quelques difficultés à se concentrer sur son travail ce jour-là, ainsi que la semaine qui avait suivi, et ce, jusqu’à aujourd’hui. Il releva ses yeux bleus sur Judy et se mit à rire doucement « Tu as eu raison ». Ainsi, elles se concentreront davantage sur leur lecture que sur leur relation. Encore mal à l’aise à certains moments, le Caleb d’un naturel confiant était resté semblablement sur le pallier de l’appartement de Judy pour ne laissait entrer que l’homme timide et plus réservé qui se cachait derrière. Alors, le fait d’évoquer un sujet qu’il connaissait, ça lui permit de relever la tête et même de rire « Je ne saurais pas trop dire. Seulement, j’ai trouvé ça… je ne sais pas. Je n’étais pas à l’aise devant le film à ce moment-là », sans vraiment pourquoi lui expliquer et ajouta « Personnellement, la poterie ne m’a jamais donné envie de m’envoyer en l’air, mais après » en esquissant un sourire en coin qui se fit plus doux lorsqu’elle lui confia aimer l’idée « C’est le but recherché. Les gens restent parfois l’un en face de l’autre, sans vraiment de sujets de conversation. Alors que là, ils peuvent au moins parler de ce qu’ils font à l’instant T et ça tisse des liens ». Ce n’était peut-être pas un romantique, mais il connaissait tout de même son métier. En ce qui le concernait, ce qu’il avait aimé, c’était de pouvoir travailler avec ses mains et écouta Judy, puis acquiesça « Oui, mais je dois y réfléchir avant… Et la poterie m’aide à cela. A travailler mes idées. Je suis seul avec ma poterie, pas de bruit à part celui de la machine, et peut-être quelques bavardages autour, mais rien de bien omniprésent. Ainsi, une partie de mon esprit peut réfléchir à son rythme pendant que mes mains travaillent » et ajouta « Et j’aime aussi faire des bols » en plaisantant.

Quand ils en vinrent à parler de son métier, Caleb le présenta à sa manière. Généralement, les entremetteurs se limitaient seulement à mettre des clients ensemble. Pour lui, c’était différent. Il permettait à certains hommes d’entrer dans la vie de certaines femmes qui ne les auraient jamais vu avant ou qui n’auraient pas su baisser leurs gardes pour se rendre compte de la richesse de la personne. Un sourire face au compliment de Judy « C’est comme ça que tu me vois dorénavant ? » et prit une gorgée de bière avant de rire « Non, pas vraiment. Je discute avec eux, tout simplement. Je les observe au quotidien. Certains actes, certains gestes ne trompent pas ». Il suffisait seulement de voir la personne dans son élément pour comprendre qui elle était « J’en porte de temps en temps, mais pourquoi dis-tu ça ? » avant d’avoir la justification juste après « Au début, tu étais une cliente ». Maintenant, elle était un peu plus que cela. Son regard ancré dans le sien, il fut soulagé d’entendre qu’elle ne regrettait pas son choix, se sentant de nouveau mal à l’aise et se mit à rire tout en baissant les yeux « Oh ! Si tu trouves que je me débrouille pas trop mal jusque-là, tu vas aimer l’intervention du thérapeute » tout en relevant ses yeux bleus sur elle.

Caleb compris alors qu’il était différent de ses semblables masculin. Il avait fait ce que les autres hommes ne faisaient pas souvent. Il était venu jusqu’à elle, s’était excusé et s’était remis en question. Il baissa son regard sur la bière vide que venait de déposer Judy sur la table, souriant avec douceur, de nouveau mal à l’aise et timide face aux paroles de la jeune femme, puis releva la tête vers cette dernière qui précisa que la communication n’était pas uniquement limitée aux relations amoureuses. Ça fonctionnait également en amitié « Je ne savais pas que j’en étais capable… De communiquer ainsi. Je veux dire, ça m’a semblé naturel » et il s’était jamais interrogé de savoir si c’était normal ou pas au sein de la gente masculine. Ils s’allongèrent ensuite sur le canapé, leurs têtes à proximité, chacun les jambes à l’extrémité du canapé et il la laissa se confier sur cette soirée déclic. Quand elle évoqua le fait d’avoir voulu tenter une aventure d’un soir, Caleb lui rappela qu’elle n’était pas ce genre de femmes. Non, Judy était une romantique « Que tu pouvais être comme moi, détachée ». Sauf que ce n’était pas donné à tout le monde. Un petit rire et ajouta « Les vêtements, c’est juste un plus. Ça n’enlève rien au fait que tu sois une belle femme » et il le pensait sincèrement. Enfin, le principal dans cette histoire, c’était que l’homme ait respecté son choix. Ça aurait pu être différent et mal tourné… « Tu as son nom ? ». Après tout, il était peut-être possible de les présenter dans un contexte différent.

Judy fixait le plafond. Caleb fixait Judy. Elle lui confia que cela faisait six ans qu’elle n’avait pas senti les mains d’un homme sur sa peau, et acquiesça « Est-ce que ça te manque ? Je parle du sexe et de l’intimité avec un homme ». Pas de jugement. Une simple question de thérapeute. Quand elle évoqua Jeffrey, il ne la quitta pas du regard et demanda de nouveau, d’une voix neutre « Qu’est-ce que tu as ressenti ? » et leva la main jusqu’à la chevelure rousse de la jeune femme afin qu’elle tourne la tête vers lui « Pour toi, qu’est-ce que le sexe ? ». Oui, il avait besoin de sa définition. Elle n’était pas la même pour tous.



Charly
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Charly
Mar 6 Sep - 21:05

Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandit dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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« -je pense que tu te trompes d’adjectif. » avait répondu Judy en lui souriant toujours avec autant de tendresse. « -elles ont toutes trouvé cela touchant et romantique d’ailleurs. » ses yeux se firent rieur devant ce mot. « -et j’ai vraiment apprécié que tu le fasse. » elle était plus que sincère. Ça l’avait touché et lui avait prouvé que malgré le peu de temps passé ensemble, il tenait à elle comme elle tenait déjà à lui. Qu’il était vraiment désolé de ce qui s’était passé, qu’il s’en voulait également. Elle avait aussi compris qu’elle n’était pas la seule fautive. Et ça lui avait fait du bien de s’en rendre compte. Ce fut ensuite son tour de baisser les yeux. « -non… tu n’étais pas le seul responsable. Je t’ai jugé, je n’aurai pas dû, et j’en suis terriblement désolée. »

Parler de leurs centre d’intérêt leur permis de revenir sur un terrain moins sensible, plus joyeux. Plus complice également. « -moi je me suis toujours demandé comment ils avaient fait pour se laver les mains entre temps ! » c’était clairement une scène de film. Pas du tout réaliste. « -surtout si c’est un rendez vous arrangé. C’est gênant, il y a comme une sorte de pression. Comme si on était obligé de se plaire. » elle avait toujours détesté ça lorsque ses copines se mêlaient de sa vie privée et lui arrangeait des rendez vous merdique avec n’importe qui. Même si ça partait d’une bonne intention. « -une sorte de méditation… » souffla Judy. Comme sa danse.

« -je te l’avoue, lorsqu’on s’est rencontré, j’avais du mal à me faire une idée précise de ton travail. Je voyais plus là une façon facile de se faire de l’argent. » elle leva une main : « -je sais, c’est moche. Mais je ne te connaissais pas. » pour sa défense ! « -maintenant, je sais que tu accordes de l’importance à ce travail, que ça te tiens à cœur, même si tu ne crois pas au grand amour et à la vie de couple. » Elle plissa ensuite les yeux : « -mais comment tu les sélectionne ? Tu abordes les hommes ou les femmes comme ça, en leur demandant s’il cherche le grand amour ? » oui, elle avait encore du mal à voir comment il pouvait faire. « -parce que je n’arrive pas à comprendre ta façon de me voir. Que parfois j’aimerais être à ta place et pouvoir me voir si différente. Me voir comme tu me décris, comme toi tu arrives à me voir. » un sourire et elle ajouta : « -je n’ai pas vraiment hâte… » non, parce que ça voulait dire parler d’elle et plonger dans ses blessures.

« -et pourtant ça ne l’est pas pour la plus part des hommes. » elle avait touché là où ça faisait mal en jugeant sa conduite avec ces femmes mariées. La plus par des hommes n’auraient pas eut cette remise en question, ces remords sur ce qui s’était passé, trop obnubilé par leur égo masculin qui en avait prit un coup. Le sujet sérieux fut lancé et elle tenta de lui expliqué ce qui s’était déroulée samedi soir. Sa prise de conscience, son mal être. « -comme ces femmes plutôt… capable de faire tout et n’importe quoi sans que leur esprit leur impose de limite. » Judy sourit et souffla un : « -merci… » même si elle avait toujours bien du mal à croire à ces mots. « -j’étais pas comme ça avant tu sais… je me trouvais jolie. Mais depuis le départ inexpliqué de Jeffrey… je… je me trouve fade et triste. J’ai pris quelques kilos que je suis incapable de perdre… J’ai pensé à ces kilos quand cet homme à posé ses mains sur mes hanches. Je me suis sentie… non désirable. Je me suis dis qu’en fait, il voulait seulement… » elle n’osa pas dire les mots. Caleb était capable de comprendre seul. « -en fait je me suis trompée. J’ai dis que je ne voulais pas discuter et c’est pour ça qu’on en ait arrivé là. Mais qu’en réalité, c’était pas son genre de faire ça. » elle ferma les yeux. « -Paul… Martins je crois… pourq… » elle compris alors : « -oh non Caleb. Non… j’aurai trop honte. » hors de question qu’elle le revois.

Judy sourit pour elle-même. « -tu vas me trouver dingue… » ou peut être pas normal. « -c’est la tendresse et la présence qui me manque le plus. S’endormir avec quelqu’un, se réveiller en se blottissant contre un torse chaud… une épaule sur laquelle se reposer quand ça ne va pas. Quelqu’un avec qui rire et partager ma journée. » un regard pour Caleb. « -je ne dis pas que le sexe ne me manque pas. Mais moins. Bien moins. » puis elle avoua ce qu’elle avait fait. Les photos… un regard après la question de psy. « -je me suis sentis encore plus mal. Ne pas savoir pourquoi il est parti ça me tue… Et même si j’aime ton point du vu sur tout ça, qu’il ait pu partir parce que c’était lui le problème… je… j’en crève. » c’était vraiment le mot. « -je suis passée par des phases de colère, puis de pleure, par des idées noirs… » elle se mordit la lèvre inférieure avant d’observer un léger silence. « -tu vas te moquer de moi si je réponds à cette question. »

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Mar 6 Sep - 21:45

Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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Tromper d’adjectif… Caleb ne comprit pas immédiatement le sens des paroles de Judy, puis elle lui en proposa de nouveau, davantage en adéquation avec son comportement. Touchant et romantique… Il n’aurait pas pensé se désigner ainsi un jour, et finalement, c’était l’image qu’il avait renvoyé aux adolescentes en se hâtant jusqu’à la jeune femme pour s’excuser. Il se passa la main dans la nuque, de nouveau mal à l’aise, baissa la tête tout en esquissant un sourire timide « Je n’avais pas vu cela ainsi », et le fait que la jeune femme lui confie qu’elle ait apprécié son geste, ne l’aida pas à reprendre contenance. Il leva seulement ses yeux bleus sur elle alors qu’il laissa sa main retomber sur sa cuisse. Il ne put que lui sourire, ne sachant pas vraiment quoi répondre à cette révélation. Si, peut être un « Je suis content de l’avoir fait », même si sur l’instant, il n’y avait pas eu l’effet escompté. Cela avait mis du temps pour qu’ils se réconcilient, et finalement, c’était cela le plus important. Après une gorgée de bière, Caleb tourna la tête vers la jeune femme « C’est de l’histoire ancienne ». Il ne souhaitait pas revenir davantage sur le sujet. Il voulait avancer.
Ce fut pour cela que parler de leurs centres d’intérêts fut d’autant plus agréable. Il se mit à rire quand ils évoquèrent le film Ghost et la scène de la poterie avant de faire l’amour « Je ne me suis jamais posé la question, mais maintenant que tu le dis » et se mit à réfléchir « Tu sais quoi ?! Je n’ai pas envie de me poser la question tout fin de compte » en riant doucement. Toutefois, ça ne l’empêchait pas d’organiser des rendez-vous dans ce genre d’endroit « On dirait que ça sent l’expérience personnelle ? » alors que Judy souligna l’ingéniosité de son idée au vu de la pression éprouvée lors des premiers rendez-vous. Pour lui, la poterie n’était pas un lieu pour un premier rendez-vous, mais un lieu qui lui permettait de réfléchir et acquiesça « Exactement » alors que Judy trouva le mot approprié « J’essaie de faire des activités qui me permettent de réfléchir librement, sans pression. Je laisse faire mon esprit » et il gérait plutôt bien jusque-là.

Quand Caleb donna une définition de son travail, de sa manière de le percevoir, il ne put s’empêcher d’être amusé de voir que Judy n’avait pas eu la même vision que lui à leur rencontre. Il grimaça non sans sourire quand elle évoqua un moyen comme un autre de gagner de l’argent facilement. Mais il était parvenu à lui faire changer d’avis, et c’était le plus important à ses yeux « Si j’ai réussi à te faire changer d’avis, c’est que je ne suis pas trop mauvais dans mon travail » et ajouta « Mon travail est construit sur une histoire personnelle difficile. Il n’est donc pas un gagne-pain facile. Il a vraiment du sens pour moi », et cela, même si lui ne croyait pas en l’amour et à la vie à deux… Il aimait voir que son métier intéressait sincèrement Judy et se prêta donc au jeu de la confidence « Ce sont eux qui me contactent. Comme Hitch, ça fonctionne beaucoup au bouche à oreille. Parfois, comme pour toi, ce sont des proches qui me contactent parce qu’ils sont tombés sur mon site internet. J’effectue un premier rendez-vous, je discute, et je vois si la personne croit vraiment en l’amour et aspire vraiment à une relation sérieuse. A partir de là, la magie commence à opérer, je me mets au travail. Jusqu’à toi, je n’avais pas besoin de plus qu’un relooking. Mais toi… Je ne sais pas… Ton histoire… J’ai vraiment envie de t’aider à te reconstruire » et effacer tout le mal que lui avait fait le dénommé Jeffrey. Ce dernier avait anéanti la confiance en elle de Judy, sa capacité à se voir belle et attirante, et sourit timidement à ce qu’elle lui répondit « Tu finiras par te voir de la même manière à la fin. Je peux d’ores et déjà te l’assurer » et hocha lentement de la tête « On prendra le temps qu’il faut. N’ait crainte ». Il savait qu’il ne devait pas la brusquer. Lui expliquer. Prendre son temps avec elle.

Pour le moment, il était parvenu à agir de telle sorte qu’elle ne le catégorisait pas comme les autres hommes. Il était différent « C’est sûrement dû au fait que j’ai une sœur et une mère » et qu’il aurait aimé qu’un homme soit respectueux et communique dans les mêmes circonstances. Ils prirent ensuite place sur le canapé et Caleb la laissa parler de la soirée « Tu n’es pas obligée d’être comme elles ». Chaque femme était différente « Tu peux être libre sans pour autant coucher avec un inconnu lors d’une soirée alcoolisée » parce que connaissant cette dernière, elle risquait de se sentir mal au petit matin. Il l’écouta et son cœur se serra en entendant les mots de Judy qui étaient durs envers elle-même « Te baiser… » termina-t-il et ajouta « Tu ne t’es pas demandé que pour un homme qui n’es pas habitué à ce genre de relation, il était venu vers toi parce qu’il était attiré par toi ? » et acquiesça « C’est ce qui t’a permis de repartir sans qu’il soit oppressant et t’oblige à aller au bout », comme ça s’était déjà produit pour certaines femmes… Le « non » était parfois une vue de l’esprit pour certains hommes. « Tututut ! c’est moi le professionnel ici ! » en esquissant un sourire « Je veux juste discuter avec lui. Je ne vais pas te l’imposer sans m’assurer qu’il soit un homme bien et qui pourrait te convenir. Je dois te protéger » conclut-il naturellement, comme si c’était une évidence même. Son côté thérapeute avait rapidement ressurgit au fil de la conversation et sourit avec douceur à la définition de Judy « Je ne trouve pas dingue… En fait… Je… » et eut un petit rire nerveux « Je t’envie presque d’avoir connu ça parce que la manière dont tu en parles… » eh bien ça vendait du rêve… Il se racla la gorge, fixa le plafond quelques secondes, et se reconcentra ensuite sur la jeune femme, laissant le thérapeute en lui conduire la conversation. Quand elle évoqua les idées noires, Caleb se redressa assis sur le canapé et termina sa bière d’une gorgée. Il inspira profondément et tourna la tête vers Judy « Pardon… C’est… Ce que tu viens de dire… Si jamais ça t’arrive, appelle-moi. Peu importe l’heure, peu importe si je suis accompagné ou en vacances. Appelle-moi et je viendrais tout de suite… S’il te plaît… ». Il reprit une inspiration, un moment pour lui et l’interrogea sur le sexe, laissant l’homme disparaître derrière le psychiatre « Non » et ajouta « Je ne te juge pas. Je n’ai pas à te juger. Tu dois te sentir en confiance avec moi. Tout ce dont on parle reste entre nous, et c’est important que je le sache »




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Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandit dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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« -malheureusement oui. J’ai des amies qui souhaitent que je sois heureuse. Et… je sais que ça part d’une belle intention, mais les rendez-vous foireux du genre : oh mince je dois vous laissez. Discutez bien. Non merci… J’ai d’ailleurs cru que c’était ça au départ l’idée d’Amélia le soir où on s’est rencontré tous les deux. C’est pour ça que je ne comprenais rien sur le coup. » oui, elle avait vraiment du passer pour une cruche. « -je trouve ça tout de même dommage que tu ne laisses pas voir cette partie de ta personnalité au grand jour… crois moi tu aurais du succès ailleurs qu’en soirée et pour plus qu’une nuit… » elle n’était pas la seule romantique du monde. Les femmes aimaient les hommes qui avaient une certaine sensibilité. Mais elle pouvait aussi comprendre qu’il cache tout ça. Il l’avait dit, le regard de ses amis, leurs réactions… Ne pas être un homme viril peut être…

« -non, ce qui m’a fait changé d’avis c’est ta vraie personnalité et la chance que tu m’as laissé de la voir. Tu as été sincère et tu m’as parlé de toi comme si on était déjà amis. Et ça dès le premier soir. » c’était ça qui avait fait pencher la balance. « -quelle histoire ? » demanda Judy en ne sachant pas si elle avait le droit de poser cette question. « -tu… tu n’es pas obligé de répondre… » le mot difficile prouvait à lui seul un terrain sensible. S’il n’avait pas envie de l’évoquer avec elle, elle comprenait. « -non mais… dans le film, il aide les gens qui sont amoureux. Il les aide à conclure. Mais sur un cas comme le mien, qui n’a personne en vue, comment tu fais ? Tu crois un type dans la rue et tu lui dis : hé tu crois en l’amour ? J’ai quelqu’un à te présenter ! » c’était ça qu’elle souhaitait savoir. Comment il trouvait la personne à mettre en face. Elle baissa les yeux. « -wahou… tu… j’ai la sensation d’être unique et c’est… quelque peu déstabilisant. » elle ne savait pas trop si elle devait bien le prendre d’ailleurs. Est-ce que c’était parce qu’elle était un pur boulet ? De la pitié peut être. Ou simplement de la gentillesse ? Ou encore un challenge à relever ? « -j’espère… » avait elle soufflé sans grande conviction, avant de le regarder quelques secondes sans rien ajouter.

« -tous les hommes ont une mère et ça n’en fait pas des hommes sensibles et prévenant pour autant. » Judy se confia sur sa soirée fiasco et elle hocha lentement la tête. « -je ne pourrais pas de toutes façons. » cette soirée le lui avait prouvé. C’était haut dessus de ses forces. La belle rousse tourna la tête vers Caleb, méditant quelques instants sur ce qu’il venait de dire au sujet de Paul. « -non, je n’y ai pas pensé… » si c’était le cas, elle avait vraiment gâché toute la soirée. Tomber sur un mec bien et se comporter ainsi. Non, hors de question qu’elle le revois. C’était impossible. Haut dessus de ses forces ! Un léger rire en levant les yeux. « -chevalier servant… » souffla Judy. Elle tourna de nouveau la tête vers lui lorsqu’il déclara l’envier sur sa relation passée. « -tu n’as jamais été en couple ? Genre vraiment jamais ? » elle avait du mal à y croire.

Lorsqu’il se redressa avec précipitation, Judy en fit de même avec plus de lenteur, ne comprenant pas sa réaction. « -je n’ai jamais pensé à me suicider si c’est ça que tu penses. » un froncement de sourcils. Pourquoi cette réaction ? Elle n’osa pas poser la question. « -malgré mon mal être, j’aime la vie. Ma vie amoureuse est un désastre, mais il y a beaucoup de belles choses dans la vie. » et elle ne pourrait jamais faire ça à ses parents. « -ça va ? » demanda t elle tout de même avant d’éluder le sujet sur le sexe. Judy remonta ses genoux sous son menton, les bras autour de ses jambes. Comme si elle avait peur de se dévoiler à lui. Le sexe c’est… » elle chercha ses mots : « -dans un début de relation c’est… c’est un peu le truc en plus je dirais. Quand je vois un homme qui me plais, je ne me dis pas : wahou avec lui je suis certaine de grimper aux rideaux. Je… J’ai besoin de connaitre la personne, d’être en totale confiance pour m’abandonner à lui. » c’était peut être un peu poétique comme façon de dire les choses. « -c’est… une communion de corps mais aussi d’âme. » un sourire en baissant le visage. « -je sais, je suis vieux jeu mais je… je n’ai jamais été vraiment à l’aise avec mon corps, et avec le sujet. Je viens d’une famille où on ne parle pas de ça. Je n’ai pas connu beaucoup d’hommes, et je n’ai jamais été vraiment tenté d’explorer ma sexualité en solitaire. » elle grimaça. C’était assez particulier comme conversation. « -je dirais que le sexe ça ne se consomme pas. Ça se vis. ça se savoure.»


Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Mer 7 Sep - 11:34

Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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Les rendez-vous arrangés, ça connaissait Judy et il comprenait mieux sa réaction réticente le jour de leur rencontre « Il y a pire pourtant comme parti » en se désignant de la main en souriant « Mais je comprends mieux ton côté revêche ce jour-là ». Elle n’avait pas dû bien apprécier la plaisanterie, mais finalement, cela leur avait permis de faire connaissance et peut-être de faire naître une belle amitié derrière tout ça. Il baissa légèrement ses yeux un moment avant de les révéler sur Judy « Comme par exemple, une longue relation sérieuse ? » Ppur finir la phrase de la jeune femme « Je ne sais pas… Ça viendra peut-être un jour ». Il finirait peut-être par avouer, au détour d’une conversation qu’il était un amoureux de lecture et qu’il aimait la poterie. Il savait déjà que son image de beau garçon qui lève n’importe quel femme allait en prendre un coup. Enfin, le principal, c’était que c’était sa vraie personnalité qui avait séduit la jeune femme, au sens professionnel du terme et qui avait fait qu’elle lui accordait aujourd’hui sa confiance.

Caleb porta sa bière à la question suivante, lui laissant le temps de savoir s’il comptait répondre ou non, finalement il opta pour la seconde option « On passe une bonne soirée, je n’ai pas… Je ne souhaite pas en parler tout de suite… Plus tard, promis mais pas ce soir » tout en lui adressant un maigre sourire. Ils revinrent donc sur le sujet de son travail et se mit à rire en imaginant la scène que lui décrivait la jeune femme « Non, je n’aborde pas les gens ainsi. Je travaille avec des confrères qui fonctionnent autrement, je regarde ce qu’ils m proposent et sinon, on se rend à des speed-dating ». Il aimait voir que la jeune femme s’intéressait a son travail, et voulait en connaître les rouages. Il regarda la jeune femme et sourit « Il ne faut pas. Tu devrais trouver ça.. comment dire… agréable. C’est agréable de se sentir unique, non ? ».

Un petit rire résonna. « En effet ! Eh bien la mienne a pris soin de m’éduquer correctement ». Il ne voyait que cette hypothèse. Et ils en vinrent à parler de la soirée qui faisait qu’il était là ce soir « Reste toi-même. C’est ca qui plaît aux hommes ». C’est peut-être ce qui avait plus à Paul ce soir-là « C’est mon travail d’y penser » et lança un regard complice à la jeune femme en l’entendant. « J’ai eu deux petites-amies quand j’avais seize ans et ensuite, plus rien. Seulement des conquêtes. Pourquoi ? » En étant soudainement curieux de sa question.
Puis Judy avait parlé d’idées noires et ça avait fait réagir Caleb aussitôt. Il se redressa et lui demanda, exigea presque qu’elle l’appelle si ça se produisait à nouveau. Il fut soulage d’entendre qu’elle n’avait jamais envisagé le suicide et acquiesça d’un signe de tête pour pour seule réponse, et la réponse qui suivit le fit sourire « OK… » et acquiesça lentement « Oui… oui… On en était où ? » Et lui posa la question sur ce qu’était le sexe pour elle. Il aima sa définition et sourit avec tendresse, posa sa main sur son poignet « Pourquoi tu avais honte de ça ? J’aime bien ta vision des choses. C’est agréable de voir que, dans ce monde, il existe encore des personnes qui perçoivent le sexe autrement » et lui sourit avec douceur, retirant sa main « Tu veux qu’on change de sujet ou ça va ? » En voyant qu’elle n’était pas le plus à l’aise possible « Tu aurais du café s’il te plaît ? ».


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