Le Temps d'un RP
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LE TEMPS D'UN RP

Guerre froide coeur chaud | Hysy

Hysy
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Sabrina
Hysy
Dim 2 Oct - 22:58
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Hanae Leroy
J'ai 26 ans et je vis au Comté de Queens, New York, US. Dans la vie, je suis Ancienne apprentie geisha, désormais femme au foyer et je m'en sors pas bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis mariée et je le vis plutôt pas bien.
Guerre froide coeur chaud | Hysy - Page 4 Iu-10411

Anciennement Hanae Tosuke, cadette de la famille Tosuke, une famille traditionnelle japonaise. Étant seulement la cadette, elle se dirige vers la carrière de geisha, amoureuse de la tradition de son pays. Cependant, avant la fin de sa formation, Monsieur Leroy, un magnat du pétrole, la réclama comme sa fiancée. Fétichiste des femmes japonaises, il tomba directement en admiration devant Hanae qu’il qualifie d’« incarnation de la beauté ». Au vu de la relation États-Unis – Japon à cette période, la famille Tosuke pressa le mariage pour éviter les moindres représailles -et pour négocier des avantages.
C’est ainsi qu’à 21 ans, elle se retrouva isolée et mariée de force loin de son pays natal. Et toute la richesse du monde ne suffira jamais à apaiser cette douleur.

J'appréhendais autant que je me languissais de ces retrouvailles. Après ces trois semaines... allait-elle me repousser ou m'accepter. Sa blague et son ton me donnèrent la réponse et je sautai dessus telle une délivrance.
"Je regretterai ce grand cru, pour sûr." pouffais-je.
Elle s'affaire à éponger ma robe. Bon sang, essayait-elle de me rendre folle, était-ce naturelle ou étais-je une cause perdue ? Mon corps entier vibra en un frisson. Je me plongeai aussitôt dans des explications, à la fois pour répondre à ses questions et assainir notre relation, mais aussi pour oublier ce feu brûlant mon corps tout entier. Bon sang, c'est quoi mon problème ? rien ne va, je ne devrais pas ressentir cela !
Pourtant, ses mains paraissaient si froides lorsqu'elle les plaqua contre mes joues, puis sur mes bras, en m'expliquant son plan. Un sourire se dessina doucement sur mon visage. Croyait-elle vraiment que je pouvais ne pas être d'accord ? Croyait-elle vraiment que je n'y avais pas pensé ? Aaaah, Henriette ! Dépouiller ce type était mon passe-temps depuis le début de mon mariage. Il avait littéralement payé pour m'avoir, ruinant ma vie, je lui ferais payer tout le reste !
Ce fût mon tour de la saisir par le bras tandis que j'allai murmurer à son oreille :
"N'en dis pas plus. C'est comme si c'était fait. Et je vais te laisser ton appartement ici aussi, laisse-moi faire."
Je me dirigeai vers le lavabo pour finir de m'éponger avant de me sécher comme je pouvais et surtout - me remaquiller.
Je saisis ensuite la poignée de la salle de bain, mais avant de se faire, je me tournai vers Henriette une dernière fois :
" J'espère sincèrement que nous pourrons nous revoir plus souvent, ces trois semaines sans toi..." Je me raclai la gorge de manière forcée, réalisant ce que je disais avant de reprendre. "... Sans nouvelles... C'était... Triste.
Et sur ces mots filtrés, je sortis de la pièce.

Dieter et mon mari étaient là où nous les avions plantés, discutant. Cette conversation s'arrêta à notre retour. Aussitôt mon époux me prit par le bras pour m'attirer à lui. Bon sang, ce qu'il pouvait être tactile ! Je soupirai intérieurement et souris extérieurement.
"... Je suis désolé, mais nous avons une autre visite pré-" Commença l'idiot que j'avais épousé.
"Inutile, chéri ! Je veux que ça soit ici !" Le coupais-je en souriant, toutes dents dehors.
Il se rapprocha davantage de moi - Merde - pour me murmurer.
"Tu as vu l'état de l'endroit, chérie ? Tout est délabré."
" Peut-être, mais ce n'est rien que nous pouvons payer, pas vrai ? Personne ne me dérangera ici ! Ni ne me verra ! Pas de commérages de ces effroyables vautours qui composent ton entourage ! T'imagine ? "Ohlala, elle s'isole ! Ils vont se séparer ?". Moi, j'entends ça d'avance et ça m'é-pui-se."  
Il se décolla à nouveau de moi pour me dévorer des yeux avant de dévorer mes lèvres et déclarer :
"Tu es si prévenante et intelligente, chérie..." Non, juste manipulatrice et calculatrice, idiot ! "Très bien !" il se tourna vers Henriette. "J'achète les lieux !"
Échec et mat.


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Jo'
Lun 10 Oct - 19:06
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Henriette Spiegelmann
J'ai 27 ans et je vis à Manhattan, New York, US. Dans la vie, je suis héritière d'une toute petite galerie d'art et je m'en sors mal, puisque je m'occupe davantage de mon look que de mes affaires. Sinon, grâce à ma liberté, je suis célibataire et je le vis plutôt dans la liberté sexuelle des 70s.

Guerre froide coeur chaud | Hysy - Page 4 4pYe
Henriette, c'est le bébé Eldorado. Le bébé des Amériques. L'unique enfant, de leur fratrie de trois, à être née sur le sol Etats-Unien.
Issue d'une famille juive Allemande, Henriette est née en 1948, soit plus de cinq ans après la fuite et l'expatriation de toute sa famille menacée par le nazisme, et alors qu'on pensait sa mère plus capable d'enfanter.
Ses parents sont aujourd'hui décédés, et s'ils ont légué les restes de leur grande maison en Forêt Noire, là-bas en Allemagne, à leurs deux fils, ils ont choisi de transmettre à leur unique fille la galerie modeste qu'ils avaient réussi à bâtir et qui les avaient nourris durant leur exil.

Mais Henriette échoue à la faire perdurer, parce qu'elle n'essaie même pas.
Et justement, elle n'essaie pas, car elle a peur d'échouer.

~ Girls just want to have fun ~
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Bonjour et bienvenue à tous au Hanae-Show ! Représentation gratuite chaque fois que son époux est dans les parages : cette mutine souris de soie peut passer des manigances saphiques aux ronrons mariés en une fraction de secondes !

... s'il me fallait une raison de l'embrasser une seconde fois - il ne m'en fallait pas - la voir manipuler avec brillance son époux comme elle le fait face à nous en est une parfaite. Un "laisse-moi faire" murmuré à l'oreille m'a donné des idées. Et sa tristesse de ne pas s'être vues trois semaines durant m'en ont données d'autres. Evidemment qu'on va se revoir. Cette galerie est à elle après tout, et j'en suis la (très séduisante, il faut le dire) concierge.

Je joue l'ingénue agréablement surprise tandis que son mari décide de claquer ses dollars dans une épave de fond de commerce. "Magnifique !" m'exclamé-je d'un sourire plus rayonnant que ma robe. Pour la jouer plus demeurée que je ne suis, je mime une bise à l'acheteur comme veut la coutume - en maintenant toutefois nos joues à 15 bons centimètres de distance - mais je ne manque pas d'appuyer mon visage contre celui d'Hanae. Dieter, balourd tendre, me succède et serre la main à Monsieur avant d'embrasser sympathiquement sa femme. Il a la prévenance de se munir de toute la paperasse et les deux hommes s'accoudent à un corps de cheminée HS - qu'il faudra que les ouvriers ramonent s'ils espèrent avoir du chauffage ici un jour, et chasser la moisissure que j'ai recouvert avec la peinture bon marché - pour en discuter.

Une opportunité en or pour célébrer la facilité avec laquelle elle l'a convaincu. Il a vraiment trop de thunes ce type ... une vraie chance de cocu ! En y pensant, je me sens pouffer pour nous griller comme une débutante, et trouve un stratagème pour s'esquiver aux témoins. "Laissez-moi vous faire visiter l'appartement, Madame." Elle me seconde dans les escaliers où je peine déjà à camoufler un rire séditieux, et lorsque nous passons le couloir carrelé pour nous isoler dans la kitchenette, j'éclate carrément entre joie et moqueries. "Il a même pas cherché à comprendre, murmuré-je difficilement entre deux gloussements. Tu lui as fais acheter un truc au bord de l'écroulement, j'y crois pas !" Mon visage se plisse dans le bonheur de cette aubaine. "Vous avez même pas visité l'étage et il s'est pas posé une seule question, vraiment quelle flèche !" L'ironie nous fait rire davantage et on se rapproche comme si ça éviterait à notre conversation de glisser sous la porte. "Oh et puis cette tête de hareng, t'as du courage !" Nouveau rire, cette fois nos fronts se touchent presque tant on peine à contenir l'hilarité entre nous.

Lorsque nous sommes calmées, j'enroule en toute bonhommie mes bras autour de ses épaules. Nous sommes toujours front à front et je réalise à peine, l'imbécilité du mari envisagée en long et en large, la chance que j'ai qu'elle ai pu prendre des risques pour me sauver les miches. Sa broche m'a permis d'organiser la mise en vente du magasin plutôt qu'une liquidation sans âme, et c'est à cette occasion qu'elle se présente pour m'épargner la faillite et la vagabondage. Je lui souris dans une reconnaissance franche, toujours à mi-mots. "J'mérite tout l'or du monde mais quand même, je t'en dois une belle."


Guerre froide coeur chaud | Hysy - Page 4 16532433Guerre froide coeur chaud | Hysy - Page 4 16532434
"Le plus clair de mon temps, je le passe à l'obscurcir" - Boris Vian
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Hysy
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Ven 21 Oct - 23:18
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Hanae Leroy
J'ai 26 ans et je vis au Comté de Queens, New York, US. Dans la vie, je suis Ancienne apprentie geisha, désormais femme au foyer et je m'en sors pas bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis mariée et je le vis plutôt pas bien.
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Anciennement Hanae Tosuke, cadette de la famille Tosuke, une famille traditionnelle japonaise. Étant seulement la cadette, elle se dirige vers la carrière de geisha, amoureuse de la tradition de son pays. Cependant, avant la fin de sa formation, Monsieur Leroy, un magnat du pétrole, la réclama comme sa fiancée. Fétichiste des femmes japonaises, il tomba directement en admiration devant Hanae qu’il qualifie d’« incarnation de la beauté ». Au vu de la relation États-Unis – Japon à cette période, la famille Tosuke pressa le mariage pour éviter les moindres représailles -et pour négocier des avantages.
C’est ainsi qu’à 21 ans, elle se retrouva isolée et mariée de force loin de son pays natal. Et toute la richesse du monde ne suffira jamais à apaiser cette douleur.

Une joie avec une surprise feinte habille Henriette tandis qu'elle lui fait la bise -qui devient plus appuyé quand vint mon tour, étrangement, hein. Je la sentis pensive tandis que Dieter amenait mon mari à signer les papiers -sûrement pas en discuter, on discute pas la volonté d'Hanae.
Je crus entendre pouffer et tourna instinctivement la tête vers ma partenaire de crime qui m'entraina à l'étage sous un faux prétexte.
Un fou rire la saisie une fois dans la kitchenette et m'entraina lorsqu'elle compara mon adorable mari ... à un hareng. L'image d'une tête de hareng à la place de son visage me vint à l'esprit et je crois bien qu'il me faudra plus d'une année pour oublier ça !
Nos rires se mêlèrent à l'unisson, telle une chanson populaire, mais dansante, et l'écho me semblait être une magnifique chanson que je souhaiterais écouter en boucle.
Mais toute belle chose à une fin, pas vrai ? Et celle-ci ne faisait pas exception, malheureusement.
Ce fou rire endiablé me laissa pantoise un moment, si bien que je réalisais notre proximité que lorsque qu'Henriette prit la parole. Je n'ai pu pas répondre. Non pas à cause de la douleur secouant mon estomac -sacré fou rire, je vous l'avais dis - mais parce qu'un feu brûlait mon bas ventre.
Aussitôt, je creusai la distance entre nous. Bon sang, j'ai un problème ! Pas étonnant qu'elle n'ait pas voulue me voir pendant trois semaines ! Cette pensée fit s'humidifier mes yeux... Se pourrait-il... qu'elle n'ait pas voulu me voir à cause du baiser ? Après tout, la chronologie collait... Peut-être... Peut-être étais-je la seule à voir les choses de cette façon après tout... je suis mariée, que je le veuille ou non et surtout... nous sommes des femmes !
Je me contentai donc de retenir mes larmes et de forcer un sourire.
" Tu n'as pas à me remercier, je serai toujours là pour te sauver la mise... tu mérites plus que tout l'or du monde, crois-moi et tu trouveras quelqu'un pour te le prouver..."


Parce que ça ne peut pas ... ça ne doit pas être moi.


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Mar 25 Oct - 17:31
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Henriette Spiegelmann
J'ai 27 ans et je vis à Manhattan, New York, US. Dans la vie, je suis héritière d'une toute petite galerie d'art et je m'en sors mal, puisque je m'occupe davantage de mon look que de mes affaires. Sinon, grâce à ma liberté, je suis célibataire et je le vis plutôt dans la liberté sexuelle des 70s.

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Henriette, c'est le bébé Eldorado. Le bébé des Amériques. L'unique enfant, de leur fratrie de trois, à être née sur le sol Etats-Unien.
Issue d'une famille juive Allemande, Henriette est née en 1948, soit plus de cinq ans après la fuite et l'expatriation de toute sa famille menacée par le nazisme, et alors qu'on pensait sa mère plus capable d'enfanter.
Ses parents sont aujourd'hui décédés, et s'ils ont légué les restes de leur grande maison en Forêt Noire, là-bas en Allemagne, à leurs deux fils, ils ont choisi de transmettre à leur unique fille la galerie modeste qu'ils avaient réussi à bâtir et qui les avaient nourris durant leur exil.

Mais Henriette échoue à la faire perdurer, parce qu'elle n'essaie même pas.
Et justement, elle n'essaie pas, car elle a peur d'échouer.

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Un voile obscurcit ses yeux et je la vois rejouer son rôle collet-monté avec moi, en distance, parée d'un sourire plus faux que mes bijoux pacotille. J'accueille ce revirement d'un sourire tendre. Je me refuse à me torturer. Ce baiser en boîte n'aura donc pas plus de valeur que je ne lui en ai donné : un rapprochement furtif volé à la faveur de la boisson, un laisser-aller joyeux envers la fille qui l'a sortie de ses mondanités, ça s'arrête là. Vu son puritanisme, elle a dû empester la culpabilité, et la voilà pour se racheter avec une petite attention et trois mots de roucoulade. Ca me va : ce n'est pas la première hétéro pomponnée et mariée qui s'égare avec moi le temps d'une soirée.

"Liebschen, réponds-je d'un sourire affirmé. Je n'ai besoin de personne pour me le prouver." Un clin d'oeil et j'ouvre la porte pour accueillir son mari et Dieter montés à leur tour pour visiter l'appartement. Ce dernier est dans un état similaire à la galerie, peut-être plus piteux encore sans ma déco, de bonnes fissures lézardant les murs ; le carrelage dans la cuisine cassé d'une soirée arrosée où Nick est tombé avec le radiateur en fonte (ce qui explique aussi le trou béant dans le plâtre et bouché avec de la laine de verre) ; les fenêtres en simple vitrage laissant béatement passer le bruit de New York. L'époux est de plus en plus décontenancé par l'état des lieux mais il reste convaincu qu'avec de l'huile de coude et surtout une bonne somme à donner à des ouvriers étrangers sous-payés, tout rentrera dans l'ordre. Des bulgares ou des serbes. C'est beau l'Amérique.

Nous prenons, Hanae et moi, le rôle qui nous incombe. Elle, de la femme parfaite. Moi, de la playmate qui fait vendre. Quelques niaiseries plus tard, ils repartent et je reste seule avec Dieter. Il pose paternellement une main sur mon épaule. "Est-ce que tu vas bien, Fraülein ?" D'un visage un peu affublé je me transfigure en un éclat de bonheur.

"T'as même pas idée, Dieter ! Cet endroit reste le miens !" Il m'observe interloqué et je continue en me hissant sur le bureau. "Cet homme qui l'a acheté, eh bien sa femme, c'est elle qui m'a donné sa broche." Connaissant l'animal que je suis, il m'adresse un regard accusateur face auquel je prends une mine désinvolte. "Bon, il se pourrait que je l'aie un peu dévergondée dans un bar et que, de fait, elle m'aime bien." Et descendant pour prendre le balourd dans mes bras, embrassade à laquelle il répond mi-perdu mi-joyeux. "Elle m'a garantit que je pourrai crécher ici, Dieter ! C'est la fin des problèmes ! Une bonne femme pleine aux as a décidé de m'entretenir !" Je prends ses mains dans les miennes et sautille serrée dans ma robe. Il m'imite sans décoller du sol, le visage toujours aussi perdu.

Suivre ma vie c'est un peu comme regarder une télé novela en voix originale, non sous-titrée, et dans le désordre.


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Lun 14 Nov - 18:36
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Hanae Leroy
J'ai 26 ans et je vis au Comté de Queens, New York, US. Dans la vie, je suis Ancienne apprentie geisha, désormais femme au foyer et je m'en sors pas bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis mariée et je le vis plutôt pas bien.
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Anciennement Hanae Tosuke, cadette de la famille Tosuke, une famille traditionnelle japonaise. Étant seulement la cadette, elle se dirige vers la carrière de geisha, amoureuse de la tradition de son pays. Cependant, avant la fin de sa formation, Monsieur Leroy, un magnat du pétrole, la réclama comme sa fiancée. Fétichiste des femmes japonaises, il tomba directement en admiration devant Hanae qu’il qualifie d’« incarnation de la beauté ». Au vu de la relation États-Unis – Japon à cette période, la famille Tosuke pressa le mariage pour éviter les moindres représailles -et pour négocier des avantages.
C’est ainsi qu’à 21 ans, elle se retrouva isolée et mariée de force loin de son pays natal. Et toute la richesse du monde ne suffira jamais à apaiser cette douleur.

Je voyais bien qu'en regardant l'appartement, mon mari était de moins en moins convaincu par l'affaire - et honnêtement, il avait raison, mais, deux trois minauderies accompagnées de faux arguments suffirent à l'effacer, sa raison. C'était si facile. Je le déteste d'être si amoureux. Au fond, je culpabilisais.
Mais je ne devais pas être mieux que mon stupide mari, car la voir aussi heureuse que tout à l'heure, pendant notre fou rire, suffisait à faire taire ce sentiment. Pour être transparente, je passais mon temps à essayer de la regarder discrètement. Elle. Celle qui disait n'avoir besoin de personne pour connaître sa valeur. Je l'enviais. Était-ce cette affirmation de soi qui la rendait si belle, si pétillante à mes yeux ? Un feu brûlait à nouveau au creux de mon bas ventre et je me détestais à nouveau tandis que je m'efforçais de me reconcentrer sur mon mari. Retourner à ma place. Rentrer dans le moule. Je ne pouvais ressentir ça. Pas d'états d'âme, pas de tourments... Ni sentiments.
La visite s'acheva sur un énième prétendu sourire. Après des aux revoir aussi faux que cordial -bien que je m'efforçai de mettre un peu de chaleur dans le celui que j'adressai à Henriette, mais, j'étais bridée par la présence de cet imbécile.
Nous retournâmes donc à la voiture. Je n'entendis pas mon mari me parler de sa surprise, du deal, de Dieter... Sinon, j'aurais pu remarquer qu'il ne faisait pas mention d'Henriette. Perdu dans mes pensées, je fixais la tache du vin bon marché. J'avais envie de lui parler. En plus je devais lui donner les clés de l'appartement... Les clés ! Comment ai-je pu oublier ? Bon sang... Voilà, je suis réellement obligée d'y retourner !
" Arrêtez la voiture !" Lançais-je avant de dire à mon époux. " J'ai... j'ai oublié un truc, je reviens !
Je me forçais à l'embrasser pour faire taire ses protestations et m'élança hors de la voiture.
Je galopai les quelques mètres me séparant de la galerie et entra comme si l'endroit m'appartenait déjà... après tout c'était le cas.
"Henriette ? Tu vas rire... j'ai oublié de te donner les clés !"
Personne ne répondit. J'avançai un peu.
"Henriette ?"
Soudain, des bribes de voix me parvinrent. Elle était à l'appartement. Je m'élançai et m'apprêta à toquer.
"... bonne femme pleine aux as a décidé de m'entretenir !"
Je me figeai, le poing en l'air, devant la porte. Venais-je vraiment d'entendre ça ? Elle, elle... parlait de moi, là ? J'ouvris la porte à la volée, constatant qu'elle sautillait en l'air face à un Dieter déboussoler. Mes craintes se confirmèrent. Je bouillonnais. Mes mains tremblaient. Mes yeux s'emplirent de larmes. J'étais qu'un élément. Un élément utile pour Miss-Henriette-Je-N'ai-Besoin-De-Personne. Quelle c*nne j'étais ! Je voulus hurler. Lui recracher ses mots à la gueule. L'insulter. Mais aucun mot ne sorti, seulement des larmes.
Je lui jeta les clés à la figure et tourna les talons.


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Mar 15 Nov - 18:07
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Henriette Spiegelmann
J'ai 27 ans et je vis à Manhattan, New York, US. Dans la vie, je suis héritière d'une toute petite galerie d'art et je m'en sors mal, puisque je m'occupe davantage de mon look que de mes affaires. Sinon, grâce à ma liberté, je suis célibataire et je le vis plutôt dans la liberté sexuelle des 70s.

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Henriette, c'est le bébé Eldorado. Le bébé des Amériques. L'unique enfant, de leur fratrie de trois, à être née sur le sol Etats-Unien.
Issue d'une famille juive Allemande, Henriette est née en 1948, soit plus de cinq ans après la fuite et l'expatriation de toute sa famille menacée par le nazisme, et alors qu'on pensait sa mère plus capable d'enfanter.
Ses parents sont aujourd'hui décédés, et s'ils ont légué les restes de leur grande maison en Forêt Noire, là-bas en Allemagne, à leurs deux fils, ils ont choisi de transmettre à leur unique fille la galerie modeste qu'ils avaient réussi à bâtir et qui les avaient nourris durant leur exil.

Mais Henriette échoue à la faire perdurer, parce qu'elle n'essaie même pas.
Et justement, elle n'essaie pas, car elle a peur d'échouer.

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Les clefs retombent brinquebalantes dans mes mains après avoir rebondit sur moi, témoignant de la hargne avec laquelle Hanae les a jetées, et tandis qu'elle s'éloigne le fracas de sa figure est suivi du silence abrutis de Dieter et moi. Entre ma joie d'alors et l'amertume manifeste de notre acheteuse, le comptable est désormais totalement perdu et je me contente d'apaiser ses question d'une caresse à sa joue moite.

"T'inquiète pas, je règlerai ça plus tard."

La réaction d'Hanae m'étonne plus qu'elle ne me touche - ne lui ai-je pas précisément dit que j'avais l'intention de me servir d'elle ? - en cela qu'elle s'imbrique avec des revirements toujours plus manifestes de son indécision. Elle joue les Saintes puis se mets une murge, m'embrasse et m'oublie durant trois semaines, accepte que je fasse usage de sa position et tout à coup s'en offusque .... En particulier, sa tendance à partir en trombe sans s'expliquer me la rend pénible. Je n'aime pas tellement qu'on me complique la vie. Et j'ai surtout moins superficiel à me réjouir : je vais avoir un toit sur la tête. Ma foi, si ça signifie se coltiner une proprio bourgeoise, on a vu pire.

"D'abord, m'exclamé-je en enfouissant ma main dans celle de Dieter comme je le faisais enfant, faut rincer ça !"

Et il m'emmène boire une pinte au café d'en face.

*

Le brouhaha de la fin d'après-midi vient cogner contre les poutres en brique du typique bar New-Yorkais. J'aime ces heures spéciales où les employés de bureau prennent leur rafraîchissement, où les mères emmènent leurs écoliers en short boire un chocolat (et pour elles, sans doute, un café crème), où ceux qui n'ont nulle part où rentrer sont toujours là depuis le déjeuner. On se hisse sur une table haute et mes genoux croisés font rêver un groupe d'adolescents à veste en cuir. Ma bouche laisse songeuse elle aussi une trace de rouge à lèvre sur le verre.

"Vas-tu enfin me dire ce que cette jeune fille te reproche ? s'enquiert enfin Dieter devant son grand café noir et une part de tarte aux pommes."

Non sans délectation frivole, je m'empresse de lui détailler les évènements s'étalant depuis sa venue dans la galerie par hasard, où Hanae a perdu sa broche. J'embraye sur notre sortie, les vapeurs d'alcools et celles de désir, et enfin sa disparition dans ses quartiers trois semaines durant - semaines où, il s'en rappelle bien, lui et moi nous sommes coltiné la rénovation en cata de la boutique. Je lui raconte comment je pensais ne plus la revoir et comment elle est reparue, cette femme qui m'a donc bécotée (oui j'ai exagéré ce mot dans mon récit, imaginez que j'ai bien mis les intonations, et les images, et les détails du genre de la musique même qui était en train de passer, enfin j'ai été la diva que je suis), avec son mari plein aux as à l'instant même où je me retrouvais à la rue.

"Tu t'es comportée en vraie souillon avec cette pauvre fille, Fraülein, me somme-t-il après une bonne heure d'écoute patiente. Elle consent à t'aider mais ça ne veut pas dire qu'elle a envie d'avoir l'impression qu'on l'utilise. En plus, ajoute-t-il la bouche pleine, tu imagines, si ce que tu dis est fidèle, ce qu'elle a dû faire comme ronds de jambe à son mari qu'elle déteste pour toi."

Ses remontrances me vexent - peut-être parce qu'elles ont un fond de vrai.

"Tu es toujours en train d'exagérer ! soupiré-je en me renversant en arrière sur le demi-dossier du siège."

Cette fois, son visage se fronce comme c'est rarement le cas.

"Henriette, tu t'es comportée comme un homme !"

Touchée. La moue boudeuse d'une enfant qu'on corrige, je suis contrainte de reconnaître qu'il a raison. Mais ce faisant, je suis face à un sentiment particulièrement inconfortable : la culpabilité. Je finis d'une traite ce qu'il reste de ma bière et il retourne enfin à sa famille - parfois, sa femme doit se dire qu'il mène une double-vie, ou en tous cas, que je suis comme une gamine qu'il aurait eue extra-mariage.

Quant à moi, le crépuscule est bien bas et il fait presque nuit quand je décroche mon téléphone.

"Salut Maggie, tu vois ton patron ce soir ? ... Tu peux passer me chercher et me déposer dans le coin ?"

*

Le patron de mon amie et l'époux d'Hanae vivent à un petit kilomètre l'un de l'autre, et Maggie me dépose à l'entrée de son quartier avant de rejoindre son labeur du soir. Il la menace de la joindre au licenciement de la prochaine restriction économique - bah oui, le crack pétrolier - si elle n'est pas prête à faire quelques "heures supp à domicile". Elle le hait. Mais elle a besoin de ce CDI pour la jolie maison de banlieue qu'elle rêve d'acheter avec le mari qu'elle n'a pas encore rencontré.

J'ai récupéré l'adresse d'Hanae dans le dossier de vente de Dieter, et je suis désormais devant sa porte. A la réflexion, je me dis qu'elle est peut-être à table. Je sonne.


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"Le plus clair de mon temps, je le passe à l'obscurcir" - Boris Vian
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Hysy
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Dim 27 Nov - 15:39
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Hanae Leroy
J'ai 26 ans et je vis au Comté de Queens, New York, US. Dans la vie, je suis Ancienne apprentie geisha, désormais femme au foyer et je m'en sors pas bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis mariée et je le vis plutôt pas bien.
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Anciennement Hanae Tosuke, cadette de la famille Tosuke, une famille traditionnelle japonaise. Étant seulement la cadette, elle se dirige vers la carrière de geisha, amoureuse de la tradition de son pays. Cependant, avant la fin de sa formation, Monsieur Leroy, un magnat du pétrole, la réclama comme sa fiancée. Fétichiste des femmes japonaises, il tomba directement en admiration devant Hanae qu’il qualifie d’« incarnation de la beauté ». Au vu de la relation États-Unis – Japon à cette période, la famille Tosuke pressa le mariage pour éviter les moindres représailles -et pour négocier des avantages.
C’est ainsi qu’à 21 ans, elle se retrouva isolée et mariée de force loin de son pays natal. Et toute la richesse du monde ne suffira jamais à apaiser cette douleur.

Le trajet du retour fût long, très long. Je ne pouvais pas me permettre de revenir furibonde, donc j'ai dû me forcer à me calmer. Il n'empêche, se rendait-elle compte ?  Probablement pas ! Pensait-elle vraiment que c'était simple ? Punaise ! Ce n'était PAS un plaisir de devoir jouer la femme aimante ! Pire encore, la femme désireuse !
Malheureusement, j'arrivai enfin à la voiture.
"Un problème mon amour ?" Demanda mon adorable mari.
"Non, non..." Mentis-je avec un geste impatient de la main destiné au chauffeur. ... J'ai juste perdu un truc."
"Je te le rachèterai."
Fut sa seule réaction.
Quelle conversation passionnante.

Je pleurais toutes les larmes de mon corps dans la douche et fourra mon poing dans la bouche pour étouffer mes cris, bien qu'il soit dans l'autre salle de bain, sous la douche également. Évidemment, il y avait du monde   pour souiller, mais personne pour nettoyer. Je finis accroupie à pleurer sous la douche, les mains tenant mon bas ventre douloureux.
Je m'efforçai de sortir rapidement malgré tout, pour éviter les questions et les remarques, cachant ma tristesse et ma douleur sous le maquillage, comme toujours.
Je commençais à m'afférer au dîner lorsque l'on frappa à la porte. Je soupirai longuement avant de m'efforcer à faire un joyeux "j'arrive !" étant donné que mon mari était à côté en train de lire son journal en commentant inutilement.
La surprise me frappa et je claquai sans réfléchir la porte derrière moi. Henriette était juste là, devant moi. Comment ? Pourquoi ? Mais honnêtement, j'étais trop fatiguée, dépitée et écœurée par son comportement et celui de mon cher mari pour m'inquiéter.
" Un problème, Henriette ?"
La colère avait disparu de ma voix, mais je n'étais clairement pas en joie pour autant. 


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Mar 6 Déc - 15:43
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Henriette Spiegelmann
J'ai 27 ans et je vis à Manhattan, New York, US. Dans la vie, je suis héritière d'une toute petite galerie d'art et je m'en sors mal, puisque je m'occupe davantage de mon look que de mes affaires. Sinon, grâce à ma liberté, je suis célibataire et je le vis plutôt dans la liberté sexuelle des 70s.

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Henriette, c'est le bébé Eldorado. Le bébé des Amériques. L'unique enfant, de leur fratrie de trois, à être née sur le sol Etats-Unien.
Issue d'une famille juive Allemande, Henriette est née en 1948, soit plus de cinq ans après la fuite et l'expatriation de toute sa famille menacée par le nazisme, et alors qu'on pensait sa mère plus capable d'enfanter.
Ses parents sont aujourd'hui décédés, et s'ils ont légué les restes de leur grande maison en Forêt Noire, là-bas en Allemagne, à leurs deux fils, ils ont choisi de transmettre à leur unique fille la galerie modeste qu'ils avaient réussi à bâtir et qui les avaient nourris durant leur exil.

Mais Henriette échoue à la faire perdurer, parce qu'elle n'essaie même pas.
Et justement, elle n'essaie pas, car elle a peur d'échouer.

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Au moment où elle ouvre la porte, je suis assaillie de fumet du dîner en cours de préparation : les émanations d'oignons frémissants me parviennent d'abord, puis celles d'une viande partie les rejoindre, de concert avec d'autres senteurs de choux cuit. Mon premier réflexe est de constater le faste dans lequel elle évolue tandis que ce soir je me contenterai probablement d'une tranche de jambon bon marché avec des tomates sans goût à la lumière d'un frigo en perte de puissance. A la réflexion, je réalise que je n'ai pas encore mangé de la journée.

Elle referme son entrée sur nous et son expression marbrée me déstabilise. Je gère mal le conflit et feint donc la désinvolture, à défaut de pouvoir esquiver physiquement cette situation tendue. "Dis donc tu m'avais pas dis que t'étais un vrai cordon bleu !" Elle ne réagit pas très positivement à ma boutade, affairée à viser droit au but, peut-être le compte à rebours de la surcuisson de ses côtes de porc à l'esprit. "Bon disons que tu m'as fais une telle sortie tout à l'heure, je viens voir ce qu'il en est ... 'Fin, pour moi on s'était mises d'accord pour profiter de ta situation, donc j'ai pas saisi ce qui a pu te mettre en rogne."

Je croise les bras dans mon embarras mais aussi dans le froid nocturne. J'aurais probablement laissé filer Hanae de ma vie si nos chemins n'étaient pas entremêlés comme ils le sont par la force des choses - la propriété de la boutique. C'est comme ça que je fonctionne : à partir du moment où quelque chose provoque plus d'embarras que de joyeusetés, à quoi bon la retenir ? D'autant que j'ai pas l'air d'être une partie de plaisir pour elle non plus, ce qui ne m'explique pas davantage pourquoi elle a décidé de m'aider si c'était pour me (se ?) le reprocher ensuite. Je suis évidemment à des kilomètres, à ce moment, de comprendre sa situation.

Coucher avec un type pour des biens matériels. Pourquoi les putes que je connais s'en satisfont très bien, mais pas les femmes mariées ? Ca me semble honnêtement être le même principe. A la différence, peut-être, que quand t'es mariée tu trimballes le même tocard toute ton existence. Quand t'es avec un client un peu lourd, t'as toujours l'occasion de te dire "Il a payé que vingt minutes, ensuite je passe à autre chose." C'est vrai que les époux, pour toute une vie avec bonbonne, ils allongent pas grand chose. Le mariage, ce serait d'la puterie exclusive à bas tarif.

Putain, heureusement que j'écris pas de livres, ce serait pas fameux.


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Mar 13 Déc - 19:11
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Hanae Leroy
J'ai 26 ans et je vis au Comté de Queens, New York, US. Dans la vie, je suis Ancienne apprentie geisha, désormais femme au foyer et je m'en sors pas bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis mariée et je le vis plutôt pas bien.
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Anciennement Hanae Tosuke, cadette de la famille Tosuke, une famille traditionnelle japonaise. Étant seulement la cadette, elle se dirige vers la carrière de geisha, amoureuse de la tradition de son pays. Cependant, avant la fin de sa formation, Monsieur Leroy, un magnat du pétrole, la réclama comme sa fiancée. Fétichiste des femmes japonaises, il tomba directement en admiration devant Hanae qu’il qualifie d’« incarnation de la beauté ». Au vu de la relation États-Unis – Japon à cette période, la famille Tosuke pressa le mariage pour éviter les moindres représailles -et pour négocier des avantages.
C’est ainsi qu’à 21 ans, elle se retrouva isolée et mariée de force loin de son pays natal. Et toute la richesse du monde ne suffira jamais à apaiser cette douleur.
Henriette tenta une remarque sur mes capacités culinaires et elle glissa sur moi, comme si j'étais de l'huile et elle, l'eau. Je n'avais pas envie de faire la petite discution. Pas plus que j'avais envie de jouer le cordon bleu pour ce pervers qui m'avait passé la bague au doigt. Mais de quoi j'avais envie tiens ? C'est alors que je réalisai. Quand j'étais avec Henriette, quand j'étais avec elle, je pouvais faire ce que j'avais envie. Même lui balancer des clés. Un léger sourire apparu sur mon visage à cette pensée. Je la regardais. Elle était là, dans le froid et la nuit déjà tombée, vu la période de l'année, pour régler la situation. Allais-je vraiment ignorer cet effort ? Il est vrai que l'entendre me traiter de "bonne femme pleine aux as prête à l'entretenir" avait, et est toujours, terriblement blessant et réducteur, surtout qu'elle ne semblait pas comprendre le problème vu son discours. Mais là, dans l'instant T, je voyais ses efforts et non, je ne pouvais l'ignorer. Elle ne s'en fichait pas et ne paraissait pas m'exploiter contrairement à ce que j'avais pu croire. Et si elle revenait vers toi uniquement par peur de perdre les privilèges que tu viens de lui accorder ? Et si elle était là pour que tu continues de l'entretenir, justement ? fit une petite voix cinglante et froide dans ma tête. Je déglutis péniblement et observe de nouveau ma "partenaire de crime". Comme toujours, sa beauté m'appelait comme le chant d'une sirène et j'ai dû me forcer à fermer les yeux pour revenir au sujet initial. La vérité était simple: je n'avais pas envie de croire qu'elle agissait comme moi, je pouvais agir avec l'autre. Je voulais une vraie relation avec quelqu'un. Mais pour commencer, déjà, il fallait éclaircir la situation.
"Bien sûr que l'on a convenue cela et je ne reviendrai pas dessus..." je marquai une pause. "... Mais, cela ne signifie pas que t'entendre dire ce que tu as dis est agréable. Cela donne l'impression que tu me traites exactement comme je traite mon époux. Et je suis pas vraiment ok avec ça " Je soupirai longuement. "Néanmoins, je m'excuse de m'être emportée comme je l'ai fais plutôt que de m'expliquer comme j'aurais dû le faire. Par ma faute, te voilà ici, dans le froid en plus."
J'allais en rajouter, mais, la porte de l'entrée s'ouvrit à la volée, me faisait sursauter. Mon époux était dans l'embrasure, paniqué et énervé.
"Hanae qu'est-ce que tu fiches ?" aboya-t-il. Le porc est en train de cramer !"
Je rentrai aussitôt en trottinant, retenant une protestation, un juron ou les deux, je ne savais pas trop. Il était à côté, mais ne pouvait évidemment pas s'en occuper, hein ! Qui sait ? Peut-être que ça l'aurait tué !
Je m'afférai autour de la viande en bougonnant intérieurement, découpant et jetant les morceaux grillés, lorsqu'une voix me parvint. Celle de mon mari. Il était toujours à la porte visiblement. Je blêmis. Parlait-il à Henriette ? Si oui, que diable lui disait-il ?
 


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Mer 14 Déc - 14:04
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Henriette Spiegelmann
J'ai 27 ans et je vis à Manhattan, New York, US. Dans la vie, je suis héritière d'une toute petite galerie d'art et je m'en sors mal, puisque je m'occupe davantage de mon look que de mes affaires. Sinon, grâce à ma liberté, je suis célibataire et je le vis plutôt dans la liberté sexuelle des 70s.

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Henriette, c'est le bébé Eldorado. Le bébé des Amériques. L'unique enfant, de leur fratrie de trois, à être née sur le sol Etats-Unien.
Issue d'une famille juive Allemande, Henriette est née en 1948, soit plus de cinq ans après la fuite et l'expatriation de toute sa famille menacée par le nazisme, et alors qu'on pensait sa mère plus capable d'enfanter.
Ses parents sont aujourd'hui décédés, et s'ils ont légué les restes de leur grande maison en Forêt Noire, là-bas en Allemagne, à leurs deux fils, ils ont choisi de transmettre à leur unique fille la galerie modeste qu'ils avaient réussi à bâtir et qui les avaient nourris durant leur exil.

Mais Henriette échoue à la faire perdurer, parce qu'elle n'essaie même pas.
Et justement, elle n'essaie pas, car elle a peur d'échouer.

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Ah, l'anneau. La bague au doigt. Les noces avec un seul diamant, qu'on a comiquement appelé un Solitaire, pour signifier qu'une pierre précieuse comme notre fiancée, on n'en n'a qu'une. L'alliance en or jaune, blanc ou rose et pour toute fantaisie une inscription à l'intérieur, deux prénom ou la date d'un jour qui malgré le stress, le corset trop serré et l'époux torché à 22 heures, doit être le plus beau de notre vie. La bague comme les colombiers, bien-nommés pour s'occuper de pigeons, qui passent une bague aux serres pour signifier que l'animal est une propriété privée. Dans le mariage, le pigeon c'est le mari, mais la propriété, c'est bien sa dulcinée. Oui, vraiment, l'anneau : on ne trouve pas mieux pour symboliser l'union hétéro bien rangée !

Du coup, c'est cocasse comme on peut s'en servir pour leur casser la barraque à ces épousés. Exemple : quand je capte (parfois trop tard) que j'ai couché avec un homme marié, je laisse toujours une bague sous l'oreiller de Madame histoire de lui faire savoir quel tocard elle se paye, et si elle le sait déjà, de lui laisser une petite attention. Ou bien là, lorsque le mari d'Hanae nous a interrompues pour lui vociférer que le porc est bientôt brûlé (d'abord, j'ai cru qu'il parlait de lui-même, on peut s'y méprendre avec des schweiner pareils, comme dirait maman). Je ne sais pas si c'est l'habitude d'être dans les coups fourrés, mais il m'a parut naturel d'ôter secrètement une bague de mon doigt pour m'en servir d'excuse à une visite si impromptue.

"Désolée de déranger, dis-je faussant une mine ingénue, mais je remballais mes affaires quand j'ai retrouvé ce qui doit appartenir à votre femme." Je lui tends le bijou qu'il observe un moment, suffisamment embarrassé de ne pas être capable de savoir s'il appartient en effet à Hanae ou non pour ne pas insister.

"C'est aimable d'avoir fait le chemin depuis ..." Il rechigne à prononcer le nom de ma ruelle pourrie sur laquelle il a pourtant désormais un pied à terre.
"Oh, c'est rien, je passais là en rentrant de chez une amie." Et toc vieux roublard, moi aussi j'ai des contacts dans tes barraques cossues... Enfin, c'est ma pote qui se fait tringler par son boss, mais tout de même. J'ai eu une description de son salon, c'est au moins un chouillat que j'ai le pied dedans.

Comment j'ai su qu'il n'aurait jamais repéré que cette même bague que je dis appartenir à sa femme, je l'ai portée toute la journée, et même en lui serrant la main ? C'est-à-dire qu'en principe, mes mains ne sont pas ce qui attire le plus l'oeil chez moi. Ca n'aurait pas marché avec un collier, si vous voyez ce que je veux dire.

"Eh bien, si vous n'avez pas déjà mangé, restez avec nous pour le dîner !"

HA ! Haha ! Hahaha !! Je croirais que mes yeux vont me sortir de la tête tant je me retiens de rire sur l'instant, et délivre un peu de tension dans mon visage en souriant exagérément. Juste de quoi couvrir un regard rieur, qu'il prend peut-être pour du flirt à la réflexion faite. Mais bon. Puis-je refuser une soirée passée aux côtés d'Hanae, dussé-je supporter son mari ?

"Si ça convient à votre épouse, c'est une invit' qu'on ne peut pas refuser !"

A mon grand damne, mais sans étonnement, il ne demande pas à Hanae si ça lui convient et se contente de m'annoncer en convive supplémentaire. Alors qu'il retourne à son journal dans la salle à manger, je fais mine de chercher à me rendre utile en me glissant dans l'alcôve de la cuisine. Le macho de service ne bronche pas : invitée ou pas, une femme à la cuisine ne choque personne.

"J'espère que je ne dérange pas, commençé-je à voix basse alors que ma proprio est en sauvetage de côtes de porc. J'ai pas eu le temps de te remercier et de m'excuser. Quoi qu'on avait décidé ensemble, tu méritais pas qu'on parle de toi comme de la merde. La merde c'est pour les culs, genre ton mari."

Je glousse et histoire de mieux me couvrir me saisit de la pile d'assiettes prêtes à être dressées.


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