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LE TEMPS D'UN RP

La survie à tout prix

Kytana
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Kytana
Mar 25 Mai - 10:54
Le contexte du RP
Mise en situation

La situation

Dans les années 2030
La Terre a été ravagée par un Mal d'origine inconnu mais certaines théories raconteraient qu'un champignon serait responsable de cette pandémie mais cela n'a jamais été prouvé. Les zombies ou morts-vivants autrefois peu nombreux sont désormais majoritaires en tous coins du monde. Ils n'ont aucune pitié pour les rares survivants qu'ils soient animaux ou humains. La plupart des humains se sont d'ailleurs rassemblés en petits groupes peu nombreux ou en solitaire, chacun tentant son but ultime : survivre dans un monde post apocalyptique où l'Enfer est devenue une réalité.
Kytana
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Kytana
Mar 25 Mai - 11:03
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Sean/Karan

J'ai 24 ans et je vis à cela dépend des jours...., Etats-Unis. Dans la vie, je suis un survivant et je m'en sors pas trop mal.

SALT LAKE CITY, 2033

Une fois de plus, ce n'était qu'une route et qu'un paysage stériles qui s'offrait à mes yeux autant ternis par la tristesse que par la détermination. De mon passif, j'avais déjà parcourir des centaines voire des milliers de kilomètres sur ces routes désertes pour en arriver toujours la même conclusion et ne trouver que du vide, du vide ou encore du vide. Même pas l'ombre d'un seul être vivant, ils étaient tous morts depuis si longtemps que leur puanteur me prenait à la gorge malgré les vitres closes de mon véhicule. Entre des dizaines de voitures accidentées, ils déambulaient sans aucune motivation que d'arracher un bout de chair fraiche à n'importe quel animal ou être humain insuffisamment prudent... J'avais appris à les connaître ces foutus morts-vivants et je savais comment me défendre face à eux, d'ailleurs ma machette, mon poignard ou encore mon flingue n'étaient jamais bien loin, en l'occurrence bien visibles et prêts à servir dans le vide-poche de mon fourgon aménagé. Cela faisait déjà quelques années que j'avais récupéré ce véhicule et que je l'avais quelque peu transformé pour en faire en quelque sorte ma résidence principale. C'était très sommaire mais il y avait l'essentiel : des armes, des provisions suffisantes pour quelques mois, un lit, de l'essence et même une mini-douche, ce n'était pas le grand luxe du début du siècle mais bien suffisant en ces temps obscures où la survie primait sur tout le reste.

Dingue ce que le monde avait pu devenir décadent depuis l'infection de ces zombies. Cela faisait déjà plus de cinq ans que je tentais de m'offrir une petite place au travers de ce monde hostile, ce n'était pas gagné pour tout le monde. C'était clairement la loi du plus fort et j'avais vu les plus faibles tomber les uns après les autres sans réellement y porter intérêt. Sans être un salaud ou un égoïste de première mais ma propre survie comptait bien plus que tout le reste, c'était logique non ? Comme s'il y avait encore de la place pour la logique dans ce monde infesté de zombies puants dont le nombre et l'agressivité croissait de jour en jour.

Je plissais légèrement les yeux tout en m'emparant de mes lunettes de soleil tant le soleil de midi m'agressait les rétines, j'attrapai également ma bouteille d'eau avec cette chaleur écrasante dans la cabine de mon fourgon mon corps était complètement déshydraté. Au loin, je crus apercevoir un panneau annonçant l'entrée d'une ville alors je donnai un bref coup sur l'accélérateur. En baissant brièvement les yeux, je vis les cartes de rationnement étalées sur le siège passager, des cartes si précieuses que j'avais si durement gagnées... Mais dont l"utilité était devenu quasi inexistante tant le genre humain bien vivant avait disparu de cette Terre. Non non je n'étais pas encore seul mais presque, enfin dans ma tête, j'avais bien failli rejoindre plusieurs fois quelques groupement de survivants mais à chaque fois j'étais soit exclu, soit traqué ou alors je partais de moi-même sans aucun regret. A croire que j'avais trop l'âme d'un leader pour me laisser commander par des chefs déjà bien ancrés sur leur petite position, ou alors j'étais un gros asocial bien de trop caractériel pour accepter de vivre en communauté. Oui avec recul, c'était l'hypothèse la plus valable.

Parvenu à l'entrée de la ville, je bifurquai sur la droite pour commencer les fouilles par un magasin alimentaire, j'avais beau avoir quelques réserves, n'importe quel survivant avait avant tout besoin d'eau et de nourriture, la chasse et la pêche n'étant pas toujours suffisantes parfois. Ensuite, je jetterai mon dévolu sur la pharmacie juste en face, les médicaments c'était toujours utile ça aussi surtout que mon corps semblait se remettre difficilement de mes dernières rixes, entre le zombie qui avait bien failli m'arracher le bras et le foutu chasseur qui avait tenté de me voler, paix à son âme à celui-là je l'avais bien rectifié lui-aussi. Et ouais, survivre cela ne pouvait aussi se passer hélas sans se battre et mes chairs n'en portaient que trop les marques. Ces enfoirés de chasseurs, des voleurs sans scrupules qui, armés de leurs multitudes de flingues, terrorisaient les rares voyageurs qui arpentaient encore les routes. Je restai d'ailleurs prudent en stoppant mon véhicule sur les débris qu'ils restaient du parking, ayant bien jeté un regard environnant avant de couper mon véhicule, seul bien qui me restait surement, et de descendre. L'exploration pouvait démarrer et cette foutue porte qui faisait un boucan du diable en s'ouvrant...Si je n'avais pas déjà rameuté tous les zombies du coin, je pouvais déjà m'estimer comme chanceux...
Azylth
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Sabrina
Azylth
Mar 25 Mai - 14:26
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Hanaë Slupowski
J'ai 21 ans et je vis à là où le vent me porte, aux Etats Unis. Dans la vie, je m’efforce de rester en vie et je m'en sors parfois bien, parfois moins bien.

Informations supplémentaires ici.
Je quelqu’un de gentil et altruiste, ou enfin je l’étais. Je suis également peureuse et plutôt têtue, je sais ce que je veux en général.

Hanaë en tremblait encore.
Cela faisait deux jours qu’elle avait quitté son compagnon de route. Elle le revoyait encore, allongé sur le ventre, la tête tournée sur le côté, les yeux clos comme s’il était endormi. Elle avait longtemps cru qu’il allait se réveiller à un moment ou à un autre. Au départ, elle avait juste attendu sans dire un mot, puis elle avait fini par lui parler et même par le secouer. Mais il était resté muet et la seule réaction qu’elle avait pu obtenir de sa part était le mouvement de son bras droit inarticulé qui avait légèrement bougé lorsqu’elle l’avait bousculé.
C’était à peu près à ce moment que la dure réalité qui était à présent la sienne l’avait frappée de plein fouet. La mort guettait chacun de leurs pas. Elle était présente partout, dans chaque recoin, à chaque tournant de rue, derrière chacune des portes qu’elle aurait l’occasion de pousser. Elle avait toujours cru que ça finirait bien par s’arranger un jour, qu’il restait des gens capables de les aider et d’arrêter tout ça. Son ancien ami avait essayé de lui faire voir les choses de cette manière. Il était toujours pessimiste et à aucun moment elle n’aurait pu penser qu’il avait raison. Mais bon. Ce n’était qu’une fois que cette saloperie de maladie l’avait emporté qu’elle voyait les choses comme elles étaient… Quel dommage…
A présent seule, elle avait choisi une direction au hasard et marché pendant plusieurs heures. L’endroit où elle l’avait laissé était une de leurs nombreuses planques. Un repaire isolé des villes et noyé dans les champs. Pratique pour se cacher. Mais elle avait tout de même quitté la sécurité des hautes herbes, n’ayant pas le courage de rester là bas une minute de plus. Et puis, elle n’aurait pas non plus eu la force d’enterrer son ancien ami. L’odeur devait de toute façon déjà sûrement avoir rameuté des dizaines de ces créatures répugnantes. Ou peut-être qu’elle essayait depuis deux jours de se convaincre que partir était la meilleure solution.
Elle n’avait pas grand-chose sur elle. Juste un grand sac à dos rempli le plus possible de nourriture et d’eau. Elle avait également pris une carte avant de partir, de même que d’autres petites choses utiles comme des jumelles et une boussole. Enfin, ce n’était pas ce qui la maintiendrait en vie très longtemps. Elle ne savait pas se servir d’armes à feu et de toute façon elle n’en avait pas. Tout ce qui lui servait de rempart entre elle et les zombies était une simple batte de baseball qu’elle avait trouvée en fouillant une maison il y a quelques mois. Elle et son ancien compagnon de route n’étaient pas ce qu’on appelait des vainqueurs. La vie n’avait pas été tendre avec eux, surtout ces derniers mois. Et à présent qu’elle était toute seule, ça ne pouvait qu’être pire.

Elle était arrivée dans une ville dont elle se fichait complètement du nom un peu avant la tombée de la nuit. Elle avait réussi à dormir jusqu’au lever du soleil tant elle était épuisée ce soir-là. Puis elle s’était dit qu’il fallait qu’elle aille fouiller les environs, même si certains devaient déjà être passés par là.
Sa survie avait été quelque chose d’évident au moment même où elle avait quitté leur planque. Pas à un seul moment elle avait pensé mettre fin à ses jours, elle avait bien trop peur pour ça. Elle ne s’était même pas posé la question et avait filé droit, bien plus pressée de mettre quelques kilomètres entre elle et le corps plutôt que de penser au sens de la vie et à tout le bordel qui allait avec.


Après avoir fouillé un magasin au hasard, elle s’était mise à farfouiller dans les différentes maisons mangées par le temps. Puis elle était passée dans la pharmacie. Elle avait souvent l’habitude de les fouiller lorsqu’elle était encore avec lui. Son étrange maladie nécessitait toujours qu’il prenne des médicaments. Et c’était sans vraiment réfléchir à ce qu’elle faisait qu’elle avait poussé la porte à la vitre sale dont les gonds semblaient sur le point de céder à tout moment.
Tout était calme depuis le matin. Elle n’avait croisé personne. Même pas un oiseau. Alors le bruit qu’elle entendit au moment où la porte du véhicule s’ouvrit la fit sursauter tellement fort qu’elle bondit en l’air, lâchant ce qu’elle avait dans les mains. Les boîtes en cartonnette se déversèrent par terre et sa main gauche tâtonna à sa droite pour attraper son arme tandis que son regard restait rivé sur la porte. Hanaë sentit aussitôt des larmes lui monter aux yeux alors qu’elle priait pour que le bruit ait été créé par quelqu’un de bien vivant, qui ne mangeait pas tout ce qui bougeait et qui ne pourrissait pas sous le soleil. Elle se rapprocha lentement de la seule vitre du magasin, accroupie, ne faisant plus aucun bruit même si elle avait l’impression que sa propre respiration était assourdissante. Une fois juste en dessous de la vitre, elle n’osa pas regarder dehors. Les mains tremblantes, elle préférait attendre encore un peu, pour être sûre de ne pas se retrouver nez à nez avec un zombie.
Kytana
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Kytana
Jeu 27 Mai - 10:50
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Sean/Karan

J'ai 24 ans et je vis à cela dépend des jours...., Etats-Unis. Dans la vie, je suis un survivant et je m'en sors pas trop mal.



A croire que le destin ne voulait pas que je me retrouve tout seul dans cette pharmacie, dommage car je ne demandais rien d'autre pourtant. En tant qu'individu solitaire au fort caractère, je n'appréciais que la solitude, autant être honnête envers moi-même. Je décidai de n'y porter guère d'attention au début, peut-être que les infectés ne percevraient pas ma présence à l'intérieur après tout. Je déambulai dans les allées et parmi les étagères en quête du Saint Graal que je ne trouvai et ne trouverai jamais, jetant mon dévolu sur quelque chose d'aussi important : des antibiotiques, des antidouleurs, des compresses, du désinfectant, le nécessaire vital à la survie et aussi pour soigner la vilaine plaie au visage, rebut d'un combat qui avait failli tourner en ma défaveur. Mais qu'importait au juste, j'étais en vie, l'autre non et il n'y avait pas d'autre vérité en ce moment. La survie à tout prix, ce n'était pas devenu à tous notre devise ?

J'étais loin d'en avoir terminé dans mes fouilles, il me restait encore toute la devanture à faire, il fallait bien le faire bien que cela m'exposais clairement à un danger immédiat, un zombie pouvant surgir à tout moment pour me prendre par surprise. Dès lors que j'aurai terminé, le magasin alimentaire situé juste en face était ma prochaine cible. La prudence était de mise et je m'approchai doucement des vitrines pour m'assurer que mon fourgon était toujours là. Cette Terre avait beau s'être vidée de toutes traces de vie, les voleurs quant à eux étaient supérieurs en nombre que jour passant.

J'enfournai mes quelques trouvailles dans le fond de mon sac à dos, il était grand temps de quitter les lieux car j'avais pour habitude de ne jamais m'attarder trop longtemps dans un même endroit. De plus avec mon avis plus que fracassante à l'intérieur, je n'avais pas forcément pris le temps de fouiller méticuleusement la pièce et de surveiller mes arrières. Au niveau de la façade, quelques infectés s'étaient déjà regroupés au niveau de la porte, exerçant une pression si forte qu'elle pouvait sauter de ses gonds à tout moment. Impossible de s'enfuir par là à moindre d'être réellement suicidaire et même avec une arme et un bon entrejambe en évitant d'être vulgaire... Je ne m'y risquerai pas. Il fallait impérativement que je trouve une autre issue, porte du fond, baie vitrée en côté mais il valait mieux faire vite pour se casser d'ici en un seul morceau. Je perçus un bruit familier, un bris de vitre éclaté suivi d'un long râlement, ça y est ces saloperies venaient de rentrer. Ils risquaient de sentir mon odeur un peu trop fraîche d'humain et de vite rappliquer en masse sur ma position.

"- Merde !" Ne puis-je m'empêcher de jurer en cherchant une issue salvatrice dans chaque recoin du magasin. Mon regard alerte se posa soudain sur l'étrangère dont je ne remarquai la présence que maintenant... J'avais vraiment de quoi me féliciter intérieurement tant j'avais clairement manqué de prudence et de vigilance ces dernières minutes. Elle aurait pu ressentir mes prunelles brulantes si mes yeux avaient eu la capacité physique de pouvoir foudroyer quelqu'un sur place, mais rien ne se produit, je n'étais qu'un banal humain après tout. Cela ne m'empêcha pas de serrer les dents, ouais je ne n'étais pas du genre à partager mon territoire et encore moins mon butin, ouais j'étais un gros c*****d et je l'assumais parfaitement. S'il n'y avait pas eu cette horde de zombies à la porte d'entrée, je lui aurai volé le contenu de son sac, estimant que j'étais le premier sur les lieux. Je n'en fis rien, me contentant de sortir mon poignard de la poche interne de mon blouson. Sa batte de baseball ne m'impressionnait nullement, j'en avais affronté des bien pires que cela et avec ma carrure impressionnante enfin par rapport à la sienne bien sûr et mon poignard brandit en position d'attaque, j'avais vraiment de quoi faire flipper.

"- Mais qu'est ce que tu fous là ?! " Un beau mixte de fureur et de surprise au travers de ma voix, toujours très peu avenante, je n'aimais pas le contact des autres êtres humains, c'était une certitude.

"-Baisse-toi !" Renchainai-je presque aussitôt en l'incitant de force à se plaquer au sol pendant que la lame acérée de mon poignard s'enfonçait dans l'orbite droit du zombie qui nous faisait face, aussi aisément dans du beurre, jusqu'à atteindre sa cible finale : son cerveau. C'était le seul moyen de stopper définitivement un zombie dans sa course dans la mort, lui exploser le cerveau. Dans le cas contraire, les créatures finissaient toujours par se relever pour atteindre leur but finale : dévorer toute forme de vie quelle qu'elle soit.

Je jurai une nouvelle fois intérieurement alors que la carcasse de l'infecté s'écroulait sur nous. Nous n'étions pas tirés d'affaire pour autant car d'autres zombies convergeaient vers nous. Mais allais-je continuer à jouer l'enflure de service avec les autres humains et m'enfuir comme un gros lâche ou allais-je continuer de lui porter assistante alors que c'était loin d'être dans mes principes ? Bonne question...Levant les yeux au ciel, je finis par attraper sa main me surprenant de plus en plus moi-même.

"- Viens il ne faut pas rester là !"
Au péril de se faire dévorer sur place si nous ne sortions pas vite fait nos fesses de ce pétrin.



Azylth
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Azylth
Jeu 27 Mai - 19:16
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Hanaë Slupowski
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Hanaë n'osait plus bouger. Après le bruit de dehors, elle avait entendu des pas se promener doucement plus loin dans les rayons, à sa droite. Pétrifiée, elle avait laissé s'écouler les secondes, redoutant que le tambourinement de son cœur ne s'entende à des kilomètres. Mais malgré ça, la chose qui rôdait était plutôt silencieuse. Ca ne pouvait pas être un de ces monstres, elle l'aurait entendu grogner depuis longtemps.
Prenant enfin son courage à deux mains, elle releva un peu la tête, suffisamment pour que ses yeux soient au ras de la vitre. Pas très loin, elle apercevait un véhicule qui n'était pas là lorsqu'elle s'était rendue dans la pharmacie, quelques minutes plus tôt. Donc c'était bien une personne vivante et douée d'intelligente qui se trouvait ici, avec elle. Mais elle ne se sentait pas pour autant en sécurité. Les zombies, eux, étaient prévisibles. Les Hommes l'étaient beaucoup moins. Et elle avait vécu trop longtemps avec... avec son ami, pour avoir des contacts avec d'autres personnes. Elle ne savait pas quoi faire. Se montrer ? Non, non surtout pas ! Peut-être qu'elle allait attendre qu'il termine de dévaliser la pharmacie et le suivre de loin, juste pour voir. Et puis après ? Peut-être qu'il valait mieux qu'elle aille se présenter.

Ca lui faisait vraiment peur. Mais c'est ce qu'elle allait faire lorsqu'un coup retentit à la porte, suivi d'un de ces grondements qu'elle ne connaissait que trop bien. Son sang devint glacé dans ses veines et sembla devenir aussi lourd que le plomb. A nouveau incapable de bouger, Hanaë regarda la porte ployer, puis céder petit à petit sous leurs coups furieux. A nouveau les larmes aux yeux, elle ne put que les regarder affluer dans sa direction. Alors c'était ça, sa fin ? Plutôt pathétique, non ? Une tête s'approcha vers elle et elle se surprit à fermer les yeux en tremblant fortement, semblant accepter ce que le destin lui avait réservé. Mais à la place, une voix la fit sursauter et rouvrir les yeux de toute urgence.

- Mais qu'est ce que tu fous là ?!

Elle était repérée ?! Ses yeux noisette se tournèrent aussitôt vers l'inconnu qui brandissait un poignard... dans sa direction. Le cœur d'Hanaë allait bondir hors de sa poitrine, si ça continuait comme ça. Ses yeux s'ouvrirent un peu pus de terreur, mais au final, il lui cria de se baisser en la plaquant au sol et au bruit qu'elle entendit, il avait dû planter son arme dans la face du monstre.
C'était exactement ça. Et il devait avoir touché le cerveau car elle sentit la carcasse absolument répugnante de la chose lui tomber sur le dos. Elle réprima un haut le cœur en se crispant et en lâchant un petit gémissement terrorisé. Elle voulait que ça s'arrête. Tout de suite !

- Viens il ne faut pas rester là !
Une main agrippa la sienne et Hanaë eut le réflexe de récupérer ce qui lui servait d'arme avant qu'il ne soit trop tard. Elle n'aurait jamais cru le corps humain aussi bien fait. Alors qu'elle même était incapable de faire quoi que ce soit, de se défendre, de penser rationnellement ou même de parler, ses jambes saturées d'adrénaline se mouvèrent d'elles mêmes, assez rapidement et agilement pour suivre le rythme de son sauveur. Ils slalomèrent ensuite entre les étagères, son petit cœur de proie battant à toute allure.

Kytana
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Kytana
Mar 1 Juin - 18:43
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J'ai 24 ans et je vis à cela dépend des jours...., Etats-Unis. Dans la vie, je suis un survivant et je m'en sors pas trop mal.



Bon sang mais j'étais tombé sur quoi là ?! Tout sauf une guerrière et/ou une survivante à première vue. Je n'étais pas adepte des jugements hâtifs mais là je ne comprenais guère sa réaction. Comment on pouvait rester là scotcher au sol comme si on avait de la super glue aux semelles alors qu'un zombie assoiffé de chair fraiche était sur le point de nous tomber dessus ?  J'en avais connu des gens bizarres au cours de mes mois de survie mais jamais ce genre de comportement. Je me demandai bien comment elle avait pu survivre si longtemps toute seule tiens., la peur pouvait expliquer pas mal de choses mais il y avait des limites, l'être humain était-il possesseur d'un instant de survie aussi puissant que le mien ? Visiblement non j'en avais la preuve vivante sous mes yeux émeraudes. Je poussai un long soupir, autant blasé que contrarié dans le fond, il s'en était fallu de peu.
On était pas tiré d'affaires pour autant, des dizaines de morts-vivants étaient en train d'envahir la pharmacie, tant pis pour les médicaments on se conterait de ce qu'on aurait soit le minimum syndical. Au vu de la hargne et de la virulence dont certains zombies s'acharnaient sur les étagères, je n'avais pas envie de m'attarder pour finir en casse-croûte. D'un solide coup de pied, je renversai une première étagère qui s'écrasa sur une autre, puis sur une troisième, un véritable effet boule de neige qui permettrait peut-être de faire diversion.

"- Mais ne reste pas planter là comme ça, t'as envie de mourir jeune toi ? Moi nan ! Alors grouille je ne vais pas te materner indéfiniment !"

Ouais déjà j'en avais marre de la situation et en plus j'avais un caractère de merde, elle n'avait pas de chance mais elle pouvait tomber sur bien pire que moi dans ce monde. Des brutes épaisses, il y'en avait à chaque coin de rue, et sans parler de zombies. Il y avait aussi des chasseurs, des mercenaires et parfois même des cannibales. J'était tombé sur l'un des deux une fois, dommage qu'il n'avait plus de dents pour dévorer de la chair humaine maintenant, je lui avais clairement fait payer de s'en être pris à moi et pour se défendre, on était près à tuer, même de la manière la plus brutale possible. J'étais pas un enfant de chœur certes, mais je m'étais énormément endurci avec le poids des années dans ce monde hostile, il fut un temps où j'avais été gentil et sociable même si cela semble difficile à croire aujourd'hui.

Il fallait avant tout sortir d'ici et je le ferai avec ou sans elle, avec mon maigre sac à dos qui était mon plus fidèle compagnon de survie étant donné que je ne tolérais la présence d'un autre être humain que de quelques heures à quelques jours. Et voila que ces mordeurs de chairs fraiches étaient en train de rôder autour de mon fourgon vide, territoire que je défendrai jusqu'au bout là-aussi, chargeant mon flingue à bloc mais évitant de m'en servir pour que le bruit ne rameute pas les hordes de zombie environnantes. Pour quelques créatures solitaires, je n'aurais pas de mal à les éliminer en toute discrétion et proprement. Mais pour les autres tous agglutinés devant mon camion, l'exercice semblait plus périlleux. C'était pourtant hors de question que j'abandonne mes biens.

"- je crois que je vais avoir besoin d'un coup de main alors hors de question de se dégonfler, pigé ?"

En espérant qu'elle sache au moins se servir d'une arme à feu, ce qui n'était pas à portée de tout le monde mais celai avait dû le devenir depuis  que la Terre était devenu un véritable cimetière à morts-vivants. Enfin qui n'avait pas la jugeote de presser une gâchette quant on avait la Mort devant soi. Je restai septique, en alerte, couvrant nos alertes, guettant tous bruits et mouvements suspects. Le pire étant que je ne lui demandai pas de m'aider, si elle courrait suffisamment vite, elle pourrait s'enfuir mais pour aller où sans véhicule ? Puis si cette hypothèse en venait à se produire, je n'irai surement pas la chercher pour lui courir après, j'avais des réserves pour quelques jours, je n'avais pas franchement envie de les diviser par deux mais de là à la chasser non non je ne pouvais pas le faire non plus, j'avais beau dire j'étais peut-être un peu plus humain que ce que je croyais...




Azylth
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Mer 2 Juin - 14:04
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Hanaë Slupowski
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Les battements assourdissants de son cœur venaient atténuer tous les autres sons aux alentours, et le soupir que Sean poussa passa complètement inaperçu à ses oreilles. Derrière eux, la houle de zombies grouillants continuait d'affluer, détruisant tout ce qui se trouvait sur leur passage, étagères comprises. Hanaë allait faire une crise cardiaque, elle n'en était pas loin. Le taux de terreur qu'elle ressentait ne devait pas être loin de la dose maximale que pouvait supporter un corps humain. Si ça continuait comme ça, elle allait s'écrouler par terre et les monstres allaient se jeter sur elle. Elle sentait déjà leurs mains agrippant ses vêtements alors qu'elle tenterait de se relever, de la masse grouillante l'empêchant de se remettre sur pieds, et bien évidemment, leurs mâchoires édentées la mordre jusqu'au sang.

Elle réprima une violente envie de vomir tandis que le garçon se retournait pour fracasser son pied contre une des étagères.
- Mais ne reste pas plantée là comme ça, t'as envie de mourir jeune toi ? Hanaë sursauta tellement fort qu'elle faillit en lâcher sa main. Moi nan ! Alors grouille je ne vais pas te materner indéfiniment !
Ses jambes se mouvèrent plus vite encore sous les vociférations du type qui était bel et bien en train de lui sauver la vie. Elle pouvait au moins faire ça. Elle était morte de trouille, mais elle pouvait encore bouger, surtout depuis qu'elle avait compris qu'il ne comptait pas la laisser seule face aux zombies. Du moins... pour l'instant. Penser à la tournure que prendraient les évènements par la suite était bien le dernier de ses problèmes.

A présent qu'ils étaient plus proches de la camionnette, la même voix que tout à l'heure retentit près d'elle, mais à nouveau, elle l'entendit comme si elle était hors de son corps.
- Je crois que je vais avoir besoin d'un coup de main alors hors de question de se dégonfler, pigé ?
Hanaë arriva à contracter un instant les muscles de son cou pour tourner la tête vers ses mains. Elle n'arrivait toujours pas à croire qu'ils allaient peut-être y passer. Il avait une arme à feu, sans doute prête à tirer. Il voulait lui donner... ça ? Une énième pointe de panique fusa douloureusement dans tous ses nerfs. Elle ne savait pas faire. Elle était complètement inutile. Et même s'il suffisait d'appuyer sur un bidule pour tirer et un autre pour recharger peut-être.

Malgré sa panique étouffante, Hanaë avait envie de vivre. Elle essuya prestement les larmes qui avaient coulé de son visage sans qu'elle ne s'en aperçoive avec le dos de ses poignets tout en hochant la tête. Elle devait faire pitié, elle, la petite chose en train de pleurer à côté d'un type à qui les zombies ne faisaient pas peur.

Kytana
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Kytana
Lun 7 Juin - 19:25
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Sean/Karan

J'ai 24 ans et je vis à cela dépend des jours...., Etats-Unis. Dans la vie, je suis un survivant et je m'en sors pas trop mal.




Alors quoi ? Elle ne savait pas se servir d'une arme à feu non plus ? Dingue ce que j'en avais comme chance mais cette fois visiblement j'avais touché le jackpot. Des survivants j'en avais croisé par bon nombre et il y avait de tout des profiteurs, des cool, des boulets, des tueurs, des chasseurs, des violeurs même parfois, des connards finis, des lâches qui n'avaient rien dans le froc mais là c'était encore un cas à part que j'avais sous les yeux... Alors pourquoi elle ne tirait pas bordel ? Tétanisée par la peur certainement ? J'espérai que cela ne soit que cela car je ne pouvais vraiment rien faire pour elle arrivé à ce stade là. Vrai qu'à côté, j'avais l'air d'une grosse brute qui sortait tout droit d'une arène de combat de gladiateurs, ce qui n'était pas faux car pendant des années j'avais gagné mes rations de survie rien que par le biais des combats clandestins, illégaux certes mais qu'est-ce qui était resté légal dans un monde infesté de zombies ? Rien !



**Bon sang mais pourquoi tu ne tires pas ?! Mais tire-bordel !** Cette pensée que j'avais en moi tournait en boucle de manière infinie dans ma tête alors que nous étions loin d'être débarrassé de cette foutue horde de zombies puants. Mais peut-être qu'elle n'avait pas de flingue après tout, je levai les yeux au ciel en guise de non compréhension, comment avait-elle pu vivre si longtemps ? Je me coucherai moins con avec cette idée ce soir jusqu'à ce que le sommeil me rattrape enfin si du moins on parvenait à s'en sortir, idée loin d'être certaine. Au sol, j'attrapai une bouteille de verre vide que je jetai au loin pour faire diversion, les zombies aussi dénoués d'intelligence soit-il, étaient naturellement attirés par le moindre bruit. Une partie de la horde se dirigea vers le tesson de bouteille pendant que j'emparai de la batte de ma compagne de combat, si je pouvais dire cela bien sûr.


"- Donne ça !"


Aboyer des ordres, ça je savais faire à croire que j'avais raté ma carrière dans l'armée mais à quoi bon je n'aurais jamais supporté la hiérarchie et le moindre mot de travers aurait fini en rixe, chef ou pas alors il ne valait mieux pas. Au moins la batte avait l'avantage d'être plus discrète que le flingue bien que les coups portés aux différents zombies faisaient un boucan du diable alors à quoi bon se fatiguer pour rien. Déjà après plusieurs crânes fracassés et cervelles éparpillées un peu partout, j'avais la sensation d'avoir chaque muscle de mes bras meurtris. Autant en finir proprement, je ressortais donc mon revolver, vidant mes précieuses balles sur les derniers infectés, par chance la horde était plutôt petite et je n'en voyais pas d'autres aux alentours, le moment idéal pour fuir alors que je jetai mon sac à dos par la fenêtre côté passager.    

Tout n'était qu'une question de timing avant que d'autres zombies n'arrivent, attirés par l'odeur de chair fraîche qu'on dégageait l'un comme l'autre. Ouais c'était jamais très bon de se retrouver en bas de la chaîne alimentaire alors qu'on avait toujours vécu en haut, ça faisait un sacré écart. Certains hommes s'étaient adaptés mais pas d'autres visiblement mais j'en avais assez vu pour aujourd'hui, je n'avais qu'une hâte et c'était de me barrer d'ici.


"- Merci pour le coup de main...." Je ne pouvais m'empêcher d'être cinglant et moqueur mais j'avais au moins la bonté de lui rendre sa batte alors que je progressai parmi les dépouilles des zombies avec tripes et divers abats à l'air sans aucun dégout ni haut-le-cœur, je n'y avais pas été de main morte comme d'habitude.[/b]


"- Tant que tu ne te mettes pas à me gerber dessus ça va..." Ajoutai-je avant de faire demi-tour pour rejoindre mon fourgon et grimper côté conducteur, fronçant les sourcils quand je constatai que mon réservoir à essence était quasiment vide, un autre problème à régler avant la nuit ça car tomber en rade au beau milieu d'une nationale en pleine obscurité, ce n'était vraiment le bon plan. Je poussai un long soupir de frustration avant de démarrer le moteur, priant pour que ce dernier démarre pour ne pas avoir à rester une seconde de plus. Ouais j'avais l'intention de la planter sur place sans le moindre remord, ouais je sais je suis un connard fini mais je l'assume, j'en ai trop pris plein la gueule pour faire preuve de compassion trop longtemps. Qui a dit une fois qu'un cœur sensible battait derrière cette poitrine d'acier ? Surement pas moi en tout cas.
Azylth
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Sabrina
Azylth
Mar 8 Juin - 18:02
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Hanaë Slupowski
J'ai 21 ans et je vis à là où le vent me porte, aux Etats Unis. Dans la vie, je m’efforce de rester en vie et je m'en sors parfois bien, parfois moins bien.

Informations supplémentaires ici.
Je quelqu’un de gentil et altruiste, ou enfin je l’étais. Je suis également plutôt têtue, je sais ce que je veux en général.



Complètement obnubilée par sa terreur qui ne la quittait plus à présent, Hanaë ne remarqua pas l'air profondément énervé du garçon à côté d'elle. Non, ses yeux étaient fixés sur les créatures mi mortes mi vivantes qui se rapprochaient toujours d'eux. Ses jambes et ses mains tremblaient, sa respiration saccadée se faisait plus rapide encore et ses paupières clignaient de temps à autre pour chasser les larmes qui débordaient de ses yeux. Hanaë savait parfaitement qu'elle n'était pas faite pour vivre dans ce monde. Elle n'avait pas la goût du risque et le combat ne l'intéressait pas.

Elle se raidit considérablement quand elle entendit le bruit de verre brisé. Le type à côté d'elle venait sûrement de jeter une bouteille au loin, ou quelque chose du genre. Et comme la gourde qu'elle était, elle ne l'avait tellement pas anticipé qu'elle sursauta - non - bondit sur place, complètement shootée à l'adrénaline, les pupilles extrêmement dilatées.
- Donne !
L'ordre la prit au dépourvu et le temps qu'elle essaye de comprendre ce qu'il se passait, il lui avait arraché son arme des mains et était parti en avant pour aller fracasser des crânes avec force de bruits absolument répugnants. Heureusement qu'elle avait trop peur pour sa survie, sinon Hanaë aurait immédiatement recraché par terre ce qu'elle avait mangé il y a quelques heures.

Elle ne le quitta des yeux qu'un instant, puis la seconde d'après, il avait jeté son sac dans sa voiture par la fenêtre du côté passager.
- Merci pour le coup de main....
Même si son ton ironique n'échappa pas à Hanaë, elle ne sut pas quoi faire en réponse. Cela faisait si longtemps qu'elle n'avait pas côtoyé d'autres êtres pourvus d'intelligence... Elle attrapa sa batte dans un état second, sûrement trop naïve - ou trop stupide - pour comprendre ce qui était en train de se passer. Ce ne fut que quand elle le vit monter dans sa caisse qu'elle comprit...
Il était en train de l'abandonner !
Merde, merde, merde ! Son cœur bondit dans sa poitrine alors qu'elle se mettait à réfléchir vite, pour la première fois depuis tout à l'heure. Elle n'aurait sûrement jamais osé faire ça ne temps normal mais là, elle avait trop à perdre à rester ici. Avant qu'elle n'ait pu comprendre elle même ce qu'elle faisait, elle courut jusqu'à la voiture de Sean et s'engouffra purement et simplement dedans pour aller se recroqueviller sur la place passager, partageant le siège avec le sac du type.

Les bras serrés sur son propre sac, posé à présent sur ses genoux, elle le supplia d'une voix blanche et plaintive :
- Me laisse pas ici. S'teuplait...
Ses yeux débordants de larmes regardaient la route droit devant elle à travers le par brise. Elle venait de s'inviter dans la voiture d'un parfait inconnu et même s'il y avait plus important à ce moment là, elle ne pouvait s'empêcher d'être morte de honte en plus d'être terrifiée, à cause des zombies mais également à l'idée que le type en question pouvait être encore plus dangereux. Si c'était le cas, elle vivrait au moins quelques heures de plus, le temps qu'ils partent d'ici et qu'il trouve un endroit tranquille pour lui tirer une balle dans la tête, ou bien pour l'égorger s'il ne voulait pas dépenser des balles pour rien.

Kytana
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Kytana
Lun 14 Juin - 17:44
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Sean/Karan

J'ai 24 ans et je vis à cela dépend des jours...., Etats-Unis. Dans la vie, je suis un survivant et je m'en sors pas trop mal.


Quel bordel pour un demi sac de médicaments franchement... Bon d'accord cela pouvait toujours m'être utile et cela pouvait se revendre très cher et encore si les acheteurs potentiels étaient encore en vie et/ou n'avaient pas déjà été transformés en zombies assoiffés de chair et de sang. Pour mes autres courses comme l'eau et la nourriture, je pouvais toujours me brosser tiens cette ville était beaucoup trop mal fréquentée pour ça... Impossible de revenir à la nuit tombée car les morts-vivants seraient encore plus nombreux et encore plus actifs alors je n'avais pas d'autre choix que de continuer ma route encore et toujours en direction de l'ouest. Etait-ce un bon cap ? J'en avais aucune idée, tout ce que je savais c'était qu'il ne fallait pas que je traine ici un instant de plus alors mon camion se retrouvait encerclé de toute part par ces foutus zombies justement, ces charognes puantes dont l'odeur me filait à coup sûr la gerbe bien que j'avais eu le temps de m'y habituer pourtant. Alors que je mettais le contact et que comme d'habitude, le moteur peinait à démarrer, saloperie de fusible ! Depuis le temps que je devais le réparer mais que je ne trouvais ni le temps ni la pièce en question d'ailleurs, ce qui me valu un coup de poing rageur sur le tableau de bord où les plastiques manquèrent de me voler en éclats à la figure. J'eus un semblant de pitié pour ce matériel qui n'avait rien demandé, la prochaine fois je me défoulerai sur un zombie ou un chasseur errant, ce sera plus justifié.

Je poussai un bref soupir de soulagement quand le moteur s'ébroua enfin pour de bon, dégageant une forte odeur d'essence par la même occasion mais peu importait il fallait que je quitte les lieux au plus vite. Lorsque je perçus une intrusion au sein même de mon camion ou plutôt de ma maison et de mon intimité, mon sang ne fit qu'un tour et je tentai de me saisir de mon flingue qui hélas avait glissé sous le siège passager. Je serrai les dents de frustration, comment avais-je pu être si négligent au point d'avoir un zombie comme passager. Tant pis pour le flingue, le couteau ferait parfaitement bien le job aussi. Par pur réflexe défensif, je manquai d'enfoncer l'imposante lame de mon arme secondaire directement dans le crâne de l'agresseur. Agresseur qui n'en était pas franchement un, il fallait dire ce qui était... A ce moment même, j'étais incapable de décrire quelle émotion avait pris le dessus sur l'autre. Colère ? Rage ?  Frustration ? Dédain ? Ou surprise tout simplement. Mais j'avais bien failli lui trouer la cervelle si je n'avais pas retenu mon avant bras au dernier moment. Bon sang mais elle était folle en plus d'être totalement suicidaire ? Je l'avais prise pour l'une de ces créatures forcément !

"-Mais qu'est-ce que tu fous là ?! Sors d'ici tout de suite !"

J'étais toujours aussi froid et aussi directif ça n'allait pas changer surtout en situation de danger immédiat où l'instinct de survie reprenait violemment le dessus sur toute forme d'empathie. Constatant qu'elle ne bougeait pas d'un millimètre, je dus me résoudre à hausser le ton alors que l'expression de mon visage prenait une tournure sombre et menaçante, attitude que j'employais en général sur un ring lors d'un combat parfaitement illégal ou lorsque mon sentiment de contrariété atteignait son paroxysme. Mais là à croire que c'était elle qui allait finir par se retrouver sur le ring pour subir ce flot d'émotions négatifs qui ne me quittait plus, hélas à mon insu.

"- Bouge !"

Toujours rien, pas la moindre réaction, elle allait vraiment finir par me rendre dingue cette fille, j'avais peur de jusqu'où ma cruauté pouvait m'entrainer cette fois.  Lorsqu'elle me supplia de l'emmener avec elle, je pensai un moment la sortir de force de mon fourgon. Mais un être humain quel qu'il soit pouvait-il se montrer assez cruel ? Aussi violent ? Sans éprouver le moindre remord ? Je poussai un bref grognement rageur. Peut-être mais sûrement pas moi... Je n'étais pas ainsi, je n'étais pas ça, malgré ma rude carapace d'acier acquise avec le temps j'avais encore un cœur qui battait derrière ma poitrine, à grandes pulsations certes vu le contexte mais là n'était pas la question. Peut-être qu'il restait encore un peu d'humanité en moi après tout et que les arènes de combat n'avaient pas encore tout détruits, ni les zombies d'ailleurs.
Levant les yeux au ciel, je regretterai surement un jour ce choix mais pas dans l'instant présent. L'homme que j'étais à la carapace effritée donna un brusque coup d'accélérateur, faisant voler une nuée de poussières et de sables dans notre dos.

"- Accroche-toi..." Ça non plus je ne le dirai pas deux fois, je n'étais pas connu pour avoir la conduite douce, tout était rude chez moi dans le fond. Sans la moindre hésitation, je continuai tout droit, accrochant plusieurs morts-vivants au passage en ayant pas la moindre pitié pour les démembrer et les mettre en pièces. Pour s'en débarrasser, tout moyen sous la main était une arme comme une autre. Après quelques centaines de mètres chaotiques, je retrouvai une route plus calme et déserte, pas le moindre souffle de vie, pas d'âme qui vive. Je me murai dans mon éternel silence une fois de plus, la carapace se refermait déjà peu à peu. Je lui avais sauvé la vie deux fois, elle était loin d'être tirée d'affaire pour autant je n'avais pas signé pour faire du babysitting mais je n'allais pas la lâcher non plus en pleine nature. Ma vie était trop sombre pour que je daigne la partager avec quelqu'un...


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