En arrivant à l’appartement, la peluche ne se fait pas prier pour faire la fête à son maître en réclamant des caresses que Jay ne se prive pas pour lui donner, Alexandra ne perdant pas une miette de l’émouvant spectacle qu’elle a alors sous ses yeux, homme comme animal semblant aux anges de ces retrouvailles, tandis que l’autre homme de sa vie, pour sa part, choisit de s’écrouler dans le canapé, preuve s’il est besoin de l’éprouvante nuit qu’il a passé, le privant de sommeil. Si Alexandra garde pour elle la moindre remarque, la plus petite plaisanterie sur le sujet, elle n’en pense pas moins et le regard qu’elle pose sur l’homme en dit long sur ces considérations.

Faire prendre l’air un quart d’heure à la peluche, telle est la suite du programme et comme Jay suppose que Lexie et Loyd préfèrent rester à l’appartement, la demoiselle lève un sourcil. Après avoir passé tout un vol assise dans un avion, elle n’avait rien contre l’idée de se dégourdir les jambes, se promener un peu, prendre l’air. Dans un même temps, c’était peut-être aussi une demande pour passer un moment seul avec son chien et, de fait, la jeune femme se demande comment interpréter ces mots, sans sembler savoir se décider.

”- Ah ouai, ça te va bien de dire ça tiens !” lance la demoiselle en riant comme, donnant l’autorisation à Loyd de dormir un peu, il leur demande de rester sages le temps de son absence.

Au vu de leur nuit de la veille, pouvait-il vraiment leur faire la tête ? Lexie ne le laisserait probablement pas faire. Mais comme il passe la porte, elle se contente de lui tirer la langue en riant, avant de se laisser tomber à son tour dans un fauteuil, son regard se posant sur le docteur avachi dans son fauteuil. Et un sourire vint étirer ses lèvres de nouveau.

”- Longue nuit de garde-à-vous, je suppose ?” questionne-t-elle, sourire en coin, jouant sur les mots.

Je souris à la question avant de rire. - Tu n'as pas aimé qu'on t'informe de cette chaste nuit ? Pas un seul instant, je me suis dit qu'elle aurait pu mal le prendre. C'est vrai que cette première s'était faite sans elle. Mais je pense que cette étape était nécessaire pour qu'on réalise qu'on était plus des potes. En tout cas, pas uniquement ça. Que je réalise que mon cœur appartenait à deux personnes et non qu'une femme. - On peut te refaire le même spectacle si tu le souhaite. Je n'étais étrangement pas contre. Peut-être gêné au début mais je désirais autant Jay que Lexie. Et si on pouvait faire monter la pression à notre femme, j'étais toujours partant. - Je demande quand même un câlin avant. Je redresse juste la tête, pour la regarder franchement, un sourire innocent sur les lèvres. - S'il te plait ..

Téléphone qui vibre dans ma poche droite. Ca me fait rouler des yeux d'être interrompu dans ma tentative de corruption. Je le sors pour noter que c'était encore l'hôpital qui m'appelait. Le cœur palpite. Ma conscience professionnelle mise à mal. Aller-retour visuel entre femme et téléphone. Je voulais décrocher, redire que je n'étais pas disponible mais je me connaissais si je flanche maintenant, je sais que je vais partir sur le champ. J'observe la réaction de la jeune femme, espérant qu'elle râle un coup, qu'elle fasse taire mes doutes.

C'était compliqué de mettre sa Vie pro et perso dans la balance. Moi qui me donnait corps et âme dans mon métier, j'avais à présent, une sorte d'obligation émotionnelle à accorder à deux êtres. Je sais que ça ne sera pas toujours le cas, je me connais, y'a des repas qui vont couper court, peut-être même quand Jay rentrera. Je dépose le téléphone sur la table basse. - Si tu ne veux pas que je file, viens vite m'occuper les mains. Comment ça, je profite de ma détresse pour attraper mon tiers dans mes filets ?

Je me rallonge, attendant qu'elle bouge ou non. C'était moche de lui mettre une décision dont elle ne savait rien sur le dos. Mais faut l'admettre, si elle était sur moi, je ne peux pas bouger. Je ne peux pas débattre avec moi-même. C'est tout bénéf' pour nous trois. Je me sens odieusement intelligent là.

Cette balade est autant l’occasion pour Jade que moi de se défouler et prendre l’air. Direction un parc environnant spécialement dédié aux chiens afin de la libérer de sa laisse et la laisser courir comme bon lui plaît. Et moi aussi, je n’hésite pas à la faire courir, à la faire jouer avec un bâton, la laissant s’amuser après des heures d’enfermement. Et ça me faisait culpabiliser de la laisser seule pendant des heures à l’appartement. C’était quelque chose de rare, ayant pris l’habitude de l’emmener très souvent avec moi où que j’aille. Mais ma relation avec Alexandra et Loyd multipliait les imprévus dans une vie plutôt bien planifiée, ce qui me donnait l’impression de négliger le bien être de l’animal. Il faut dire qu’il n’était pas rare que je passe la nuit chez l’un ou l’autre de mes tiers, après une soirée improvisée, avec ou sans galipettes au programme. Résultat, mon train de vie se retrouvait rapidement chamboulé, ce qui ne me dérangeait pas en soi, mais relayait souvent la boule de poil au second plan. L’idée de simplifier notre mode de vie, surtout après ce week-end, avait donc commencé à germer dans mon esprit, mais je ne savais pas si ce n’était pas un peu tôt pour soumettre l’idée.

Une demi-heure passée dehors, et voilà que l’on reprenait le chemin de l’appartement où mes deux amoureux.ses avaient commencé à réchauffer l’appartement sans moi. Moue renfrognée, j’observe Alexandra à califourchon sur Loyd, les mains déjà bien occupées. Impression de déjà vu, mais là dernière fois, notre relation était bien plus fragile que cela, alors j’espérais plus d’imagination de leur part pour se faire pardonner. « Si je dérange, dites-le et je vous laisse… » Bras croisés sur le torse,  je le regarde tour à tour, attendant qu’ils viennent se faire pardonner.

Face à la question que Loyd lui sert comme réponse, la jeune femme ne peut s’empêcher de lui tirer la langue en riant. Si elle avait aimé leur petite information ? Oui. En revanche elle avait détesté ne pas pouvoir les rejoindre et rester seule dans sa chambre, ces images dans la tête. Si elle avait trouvé à s’amuser elle aussi, elle aurait nettement préféré être avec eux. D’un autre côté, peut-être était-ce justement son absence qui avait permis ce rapprochement entre les deux hommes de sa vie. Si elle avait été là, le cours de la soirée aurait pu être totalement différent. Peut-être avaient-ils eu besoin de ça, finalement, pour que cela fonctionne. Pour que ce changement survienne dans leur relation, d’autant plus qu’ils avaient des choses à régler, desquelles elle était naturellement exclue. Si elle était leur compagne, eux-même étaient à la base meilleurs amis. Les choses étaient alors un peu différentes car elles entraînaient une modification de la relation déjà établie.

”- Mais j’y compte bien très cher, j’y compte bien !” remarque la demoiselle avec un petit air entendu.

L’homme demandant un câlin, la demoiselle lui tire la langue de nouveau. Elle sait bien comment ça risquerait de finir et elle sait aussi que Jay a demandé d’attendre. Même s’ils ne l’ont pas attendu la veille au soir, la demoiselle entend bien être sage. Pendant un temps. Jusqu’à ce que Loyd réponde au téléphone puis raccroche en évoquant un risque de partir. Elle lève un sourcil. L’hôpital ? Sûrement. Mais ils feraient sans le médecin pour le moment. La créatrice vient ainsi s’installer sur lui, à califourchon.

”- Monsieur Andrews vous n’irez nulle part avant d’avoir rattrapé la regrettable erreur commise hier soir !” plaisante la demoiselle.

Comme la porte s’ouvre sur une silhouette qui les hèlent, Lexie tourne la tête en direction de Jay qui vient d’entrer.

”- Je déjouais seulement une tentative d’évasion !!!” affirme la jeune femme. ”L’hôpital tente de nous la kidnapper !”

Femme qui m'emprisonne entre ses cuisses. Je m'attendais à ce qu'elle ne cède pas à mon chantage. Mais si, et sans hésitation. Le corps et l'esprit sont ravis et s'expriment physiquement sans aucune modestie, le manque parlant directement. Les mefaits auraient pu se poursuivre mais le troisième brigand fait son drama. Mais je ne suis pas toujours - ou pas encore - sensible. Je hoche vivement la tête aux propos de BabyFace. Effectivement, je suis à deux doigts de la jeter sur le fauteuil pour enfiler ma blouse blanche. Je doute que vous ne vouliez de ce scénario pour ce soir. C'est moche de faire pression comme ça. Ai-je honte ? Suis-je pris de remords ? Le mystère reste entier.

Un regard en coin, sur le grognon mais j'ai toujours eu pour passion de le faire râler davantage. Mes mains se promènent sur le corps de notre troisième mousquetaire, lentement, remontant le long de ses cuisses. Frôler sa sensibilité puis dévier sur ses hanches. Les miennes ondulant. On l'avait tenté hier, je peux faire la même avec Jay. Je vais moins rire quand ça va me tomber dessus. Mais je tâcherais d'être fairplay. J'irais coucher ailleurs.

En attendant mes paluches viennent attraper son t-shirt pour le jeter sur le passif encore debout. Les doigts coulissant sur ses bretelles pour lui ôter son sous vêtement. Attraper sa poitrine en coupe et prendre ma dose de sa peau à l'aide de ma bouche. M'arrêter et regarder Jay avec un grand sourire puis jouer de ma serpentine sur l'extrémité d'une poitrine aussi sublime que sa propriétaire.

Je ne sais pas trop si cela m’inquiète de les voir ainsi sans moi, ou si je suis plutôt content d’arriver dans une pièce où la température s’est déjà mise à grimper. Il faut dire que notre situation était peu conventionnelle, et qu’il n’était pas simple de trouver sa place dans un couple, mais alors un trouple… Je ne pense pas réellement être de trop dans notre relation, comme ni Alexandra ni Loyd ne l’étaient à mes yeux, mais est-ce qu’il avait besoin de passer un peu de temps ensemble juste tous les deux de temps à autre ? Est ce qu’il me le dirait si c’était le cas ? Ce sont des questions que je me pose, je ne sais pas si c’est à juste titre ou non, mais forcément, il m’arrive de réfléchir de temps en temps à cette relation peu commune. Mais l’un après l’autre, iels justifient leur attitude par une volonté de retenir le médecin, à nouveau rappelé par l’hôpital. Et ça… Ça semblait fort possible. Après tout, ça ne serait pas la première fois que l’hôpital insiste pour faire céder Loyd. Mais face au programme que nous espérions tous pour la soirée, j’attendais bien du médecin qu’il reste à sa place.

Pour autant, je la joue toujours boudeur, avec l’attente qu’iels viennent se faire pardonner. un peu. Une attente risquée connaissant le médecin, qui pouvait jouer sans problème à qui de nous deux ferait craquer l’autre. Je le regarde donc remonter ses mains sur les cuisses de notre belle, puis ses hanches, faisant onduler leurs hanches l’une contre l’autre. Sans surprise, je suis attentif au spectacle, qui ne laisse pas mon excitation indifférente.

T-shirt qui m’est envoyé comme une provocation, je décroise les bras pour l’attraper au vol et le poser sur l’accoudoir d’un des fauteuils. Provocation qui se poursuit, lorsque Loyd joue de ses lèvres et de sa langue sur le buste dénudé de la jeune femme. Et j’avoue ne pas avoir très envie de rester en retrait, surtout après ces quelques jours loin de la belle. Je m’approche, tire la langue vers le médecin, un poil mauvais joueur, avant d’embrasser la belle, laissant mes mains attraper le haut du médecin pour le remonter au-dessus de sa tête et l’en défaire. Lèvres qui alternent entre sa peau et celle de la jeune femme, profiter de ces retrouvailles, à trois, telles que les choses étaient entre nous.

A deux doigts de la jeter du fauteuil pour enfiler sa blouse et partir à l'hôpital ? Non mais, qu’il s’y amuse seulement ! La demoiselle ne comptait pas le laisser faire, ni se laisser faire. Elle ne venait pas de rentrer pour que l’un de ses compagnons se fasse la malle. Encore moins sans avoir réparé ce qu’il avait provoqué la veille. Encore moins sans avoir parlé de tout ça ensemble. Non. L’hôpital pouvait bien se débrouiller sans lui pour une fois. S’ils insistaient, c’était parce qu’ils connaissaient bien l’implication du médecin dans son boulot. Mais pour une fois, un autre de ses collègues pouvait prendre sur lui, faire des efforts et venir à sa place. Loyd avait tout autre chose à faire de beaucoup plus intéressant. Du moins la demoiselle espérait bien sembler plus intéressante aux yeux des garçons que tous les boulots du monde.

”- Si tu enfiles ta blouse pour autre chose que jouer au docteur avec nous, gare à tes fesses, Loyd Andrews !” assure la demoiselle en pointant son doigt sur la poitrine du beau brun. ”Y’a aucun infirmier ou infirmière plus sexy que nous là-bas, aucun intérêt !” affirme-t-elle encore.

Le docteur ne perd rien pour attendre comme il s’amuse à tenter leur partenaire, à la faire languir elle-même, ses mains passant doucement, trop doucement, sur le corps de la demoiselle. L'intention n’aurait pas pu être plus claire et la jeune femme jette un regard à Jay, jaugeant de l’effet du spectacle sur ce dernier avant de reporter son attention sur Loyd, lui volant un baiser au passage.

Loyd retirant son vêtement, la jeune femme le laisse faire, un petit frisson la parcourant en même temps qu’elle suit la trajectoire de son haut du regard. Provocation du médecin, qui semble décider le sportif comme ce dernier les rejoint enfin, volant les lèvres de la demoiselle en retirant à son tour le haut de Loyd, dont les lèvres perdues sur le buste de la jeune femme ne cessent d’en tirer de petits soupirs qu’elle étouffe contre les lèvres qui dévorent les siennes. Et Lexie à son tour vient débarrasser Jay de son haut qu’elle envoie valser un peu plus loin, répondant à ses baisers avant d’en voler au docteur.

Il serait mentir de dire que j'avais farouchement hésité à laisser tout ce petit monde sur place. Mon travail est toute ma Vie, sachant que j'aimerais prendre la tête des urgences, je me devais de prouver que j'étais indispensable. Alors j'admets que ne pas pouvoir partir me chiffonne un peu. Bien vite, mes pensées sont totalement accaparées par les deux êtres.

Ce sont nos soupirs qui emplissent la pièce. Des retrouvailles des moins chastes. Trois cœurs suivant le même rythme. Des baisers langoureux, des caresses faisant frissonner les dermes. Il n'y a pas de doute nous nous étions bel et bien retrouvés. Et cette sensation qu'il n'y avait véritablement plus de gêne entre moi et Jay ravive un désir des plus flamboyant. Chaque geste n'a rien de timide. Mieux encore, je finis au milieu, les assauts de Jay me faisant trembler tandis que je m'épanouissais en notre sirène. Trio vivant une toute nouvelle fois à trois. Je suis le premier à céder et me délecte de la jouissance des deux autres.

Protections mises à la poubelle, je retourne rapidement sur le torse nu de la jeune femme et je n'y bouge plus, préférant retrouver mon souffle comme ça. Koala lâche plus sa branche et Jay sur mon dos. Couverture sur nos corps, on ne risque pas d'avoir froid. Je somnole rapidement. Mais je ne sais pas être sage bien longtemps. Gardant quand même les yeux clos, je me racle la gorge. Je peux aller bosser maintenant ? Sourire espiègle, je sais que ça va gueuler.

J'aime chercher les problèmes. Mais c'est aussi une manière d'avoir leur avis sur mon implication au travail. Parce que les choses allaient se corser un moment. Et se voir en coup de vent n'allait plus être anodin. J'avoue que j'appréhendais cette période là. Mais je n'aurais pas vraiment le choix. En attendant, le ventre crie famine. On mange quoi ? Et me parlez pas de sushis, j'en peux plus là. Les problèmes, je te le dis, les problèmes.

Les retrouvailles sont intenses, physiquement, émotionnellement. Le cœur s’agite de la compagnie de deux êtres aussi extraordinaires. Certes, j’avais apprécié mon week-end en tête à tête avec Loyd, mais Alexandra ne quittait jamais complètement mon esprit pour autant. C’est à deux personnes qu’appartenait mon coeur. Et tout mon être. Les lèvres se promènent d’un corps à l’autre, les mains aussi, il n’y a plus de gêne à s’explorer mutuellement, les uns les autres. Il n’y a plus de gêne à vivre les choses à trois, à être intime à trois, même entre Loyd et moi, qui avions partagé certaines craintes vis-à-vis de notre sexualité et des conséquences de celle-ci sur notre amitié. Mais depuis quelques heures, ces craintes s’étaient envolées. Les soupirs de plaisir emplissent rapidement la pièce, la température gagne quelques degrés quand les corps se mettent un peu plus activement en mouvement. Et c’est une première qui nous accueille bras ouverts, dans un position des plus délicieuses, preuve du cap passé entre le médecin et moi.

Les désirs comblés, ce sont des corps entremêlés et épuisés qui s’échouent dans le canapé pendant plusieurs minutes. Des respirations saccadées, des corps encore en peu tremblants, on se blottit les uns contre les autres. D’ailleurs, il faudrait songer à prendre des canapés plus grands. De même pour les lits si ça continuait ainsi. Je ferme les yeux, j’aurais pu somnoler ici sans difficulté si Loyd n’avait pas ouvert sa bouche. Je mords son épaule pour signifier mon mécontentement. « Si tu pars bosser maintenant, je te mords encore plus fort. Et crois-moi, ça te fera pas bander. » La menace est prononcée, et sérieuse. Je sais que son boulot compte pour lui, et que certains jours, on ne ferait pas le poids face aux responsabilités du chirurgien, mais pour aujourd’hui, cette finalité pour le reste de la journée ne serait pas acceptée.

Ma tête toujours contre lui, je pointe négligemment la cuisine. « Si tu as faim, il y a un frigo rempli. Fais-toi donc plaisir, et prépare nous quelque chose en même temps s’il te plait. » Je lui fais un grand sourire et les yeux doux. Après tout, c’était surement le meilleur en cuisine de nous trois, alors si on pouvait le convaincre de nous faire à manger, nos papilles apprécieraient beaucoup.

Les corps, les coeurs, les esprits tout juste comblés, la jeune femme se laisse retomber dans le canapé aux côté des deux hommes faisant battre son coeur, dans un enchevêtrement de membres découverts, encore tremblant, presque plus brûlant que ne l’avaient étaient leurs étreintes, en quête d’un peu de repos bien mérité. Reprenant son souffle, sa respiration, la tête posée sur une épaule digne de ses rêves les plus fous il y a quelques années, la demoiselle est cependant tirée de son état second assez rapidement comme Loyd reprend la parole, vraisemblablement décidé à taquiner les deux autres, comme il évoque une potentielle fuite au travail. Une fuite que Jay court-circuite immédiatement par une déclaration qui ne manque pas de faire éclater de rire la demoiselle, avant qu’elle ne se redresse pour planter son regard dans celui du docteur.

”- Et si tu y vas quand-même, tu ne viendras pas te plaindre si on prend du rab sans toi !” assène la demoiselle non sans un petit sourire, comme s’ils n’en avaient pas déjà eu assez, tous autant qu’ils soient.

Manger. Manger ? L’idée n’est pas mauvaise et pourtant, la jeune femme se rembrunit une seconde comme ses sacros-saints sushis sont soudainement gratuitement insulté par le médecin qui les refuse, repoussant catégoriquement l’idée même d’en entendre parler. Et la jeune femme ne résiste pas, elle, à l’envie de les défendre en tirant la langue à l’un de ses chers et tendre.

”- Toi, il va t’arriver des bricoles, fait gaffe quand tu dors !” annonce la demoiselle en adoptant un faux air menaçant, qui se mue en un sourire angélique, comme elle entend la proposition de Jay. ”Mais quelle bonne idée ! Aboule la bouffe !” reprend-elle en plaisantant, non sans donner une douce “tape” sur les fesses du médecin. ”Et que ça saute, docteur Glamour !” rit-elle.