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LE TEMPS D'UN RP

"Don't decide for me, okay ?" Ft Jully

PRINCESS
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Univers fétiche : réel, city.
Préférence de jeu : Les deux
Cités d'or
PRINCESS
Ven 15 Mar - 22:23

Julian
Warren

J'ai 40 ans et je vis à Chicago, Etats Unis. Dans la vie, je suis gérant d'un hôtel et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien..

Informations supplémentaires ici.


avatar ©️ odistole

Tu ne comprenais pas Sally. Tu ne la comprenais plus du tout pour le coup et tu te demandais si c’était bien la jeune femme que tu avais connu la dernière fois ou si on l’avait changé. Tu ne comprenais plus rien. Tu ne savais pas ce qui se passait dans la tête et tu aimerais bien le savoir pour le coup. Oui, tu voulais simplement comprendre les choses mais elle ne te rendait pas la tâche facile. Comment est-ce qu’elle le pourrait puisqu’elle ne te parlait pas du tout. Elle ne t’avouait rien. Elle voulait la paix ? Tu ne pensais pas l’emmerder quand même, tu ne venais pas pour te prendre la tête avec elle mais il semblerait que ce soit le cas. « Dis le hein, si je t’emmerde, ça ira plus vite. » Tu lui disais en soupirant. Non parce que tu en avais totalement l’impression et même si elle te le disait pas, elle semblait l’insinuer.

Okay, tu ne penses pas que ce soit forcément le bon moment. Elle avait des choses à régler avec son père et elle se sentait mal. Elle était angoissée parce qu’elle ne savait pas si ça se passerait bien ou bien si l’état de son père allait empirer mais tu n’y étais pour rien à ce sujet. Tu aurais pu être là pour elle mais elle ne voulait pas de toi clairement. Pas ici, ni nulle part. Elle ne voulait plus de toi du tout. « Je le comprends, et j’aurai pu essayer d’être là pour toi si tu ne passais pas ta vie à m’éviter mais il semblerait que tu veuilles te débrouiller toute seule. » Elle ne comprenait pas qu’elle ne pouvait pas tout gérer ? Elle ne pouvait pas porter sa famille à bout de bras tout le temps non plus. Tu évitais de le lui dire, au risque qu’elle te reproche une nouvelle fois de te mêler de ce qui ne te regardait pas.

Tu fronçais les sourcils quand elle te disait que tu ne comprenais rien. Oui bah, tu étais un homme d’une part. De plus, puisqu’elle ne te disait rien, c’était compliqué pour savoir ce qu’elle pensait. Tu n’étais pas encore dans sa tête et tu ne savais pas lire dans les pensées des autres. Cela n’existait que dans les séries et pas dans la réalité. Elle voulait te gifler maintenant ? Non, mais elle avait péter un boulon ma parole ! « Vraiment ? Tu veux me gifler ? Et bien vas y écoutes, qu’est ce que tu attends ? » Tu demandais même si tu espérais quand même qu’elle ne le ferait pas sérieusement. Tu ne comprenais pas ce que tu lui avais fait pour qu’elle soit si remontée contre toi. « Mais c’est quoi le problème putain ?! Tu étais bien d’accord pour coucher avec moi et puis qu’est ce que t’en sais au juste ? » Toi-même tu n’en savais rien et tu ne penses pas qu’elle pouvait mieux savoir que toi.

Tu ne voulais pas bouger et partir. Tu ne voulais pas la laisser et repartir sans rien savoir. Tu fronçais les sourcils, ne comprenant pas ce qu’elle faisait. Tu étais dans la chambre où était son père. Ah bon ? Très bien. Elle n’allait donc rien dire visiblement. Tu t’installais donc sur la chaise aux côtés de Sally. Et elle recommençait à te vouvoyer, peut-être parce vous étiez avec son père mais quand même. « Bien, alors on va attendre tous les deux. » Oui parce que tu n’allais pas bouger pour le moment. Tu te levais pour aller chercher du café dans la cafetière se trouvant dans le couloir. Tu revenais ensuite t’installer auprès de la jeune femme qui avait pas bougé. « J’espère bien que vous allez vous réveiller assez vite. Non parce que j’aurai quelques conseils à vous demander. » Tu parlais à son père bien entendu puisque toute façon, sa fille ne voulait pas te parler. « Non parce que.. je n’arrive pas toujours à comprendre votre fille ni même ses réactions alors je sais pas comment vous faîtes vous. » Tu touillais ton café avant de boire une gorgée. Tu grimaçais au goût de celui-ci mais bon, c’était mieux que rien. « Elle est vraiment chiante, emmerdante, têtue. Elle rends totalement dingue. » Tu lui disais une nouvelle fois avant de regarder brièvement la jeune femme pour voir si elle réagissait. « J’espère qu’elle réponds à vos questions quand vous en avez parce que sinon, bonjour les dégats. » Oh oui, tu espérais bien parce que c’était son père qu’elle lui répondait au moins.





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a night under the stars
I'm scared and I'm brave, or somewhere between the two. I'm beautifully strong, and tragically confused. Yeah I'm that girl, that's just like you.
Winnie
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Univers fétiche : City, Science-Fiction et Fantastique. (Si possible dans un contexte inventé, j'y suis plus à mon aise)
Préférence de jeu : Femme
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Winnie
Ven 15 Mar - 23:54

Sally River-Johns
J'ai 22 ans ans et je vis à Chicago, Amérique. Dans la vie, je suis réceptionniste à temps plein dans l'hôtel du groupe Warren et je m'en sors moyennement bien. Sinon, grâce à ma dévotion totale pour ma famille, je suis célibataire depuis toujours et je le vis plutôt normalement, je pense.

"Don't decide for me, okay ?" Ft Jully - Page 2 Frases-9-6
Pense-bête (famille de Sally) David, son père (43 ans), ainsi que sa fratrie (dont elle a la charge) : Soren (20 ans); les jumelles Kelly et Kylie (17 ans) ; Adrian (15 ans) ; Loïs (14 ans) ; les faux-jumeaux Delillah et Donovan (11 ans) ; et le petit Louis, le cadet (8 ans).


Elizabeth Lail ©️ titekaori
Quelle jolie invitation me tendait-il, là. Cela me démangeait le fond de la gorge de lui dire qu’il m’emmerdait, profondément. Mais je me ravissais en songeant que je dépasserais peut-être des limites que j’ignorais jusqu’ici. Il était mon patron, ne l’oublions pas. Je lui devais donc un certain respect, au delà du cercle de l’hôtel. Et je lui devais autant que je me devais également de tempérer les mots qui sortaient de ma bouche, même s’ils me devançaient depuis longtemps maintenant. Je les regrettais, du reste. Il ne fallait pas croire que cela ne me faisait rien de lui balancer des horreurs, gratuitement. Mais je n’aurais pas été jusqu’à lui dire, trop heureux aurait-il été à la suite de l’entendre. Non, je préférais me renfrogner toujours plus, faisant aveuglément de lui un ennemi. Je faisais de lui un ennemi parce qu’il Il était juste venu au mauvais moment, pour les mauvaises motivations. S’il avait réellement souhaité être là pour moi, comme il le prétendait, il suffisait juste qu’il évite d’exiger une explication aussi soudaine dans ce couloir d’hôpital. Cela m’aurait plu qu’il le dise plus tôt, d’ailleurs. Je me serais sentie moins attaquée que je ne me le sentais présentement, et j’aurais été plus encline à m’excuser spontanément de mon comportement passé. Mais non, les choses avaient été mal faites, encore une fois, et je ne voyais que sa bêtise.

_ Pourquoi tu m’aiderais, hein ? Je lui demandais, sarcastique. _ Je suis une salope qui s’est servit de toi avant de te jeter aux oubliettes, t’as oublié ? Question rhétorique. _ Je ne mérite pas ton soutien.

Je balançais une vérité sous fond d’un reproche antérieure de sa part, amère. Si effectivement je m’étais jouée de lui, tel qu’il voulait s’en convaincre précédemment, pour quel raison il aurait tenu à me décharger des poids que je m’infligeais toute seule ? Cela ne faisait aucun sens, comme notre dispute. Nous étions juste deux gamins se battant un bout de gras, sauf que j’étais la seule réelle gamine de l’histoire.

_ Et détrompes-toi, Julian. Je ne rejette aucune aide, de personne, surtout pas en ce moment. Je lui sifflais, refusant de lui laisser le croire. _ J’étais même prête à t’appeler cette nuit, à quatre heure trente, pour te demander de venir, tant je me sentais dépassée par tout ce que j’avais déjà en tête. Je précisais, me maudissant d’admettre que j’avais eu besoin de lui le temps d’un moment d’hésitation. _ Alors si vraiment t’avais voulu me soutenir, être là pour moi, tu aurais mis de côté ton foutu besoin impérieux de connaître les motivations de mon comportement, et tu m’aurais dis ça tout à l’heure, avec cette sincérité qui m’a convaincue de t’offrir ma première fois.

Je le regrettais, ouvertement. Je regrettais qu’il n’ait pas agit ainsi, directement. Et pour cause : je savais que j’aurais eu une bonne raison de me fondre dans ses bras, de m’enivrer de son parfum réconfortant, avant de baisser le bouclier que j’avais mis entre nous. Oui, j’aurais tout dit, sans qu’il ait le besoin impétueux de me l’exiger. Ce qui était révolu, désormais. J’étais renforcée dans ma décision de lui garder secret, et je lui exigeais de me comprendre rapidement, sous peine de me laisser aller à le gifler. Cela me démangeait, du reste. Seulement, à son invitation de le faire, bien trop invitante pour que je n’y résiste une seconde, je ne pus que lever la main pour le faire, avant de serrer mon poing à me blesser les jointures blanchies. Je ne pouvais pas. Au delà de la simple volonté de ne pas m’autoriser réellement ce genre de geste à son encontre, honteux, je ne parvenais plus à admettre moi-même mon excès de violence à son encontre comme justifiable.

_ Rien. Je soupirais à ces derniers mots, lasse, le bras toujours levé, les muscles tendus à leur paroxysme. _ Je n’en sais rien. Rien du tout, tant il détournait encore une fois l’interrogation que je lui sommais de retenir, de comprendre. _ C’est bien pour ça que je me tue à te demander pourquoi, dans le vide, parce que je cherche à comprendre ta motivation personnelle à connaître la raison de ma fuite, si importante pour toi.

Je travaillais pour lui, comme il le souhait en venant s’excuser chez moi. Pourquoi cela ne lui suffisait pas, ou plus ? Je ne le saurais jamais, je crois. Julian était aussi entêté à l’idée de garder ces raisons muettes, et je comptais bien le lasser de ma présence en le reléguant au rôle d’une ombre. Les présentations faites à mon père, je m’installais à la suite sur la chaise à son chevet, avant de m’isoler mentalement. Il était enclin à attendre. Parfait. J’allais pouvoir bénéficier d’un peu de calme, et peut-être même un sommeil qui me soulagerait définitivement de sa présence. Enfin, quand il cesserait de bouger, cela dit, car il s’installait avant de sortir finalement de la chambre. Cela avait marché ? Il partait aussi vite ? Je le croyais, quand ses pas se rapprochèrent à nouveau de la chambre. Je me replaçais promptement comme j’étais avant son départ, bien heureuse qu’il n’ait pas eu le temps de me voir me soucier de ce qu’il faisait. Le silence qui suivit fut de très courte durée. Il se mit à parler à mon père, incapable de lui répondre, la clef touillant bruyamment sa tasse à café. Il espérait qu’il se réveille bien vite, sous prétexte qu’il avait quelques conseils à lui demander à mon sujet, parce qu’il n’arrivait toujours pas à me comprendre, ni même à cerner mes réactions que mon père connaissait par cœur. Je me retenais de ricaner, sincèrement. Je me retenais car, le cas échéant, je savais qu’il saurait que toute mon attention lui était vouée. Je préférais donc m’en abstenir, appréciant qu’il me laisse en paix. Il poursuivit en me qualifiant de chiante, d’emmerdante, et de têtue. Je mourrais d’envie de lui rétorquer que nous avions ces défauts en commun, au même titre qu’il me rendait tout autant dingue, puisqu’il semblait omettre que nous en étions arrivés là par sa faute. Il espérait, ensuite, que mon père obtienne des réponses à ses questions, lui. C’était évident : mon père avait l’art et la manière de me pousser à la conversation, quant à lui. Et si il ne l’avait pas, sa seule autorité parentale ne m’encourageait pas à le braver comme je le faisais avec cet homme.

_ Mêler mon père à nos différents, c’est pitoyable monsieur. Je lui soufflais, provoquante, toujours immobile. _ Je sais ce qu’il vous répondrait, d’ailleurs : pourquoi vous ne la licencier pas, si tout ces défauts ne vous satisfasse pas ? Pourquoi vous rester assis à mon chevet, si elle vous rend totalement dingue ? Je marquais une pause. _ Mais allez-vous seulement répondre à ces questions, vous qui n’expliquez pas à celle-ci pourquoi cette nuit vous encourage à vouloir impétueusement des explications quant à son attitude qui a suivit ?

Je mentais, en partie. Mon père ne dirait certainement pas ces choses là. Mais je le mettais aux pieds de son propre mur, me régalant d’avance à l’idée qu’il n’apprécierait certainement pas cette initiative de ma part.


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PRINCESS
Sam 16 Mar - 17:40

Julian
Warren

J'ai 40 ans et je vis à Chicago, Etats Unis. Dans la vie, je suis gérant d'un hôtel et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien..

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Oh bon sang. Tu étais patient, du moins tu penses l’être un minimum. Seulement, la jeune femme mettait ta patience à rudes épreuves pour le coup. Elle reprenait tout ce que tu disais, déformant les mots. Tu n’avais jamais dit qu’elle était une salope même si tu avais évoqué le fait qu’elle s’était servie de toi. En même temps, tu ne savais pas trop quoi en penser puisqu’elle ne te disait rien et n’expliquait rien non plus. « Arrêtes, ce n’est même pas ce que j’ai dit d’ailleurs. » Mais bon, tu avais comme la sensation qu’il était pas possible de discuter avec elle alors tu ne voyais pas pourquoi tu t’entêtais à ce genre de choses.

Okay, d’accord. Elle marquait un point sur ce coup là. Tu ne lui avais pas dit que tu venais pour la soutenir mais bon, tu étais arrivé et elle t’avait tout de même rejeter. « Et bien, tu aurais dû m’appeler oui. » Même si tu n’aurais pas compris pourquoi est-ce qu’elle l’aurait fait alors qu’elle aurait passé le reste de la semaine à t’éviter. Cependant, cela aurait été mieux que de ne rien dire ou faire. « Et qu’est-ce qui me dit que tu aurais souhaité de mon aide alors que tu m’évites comme la peste depuis plusieurs jours ? » Bon, tu étais vraiment buté et têtu c’est vrai. « Tu ne crois pas vraiment en ma sincérité de toute façon. » La preuve, si elle ne voulait te parler c’était que quelque chose n’allait pas. Elle ne te croyait pas vraiment puisqu’elle te parlait des autres femmes et tout ça. Tu ne voyais pas ce que cela venait faire là dedans maintenant.

Tu poussais un soupir à ses mots. Elle voulait connaître la raison de pourquoi tu lui prenais la tête avec cela et pourquoi tu voulais autant savoir. « Et si tu te mettais deux minutes à ma place. Si je t’éviterais comme la peste depuis ce jour-là comment tu le prendrais ? Comment tu te sentirais ? Tu voudrais savoir. Ca réponds à ta question. » Du moins tu espérais mais elle n’avait pas l’air de vouloir se poser la question à l’envers, au contraire.

Tu t’étais installé dans la chambre de son père avant de récupérer d’abords un café et de revenir. Tu préférais avoir une dose de caféine si tu devais passer un moment ici. Tu soupirais en l’entendant encore. Si elle voulait pas te parler, pourquoi est-ce qu’elle l’ouvrait et ne te laissait tout simplement pas parler avec son père ? « Je n’ai personne d’autres à qui parler ici, alors j’ai le droit. » Oui bon, ça faisait un peu gamin et enfant de maternelle mais c’est vrai après tout. Elle ne voulait pas te parler et ça ne servait à rien du tout que d’essayer encore une fois, elle ne le ferait pas. Loin de là. Tu levais les yeux au ciel, elle parlait encore boulot quand toi, tu ne parlais pas à ce nom. « Je n’ai jamais dit que c’était dans le domaine du travail. Tu fais très bien ton boulot et je n’ai rien à dire à ce sujet, je parle personnellement. Et tu sais que tu peux me parler directement hein. » Si elle était capable de te parler au nom de son père alors elle devait bien être capable de te parler directement. Tu buvais une autre gorgée de ton café, posant tes mains sur tes cuisses ensuite. « Pourquoi je répondrais à tes questions si tu ne réponds pas aux miennes ? » Oui, tu étais bien curieux pour le coup. Tu n’avais pas envie de lui répondre alors que toi tu pouvais toujours courir. Non, ça ne se passait pas comme ça. « Et tu penses que si ça ne compterait pas je t’emmerderais à ce point ? Non. Il y a des choses dont je ne veux pas parler pour le moment c’est tout. » Des choses personnelles et tu n’avais pas envie de le déballer. « Maintenant, est-ce que votre fille veut bien s’expliquer ? » Et cette fois, tu espérais que oui.





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Winnie
Sam 16 Mar - 20:25

Sally River-Johns
J'ai 22 ans ans et je vis à Chicago, Amérique. Dans la vie, je suis réceptionniste à temps plein dans l'hôtel du groupe Warren et je m'en sors moyennement bien. Sinon, grâce à ma dévotion totale pour ma famille, je suis célibataire depuis toujours et je le vis plutôt normalement, je pense.

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C’était de la mauvaise foi, pure et dure. Il prétendait qu’il n’avait jamais parlé de moi en ces termes, ce qui était vrai du reste, bien que cela ne changeait rien au fait que je l’avais interprétée de la sorte. Il avait sous-entendu que je m’étais servie de lui pour mon bon plaisir, comme une véritable salope, cela me suffisait donc amplement pour rejeter immédiatement sa plaidoirie ridicule.

_ C’est du pareil au même. Je lui rétorquais, toujours avec amertume. _ Ce n’est pas parce que tu ne l’as pas dit, que tu ne l’as pas suggéré.

C’était à lui de peser le sens de ces mots, avant qu’ils ne franchissent le seuil de ces lèvres. Ce qui nous éviterait bien des discours inutiles, futiles. C’était pitoyable, d’ailleurs : ce spectacle qu’on offrait aux gens passant à proximité de nous. On aurait aisément pu nous comparer à deux gamins. Ce que nous étions, du reste, bien que j’étais la seule à pouvoir justifier mon comportement par mon jeune âge. Lui, il n’avait que sa bêtise, ô combien énorme, en guise d’excuse plus ou moins valable. Il affirmait que j’aurais dû l’appeler, comme j’avais mentionnée en avoir eu l’envie hésitante. Etait-il sérieux ? Comment aurais-je pu m’y résoudre, sachant qu’on se disputait justement pour mon comportement à son égard ? C’était impossible ! Mon instinct m’avait dissuadé d’y céder, et son attitude me confirmait que j’avais bien fait de l’écouter.

_ Pour vivre « ça » plus tôt ? Je lui répliquais, froidement. _ Non merci. Je savais pertinemment que mon attitude à ton égard ne me permettait pas de te demander de l’aide, alors je m’en suis passée.

Et j’avais agis pour le mieux, tant je voyais que nous n’étions pas capable de nous comporter avec raison. Je ne le niais pas, du reste : je savais qu’il ne tenait qu’à moi de rattraper le désastre, en lui fournissant ce qu’il attendait de ma part. Mais je n’étais vraiment pas encline à changer d’opinion pour autant. Bien au contraire, je me plaisais à le faire enrager, parce que je sentais qu’une partie de moi le retenait ainsi : en otage. C’était puéril, j’en ai conscience. Il aurait simplement fallut que je lui donne des explications sincères, avant de lui demander de passer au dessus de tout ça pour me fournir l’aide qu’il semblait vouloir m’offrir. Mais je craignais tellement des répercussions de mes paroles, des déceptions de mes attentes, que je préférais le maitriser par la colère. Il me demandait ce qui aurait pu le convaincre que son aide était le bienvenu, tant je mettais de ma personne à le fuir pour ce qu’il croyait être un manque de confiance quant à sa sincérité. Ce qui était faux, bien entendu. Je ne manquais pas de confiance à ce propos, chez lui. Le problème résidait uniquement chez moi. Mais comment aurait-il pu le deviner, si je ne lui mentionnais pas également ? C’était là la question idéale.

_ Tu dis n’importe quoi. Je lui soupirais, fatigué d’entendre ces bêtises sur ma personne. _ Je n’ai jamais dis que je n’avais pas confiance en ta sincérité. J’ai juste dit que tu aurais pu tenter le coup, tout simplement. C’était con comme idée, hein ; mais cela avait le mérite de pouvoir marcher, si lui même m’avait accordé un peu de sa confiance. _ Je ne suis pas un monstre, tu sais. J’ai mon putain de caractère, comme toi, mais si tu m’avais dis plus tôt que tu venais me voir dans l’espoir de pouvoir me soutenir, je ne me serais pas braquée contre toi.

Je soupirais, profondément. J’étais lasse de me disputer avec lui, totalement. Je détendais donc mes muscles tendus, m’affaissant mollement sur moi-même, en signe d’abandon.

_ Tu n’imagines pas comme j’ai eu envie de te serrer dans mes bras dès l’instant où tu m’as abordé.

Je lui avouais dans un murmure, presque inaudible, me mordant la lèvre d’une telle franchise soudaine. Je n’étais pas un monstre, même si j’en avais l’allure. J’étais une jeune femme épuisée, à bout de nerf, qui craignait de se reposer sur la mauvaise personne. Si nous deux nous étions voué à rien, si ce n’était que du sexe, que ferais-je de mes sentiments non partagés ? Un poids de plus à porter sur les épaules, ce que je ne voulais pas. Et il avait raison, du reste : si de mon côté il m’avait également évité, je n’aurais pas apprécié. Mais cela n’aurait jamais été jusqu’à le contraindre de me parler, cependant. Je n’avais pas le même cran que lui.

_ Oui, je voudrais savoir. J’acceptais de lui accorder, la voix toujours plus calme qu’au cours de mes précédents discours haineux. _ Mais je comprendrais que tu ais opté cette attitude déplaisante, parce que tu ne voulais pas me dire des choses potentiellement désagréable pour moi, et j’aurais acceptée la situation de mon côté.

Qu’avais-je à attendre de lui, de cette nuit ? Rien. Je n’avais donc pas le loisir d’exiger des explications, comme des réponses qu’il détournait. Il n’exprimait pas clairement pourquoi cette nuit, que j’estimais similaire à tant d’autres, faisait qu’il était vexé que je l’ignore par la suite. Je devais donc accepter qu’il se fonde dans mon ombre, sans espoir d’avoir moi-même plus de lumière sur ce que j’attendais d’éclaircir. Je ne tenais pas tant que cela à ce que l’on se méprise davantage, surtout en jouant au jeu débile de celui qui craquerait avant l’autre ; mais puisque monsieur refusait de me laisser tranquille, je l’invitais sans l’inviter dans la chambre de mon père, où j’espérais le chasser de mon esprit pour me croire enfin seule. Sans succès, du reste. Il parlait à celui-ci, dans le coma, et ouvertement de moi. Il espérait qu’à son réveil, ce dernier l’aide à me comprendre, à grand renfort d’astuces personnelles. Conneries. Mon père n’aiderait certainement pas cet homme qui m’avait pris ma virginité, dans l’optique qu’il puisse recommencer éventuellement à l’avenir. Au contraire, il lui suggérait de me licencier, de quitter son chevet, si effectivement ma présence lui était tant désagréable qu’il ne lui confiait. Et encore, c’était vraiment une vision utopique de mon père. Je savais que ce dernier lui ferait payer de m’avoir déflorer, avant de le faire déguerpir. Je claquais donc ma langue dans la bouche, lorsqu’il m’adressa la remarque sur le fait qu’il n’avait plus que lui pour converser. Était-il con, ou faisait-il exprès de le faire pour m’horripiler ? Je présumais que c’était volontaire, surtout lorsque je me rappelais qu’il était à la tête de l’un des plus grands hôtels de Chicago. Il répondit ensuite aux questions que je suggérais comme étant celles de l’homme endormi. Il précisait qu’il ne parlait pas dans le domaine du travail, soulignant qu’il n’avait rien à me reprocher sur le sujet, mais bien de mon comportement personnel. C’était déjà bien, n’est-ce pas ? Je m’en contentais, du moins, refusant toujours de lui adresser personnellement la parole. Il retourna ensuite la question que je lui avais posé, à son avantage : pourquoi répondre à mes questions, quand moi je ne répondais pas aux siennes. C’était exaspérant de logique, imparable. Il obtenait sournoisement le dernier mot, de cette façon, ce m’agaçait prodigieusement, même si je ne montais plus dans les tours comme auparavant. Il m’interrogea sur ce que je pensais quant à son attitude, qu’il justifiait comme anormal si cela n’aurait pas compté pour lui. Qu’est-ce que cela voulait dire ? C’était quoi ces choses qu’il ne voulait pas abordées pour le moment ? Avais-je bien entendu, surtout ? Cette nuit avait compté aussi pour lui ? Non. Je refusais de le croire, sachant que je me ferais des films à son sujet. Je ne pouvais pas m’autoriser des désillusions, douloureuses. Il rebasculait sur mon père, s’enquérant de ma volonté de m’expliquer. C’était une mauvaise idée, vraiment. Si j’acceptais, je l’impliquais dans une décision personnelle dans laquelle je serais piégée, et ce dès lors qu’elle serait partagée. Je ne savais pas si j’étais pleinement prête à cela.

_ Il ne peut pas répondre à cette question. Je lui soufflais, sans animosité à son encontre. _ Il sait que je suis obstinée, que mes silences partent d’une réflexion appuyée. Il sait donc également que la patience est de mise, dans ta situation. J’ouvrais les yeux, tournant mon visage en sa direction. _ J’ai aimée ça, Julian. Je lui avouais finalement, assez naturellement, optant de nous condamner définitivement. _ J’ai aimé tes paroles rassurantes, tes bras enivrants. J’ai tellement aimé, qu’à mon réveil, je me suis fais la réflexion que je pourrais t’aimer sincèrement. Mes prunelles s’embrouillaient de larmes naissantes, tant je brisais déjà mon cœur plus que je ne le pensais. _ J’ai eu peur. Je me suis demandé ce que je deviendrais si j’étais une parmi tant d’autres, ou si j’étais une partenaire éphémère. J’ai tellement peur que j’ai décidée de me focaliser sur le côté professionnel de notre relation. A défaut de pouvoir t’avoir comme petit ami, un jour, je t’ai comme patron. Je veux que nous en restions à ça, tout les deux. Je marquais une pause, avalant péniblement ma salive. _ Va-t’en, s’il te plait. Si tu restes je crains que… Je crains de ne plus pouvoir respecter cette volonté que je me suis imposée, et je ne tiens pas à bénéficier d’un quelconque traitement de faveur de ta part.

Même si cela m’aurait bien plu d’avoir son soutien dans cette épreuve, je le concède, je voulais qu’il me laisse seule à présent. Je fermais d’ailleurs les yeux à ces mots, laissant une larme couler sur ma joue, avant de reprendre ma position d’origine.

_ Allez-vous s’en, Monsieur Warren.

Je lui intimais, avec plus de détermination dans la voix. Pars vite. Pars avant que je ne te retienne.


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Cités d'or
PRINCESS
Sam 16 Mar - 22:06

Julian
Warren

J'ai 40 ans et je vis à Chicago, Etats Unis. Dans la vie, je suis gérant d'un hôtel et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien..

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Bon sang, elle jouait encore sur les mots. Non tu n’avais pas dit les choses c’est vrai mais tu ne penses pas que tu l’avais suggéré non plus enfin.. tu t’étais juste demandé si elle t’avait utilisée et coucher avec toi pour ensuite te laisser. Bon, c’est ce qu’elle avait fait cela quand même. Il ne suffisait juste que la jeune femme te dise les choses. Tu avais cependant l’impression qu’elle ne te disait rien, ni te contredisait.

Tu aurais bien voulu être présent pour la jeune femme mais, elle n’avait pas vraiment l’air de vouloir de toi. Elle t’avait rejeté dès le départ malheureusement. Vivre quoi ? Votre dispute. Oui tu comprenais mais tu ne l’avais pas cherché non plus enfin, tu avais demandé des explications. La dispute, cela survenait parce qu’elle était bien trop silencieuse à ton goût. « Qu’est-ce que tu en sais ? Je veux dire.. C’est à moi de juger si je voulais être là pour toi ou non, si tu me l’aurais demandé. » Tu lui disais en poussant un soupir. Oui, c’était à toi de choisir et non elle. Elle ne devait pas choisir pour toi. Vous ne vous compreniez pas et tu ne sais pas comment continuer cette conversation entre vous deux. « Je ne pense pas que tu me fasse confiance.. » Et elle ne pouvait pas le nier. C’est vrai, elle t’avait fait confiance puisqu’elle t’avait offert sa virginité mais, au jour d’aujourd’hui, tu ne penses pas qu’elle ait confiance en toi. « Je suis là pourtant, je ne serais pas venu sinon. Mais tu n’as pas voulu discuter et tu m’as repoussé directement. » C’était pourtant inutile que de chercher des fautifs. Inutile que de se rejeter la faute l’un sur l’autre. Tout ceci, ça ne menait à rien.

Il y avait certaines choses également, personnelles et tu n’étais pas prête à le dire. Tu n’avais pas envie d’en parler car cela te touchait. C’était un sujet sensible et tu ne l’évoquais jamais, depuis que les évènements s’étaient passés. Tu n’avais personne à qui en parler et puis, tu ne voulais pas de toute façon. Tu étais perdu également car, ce qui s’était passé t’avait touché quelque part. C’était différent des autres mais tu ne pouvais pas expliquer quelque chose que tu ne comprenais pas toi-même de ton côté. « Ce n’est plus de la patience à ce stade, ni de l’obstination. » Tu lui disais en levant les yeux au ciel. Elle était butée de son côté et pas qu’un peu. Tu la regardais finalement, quand elle semblait se livrer un peu plus. Tu fronçais les sourcils, essayant d’analyser les choses. D’analyser ses mots et ce qu’elle te disait comme information. Il semblerait qu’elle commençait à avoir des sentiments pour toi, et ça t’effrayait quelque part.

Tu ne savais pas quoi répondre et puis, elle avait déjà décidé pour toi. Pour tous les deux. « Sérieusement Sally ? » Tu demandais en te levant, en colère. « Et ce que moi je veux ? Ou ce que moi je pense, dis moi ? » Tu n’attendais pas de réponse à cela. Tu ne penses pas qu’elle t’en donnerait et elle voulait que tu partes maintenant. Toute façon, ça ne servait à rien que tu restes. Elle ne voulait et la discussion ne menait à rien. « Tu sais quoi Sally ? Tu as raison, je m’en vais. Vas te faire foutre. J’ai le droit de choisir, d’avoir mon mot à dire dans tout ça aussi. On aurait pu en discuter mais tu ne connais pas ce mot il semblerait. » Elle t’avait énervée, davantage. Les choses s’étaient calmées entre vous mais elle venait de raviver la chose. « Tu es loin de la vérité sur certaines choses, loin de connaître. Il y a des histoires que je n’ai pas envie de parler parce que c’est douloureux pour moi. Et je venais avec un bon fond mais tu sais quoi, laisse tomber. » Non, tu n’allais pas lui avouer que tu avais payé pour son père. Bien au contraire. C’était censé rester entre toi et l’infirmière de toute façon et Sally ne pas le savoir. « Je m’en vais, tu n’auras qu’à passer par Karen pour le boulot. Tu seras débarrassé de moi. » Tu lui lâchais froidement, avant de partir de la chambre en claquant la porte derrière toi. Cette femme allait te rendre dingue, ma parole.






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a night under the stars
I'm scared and I'm brave, or somewhere between the two. I'm beautifully strong, and tragically confused. Yeah I'm that girl, that's just like you.
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