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Tag cc6666 sur LE TEMPS D'UN RP 3hez5h Sujet: Captive Prince - Drefer & Nathaniel
Texas-Flood

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Rechercher dans: Univers animes   Tag cc6666 sur LE TEMPS D'UN RP EmptySujet: Captive Prince - Drefer & Nathaniel    Tag cc6666 sur LE TEMPS D'UN RP EmptySam 29 Jan - 11:26
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Nathaniel d'Akielos
J'ai 24 ans et je vis à Vère depuis très récemment mais mes terres natales sont en Akielos. Dans la vie, je suis un Prince capturé par l'ennemi et je m'en sors plutôt mal étant donné la situation mais je reste encore incognito. Sinon, grâce à ma malchance, je suis devenu l'esclave du Prince de Vère et je le vis plutôt très mal.





Nate parle en #cc6666



Liam Hemsworth :copyright: ALL SOULS

En réalité, ce n’était pas que Nathaniel ne voulait pas s’éloigner, c’est tout simplement qu’il ne le pouvait pas… Mais ce détail, Drefer l’ignorait. Il ne semble d’ailleurs pas dans son état normal et si sur le coup, l’Akielonien met ça sur le compte de la contrariété, il se rend vite à l’évidence : c’est autre chose. Mais quoi ? Le vin ? Le Prince ne tiendrait-il pas bien l’alcool ? Le scrutant sans oser bouger, Nate essaie de percer la carapace de Drefer d’un simple regard, cherchant des indices là où il peut en trouver. La tâche n’est toutefois pas aisée étant donné que celui-ci lui tournait ostensiblement le dos depuis son retour. La tension présente dans les muscles du brun est impossible à manquer, mais ce qui surprend le plus Nathaniel, c’est le soudain bruit de cristal brisé. A trop le fixer, il ne s’était pas rendu compte du geste du Prince. D’un pas, il s’avance puis se ravise, note les gouttes qui s’échappent de la main blessée. L’air autour d’eux est aussi tendu que les muscles en sueur de Drefer, si bien que le soldat en lui perçoit la note dangereuse de la situation. Malgré son envie de vérifier qu’il n’a rien, il ne bouge pas d’un mètre supplémentaire, méfiant comme jamais. Il demeure parfaitement immobile lorsque le Prince se retourne vers lui avec une lenteur prédatrice. Non, il y a définitivement quelque chose qui ne va pas. Nathaniel. Le prénom. Son prénom en entier qui roule sur ses lèvres. Est-ce là le souci ? A-t-il démasqué le pot-aux-roses ? Sait-il à qui il a réellement à faire depuis plusieurs jours ? Nate n’aurait pas cru ressentir de la crainte à cette idée, pourtant le doute qui s’insinue au travers de ses veines en est empli. Pas à l’idée de mourir, non, plutôt à l’idée que si jamais c’était le cas… Les choses ne pourraient alors plus évoluer dans le sens qu’il l’espérait secrètement. Si seulement il était capable de mettre un mot sur ce qu’il voulait exactement. Nathaniel. Il passe sa main ensanglantée dans ses cheveux et l’Akielonien voudrait lui dire d’éviter mais il demeure inlassablement muet, les yeux rivés sur le brun approchant. Intérieurement, il sait que les choses vont dégénérer. Il a un très mauvais pressentiment à ce sujet. Ne souhaitant néanmoins pas être à nouveau l’objet du fouet, il s’abstient de tout commentaire, les cheveux encore humides de son bain récent.

Il respire avec précaution, comme si même ce petit détail risquait de déclencher la tempête grondant au sein de Drefer. La distance s’est considérablement amenuisée, mais pire encore, c’est le sourire qui apparaît sur les traits de son visage qui manque de faire vaciller Nate. Sa main, rouge, se pose alors sur sa joue et il déglutit sans quitter le regard clair du Prince qu’il voit à présent parfaitement bien. La sueur se mêle au regard légèrement voilé, brillant de quelque chose d’anormal. Dans sa tête, Nathaniel fait les comptes, lie les faits jusqu’à remonter à cette entrevue avec le Régent, la raison pour laquelle il lui avait fait cette proposition. L’absence de gardes, la porte verrouillée… Et l’attitude du brun. Poison ? Non. Drogue, probablement. Les doigts de Drefer glissent sur sa peau, pendant ce temps, et Nate lutte pour ne pas frissonner malgré lui. Peine perdue. Par les méandres de Vère, il n’était qu’un idiot pour s’être laissé ainsi… Il coupe le flot de ses pensées qui déraillent, se focalise sur sa respiration qu’il fait extrêmement lente quand son cœur bat à tout rompre. Malheureusement pour l’Akielonien, en un battement de cil il se retrouve plaqué contre la peau nue et chaude du brun. La peste soit de… Il ne réalise avoir coupé sa respiration que lorsqu’il se met à manquer d’air. Sa chaleur. Non, il allait le tuer s’il continuait de jouer comme ça… D’être aussi… Allons, Nathaniel... Il s’obstine à ne pas lui rendre la pareille, à tenter de rester de marbre face à ses agissements. Parce qu’il n’était pas dans son état normal. Parce que ce n’était pas ce que Drefer voulait et il le savait. C’était uniquement le contre coup de ce qu’on avait clairement mis dans son vin ce soir. Nathaniel se laisse faire, quand sa main se saisit de la sienne pour la poser contre sa peau. Le ciel sait combien il donnerait tout pour pouvoir le toucher de cette manière, mais… « Vous êtes blessé. » qu’il parvient à lâcher d’une voix plus rauque qu’il ne l’aurait voulu.

Cela n’empêche malheureusement pas Drefer de poursuivre. Analysant ses options à la hâte, ses prunelles quittant le visage du Prince pour observer la chambre alentour, les traces de sang au sol et la vue sur la salle d’eau, Nathaniel se dit que dans tous les cas ça ne plaira pas à Drefer. Mais ça lui déplairait sans doute un peu moins que s’il lui cédait. Ce n’était pas ainsi qu’il le voulait – s’il devait l’avoir. Tu ne me feras pas croire que tu n’en meurs pas d’envie… A la seconde où les paroles résonnent et qu’il sent sa main sur lui, Nate manque défaillir. Non. Hors de question. Il inspire, prit de court et frissonne de tout son long. Le réflexe est toutefois instinctif. « Ce n’est pas ce que vous voulez, on le sait tous les deux. C’est la drogue qui parle. ». Il force la main du Prince à le lâcher et recule de deux pas pour essayer de calmer la fièvre qui venait de s’insinuer en lui comme la vapeur brûlante d’un bain. Il empestait toujours les huiles d’ailleurs. Les huiles et le sang maintenant. « Il faut arrêter le saignement de votre main. » qu’il dit comme pour faire la conversation, se raclant la gorge pour mieux se donner une contenance quand son corps hurlait tout l’inverse. Nate se détourne, passe rapidement à côté de Drefer pour trouver un linge et le baume qu’il utilisait encore pour son dos quelques jours auparavant. Il ne comptait pas se laisser attraper.




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Texas-Flood

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Rechercher dans: Univers animes   Tag cc6666 sur LE TEMPS D'UN RP EmptySujet: Captive Prince - Drefer & Nathaniel    Tag cc6666 sur LE TEMPS D'UN RP EmptyMer 12 Jan - 10:01
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Nathaniel d'Akielos
J'ai 24 ans et je vis à Vère depuis très récemment mais mes terres natales sont en Akielos. Dans la vie, je suis un Prince capturé par l'ennemi et je m'en sors plutôt mal étant donné la situation mais je reste encore incognito. Sinon, grâce à ma malchance, je suis devenu l'esclave du Prince de Vère et je le vis plutôt très mal.





Nate parle en #cc6666



Liam Hemsworth :copyright: ALL SOULS

Le temps s’est comme arrêté, alors qu’il ne quitte pas Drefer des yeux. S’il se focalise autant sur lui, ce n’est pas seulement à cause du rôle à jouer, c’est aussi pour ne pas faillir. Car Nathaniel se rend bien compte que dans cette fosse aux serpents, le brun est son seul point d’ancrage. Quand bien même il en soit un en partie. En partie, car l’Akielonien n’était pas persuadé que le Prince soit aussi machiavélique et cruel qu’il ne le laisse paraître. Rusé, oui. Capable du pire, aussi. Mais uniquement machiavélique, ça non. Scrutant le lord avec attention, Nate ne bronche pas lorsque les doigts de Drefer glissent dans ses cheveux. Si le geste lui arrache un frisson , il n’en montre rien, plutôt satisfait de voir la rougeur teinter le visage du lord qui ne semble soudainement plus savoir aligner deux mots. Marqué à l’épaule par les doigts du Prince, l’Akielonien se relève et reprend sa position initiale dans son dos. Chaque fois qu’il est sommé de s’approcher, il obéit, récupère fruits et sucreries avec dextérité. C’est avec un dernier regard pour l’assemblée redevenue respectueuse qu’il se met à suivre Drefer dans les couloirs, soulagé d’enfin quitter cette salle. Ses épaules se détendent peu à peu, même s’il demeure sur ses gardes. Il n’a pas manqué le spectacle du brun et de ses verres à répétition, mais il n’en avait rien dit et n’en disait toujours rien. Le silence est lourd mais Nathaniel ne fait rien pour le rompre, mourant d’envie de se gratter le dos, là où la poudre d’or recouvre bien trop ses cicatrices tout juste guéries. Il avait hâte de se débarbouiller et ne plus ressembler à un objet raffiné de décoration. A la vue des autres serviteurs, il jette un rapide coup d’œil à Drefer avant de les suivre. Ses quartiers n’étaient plus très loin mais en son for intérieur, Nate avait un mauvais pressentiment. Sans plus de formalité, il prend la direction qu’on lui impose, ne connaissant pas encore ce chemin par cœur et ne pouvant décemment le reconnaître. Arrivé à l’endroit donné, l’Akielonien se fait plus pousser qu’autre chose et constate avec amertume ne pas se trouver aux thermes mais bel et bien devant le régent. Une nouvelle fois. A croire que les rumeurs se répandaient vraiment vite à Vère…

Sur ses gardes, Nathaniel essaie de tenir un peu plus son rôle pour ne pas mettre Drefer dans l’embarras. La colère, contenue jusqu’à lors toute la soirée se réveille à son bon souvenir et gronde comme une bête sauvage au fin fond de son estomac. Barbare. Il ne fait pas si bien dire, Nate serait capable de lui faire avaler ses dents rien que pour lui retirer cet air d’autosuffisance de ses traits. Je connais bien mon neveu et je sais que les choses, entre vous, ne sont pas ce qu’elles paraissent, alors dis-moi… Que t’a-t-il offert en échange de ton obéissance, mh ? S’il espérait sincèrement une réponse à cette question, le régent se fichait le doigt dans l’œil. Nathaniel relève les yeux pour les poser droits dans ceux de cet oncle ignoble sans ciller. Quoiqu’il t’ait offert, je peux te proposer davantage… Je peux te donner ce que tu désires réellement… Ta liberté… Sur le moment, quelques jours plus tôt, Nathaniel aurait réfléchi à la question, persuadé qu’il y avait un marché intéressant à passer ici. Mais en voyant le régent ainsi, prêt à se débarrasser de son propre sang, tout ce qu’y voit Nate est un serpent de plus. Une véritable vipère qui se cache derrière des palabres doucereuses pour camoufler son ignominie. A cet instant précis, Nathaniel se met à le haïr, encore plus qu’il ne hait le Prince – si tant est que cela soit encore vrai. Il le toise, un sourcil légèrement haussé pour lui faire croire à une potentielle entente. Ce n’est que lorsque les mots suivants tombent et que Nate est déjà tiré en arrière qu’il lâche… « C’est donc ainsi que l’on traite son sang, à Vère. ».  

Une fois débarrassé des bijoux et fioritures, Nathaniel se plonge dans le bain pour terminer de faire disparaître l’or qu’il a partout, ainsi que toutes les traces de maquillage. Les serviteurs le laissent tranquilles pour ses ablutions après avoir retiré le plus gros et il se perd dans ses réflexions. La proposition du régent est tentante et ignoble, mais ce n’est pas ce qui l’agace le plus. Ce qui fait qu’il rumine, c’est son constat intérieur : bien qu’il peste encore contre Drefer, il ne peut se résoudre à le tuer. Tirant sur son collier, Nate a l’impression de suffoquer et donnerait tout pour respirer l’air frais extérieur, persuadé qu’il perdait pied à force de rester enfermé ici. Il ne pouvait s’agir que de cela, sinon pourquoi hésiterait-il autant ? A la question, ses pensées se perdent dans les souvenirs des derniers jours, les gestes et les émotions qu’il ne parvient plus à interpréter. Se plongeant entièrement sous l’eau, il se met à hurler de rage. Il demeure ainsi dans l’eau jusqu’à ce que les serviteurs décident qu’il en était assez. Juste avant que sa peau ne se fripe. Il ne faudrait surtout pas que ce soit le cas pour le Prince… Entièrement lavé et parfumé d’une odeur qui l’en-tête un peu, c’est le cœur lourd qu’il revient dans les quartiers de son propriétaire. Comme promis par le régent, il n’y a aucun garde dehors.

A peine est-il rentré et enfermé qu’il devine que quelque chose ne va pas. Tournant la tête vers la porte quelques secondes en fronçant les sourcils. Il se dit que le verrouillage était peut-être un peu abusif… A moins que le Prince ne soit considéré comme un prisonnier également à présent ? Intérieurement, Nate savait pertinemment qui en avait donné l’ordre. C’était une mesure pour s’assurer que Drefer ne puisse pas s’enfuir si Nate décidait de le tuer. Comme c’était prévenant de la part du régent… Faisant fi de l’accoutrement du Prince car il n’était pas mieux, il s’avance en vue de prendre place sur sa paillasse réglementaire, mais quand il l’observe davantage, ses yeux se plissent de suspicion. Il allait ouvrir la bouche lorsque Drefer lui ordonne de s’en aller. Figé, Nathaniel se tourne vers lui. « Ai-je fait quelque chose qui vous a déplu ce soir ? ». L’humeur mauvaise qui émanait du Prince ne lui était pas inconnue, si bien que le doute premier fût celui-là. Il pensait s’en être bien tiré lors du banquet mais à en juger par les réactions du brun… Ce n’était pas le cas. A moins que ce ne soit l’abus de vin Vérétien. N’osant faire un geste pour le moment, il se contente de le regarder, attendant une réponse, les cheveux encore humides.    



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Texas-Flood

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Rechercher dans: Univers animes   Tag cc6666 sur LE TEMPS D'UN RP EmptySujet: Captive Prince - Drefer & Nathaniel    Tag cc6666 sur LE TEMPS D'UN RP EmptyMar 11 Jan - 11:20
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Nathaniel d'Akielos
J'ai 24 ans et je vis à Vère depuis très récemment mais mes terres natales sont en Akielos. Dans la vie, je suis un Prince capturé par l'ennemi et je m'en sors plutôt mal étant donné la situation mais je reste encore incognito. Sinon, grâce à ma malchance, je suis devenu l'esclave du Prince de Vère et je le vis plutôt très mal.





Nate parle en #cc6666



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Il essaie. Pour le coup il essaie vraiment sans trop le réaliser, si bien que sa proposition échoue pour ce que Drefer considérait comme une raison logique. Ca ne l’était toutefois pas pour Nathaniel. En quoi le physique devrait conditionner les rôles de chacun ? Bien sûr, Nate. Tout le monde y croira… Et pourquoi pas ? Laissé perplexe une fois de plus par les mœurs de Vère, il se contente de le regarder, prêtant néanmoins attention aux bruits alentours qui évoqueraient l’arrivée d’une tierce personne. Le Vanserra avait suffisamment mis en boule le Prince, Nate préférait éviter que son humeur n’empire quand il essayait vaillamment d’obtenir l’effet inverse. Ni de une ni de deux, la proposition suivante se veut tentative d’humour, si tant est que l’on puisse l’appeler ainsi. Le sourire qui se dessine sous la surprise n’échappe pas à l’Akielonien mais il n’en fait rien. Il ne commente pas, les traits de Drefer se refermant étaient une preuve suffisante comme quoi il était parvenu à quelque chose. Même infime, sa tentative avait fait mouche. La réponse qui suit est alors une véritable surprise pour Nathaniel. Ce n’était pas ce qu’il avait pu voir depuis le début de son séjour à Vère. Quand bien même il n’ait pas vu grand-chose en réalité… La dénomination d’esclave de plaisir ne lui plaît pas, mais il ne peut pas aller à l’encontre de cette dernière étant donné qu’elle était le centre même de leur accord. En son for intérieur, il sentait son cœur se serrer à chaque fois qu’il songeait un peu trop à sa condition. Cet accord lui hérissait le poil à bien des égards, mais il s’est forcé à garder la colère en sourdine. Cela faisait maintenant quelques temps qu’il avait compris que la violence ne résoudrait rien ici, pas même la colère. La ruse en revanche, était source de réussite.

Tandis qu’il est légèrement perdu dans ses songes, les doigts du Prince effleurent sa joue. S’il l’avait vu entamer ce geste, il aurait probablement eu un mouvement de recul par réflexe. Mais ce n’est pas le cas. Au contraire, ça l’oblige à relever ses yeux bleus dans leurs semblables, quand bien même il se retrouve à devoir suivre sans broncher le mouvement de ses doigts tout juste placés sous son menton. Si tu veux me consoler, tâche de te montrer irréprochable au dîner de ce soir. Nate meurt d’envie de rétorquer. Le consoler n’était pas vraiment ce qu’il essayait de faire, si ? Seul un souffle s’échappe de ses narines, lèvres scellées par son index tapotant par surprise l’une d’entre elles. Dieux qu’il… « Il n’y a aucune raison pour que je ne le sois pas. » qu’il finit par lâcher malgré tout sans trace de haine, car ils étaient au beau milieu d’un couloir. Ses propres paroles en étaient presque ironiques tant elles lui paraissaient complètement irréelles. Et soudain, Drefer fait demi-tour en le laissant là. Incrédule, le jeune homme se demande s’il n’est pas en train d’halluciner. On l’avait drogué, c’était forcément ça. En réalité il pensait être en dehors des quartiers du Prince mais ce n’était pas le cas. Oui, c’était forcément à cause de l’odeur trop forte des huiles parfumées. Oh et… Bien sûr, si tu essayes de franchir les portes du palais, tu seras exécuté, alors ne joue pas les héros. Non, finalement il n’était pas en train de rêver. Il en est certain à cette seconde. Rendant le sourire en coin au Prince déjà éloigné, il se contente de lui répondre par une révérence un peu trop appuyée et attend que la silhouette de Drefer ait disparue à l’angle du couloir pour prendre la direction opposée d’un pas nonchalant. Car strictement rien ne pressait.

Il prend le temps de mémoriser chaque couloir emprunté, repérant des décorations ou des marques sur les pierres qui pourraient l’aider à se souvenir des chemins traversés. S’il croise quelques gardes et autres personnes, il ne prête guère attention aux regards qui se posent sur lui, jouant son rôle à ce qu’il pense être la perfection. Camoufler les habitudes princières qui lui sont propres, celles jugées barbares par les Vérétiens, est plus difficile qu’il n’y paraît mais il se force à jouer la comédie. Raison pour laquelle il passe une partie de la journée à observer l’attitude des autres, enferme son amertume au plus profond de lui-même face à plusieurs spectacles. Lorsque l’heure de retourner aux quartiers du Prince arrive, en fin d’après-midi, il a vu tellement de choses en une journée qu’il sait qu’il en aura besoin de supplémentaires pour parvenir à bien s’imprégner de toutes les informations. Mais, il était prêt à tenir son rôle. L’esprit dorénavant plus clair.

***

Drefer allait le tuer. Pour le retard. Mais ce n’était pas de sa faute.
Les serviteurs avaient visiblement sous-estimé la surface de sa peau et s’étaient retrouvés à devoir préparer plus de leur mixture que prévu. Pendant qu’on l’apprêtait et le pomponnait à outrance, Nate ruminait intérieurement, perdu entre la gestion de sa colère et son envie de bien faire. Son envie de bien faire, rien que pour ça il pourrait se frapper de se mettre à penser ainsi. Agacé, il regardait d’un œil distrait les différents hommes et femmes s’atteler autour de lui. Il s’exécutait à chaque demande muette, ne disait rien à la surutilisation des huiles sur son corps. Il y avait longtemps maintenant qu’il n’était plus pudique ou enclin à grogner dès qu’on le touchait. Il les laissait donc faire ce pour quoi ils étaient là. Les laissait peindre ses paupières et ses lèvres, passer une multitude de bijoux allant de paire avec son collier et ses bracelets qui eux ne bougeaient jamais. Il aurait tout donné pour pouvoir sentir la brise légère de fin de journée effleurer son cou, ne serait-ce qu’une minute. Il les laissa même lui percer l’oreille en vue d’y ajouter une boucle en or pendante. Quand ils eurent enfin terminé, Nate n’osa même pas soupirer, de peur qu’ils doivent effectuer des retouches.

Derrière la porte, il n’en mène pas large, prend une lente inspiration et se convainc en pensant que ce n’est qu’un jeu politique de plus. Alors ses traits se métamorphosent et il avance au détour des couloirs empruntés le matin-même. Si bien que lorsqu’il pénètre enfin dans la salle de banquet, tous les regards sont rivés sur lui. Envolé le barbare quand bien même sa silhouette ne soit pas aussi délicate que la majorité es autres mignons se trouvant dans la salle. S’il dégage toujours cette force à l’état brute, il a bien conscience de dégager également autre chose. En premier, avant même de marcher, il pose son regard sur Drefer qu’il ne quitte pas des yeux, se focalisant uniquement sur lui comme si les autres ne comptaient pas – et c’était le cas. Entièrement doré de la tête aux pieds à l’exception de ses cheveux, il ne se formalisait nullement du peu de tissu qu’il portait à la taille et qui le camouflait à peine. D’un pas mesuré, il se dirige sans ciller jusqu’au Prince, prenant suffisamment de temps pour laisser à l’assemblée le temps de bien le regarder et prendre conscience de toute la place qu’il occupait subitement. Intérieurement, Nathaniel haït cette idée avec force, mais rien ne transparaissait au-dehors. S’il pestait encore contre Drefer, tout était soigneusement caché à l’intérieur de sa tête. Arrivé finalement à la hauteur du brun, il baisse respectueusement ses yeux fardés de noir et or et vient se positionner derrière lui. Toute son attention n’est portée que sur sa personne et il ne peut nier que ce bleu lui va à merveille. Sommé de s’approcher, il avance et se penche lentement, les yeux rivés sur le sol. Son cœur manque un battement lorsqu’il sent alors ses lèvres contre son oreille récemment percée. Tu es en retard, j’ai cru que tu ne te montrerais jamais… . Sachant que répondre serait une erreur face à tous les regards posés sur eux, il se contente de sourire légèrement et hocher la tête, continuant donc le manège du Prince en leur faisant croire à un compliment de maître à propriété. Il lui expliquerait les causes de son retard plus tard. Reprenant sa place, il ne s’autorise à observer l’assemblée qu’à cet instant, d’une telle manière que cela pouvait sous-entendre une certaine fierté d’être ainsi derrière le Prince de Vère. A l’intérieur par contre, il avait toujours la nausée.

Vous avez fait des merveilles avec lui, Prince Drefer…
Nathaniel sent ses entrailles vrombir de plus belle aux simples mots prononcés, mais il ne croise pas le regard du lord, focalisant plutôt son attention entière sur l’assemblée ou sur Drefer, comme si le lord n’était qu’un moucheron insignifiant. Du moins indigne de ses compliments à lui. Et ça l’indifférait bel et bien, ce n’était pas dur à jouer. Dire qu’il y a encore quelques jours il était prêt à arracher la gorge de tous ceux qui l’approchaient… A ce stade, Nate se disait surtout que cela faisait plusieurs semaines et non quelques jours, mais il n’allait certainement pas le contredire. En revanche… Je pourrais définitivement t’arracher la gorge avec mes dents. Il aurait aimé être en mesure de le lui prouver. Aux prochaines paroles qui s’échappent alors de sa bouche, Nate manque de le fusiller du regard. Ce n’est d’ailleurs qu’à cet instant que ses prunelles bleues se posent dans celles de lord Orchard. A peine une minute, juste de quoi signifier qu’il avait parfaitement compris le sous-entendu et qu’il avait trop de considération pour son maître, pour apprécier qu’on ne parle de lui en ces termes. En réalité, Nathaniel n’avait pas du tout aimé ce ton doucereux, ni ce qu’ils sous-entendaient. Ca le mettait en colère. Ainsi, Drefer n’a pas besoin de se montrer convaincant par le regard lorsqu’il lui demande de faire une démonstration de ce qu’ils avaient inlassablement répété. Il ne se fait pour ainsi dire pas prier, s’avançant déjà sans quitter le lord des yeux, ne les détournant que lorsqu’il arrive au niveau du Prince. Il plonge ses yeux dans les siens un instant, de la même manière que s’il avait regardé un amant et pose un genou à terre pour mieux être en mesure de se pencher vers sa main. Aussi pour signifier par ce geste qu’il n’arrivait certainement pas à la cheville du prince de Vère. Puis, sans l’effleurer un seul instant, il vient récupérer la fraise du bout des dents, avec une lenteur telle que le silence autour d’eux se fait lourd. Pas une seconde, il n’a quitté les yeux clairs de Drefer et son air princier. Pas une seule. Une goutte rouge perle sur sa lèvre inférieure qu’il récupère à l’aide de sa langue tandis qu’il s’agenouille à côté du siège du brun en balayant l’assemblée du regard.
Ils avaient voulu du spectacle.
Ils en avaient.



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Texas-Flood

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Rechercher dans: Univers animes   Tag cc6666 sur LE TEMPS D'UN RP EmptySujet: Captive Prince - Drefer & Nathaniel    Tag cc6666 sur LE TEMPS D'UN RP EmptyDim 9 Jan - 12:35
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Nathaniel d'Akielos
J'ai 24 ans et je vis à Vère depuis très récemment mais mes terres natales sont en Akielos. Dans la vie, je suis un Prince capturé par l'ennemi et je m'en sors plutôt mal étant donné la situation mais je reste encore incognito. Sinon, grâce à ma malchance, je suis devenu l'esclave du Prince de Vère et je le vis plutôt très mal.





Nate parle en #cc6666



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Le temps que le Prince ne daigne se réveiller, Nathaniel s’était perdu dans la contemplation de ce dernier, l’air absent. Ses pensées tortueuses ne l’avaient pas quitté depuis la veille, perdues entre l’envie irrépressible de lui faire payer, le massacrer, et celle de… Il n’aurait vraiment su le dire. En songeant à ce qu’il s’était passé lors des leçons, Nate ne faisait pas le fier. La provocation que Drefer lui avait renvoyé au visage était des plus perturbantes, et il avait bien failli en perdre définitivement son souffle lorsqu’ils s’étaient retrouvés bien trop proches l’un de l’autre. De fait, son humeur du matin est des plus moroses, et pas uniquement car les serviteurs avaient remis cette maudite chaine en place. Tandis que la belle au bois dormant sortait enfin des bras de Morphée, Nate a bien le loisir de le voir prendre son temps, choisir savamment ses vêtements du jour sans se soucier de leur accord de la veille. Par les braies d’Akielos, il allait vraiment finir par le tuer. Après plusieurs minutes d’attente supplémentaire, la laisse tomba enfin, et l’effluve du parfum du Prince revint chatouiller les narines de l’Akielonien avec plus de force. Merde. Nouant les lacets avec plus d’adresse qu’à son arrivée, Nate s’applique tout en essayant de finir au plus vite. Ce matin, la proximité le dérange plus que toute autre chose, sûrement à cause du fait qu’il a hâte de pouvoir vadrouiller dans les couloirs. Même sous bonne garde, cela serait toujours mieux que de rester cloîtré ici comme ces derniers jours de convalescence. La peau de son dos le tiraille toujours mais il l’ignore de tout son être, si bien qu’il ne se rend pas compte s’être rapproché du brun pour terminer de nouer les lacets à sa nuque. Son souffle chaud ricoche sur la légère bande de peau encore visible, mais là encore Nathaniel n’en a pas conscience. Lorsque, enfin, il est sommé de se diriger vers la porte de sortie, l’Akielonien ne se le fait pas dire deux fois.

Il y a presque quelque chose d’étrange à errer dans les couloirs sans attache, Drefer à quelques pas derrière lui. C’est comme s’il découvrait les lieux pour la première fois – ce qui était, en réalité, bel et bien le cas. Ses prunelles bleues se posent ainsi à droite et à gauche, observant les entrées menant au jardin, d’autres menant à des salles plus imposantes et décorées de couleurs vives. Les Vérétiens n’avaient visiblement pas de goûts subtils en ce qui concernait la décoration. Tout était soit vulgaire, soit empli de couleurs vives et criardes. Si bien que par moments, Nate aurait pu s’en brûler les yeux. Pour autant, il doit bien admettre que les lieux disposaient d’un certain charme indéniable, probablement à cause des rayons de soleil qui semblaient filtrer par des endroits stratégiques. Ils savaient jouer avec la lumière, à n’en pas douter, et il se dégageait ainsi de certaines pièces une ambiance pour le moins particulière. Nate en avait presque souri, à certains moments, jusqu’à… Jusqu’à ce que la vue se fasse immédiatement plus désagréable au détour d’un couloir. A la vue de l’homme qu’ils allaient croisés et dont le regard venait de se poser sur lui d’un sourire narquois, Nathaniel s’arrêta net. Comme figé en plein vol. Drefer lui rentre dedans sans crier gare mais le brun ne s’en formalise pas, se contentant de fixer Lord Vanserra comme un prédateur prêt à bondir sur sa proie. Quel être méprisable. Ses billes bleues ne quittent le visage du Lord que pour s’intéresser au jeune homme présent à ses côtés. Intérieurement, la colère gronde mais il demeure parfaitement immobile. Ce ne sont pas les piques qui manquent au sein de son esprit, mais Nate prend sur lui. Cela n’arrangerait pas la situation, ni ne mettrait Drefer dans une bonne position. Alors il se tait, serre les dents à s’en faire crisper méchamment la mâchoire. Aux mots lâchés par l’autre, Nathaniel sent la colère vrombir un peu plus. Comment osait-il seulement s’adresser ainsi à un Prince. Il l’aurait déjà fait pendre par les pieds, les tripes à l’air s’il avait pu. Nul besoin de jeter un coup d’œil au principal concerné dorénavant à ses côtés pour deviner l’agacement et la gêne ressentis. A force de l’avoir observé, Nate commençait à reconnaître les mimiques de Drefer, tout comme ce dernier devait commencer à bien connaître les siennes. Il meurt d’envie de répondre quelque chose, n’importe quoi qui puisse rabattre le caquet de cet infâme, mais le Prince décide visiblement d’assumer la fausse rumeur qui allait se propager. Il est absolument divin. Nul doute qu’il vous ferait taire sans le moindre souci, lui… . Nathaniel comprend alors ce qu’il lui avait révélé la veille face à sa demande personnelle. Cette situation était pleinement sa faute, et s’il devrait en jubiler, il se rend compte que ce n’était pas le cas. Le regard coulant que lui jette Vanserra lui fait l’effet d’un courant d’air froid. Il aurait pu en vomir s’il n’était pas aussi immobile. Sourcils froncés, il observe le Lord reprendre sa marche et en profite pour décaler légèrement son pied, avec subtilité, juste assez pour qu’il trébuche sans tomber. Simplement pour le désarçonner. Se rattrapant de justesse, Lord Vanserra n’a pas besoin de se retourner pour savoir à qui était-ce la faute. « Faîtes attention Lord Vanserra, je ne voudrais pas que vous vous cassiez une jambe avant les festivités de ce soir. » sont les seuls mots que Nathaniel lâche à son encontre avant que Vanserra ne disparaisse, suivi de près par son esclave.

A ses côtés, Drefer se met à grogner, les poings serrés, et il ne sait comment réagir face à cela. Encore moins lorsque les mots résonnent sans perdre un instant, ramenant à la surface tout le côté désagréable de sa personne. Sauf que cette fois, Nate en comprend parfaitement les raisons et n’irait pas lui dire de se calmer. Il aurait voulu néanmoins dire quelque chose, mais le Prince s’écarte déjà, furibond et s’éloigne de lui. Le brun soupire, pourrait continuer son exploration mais stratégiquement parlant, il décide plutôt de le rattraper, marchant à quelques pas derrière lui, se rapprochant uniquement au bout de plusieurs longues secondes. « Laissez-le parader. Des rumeurs, il y en aura toujours, vous devriez vous en servir pour prendre l’ascendant. Qui plus est, je ne suis pas obligé de tenir le rôle qu’ils veulent m’assigner. Si vous voyez ce que je veux dire… ». Il n’était pas forcé d’être le dominant de l’histoire sous prétexte qu’il était jugé comme une brute Akielonienne. Etait-ce d’une certaine manière une forme de bonté de sa part ? Nathaniel n’en sait rien, mais il n’a pas non plus aimé le manège du Vanserra. Alors s’ils pouvaient en jouer pour donner plus de poigne à Drefer, soit, il assumerait. On ne pouvait pas l’humilier plus que ce qu’il avait déjà subi de toute façon… Et en y réfléchissant, lui comme Drefer n’avaient strictement rien à perdre de plus. Uniquement à y gagner, peut-être ? « Si vous devez me frapper pour vous sentir mieux, il y a un coin sombre là-bas. ». Une vaine tentative d’humour de mauvais goût, tandis qu’il esquisse un sourire près de son oreille.  




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Rechercher dans: Univers animes   Tag cc6666 sur LE TEMPS D'UN RP EmptySujet: Captive Prince - Drefer & Nathaniel    Tag cc6666 sur LE TEMPS D'UN RP EmptyDim 11 Avr - 19:28
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Nathaniel d'Akielos
J'ai 24 ans et je vis à Vère depuis très récemment mais mes terres natales sont en Akielos. Dans la vie, je suis un Prince capturé par l'ennemi et je m'en sors plutôt mal étant donné la situation mais je reste encore incognito. Sinon, grâce à ma malchance, je suis devenu l'esclave du Prince de Vère et je le vis plutôt très mal.





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Il est loin d’être idiot, et s’il savait que Drefer était surpris de sa capacité à négocier, il en aurait probablement un peu jubilé. Cela lui prouverait également que le prince n’avait absolument aucune idée de qui il était. Si tel était le cas, Nate serait déjà mort à l’heure qu’il est. Entendre le prince de Vère céder à ses demandes est un soulagement pour le blond, car enfin il pourrait voir autre chose que les murs de ces quartiers. Une prison dans une prison. Voilà tout ce qu’était la chambre du prince, quand bien même elle soit spacieuse et composée de pièces annexes. Il hoche doucement la tête en guise d’acquiescement aux précisions du consentement de Drefer. C’était en effet de bonne guerre, d’un côté comme de l’autre, mais Nathaniel avait bien compris que le prince avait besoin de sa coopération sur ce coup. Pour ce qui était de l’étiquette en revanche… L’Akielonien haussa un sourcil. « … Que je vous ai grimpé dessus, c’est ça ? ». Sur le moment, il se dit que le protocole vérétien est vraiment tordu, puis il se souvient des rumeurs et des on-dit au sujet du prince et Nathaniel se permet un sourire en coin. « Je croyais que les racontars ne vous gênaient pas outre mesure. Me serais-je trompé ? ». Il tente un brin d’humour, chose qu’il n’aurait pas cru capable quand il y avait à peine quelques jours il n’avait qu’une seule envie : le tuer. L’étrangler. Le voir disparaître. Toutefois, il ne pouvait nier commencer à s’habituer à la présence du prince, à mesure qu’il lui paraissait le connaître un peu plus. Tout du moins, voire au-delà des seules apparences qu’il mettait un point d’honneur à se donner.  

Peut-être qu’il s’était montré un peu trop provocateur pour que Drefer souhaite lui faire une leçon de protocole culinaire… Car à la seconde où le prince l’observe, fraise tenue entre les doigts, Nate se dit que finalement l’idée de le tuer ne serait pas si mauvaise. Encore un énième jeu qu’il devait jouer et qui lui déplaisait. Lui déplaisait…Vraiment ? Avec précaution, l’Akielonien se prête au jeu, décidant de faire fi de sa condition pour répondre à sa demande de lui-même. Jugeant que ce serait sur son propre terrain qu’il serait le plus à même de le désarçonner, d’avoir l’ascendant. D’une manière ou d’une autre. Alors il récupère la fraise entre ses dents, exemple de finesse pour un guerrier comme lui, le tout sans le quitter de ses yeux azur. Il venait de se passer quelque chose, infime, mais le temps d’une seconde il avait cru s’être perdu temporairement dans son regard. Il se reprend néanmoins bien vite, chassant le moment de son esprit pour mieux conserver son sourire au coin. Oui, c’était sûr à présent, Nate le provoquait. Mais il ne s’agissait pas de la même provocation qu’au tout début. Il préférait s’amuser de la situation pour une fois. Qui eut cru que tu avais ça en toi ? A peine les mots s’échappent des lèvres du prince qu’ils lui rappellent combien il peut être exécrable quand il le voulait. Plissant le nez de contrariété, Nathaniel soupire sèchement et gronde, détournant son regard agacé, sourire envolé dans le même temps. « A croire que vous vous attendiez à ce que j’échoue. C’est donc ça qui vous amuse ? Que j’échoue ? ». Il ne devrait pas jouer avec le feu, son dos le sait bel et bien mais c’est plus fort que lui lorsque Drefer n’y met pas du sien. Et le prince n’en mettait pas beaucoup, du sien. Encore moins lorsque ses yeux hurlaient à l’insulte. Encore. Un ordre, à n’en pas douter, mais l’exercice se fait plus compliqué. Fruit posé dans le creux de sa paume il doit redoubler d’adresse pour espérer le prendre sans rien toucher. Il observe longuement la fraise, réfléchissant à la façon de faire, puis il s’exécute. S’aidant de sa langue pour que ses lèvres ne touchent pas sa peau, il prend tout le temps qu’il lui faut, manque d’agripper doucement le poignet de Drefer mais se retient de justesse alors que ses dents trouvent leur prise. Du jus coule doucement entre ses lèvres mais sa langue fait le nécessaire juste avant qu’une goutte ne tombe sur la peau du brun. Mâchant la fraise après s’être redressé, il jette un coup d’œil au prince, cherchant à voir… Il ne savait quoi en réalité. Toutefois, une question logeait dans un coin de son esprit, en lien avec leur discussion sur le protocole et les racontars. « Est-ce que vous le prendriez mal, si j’osais vous demander si les rumeurs qui circulent à votre sujet sont vraies ? ». Il repose ses yeux dans les siens. « Même si pour être honnête, je ne les crois pas. ».

***

Une bonne partie de la nuit. Les exercices avaient duré une bonne partie de la nuit et à la fin Nate ne savait que penser, si ce n’est qu’il allait probablement se ridiculiser. Ce n’était pourtant pas les avis des autres vérétiens qui l’inquiétaient. Car au réveil, l’Akielonien paraissait y voir plus clair. Les racontars ne l’avaient jamais intéressés, c’était plutôt avec sa propre fierté et son propre orgueil qu’il avait un souci. C’est avant tout sa fierté qui en prenait un coup de devoir se mettre à genoux à côté du prince et de se laisser nourrir par lui. Ce que pensaient les autres il n’en avait que faire, cela ne changerait pas son plan initial. Réveillé en premier, Nathaniel papillonne des yeux, surpris que Drefer ne soit pas encore debout. Du coin de sa paillasse, il observe la silhouette endormie du brun. Encore une fois, il serait si facile à tuer, là tout de suite. Mais aussi étrangement que cela puisse paraître il n’en ressent pas l’envie. Pas cette fois-ci. En revanche, lorsque les serviteurs arrivent avec son petit déjeuner modeste et vérifient que la laisse est toujours convenablement accrochée, il leur offre une moue contrariée, essayant de gratter sa peau sous le collier d’or. Quelle effroyable mascarade, vraiment. C’est sans réel appétit qu’il grignote dans son bol, peu convaincu et réfléchissant tout en patientant que Drefer ne daigne se réveiller. Il ignorait quand leur représentation devrait avoir lieu. Car il ne s’agissait que de ça… Une funeste représentation. Ce n’était finalement peut-être pas un mal qu’il retire cette fichue laisse pour ainsi dire le même jour où ils allaient se donner en spectacle. L’illusion n’en serait que meilleure. Pour qui ? Drefer ? Sans nul doute, car hormis un soupçon de fausse liberté, Nathaniel n’y gagnait rien.

Lorsqu’enfin la belle au bois dormant décide de sortir de son lit, les rayons du soleil sont déjà forts contre les fenêtres. Assis en tailleur, Nate attend toujours, les jambes endolories d’être resté ainsi dans cette position. Sans doute même avait-il somnolé ainsi. Il ne quitte pas des yeux le brun qui choisit ses affaires. Sempiternel rituel. Il lâche un soupir tandis qu’il termine de choisir ses vêtements. Ce n’est que lorsqu’il se rapproche de lui que l’Akielonien se relève pour lui faire face. L’index qui glisse contre sa peau le surprend mais il n’en dit rien, se contente d’attendre en silence que Drefer mette leur accord à exécution. Ce qu’il fait. La chaîne tombe au sol, le voilà libre de marcher jusqu’à l’autre bout de la pièce sans crainte, s’il le souhaite. Habille-moi et ensuite tu pourras aller visiter le palais. Je serai ton garde aujourd’hui… Il ignorait ce qui poussait le prince à vouloir sa compagnie aujourd’hui mais il n’allait pas se plaindre. « Fort bien. » qu’il déclare simplement avant d’attraper les lacets et de commencer à les nouer comme à l’accoutumée. Il avait fini par prendre le coup de main. Il s’était même rapproché le temps de finir de nouer les lacets qui arrivaient au niveau de sa nuque. Sans doute même que son souffle se perdait un peu sur le rare espace de peau mis à nu à cet endroit.




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Rechercher dans: Univers animes   Tag cc6666 sur LE TEMPS D'UN RP EmptySujet: Captive Prince - Drefer & Nathaniel    Tag cc6666 sur LE TEMPS D'UN RP EmptyDim 14 Mar - 13:47
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Il n’aurait suffi que d’un geste, pour que la menace de la lame devienne réelle. D’un côté comme de l’autre. Nathaniel aurait pu le prendre de vitesse, user du stratagème de ladite paix pour mieux se saisir de l’arme et égorger le Prince baignant dans ses thermes. Mais à quoi cela aurait-il servi ? En quoi cet acte arrangerait-il sa situation ? Au mieux, il se débarrassait d’un Prince de Vère, au pire, il était décapité sur le champ et ne reverrait jamais Akielos. Deux princes morts en une seule journée. Tout au plus quelques heures. Non. Malgré l’effort considérable que ça lui demande, Nate n’est pas prêt à risquer sa vie et ses chances d’évasion pour le seul plaisir de faire souffrir le brun dont les muscles roulent sous ses doigts.

Le son de sa voix lui paraît lointain, lorsqu’il finit par lui demander de se retourner. Il a conscience que cela sonne plus comme un ordre qu’une demande faîte dignement mais Nathaniel n’en a cure. Après ces derniers jours, il n’était pas encore pardonné, si tant est qu’il le fusse un jour. S’il faisait le premier geste envers lui, c’était uniquement car Drefer était sa seule porte de sortie possible. Rien d’autre. Du moins c’est ainsi qu’il maintenait le fil de ses réflexions à flot. Les états d’âmes du prince ne l’intéressait guère. Ses gestes sont sûrs de lui, même lorsqu’il croise le regard clair du brun. Ses billes bleues ne restent cependant pas bien longtemps dans celles d’émeraudes, parce qu’il est toujours en colère au fond, voué à l’envie de l’ignorer encore d’une certaine façon. Ses doigts glissent sur sa peau, puis il le rince et se redresse lentement, encore gêné dans ses gestes par la guérison de son dos. Pendant ce temps, Drefer est déjà retourné dans la pièce principale de ses quartiers, enveloppé dans son peignoir, pièce où Nathaniel le rejoint quelques secondes plus tard, les parfums de l’huile lui faisant tourner la tête. Approche. Comme chaque soir, il laisse le soin au Prince de prendre soin de son dos, ses doigts traînant sur sa peau. Au début, il l’aurait étranglé de ce simple contact tant il lui en voulait, mais blessures se faisant il n’en aurait jamais eu la force. De toute manière dans ces moments-là, entre l’odeur prenante des huiles et de l’onguent lui-même il planait à mille lieues de la réalité. Mais plus maintenant. Lorsqu’il se retourne, il a pleinement conscience des mains sur sa peau, de la présence froide dans son dos. Il ne dit rien, la chose se passe de commentaires de toute façon et il subit cet énième traitement en silence car c’en est plus facile ainsi. Dans la foulée, un serviteur amène le plateau repas du prince et s’en va aussitôt, donnant l’occasion à Nathaniel de s’écarter du lit de quelques pas, ayant parfaitement compris que l’heure n’était plus de profiter des bienfaits d’un matelas.

Il est néanmoins surpris du ton doucereux avec lequel il lui demande de venir s’asseoir à ses côtés. Nate n’y est pas habitué et sur le moment son cœur manque un battement. Le prince frigide ne s’était tout de même pas décidé à passer à l’acte ? Un tantinet inquiet, l’Akielonien fronce doucement un sourcil de méfiance mais s’avance au bout de quelques secondes pour venir trouver place sur le matelas, de l’autre côté du plateau. Mon oncle s’attend à ce que j’aie fait des progrès avec toi en matière de dressage. Evidemment, le régent avait été on ne peut plus clair à ce sujet, et si Nathaniel n’aimait pas l’homme, sur le moment il ne pouvait nié avoir apprécié que le brun se prenne une majestueuse réprimande. Toujours aussi perplexe, il se contente de l’écouter en silence, soupirant mentalement d’entendre le surnom glisser d’entre les lèvres de Drefer telle une insulte. Il ne pouvait pas tomber plus juste en l’appelant ainsi. Tu as dû comprendre que ce genre d’exercices ne m’intéressait pas alors je te propose une offre, Nate. Un rictus apparaît aux lèvres de Nathaniel malgré lui. Vous y preniez pourtant un malin plaisir il n’y a pas si longtemps, qu’il manque de lui répondre, mais l’heure n’est pas à la confrontation directe et rester entre ces murs le rendent dingue. Alors il ravale ses sarcasmes et sa méprise pour l’écouter aller au bout de son idée. Donnons-leur ce qu’ils veulent tous voir… Donne le change et fait montre de soumission et nous aurons tous deux ce que nous voulons. Toi, ta paix relative et la protection de cet esclave Akielonien… Moi, le retour de mes privilèges. Etait-ce donc ainsi qu’il entamait les négociations ? En lui faisant un somptueux chantage sur le dos de l’Akielonien sauvé ? Si tant est que l’on puisse considérer le jeune homme comme sauf. Nate n’était pas dupe au point de deviner que tout ce qui intéressait Drefer à ce moment était la possibilité de retrouver ses privilèges. Sa paix relative il pouvait se la mettre où il pensait… Ce n’est pas l’envie qui manque à l’Akielonien de l’envoyer se faire voir, mais ce serait aussi une très mauvaise idée. Intérieurement, Nathaniel peste comme un diable de devoir ainsi s’agenouiller encore une fois pour l’ensemble de son plan. Il doit voir plus loin, mais sur l’instant il n’a que l’envie de vomir. Il y a un dîner diplomatique demain soir, avec le gratin de la noblesse vérétienne, alors… Toi et moi, on va s’entraîner et faire en sorte que ça ait l’air vrai, d’accord ? Cette fois, Nate ne peut empêcher le sourire narquois d’étirer ses lèvres. Ce n’est qu’à cette seconde qu’il ouvre la bouche, laissant sa voix éraillée s’évaporer dans le silence. « Si je comprends vos conditions, vous effectuez cette négociation avec moi tout en vous basant sur une forme de chantage. J’ignorais que c’était ainsi que cela fonctionnait à Vère. Qu’ai-je donc de plus à y gagner ? La seule chose que j’en retiens est la menace sous-jacente d’interrompre la protection de l’akielonien. Menace qui peut difficilement être mise à profit étant donné que comme vous l’avez dit vos privilèges ne sont plus. Je ne suis donc pas même certain que l’akielonien soit toujours sain et sauf loin des griffes de ce salaud. ». Plus malin qu’il n’en avait l’air. Plus malin que ce que Drefer pensait sûrement d’un esclave de plaisir. Chose que Nathaniel n’était pas mais dont le prince ignorait tout. Il avait cependant bien conscience que des ficelles plus grandes se jouaient au milieu de ces couloirs. Pour autant, il voulait participer à ces négociations. « Je suis prêt à jouer le jeu si vous retirez la laisse de manière permanente et à condition de pouvoir naviguer en-dehors de ces quatre murs. Avec garde, si vous le désirez, je veux juste être en mesure de sortir. ». Il ne pensait pas demander la lune. Juste un soupçon de liberté qui lui permettrait de repérer les lieux.

Une fois les négociations terminées, Nathaniel consent à l’écouter lui apprendre un tuyau ou deux sur les manières de Vère. Du moins, surtout sur les manières des esclaves en réalité, car lorsque Drefer lui refuse la fraise sous prétexte qu’il est censé la prendre uniquement de sa bouche, Nate n’a qu’une seule envie, le tuer. D’autant plus lorsqu’il rapproche le fruit de ses lèvres en claquant son ordre de son ton faussement doucereux. Sur le moment, il se dit qu’il va le laisser là à sa propre honte mais finalement son côté stratège lui intime plutôt de se prêter au jeu. D’être même meilleur que le jeu. Alors il prend sur lui, se force à croiser son regard, esquisse un sourire du coin des lèvres et entrouvre ses lèvres. Dévoilant lentement ses dents, Nathaniel vient attraper la fraise avec délicatesse. Sur un champ de bataille il était capable de tuer sans vergogne, mais Drefer se trompait s’il pensait que Nate n’était pas non plus capable de finesse. Ses lèvres prennent garde de ne pas se refermer sur ses doigts, quand bien même il sait qu’il le désarçonnerait de cette manière tôt ou tard… Son regard bleuté figé dans le sien.



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Rechercher dans: Univers animes   Tag cc6666 sur LE TEMPS D'UN RP EmptySujet: Captive Prince - Drefer & Nathaniel    Tag cc6666 sur LE TEMPS D'UN RP EmptyMer 3 Mar - 21:47
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Les deux premiers jours, Nathaniel n’a fait que dormir lorsque Drefer n’était pas dans la pièce pour répéter le même rituel que la veille. Il n’avait pas bougé d’un pouce, sauf pour le stricte nécessaire, chacun de ses gestes étant un supplice pour son dos. Le moindre geste. Lever le bras, se tourner. Même tourner la tête pouvait se révéler compliquer et tirer sur ses plaies à vif. Il ne se pensait pas parmi les plus douillets, mais force était de constater que la manœuvre du prince n’avait rien eu d’une partie de plaisir. Chaque jour, c’était la même chose : Drefer rentrait dans la pièce, faisait le nécessaire pendant que Nate se montrait silencieux, et repartait. Ou plutôt, il fuyait ses propres quartiers. Alors Nathaniel ne s’était pas fait prier pour conserver le droit de dormir sur le lit du brun où l’odeur d’onguent remplaça trop vite celle du prince. Pour ce qui était de l’entente, elle était au plus bas, l’akielonien refusant catégoriquement d’adresser les paroles au prince de Vère. Au bout d’une semaine, il en avait oublié le son de sa propre voix, mais son dos avait fait de grands progrès grâce aux soins prodigués par Drefer. Il devait bien l’admettre.

Il est assis à sa place, lorsque le prince revient dans ses quartiers pour la fin de journée. A la même heure, irrémédiablement à l’heure. Il ne sait pas ce qui a pu se dire dans son dos. Il avait bien tenté d’écouter à la porte les racontars que pouvaient échanger les gardes mais non. Rien de neuf sous le soleil. Rien qu’une semaine de plus passée ici et du temps de perdu à guérir sans pouvoir s’enfuir. Car si l’idée n’avait jamais disparue de sa tête, elle avait été un tantinet apaisée. Jusqu’à ce que le drame ne se produise et que la colère envers le Prince ne se ravive de plus belle. Mais qu’en était-il aujourd’hui ? Tandis qu’il lui offre un regard qui ne laisse passer aucune émotion. Pas la moindre idée de ce à quoi il peut bien penser présentement. En revanche, à en juger par la façon dont se tient Drefer, la journée n’a pas été bonne pour lui. Une altercation avec son oncle, probablement. Il n’y avait guère que cela qui lui faisait perdre son calme. Ca et… Lui-même en fin de compte. Sans un mot, le prince s’éclipse vers ses thermes accompagné d’une dague. Nathaniel pince les lèvres et esquisse un sourire en coin, le trouvant absolument adorable sur le moment de craindre pour sa vie. Il est vrai qu’en-dehors du collier, l’akielonien n’était plus enchaîné, mais tout de même. Ca ne l’aurait pas empêché de le tuer si c’était ce qu’il avait vraiment voulu. Amusé, il devait bien l’admettre, il laisse au brun le temps de se déshabiller et de se glisser dans l’eau chaude. Il attend de longues secondes avant de se lever lentement en grimaçant légèrement et de prendre la direction des thermes à son tour. Il s’avance sans se presser lorsque la voix du prince se met à résonner. Je te le déconseille. Evidemment mais un autre que Nathaniel aurait très nettement sauté sur l’occasion et ne se serait pas fait prier, même malgré la menace sous-jacente du brun. Sans un mot, il s’accroupit, attrape le flacon d’huile puis vient se mettre lentement assis dans son dos pour commencer le laver, passant sur les poings de tension. Il ne lui offre que le silence mais un geste qu’il n’aurait pas pensé faire quelques jours plus tôt. Nate lui en voulait toujours, et pourtant c’était sa manière à lui d’enterrer la hache de guerre. Il savait que sans Drefer il ne sortirait jamais d’ici, et quand bien même il se raccroche à l’idée que c’était là la seule raison qui le poussait à agir ainsi, ce n’était pas totalement vrai.

Ses doigts glissent sur la peau dorénavant huilée et il ne dit toujours rien. De longues minutes s’écoulent ainsi sans qu’il ne jette un coup d’œil à la dague posée non loin. Il y a songé, mais en réalité cela n’a duré qu’une seule seconde. « Tournez-vous. » sont les premières paroles qui s’échappent de ses lèvres d’une voix rauque, faute de pas s’être servi de ses cordes vocales pendant sept jours.  Pendant que le prince s’exécute, ou non, Nathaniel reprend le flacon d’huile parfumée et en remet sur ses mains. Il fait ce qu’il sait faire de mieux ici, entre ces murs. Il le sert. Sûrement un prêté pour un rendu, une manière silencieuse de dire merci, quand bien même il sait que le prince n’a jamais fait ce qu’il avait fait de gaieté de cœur. Il préférait que Drefer voit toute l’intelligence qui lui était propre, de ne pas se servir du bâton pour le battre. De ne pas profiter de la situation. Car en définitive le silence avait pire que les insultes ou l’indignation. Nate avait fait ce qui visiblement était le pire pour Drefer. Il l’avait ignoré de plein gré, jusqu’à ce soir où il le prenait au dépourvu en faisant un geste surprenant de paix.


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Rechercher dans: Univers animes   Tag cc6666 sur LE TEMPS D'UN RP EmptySujet: Captive Prince - Drefer & Nathaniel    Tag cc6666 sur LE TEMPS D'UN RP EmptyMer 10 Fév - 21:55
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J'ai 24 ans et je vis à Vère depuis très récemment mais mes terres natales sont en Akielos. Dans la vie, je suis un Prince capturé par l'ennemi et je m'en sors plutôt mal étant donné la situation mais je reste encore incognito. Sinon, grâce à ma malchance, je suis devenu l'esclave du Prince de Vère et je le vis plutôt très mal.





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Les coups pleuvent les uns après les autres et plus ça va moins il a l’impression d’être en mesure de sentir la douleur. A moins que cela ne soit l’inverse mais que son système nerveux soit trop en ébullition pour avoir le temps de comprendre ce qu’il se passe. S’il ne hurle pas, il grogne, n’a bientôt plus la force de le faire d’ailleurs, s’affalant de plus en plus contre le poteau et ratant sa prise sur les liens. Sa chaire à vif tremble sans qu’il ne puisse le contrôler, les muscles trop sollicités de crispations. Il sombre dans l’obscurité trois coups avant la fin. Lorsqu’il reprend un tantinet conscience, il est plus traîné qu’autre chose, perdant la notion du temps ou de son environnement, perdu dans une semi-conscience persistante. Un brouillard sombre qui veut le maintenir dans le noir. Le retour à la réalité est rude et brutal alors qu’ils étalent de l’eau froide sur sa peau sanguinolente. Cette fois, il ne peut que laisser un grognement de douleur s’échapper de ses lèvres, les yeux rougis de souffrance. La colère, elle, n’est pas loin, plus forte qu’avant. Il en veut tellement au prince pour ça…Si bien que lorsqu’on l’amène quelques heures plus tard à la salle du Conseil, il tient debout de justesse, mais refuse de faire voir qu’il n’est envahi que de douleur. A chaque respiration. A chaque pas. Les cernes et les traits tirés de son visage ne mentent pas, mais pas une seule fois il ne croise le regard du prince. Droit comme un i, décidé à se montrer irrémédiablement silencieux. Au diable les décisions de ce Conseil. Mais Nathaniel n’était pas dupe au point de ne pas voir que le régent était satisfait, malgré les mots qu’il prononçait. C’était tout ce qu’il voulait. Ainsi Drefer se faisait remettre à sa place, et sur ce coup, Nate ne trouvait rien à redire.

Peu de temps après, il est ramené dans les appartements du prince où pour une fois, on le laisse tranquille, ce qui ne va pas pour lui déplaire. Il lutte tout l’après-midi contre l’envie de se reposer à même le sol froid, mais chaque mouvement est un supplice, alors il finit par somnoler, assis au milieu de sa paillasse car refusant de s’allonger de peur de ne pouvoir se relever. Il somnole encore lorsque Drefer arrive à la tombée de la nuit. La chaîne à son collier a été remise, c’est un accueil de glace qu’il lui réserve, parfaitement immobile et silencieux. Il le déteste tellement. Le voir se mettre à son niveau pour lui faire face ne change nullement son attitude et il ne croise son regard à aucune seconde. Tout ce qu’il voulait, c’était lui cracher dessus. Mais il n’en a pas la force. Pas ce soir. La douleur perpétuelle se lit dans ses yeux brillants assombris de colère. Allonge-toi sur mon lit, je vais nettoyer et soigner tes plaies. Un instant, il a envie de ne pas s’exécuter. Un instant, il a envie de lui hurler d’aller au diable. Mais il n’en fait rien car il n’en a toujours pas la force. La chaîne tombe dans un cliquetis mais il est comme apathique, présent sans être vraiment là. Il obéit pourtant, se levant avec lenteur et prenant la direction du lit sur lequel il s’allonge sur le ventre tout en s’assurant qu’il ne tente subitement pas de lui apporter de l’aide. Tête tournée de l’autre côté pour ne surtout pas avoir à le regarder, l’Akielonien serre les dents à la seconde où le linge tiède est apposé. Il tressaille de nombreuses fois avant de finalement se perdre dans un nouvel état de somnolence. Peut-être que le linge humide a malgré tout fait ses effets. Les gestes tendres du prince de Vère sont surprenants mais il ne dit rien, se mord plutôt la langue pour ne pas se retourner et lui fracasser le crâne pour cette injustice qu’il ruminait toujours. Il décide finalement que le silence est pire que la hargne et il se désintéresse totalement de lui. Tu peux dormir là. Tes plaies guériront plus vite dans un bon lit que sur ta paillasse dure. Drefer, offrant son lit ? Il croit un instant à un énième piège puis constate que non lorsque le brun s’éloigne pour aller se mettre dans son fauteuil, tout habillé. N’appellerait-il personne pour le défaire de ses lacets ? L’onguent paraît tamiser enfin la douleur, bref soulagement. Il observe un instant le prince de son regard noir, vide aussi. Puis il ferme les yeux sans lui avoir adressé un seul mot ni même un merci.

C’est à croire que le temps des merci était passé aussi vite qu’il était arrivé.


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Texas-Flood

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Rechercher dans: Univers animes   Tag cc6666 sur LE TEMPS D'UN RP EmptySujet: Captive Prince - Drefer & Nathaniel    Tag cc6666 sur LE TEMPS D'UN RP EmptyMar 9 Fév - 20:24
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Nathaniel d'Akielos
J'ai 24 ans et je vis à Vère depuis très récemment mais mes terres natales sont en Akielos. Dans la vie, je suis un Prince capturé par l'ennemi et je m'en sors plutôt mal étant donné la situation mais je reste encore incognito. Sinon, grâce à ma malchance, je suis devenu l'esclave du Prince de Vère et je le vis plutôt très mal.





Nate parle en #cc6666



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Il est arrêté, figé dans ses gestes au niveau de ses genoux. Ce n’est pas ce que veut le prince et il le devine. Il n’est pas idiot. Ca se voit comme le nez au milieu de la figure, mais Nathaniel ne comprend que trop tard qu’il est tombé dans un piège d’un nouveau genre. Malin. Les doigts passent entre le collier déjà serré et sa peau, sensation désagréable lorsque celui-ci se met à le tirer comme un chien réprimandé. Forcé de suivre le mouvement, Nate se redresse, se sent bientôt bien trop proche de Drefer et se retient d’avoir une moue contrariée. Au lieu de ça, il le fixe longuement, tente d’interpréter ses regards qui n’en disent toutefois rien. Chaque fois que Nate pense apercevoir quelque chose d’autre, le prince se referme aussitôt. Ce n’est qu’à la seconde où le murmure s’envole contre ses lèvres qu’il sait qu’il ne va pas aimer la suite. Du tout.

Sa prise sur son collier se resserre et il grince des dents alors qu’il appelle les gardes. Ceux-ci déboulent et Nathaniel observe le prince avec des yeux incrédules. Il n’a pas osé ? Il n’a pas osé prétendre une chose pareille. La colère réapparaît subitement, mais avant qu’il n’ait pu faire un geste il tombe à genoux, forcé d’une béquille par le premier garde. Rapidement, un autre coup suit et il en a le souffle coupé par la violence. Allongé par terre sans possibilité de bouger, Nate serre les dents, le talon du garde s’enfonçant entre ses reins. Il respire comme il peut, cherche le regard du prince, les sourcils froncés d’indignation. Il le hait tellement en cet instant. Il se hait lui aussi, pour avoir temporairement baissé sa garde. A tort. Et dire qu’il pensait avoir aperçu quelque chose de bon en lui. Belle erreur. L’Akielonien s’en mord les doigts. Mettez-le aux fers, je le veux hors de ma vue. Et demain, il sera puni sous les arcades. Sans le moindre ménagement, il est soulevé de terre, le corps endolori. Il boîte légèrement mais avance sans pouvoir de nouveau lancer de regard noir au prince. De toute manière, Drefer ne le regarde pas.

***

La nuit est longue. Enchaîné et coincé derrière les barreaux. Il se surprend presque à regretter le confort des quartiers princiers, mais il n’en dit rien. Il demeure éveillé une bonne partie de la nuit, assis dans un coin, essayant de faire venir le sommeil. Sur le trajet jusqu’aux cellules, il s’est fait railler par des mots atroces, aussi bien à son attention qu’à celle du prince lui-même mais il n’a rien dit. Il n’a rien dit non plus quand la salive de l’un des gardes est venue s’échouer dans son œil. Ce n’est qu’une fois repartis qu’il a pris le temps de s’essuyer autant que possible. Toute la nuit, il a ressassé encore et encore, ruminé sans pouvoir taire la colère. Si bien que le lendemain matin, les cernes sous ses yeux sont impossibles à manquer. Sans doute n’a-t-il dormi qu’une heure ou deux, il ne saurait le dire. Toujours est-il que le réveil est brutal. On le traîne déjà au-dehors tandis que le soleil commence à peine à se lever lui aussi. Plus traîné qu’autre chose, Nathaniel arrive au poteau qu’il aperçoit un peu tard, ses yeux rivés sur la silhouette du prince qu’il fusille du regard. A n’en pas douter la colère n’est pas passée. Aussitôt accroché, Nate ne sait pas vraiment ce qui l’attend, toujours est-il qu’il ne peut plus voir le prince posté dans son dos. La punition prenait de plus en plus de sens. Il n’allait pas l’aimer, pour sûr. Malgré tout, il enroule ses liens autour de ses poignets et s’y accroche fermement, brève préparation à ce qu’il soupçonne. Il n’avait rien fait pour contrarier le prince, alors à quoi rimait tout ce théâtre ?

Le premier coup part et Nathaniel en a le souffle qui se coupe par réflexe, pris de surprise. Le grognement est ravalé dans sa gorge.
Le deuxième part, mais il ne sait pas qui les donne. Son dos se crispent, tout comme ses doigts, jointures blanchissants déjà de la force qu’il y met. Il tente, en vain, de détourner son attention de la douleur de son dos. Mais rien n’y fait.
Le troisième coup, part, et Nate sent un liquide chaud commencer à couleur lentement le long de sa colonne vertébrale. Il faut cinq coups supplémentaires pour que les grognements ne commencent à lui échapper malgré ses lèvres closes. Tout ceci était d’une injustice incroyable, si c’était ainsi que les Vérétiens traitaient leurs esclaves, ils ne méritaient nullement d’être considérés comme des citoyens distingués. C’était eux, les barbares.



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Rechercher dans: Univers animes   Tag cc6666 sur LE TEMPS D'UN RP EmptySujet: Captive Prince - Drefer & Nathaniel    Tag cc6666 sur LE TEMPS D'UN RP EmptyLun 8 Fév - 19:04
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Nathaniel d'Akielos
J'ai 24 ans et je vis à Vère depuis très récemment mais mes terres natales sont en Akielos. Dans la vie, je suis un Prince capturé par l'ennemi et je m'en sors plutôt mal étant donné la situation mais je reste encore incognito. Sinon, grâce à ma malchance, je suis devenu l'esclave du Prince de Vère et je le vis plutôt très mal.





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Les minutes glissent, pendant lesquelles Nathaniel ne dit rien, muré dans un silence évident de contrariété. Le prince d’Akielos savait être de mauvais caractère lui aussi, mais Drefer en avait définitivement la palme. Une fois sa besogne terminée, il observe le brun s’emmitouflé dans une couverture et s’asseoir dans son fauteuil devant le feu. Sur le moment, il dégage une aura étrange, presque mélancolique, mais en un fragment de seconde, le masque qu’il paraît porter en toutes circonstances revient prendre possession de ses traits. Quelle importance ? N’es-tu pas un esclave et n’as-tu pas promis de ne pas résister ? Ton ami est sain et sauf. J’ai tenu ma parole, songe donc à tenir la tienne. Les mots font plisser le nez de l’Akielonien donc le collier est toujours relié à une chaîne, elle-même reliée au coin qui lui a été attribué. Le fauteuil est la dernière limite jusqu’où il peut aller. A en juger par les paroles du prince, la contrepartie que Nate devait payer n’était pas terminée. Il y en aurait visiblement d’autres. Lâchant un soupir, il ne pouvait toutefois nier que Drefer avait tenu parole, raison pour laquelle Nathaniel était toujours en colère au fond. Le spectacle donné cet après-midi ne lui avait guère plu. Il se sentait en quelques sortes sali. Ses yeux clairs baissés vers ses mains qu’il inspecte distraitement, il ne voit pas le regard que pose le prince sur lui et il ne lui répond pas. Il n’y a rien à répondre pour le moment. Bien sûr qu’il était inquiet. Levant finalement les yeux sur Drefer, il ne voit sur son visage que le sourire carnassier qui orne ses lèvres et il le maudit pour ça. Lentement, ses sourcils se froncent à l’énonciation des goûts du Vanserra. Il ne remettrait pas en cause la véracité des dires pour en avoir eu un bref aperçu quelques heures plus tôt. Malgré lui, les images prennent possession de son esprit et Nate se crispe à la seule idée de s’imaginer être monté par un être aussi méprisable. Hors de question. Et telle une prière muette à laquelle on répondrait, la vérité quitte finalement les lèvres du brun. Mais ce ne sera pas toi, Nate. Il serait malvenu pour un Prince de confier son esclave à un autre, cet idiot aurait dû le comprendre. Oui, certainement…

D’un hochement de tête, il signe la fin de la conversation. « Vous m’en voyez ravi. » qu’il ose malgré tout formuler à haute voix. Le regard planté dans celui de Drefer, l’Akielonien se doute qu’il ne veut pas en rester là. La question qui s’échappe alors dans le silence réveille l’élan de panique ultérieur, mais cette fois-ci, Nate parvient à calmer les battements de son cœur. Cet esclave… Il semblait te connaître… Les ordres l’ont surpris mais il semblait plus que désireux de te rendre ce service… Oui, cet esclave l’avait reconnu mais il ne pouvait pas laisser planer les soupçons sur son compte alors il hausse les épaules. « Il était soulagé de voir quelqu’un comme lui, je pense que c’est ce qui l’a mis en confiance. » qu’il répond comme si ce n’était pas très important. « Merci, de l’avoir sauvé. ». Il n’avait pas vraiment voulu les dire ces mots-là, mais parce que Nathaniel était bien élevé et parce qu’il les pensaient toutefois réellement, les dire lui paraissait être une bonne idée. C’est cependant sans compter sur les idées loufoques du prince pour lui rappeler sa condition qui n’est pas très élevée… Je me suis montré généreux, aujourd’hui, et tu as promis de ne pas me résister… D’un œil méfiant, il observe la simagrée de Drefer sans dire un mot, attendant de savoir ce qu’il allait lui demander comme nouvelle contrepartie. Vas-tu enfin te plier à ton devoir ?

Il demeure de longues secondes sans bouger, à seulement l’observer lui et ses jambes écartées. Il sent la chaleur lui monter aux joues, d’énervement. Chaque fois qu’il essayait de faire un effort, Drefer détruisait tout. Soit, il resterait donc le prince détesté. Lèvres pincées, Nathaniel se sent pris dans un étau duquel il ne peut échapper. Refuser revenait à prendre le risque que l’esclave Akielonien ne soit finalement condamné et cela il ne pouvait décemment pas se le permettre. Alors il s’avance de quelques pas, contourne le fauteuil et se met lentement à genoux à contre-cœur. Levant ses yeux bleus sur le prince, il le toise un long moment supplémentaire avant de poser ses mains sur ses mollets, commençant à faire remonter la chemise de lin. Il fût instantanément surpris. Drefer avait beau l’air d’être plus chétif que lui, il n’en demeurait pas moins musclé. Après plusieurs secondes, arrivant à hauteur des genoux. Il s'arrête. « Ce n'est pas ce que vous voulez »




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