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Tag 669900 sur LE TEMPS D'UN RP 3hez5h Sujet: Allez viens on s'aime (mais genre toute la vie) Ft Cheval de Troie
Winnie

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Rechercher dans: Univers réel   Tag 669900 sur LE TEMPS D'UN RP EmptySujet: Allez viens on s'aime (mais genre toute la vie) Ft Cheval de Troie    Tag 669900 sur LE TEMPS D'UN RP EmptyMar 19 Mai - 23:27

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Robbie Mcfly
J'ai 18 ans et je vis sur les routes, dans les pays d'Amérique du Nord. Dans la vie, je suis apprentie mécanicien (auprès des hommes de mon clan) et je m'en sors pas du tout, puisque je suis plus cérébrale que manuel (ce n'est même pas payé, qui plus est). Sinon, grâce à mon clan, je suis fiancé non-officiellement à une jeune femme que j'ai arraché de sa vie, et pour laquelle je commence à ressentir de profonds sentiments et je le vis plutôt bien, puisque c'est la première fois que je suis amoureux.

Tag 669900 sur LE TEMPS D'UN RP Freddie-highmore-gif-13
Robbie est une sorte de brebis galeuse pour son clan. Il ne partage pas la plupart de leurs idées ni de leurs traditions, et aspire à vivre une existence totalement différente de celle qu'il a toujours vécu. Il aimerait s'établir définitivement dans un coin du monde, une petite ville tranquille, où il pourrait faire de grandes études, dans le but de se lancer dans une carrière professionnelle à la hauteur de sa matière grise. Il n'est pas surdoué ; mais il est bien plus intelligent que la plupart des jeunes hommes de son clan, avec qui il ne s'entend pas. Ces amies sont toutes des filles, d'ailleurs. Qu'elles soient natives au clan ou enlevées au fil des voyages, elles finissent toutes par le trouver particulièrement adorable. Bon, pas au point d'en être amoureuse, mais Robbie ne leur en veux pas. Il n'est pas physiquement ce que le commun des mortels considèrent comme 'un beau gosse', il est donc persuadé que cela a toujours pencher en sa défaveur dans la balance. C'est pour ça qu'il l'a choisit : Elle. Parce qu'elle a un charme atypique, identique au sien, qui fait toute sa splendeur à ses yeux. Il espère qu'au delà d'avoir prit part à son enlèvement, par manque de courage d'exprimer haut et fort son opinion à son clan, elle saura voir la beauté de son âme, désireuse de ne faire que son bonheur, quitte à se mettre les siens à dos.
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Dialogue Robbie : #669900  


Freddie Highmore - inconnu
C’est de la folie pure. Je ne comprends toujours pas comment mon grand-père a pu jouer la sécurité de tout notre clan, sur le pari d’un test aussi con que celui-ci. Car c’est voué à l’échec, assurément ? Jo sera incapable de ne pas se plaindre à sa mère des misères qu’elle a vécue parmi les miens, et je finirai certainement étranglé par cette dernière, pour ne serait-ce qu’avoir eu l’idée de lui avoir volé sa petite fille ? Je ne sais pas. Je ne sais plus. Plus j’y réfléchis et moins j’arrive à me convaincre que les choses aient une chance de bien se passer. Pourquoi ma ‘fiancée’ changerait-elle la donne, d’ailleurs ? Parce qu’elle est amoureuse de moi ? Foutaise. Elle aime nous conduire au fiasco, quoiqu’il arrive. Je ne l’imagine donc pas épargner la vie de sa mère, sous le besoin irrépressible de se faire lamenter sur son triste sort. La pauvre enfant, d’ailleurs. C’est vrai que je suis une brute épaisse ne méritant pas qu’on écoute mes volontés ? Je grogne de rage lorsque quelqu’un frappe à ma porte.

« _ Je ne veux voir personne ! Je grommelle fortement, ne cachant pas ma mauvaise humeur à ce visiteur imprévu.
_ C’est Clothilde ! Déclare la femme de l’autre côté, d’une voix charmante. _ Je suis venu t’apporter à manger.
_ Je n’ai pas faim. Je prétends, souhaitant la renvoyer auprès de sa parfaite petite famille.
_ Laisse-moi entré, s’il te plaît. Je te promets de ne pas rester longtemps. »

Je soupire, fortement. Je n’ai pas envie de céder à cette volonté qui n’est pas la mienne mais… je le fais quand même, espérant vite qu’elle me laisse tranquille.

« _ Dépose tout sur la table et retourne chez-toi. Je lui déclare fermement, lui laissant l’accès à ma caravane.
_ Tu es gentil. »

Me taquine-t-elle, bien que je ne sois pas d’humeur, tout en s’exécutant. Or, une fois qu’elle a déposé sa boite en plastique sur ma table, elle s’affaire à préparer un couvert pour nous deux, au lieu de sortir tel que je lui ai ordonné de le faire.

« _ Je t’ai dis que je voulais être seul. Je lui rappelle, croisant les bras sur mon torse, le visage marqué par mon agacement certain.
_ Oui et moi je t’ai assuré de ne pas rester longtemps. Alors tu vas t’asseoir gentiment à table, et tu vas écouter ce que je suis venu te dire. Répond-t-elle avec ferveur, imitant ma position.
_ Tu sais que je peux te jeter dehors si je le veux ? Je la menace, conscient que je n’en viendrai jamais à cette extrémité.
_ Tu pourrais, effectivement. Confirme-t-elle, sans craindre cette menace un instant. _ Mais pour cela il faudrait que tu consentes à faire preuve de violence physique sur une femme, une amie de surcroit, et je doute que cette idée t’enchante particulièrement. »

Grillé. C’était évident avec une femme qui vous connaît presque par cœur. Je consens donc à m’asseoir à table, tandis que je soupire profondément en guise de désapprobation.

« _ Tu vois que tu sais être raisonnable quand tu veux. Me déclare la jeune femme, amusée, avant de nous servir à tout deux une part du gâteau qu’elle a amené jusqu’ici.
_ C’est le gâteau de Jo ? Je m’étonne, le reconnaissant, malgré qu’il soit en morceau.
_ Oui. Ta grand-mère trouvait dommage que tu ne le goûtes pas.
_ C’est elle qui t’envoie ?
_ Non. C’est bien elle qui m’a donné des parts du gâteau pour qu’il ne finisse pas gâcher. Mais ce n’est pas elle qui m’a missionné de venir à ta rencontre.
_ C’est qui dans ce cas ? Ton mari ?
_ Non, ton grand-père.
_ Mon grand-père ? »

Elle hoche de la tête, prenant place sur le banc à côté de moi.

« _ Il y avait une petite clause au verdict qu’il a annoncé tout à l’heure, concernant ton procès. Il tenait à ce que tu la saches, de sorte que – je le cite – cela te motive à aider ta fiancée pour le test à venir.
_ C’est quoi cette histoire ? Depuis quand le conseil ne donne plus les sentences dans leur intégralité ?
_ Depuis que les sentences prennent des tournures exceptionnelles, donc aujourd’hui.
_ Je t’écoute. Quelle est cette clause ? »

Elle sort de sa poche un petit canif, qu’elle dépose sur la table. Je n’aime pas la tournure que prend cet échange.

« _ Tu dois me promettre que tu ne parleras de cette clause à personne, y compris ta grand-mère et Jo.
_ Et si je refuse de le promettre, que feras-tu ? Tu me planteras le canif dans le cœur ? Je l’accuse, ne comprenant pas pourquoi c’est elle la messagère soudainement.
_ Non. Je laisserai le soin à ton grand père que prendre le relai. Annonce-t-elle gravement, me perçant de ces prunelles olive. _ Crois-moi, je doute qu’il soit d’humeur se soir à ce que ton cas lui pose encore des soucis.
_ Pourquoi toi ? Pourquoi le conseil confit-il une clause aussi confidentielle à une simple femme du clan, alors que ton mari n’a même pas de rôle important lui-même ?
_ Je suis impliquée dans la décision finale du conseil, au même titre que ta grand-mère. Je suis donc l’unique personne pouvant remplir cette mission, qui doit rester confidentiel, puisque celle-ci n’est pas informée de cette clause. »

C’est aberrant. J’ai le sentiment d’être paumé dans un mauvais film, où les protagonistes seraient tous en papier mâché.

« _ Bon, je promets. Je souffle exaspéré, craignant plus la clause que l’idée d’avoir un secret.
_ Bien. Si ta fiancée échoue au test, tu seras en charge de les exécuter, elle et sa mère, pour assurer la pérennité du clan.
_ QUOI ?! Je m’offusque, refusant catégoriquement de devenir un assassin. _ Il n’en est pas question ! Jamais je ne me rabaisserai à tuer des gens, tu m’entends ? Jamais !
_ La bonne nouvelle c’est que si elle réussit, le conseil modifiera les règles du rite, et tu auras une place dans le conseil.
_ Si je ne consens pas à l’exécuter, que se passera-t-il ?
_ Vous serez exécutés, tout les deux, comme dans la sentence initiale. Le conseil désire uniquement te mettre à l’épreuve.
_ En faisant couler du sang ? Hors de question.
_ Raison de plus pour aider ta fiancée à réussir, dans ce cas. »

A ces mots, Clothilde se lève, contourne la table, puis rejoins l’extérieur. Je n’ai le temps de rien ajouter si ce n’est un juron qu’elle n’entend pas. C’est la merde. Il faut impérativement que Jo réussisse ce test. Je ne lui en donne pas le choix.


Le lendemain.

Je suis arrivée tôt ce matin à la caravane de mes grands-parents. En faite, dès que mon grand-père est parti faire ces activités quotidiennes, j’ai rejoins les deux femmes qui s’y trouvaient, expliquant l’intérêt que Jo s’entraîne à cette rencontre avec sa mère. L’idée paraissait stupide, à premier vu. Mais finalement, dès les premiers essais, j’ai constaté que Jo manquait cruellement de confiance en elle, y compris devant sa ‘mère’ de substitution. J’ai donc insisté pour que l’on reprenne l’exercice, sachant que notre temps était limité.

« _ On devrait faire une pause. Me suggère ma grand-mère, au bout de deux heures de simulation non convaincante. _ Nous n’arriverons pas à simuler votre rendez-vous de demain chez Jo à la perfection, Rob’.
_ Et moi je dis qu’il faut qu’on y arrive. Qu’il faut que cela devienne mécanique pour elle.
_ Et que fais-tu du pourcentage de probabilité que les choses ne se déroulent pas comme on l’imagine ? Je soupire, profondément. _ Écoute, je sais que tu t’inquiètes pour votre survie à tout les deux. Mais te mettre dans des états pareils de stress ne vous aidera pas. Je vais aller m’aérer un peu. Profitez-en pour vous soutenir un peu mutuellement. »

A cette parole, ma grand-mère quitte la caravane, me laissant seul avec ma fiancée.

« _ Désolé de te mettre autant la pression. Je lui déclare aussitôt, ne voulant pas qu’elle déclenche une dispute parce que mon attitude la ferait potentiellement chiée. _ J’ai pas très envie que ta mère et toi vous mourriez parce qu’on ne serait pas préparé à jouer les amoureux transi voulant vivre sur les routes. »

Allez faire accepter ça à une mère, d’ailleurs ? Cela ne marchera jamais. Et cette idée me déprime totalement. Elle me déprime tant que je me laisse tomber sur la chaise, las de cette situation. Pourquoi les choses doivent-elles être si compliquées ? Nous ne sommes que deux adolescents, encore.
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Winnie

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Rechercher dans: Univers réel   Tag 669900 sur LE TEMPS D'UN RP EmptySujet: Allez viens on s'aime (mais genre toute la vie) Ft Cheval de Troie    Tag 669900 sur LE TEMPS D'UN RP EmptySam 16 Mai - 20:23


Robbie Mcfly
J'ai 18 ans et je vis sur les routes, dans les pays d'Amérique du Nord. Dans la vie, je suis apprentie mécanicien (auprès des hommes de mon clan) et je m'en sors pas du tout, puisque je suis plus cérébrale que manuel (ce n'est même pas payé, qui plus est). Sinon, grâce à mon clan, je suis fiancé non-officiellement à une jeune femme que j'ai arraché de sa vie, et pour laquelle je commence à ressentir de profonds sentiments et je le vis plutôt bien, puisque c'est la première fois que je suis amoureux.

Tag 669900 sur LE TEMPS D'UN RP Freddie-highmore-gif-13
Robbie est une sorte de brebis galeuse pour son clan. Il ne partage pas la plupart de leurs idées ni de leurs traditions, et aspire à vivre une existence totalement différente de celle qu'il a toujours vécu. Il aimerait s'établir définitivement dans un coin du monde, une petite ville tranquille, où il pourrait faire de grandes études, dans le but de se lancer dans une carrière professionnelle à la hauteur de sa matière grise. Il n'est pas surdoué ; mais il est bien plus intelligent que la plupart des jeunes hommes de son clan, avec qui il ne s'entend pas. Ces amies sont toutes des filles, d'ailleurs. Qu'elles soient natives au clan ou enlevées au fil des voyages, elles finissent toutes par le trouver particulièrement adorable. Bon, pas au point d'en être amoureuse, mais Robbie ne leur en veux pas. Il n'est pas physiquement ce que le commun des mortels considèrent comme 'un beau gosse', il est donc persuadé que cela a toujours pencher en sa défaveur dans la balance. C'est pour ça qu'il l'a choisit : Elle. Parce qu'elle a un charme atypique, identique au sien, qui fait toute sa splendeur à ses yeux. Il espère qu'au delà d'avoir prit part à son enlèvement, par manque de courage d'exprimer haut et fort son opinion à son clan, elle saura voir la beauté de son âme, désireuse de ne faire que son bonheur, quitte à se mettre les siens à dos.
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Dialogue Robbie : #669900  


Freddie Highmore - inconnu
Une idiote. Voilà ce qu’elle est. Sa bêtise est aussi grande que le flot de larmes qu’elle déverse depuis plusieurs minutes, et je maudis mon clan de m’avoir coincé avec elle dans cette caravane. Ne pouvaient-ils pas nous isoler comme la nuit dernière ? Était-ce primordial que je passe mes dernières heures de vie à la regarder faire son cinéma ? Visiblement, oui. Et je suis à deux doigt d’exploser de rage tant je ne supporte plus le spectacle qu’elle m’offre. Elle n’en a pas marre de chialer, à la fin ? Ce n’est pas ça qui nous sortira de la merde dans laquelle elle nous a mit. Elle devrait commencer à se l’imprimer dans sa jolie petite tête de linotte, car de tous les membres de ce clan, je suis le seul qui ait encore une once de pitié pour elle. On ne le dirait pas, hein. Mais c’est le cas pourtant. Jamais je n’ai voulu que les choses aillent aussi loin. Jamais je n’ai voulu l’emmener dans la tombe avec moi. Pourquoi a-t-elle tout foutu en l’air en essayant de me sauver ? Parce que je suis un gars fantastique ? Il faut qu’elle redescende sur terre. Je suis qu’un putain de barjot dans une caravane, pas foutu de rencontrer une fille en dehors d’un rite de passage. D’accord je suis gentil. D’accord j’ai une paire de couille quand on s’en prend physiquement à elle. Mais n’était-ce pas pour satisfaire les anciens, finalement ? Je n’en sais rien. Et je ne parviens plus à réfléchir convenablement, tant ces couinements sont insupportables.

« _ Arrête ! »

Je grogne à son encontre, sachant qu’elle ne me portera pas davantage d’attention que précédemment. Ne le voit-elle pas qu’elle me rend complètement dingue à faire ça, non stop ? MERDE ! Je m’agite sur mon siège, tentant de m’en détacher pour lui échapper, mais c’est peine perdue. Les liens sont trop solidement liés pour m’offrir ne serait-ce que du jeu, et je me coupe les poignets à force d’insister. Fais chier ! Calme-toi, Robbie. Péter un plomb dans ta position ne servirait strictement à rien, si ce n’est à dire des choses plus horribles encore à la jeune fille. Je soupire profondément, bruyamment. Une partie de toi le sait qu’elle ne le fait pas exprès, qu’elle évacue ces émotions comme elle le peut. Alors inspire un grand coup, ferme les yeux, et déconnecte toi du monde réel. J’écoute les consignes de ma conscience, n’ayant que cette seule option pour me soustraire de cet enfer. Je consens même à fermer les yeux, avant d’inspirer un grand-coup, où je me dessine sous les paupières un endroit plus agréable. Je vois maman dansant autour du feu de camp, le rire aux éclats. Elle s’amuse en m’apprenant mes premiers pas de danse, sur les notes des guitares que grattent les musiciens de notre clan, et je fais le maximum pour suivre ses indications silencieuses. Je me sens bien, auprès d’elle. Je me sens tellement heureux, apaisé, que je me perds dans ce souvenir, n’entendant plus que les éclats de sa voix. Peut-être me suis-je assoupi entre temps, qui sait ? Mais lorsque je la quitte, je suis bien plus calme qu’auparavant.

« _ Et toi mon chéri, comment tu te sens ? Me surprend ma grand-mère, me caressant le visage.
_ Je vais bien. »

Je la rassure, sachant pertinemment que c’est un mensonge. Car je ne peux pas aller bien. Je m’apprête à subir l’exécution de la seconde femme que j’aime. Jamais je ne pourrais mourir en paix en ayant connaissance de cette réalité. Et c’est pour ça que je suis tant furieux à l’encontre de Jo, d’ailleurs. Parce qu’elle m’oblige à la voir mourir, là où je me suis démené comme un fou pour me l’épargner. Je laisse une larme coulée sur ma joue à cette pensée, lorsque Clothilde vient à mes côtés, afin de passer un gant de toilette humide sur mon front brûlant. Il faut chaud ici. Cela n’a rien d’étonnant.

« _ Tu as faim ? Soif ? Me demande-t-elle doucement, sincèrement soucieuse de mon état. _ Tu veux que je t’amène quelque chose en particulier ?
_ C’est l'heure du repas du condamné ? Je lui rétorque en réponse, craignant malgré moi que la sentence des anciens n’ait déjà été prononcée.
_ Non. Les anciens sont toujours en pleine délibération. Ils n’arrivent pas à se mettre d’accord sur la sentence qu’ils vous réservent à tout les deux.
_ Il faut qu’ils la laissent vivre. J’insiste, sachant qu’elle n’a pas de poids dans la balance de leur décision. _ Elle ne m’aime pas vraiment. Elle se sacrifie parce qu’elle croit l’être, c’est tout.
_ Et toi dans ce cas ? Pourquoi te sacrifies-tu ? M’interroge-t-elle promptement, ne manquant pas de m’ébranler totalement. _ N’est-ce pas parce que tu crois l’aimer également ?
_ Je… »

Je baisse les yeux, plein de confusion. Je sais que mes sentiments pour elle n’ont pas disparu à la suite de sa fugue. Je ne sais juste pas si je saurai lui faire à nouveau confiance, si la situation nous devenait favorable autant l’un qu’à l’autre.

« _ Je vais être honnête avec toi, Rob’. Reprends Clothilde, m’intimant de l’index sous le menton à la regarder droit dans les yeux. _ Ta grand-mère s’est mise en tête de vous sauver tout les deux en officialisant vos fiançailles. Si le conseil accepte cette proposition, ainsi que ta ‘fiancée’, elle deviendra irrémédiablement ta femme. L’aimes-tu assez pour finir ta vie auprès d’elle ?
_ Je préfère la savoir en sécurité auprès de moi, que morte dans un coin du désert. »

Cela a le mérite d’être sincère. Je ne choisirais jamais sa mort, même si cela m’engage à subir son caractère de merde pour le reste de ma vie.

« _ Mais est-ce que tu l’aimes ?
_ Je crois, oui. »

Je n’ai jamais voulu mourir pour quelqu’un. J’estime donc que cela n’est pas anodin, au delà de nos différents actuels.

« _ Bien. »

A ces mots, la porte de la chambre s’ouvre sur ma grand-mère ainsi que Jo. Elle semble avoir fait sa toilette et… un peu perdu, je me demande à quel moment il a été question de ça. Peut-être durant mon absence. Qu’importe. Les deux femmes lient la jeune fille à sa chaise, avant de quitter la caravane. Elles commencent à discuter une fois que la porte de celle-ci est refermée, mais il m’est impossible de comprendre le contenu de leur bavardage. J’imagine que c’est en rapport avec ce que j’ai confié à Clothilde ? Je ne m’avancerai pas, aussi bien sur ce sujet que le dénouement de toute cette histoire. Je n’adresse d’ailleurs pas la parole à la jeune fille préférant clore les yeux à nouveau, pour m’isoler dans ‘mon’ monde, jusqu’à ce que l’on vienne nous chercher.


(…)

De nouveau installés devant le conseil, nous attendons que les anciens donnent leur verdict. Je lance un dernier regard en direction de la jeune fille, quand mon grand-père prend enfin la parole.

« _ Bien. Le conseil a délibéré. Annonce-t-il en prémices, suspendant toute l’assemblée à ces lèvres. _ Mais avant de vous fournir sa décision finale, voici les faits pour lesquels nous sommes réunis en ce jour : Robbie, ici présent, souhaite donner sa vie pour sauver celle de sa fiancée, Jo Parker, au même titre que cette dernière pour le sauver. Une situation pour le moins inédite, rendant ce procès particulièrement exceptionnel. Et à procès exceptionnel, sentence exceptionnel. Il marque une pause. _ Il a été décidé par le conseil, à l’unanimité, que Robbie et Jo seraient officiellement fiancés l’un à l’autre, s’ils réussissent tout les deux le test que nous leur avons spécialement préparé. Jo Parker, le conseil vous autorise à revoir une dernière fois votre mère, et ce en compagnie de votre fiancé ici présent. Si vous parvenez à la quitter sans lui parler du clan, de votre enlèvement, vous aurez tout deux la vie sauve. Si vous échouez, vous provoquerez non seulement vos exécutions, mais également celle de votre mère. Le test se déroulera dans deux jours. Vous serez déposés devant la maison de votre mère, sous l’étroite surveillance de vos accompagnateurs. Vous aurez deux heures. Passez ce délai, si les choses ne se déroulent pas sous les meilleurs auspices, ils interviendront. De même si les forces de police venaient à être dépêchés sur place, elles ne retrouveraient que vos corps. La séance est levée. »

A ces mots, on nous libère de nos liens, tandis que je reste pantois, le cul vissé sur ma chaise. Comment peuvent-ils croire qu’elle ne nous trahira pas ? Je comprends au sourire de grand-mère qu’elle est à la tête de cette décision, et je quitte le ‘conseil’ sans un mot. Je n’ai pas envie de la voir, ni même de lui parler. Elle a mit en jeu la survie de notre clan, sous une promesse en l’air d’une adolescente capricieuse, et je ne me sens pas prêt à jouer cette mascarade. Je le devrais, parce que je me suis engagé à la protéger de la mort. Mais je préfère le faire quand je m’en sentirai prêt.
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Winnie

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Rechercher dans: Univers réel   Tag 669900 sur LE TEMPS D'UN RP EmptySujet: Allez viens on s'aime (mais genre toute la vie) Ft Cheval de Troie    Tag 669900 sur LE TEMPS D'UN RP EmptyLun 11 Mai - 21:11


Robbie Mcfly
J'ai 18 ans et je vis sur les routes, dans les pays d'Amérique du Nord. Dans la vie, je suis apprentie mécanicien (auprès des hommes de mon clan) et je m'en sors pas du tout, puisque je suis plus cérébrale que manuel (ce n'est même pas payé, qui plus est). Sinon, grâce à mon clan, je suis fiancé non-officiellement à une jeune femme que j'ai arraché de sa vie, et pour laquelle je commence à ressentir de profonds sentiments et je le vis plutôt bien, puisque c'est la première fois que je suis amoureux.

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Robbie est une sorte de brebis galeuse pour son clan. Il ne partage pas la plupart de leurs idées ni de leurs traditions, et aspire à vivre une existence totalement différente de celle qu'il a toujours vécu. Il aimerait s'établir définitivement dans un coin du monde, une petite ville tranquille, où il pourrait faire de grandes études, dans le but de se lancer dans une carrière professionnelle à la hauteur de sa matière grise. Il n'est pas surdoué ; mais il est bien plus intelligent que la plupart des jeunes hommes de son clan, avec qui il ne s'entend pas. Ces amies sont toutes des filles, d'ailleurs. Qu'elles soient natives au clan ou enlevées au fil des voyages, elles finissent toutes par le trouver particulièrement adorable. Bon, pas au point d'en être amoureuse, mais Robbie ne leur en veux pas. Il n'est pas physiquement ce que le commun des mortels considèrent comme 'un beau gosse', il est donc persuadé que cela a toujours pencher en sa défaveur dans la balance. C'est pour ça qu'il l'a choisit : Elle. Parce qu'elle a un charme atypique, identique au sien, qui fait toute sa splendeur à ses yeux. Il espère qu'au delà d'avoir prit part à son enlèvement, par manque de courage d'exprimer haut et fort son opinion à son clan, elle saura voir la beauté de son âme, désireuse de ne faire que son bonheur, quitte à se mettre les siens à dos.
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Dialogue Robbie : #669900  


Freddie Highmore - inconnu
Je soupire, bruyamment. Je pensais être en mesure d’entendre le son de la voix de Jo, de supporter les mots qui franchiraient le seuil de ces lèvres, mais la vérité est que je me berçais d’une douce illusion, de sorte de me convaincre que tout se passerait bien. Car je suis fatigué qu’elle ne fasse pas ce que l’on attende d’elle, voyez-vous ? Je suis fatigué de l’entendre sans cesse ce plaindre de la gentille petite vie à laquelle nous l’avons arrachés, alors que ce n’était pas ce qu’on lui demandait. Certes, c’est très mal. Certes, nous méritons tous le bûcher si elle le désire. Mais ne peut-elle s’empêcher de nous faire un laïus avant d’accepter ma mise à mort ? Visiblement, non. Et je soupire toujours plus d’impatience, tandis qu’elle déclame la situation rêvée à notre histoire d’amour. Quand va-t-elle prendre conscience que je ne suis pas un garçon de son lycée, que je suis un garçon du voyage ? Je suis ce que je suis parce que mon éducation parmi mon clan, m’a fait devenir ce garçon si fantastique qu’elle leur décrit. Il serait temps qu’elle accepte que je n’aurai jamais pu la draguer dans une bibliothèque, ou l’inviter à son bal du printemps, parce que je ne suis pas un garçon ordinaire. Et ce n’est pas tant la volonté de vouloir prétendre à la possibilité que je sois un garçon si génial que ça, qui m’encourage moi-même à me sortir du lot. C’est la constatation que le garçon qui lui a – soi-disant – plu, qu’elle le veuille ou non, ne pouvait la séduire qu’en la choisissant pour son propre rite de passage vers l’âge adulte. C’est injuste, mais c’est ainsi. Il est donc inutile qu’elle perde son temps à nous le reprocher. Je suis à deux doigts de lui ordonner d’en venir aux faits, tant elle m’exaspère, quand elle fournit enfin sa décision. Et là, surprise générale : mademoiselle échange sa vie contre la mienne. Serait-elle tombée sur la tête ? Croit-elle que je saurai mieux vivre avec son décès sur la conscience, là où elle-même me donnait le sentiment de s’en fiche éperdument ? Je refuse cet échange. Je me suis proposé à lui rendre sa ‘précieuse’ petite vie auprès de sa mère, saine et sauve, au prix de ma propre existence désuète, contre son silence quant aux pratiques douteuses des miens, et voilà qu’elle fiche tout par terre parce que – soudainement – mademoiselle se sent enchanté d’être ma fiancé ? C’est une blague ? (…) Ce n’est pas une blague. Elle se réfugie dans ses larmes sans avoir le courage de me lancer qu’un bref regard, et je devrai accepter sa décision sans m’y interposer. Hors de question.

« _ Elle ne sait plus ce qu’elle dit. Je déclare prestement, tandis que les anciens réagissent eux-mêmes à son interminable discours. _ Elle manque visiblement de sommeil et cela l’encourage à délirer. »

Je poursuis, me fichant éperdument qu’elle puisse se vexer. D’ailleurs, je lui fais signe de ne surtout pas s’interposer entre moi et le conseil. Ce n’est pas le moment que l’on se chamaille pour savoir qui de nous deux a déjà un pied dans la tombe.

« _ Vous le voyez bien qu’elle est à bout de force émotionnellement parlant. J’insiste, plaidant sa cause qu’elle a elle-même mise en péril. _ Je vous conjure donc de ne pas prendre en considération le discours qui vient d’être fait, pour ne garder que ma demande comme recevable.
_ Tu as conscience que ta fiancée n’a pas donné son accord pour conserver le secret sur notre clan ? M’interroge mon grand-père immédiatement, ordonnant au reste de l’assemblée de faire silence.
_ J’en ai conscience, et.
_ Tu as donc conscience que le conseil peut également décidé de vous exécuter tout les deux, afin de résoudre le problème plus rapidement ? M’interrompt-il, n’appréciant pas d’être confronté à une situation aussi inédite que celle-ci.
_ J’en ai tout autant conscience. Mais je conjure le conseil d’accorder le repos nécessaire à Jo Parker, afin qu’elle puisse à nouveau avoir pleinement conscience de la situation. »

Les murmures reprennent au sein du conseil. Ma remarque a fait mouche et, même si elle déplaît au plus intransigeants sur les règles de notre communauté, elle a le mérite de semer la mésentente parmi les anciens. Je ne m’attendais pas à un tel effet, je dois dire, mais j’en suis ravie. Cela m’assure qu’ils ne prendront aucune décision hâtive, tant que les voix ne seront pas à l’unanimité en faveur de cette décision.

« _ Je conjure le conseil d’accorder le repos nécessaire à Robbie, afin qu’il puisse lui-même avoir pleinement conscience de la situation. Ajoute ma grand-mère, jetant ainsi de l’huile sur le feu.
_ Tu sais que seuls les anciens et les contrevenants sont autorisés à prendre la parole en séance publique, Jacqueline. Déclare mon grand-père à cette dernière, mécontent qu’elle enfreigne elle-même cette règle connus de tous.
_ Parfaitement, oui. Mais j’interviens en la faveur de mon petit-fils qui n’a visiblement lui-même plus toute sa tête pour plaider sa propre cause. Ne le vois-tu pas qu’ils sont prêts à mourir pour l’autre ? N’est-ce pas là une preuve que le rite est sur le point d’aboutir à une réussite ?
_ Je ne vois que deux jeunes gens refusant son aboutissement, Jacqueline.
_ Tu ne regardes donc pas ces enfants comme je les regarde. »

Conclu-t-elle, plus calmement, se frayant un passage afin de rejoindre Jo, toujours en larmes autant que silencieuse.

« _ Mon enfant. Souffle-t-elle, levant son menton de son index avec délicatesse, de sorte qu’elle la regarde. _ Accepterais-tu d’épouser Robbie, si tu avais la certitude que cela vous garderait tout deux en vie ?
_ Cela ne résoudrait pas le problème, grand-mère. Je réponds immédiatement, ôtant à Jo la possibilité de parler. _ Jo Parker tient à vivre auprès des siens. Je maintiens donc mon choix que sa volonté soit faite, sous vœux de silence.
_ Ce n’est pas à toi que je m’adressais.
_ Tu vas trop loin, Jacqueline. Reprends le chef des anciens, mettant un terme à cet échange. _ Je suspends la séance.
_ NON !
_ Conduisez ces deux jeunes gens dans une caravane où ils seront tout deux solidement attachés.
_ Que comptes-tu faire ?

S’inquiète ma grand-mère, alors que nous sommes tout deux mis à l’écart dans la caravane de mon amie Clothilde. Autant dire que je n’ai pas moi-même la moindre idée de ce qui nous attends tout les deux, tant nous sommes confrontés à une première dans l’histoire des rites. Je n’exclus donc pas l’éventualité que notre exécution soit dorénavant inévitable, ce qui à le don de me mettre en colère, tandis que nous sommes attachés solidement à deux chaises se faisant face, à deux extrémités d’une table.  

« _ Tu es complètement folle. Je grogne à l’encontre de Jo, dès que nous sommes seuls. _ Je me décarcasse pour que tu puisses accéder à ce que tu m’as reproché de ne pas t’offrir au cours de notre soirée, et toi tu fiches tout par terre pour me sauver ? Mais à quoi tu joues, bordel ? Ça t’amuse l’idée d’être exécutée avant d’être enterrée dans un désert mexicain ? Car tu l’as compris, ça, que ton cadavre pourrira à côté du mien et pas celui de ton père ? Je marque une pause, tentant de ne pas céder à l’appel de lui hurler dessus. _ Jamais ils ne le rendront à ta mère, tu m’entends ? Je déclare froidement, blesser par le fait qu’elle n’ait pas accepté que je la sauve, encore une fois. _ Alors tes dernières volontés, j’espère que tu n’y tenais pas parce qu’elles ne seront pas exaucées. »

Sa mère ne retrouvera jamais sa trace. Et dire que je voulais mourir pour que cela n’arrive jamais. Cette idiote a tout foutu en l’air en voulant jouer l’héroïne de sa propre histoire. Je pourrais la maudire, si mon cœur ne saignait pas encore d’amour pour elle.
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Winnie

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Rechercher dans: Univers réel   Tag 669900 sur LE TEMPS D'UN RP EmptySujet: Allez viens on s'aime (mais genre toute la vie) Ft Cheval de Troie    Tag 669900 sur LE TEMPS D'UN RP EmptyLun 20 Avr - 5:53


Robbie Mcfly
J'ai 18 ans et je vis sur les routes, dans les pays d'Amérique du Nord. Dans la vie, je suis apprentie mécanicien (auprès des hommes de mon clan) et je m'en sors pas du tout, puisque je suis plus cérébrale que manuel (ce n'est même pas payé, qui plus est). Sinon, grâce à mon clan, je suis fiancé non-officiellement à une jeune femme que j'ai arraché de sa vie, et pour laquelle je commence à ressentir de profonds sentiments et je le vis plutôt bien, puisque c'est la première fois que je suis amoureux.

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Robbie est une sorte de brebis galeuse pour son clan. Il ne partage pas la plupart de leurs idées ni de leurs traditions, et aspire à vivre une existence totalement différente de celle qu'il a toujours vécu. Il aimerait s'établir définitivement dans un coin du monde, une petite ville tranquille, où il pourrait faire de grandes études, dans le but de se lancer dans une carrière professionnelle à la hauteur de sa matière grise. Il n'est pas surdoué ; mais il est bien plus intelligent que la plupart des jeunes hommes de son clan, avec qui il ne s'entend pas. Ces amies sont toutes des filles, d'ailleurs. Qu'elles soient natives au clan ou enlevées au fil des voyages, elles finissent toutes par le trouver particulièrement adorable. Bon, pas au point d'en être amoureuse, mais Robbie ne leur en veux pas. Il n'est pas physiquement ce que le commun des mortels considèrent comme 'un beau gosse', il est donc persuadé que cela a toujours pencher en sa défaveur dans la balance. C'est pour ça qu'il l'a choisit : Elle. Parce qu'elle a un charme atypique, identique au sien, qui fait toute sa splendeur à ses yeux. Il espère qu'au delà d'avoir prit part à son enlèvement, par manque de courage d'exprimer haut et fort son opinion à son clan, elle saura voir la beauté de son âme, désireuse de ne faire que son bonheur, quitte à se mettre les siens à dos.
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Dialogue Robbie : #669900  


Freddie Highmore - inconnu
Je suis épuisé, véritablement. Tant sur le plan physique que psychique, d’ailleurs. Je n’en peux plus de soutenir le poids de cette situation. C’est que c’est épuisant d’être amoureux d’une adolescente égoïste autant que manipulatrice, mine de rien. Et le visage baigné de larmes, je songe sincèrement à abandonner tout espoir que l’avenir nous soit favorable. Pourquoi lui soumettre le choix, d’ailleurs ? Je savais dors et déjà que la jeune fille ne me choisirait pas. Jamais. Il serait donc plus simple de retourner à la caravane de mes grands-parents, de sorte de la conduire dès se soir à la frontière Mexicaine ? Mais… Ta vie ? Elle n’a la moindre importance, pour personne. Ne dis pas ça, Robbie. Il y a toujours un espoir que la jeune femme te choisisse. Je ricane à cette pensée, mauvais. Il n’y a aucun espoir. Je sais que cette dernière ne réussira pas le test que je lui ai imposé, et ce sans me décevoir. Tu l’as crois donc définitivement si machiavélique ? Tu l’as dis toi-même : aucun de ces choix jusqu’à présent n’a été un choix consenti. Elle s’est adaptée à la situation de sorte d’attirer ma tendresse, afin de parvenir à son but ultime de rentrer chez elle. Il n’y a qu’à voir le contenu de sa surprise ! Tout du menu jusqu’à sa tenue a été calculé dans l’intention de m’amadouer. Et quelle réussite ! Je suis tombé dans le panneau comme un con. Je me suis laissé bercer dans l’idée qu’elle voudrait potentiellement que l’on devienne un gentil petit couple, avant de me faire rejeter comme un mal propre parce que je n’ai pas accéder à sa volonté de se tirer chez elle. Mais qu’elle se tire ! Qu’elle fasse du stop jusqu’à Roswell pour revoir sa précieuse petite famille ! Au passage, je lui conseille de croiser les doigts pour ne pas se faire violer par un camionneur en manque, parce que dans le coin, hors de mon clan, des détraqués ce n’est pas ce qu’il manque. C’est le monde qui est malade. Pas nous. C’est à elle de se sortir de l’idée que l’on ne vit pas dans une série netflix où tout se terminent bien pour tout le monde. C’est elle qui a un problème, pas moi. Et elle finira seule parce qu’aucun mec ne sera assez con pour subir ces caprices de gamine comme j’ai eu la gentillesse de les encaisser jusqu’ici. Alors c’est terminé ? Fin de l’histoire ? Fin de l’histoire. Je vais la dégager de ma vie dès ce soir, et je crèverai la tête haute en acceptant l’échec de mon rite. Je me saisie d’ailleurs déjà de mes clefs de voiture, quand quelqu’un frappe trois coups à la porte de ma caravane. Serait-ce elle qui vient s’excuser de son comportement ? J’en doute. Je laisse donc la personne insister une seconde fois, avant d’entendre la voix de Clothilde. Elle semble catastrophée. Elle veut que je sorte immédiatement. J’hésite, craignant qu’une nouvelle tuile me tombe sur le coin de la gueule. Peut-être que faire le sourd serait une meilleure option ? Je refuse. Cela ne serait pas agir en homme responsable. Je déverrouille donc la porte, que j’entrouvre aussitôt sur elle.

« _ Qu’est ce qui se passe ? Je l’interroge, ne perdant pas de temps avec les formalités d’usage.
_ Robbie ! C'est ta fiancée ! Elle est partie !
_ QUOI ?! J’hurle malgré moi, ne manquant sûrement pas d’alerter les quelques voisins environnants.
_ Je l'ai vu courir en passant devant ma fenêtre pour aller aux toilettes. Elle avait un sac à dos. La garce. _ Je crois qu'elle refait une tentative de fuite. Je ne comprends pas, tu m'as dit qu'elle t'avait organisé une surprise ?! Pourquoi est-ce qu'elle part ?! Tu sais qu'elle risque de se faire tuer par l'un de nous ou par un serpent, ou pire, elle pourrait mourir de faim ou de soif !
_ Je sais tout ça. Je grogne, la poussant pour détacher mon véhicule de ma caravane. _ Et ne l’appelle pas comme « ça », veux-tu ? Je ne suis pas le fiancé d’une gamine sans cervelle.
_ Comment ? Je ne comprends pas. Je… Je croyais qu’elle…
_ Rien du tout ! Je l’interromps, furieux. _ Cette petite connasse a bien vu a qui elle avait affaire, et elle s’est servie de ma gentillesse à son avantage. Mais on ne m’y reprendra plus. C’est terminé de la couver comme un petit objet fragile. Elle va revenir ici de gré ou de force.
_ Est-ce que tu veux que Philip t’accompagne ? Suggère-t-elle, inquiète de me voir aussi furibond.
_ Non. C’est une affaire entre elle et moi. »

A ces mots, je me glisse dans mon véhicule que je démarre en trombe. Je quitte ensuite le campement sans perdre une seconde de plus. Qu’importe le moment précis de son départ, je sais qu’elle n’ira pas loin. Elle sera forcément sur le bord de la route, dans l’attente d’être peut-être prise en stop par une âme charitable. Il ne me suffit donc qu’à espérer être le seul usager de la route, entre le moment où elle s’est volatilisée, et celui-ci.
Je n’en reviens toujours pas. Je lui faisais confiance. J’espérais qu’elle serait capable de donner sa ‘vie’ pour moi comme je me dévoué à le faire pour elle et… Elle, elle est partie, sans un mot. Elle m’a condamné sans la moindre hésitation. Je devrai la tuer pour ça. Je devrai lui ôter toute chance de réchapper aux conséquences de ces actions égoïstes, méprisables. Mais je sais que je me contenterai de l’entrainer par la crinière de ces cheveux roses à la ‘justice’ des anciens. De toute façon, l’issue serait la même, même si je la laissais se tirer ? Nous finirions tout deux enterrés au fin fond d’un trou paumé ? Alors autant le faire ensemble.

Je roule encore quelques kilomètres quand je perçois enfin une forme sur le bord de la voie. A ma distance, cela peut-être tout et n’importe quoi. Un animal fauché par une voiture, comme un corps étendu sur le sol. Je stationne donc le véhicule immédiatement, de sorte de ne pas effrayer ce qui s’y trouve. Je n’ai pas envie de la ramener avec plus de ‘violence’ que nécessaire. Je garde quand même à cœur qu’elle ne subisse pas de coups de ma part. Mais je me saisie, dans la boîte à gant, de ce qui pourrait la maitriser si elle ne consent pas à faire preuve de raison. De quoi s’agit-t-il ? D’un flacon de Chloroforme. J’ai toujours un mouchoir dans la poche, il me sera utile si je dois lui en administrer une dose.

Munie de tout ça, je quitte la voiture que je verrouille, avant de marcher lentement dans la direction de la forme, avec une grande discrétion. J’ai l’intention de surprendre la jeune fille dont j’ai reconnu la voix. Je sais même déjà très bien comment je vais procéder. Qu’est-ce qui m’ébranle dans ma conviction ? Les mots que je perçois toujours plus distinctement. Elle se parle à elle-même, visiblement. Et le contenu de son monologue, qui ressemble plus à une conversation à haute voix avec son… esprit (?), ressemble à s’y méprendre à une déclaration d’amour. Je ne comprends rien. Pourquoi me traiter comme un cinglé qui la révulse, si intérieurement elle pense de moi que je suis quelqu’un de bien ? Cela ne fait aucun sens. Tant bien que j’imagine son délire être une nouvelle machination pour m’assouplir. Elle a du entendre le moteur de la voiture, remarquer ma présence, et elle espère que le gentil Robbie va encore tomber dans ses filets. Plutôt crever. C’est d’ailleurs ce qu’il nous attend, dorénavant. Car c’est terminé le chapitre ‘mariage’. Le clan va nous exécuter pour deux raisons différentes, et il n’est plus l’heure de croire que les ‘bons’ sentiments qu’elle me porte vont accorder leur clémence. Il n’est plus temps d’espérer qu’ils nous laisseront nous aimer, librement. Elle a tout gâché en agissant comme une enfant pourrie gâté, et cela me brise le cœur d’être exposé aussi violemment à mon échec. Car oui, il ne s’agit que du mien. J’ai été trop naïf pour croire qu’elle ne tenterait pas de me filer entre les doigts. Et à présent nous sommes exposés aux conséquences de nos mauvais choix. Je… Non. Hors de question que je me ramollisse à ce « je t’aime » qu’elle adresse au ciel. Elle ne fait que m’amadouer, comme elle l’a toujours fait. Il est temps que son cinéma prenne fin. Je m’approche près d’elle, à ces dernières paroles, ce qui provoque un mouvement brusque de sa part. Debout, face à moi, elle constate qu’elle n’est pas face au danger que ces sens imaginaient, et ces joues s’empourprent d’un rouge que les rayons de lune trahissent.

« _ C’est trop tard le suicide en plein désert pour épargner ma vie, Jo. Je lui adresse immédiatement, le ton monocorde, dénué de tout sentiment comme de toutes émotions _ Nos destins sont scellés. Et ils n’aboutiront pas à une finalité heureuse, comme dans les contes de fées. Je marque une pause. _ Je te faisais confiance. Je te proposais de te ramener moi-même à la frontière du Mexique, de sorte que tu aies le temps de leur échapper brièvement. Et qu'as-tu choisit ? Me poignarder dans le dos pour t’échapper. Qu’est-ce qui ne tourne pas rond chez toi ? Qu’est-ce que… Laisse tomber. Je me suis engagé à te ramener au camp à la place des grosses brutes qui nous y attendent, j’apprécierai donc que tu consentes à monter dans la voiture sans faire de scandale, de sorte de nous épargner un abatage chacun d’une balle dans le dos. »

Le compte a rebours est lancé. Au petit matin, le camp déploiera ces hommes à notre recherche. Ils fouilleront tout partout, y compris la frontière américaine. Ils y passeront des heures, des jours peut-être, mais ils y parviendront. Je préfère que la fin se fasse de manière moins brutale, autant pour elle que pour moi.

Quelques minutes plus tard.

La voiture s’arrête à l’entrée du camp. Devant nous, une rangée d’hommes baraqués et armés nous attendent. Un seul geste brusque de notre part, et ils feront feu sur nous immédiatement. J’encourage donc vivement la jeune fille à sortir de celle-ci, sans tenter quoique ce soit de stupide. On peut encore plaider nos causes perdues si nous sommes vivants. Il suffit juste de ce plier aux règles. Dès que je suis dehors, deux hommes se saisissent de moi tandis que je suis emmené dans une caravane pour y être solidement ligoté. Le même sort attend celle que tout le monde nomme encore ma ‘fiancée’. Personnellement, cela fait bien une heure, si ce n’est plus, que je n’ai plus de désir de la considérer ainsi.
Elle a trop piétiné mon cœur.
Je ne sais s’il saurait lui pardonner cette cruauté.

Le lendemain matin.

Il est tôt. Les premiers rayons du soleil traversent la fenêtre de la chambre où je suis retenu captif. Dans quelques heures, les anciens tiendront leur conseil d’urgence, au cœur même du campement. Ils établiront notre ‘procès’ public, avant d’annoncer notre sentence. Inutile de préciser que nous n’aurons pas le droit à des ‘avocats’ face à ces ‘juges’. Nous devrons plaider nos causes tout seul, sans garantie qu’elles nous épargnent la mort.
C’est l’effervescence dans le campement, d’ailleurs. Chaque membre est mit à contribution pour que le conseil ait lieu le plus rapidement possible. Les miens détestent trainer les situations encombrantes. Il ne fait nul doute que la nôtre sera réglée avant que ne sonne midi.

Quand on vient me chercher, le soleil brille déjà haut dans le ciel.

« _ C’est l’heure. Me souffle Philip, désolé de me voir dans cette position de criminel, de condamné. _ Je compte sur toi pour ne pas tenter quelque chose d’irréfléchi.
_ Je ne vais pas te frapper ni même tenter de m’échapper. Je lui assure, avec la plus grande sincérité. _ J’ai échoué à mon rituel, faillit à la parole que j’avais tenu face aux anciens, j’assumerai donc les conséquences de mes erreurs, la tête haute. »

Il me détache, méfiant malgré tout.

« _ J’aimerai m’y rendre sans être attaché. S’il te plaît. »

Il soupire. Il hésite. Je comprends qu’il craint un coup déloyal de ma part. Je lui assure donc d’un regard que je suis toujours le gentil Robbie. Je ne vais pas lui faire un coup bas, uniquement pour éviter ce que j’aurai pu fuir la veille. Il consent donc à m’emmener jusqu’au conseil, libre de mes mouvements. Là, on me fait signe de m’asseoir sur la chaise à la droite de celle de Jo. Contrairement à moi, elle est fermement maintenue à celle-ci, ne pouvant donc rien tenter pour s’échapper. Le ‘procès’ s’ouvre. Le chef des anciens annonce le ‘crime’ pour lequel je suis jugé : deux évasions de ma ‘fiancée’, à laquelle je suis soupçonner d’avoir participer. C’est bien évidemment faux, puisque dans les deux cas j’ai été mis sur le fait accompli bien après les faits. Mais cela ne change rien à la donne pour le conseil : je l’ai détaché de ces liens dans mon sommeil la première fois, puis l’aie consciemment laisser seule dans la caravane de mes grands-parents la seconde fois. Ce qui me rend complice, aux regards de l’assemblée. Vient ensuite le temps de plaider ma défense, si tant est de croire que cela est encore possible.

« _ Lorsque je suis venu à votre rencontre la dernière fois, je voulais que les règles du rite de passage soient respectées. Je commence alors, me levant doucement de ma chaise, en guise de respect envers les anciens. _ Et je vous remercie d’avoir donné une suite favorable à cette requête. Grâce à votre intervention, Jo Parker a logé chez mes grands-parents, où elle a pu bénéficier du confort nécessaire à son bien-être. Cela nous laissait entendre qu’il était possible qu’elle s’acclimate à la vie à nos côtés, mais... Je soupire, douloureusement. _ Nous avions torts, malheureusement. Cela ne sera jamais le cas, tant la jeune femme ici présente tient farouchement à retrouver sa famille. Et c’est entendu, du reste. Compréhensible, également. Mais définitivement un frein à la réussite du rite. Je ne veux pas épouser cette femme sous la contrainte, comme je refuse qu’elle m’épouse sous la contrainte. Je souhaite donc mettre un terme au rite.
_ Tu as conscience des conséquences de ce choix si le conseil vote à l’unanimité en la faveur de cette décision ?
_ Oui. J’en ai parfaitement conscience. Et je suis prêt à sacrifier ma vie, s’il m’est assuré que la jeune fille ne subisse pas le même sort.
_ Je te demande pardon, mon garçon ?
_ La jeune femme a mentionné à plusieurs reprises qu’elle accepterait de conserver le secret, si sa liberté lui était rendue. J’échange donc ma vie contre son silence, ainsi que son retour parmi les siens.
_ Tu es fou ! Tu ne vas pas faire ça ?! S’offusque ma grand-mère, provoquant une cohue dans l’assistance.
_ J’y ai réfléchi toute cette nuit, grand-mère. Je veux que Jo Parker soit rendu aux siens, contre la promesse qu’elle se taise à jamais.
_ Pas au prix de ta vie, je le refuse !
_ Je l’ai laissé s’échapper à deux reprises. Je suis un traitre.
_ Non !
_ Cela suffit Jacqueline. A l’intention de Jo. _ Êtes vous d’accord avec cette proposition, jeune fille ? Promettez-vous de garder le secret de notre existence et de votre enlèvement, contre votre liberté ainsi que le décès de votre ‘fiancé’ ? »

Elle a son issue de secours, désormais. La porte est entrouverte, juste devant elle. C’est à elle à présent de ne plus agir comme une enfant mais bien comme une adulte responsable, réfléchie. Je ne la regarde d’ailleurs pas, pour être honnête. Je ne tiens pas à la voir sceller impunément la sentence qui m’est réservée.
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Rechercher dans: Univers réel   Tag 669900 sur LE TEMPS D'UN RP EmptySujet: Allez viens on s'aime (mais genre toute la vie) Ft Cheval de Troie    Tag 669900 sur LE TEMPS D'UN RP EmptySam 11 Avr - 19:20


Robbie Mcfly
J'ai 18 ans et je vis sur les routes, dans les pays d'Amérique du Nord. Dans la vie, je suis apprentie mécanicien (auprès des hommes de mon clan) et je m'en sors pas du tout, puisque je suis plus cérébrale que manuel (ce n'est même pas payé, qui plus est). Sinon, grâce à mon clan, je suis fiancé non-officiellement à une jeune femme que j'ai arraché de sa vie, et pour laquelle je commence à ressentir de profonds sentiments et je le vis plutôt bien, puisque c'est la première fois que je suis amoureux.

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Robbie est une sorte de brebis galeuse pour son clan. Il ne partage pas la plupart de leurs idées ni de leurs traditions, et aspire à vivre une existence totalement différente de celle qu'il a toujours vécu. Il aimerait s'établir définitivement dans un coin du monde, une petite ville tranquille, où il pourrait faire de grandes études, dans le but de se lancer dans une carrière professionnelle à la hauteur de sa matière grise. Il n'est pas surdoué ; mais il est bien plus intelligent que la plupart des jeunes hommes de son clan, avec qui il ne s'entend pas. Ces amies sont toutes des filles, d'ailleurs. Qu'elles soient natives au clan ou enlevées au fil des voyages, elles finissent toutes par le trouver particulièrement adorable. Bon, pas au point d'en être amoureuse, mais Robbie ne leur en veux pas. Il n'est pas physiquement ce que le commun des mortels considèrent comme 'un beau gosse', il est donc persuadé que cela a toujours pencher en sa défaveur dans la balance. C'est pour ça qu'il l'a choisit : Elle. Parce qu'elle a un charme atypique, identique au sien, qui fait toute sa splendeur à ses yeux. Il espère qu'au delà d'avoir prit part à son enlèvement, par manque de courage d'exprimer haut et fort son opinion à son clan, elle saura voir la beauté de son âme, désireuse de ne faire que son bonheur, quitte à se mettre les siens à dos.
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Dialogue Robbie : #669900  


Freddie Highmore - inconnu
C’était évident. Pourquoi oublie-je tout le temps que le seul bonheur de Jo, passe par l’éventualité qu’elle puisse rentrer chez elle ? Parce que tu es stupide, Robbie. Voilà pourquoi. Tu as voulu croire que vos sentiments étaient partagées, mais la réalité, le vraie, c’est que cette jeune femme t’as rendu ton baiser parce qu’elle s’est sentie ‘contrainte’ de le faire. Ce n’était pas un choix consenti. C’était un choix par dépit. Je prends le baiser parce que je le préfère à la claque. Alors certes, cela t’as éviter d’en manger une belle ; mais cela n’a pas rendu réel tes rêves de midinettes quant à de quelconque sentiment. Et tu veux que je te dise ? T’es pathétique. Tu l’as toujours été, et tu le resteras toujours. Aucune femme ne peut réellement tomber amoureuse d’un looser qui l’a arraché de sa vie. Alors oui, tu t’es battu pour elle, et elle a ressenti de l’inquiétude quant à ton état ; au point même de vouloir t’emmener chez elle pour te protéger comme le petit animal fragile qu’on trouve sur le bord de la route, couvert de coups. Mais ce n’est pas de l’amour. C’est de la pitié, du dépit. Et tu ferais mieux de rentrer à ta caravane pour chialer comme tu en as cruellement l’habitude. Non ! Il est révolu ce temps-là, où je pleurais dès que quelque chose m’atteignait au cœur. Je suis devenu un homme pour gagner le cœur de cette femme. Et je vais le rester, même si le flot de ces paroles me blesse autant qu’il ne l’a blesse. Et j’entends bien. J’entends bien que la vie que je lui ‘réserve’ n’est pas à la hauteur de celle qu’elle rêvait de vivre. Mais je ne peux rien faire, si ce n’est… mourir. Oui. C’est une solution radicale, extrême, mais cela peut éventuellement la sauver de cette ‘tradition’, si elle consent à ne jamais parler de nous à qui que se soit… Tu crois vraiment que les anciens se fieront à la parole d’une adolescente aux cheveux roses ? Tu as vraiment pris un sacré coup à la tête si tu en es persuadé. Que puis-je faire, alors ? Dans un cas comme dans l’autre, l’issue ne sera jamais celle que Jo attend de moi. Nous finirons fatalement enterrés dans un désert du Mexique, tout les deux. Comment lui donner ce qu’elle souhaite me convaincre de lui donner, avec cette épée de Damoclès sur la tête ? Je n’en sais rien. Et je me mords la lèvre, douloureusement, de ne pas être en mesure de changer les choses. Manger le gâteau est bien futile, désormais. La jeune fille n’a plus la tête à me faire plaisir, ayant le cœur étreint par la tristesse qui inonde son visage, et je dépose mon assiette pour la réconforter le mieux que je le puisse. Comment ? En passant un bras autour de ses épaules, de sorte qu’elle puisse se fondre contre moi.

« _ Je… Je soupire, le menton déposé sur le sommet de son crâne. _ J’ai conscience que je ne serai jamais l’idée que tu te fais d’une grande et belle histoire d’amour. J’ai conscience également que je ne serai jamais non plus à la hauteur de tes attentes. Et ça me brise le cœur, plus que tu ne peux l’imaginer Jo. Je marque un temps d’arrêt, ravalant la boule d’émotion qui se loge dans le fond de ma gorge. _ En te rejoignant ce soir, je ne m’attendais pas à ce que la soirée prenne une telle tournure. Et même si j’en ai été très heureux jusqu’à l’instant où nos lèvres se sont séparés ; désormais je me sens tout autant perdu que tu ne l’es. Si ce n’est plus, peut-être. Je suis dans une position délicate. Qu’importe la décision que je prendrai à ton encontre, l’issue ne nous sera jamais favorable. Je mourrai ou tu mourras. Peut-être même les deux à la fois. Et cette pensée m’est insupportable. Alors… Je soupire, profondément. Je sais que les mots que je vais lui adresser vont être pesants, déplaisants, je saisie donc en cette pause l’occasion de ne pas perdre le courage de lui soumettre. _ Je vais t’offrir un choix. Dès ce soir. Et je t’invite à y réfléchir vraiment. C’est moi, ou ta famille. Si c’est moi, je ne veux plus jamais t’entendre parler de quitter mon clan pour rejoindre tes proches. Tu accepteras sans condition ta nouvelle vie, et je te laisserai le temps de t’y acclimater sans te contraindre à quoique se soit. Je lui laisse le temps d’assimiler cette option. _ Si c’est ta famille, et je ne m’attends sincèrement pas à ce que tu me choisisses, je t’aiderai à t’enfuir, seule, de sorte que tu puisses rejoindre tes proches à Roswell. Mais sache une chose. Je redresse son visage vers le mien, de mes doigts sous son menton. _ Mon exécution ne garantira pas que tu puisses retrouver la vie tranquille que tu avais auparavant. Car au delà de me juger pour haute trahison, les anciens ligueront le clan tout entier contre toi. Et ils ne te pardonneront jamais que tu le brises – ou puisse le briser – avec ma complicité. Mon géniteur et mon frère te traquerons sans relâche, nuit et jour, jusqu’à te faire expier ton ultime souffle. Quant à t’accompagner : je refuse. Ma vie est ici. Ma famille est ici. Je préfère mourir la tête haute en assumant mes actes, plutôt que de me cacher dans ta chambre comme un petit animal adorable qu’on veut garder égoïstement pour soi. Je ne veux autant pas être ton captif que tu ne veux être ma captive. »

Les mots sont durs. Froids, peut-être. Mais j’estime qu’il est temps qu’elle comprenne que je ne suis pas une peluche qu’on sert dans ses bras avant de la jeter dans un recoin sombre de sa chambre. Cela m’énerve, d’ailleurs, qu’elle se focalise autant sur le confort de sa gentille petite chambre d’adolescente. Qu’elle aime sa famille au point de vouloir la revoir est entendu, mais ce ne sont pas son confort d’adolescente pourrie gâté qui la rendra plus heureuse. Je peux tout lui donner, y compris cette histoire d’amour qu’elle m’a décrit avant de m’en exclure pour me dire que je suis ‘mignon’. Mais il va falloir qu’elle y mette aussi sincèrement un peu de bonne volonté, si elle ne veut pas que nous soyons un couple aussi malheureux que ne l’était celui de mes propres parents. Jamais un instant de tendresse. Jamais un moment d’amour. Que des larmes, des coups, et des cries. Moi aussi j’aurai voulu une jolie chambre, des peluches, et un lit confortable. Je n’ai pas choisi de grandir parmi un bon nombre de dégénérés. Et j’en ai marre qu’elle profite de ma tendresse pour y trouver son issue de sortie. Elle veut partir ? Très bien. Je volerai une voiture. Je ferai des heures de route pour la conduire à la frontière. Mais une fois qu’elle sera sur le bord de la route américaine, elle se débrouillera pour rentrer à bon port. Je ne voudrai plus jamais la revoir jusqu’à mon ultime soupir.

« _ Prends le temps d’y réfléchir. J’annonce à nouveau, le cœur brisé totalement. _ Je serai à ma caravane si tu veux me donner ta réponse dès cette nuit. »

A ces mots, je la libère de mon étreinte, de sorte de me lever.

« _ Encore merci pour le dîner. C’était très sympa. »

Sont les derniers mots que je lui adresse, poliment. Ensuite, je rejoins directement ma caravane, la démarche assurée, où je m’enferme à clef. Lui dire toutes ces choses a été plus éprouvant que je ne le croyais. Je suis vidé de toute mon énergie, en larmes, le cœur brisé des illusions que je me suis faite. Et l’anneau de ma mère dans les mains, je lui implore silencieusement de venir me consoler comme elle le faisait quand j’étais petit. En me chantant une douce chanson. En me berçant dans ses bras sentant bon la vanille. Moi aussi, je veux pouvoir être à nouveau auprès d’elle. Et c’est bien là l’unique point commun que j’ai avec celle qui ne sera sans doute jamais ma fiancée.
Tag 669900 sur LE TEMPS D'UN RP 3hez5h Sujet: Allez viens on s'aime (mais genre toute la vie) Ft Cheval de Troie
Winnie

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Rechercher dans: Univers réel   Tag 669900 sur LE TEMPS D'UN RP EmptySujet: Allez viens on s'aime (mais genre toute la vie) Ft Cheval de Troie    Tag 669900 sur LE TEMPS D'UN RP EmptyJeu 9 Avr - 22:44


Robbie Mcfly
J'ai 18 ans et je vis sur les routes, dans les pays d'Amérique du Nord. Dans la vie, je suis apprentie mécanicien (auprès des hommes de mon clan) et je m'en sors pas du tout, puisque je suis plus cérébrale que manuel (ce n'est même pas payé, qui plus est). Sinon, grâce à mon clan, je suis fiancé non-officiellement à une jeune femme que j'ai arraché de sa vie, et pour laquelle je commence à ressentir de profonds sentiments et je le vis plutôt bien, puisque c'est la première fois que je suis amoureux.

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Robbie est une sorte de brebis galeuse pour son clan. Il ne partage pas la plupart de leurs idées ni de leurs traditions, et aspire à vivre une existence totalement différente de celle qu'il a toujours vécu. Il aimerait s'établir définitivement dans un coin du monde, une petite ville tranquille, où il pourrait faire de grandes études, dans le but de se lancer dans une carrière professionnelle à la hauteur de sa matière grise. Il n'est pas surdoué ; mais il est bien plus intelligent que la plupart des jeunes hommes de son clan, avec qui il ne s'entend pas. Ces amies sont toutes des filles, d'ailleurs. Qu'elles soient natives au clan ou enlevées au fil des voyages, elles finissent toutes par le trouver particulièrement adorable. Bon, pas au point d'en être amoureuse, mais Robbie ne leur en veux pas. Il n'est pas physiquement ce que le commun des mortels considèrent comme 'un beau gosse', il est donc persuadé que cela a toujours pencher en sa défaveur dans la balance. C'est pour ça qu'il l'a choisit : Elle. Parce qu'elle a un charme atypique, identique au sien, qui fait toute sa splendeur à ses yeux. Il espère qu'au delà d'avoir prit part à son enlèvement, par manque de courage d'exprimer haut et fort son opinion à son clan, elle saura voir la beauté de son âme, désireuse de ne faire que son bonheur, quitte à se mettre les siens à dos.
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Dialogue Robbie : #669900  


Freddie Highmore - inconnu
Je ferme les yeux.
Je ne veux pas voir la gifle venir.
Je veux encore croire qu’il est possible que la jeune fille éprouve une forme de plaisir à sentir mes lèvres contre les siennes.
Très sagement.
Je le veux tellement que je ne m’interromps pas là où ma raison me hurle pourtant de le faire. C’est évident que le moment n’est pas désiré, partagé. Je devrai donc m’interrompre, m’excuser, et aller ensuite me réfugier dans l’intimité de ma caravane. Mais… Sans que je ne m’explique pourquoi ; je n’y parviens pas, malgré ma nature si raisonnable. Peut-être cela vient-il de mon instinct qui m’en dissuade à chaque fois que je tente imperceptiblement de me détacher d’elle ? Possible. Selon lui les choses vont s’améliorer. Il faut juste laisser un peu de temps à la demoiselle de s’acclimater à l’effet de surprise. Certes. Mais si c’est effectivement l’effet de surprise qui la rend si… figée ? Combien de temps est-il respectable de faire durer le baiser pour atténuer cet effet ? Je l’ignore. Je l’ignore tellement que je suis prêt à céder à ma raison quand, tout d’un coup, ne manquant pas de me surprendre moi-même, Jo enserre ses bras autour de mon cou, approfondissant notre baiser. Est-ce que cela sous-entend que l’effet de surprise c’est dissipé intégralement ? Il semblerait, oui. Je la serre donc dans mes bras, pour qu’elle sache à quel point je suis heureux qu’elle ait enfin accepter de m’offrir un véritable baiser. Pas un ridicule petit bisou de collégiens timides, n’osant pas devenir deux adultes. Non, un vrai baiser digne des plus belles histoires d’amour que j’ai lu. Et où nos langues se lovent l’une contre l’autre, quand nos corps se pressent pour les imiter. Je me sens si bien en cet instant. Heureux, même. Je pourrai l’embrasser ainsi des heures durant, mais le souffle me manque déjà, et c’est à regret que je suis contraint de la libérer pour nous permettre de respirer. Est-ce que je m’attendais à ce qu’elle me caresse le nez du sien, comme point final à ce premier échange amoureux ? Pas du tout. Et je trouve ce geste particulièrement adorable. Dommage qu’il fasse suite à la fuite de ma… petite amie ? J’entends bien qu’elle m’ait prévu un gâteau mais… n’aurait-elle pas pu attendre un peu avant d’aller le chercher ? Je ne sais pas. Je m’installe donc sur le banc aménagé par ces soins, confus sur la suite des évènements. Je pensais que les choses seraient plus simples, plus évidentes. Pourquoi faut-il qu’à chaque fois je me retrouve projeter dans des options que je n’avais pas envisagées ? Je n’en sais rien. Je manque de chance, je crois. C’est du moins mon explication rationnelle quand je vois Jo revenir avec un gâteau au chocolat blanc. C’est vraiment très touchant qu’elle m’en ait préparé un, mais je crains que la situation lui donne un arrière-goût désagréable. Pas qu’il ne sera pas bon, attention. Je redoute juste que l’ambiance vienne lui ôter toute sa saveur initiale. Je m’apprête à m’excuser auprès de Jo pour avoir précipiter notre premier baiser, mais la jeune fille disparaît à nouveau pour aller chercher les couverts. J’espère qu’elle ne va pas prétexter avoir oublier quelque chose à son retour ? Car il faut que l’on parle, tout les deux. Il faut que nous posions des mots sur ce qui s’est produits, nos émotions. Je ne veux pas qu’elle trouve en la ‘fuite’ une solution à ces choses qui la dérange. Je veux qu’elle puisse me parler ouvertement, comme elle me l’a toujours fait. C’est évident que c’est plus facile de cracher sa haine à son ‘kidnappeur’ que de lui dire ouvertement qu’il nous plaît. Mais comment notre histoire pourrait-elle fonctionner, si les silences pesants nous éloignent déjà ? J’attends donc qu’elle revienne, gonflé d’un courage que je ne croyais pas envisageable. Je ne lui ‘saute’ pas dessus directement non plus, attention. Je la laisse nous servir, puis s’installer, avant de lui dire ces mots, très calmement.

« _ Il faut qu’on parle de ce baiser, Jo. Je commence, n’osant pas la toucher de peur qu’elle se braque. _ J’ai conscience que mon geste a été soudain autant que spontané mais… Cela ne veut pas dire que tu es officiellement ma fiancé ou quoi que se soit. Je… J’ai juste eu très envie de t’embrasser et… bêtement je m’y suis laissé aller, oubliant temporairement que tu pouvais ne pas être prête. Et ce n’est pas grave. J’ai beaucoup aimé ce baiser et… si le prochain est dans plusieurs semaines, plusieurs mois, je ne t’en voudrai pas. Je marque une pause. _ Je te l’ai dis : je ne veux que ton bonheur. Et si ton bonheur se limite à juste des petits gestes de tendresses, totalement anodin, alors je serai très heureux. »

En d’autres mots : aucune pression. Ce baiser n’était pas une forme malhonnête d’engagement entre nous, et je ne le considérerai jamais comme tel. Maintenant que j’ai mis les choses bien à plat, avec l’espoir qu’elle en fasse de même à mon encontre, je me permets enfin de goûter mon dessert. Et il est succulent. Je fonds devant tant de perfection.

« _ Il est extraordinaire ce gâteau. Je lui confie immédiatement, sincère. _ Merci encore d’avoir pris le temps de t’assurer de mon dîner préféré pour me l’offrir. Je passe un moment merveilleux en ta compagnie. »

Je lui caresse doucement la joue, à ces mots. Je n’ai pas besoin qu’elle me tombe dans les bras tout de suite. J’ai besoin juste de moments comme celui-ci, magiques.
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