Toujours au sol, Jin tente d’assimiler la situation. Toi, tu analyse ton corps parsemé de brûlures par-ci par-là, déjà en train de cicatrisées.  

"Ça pue, le poil grillé...”

Tu sors ça l’air de rien. L’autre fini par se relever d’un bon et te tend sa tunique. Tu affiches un petit sourire railleur à sa remarque.

"Tain, les non-loups sont vraiment des petites natures à ce niveau...”

Tu enfiles malgré tout le vêtement, qui sent la fumée et... une odeur musquée..., histoire de ne pas avoir de problèmes si tu devais te retrouver au milieu d’une foule par la suite... Même si vu l’heure, cela est peu probable... Et ici... il n’y a que vous...

Le sorcier semble reprendre peu à peu ses esprits et te demande si tu paries sur toi la prochaine fois. Croisant les bras sur ta poitrine, menton lever, tu l’observes un instant avant de répondre.

"Evidément ! J’aurai pu te tuer au moins deux fois durant ce combat.”  

En réalité, tu es moins sûr de toi que tu le laisse paraitre. Ici, tu avais l’effet de surprise, mais la prochaine fois, tu n’auras plus cet avantage... Et lui continue d’évoluer dans son style de combat et dans sa magie... Et puis ton loup n’aime vraiment pas le feu, ce qui n’aide pas...

En bref, non, tu ne parierais pas vraiment sur toi la prochaine fois, mais cela ne t’empêchera pas de te battre si l’occasion se représente. Tu t’amuses beaucoup trop...

Profitant de l’accalmie, tu observes un peu les lieux, resserrant la tunique autour de toi.

"C'est quoi cet endroit, à ton avis ? Pourquoi on est là ?”

A part pour vous battre, mais pas certain que ce soit l’idée première du truc...

À peine tu te remets de l'information, que lui se met déjà à faire des vannes. Il te faut un peu plus de temps pour assimiler tout ça. Et puis l'humour, disons que ce n'est pas vraiment ton dada. On t'as jamais appris à être drôle, mais à obéir aux ordres et, si tu l'es, c'est à tes dépends.

Tu lèves les yeux au ciel mais il attrape tout de même la tunique. « Ouais, petite nature, c'est ça. » Puis tu t'arrêtes, parce que t'avais pas capté un détail. « Les non-loups parce que vous êtes combien comme ça ? » Tu regardes autour de toi, inquiet. En réalité, c'est débile, tu es bien le seul à venir ici et tu es loin d'être l'unique et meilleur maître du feu. Et puis il en existe d'autres, ceux de l'eau, de l'air, de la terre. Et si eux en avaient d'autres aussi ? Des loups ? Des renards ? Des ours ? Tu manques de défaillir.

« Deux fois ? » Tu ne peux t'empêcher de relever un sourcil en le regardant. « Une pour sûr, deux fois, quand même. » Ouais, tu es vexé, comme le gros bébé que tu es, sauf que tu n'y peux rien. Tu as été entraîné à gagner et chaque échec t'es sévèrement reproché. Tu grinces des dents, tentant pourtant de faire le mec qui n'est pas touché - et ça aussi c'est un échec.

Tu es debout, un peu faible sur tes jambes, mais pour la première fois vous êtes face à face, sans cette tension qui vous pousse à vous entretuer. Tu hésites face à ses mots. Pouvez-vous discuter et vous livrer ? Réellement ? « Chez moi, on peut accéder aux mondes de esprits, mais nos pouvoirs ne fonctionnent pas là-bas. Alors j'imagine que ceci est un autre monde, qui en mêlent plusieurs ? Vu qu'il n'y a personne comme toi par chez moi. » Et puis tu songes à l'université et tout ce que tu connais, qui n'a rien à voir avec la guerre. C'est compliqué ces histoires de mondes qui s'entremêlent, mais tu vas devoir faire avec, il n'y a pas d'autres solutions. « Par contre, je vois pas vraiment à quoi il sert. » Tu hausses les épaules, t'as jamais été un bon philosophe qui cherche les origines.

Alors que tu enfiles la tunique, Jin te demande combien vous êtes, l’air un peu... inquiet ? Tu ris à sa réaction. Il a raison d’être inquiet, en vrai. S’il devait se retrouver à combattre la meute, il n’aurait aucune chance...

"Les loups sont toujours en meute, j’imagine que c’est la même chose chez toi, non ?”

Tu n’as pas encore assimilé l’idée que vous êtes dans un... monde différent du tiens... et du sien...  

Les yeux levés vers le ciel, tu remarques enfin les deux lunes, et cela t’arrache un grand sourire malgré toi. Deux lunes... tu adores.

L’autre te ramène à lui en contredisant te dires concernant sa mort. Un sourire narquois remplace celui provoqué par les lunes et tu réplique d’un ton railleur.

"La première au tout début du combat, et juste à l’instant... ça fait bien deux.”

Tu es plutôt fière de toi, et tu le montre. Chacun son tour... Malgré le temps passé tu lui en veux toujours pour ton genou... Au moins maintenant vous êtes quittes.

Mais la curiosité finie par l’emporter, et Jin répond comme il peut à tes questions, n’ayant pas d’infos en plus que toi, apparemment. Lorsqu’il parle de “monde des esprits” et du fait qu’il n’y ait pas de gens comme toi chez lui, tu te retiens de rire. Tu te souviens vaguement l’avoir pris pour un fou, la première fois que vous vous êtes battu. Tu dois désormais admettre qu’il ne l’est probablement pas... même si ses mots t’embrouillent plus qu’ils ne t’aident...

"Merde... Donc tu viens bien d’un... autre monde... ça explique pourquoi je n’ai jamais entendu parler de ta magie. C’est quoi d’ailleurs comme truc ? Vous êtes des genres de super-héros ou quoi ?”  

Pas ouf la réf, mais c’est tout ce que tu as pour comparer...

Une grimace déforme tes traits et tu acquiesces.

« Oui, chez moi aussi on est nombreux. »

Mais tu ne donnes pas plus d'information, parce qu'il ne te pose pas directement la question et que tu ne donnes pas gratuitement des détails sur ta vie. Même si la potentialité qu'il soit un ennemi venu te tirer les vers du nez est très faible, tu restes sur tes gardes.

Par contre, quand il a raison, tu grinces des dents. Tu refuses de te laisser démonter, même s'il aurait fallu un rien pour qu'il te tue.

« Ouais fin la dernière fois j'aurai eu plus d'une occasion de te tuer et tu as disparu à l'instant où ma boule de feu allait te brûler vif. »

Est-ce que tu as un regard plein de fierté ? Est-ce que tu songes à cet instant souvent ? En réalité, tu es soulagé qu'il ne soit pas mort, parce que ce combat t'a tellement plu, même si tu as perdu, que tu es content de pouvoir te battre encore contre lui.

Tu vois sa grimace et tu imagines qu'il se souvient de son genoux défoncé, tu te retiens de sourire, parce que tu as bien senti que sa fierté, c'était un sacré moteur pour lui.

Alors tu plonges avec facilité dans ce nouveau sujet de conversation pour éviter d'insister et que vous repreniez là où vous vous étiez arrêtés parce que même si ça ne te plait pas, il a le dessus sur toi. Et entre tes muscles fatigués et ta tête qui continue de résonner, tu ferais mieux de t'incliner.

« Non, pas vraiment, je maîtrise le feu parce que je viens de la Nation du Feu et comme tu avais pu le deviner, je suis un soldat dans l'armée de ma Nation. » Tu t'arrêtes un instant. « Et nous ne sommes pas le seul peuple. » Tu le regardes droit dans les yeux. « Qui te dit que je peux te faire confiance pour te parler de la suite ? » Tu fouilles ses pupilles pour y découvrir un indice qui te ferait continuer ou te taire tout de suite.

C'est étrange, tu veux lui botter les fesses et lui faire confiance à la fois. Il y a ce sentiment de respect envers ce qu'il est et ce panneau scintillant dans ton esprit qui t'affirme qu'il est l'ennemi aussi.

Tout se mélange et tu ne sais plus.

Jin confirme que chez eux aussi, ils sont nombreux. Tu hoches la tête tout en réfléchissant à ce que cela implique... Nombreux comme une meute ou nombreux comme une armée ? Ou une civilisation ?

Tu n’oses pas poser la question tout de suite. Lorsque tu fais remarquer les deux fois où tu aurais pu le tuer, il te rappel votre premier combat où, cette-fois, c’est lui qui avait le dessus.  

Tu grimaces à ce souvenir. C’est juste parce que tu ne t’étais pas encore transformé pour la première fois...

Heureusement pour lui, tu détournes la conversation. A ta question, il te répond que non, ils ne sont pas des super-héros. Tu bug un instant lorsqu’il parle de Nation du Feu et du fait qu’il soit un soldat. Dans ton souvenir, il ressemblait plus à un étudiant comme toi qu’à un soldat, même s’il avait déjà des putains de réflexes et une sacrée capacité au combat.

Tu penches la tête sur le côté sans trop comprendre, et il te demande en quoi il pourrait te faire confiance. Un sourire en coin se dessine sur tes lèvres alors que tu redresse la tête.

"Personne. Et je te retourne la question, d’ailleurs.”

Tu croises les bras et te campe bien sur tes pieds avant de reprendre.

"Tout ce que nous savons l’un de l’autre pour l’instant, c’est que tu... es un soldat qui maitrise le feu..., et que je suis un loup-garou. Et que nous venons de mondes différents.”

Tu fais une petite pause. Il a parlé de peuples... Ils sont donc vraiment nombreux... Mais... c’est comme si tu avais deux personnes différentes face à toi... Comme s’il n’était pas le même qu’il y a deux ans... aussi as-tu du mal à savoir si son discours est vrai ou non... Tu as à la fois envie de le mettre à terre une bonne fois pour toute et en même tu es curieux... un sentiment étrange te retient de l’attaquer...

"Ton discours n’est pas cohérent...”  

Tu murmures ces mots plus pour toi-même que pour lui. Tu es... intrigué...

"Tu es venu ici entre la dernière fois et maintenant ?”

Quelque chose te dit que non...

Vous ne pouvez pas vous faire confiance, c'est un fait et vous en êtes bien au courant, pourtant, voir ce gars dans ta tunique te fait une drôle d'impression, comme si vous partagiez quelque chose, en plus de cet amour pour le combat. En plus de cet endroit spécial.

Tu inspires, cherches une explication et là, quand l'autre reprend, tout se mélange dans ton esprit. Tu te prend la tête dans les mains et tombe au sol. Deux mondes différents. Ça résonne en toi et les souvenirs t'assaillent. Ce sont des souvenirs étranges, que tu vécus et d'autres qui te sont étrangers et pourtant, c'est toi. C'est toi, mais en différent. C'est toi au sein de l'armée, avec Cheng. C'est toi au milieu d'un couloir de ton collège, avec Ahloy. Le seul lien entre les deux, c'est ton père, celui qui t'écrase dans toutes tes vies.

Brusquement, tu te redresses, tu suffoques.

« Bordel, j'ai déjà vécu ça. »

L'illumination te fait mal, parce qu'elle explique pourquoi t'es démesuré, pourquoi t'as accepté ce monde, pourquoi cette bataille te paraît normale. Tu comprends et rien n'a de sens à la fois. Tu inspires, tu expires, tu trembles.

Assis par terre, tu enserres tes jambes de tes bras et essaies de souffler doucement, comme ce qu'Ahloy te murmurait à l'oreille. Et puis un autre souvenir se superpose, une autre voix. Tu la chasses, ce n'est pas le moment.

« J'ai déjà vécu ça, pas dans ce monde-là non, pas avec des loups-garou. Je... » tu t'arrêtes parce que c'est fou, c'est insurmontable « ce n'est pas de la confiance que je te fais, juste, je peux pas en parler à quelqu'un d'autre. » Tu lui jettes un regard noir. « Je suis un soldat de la Nation du Feu, je suis dans l'armée régulière et mon frère veut m'en faire sortir. » Puis tu inspires. « Mais je suis aussi lycéen dans un monde plus proche de celui-ci, avec des téléphones et des super-héros. Là bas, j'ai pas mon pouvoir du feu, là bas, je suis juste normal. » Extrêmement riche, par contre, mais ça tu le gardes pour toi.

« C'est quoi ce bordel ? »

Et c'est une bonne question parce que tu n'as pas la moindre explication.

Lorsque tu résumes la situation, Jin à une réaction à laquelle tu ne t’attendais pas. Se prenant la tête dans les mains, il tombe à genoux. Tu te retiens d’aller vers lui pour l’aider, des fois que ce soit une ruse, même s’il semble plutôt... mal en point...

L’aurais-tu blessé plus que tu ne le pensais ? Mais non, apparemment c’est autre chose...

"Mec, ça va... ?”

Visiblement non, mais bon... Tu t’approches un peu de lui alors qu’il se recroqueville au sol. Il reprend alors la parole, te fusille du regard, puis te sort une explication à dormir debout. Surpris, tu gardes le silence un instant, les yeux écarquillés... puis tu ris. Parce que c’est tellement énorme que tu ne peux pas faire autrement...

"C’est une blague ?! ”

La dernière fois, tu pensais qu’il était un fou évadé d’un asile ou un truc du genre... et cette idée de titille de plus en plus...  

"T’es conscient de c’que tu racontes gars ? Non mais... sérieusement... t’es dingue en fait... ”  

Dingue oui, c’est trop énorme, trop improbable... Et ce malgré ce monde bizarre où vous vous trouvez tous les deux...

Tu ne sais pas ce qui est le pire, que tu comprennes que tu aies déjà vécu plusieurs vies et que soudainement elles se mélangent toutes, ou qu'il te juge.

L'autre imbécile, qui se transforme en loup pour attaquer violemment les gens, te juge. T'as presque envie de rire, d'où il se permet de ne pas te croire, de penser que tu es fou. Oh, tu le vois bien à son regard. Tu continues de le fusiller d'ailleurs, mais il s'en fiche. Tu l'as battu, il t'a battu, clairement, vous n'avez plus rien à prouver à l'autre, pourtant... ça t'embête bien. Tu aurais préféré qu'il ait peur de toi, ça aurait été plus simple.

« Tu te fous de moi ? »

Tu te redresses, heureux que la colère ait pris de le dessus sur la peur ou la panique. La colère, elle coule dans tes veines, tu la connais, tu la maîtrises. Tu serres les poings, mais n'émet aucune flamme et, en plantant tes pieds dans le sol, tu te mets face à lui.

« On est où là ? Ce qu'on vit c'est fou, c'est pas possible, clairement, on ne vient pas du même monde. Clairement, y a de la magie là-dessus, tu crois quoi, que t'es en train de rêver et que je suis une projection de ton esprit ? Connard, ça t'a pas suffit la première raclée que je t'ai foutu ? »

Il faut que tu te calmes, si tu sais que si tu le cherches trop, tu risques de le trouver. Et si t'es jamais contre une bonne bagarre, t'as encore mal de son dernier coup et t'es pas vraiment en état d'en recommencer une autre. Alors tu lèves les mains, en signe de paix.

« Ce que j'essaie de dire, c'est que je l'ai peut être juste déjà vécu ça, sur une période plus longue et je me rappelais pas des deux avant ... avant maintenant bordel, c'est fou. »

Et cette fois-ci, maintenant que tu as tenté de faire évaporer la colère, tu prends peur. Cette histoire est vraiment folle.

« Tu m'crois pas, c'ton problème, mais bordel, c'est... fou. »

Ce dernier murmure n'est que pour toi-même, parce que tu as encore du mal à réaliser.

L’autre s’énerve. Il se redresse pour te faire face, semblant à nouveau prêt à combattre. Et il te prend pour un con en plus. Ton sourire disparait et tu serres les poings, ton loup grondant au fond de toi.

"Et toi, t’en n’as pas eu assez cette fois-ci ?”

Il a raison, en ce qui concerne la magie... Mais quand même...  

La tension monte d’un cran, mais Jin finit par lever les mains en signe de paix, semblant comprendre que relancer le combat n’est pas une bonne idée dans l’immédiat... Ton loup reste en alerte, mais tu desserre un peu les poings malgré tout.

Il reprend alors la parole, et tu sens un changement d’humeur chez lui. La colère laisse place à... de la peur ?

Tu fronces les sourcilles, surpris.

"Admets qu’c’est difficile à croire...”

Même si, à le voir aussi convaincu, tu vas devoir te rendre à l’évidence qu’il ne ment pas... Il a l’air sacrément perturbé aussi...

Tu soupires.

"Donc... t’as vécu deux vies dans deux mondes différents ?”  

C’est complètement fou, oui...

"Et tu viens de quel monde là, du coup ?”

Parce qu’il n’a pas l’air d’être le même que lors de votre première rencontre... S’il a toujours sa magie, il agit... différemment... et c’est assez perturbant lorsqu’on y fait un peu attention...

Il a raison de t'attaquer verbalement autant que tu le fais, après tout, vous êtes fait du même bois, ça se sent. Pourtant, tu détestes ça et tu refuses d'admettre qu'il a raison, que tu en as clairement eu assez.

« J'ai été élevé pour faire partie d'une armée, je me bats depuis que je sais tenir debout, » grondes-tu sans trop savoir où tu vas. Veux-tu lui dire que tu es capable d'encaisser encore ? Ou que t'es vexé qu'il t'aies battu de la sorte ? Qu'importe, il a gagné, tu dois bien admettre ça. Même si le feu qui coule dans tes veines ne t'ait d'aucune aide pour te calmer. « Donc non, j'en ai jamais assez. » Idiot, idiot ! « Mais ... » T'as rien de plus à dire, sinon admettre ta défaite. « Peut être que ça suffit pour ce soir. » Tu seras courbaturé demain, c'est certain.

Il est septique face à ton mal être, il ne veut pas croire que ce que vous vivez peut être déjà arrivé, t'as envie de le secouer, de lui montrer qu'il se trompe, mais tu ne peux rien faire, juste lui parler, or tu détestes ça.

Tu ricanes en le regardant.

« Ah ouais ? On est passé de : je te casse la gueule à je te raconte ma vie ? Punaise, il est bizarre ton monde. »

La dernière fois, vous avez disparu juste après la bataille, au moment où vos vies commençaient à être en danger, là, vous restez sur place. Tu ne sais pas trop comment ce monde fonctionne, peut être faut-il réellement vouloir rentrer chez soi ?

Sauf qu'il a ta tunique, tu ne peux pas la lui laisser, comment justifieras-tu son abandon ? Tu te masses le crâne, indécis.

« Je sais pas quoi te dire, là j'ai l'impression que certains de mes souvenirs sont plus... forts que d'autres ? Genre, ma vie dans l'armée est réelle, alors que j'ai des bribes d'images d'un lycée, comme si c'était plus flou, moins tangible ? Je viens des deux, mais mon passé est... merde, c'est bizarre, je déteste l'admettre, mais t'as raison... »

Tu renifles, t'as été le premier à céder, en fait, t'es vachement un mec bien, comparé à lui.

« Et toi ? Il ressemble à quoi ton monde ? »