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LE TEMPS D'UN RP

Candeur et décadence

Argawaen
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Argawaen
Sam 11 Déc - 0:03
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Lounard

Quelques chiffres :
Age : 23 ans
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Quelques détails :
Etude : En informatique.
Passion : Tous ce qui est à risque.
Force : Malin et débrouillard.
Faiblesse : Influençable et naïf.

Lou navigue entre sa famille et son monde intérieur. Il n'arrive pas encore à se fixer des limites. Il test sans cesse, pousse de plus en plus loin et même s'il paie déjà le prix de ses faiblesses, rien ne semble freiner son entrain. Véritable électron libre, il accepte quand même, par grand amour pour son oncle, d’assister aux séances des AA. Mais sa volonté lui échappe encore et mû d’un courant de jeunesse, il repart volontiers voler trop près du soleil.  
Je sais que c'est "pour mon bien". Je suis peut-être jeune, mais je sais encore reconnaître les vertus du grand âge. Et si mon oncle ne cesse de me dire que ces réunions peuvent me sauver, je me dois de l’écouter un minimum. Je sais que ça parait totalement stupide, car j’y vais sans la moindre conviction. Mais après tous, tant que je les satisfaits tous un minimum, ils me pardonnent mes bavures. Mes pseudos efforts, mes pseudos promesses, me portent donc sur ce parking froid et humide. On approchait de l’hiver et j’avais beau me serré dans ma doudoune grise à bande vert fluo, je sentais l’air glacer s’introduire jusqu’à ma peau. Ajouté à ça l’humidité, je n’allais pas tarder à rejoindre des rives plus chaudes.

Mais le deal était, qu’à chaque fin de séance, mon oncle vient me chercher afin de vérifier l’avancement de mes efforts. Je n’avais pas la moindre envie de bavardé sur les tenants d’une réunion soporifique, qui m’avait déjà pris une bonne heure de ma vie. De plus, il tardait, ce soir et je commençais à perdre ce combat intérieur entre le bien et le mal. Plus loin, le reste de mes compatriotes. Tous aussi mal fortuné que moi, certain revenait pour la dixième ou quinzième fois. C’était déprimant et la déprime était encore une bonne source de diversion pour ne pas penser au froid ! J’aimais voir le contraste, malin, se dessiner entre eux et moi. J’étais toujours souriant, à bien leurs contraires, et m’habillait de belle couleur, voir de fluo. Mes cheveux haussés d’une touche de bleu électrique étaient sans rappeler mon âge, jeune par rapport à ces adultes bien entamé.

Pourtant je les ai rejoints, comme si nous n’étions qu’un même groupe. Un solide bloc d’insauvable, perdu dans leurs démons et leurs tentations. Les derniers à rester à cette heure, étaient les sans familles qui traînaient à rejoindre leurs studios vides et emplie de tristesse. Quant à moi, je ne me faisais pas une plus grande joie, que de retourné auprès du petit cadre familial si parfait en apparence. C’est quand je vois ces gens, que je sais que j’ai tout ! Pourtant, je ne peux m’empêcher de tout brûler, d’assouvir une soif sans fin de victoire. Déjà les méandres du jeu repointaient dans mon esprit. J’étais contrarier de ne plus pouvoir m’adonner au poker, depuis 3 mois déjà et que cette victoire n’assèche en rien ma soif d’adrénaline.

J’ai repéré le leader de notre groupe. Sans doute attendait-il que les derniers rentrent, en bon chef de troupeau. Il ressortait du lot, lui aussi, à sa façon. Il avait cette étrange aura autours de lui, celle qui m’attire et m’opprime. Celle qui me brûle et me pousse au vice. Mais son rôle est de garder nos démons en chaînes. Il doit, à mon avis, avoir vaincus les siens depuis longtemps, pour enseigner aux autres cette pratique si délicate. Mais comme je ne le sais que trop bien, cela n’a rien d’une victoire. Car il y a tous ce qu’on a perdu, tous ce qu’on regrette et fatalement, et en définitif, on replonge inexorablement vers cette même fin. J’étais tous sourire en arrivant à sa hauteur et bien que le gel s’infiltre dans mes manches, je lui ai fait un petit signe de main.

- Tu comptes rester jusqu’à geler ? C’est bon, ceux qui traîne veulent pas rentrer et ça ne sert à rien de se peler les fesses pour eux. T’as pas envie de bouger, genre boire un café ?

Je rêvais de coller mes doigts froids sur une tasse bouillante. Je n’aimais pas spécialement le café, mais mes études et mes passions m’avait appris à en apprécier les effets, plus que le goût. Or, je ne nourrissais en rien l’envie d’une soirée calme et brève. Je me voyais parcourir les rues délabrées de décadence et, peut-être, succomber à une tourbillon de vise. Juste ce soir.

Beloved
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Beloved
Sam 11 Déc - 18:29
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Leto
J'ai 30 ans et je vis dans un petit bled paumé, quelque part en France. Dans la vie, je suis cuisiner dans un fast food et bénévole pour une groupe d'addict et je m'en sors pas super bien. Sinon, grâce à ma propre connerie, je suis séparé et je le vis plutôt pas si mal que ça. Je l'ai cherché de toute façon.


Je marchais rapidement dans les rues de la ville, me pressant pour ne pas être en retard à la réunion. Ca serait un comble quand même quand on pensait que c'était moi qui devait l'animer. Je pouvais bien me permettre d'être en retard en fait, ils n'allaient pas commencer sans moi de toute façon. La perspective était tentante, pourtant je pressais le pas, essayant de garder un minimum de sérieux malgré tout.

C'est à ce moment là que mon téléphone se dit que ce n'était pas une mauvaise idée de sonner. Je le regardais rapidement, me préparant mentalement à être terriblement en retard, trop pris par ma discussion pour raccrocher. Mais raté, c'était ma mère. Il était bien sur hors de question que je lui réponde. J'allais être parti pour des heures de reproches qui n'en termineraient pas et un long exposé sur comment et pourquoi j'avais raté ma vie à ce point. Tout ça pour au final me dire qu'ils ne seraient pas là pour les fêtes parce qu'ils seraient en vacances je ne sais où. Est ce que j'en avais quelque chose à foutre? Non certainement pas. Est ce que j'avais envie d'entendre ses reproches pendant des heures? Il faudrait vraiment être maso pour répondre oui à cette question. Est ce qu'ils étaient justifiés? Oui, bien sur. Je ne me rendrais pas dans une réunion d'addicts au jeux anonymes si j'étais un modèle de perfection comme mes chers parents.

A quel moment exactement tout avait merdé? C'était une question difficile. Selon ma mère ça daterait du jour où je m'étais planté pendant mes études, échouant lamentablement à valider ma prépa de maths et finissant comme un petit comptable dans une entreprise de fabrication de savons artisanaux. Du point de vue de mon ex, c'était quand j'avais passé pour la première fois les portes d'un casino, m'essayant à la roulette et au black jack, mes deux jeux préférés. Je n'étais quand même pas tombé au niveau des petits vieux complètement abrutis, tirant machinalement sur le manche de la machine à sous espérant voir les pièces tomber. Non moi je préférais la réflexion qu'exigeait ces jeux là. Ce moment d'excitation quand la boule s'élançait, commençait sa course folle, le temps qui se figeait attendant de voir où elle retomberait puis la joie finalement, l'explosion pur et simple de plaisir en voyant qu'on avait deviné juste. Il n'y avait rien de plus exaltant au monde, pas même le sexe, n'en déplaise à mon cher ex. Mais le vrai point de retour je le connaissais moi. C'était quand j'avais piqué toute la cagnotte pour la naissance du bébé de Chantal pour aller jouer. Ils n'avaient pas vraiment apprécié que je me pointe avec un minuscule bouquet de fleurs à la place du transat dernier cri qu'on devait lui acheter. Est ce qu'un bébé avait vraiment besoin de trois vitesses différentes de balancement ? Je maintenais que non et eux m'avaient fait la gueule. C'était sans surprise que mon cdd n'avait pas été renouvelé et que je m'étais retrouvé sans boulot. Puis pour Paul ça avait été la goutte d'eau, le renvoi de trop. Il m'avait mis à la porte avec Croustibat gardant notre appartement, toutes nos affaires et même CrocBlanc le yorkshire.

J'approchais de mes trente ans quand je m'étais retrouvé seul, dans un studio minable, à bosser comme cuistot dans un Burger King, avec Croustibat pour me tenir compagnie. Cela faisait maintenant deux mois que j'avais pris le relai en tant que chef de notre petit groupe. Ca ne faisait que six mois que j'étais "abstinent" mais notre chef précédent avait claqué le budget café pour aller parier sur des courses de chevaux. Il avait perdu. J'étais le plus ancien alors j'avais repris son poste. Et on était parti piqué le café des alcooliques anonymes pour avoir un petit quelque chose qui nous permettrait de tenir.

J'avais mis mon téléphone en silencieux avant d'entrer dans la salle. Cinq minutes d'avance, c'était plutôt pas mal. Je m'installais avec le sourire, jouant la carte du mec qui était cool, relax, détendu, pas du tout en retard et qui n'avait absolument pas tapé le sprint de sa vie pour arriver ici. Cinq minutes plus tard je commençais mon petit discours.

- Bonjour et bienvenue à tous pour cette nouvelle réunion. Je reconnais la totalité d'entre vous alors je pense qu'il ne sera pas nécessaire de faire les présentations. Si l'un d'entre vous veut prendre la parole...

Et c'était comme ça qu'on s'était retrouvé à écouter pour la énième fois le discours de Georgette, accro à la machine à sous, qui nous détaillait sa lente descente aux enfers et comment elle avait fini par revendre la playstation de ses petits enfants pour aller jouer. Je la suspectais d'avoir un début d'alzheimer car elle semblait oublier d'une fois sur l'autre qu'elle nous avait déjà raconté cette histoire.

La séance se termina et je m'attardais un peu pour discuter avec quelques personnes. Certains se sentaient plus à l'aise de le faire en privé que face à tout le groupe qui pouvait être intimidant. Et forcément ils venaient toujours parler au chef, prévisible. J'avais enfin réussi à m'extirper d'un groupe et je m'apprêtais à partir quand le plus jeune du groupe m'interpella.

- Lou c'est ça?

Je lui fis un petit sourire amical, comme à mon habitude. Je réfléchis un instant, pesant le pour et le contre de sa proposition. En fait je n'avais pas beaucoup d'autres options qui s'ouvraient à moi. J'allais rentrer seul chez moi, dans mon minuscule studio et j'allais glander toute la soirée sur netflix à manger un reste de pizza. L'idée de passer un peu de temps avec quelqu'un, même si ce n'était que pour un café était plutôt tentante.

- Pourquoi pas oui. Y a un starbucks un peu plus loin si tu veux.

J'attendis de voir si il acceptait ou non avant de me diriger vers le café. Comme à leur habitude ils réussirent à se planter sur l'écriture de mon prénom. Leto, ce n'était pas compliqué pourtant. Mais le mec avait écrit "Laidaud"... Bref... Je m'installais avec le jeune homme, réchauffant mes mains sur la tasse chaude, trop brûlante encore pour que je puisse y tremper mes lèvres.

- Alors dis moi... le café c'est pour le plaisir de ma compagnie ou tu voulais me parler de quelque chose en particulier?

Dans ce genre de réunion, quand quelqu'un voulait discuter c'était rarement sans raison. Je commençais à en avoir l'habitude. Il y en avait déjà plusieurs qui m'avaient fait le coup, cherchant à ce que je devienne leur parrain. J'avais toujours refusé. J'avais déjà bien assez à faire avec moi même et l'animation du groupe sans en plus être obligé d'un autre être vivant. J'avais Croustibat c'était déjà pas mal. Mais quelque chose me disait que je me trompais peut être avec lui...

Argawaen
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Lou navigue entre sa famille et son monde intérieur. Il n'arrive pas encore à se fixer des limites. Il test sans cesse, pousse de plus en plus loin et même s'il paie déjà le prix de ses faiblesses, rien ne semble freiner son entrain. Véritable électron libre, il accepte quand même, par grand amour pour son oncle, d’assister aux séances des AA. Mais sa volonté lui échappe encore et mû d’un courant de jeunesse, il repart volontiers voler trop près du soleil.  
J’étais franchement content de le voir accepté mon offre, validant sa proposition d’un geste de la tête et je l’ai donc suivi vers le café choisit. Cet endroit était toujours bondé de rêve, d’ambition et d’étudiants. C’était encore mon groupe social préféré, les irréprochables naïfs, rêveurs, ambitieux, qui se mangeront le mur de la réalité avec violence dans les années à venir. Mais en ce temps grisâtre, l’endroit paraissait presque vide. Un calme immense qui me refroidit à nouveau tous entier. J’ai finalement attrapé ma commandé, un moka légèrement épicé, et je l’ai rejoint, plaquant avec bonheurs mes doigts transit de froid sur le gobelet. Je l’aimais bien le nouveau chef de groupe. Depuis mes débuts, on en avait eu pas mal, le poste laissant difficilement l’addiction de côté. Et pour la plupart ça c’était joué du grand moralisateur, toujours pencher sur ses convictions, prêt à juger et ne pardonnant rien, au mélodramatique qui excusait tout à tous venant, pour ne pas se laisser ronger par sa propre culpabilité.

J’étais donc satisfait de celui-ci, qui bien qu’entouré de ce nuage de déprime constante, qui avait trouver un juste milieu dans son propos et sa pensée. Il me rappelait un peu mon oncle, mais plus jeune, fougueux et sans doute un poil plus dépressif. S’il avait accepté facilement mon offre, après tout, c’est qu’il n’avait rien de mieux pour le retenir ailleurs. J’étais donc un peu prit par la culpabilité, moi qui tournais le dos à un foyer aimant et patient. Mais la vie nous avait rapprocher dans l’addiction, pour raison commune. Je laissais donc ce sentiment me couler dessus, comme de l’eau et le laisser loin. Sa question interrompu ma gorgée, me prenant au dépourvus et je dû lutter pour ne pas la recracher sur la table comme un mal propre.

Sa façon de penser était cohérente, mais drôle. Cette dichotomie, que j’aimais tant, revenait toucher ce contexte du doigt. Encore une fois, pour beaucoup c’était sans doute le cas. Les peines si lourdes à partager en publiques, dont il les délivrait sur le coté des réunions. J’étais un peu triste de me dire, qu’au-delà de leurs propres problèmes, les gens ne se lient pas simplement d’amitié avec lui. Après tous, il est une personne derrière ce job. Une personne assez gentille pour en prendre la responsabilité, quitte à dépasser sur son temps personnel. Non je n’aimais pas ce que je comprenais et j’allais m’efforcer de prouver le contraire au monde.

- Non. J’avais froid, puis tu es grave sympa. Du coup un café c’était juste logique, là tu es plus le chef de réu’, tu es juste Leto… Au plutôt « Laidaud ».

J’ai désigné son gobelet, sur un ton légèrement moqueur, avant de me réfugier dans le mien. J’avais appris avec les années qu’avec un nom comme le nôtre, il valait encore mieux privilégier les surnoms. Beaucoup, à force, devait même oublier que je ne m’appelle pas « Lou ». Mais c’était toujours mieux que de leurs expliquer deux heures que ça se prononce « Lunar ». Il est vrai, et je maintiens mon discours, que je le vois comme simple personne maintenant. Mais je n’en avais pas moins une petite idée derrière la tête. Je ne voulais pas tous à fait rester sur le droit chemin, ce soir. J’avais été sage depuis un long moment et n’avais retiré aucun bénéfice de ce nouveau statut. J’avais donc très envie de me laisser un peu couler à mon tour, loin.

- Après si tu n’as rien de mieux à faire de ta soirée que de côtoie ma noble personne. C’est qu’on y gagne tous les deux, non ?

J’avais cette touche d’arrogance typique de mon âge. Je ne pouvais pas accepter d’être tenté, sans devenir à mon tour le tentateur. Je n’aimais pas plonger seul, car le poids était trop lourd. Je sentais mon téléphone vibré faiblement dans ma poche. Mon oncle avait certainement fini par arriver et ne me voyant pas s’imaginait déjà le pire. C’était fatiguant, je ne pouvais même plus prendre un café au chaud, sans qu’on m’imagine à poil sur une table de streap-poker. C’est arrivé qu’UNE fois ! Et rien à faire, ça refait votre image pour les vingt ans à venir. Je me suis donc avachi sur mon siège, feintant l’ignorance. Après tous avec une image pareille, déjà graver dans le marbre, à quoi bon essayer de démentir ? J’étais déjà juger et condamné.

J’ai donc repris une gorgée de ma boisson, laissant mon regard vagué au tour, nerveux sans doute, à la recherche d’une vague opportunité. Mais bien vite je suis revenu sur mon interlocuteur. J’essayais de lire à travers son visage qu’elle était sa bête noire. Avec un peu de chance, un jeu de carte répondant à une logique mathématique grisante de prédictibilité. Mais allez savoir, il est peut-être de ceux qu’il carbure à la chance. Ou plutôt la mal chance au vu de sa position actuelle. Ma curiosité, mon envie d’évasion, portèrent force à ma décadence. Encore une petite demi-heure et le parking serait libre, il ne m’attendrait pas plus longtemps avant de chercher dans les tables à jouer du coin, ma noble frimousse. Je serais alors libre de m’échapper à son regard et avec un peu de chance, j’arriverais même à m’incruster à de nouvelle table, si mon cher ami ici présent en connait.
Beloved
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Dim 12 Déc - 16:22
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J'ai 30 ans et je vis dans un petit bled paumé, quelque part en France. Dans la vie, je suis cuisiner dans un fast food et bénévole pour une groupe d'addict et je m'en sors pas super bien. Sinon, grâce à ma propre connerie, je suis séparé et je le vis plutôt pas si mal que ça. Je l'ai cherché de toute façon.


Il me plaisait ce petit, il avait de l'humour. Ca me changeait des autres addicts que je croisais en général et qui se morfondaient sur tout ce qu'ils avaient perdu, sur leur conjoint ou leurs enfants qui les avaient jeté comme des mal propres. C'était autre chose aussi que mes collègues qui ne cessaient de se plaindre tous les jours de nos conditions de travail. Moi qui m'était dit que chez Burger King ils devaient être funs vu leurs campagnes de pub, je m'étais lourdement trompé. Alors oui, moi aussi j'aurais pu me morfondre sur mon sort. Après tout, j'avais tout perdu. Le seul homme qui avait bien voulu de moi m'avait jeté à la rue, m'avait privé de mon adorable petit chien, ma boule de poil hirsute à moi mais est ce que je démoralisais pour autant? Non. J'avais un boulot, pas le meilleur du monde mais je ne me prenais pas trop la tête en travaillant, j'avais de quoi me nourrir et m'habiller. J'avais toujours mon fidèle Croustibat à mes côtés, lui au moins il ne me laissait pas tomber. Puis j'étais jeune, j'avais encore toute la vie devant moi. Je pouvais profiter, trouver un autre mec. C'était peut être pas la joie pour le moment mais ça pouvait être pire.

J'étais d'ailleurs en charmante compagnie ce soir pour boire mon café noir. J'appréciais Lou et son humour, sa façon de me charier sur l'orthographe désastreuse de mon prénom. A croire que c'était un défi que se lançait les serveurs entre eux. J'appréciais donc ce petit et la réciproque semblait vrai et je me sentais flatter par le compliment. Il fallait dire qu'on en avait vu défiler des responsables du groupe. Le dernier en date était particulièrement drôle dans un certain sens. Il avait passé tout un tas de réunion à nous faire la morale en mode prêcheur tout puissant dans une église pleine de fidèles buvant la moindre de ses paroles, sauf qu'on s'ennuyait plutôt en l'écoutant parler. Et l'ironie qui le rendait terriblement drôle, c'était qu'il avait fini par replonger. Donc ses discours hein... il pouvait se les mettre dans sa grotte privée, celle où le soleil ne brillait jamais.

- Oh mais j'avais tout un tas de choses à faire de ma soirée, rencontrer des personnes tout à fait exceptionnelles entre autre.

Oui Croustibat était un poisson tout à fait exceptionnel. Il me reconnaissait. Il savait que quand j'arrivais, la bouffe allait arriver aussi. Et il regardait Netflix avec moi. Le pauvre avait été particulièrement traumatisé par Squid Game, il avait errer en état de choc dans son aquarium pendant un moment. Même le dessin animé Nemo n'avait pas réussi à le calmer alors qu'il l'adorait en général.

- J'ai juste décidé qu'il était plus important que je t'accorde un peu de mon temps. C'est mon rôle en tant que chef de ce groupe. Je me dois d'aider les petites âmes égarées. Mettons ça sur mon syndrome du super héros.

J'avalais une gorgée de mon café en souriant malicieusement. Je ne savais pas trop pourquoi j'avais accepté ça en fait. Peut être pour donner un sens à ma vie, me dire que je n'étais pas un complet raté vivant dans un appart merdique avec son poisson rouge. Je faisais quelque chose de bien au moins, j'essayais d'aider quelques personnes.

- Alors dis moi... ce téléphone qui vibre c'est quoi? Petite amie ou famille s'inquiétant que tu ne rentres pas de la réunion et qui ait peur que tu ai foncé dans le casino le plus proche?

Moi le mien ça faisait longtemps qu'il ne sonnait plus comme ça. Il l'avait fait à une époque, avant de complètement laisser tomber.


Argawaen
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Mar 14 Déc - 21:41
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Je n’étais pas étonné pour un sou de le voir afficher un syndrome du super-héros. Je n’avais pas vraiment d’avis sur le sujet. Je sais qu’il est beau de faire la charité à tous va, mais au-delà des propres blessures que ça nous inflige, parfois les bénéficiaires ne se retrouve que dans une relation de codépendance. Je préférais pour ma part, apprendre à pêcher, que de me voir confier un poisson tous les jours. L’autonomie était la vraie clef de la liberté, selon tous bon sens. Son discours impliqué également que je soi la demoiselle en détresse de son histoire. Chose que je n’appréciais qu’à moitié. Car bien que je me ferais tous à fait bien sauver par un joli minois du genre, j’affiche haut et fort pouvoir me débrouillé seul ! Pourtant, l’ironie me faisait lui courir après dans l’espoir de chaleur. Et peut-être d’une table de poker. Je suis corrompu, ça vous étonne ?

Sa question me sidéra quelques instants. Une copine. J’étais toujours habillé de vert, de pastel, de rose et mauve. Passant par toutes les gammes de bleu au passage, affichant mon air mignon et ma puberté tardive. Tous transpiraient le gay absolu, dans mon image. Mais aller savoir pourquoi, il se figurait que j’avais une copine. Et au-delà de ça, avec mon étude, mon petit boulot et ces séances, je n’aurais guère eu le temps de contempler ces petites dames. J’en déduisait qu’il était bien hétéro, avec un gaydar tous à fait biaiser. C’était bien dommage, car quelques parts, ce rouquin rebelle aux allures héroïques, aurait bien animé un ou deux de mes rêves. Mais qui m’empêchera de rêver ? Il me faut bien une motivation pour suivre ces séances.

J’ai donc décidé d’ignorer purement sa question, dans un premier temps. Lui laissant le loisir de comprendre seule la bêtise qu’il avait dites. Et pour le coté familial, je n’avais, disons, simplement pas plus envie que ça de m’étendre sur le sujet. Si mon oncle en soi, était un bel exemple, bien qu’un peu trop résigné sur mon sujet, mon gentil nouveau papa, n’en est absolument pas un. Il avait passé son temps à acheter mes faveurs quand il a rencontré ma mère, qui elle-même à passer des années à s’acheter les miennes pour compenser le lien du sang entre nous. Et aujourd’hui, il semblait que ce soit à mon tour de compenser pour les bêtises de jeunesse que je leurs imposait. Et je n’étais pas habituer à ce sens familial. Le seul qui pourrait encore venir sans que je me plain, c’est mon nouveau frangin trop badass de la mort qui tue, mais il ne m’aime pas trop, donc autant dire qu’il n’y a plus rien à dire.

- Ne suis-je donc pas exceptionnel en soi ? Je dois l’être pour que tu m’ais choisi, comme je ne suis en rien une demoiselle en détresse, n’est-ce pas ?

J’avais à nouveau envie de le taquiné, car bien que plus vieux, il se prêtait tous à fait au jeu. Ce que j’appréciais. Au diable la génération qui me prends de haut, de mon jeune âge, quand on sait que la maturité fait tout ! Ce que je pense avec un poil d’hypocrite, étant donner mon niveau de vie. La porte tinta à l’instant, qu’un jeune couple d’ami entrèrent dans le café, évitant surement le froid à leurs tours. Comment je savais que cet homme et jeune fille ne sont qu’ami ? Car mon gaydar à moi, n’est absolument pas défectueux. Et je voyais en cette opportunité, le moyen de jouer de façon bien plus drôle.

- Pour ce qui est de la copine, je vous ferais remarquer le cul incroyablement appétissant du jeune homme qui vient d’entrer.

Je ne l’avais pas dit sur un ton plus bas que la moyenne, envoyant au passage un clin d’œil provocateur au nouvel arrivant. J’étais définitivement en manque d’adrénaline et si je ne pouvais aller me vautrer dans le vice du jeu, c’est à coup de poing que j’allais finir par l’étancher. J’avais au moins comme garde-fou, le séduisant Super-héros. J’ai donc fini mon moka, éludant parfaitement la dernière partie de sa question. Mon téléphone avait arrêté de vibrer. C’était visiblement presque l’heure pour lui de partir faire la tournée des tables. La voie se libérait enfin. Je me suis donc habilement penché sur la table, feintant de déposer mon gobelet, ou de l’admirer de plus près, pour voir si sa voiture était encore là. Zut. Je pouvais toujours la voir et sans doute m’étais-je un peu précipité sur le planning. Ma frustration grandissait et je me remis sur ma chaise dans un grand soupire.
Beloved
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Leto
J'ai 30 ans et je vis dans un petit bled paumé, quelque part en France. Dans la vie, je suis cuisiner dans un fast food et bénévole pour une groupe d'addict et je m'en sors pas super bien. Sinon, grâce à ma propre connerie, je suis séparé et je le vis plutôt pas si mal que ça. Je l'ai cherché de toute façon.


Cela faisait trop longtemps que j'avais désactivé mon radar à gay. Je n'étais plus vraiment en chasse. Et les quelques fois où je me permettais de l'être, j'allais dans des boites gays. Au moins là bas j'étais sur de trouver des mecs qui cherchaient la même chose que moi. Et ce n'était pas écrit sur le front des gens qu'ils étaient gays. Oui j'avais connu des mecs avec le même look que lui, parfaitement hétéro sexuel. Il y avait bien longtemps que je ne m'arrêtais plus à ce genre de détails pour juger de l'orientation des gens. J'attendais de les connaitre. Et je tentais des petites remarques comme ça pour savoir. Un hétéro célibataire aurait juste dit qu'il n'était pas en couple. Mais si j'avais sous entendu qu'il était gay alors que non... qu'est ce que certains hétéros pouvaient être cons quand on leur disait qu'ils étaient gays. A croire que c'était une insulte.

Je jetais un coup d'oeil au mec qu'il m'avait montré. Gay oui ça c'était certain mais pas vraiment mon genre. Je trouvais beaucoup plus à mon goût le jeune homme en face de moi. Je me garderais bien de lui dire cependant. Ma vie était déjà assez en bordel comme ça sans que je vienne y ajouter une relation avec un autre addict comme moi.

Je le fixais alors qu'il s'agitait sur sa chaise, regardant par la fenêtre avant de s'asseoir en soupirant. Je fronçais un peu les sourcils devant son attitude. Je connaissais bien ce genre de comportement. J'avais eu le même pendant des années.

- Pas une copine ni même un copain alors... quelqu'un de ta famille, qui est là dehors entrain de t'attendre si je devine bien. Et si je me laisse aller à d'autres suppositions, tu attends qu'il parte pour t'échapper et profiter de ta soirée.

Mais pas profiter dans le sens sortir, boire un coup et trouver un petit cul à ramener chez lui. Ce n'était pas vraiment notre délire et c'était pour ça qu'on allait à ses fichus réunions lui et moi.

- Je ne donne pas dans l'aide personnalisée aux membres du groupe en général. Mais oui tu es spécial quelque part. Tu n'es pas chiant et ennuyeux ou complètement dépressif comme certains. Tu es plutôt drôle et intelligent. Et même si ce n'est pas pour de l'aide mais juste pour passer un peu de temps ensemble, moi ça me va parfaitement.

Je jetais un coup d'oeil au gars qui était quelques tables plus loin avec la fille. Je sentais son regard venir sur nous par moment. Il se demandait si on était ensemble ou si il pouvait venir tenter sa chance avec Lou.

- Le petit cul que tu admirais te dévisage. Tu veux repartir avec lui? Ou c'est pour une autre raison que tu espères que la personne qui t'attend finisse par partir?



Argawaen
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Argawaen
Sam 18 Déc - 14:39
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Lounard

Quelques chiffres :
Age : 23 ans
Taille : 1m58
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Cheveux : Roux et bleu
Yeux : Bleu
Aura : Verte
Préféré : Fluo
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Quelques détails :
Etude : En informatique.
Passion : Tous ce qui est à risque.
Force : Malin et débrouillard.
Faiblesse : Influençable et naïf.

Lou navigue entre sa famille et son monde intérieur. Il n'arrive pas encore à se fixer des limites. Il test sans cesse, pousse de plus en plus loin et même s'il paie déjà le prix de ses faiblesses, rien ne semble freiner son entrain. Véritable électron libre, il accepte quand même, par grand amour pour son oncle, d’assister aux séances des AA. Mais sa volonté lui échappe encore et mû d’un courant de jeunesse, il repart volontiers voler trop près du soleil.  
Ce n’était pas bien, pas bien du tout. Plus je lui parlais, plus je pouvais voir la personne derrière le job, plus je me disais qu’il était intéressant. Et les gens je trouve intéressant, finissent en général au fond du puit, creuser par mes propres mains et déboires, m’accompagnant jusqu’à se briser eux-mêmes dans cette fourberie. Bien entendu que j’étais drôle et intelligent, c’était sans doute pour ça que de tous nos membres, j’étais le plus dangereux. Celui qui replonge, non pas par obligation, mais par plaisir, par droit. S’auto saboter était une chose, mais tirer sur l’ambulance qui tente de me réanimer en était une autre. Avais-je pourtant envie de sombre seul dans les tréfonds le mon âme ? C’étaient mes funérailles, je ne voulais laisser personne derrière.

Vous êtes donc le bienvenu très cher Leto à l’enterrement d’une vie sans fin.  Welcome home, c’est ici que ce joue la fin de la ligne, avant de tomber, faute de point final. Toute ces choses qui me traversaient l’esprit alors qu’il me parlait, s’inquiétait, jouait la bonne poire charitable. Il ne pouvait pas se douter des tréfonds noir et belliqueux qui me fondent. J’allais encore tous recommencer, depuis le début. Mais c'est ce que je finis toujours par faire, pas vrai ? Et peut-être que toi aussi, dans ces mots, dans ces répliques mesquines et pleine de vérité, tu savais quel chemin j’allais emprunter. Mais vraiment, tu voulais tenter le coup ? Braver le feu et le fer à mes côtés ? J’ai hoché la tête, plus à mes propres propos qu’aux siens. Et après tous, qui me dit que je ne tombe pas dans son propre puit de déboire et faiblesse ? Qui me dit, que je ne suis pas la distraction qui l’aide à se tenir loin des jeux, loin des tentations. Qui que soit le pion de nous deux, Game On.

J’ai pouffé sous ta remarque, profitant de la légèreté du moment avec grâce. Alors comme ça, j’avais un nouvel admirateur ? Il fallait dire que je ne passais que rarement inaperçus, ce qui est le but, et son regard pouvait aussi bien remarquer ma bêtise vestimentaire. Mais un rapide coup d’œil m’appris qu’il reluquait bien plus mes cuisses, que mes fringues. J’ai éclaté de rire un peu plus désinhiber, c’était tordant. Il était fragile, insipide, banal et d’un ennui surement mortel. Pas ma drogue, petit. J’ai donc, de façon très engager, pris la main de mon cher Leto, souriant comme s’il venait de conquérir mon cœur de jeune pucelle. Le message serait clair, en rien intéressé, même si son cul restait à damné.

- Nooon, je n’aime que les vieilles âmes, celle qui souffre, celle qui hurler, pas celle qui dorment. En quoi il m’intéressait si ce n’est la baise ? Hm ?

J’ai repris ma main, me recalant sur mon siège, maintenant que j’étais free voyeur, je mordillais ma paille, sans doute plus à cran que nerveux. Il avait tapé très juste et dans quelques minutes, sans doute que mon jeu serait dévoilé. Mais seuls les novices coïncidèrent le jeu fini à ce moment, c’était juste le temps que je préférais. Mon bluff n’a jamais été mon point fort, moi je travail la vérité. Je fais douter les autres de leurs propres yeux, puis je laisse simplement les chiffres parler. Il n’est pas dur de compter les cartes, quand on a un minimum de cervelet disponible.

- Tu es bon en math ?

Ma question ne serait ni anodine, ni innocente pour lui, mais elle détournait ces questions impétueuses sur ma famille. A quoi bon se scarifier de remord pour des gens qui vous ont déjà juger et acquitter ? Je n’avais jamais franchement parler d’eux en réunion, je ne parlais jamais de rien de très personnelle. Ma vie là-bas, se résumait à mes déboires nocturnes, entouré de pizza et de problème, mais pas à cette fausse image parfaite du sang.

- Et encore heureux que je ne leurs ressemble pas. Ils sont ternes, déjà vaincus par leurs problèmes, car ils y voient un problème. C’est comme du bluff, il n’est bon que quand il est authentique. Eux sont déjà mort, je ne sais même pas pourquoi tu t’emmerdes à sauver des gens qui ne veulent pas être sauver.

J’étais mornes oui, peut-être, piqué au vif par tes remarques malgré tout ? Sans doute un peu. Le goût amer du remord, que je n’avais pas pu voiler sous un nuage de moka. J’ai « tss », avant de ressortir mon téléphone, pour vérifier l’heure. Puis je l’ai éteint éhonté, le laissant sur la table, en évidence, peut-être par provocation. Personne ne me refuse rien, car je sais faire mes propres choix. J’ai donc soulevé un sourcil, presque provocateur, je le défiais un silence de me contre faire. Ce soir, je n’avais ni téléphone, ni famille, ni éthique, ni culpabilité. J’étais un homme libre, libre de tomber avec le plus bau des anges. La chute nous sera-t-elle fatale ? Il n’y a rien de plus beau qu’une tragédie. Car les limites ne sont qu’un outil de création.
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Lun 20 Déc - 15:56
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Leto
J'ai 30 ans et je vis dans un petit bled paumé, quelque part en France. Dans la vie, je suis cuisiner dans un fast food et bénévole pour une groupe d'addict et je m'en sors pas super bien. Sinon, grâce à ma propre connerie, je suis séparé et je le vis plutôt pas si mal que ça. Je l'ai cherché de toute façon.


Je secouais doucement la tête, me retenant de rire alors qu'il expliquait pourquoi il n'en avait rien à foutre de ce type. Quel mal y avait il à se trouver quelqu'un uniquement pour la baise? J'avais testé le coup du grand amour, l'âme soeur et compagnie, cette personne qui était sensé faire battre notre coeur plus vite, nous sentir tellement bien quand elle était là. Cette personne qui devait être à nos côtés pour le meilleur et pour le pire. C'était des conneries tout ça. Il n'était pas resté quand ça avait été le pire. Il était parti et m'avait jeté. La vérité, c'était juste qu'on cherchait quelqu'un avec qui rester, quelqu'un qui nous fasse nous sentir moins seul. Alors pour le moment je me contenterais de quelques petites baises de temps à autre.

J'esquissais un nouveau sourire en l'entendant me questionner sur les maths. Je savais très bien ce que cette question sous entendait, surtout chez des personnes comme nous. La vraie question c'était, est ce que tu sais compter les cartes? Et donc est ce qu'on pourrait aller se faire un paquet de thunes au casino ensemble? Il n'était de toute évidence pas prêt à laisser tout ça. Ca me confirmait ce que je pensais. Un membre de sa famille était là à l'attendre dehors. Mais il ne voulait pas rentrer. Il ne comptait pas non plus s'échapper pour aller se trouver un mec, sinon il aurait succombé aux avances du joli petit cul. Non, ce qu'il voulait c'était aller jouer. Et une part sombre de moi, celle que je tentais d'enfouir le plus loin possible, était excitée à cette idée.

- Hmm je ne suis pas complètement d'accord.

Je posais ma tête sur ma main, penchant un peu la tête sur le côté et faisant semblant de réfléchir alors que je le regardais.

- Ils veulent être sauvés. Ils ont atteint le fond du gouffre. Ce moment où on se dit qu'on a tout perdu, qu'on n'a plus rien. Il est illusoire bien sur. On peut toujours souffrir plus. Le vrai fond du trou n'existe pas, le désespoir n'est qu'un gouffre sans fin dans lequel on ne cesse de s'enfoncer. Mais ils ont atteint leur point limite. Ils se sont rendus compte que ce qui était leur petit plaisir, n'était au final qu'un réel problème. Parce que pendant qu'ils s'oubliaient aux tables de jeux, ils ont oublié ce qui comptait dans leur vie. Et ils l'ont perdu. Alors oui, ils veulent être sauvés. Ils veulent oublier leurs démons. Ils veulent retrouver la petite vie ordinaire du citoyen ordinaire. La routine, le boulot, la famille, les gosses... Trimer toute l'année dans un boulot qu'ils détestent pour se payer des vacances en bord de mer, une sortie occasionnelle au resto, une baise encore plus occasionnelle avec leur conjoint...

Une vie morne et triste que le jeu avait rendu plus intéressante, mais qu'il avait aussi fini par détruire.

- Mais tu as raison, tu ne leur ressembles pas. Toi, tu n'as pas envie d'être sauvé.

Je me redressais, lui faisant un petit sourire malicieux. Il avait raison sur un autre point. On ne pouvait pas sauver quelqu'un qui n'avait pas envie de l'être. Je ne pourrais pas le sauver lui. J'espérais juste que sa chute ne soit pas trop violente et qu'elle ne l'abîme pas trop...



Argawaen
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Lun 20 Déc - 22:33
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Etude : En informatique.
Passion : Tous ce qui est à risque.
Force : Malin et débrouillard.
Faiblesse : Influençable et naïf.

Lou navigue entre sa famille et son monde intérieur. Il n'arrive pas encore à se fixer des limites. Il test sans cesse, pousse de plus en plus loin et même s'il paie déjà le prix de ses faiblesses, rien ne semble freiner son entrain. Véritable électron libre, il accepte quand même, par grand amour pour son oncle, d’assister aux séances des AA. Mais sa volonté lui échappe encore et mû d’un courant de jeunesse, il repart volontiers voler trop près du soleil.
J’étais fasciner par ses propos, car bien que je ne partage pas l’exacte même vision des choses que lui, je me retrouvais finalement à entendre presque un bout perdu de sa propre histoire. Mais il ne semblait pas déprimer, c’était presque un feu, doucement la flamme dansante encore entre les opportunités. Il semblait tiré une certaine force de tous ce malheur, chose qui m’échappe. Et alors que je me confondais encore à oublier ma propre vie, dans celle des autres, il me rattrapa d’une seule phrase. Je ne voulais pas être sauvé. Je suis resté circonspect, ne sachant quoi répondre sur le coup. Moi et ma sagacité habituelle, je ne l’avais pas vu venir. Ainsi j’avais joué un jeu aussi transparent que le sien.

Je pouvais presque distinguer le joueur qu’il était dans sa façon de faire et un léger sourire vint tinter mon visage, m’arrachant à l’étonnement. Mais je n’ai rien dis, pas tout de suite. Je l’avais sous-estimé et clairement je le voulais à présent dans mon équipe et non à l’adverse. J’ai croisé les bras, pinçant les lèvres un moment pensif. C’est vrai que je ne cherche pas à être sauver, parce qu’il n’y a rien à sauver. J’ai toujours aimé toucher aux lignes interdites, me baigner dans l’incertitude et le chaos. Plus que le contrôle, j’aime le perdre parfois, car il est si bon de sentir son sang ne faire qu’un tour.

- Peu sont ceux qui apprécie la danse perfide du chaos. Il suffit pourtant d’être bon danseur.

Je n’avais pas mis l’entrain habituelle dans mes mots, car je les savais à demi-juste. La vérité, si pure qu’elle soit, était que je m’étais perdu il a bien des années sur des chemins sinueux jusqu’à même oublié ma destination. Je trainais, était, hurlait parfois. Mais j’avais une chose en ce monde, la seule liberté c’est d’accepter qu’on ne maîtrise rien. Qu’on dépende de mille facteurs, d’un jeu vice et malin dont personne ne peut compter les ficelles. Et perdu sur ces chemins, il suffit de danser pour se croire libre. Mais je n’étais en rien déprimé, en rien réprimé, ni même écorché. Mais j’étais perdu et sans savoir pourquoi j’avais trouvé un vil plaisir à voir où mes pas pouvaient porter à travers cette brume.

Mais je voyais clair dans son petit jeu. J’avais moi-même souvent usé de cette méthode pour fuir. Il était tellement plus simple d’oublié ces problèmes à travers ceux des autres. J’ai finalement pouffé en remettant mes cheveux en place. Il m’avait déstabilisé, mais le jeu n’en devenait que plus intéressant. Car jusqu’ici je lui voyais un cœur blanc de chevalier, celui qui sauve sans se soucier de plus. Celui qui impose aux autres de se sauver d’eux-mêmes. Et le voici, presque à dire que j’étais un de ceux pour qui on n’essayait plus. J’appréciais et mon excitation se ressentait à travers le tapement frénétique de mes doigts sur la table.

- Bon, alors allons danser, s’il n’y a plus rien à faire pour nous.

Je me suis levé, n’attendant pas de finir ma phrase et je lui ai théâtralement tendu la main, comme dans ces vieux Body-movies, où les compadres s’apprêtent à traversé le monde au nom d’une amitié perdu d’avance.

-Et juste pour l’info, la mer c’est surfait, rien ne vaut Netflix et de la pizza.

Non, je n’insinuais absolument pas être mieux que son hypothétique ancien conjoint, mais je l’affirmais certainement. Je ne trouvais rien de pire que de voir les gens se consumer de l’intérieur sous le drapeau d’un pseudo amour. Et je comptais bien lui montrer ce soir, qu’on peut pactiser avec ces démons, en apprendre, y succomber juste un peu et se relever plus fort que la veille. Je savais que c’était autant mal que faussé, mais j’aimais abuser des bonnes choses. Et puis, que pouvait-il se passer de si terrible ? Au pire, nous aurions un peu de dignité en moins, un peu d’alcool en trop, bien que ce ne soit pas mes tendances et certainement un gros regret financier. Pas de quoi tuer une vache, on pouvait bien se permettre de tombé un peu, ne serait ce que pour retrouver la motivation de remonté, après. Et mon oncle ? Je sais que tout café a une porte arrière.
Beloved
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Lun 27 Déc - 16:54
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Leto
J'ai 30 ans et je vis dans un petit bled paumé, quelque part en France. Dans la vie, je suis cuisiner dans un fast food et bénévole pour une groupe d'addict et je m'en sors pas super bien. Sinon, grâce à ma propre connerie, je suis séparé et je le vis plutôt pas si mal que ça. Je l'ai cherché de toute façon.


Allons danser... j'étais certain de savoir ce qu'il entendait exactement par "aller danser" et ce n'était pas danser au sens strict du terme. Non, c'était le sens qu'il lui avait donné un peu plus tôt, quand il parlait de danser avec le chaos. C'était ce qu'il attendait pour nous, pour cette fin de soirée. C'était pour ça qu'il ne voulait pas rentrer chez lui, qu'il tentait de fuir le membre de sa famille qui lui attendait pour le remettre dans le droit chemin. Il ne voulait pas être sauvé. Il venait sûrement parce qu'on ne lui laissait pas le choix. Mais ce n'était pas mon cas. Je ne voulais pas replonger là dedans. Ca avait bousillé ma vie une fois, je ne me laisserais pas tomber une seconde fois. C'était un jeu auquel on gagnait peut être quelques fois, mais la roue finissait toujours par tourner et elle finissait par nous bouffer. On se perdait dedans. On s'accrochait à l'idée que la prochaine fois ça irait, la prochaine fois on allait gagner c'était certain. Et parfois oui on gagnait cette prochaine fois, mais le plus souvent on perdait. On perdait encore et encore... c'était le début de la dégringolade. Je ne voulais pas replonger là dedans, hors de question, pas même pour ses beaux yeux ni pour ses jolies fesses.

Je regardais cette main qu'il m'avait tendu, cet appel flagrant à aller retrouver mes vieux démons, à aller danser avec eux et les laisser m'entrainer plus bas encore plus bas. C'était tentant... Elle était toujours là, tapie au fait de moi, cette envie de succomber à nouveau. Je la sentais qui était entrain de s'agiter à cet instant même. Elle trépignait d'impatience. Elle voulait se réveiller, se sentir vivante à nouveau en voyant cette petite boule se mettre à tournoyer et tournoyer encore. Elle voulait ressentir cette montée d'adrénaline qui l'embarquait à chaque fois que mon regard était fixé sur cette maudite boule.

Je me levais avant d'aller serrer doucement sa main dans la mienne.

- Je te suis. Mais pour aller boire un verre et danser, vraiment danser. Je préfère éviter la danse du chaos pour ce soir. Je serais un bien mauvais guide pour toi si je faisais ça non?

Je lui fis une petite moue, m'éloignant de lui avant de partir en riant. Je passais par la porte de derrière pour sortir, évitant la personne qui l'attendait. Je fis le tour par une petite ruelle pour aller rejoindre ma voiture un peu plus loin. Je la déverrouillais et l'invitais à monter à l'intérieur.

- Alors dis moi, où veux tu aller? Tu connais des bonnes adresses pour passer un bon moment?

Oserait il me proposer une boite gay? Avait il compris que j'étais moi aussi de ce bord là?



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