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Tag 82628e sur LE TEMPS D'UN RP - Page 4 3hez5h Sujet: (E&D) you could be the corpse and i could be the killer
Nimue

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Rechercher dans: Surnaturel   Tag 82628e sur LE TEMPS D'UN RP - Page 4 EmptySujet: (E&D) you could be the corpse and i could be the killer    Tag 82628e sur LE TEMPS D'UN RP - Page 4 EmptyVen 27 Juil - 17:37

Demelza
von Abbetz

J'ai 17 ans et je vis à Anzing en Allemagne. Dans la vie, je suis une sorcière et je m'en sors très bien, faisant partie de l'aristocratie sorcière allemande et anglaise. Sinon, grâce à ma malchance, je serai (trop) rapidement fiancée et je le vis plutôt mal.
Couleur de dialogue #82628E




ft. dove cameron by © EXORDIUM.
Demelza sent les doigts d’Ebenezer attraper son visage mais son regard est déjà loin, bien loin du sien. Elle ne s’est jamais sentie aussi mal de toute sa vie. Elle tremble, comme prise d’une fièvre dingue, incurable, que rien ne pourrait apaiser. Elle entend les éclats de voix, les ordres, vaguement, l’enveloppe charnelle secouée de tremblements douloureux. Il la berce mais elle ne reçoit pas sa douceur. « Demelza.. » Le baiser sur son front n’est qu’un fantôme. « tu peux brûler... J’avalerais tes flammes... Je ferais disparaître les cendres… » La souffrance la fait geindre un peu pour toute réponse. Elle résiste et plus elle le fait, plus elle a la sensation d’être dévorée par un soleil aussi sombre qu’impitoyable. Elle ne veut pas céder, elle ne veut pas laisser faire, pas sans lutter, pas bêtement. C’est la toute première fois qu’elle est éveillée, consciente, lorsque cela atteint un tel niveau. Habituellement, elle dort, et dans le sommeil il n’y’a ni douleur ni résistance. Trop de temps s’est écoulé, peut-être, entre les deux incidents, si bien qu’elle n’a plus aucune arme pour endormir les étincelles. « Tu dois partir. » Ca n’est qu’un murmure, juste un souffle. Il doit la laisser là, pour son bien à lui. Elle s’en fiche, finalement, de mourir. Ca n’est pas grave, il pourra l’accuser pour se libérer, puisqu’après tout, elle ne sera plus là. Ca s’emmêle dans sa tête, ça lui donne une insupportable migraine. Elle n’arrivera pas à contenir l’incendie rageur et violent. Ulrich aurait dû se retenir de venir, il aurait dû savoir que ça la rendrait furieuse. Pourquoi il n’a pas su qu’elle serait en colère qu’on veuille la ramener auprès de sa famille ?

« Ne regarde pas. » Elle a l’impression désagréable d’avoir perdu la bataille, qu’une déflagration venait de signer son échec, comme si toute son énergie, toute sa chaleur, toute sa magie avait été relâchée et avalée. Elle n’a rien vu parce que la main d’Ebenezer lui cachait les yeux mais tout son être s’est senti brutalement dépossédé. Le feu s’est éteint, à l’intérieur de son coeur, après l’avoir tourmenté de longues minutes, après avoir craché dans la douleur le poids de ses tourments. Elle a fini par cesser de trembler mais elle est restée là, contre le sorcier, finalement cachée entre ses bras un long moment. Elle continuait de pleurer sur son épaule bien après même si les larmes semblaient lui demander un effort. Se lever lui paraissait insurmontable. Ca avait léché dans un brasier la moindre parcelle de ce qu’elle était. « Il veut me ramener chez notre père.. » Le silence est rompu par ce qui suffit à expliquer la scène surréaliste, par ce qui permet de comprendre pourquoi elle avait cédé ainsi, si brutalement, au beau milieu d’une journée où elle semblait pourtant si tranquille. « J’ai fini la robe.. » L’ordre des pensées n’est pas très cohérent cependant elle reste accrochée à lui, elle reste là, les yeux fermés, les ongles agrippés au tissu froissé de la chemise. « Je voulais que tu choisisses une fleur.. » Demelza ne lui avait même pas dit qu’elle s’était réellement mise à la confection d’une robe, bien qu’elle n’ait pas signifié vouloir en acheter une non plus. Elle avait semblé s’occuper de nombreux détails sauf celui-ci, ne désirant pas en parler, par superstition peut-être. « Tu restes avec moi… ? Je me sens.. » Pas bien. Elle ne finit pas la phrase, elle n’est pas sûre que les mots soient justes parce qu’elle préfère cet état au précédent, quoique ce ne soit pas idéal.
Elle aurait presque froid.        

Tag 82628e sur LE TEMPS D'UN RP - Page 4 3hez5h Sujet: (E&D) you could be the corpse and i could be the killer
Nimue

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Rechercher dans: Surnaturel   Tag 82628e sur LE TEMPS D'UN RP - Page 4 EmptySujet: (E&D) you could be the corpse and i could be the killer    Tag 82628e sur LE TEMPS D'UN RP - Page 4 EmptyVen 27 Juil - 14:01

Demelza
von Abbetz

J'ai 17 ans et je vis à Anzing en Allemagne. Dans la vie, je suis une sorcière et je m'en sors très bien, faisant partie de l'aristocratie sorcière allemande et anglaise. Sinon, grâce à ma malchance, je serai (trop) rapidement fiancée et je le vis plutôt mal.
Couleur de dialogue #82628E




ft. dove cameron by © EXORDIUM.
Ca n’était pas la comédie qu’elle avait imaginé les premiers jours, ça n’était pas le cinéma qu’ils devaient jouer, ils ne suivent pas le script, elle le sens bien, tout contre sa peau. Elle aurait dû avoir peur de ce sourire, de ses doigts sur sa gorge mais il n’en était rien, elle se laissait approcher sans désir de reculer. Leur comédie dérapait et elle n’avait pas envie de changer cela. Elle n’en dirait rien, évidemment, parce qu’elle était bien incapable de traduire en mots ce qu’elle ressentait, c’était trop compliqué, trop emmêlé, il y’avait trop de choses à penser, prioritaires face à ce simple détail de scénario en totale improvisation. Trois mois, ç’aurait pu paraître long mais elle avait l’impression que les jours étaient trop courts, que le sablier se moquait d’eux, que le destin voulait les faire tomber avant la ligne d’arrivée. Ca n’était pas la comédie prévue mais ils n’éveilleraient pas les soupçons, elle avait promis d’être parfaite.

…*…

Les éclats de voix résonnent dans le hall du manoir. La conversation est animée. Elle était en train de descendre les marches lorsqu’elle s’était rendue compte de la présence d’Ulrich, passant tout juste la porte d’entrée. Elle l’attendait, bien sûr, puisqu’il lui manquait nombre d’effets personnels restés chez les von Abbetz mais le regard qu’il avait posé sur elle avait déclenché une scène inattendue. Le silence habituel de la demeure était très largement rompu. « Tu viens avec moi, Demelza. » « Pardon ? » avait-elle lâché, avalant la distance d’un pas rapide accentué par le claquement caractéristique des escarpins. Il avait pourtant eu le ton très calme, le sorcier, autoritaire malgré tout. Ils auraient pu négocier, n’est-ce pas ? Mais elle avait levé ce sourcil d’interrogation et de mépris évident, si bien qu’ils en étaient là, à se cracher des vérités, elle dans sa jolie robe blanche de dentelles, lui dans sa chemise bleue faisant si bien ressortir ses yeux. « Tu rentres à la maison. » Le rire de la jeune femme a eu un léger écho dans la grande pièce, un rire pas vraiment amusé. « Non. » « Tu n’es pas toi, ici. Tu n’es pas toi avec lui. Je t’ai vu faire, tu étais accrochée à son bras, sans la moindre retenue. Ca n’est pas convenable. Vous avez partagé une chambre, Demelza ! » Elle ne sait pas ce qui l’a faite le plus enrager, les mots ou cette sorte de jugement dans son regard, en la détaillant de haut en bas. « Sors d’ici. » « Ca n’est pas négociable, petite soeur. » « Vous m’abandonnez là et vous croyez que vous pouvez me ramener tranquillement dans la tour d’ivoire quand tout est pratiquement prêt pour le mariage ? Vous n’êtes pas venus ! Maintenant, tu fais demi-tour. Tu sors de cette maison ou je te jure que je n’aurais pas besoin d’un mari pour t’y obliger, Ulrich. » Il a eu un mouvement de recul. C’est la colère qu’il a vu dans les billes bleues qui l’a fait abdiquer. Il ne renonçait pas entièrement, certes, mais le moment était mal choisi, il le sentait. Il se souvenait peut-être trop du sort de leur mère, aussi, qui sait. Il a abandonné la valise. « N’envisage pas une seconde mon absence. » Là n’était pas la question, elle ne comptait pas le rayer de sa vie, seulement de l’instant présent.

Quand il a disparu, elle s’est sentie écrasée par une vague de tristesse et de rage violente. Les doigts ont lâché la paire de ciseaux qu’elle avait dans la main, ça a fait un petit tintement qu’elle n’a pas perçu. Le sang a glissé, doucement, jusqu’au sol. Elle a senti la brûlure, la chaleur lui faire tourner la tête et les larmes rouler le long de ses joues, jusque dans sa gorge claire. « Ebenezer.. » Elle a soufflé le prénom avant de tomber, tremblante, à genoux. Il était forcément à proximité. N’était-il pas maître en son domaine, après tout ? Rien n’arrivait sans qu’il le sache. Et elle, pauvre petite chose, n’était plus que la victime de cette pression qui s’effondrait enfin sur elle. Elle avait tout contenu trop longtemps, sans jamais plus vouloir y céder. Les jours étaient passés dans une sorte de tranquillité, elle avait presque oublié ses démons, sans doute trop concentrée sur ceux de son fiancé. Le souffle plus court, la vision floue, la panique était en train de dévorer sa maîtrise d’elle-même, les barrières intérieures secouées par la colère et le sentiment de trahison. Et l’envie. Le rouge sur ses doigts, sur sa robe blanche. Le joli rouge. « Ca va brûler.. » Elle le sentait. Pour une fois, elle le savait, ça s’étalait dans son esprit, ça s’emparait de tous ses sens, petite fille bien impuissante.        

Tag 82628e sur LE TEMPS D'UN RP - Page 4 3hez5h Sujet: (E&D) you could be the corpse and i could be the killer
Nimue

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Rechercher dans: Surnaturel   Tag 82628e sur LE TEMPS D'UN RP - Page 4 EmptySujet: (E&D) you could be the corpse and i could be the killer    Tag 82628e sur LE TEMPS D'UN RP - Page 4 EmptyJeu 26 Juil - 15:24

Demelza
von Abbetz

J'ai 17 ans et je vis à Anzing en Allemagne. Dans la vie, je suis une sorcière et je m'en sors très bien, faisant partie de l'aristocratie sorcière allemande et anglaise. Sinon, grâce à ma malchance, je serai (trop) rapidement fiancée et je le vis plutôt mal.
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« Tu devrais courir. Maintenant. » Ca déstabilise Elbert, juste une seconde, une toute petite seconde, assez pour qu’il sente la surface dure du mur dans son dos. Quelque chose a été inversé et il réalise, en reposant les yeux sur la petite blonde, que les rôles se sont inversés. Les doigts féminins caressent le col de la chemise avec douceur mais le regard froid qu’elle pose dans ses yeux noirs ne lui inspire rien de bon. Il n’aime pas l’idée d’être pris au piège mais si il la pousse, s’il fait cogner la petite tête contre le sol ou qu’il brise sa jolie nuque, il sent bien qu’il aura des problèmes insolubles. « Tu vois, j’ai rien senti. » Elle s’écarte, calmement, le laisse se redresser, tirer sur sa manche comme pour marquer son assurance. Il feint de ne pas être impressionné. « Tôt ou tard, Demelza. » « J’attends. » Elle a les bras croisés. Il ose un oeil noir sur Ebenezer avant de s’éloigner, les pas sont assez rapides pour signer sa nervosité. Il s’en sortira, il s’en sort toujours, c’est ce qu’il se répète en boucle. Il doit trouver Dorothea.

Elle pose enfin ses yeux clairs sur Ebenezer. Elle n’a pas eu le temps de se dénoncer à sa place, pas eu le temps de faire ce qu’elle voulait. Elle aurait pu finir la mise en scène, si Elbert lui avait fait mal, si il avait cédé à ses pulsions violentes. On aurait pu y croire, au tableau de celui qui vole, kidnappe et tue, n’est-ce pas ? Un soupir s’échappe de ses lèvres. Elle s’approche d'Ebenezer, finalement, efface la distance qui les sépare. « Comment tu as su ? » demande-t-elle. Il n’y’a ni reproche ni agressivité dans le ton de sa voix. Elle a seulement l’air d’avoir avalé sa propre innocence, d’en avoir déchiré quelques morceaux pour les jeter au sol de son âme, en attendant de les recoudre pour plus tard, pour un autre jour où il y’aurait à nouveau de douces flammes. Jours ou heures, elle ne sait jamais. « Je le trouve parfait. » Elle observe le point du couloir par lequel il est parti, par lequel il a sagement pris la fuite. « Ca ne serait même pas difficile de trouver d’autres victimes. » Elle défroisse sa robe, tire sur le bas pour la faire descendre convenablement au niveau de ses genoux. Elle ne voudrait pas avoir l’air indécente, n’est-ce pas ? Il y'a déjà les escarpins rouges pour déranger ses nuances habituelles.       

Tag 82628e sur LE TEMPS D'UN RP - Page 4 3hez5h Sujet: (E&D) you could be the corpse and i could be the killer
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Rechercher dans: Surnaturel   Tag 82628e sur LE TEMPS D'UN RP - Page 4 EmptySujet: (E&D) you could be the corpse and i could be the killer    Tag 82628e sur LE TEMPS D'UN RP - Page 4 EmptyJeu 26 Juil - 11:49

Demelza
von Abbetz

J'ai 17 ans et je vis à Anzing en Allemagne. Dans la vie, je suis une sorcière et je m'en sors très bien, faisant partie de l'aristocratie sorcière allemande et anglaise. Sinon, grâce à ma malchance, je serai (trop) rapidement fiancée et je le vis plutôt mal.
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ft. dove cameron by © EXORDIUM.
La peur s’estompe lentement, entre les bras d’Ebenezer. La terreur s’efface au creux de ses bras. Elle voudrait rester là, lovée contre lui. Elle voudrait mourir là, dans la sécurité d’une étreinte. Elle n’est qu’un pauvre être humain piégé par ses désirs, par ses angoisses, par tout ce qu’elle semble soudain prête à faire pour revoir un sourire s’accrocher aux lèvres de son étrange fiancé. « Je ne les laisserais pas te tuer, » Il est si calme qu’elle se laisse aller à fermer les yeux. « j’avalerais toutes tes flammes pour avoir un peu plus chaud, et je te dessinerais un monde sombre où la lune sera ton amie. » L’enveloppe charnelle se détend tout à fait, le coeur cessant de s’agiter. Elle songe qu’elle n’a pas besoin de plus que cela, pas besoin de plus que le goût de ses lèvres et pas besoin de plus qu’un refuge contre lui. Peut-être que le corps n’est pas tout à fait de cet avis, que la peau voudrait bien encore d’une caresse mais elle ne l’écoute pas. « Je vais rattraper nos erreurs. »

…*…

Le soleil s’est éteint, comme étouffé en dedans. C’est un de ces jours où les flammes ne sont plus que des braises dans le regard bleu, où Demelza ne rayonne pas de ce quelque chose d’apaisant pour les autres. Elle est tranquille mais ne partage pas. La robe blanche suit la ligne de son corps jusqu’aux genoux, elle n’a pas la fluidité de ce que la jeune femme porte habituellement, il y’a quelque chose d’un peu stricte dans ce choix - ou d’un peu provoquant, dirait son père, à voir les courbes dessinées ainsi. Elle traverse un couloir, seule. Elle s’est échappée de la chambre, espérant qu’Ebenezer se repose assez longtemps pour avoir le temps de décider pour lui, de prendre sa place, qu’importe le prix à payer pour cela. Le pas qu’elle adopte ne marque aucune urgence, pourtant, elle cherche des yeux quelqu’un d’assez bavard pour qu’un faux secret puisse devenir une vérité.

« Tu te souviens de moi, Demelza ? » La voix masculine dans son dos lui fait marquer un arrêt avant qu’elle ne se tourne. Le jeune homme est brun, il a des yeux aussi noirs que ceux de Dorothea. Cette fratrie était vraiment dérangée, à l’humble avis de la blonde qui était pourtant fort mal placée pour juger. « Laisse-moi réfléchir.. soumis dans l’ombre de ta soeur ? » Il a un sourire mauvais. Il n’est plus le gentil garçon d’autrefois, celui qui cherchait tant à faire plaisir à sa jumelle qu’il ne réalisait pas la portée de ses actes. « Quand elle est venue me souffler que tu avais choisi de te fiancer, je t’avoue que je l’ai.. quelque peu mal pris. » souligne-t-il, le ton plus grave en avançant d’un pas. Elle ne bouge pas, l’air un peu méprisant. « Vraiment ? Est-ce que tu aurais mal vécu les trois refus de mon père, Elbert ? Il savait peut-être que tu ne saurais pas me protéger. » Elle ne devrait pas le provoquer ainsi. Elle ne devrait pas et d’un autre côté, l’idée germe seule, il est une solution possible, même si cela implique de souffrir un peu. Elbert a un sourire mauvais, aussi piquant que les épines d’une rose quand il la pousse contre le mur. C’est encore vide, autour, il est trop tôt. La paume ferme s’empare de la jolie gorge blanche. « Et lui, est-ce qu’il te protège ? Est-ce que tu aurais autant de valeur, si je t’arrachais ta si précieuse pureté ? » Elle manque un peu d’air, les deux mains qui s’attrapent au poignet ne sont qu’un réflexe physique de survie. « Est-ce qu’il te regarderait encore ? Tu ne serais plus rien. Comme j’ai eu la sensation très désagréable de n’être rien. T’es personne et ton père croit pouvoir refuser des offres généreuses. J’ai bien envie de vous donner une leçon. » Elle aurait dû savoir, Demelza, que les fous dans la noblesse sont ceux qui savent le mieux cacher leurs dérives. Elle aurait dû parce qu’elle savait le faire, Ebenezer aussi mais eux n’agissaient pas ainsi, là où n’importe qui pourrait avoir décidé de se lever avec les rayons du soleil. « Tu vas pas profiter, imbécile, si tu me tues avant. » Elle peine à le dire, parce que l’air passe mal mais c’est presque toute son attitude qui parle pour elle, qui refuse de se replier ou de s’effondrer, elle le fixe droit dans les yeux. « Oh mais je vais prendre mon temps, j’estime que j’ai mérité de savourer. » Les ongles s’enfoncent dans la peau. « J’vais sûrement rien sentir. » Il a desserré sa prise, juste assez pour l’entendre, juste assez pour qu’elle respire mieux mais pas trop, pour qu’elle ne puisse pas lui échapper.       

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Demelza
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J'ai 17 ans et je vis à Anzing en Allemagne. Dans la vie, je suis une sorcière et je m'en sors très bien, faisant partie de l'aristocratie sorcière allemande et anglaise. Sinon, grâce à ma malchance, je serai (trop) rapidement fiancée et je le vis plutôt mal.
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Elle est bien incapable de compter le nombre de ses supposées copines. En fait, c’est à peine si elle se souvient comment elle s’appelle, quand elle croise son regard. Elle ne saurait même plus dire si elle préfère le café ou le chocolat, le citron ou la menthe poivrée. Il ne veut pas de gant froid mais elle en voudrait bien un, elle. Non, un bain froid. Une douche glacée, tout de suite. Elle est sûre que quelque chose va mal finir. Elle le sent, là, ça rampe dans sa tête, cette envie de se débarrasser de cette chaleur à n’importe quel prix, si bien qu’elle ne sait pas si elle ressent trop d’émotions ou si elle est vraiment prise d’une fièvre folle - ou magique. Comme quand elle était endormie et qu’elle rêvait de cet incendie. Elle s’oblige au calme, reprend le contrôle, un instant. C’est toujours dans ta tête « C’est de ta faute. Tu m’offres le soleil après un siècle passé dans l’obscurité. J’ai envie de chaleur pour réchauffer mes os glacés. » Elle rit. Elle ne se moque pas de lui, c’est un rire un peu désespéré, un rire qui traduit tout ce qui s’arrache de l’ombre de son coeur. Elle lui offre le soleil. Oh s’il savait. Les lèvres s’accrochent aux siennes, longuement, elles s’accrochent non pas avec envie mais avec une sorte de désespoir, une saveur douce-amère. Elle voudrait bien s’excuser, elle voudrait lui demander pardon d’être comme elle est, d’être aussi instable, de trembler ainsi tout contre lui. Elle aimerait être rationnelle, réfléchir, discipliner son esprit comme elle l’a toujours fait. A quoi ça ressemble, finalement ? A une pauvre petite chose claire qui tente de se noyer seule entre les ailes d’un corbeau. Elle a même les ongles qui se referment sur son épaule, peut-être un peu trop fort. C’est ça qui la fait reculer, lâcher prise, se détacher. Elle doit se détacher. Qu’est-ce qu’il lui fait ?

Elle reprend son souffle, les doigts frôlant ses propres lèvres d’un air aussi perplexe que possible. « Je veux pas de chaleur. Je voudrais qu’il cesse de briller, le soleil. Juste un peu.. arrêter d’avoir peur de tout faire brûler. » Elle inspire profondément, elle fixe le plafond. Il n’y’a rien d’effrayant ici mais elle n’aime pas, ça ne lui plait pas. Elle dirait presque que ça manque d’âme ou que ça en a trop. « J’aimerais vivre dans le noir.. un noir si froid, si profond, que je ne pourrais plus risquer de détruire ce qui m’entoure. Plus j’essaie de faire bien, plus j’essaie d’être inoffensive et plus … je ne sais pas. Ca n’est pas grave, oublie. » La tête retombe mollement sur l’oreiller alors qu’elle s’était appuyée sur un coude. Elle devrait juste veiller sur lui, veiller à ce qu’il se sente bien. Elle ne devrait pas se tourmenter. Et elle note de ne plus l’embrasser comme ça, comme si elle allait mourir de ne pas le faire. Comme si il pouvait juste lui arracher la partie de son âme qu’elle n’aimait pas. « Ebenezer.. ? Tu crois qu’on va mourir.. ? » Mourir avant d’avoir existé.      

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Demelza
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J'ai 17 ans et je vis à Anzing en Allemagne. Dans la vie, je suis une sorcière et je m'en sors très bien, faisant partie de l'aristocratie sorcière allemande et anglaise. Sinon, grâce à ma malchance, je serai (trop) rapidement fiancée et je le vis plutôt mal.
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Elle n’a pas l’habitude que ce soit lui. Elle s’éparpille sur sa peau, elle envahit son espace et quand il ose, lui, cette main sur sa hanche, elle cesse de respirer. Il ne lui en veut pas, ce devrait être rassurant, elle devrait être soulagée ; il n’en est rien. Elle a senti son coeur s’écraser dans sa poitrine avec brutalité. Ce n’est pas ce qu’il pourrait lui faire, qui la fige ainsi, c’est ce qu’elle pourrait causer. Un accident, ça arrive trop vite, quand son esprit est déstabilisé. Et ici, elle n’a pas pu vérifier qu’il n’y a ni bougies ni allumettes, qu’il n’y’a aucun briquet abandonné à l’horizon. Elle n’a même pas encore cherché à comprendre comment la pièce avait pu se retrouver dans cet état, au manoir. « Tu avais dis que tu ne me tourmenterais pas des stratagèmes d’enfant… » Elle a chaud, trop chaud, d’une façon terriblement désagréable. A quoi est-ce qu’il joue ? Il n’a pas l’air très bien, elle ne devrait pas le laisser faire et d’un autre côté, elle ne devrait pas le repousser pour cette même raison. « Et tu as vraiment cru que je savais ce que tu entendais par là.. ? » Le rire est nerveux, un peu étouffé par sa gorge nouée, ça s’entend, c’est différent, ça a l’air désagréable pour elle, parce qu’elle respire trop vite puis pas assez, c’est agité. Elle est agitée intérieurement, en ne bougeant pas de l’extérieur. « Tu as cru que j’étais le genre à parler des heures avec trois copines de ce que j’allais bien pouvoir faire pour tourmenter mon futur mari ? Futur mari que je n’avais pas prévu d’avoir. » Elle déglutit difficilement. « Je pensais que tu me parlais.. de caprices superficiels. D’envahir ton espace privé. » Une pause. « Bon, pour ça je plaide coupable. Mais tu me laisses faire aussi. »

Elle s’oblige à inspirer profondément, juste une fois. « On ne devrait pas. Tu devrais dormir. On a .. beaucoup de choses à penser, demain. A commencer par un coupable idéal. Et une autre solution, pour toi. » Elle a l’air si sérieuse, soudain. Elle est prête à chercher quelqu’un à accuser, quelqu’un qui n’aurait rien demandé, parce qu’à l’évidence il ne peut pas arrêter ce qu’il fait, qu’importe la raison de ses actes. Elle pourrait s’accuser sans le lui dire, aussi. Elle y pense mais cela, elle n’en dira rien. Doucement, elle attrape sa main et l’emprisonne dans la sienne, pour qu’il cesse ce geste qui est désagréable, émotionnellement, pour elle. Ca ne fait pas mal, c’est peut-être même le contraire mais ça l’agite, ça la perturbe, ça secoue son myocarde et elle a besoin d’avoir l’esprit clair pour deux. « Est-ce que tu veux un gant froid ? Tu as l’air un peu fiévreux. »     

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Demelza
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J'ai 17 ans et je vis à Anzing en Allemagne. Dans la vie, je suis une sorcière et je m'en sors très bien, faisant partie de l'aristocratie sorcière allemande et anglaise. Sinon, grâce à ma malchance, je serai (trop) rapidement fiancée et je le vis plutôt mal.
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Elle fait attention. Il lui a dit de ne pas se piquer avec l’aiguille, alors elle fait attention. Une petite part d’elle aimerait bien savoir si ce serait grave, de se piquer. Les idiotes se piquent, dans les contes. Est-ce que l’aiguille aurait la saveur de son sang, si elle en goûtait juste la pointe ? Elle résiste. Demelza résiste toujours à ce qui la hante, quand elle est éveillée. Ca peut parler durant des heures, ça ne parle jamais plus fort que sa volonté. Elle range, elle dissimule, elle n’a même pas de remords à le faire. Elle ne sait pas ce qui la pousse à faire cela. Maman l’aurait fait aussi. Même si elle en veut à Amalrich, elle sait qu’il a fait en sorte de protéger sa fille également. La famille, c’est important, et elle n’en aura jamais d’autre qu’Ebenezer, elle. Il est déjà sur le lit quand elle réapparaît tout près. Il est nerveux, elle le voit. D’abord, la main effleure sa joue. « Hé.. respire. » C’est à croire qu’elle n’a pas besoin de promettre solennellement pour tenir une parole qu’elle n’a pas encore prononcé, elle n’a pas encore juré qu’elle l’aimerait pour le meilleur et pour le pire. « Respire doucement. » Elle lui retire les chaussures, sans brutalité.

C’est à la chemise de subir le même sort, ensuite, alors elle pose une paume un peu autoritaire sur le torse. « Je vais avoir besoin de coopération, ne résiste pas, tu veux bien ? » Elle en détache les boutons, un à un. Elle l’a embrassé juste un peu plus tôt mais là, il n’y’a rien d’ambiguë, rien qui pourrait le mettre dans une situation embarrassante, elle n’est qu’apaisement, que tendresse. « Il faut que tu me dises si je te fais mal.. » Elle entreprend de retirer les vêtements, de le défaire de ce qui le couvre, de lui ôter les tissus qui pourraient lui donner trop chaud. C’est ensuite au jean d’être enlevé. Elle essaye de ne pas lui imposer de contact trop long, de ne pas le gêner. Elle ignore si les veines sont douloureuses. « De quel côté tu veux t’installer .. ? » Elle aurait peut-être fait une bonne aide-soignante, avec ses gestes délicats. Quand enfin elle parvient à l’installer dans une position qui ne semble pas trop inconfortable, elle souffle : « Je reviens, ne t’endors pas. Ca ne va pas être long. »

Demelza retire sa robe, l’abandonne sur le sol, rapidement, pour enfiler une nuisette couleur prune. Les vêtements étalés de-ci de-là laisseraient presque penser à une scène torride, loin de ce qu’ils partagent réellement dans le secret de cette chambre. Elle dépose son carnet à dessins et un crayon sur la table de chevet avant de venir s’installer entre les draps. Sa main vient se reposer sur le torse masculin, elle se glisse contre lui, l’enveloppe comme elle peut de ce qu’il lui reste d’énergie, de chaleur. Elle s’inquiète de son état. Elle s’inquiète de leur avenir, aussi. « Est-ce que tu m’en veux ? Pour le baiser.. » Elle se sent fautive, intrusive.     

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Nimue

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Rechercher dans: Surnaturel   Tag 82628e sur LE TEMPS D'UN RP - Page 4 EmptySujet: (E&D) you could be the corpse and i could be the killer    Tag 82628e sur LE TEMPS D'UN RP - Page 4 EmptyMer 25 Juil - 15:32

Demelza
von Abbetz

J'ai 17 ans et je vis à Anzing en Allemagne. Dans la vie, je suis une sorcière et je m'en sors très bien, faisant partie de l'aristocratie sorcière allemande et anglaise. Sinon, grâce à ma malchance, je serai (trop) rapidement fiancée et je le vis plutôt mal.
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« Pourquoi tu fais tout ça, Demelza ? » Il est grand Ebenezer et quand il la regarde de toute sa hauteur, même faible, elle se sent petite, elle se sent fragile. Elle sait qu’il souffre, physiquement. Ca n’est pas juste les sons, ça n’est pas juste ce qu’elle pouvait entendre de l’autre côté de la porte, c’est cette intuition qui gratte le petit coeur, le serre, le malmène. Grand-mère dirait que les femmes de la famille sont intuitives mais que parfois, cela leur joue des tours. Est-ce qu’Ophélia savait ? Est-ce qu’Ophélia avait senti, avant de mourir ? « Tu as promis de prendre soin de moi, mais tu n’as pas à te sacrifier pour moi. On ne se sacrifie pas bêtement pour quelqu’un qu’on n’aime pas… » Elle a un rire un peu nerveux, bref, qui cesse dés qu’il caresse sa joue. Il a les veines trop visibles, il a mille signes qu’elle devrait reculer et fuir, qu’elle devrait prendre peur. Ca n’est pas qu’elle n’a pas peur du tout, un coin de son esprit reste rationnel mais il est si petit, si reculé, il ne peut pas parler plus fort que tout le reste qui se bouscule. Pourquoi fallait-il qu’elle le regarde lui ? « Tu ne peux pas te faire accuser à ma place, » Ca brûle. Ca crépite au bout de ses doigts, quand il trace ce cercle sur sa joue. Est-ce qu’on verrait les flammes dans ses yeux bleus ? Est-ce qu’il peut voir qu’elle a l’impression qu’elle va prendre feu ? Est-ce qu’elle sait ce que c’est qu’aimer ? Est-ce qu’elle serait capable un jour de savoir ce qu’elle ressent ? « parce que même si on te tue, les disparitions continueront, encore et encore… Tout pendant que je serais vivant et que je n’aurais pas d’autres choix, je continuerais. » Il rompt le contact, ça n’est pas brutal mais ça la rend un peu triste, une seconde. Il va la laisser brûler toute seule ? Elle ne comprend pas exactement pourquoi il n’a pas le choix, elle ne le demande pas. Elle est là, à le regarder, à l’écouter, elle n’a même pas l’air de le juger. « Si tu savais un cinquième de ce que j’ai pu faire, Demelza, tu me haïrais… et tu aurais raison de le faire. » Ca paraît l’agacer parce qu’elle soupire. Elle détourne les prunelles, pas longtemps, elle essaye de démêler toutes ces émotions qui s’emmêlent. Ca la fatigue un peu, de toujours ressentir toutes ces choses quand il est là.

Et puis elle a ce sourire en coin qui réapparaît sur sa jolie bouche. Elle se hisse sur la pointe des pieds, elle capture ses lèvres, pas comme la première fois, ça n’est pas furtif, ça ne cherche pas à être le plus bref possible. C’est peut-être même long, elle ne sait pas, quand elle pose les doigts sur son bras. C’est un peu comme si elle voulait l’envelopper de sa bulle chaleureuse, de ses petites flammes qui crépitent à l’intérieur. Comme si toute son âme avait envie de guérir la sienne, d’apaiser sa douleur. Elle n’est pas mauvaise Demelza mais elle sait que parfois, on ne choisit pas. Elle est douce, pas comme quand elle fait brûler les appartements, pas quand la magie décide à sa place. Elle choisit. C’est un peu bizarre, de choisir, elle n’a pas l’habitude. « Les contes sont remplis d’idiotes qui aiment des monstres.. » C’est un murmure contre sa peau, juste un murmure. C’est vrai, on en raconte à la pelle, de ces histoires là. Elle s’en fiche, si elle est aussi stupide que ces princesses là, et elle, elle n’aura aucun royaume à diriger, ça n’est pas grave. « Et toi, tu ne me laisses même pas le temps de m’adapter. Je sais bien qu’on jette les enfants dans l’eau pour les forcer à apprendre à nager mais tout de même, tu n’as aucune pitié, mh ? » Sa main sur le bras s’est faite plus ferme, pour le maintenir s’il se sent mal, pour le retenir si son corps est trop lourd et qu’il bascule. « Tu devrais venir t’allonger. Je vais ranger. »     

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Rechercher dans: Surnaturel   Tag 82628e sur LE TEMPS D'UN RP - Page 4 EmptySujet: (E&D) you could be the corpse and i could be the killer    Tag 82628e sur LE TEMPS D'UN RP - Page 4 EmptyMer 25 Juil - 14:16

Demelza
von Abbetz

J'ai 17 ans et je vis à Anzing en Allemagne. Dans la vie, je suis une sorcière et je m'en sors très bien, faisant partie de l'aristocratie sorcière allemande et anglaise. Sinon, grâce à ma malchance, je serai (trop) rapidement fiancée et je le vis plutôt mal.
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Elle n’a pas besoin de magie, Demelza, pour sentir la variation et toute la splendeur des lieux, toute la beauté des elfes ou l'iridescence des écailles d’une sirène n’arriveraient pas à lui faire oublier la pression sur sa main, la crispation du sorcier. Il n’y’a pas si longtemps, elle se serait perdue dans la contemplation de tout ce qu’il y’avait de sublime autour d’elle. Qui ne serait pas impressionnée ? Il y’a un problème, elle le sent, ça lui noue l’estomac comme une urgence et malgré tout, elle a toujours l’air parfaitement calme, toujours si innocente et insouciante. Il n’y’a aucun air de surprise sur les traits du brun, il ne ressemble en rien à l’assemblée présente, il n’y’a pas de petit « oh » sur ses lèvres, il ne bouge pas, il n’exprime rien. Ca n’est pas que c’est un homme expressif, cela elle l’a bien compris, c’est que quand elle le regarde, elle a la sensation que les lignes se précisent, que cette étrange langue dans laquelle son attitude est écrite commence à avoir un sens, pour elle. La paix est menacée. C’est cela qui devrait l’inquiéter, elle devrait être choquée, la petite poupée qui n’avait jamais assisté à un tel évènement, dont l’existence n’avait visiblement jamais été secouée que par le décès tragique de sa mère.

Elle a fait l’effort d’être plus agréable, plus ouverte à la compagnie des autres, ensuite, moins rigide, moins distante, elle a compensé ce quelque chose d’indéfinissable qu’elle a senti se dégager du sorcier. Demelza a eu l’impression que tout ceci ne finirait jamais, qu’elle ne pourrait pas s’asseoir pour réfléchir à ce qui a été dit, qu’elle serait privée de silence, à jamais. La chambre lui semble le havre de paix attendu depuis des siècles. Elle attend un peu après qu’il ait fermé la porte, parce qu’elle avait promis qu’elle respecterait sa volonté d’être seul, parce que leur contrat n’implique pas de sentiments. Elle hésite. Il y’a un point de non-retour, tout près. Il y’a une décision radicale, définitive, elle sait que si elle la prend, si elle passe la barrière, il n’y’aura pas moyen d’effacer, de recommencer. Elle retire les escarpins blancs et rejoint la porte de la salle de bains. Elle ne cherche pas à l’ouvrir, elle pose simplement la main dessus, à plat. « Ebenezer.. » C’est doux. C’est assez clair pour qu’il l’entende mais il n’y’a ni peur ni menace, seulement la chaleur d’une petite flamme. « Je peux t’aider. » Elle n’hésite pas et ça n’est pas une question. « Tu me mens mal. » Il y’a une sorte de sourire tendre qui s’entend, de derrière cette porte qu’elle n’a toujours pas cherché à ouvrir. « J’ai dit à l’elfe que j’avais peur de ne pas avoir envie de jouer, que j’avais peur de vouloir être vraie. » Elle soupire, ça n’est pas très facile à dire pour elle. Il faut toujours museler ses sentiments, on le lui a dit souvent, parce que c’est mieux mais aussi parce que ça protège, parfois. « Je suis partie parce que j’avais peur de faire du mal à Dorothea. Après la mort de ma mère, elle a voulu me faire une farce, je crois que c’était pour me faire rire mais notre chat a explosé. C’est absurde, je ne sais pas comment cela a pu arriver. Je me suis retrouvée couverte de sang. J’imagine que c’était parfaitement terrifiant alors elle est partie, elle a prétendu qu’elle n’était pas avec moi à ce moment-là. Il était doux, le sang du chat. Depuis, parfois, ça me trotte dans la tête, j’imagine à quoi celui des gens peut avoir goût. Je n’avais pas vraiment envie que tu me vois comme ça. Comme une folle que tu ne voudrais pas épouser. » Elle soupire un peu tristement. « J’ai imaginé le tiens aussi. Il aurait le goût des hivers les plus froids, une note de fruit qui n’aurait jamais vu la lumière et le coeur d’une longue agonie. » Elle est un peu gênée de l’exprimer mais ça n’est pas ce qui compte.

« J’ai promis de prendre soin de toi quelque soit ton état, tu te souviens ? Je veux être là même si tu ne peux pas m’aimer, même si tu dois me faire du mal pour aller mieux. Tu veux bien ouvrir ? » Le front a rencontré la surface dure de la porte, doucement, quand elle a fermé les yeux. « Je pourrais m’accuser, tu sais. Je ne suis pas aussi stupide que j’en ai l’air, j’ai bien senti, quand on était là-bas. Je ne suis pas encore ta femme, on pourrait m’écouter. Toi, tu as l’air irréprochable, moi j’ai tué ma mère, j’ai manqué étouffer Dorothea. On pourra même témoigner que j’ai fait exploser mon chat. »    

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Demelza
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J'ai 17 ans et je vis à Anzing en Allemagne. Dans la vie, je suis une sorcière et je m'en sors très bien, faisant partie de l'aristocratie sorcière allemande et anglaise. Sinon, grâce à ma malchance, je serai (trop) rapidement fiancée et je le vis plutôt mal.
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ft. dove cameron by © EXORDIUM.
Un jeu qui en valait la chandelle. L’elfe avait peut-être raison, qui sait ? Elle s’offrait, quoi qu’il en soit, à un jeu dangereux, elle s’abandonnait à la caresse d’un pouce, au sourire du jeune homme avec cette docilité qui frisait la folie. Savoir aurait dû être pouvoir, n’est-ce pas ? Elle avait choisi le silence, elle avait choisi de rester avec lui, elle ne pensait simplement pas apprécier sa condition. Il avait son absolue reddition. « Pas du tout, j’étais en train d’échanger avec Ryszard Lindemann et Olivia Darmstadt. Ils siègent tous les deux au Bundestag en tant que représentant respectif de Hesse et de Saxe. » Elle a l’air d’un chat sauvage au style remarquable. C’est amusant, pour un chat domestique, de croiser la férocité naturelle. Elle a l’air impossible à dompter, la belle Olivia. « Madame et Monsieur, je vous présente Demelza von Abbetz, ma fiancée. » Elle a toujours l’air ravie, Demelza, de rencontrer des gens. Ca n’est pas vrai mais ça en a tous l’air, chaque fois qu’elle le dit, qu’elle est enchantée, ou honorée et sa jeunesse l’aide sans aucun doute à briller ainsi d’un émerveillement charmant. Oui, finalement elle est charmante, la fiancée d’Ebenezer.

« Princes, Prélats et Parlementaires, je vous invite à rejoindre chacun vos places dans l’hémicycle. » Elle tourne le regard vers l’estrade, un instant, l’oreille attirée par cet aspect très solennel. Que faisaient-ils tous là, d’ailleurs ? Elle a oublié de le demander à l’Elfe. « Tu préfères le noir ? » La salle s’est un peu vidée. Elle observe Ebenezer, un sourire plein de malice accroché aux lèvres. « En réalité, Dorothea a raison : je préfère le rouge. » Elle baisse le ton, comme une confidence, comme un sous-entendu. « Mais il me semble que le rouge serait indécent. Je dors dans votre chambre, monsieur. » L’anglais glisse sur sa langue avec aisance tandis que le bleu de ses prunelles brille d’amusement. « Les couleurs ont des circonstances, une dame blanche ça n’a de sens que dans un endroit effrayant. » Il n’y’a finalement rien d’intéressant à ne porter que du blanc, à trainer ce petit nom délicat que lui avait donné sa famille dans un lieu où la lumière s’étirait dans tous les coins. « Tu m’empruntes ma couleur alors disons que je m’orne de la tienne. » Elle a l’air si détendue, si pleine d’une assurance légère, une plume qui n’aurait pas peur que le vent la porte loin. « J’ai rencontré un elfe très sympathique mais j’ai oublié de lui demander s’il savait pourquoi nous sommes ici. »   

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