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Tag chevalisse sur LE TEMPS D'UN RP 3hez5h Sujet: looking through your eyes, I'll make you cry // (Ace&Cassiopea)
everdosis

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Rechercher dans: Univers fantasy   Tag chevalisse sur LE TEMPS D'UN RP EmptySujet: looking through your eyes, I'll make you cry // (Ace&Cassiopea)    Tag chevalisse sur LE TEMPS D'UN RP EmptyJeu 2 Nov - 22:22

Cassiopea V. Osanos
J'ai 21 ans et je vis dans le Royaume de Norta auprès de ma mère. Dans la vie, je suis une Noble Argentée et diplomate de la maison Osanos et je m'en sors très bien, je n'ai absolument pas à me plaindre. Sinon, grâce à ma malchance, je suis fiancée à un insupportable noble de la famille Calore, Ace, et je le vis plutôt mal, voir pire encore.

Capacité :
Cassie est en mesure de maitriser l'eau à sa guise, héritière de la maison Osanos. Elle peut la manipuler et l'employer, mais en aucun cas la générer. Il faut donc que la jeune fille ait une source d'eau à proximité d'elle.



Cassiopea parle en Orchid



Katherine Mcnamara © #CHEVALISSE


Vos dons se marient, à l'égal de vous deux d'ici peu, selon les désirs de vos parents. Et plus tu vois les flammes et l'eau danser allègrement les unes avec l'autre, moins la pensée de ces épousailles te révulse. Pourtant, tu as grandi avec cette pensée: Lui comme toi n'étiez pas faits pour être ensemble, et tout dans l'attitude d'Ace Calore te révulsait au plus haut point. Révulsait. Le mot est là, la nuance aussi, l'emploi du passé involontaire chaque fois que tu penses à lui. Et tu ne saurais dire si cette pensée te rassure, ou t'effraie. Probablement un peu des deux, au fond, parce que tu sais qu'il est en train de te faire changer d'avis, alors que t'es une bornée de nature. Et t'es là, à agir comme une enfant, à rire devant cette étonnante combinaison que ni lui, ni toi n'auraient pu prédire. Et c'est comme si la tension, la pression imposée par tous ces regards posés sur vous dans la salle de bal s'était évanouie. La Cour n'est plus là pour t'analyser, et tu te laisse aller, curieusement, naturellement, pour finalement agir d'avantage comme... La vraie Cassie. Celle qui ne vit pas constamment avec une épée de Damoclès au dessus de la tête, celle qui n'a pas le regard insistant de sa mère posé sur elle, dans l'attente de l'excellence.

Il s'approche de toi, et ton regard vert est comme aimanté, irrémédiablement attiré par cet homme au regard bichrome qui t'observe d'un oeil... Différent. Moins mauvais, moins mesquin, et t'en est franchement troublée, préférant alors détourner ton regard vers l'étincelle qui s'écrase sur sa veste, étincelle que tu évinces, doucement, tu bout des doigts, constatant avec surprise qu'elle ne te brule pas. Puis tu vas un peu plus loin, tu t'approches chaque seconde un peu plus, chassant cette fois une des gouttes que tu as projetées et qui s'est échouée sur sa joue. Et là tu sais que tu t'es perdue. Tes doigts effleurent la peau de sa nuque, t'as presque l'impression de sentir son épiderme se soulever, à moins qu'il ne s'agisse du tien... T'es perdue, totalement, mais ce que tu sais avec certitude, c'est que pour une fois, t'as envie de répondre à tes envies, et ce que tu veux, là, c'est ta bouche contre la sienne. Ce que tu fais, d'ailleurs, surprise de constater qu'il ne te repousse pas... Au contraire, à vraie dire. Tu sens la pression de ses lèvres contre les tiennes, et c'est toute étourdie que tu recules, sans savoir quoi dire. Toi la bavarde, toi qui aimes envoyer des piques sans cesse, t'es muette. Et alors que tu t'apprêtes à t'excuser, ne trouvant pas les mots pour, c'est le jeune Calore qui s'approche à nouveau de toi, ses doigts qui encadrent ton visage tandis que tu le fixe, plus perdue que jamais, le coeur battant la chamade, mais ne désirant qu'une chose: Qu'il t'embrasse, à nouveau. Ce qu'il fait.

Et tu t'abandonnes, tu t'accroches à son corps, tes mains viennent s'agripper, l'une à son épaule, l'autre derrière sa nuque. T'en perdrais l'équilibre, si tu venais à le lâcher. Et tu bouillonnes intérieurement quand tu sens sa main qui se perd dans le creux de ton dos, te rapprochant presque automatiquement de lui, corps contre corps, souffles perdus l'un dans l'autre. Et chaque fois que vous reculez, c'est pour mieux fondre à nouveau sur l'autre, si bien que t'en viens secrètement à espérer que tout le reste autour de vous ait disparu. Mais quand vous devez redescendre sur terre et récupérer un tant soit peu d'air, tu te souviens du contact frais de l'eau le long de tes jambes, tu revois les lumière de la salle de bal, au loin, et tu le vois, lui. Son front contre le tien, son sourire qui te retourne de l'intérieur, son regard fuyant.. presque timide. Et au lieu de te repousser, ça ne fait que te perturber d'avantage. « Je suis désolé… Je ne sais pas ce qui m’arrive… » S'il évite ton regard, toi tu ne fais que le regarder. Et tu secoues la tête, à peine, pour murmurer en retour: « Ne t'excuses pas, je .. J'en avais envie... » T'es si vulnérable, à cet instant précis, il pourrait te briser si facilement. Mais t'étais obligée d'être sincère: T'avais voulu ce baiser. Tu l'as voulu, et tu voudrais en redemander, encore plus. Et ton regard s'échoue d'ailleurs sur l'objet de ta convoitise, si bien que c'en est douloureux. Ton visage s'approche, dangereusement, puis finalement, tes mains serrent ses épaules, comme si tu cherchais le courage de te séparer de lui. « Je .. Si quelqu'un nous voit ici, on va avoir des ennuis.. » Piètre excuse, ce n'est pas lui que tu essaies de convaincre, c'est toi. Pourtant tu descends de ton nuage, tu sors de la fontaine, et d'un geste de la main, tu sèches ta longue robe, l'eau retournant doucement jusque la fontaine. Pour autant, tu ne retournes pas vers la salle. La simple pensée de revoir ces gens te hérisse le poil. Tu t'appuies sur un arbre, une main sur ton visage, toujours aussi troublée. « Les Calore sont .. des prétentieux, des joueurs, des égocentriques! » Elle récite presque par coeur les mots de sa mère, alors que sa main retombe le long de son corps, et qu'elle tourne les yeux vers Ace en pinçant les lèvres, le coeur battant. « Quel Ace est le vrai ? Quel homme est-ce que j'vais épouser ? Je préfère que tu me piétines en me regardant dans les yeux, plutôt qu'on me serve des mensonges. »



Tag chevalisse sur LE TEMPS D'UN RP 3hez5h Sujet: looking through your eyes, I'll make you cry // (Ace&Cassiopea)
everdosis

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Rechercher dans: Univers fantasy   Tag chevalisse sur LE TEMPS D'UN RP EmptySujet: looking through your eyes, I'll make you cry // (Ace&Cassiopea)    Tag chevalisse sur LE TEMPS D'UN RP EmptySam 29 Juil - 18:49

Cassiopea V. Osanos
J'ai 21 ans et je vis dans le Royaume de Norta auprès de ma mère. Dans la vie, je suis une Noble Argentée et diplomate de la maison Osanos et je m'en sors très bien, je n'ai absolument pas à me plaindre. Sinon, grâce à ma malchance, je suis fiancée à un insupportable noble de la famille Calore, Ace, et je le vis plutôt mal, voir pire encore.

Capacité :
Cassie est en mesure de maitriser l'eau à sa guise, héritière de la maison Osanos. Elle peut la manipuler et l'employer, mais en aucun cas la générer. Il faut donc que la jeune fille ait une source d'eau à proximité d'elle.



Cassiopea parle en Orchid



Katherine Mcnamara © #CHEVALISSE


Tu ne sais pas comment se dérouleront les choses entre vous d'ici demain, quand tu seras de retour auprès des Osanos, et Ace, avec les Calore, mais tu aimes cette brève trêve qui s'est installée entre vous, à même de rire, même, de vos fiançailles, des paris qui se font dans votre dos. Et il marque un point, le blond, lorsqu'il observe qu'avec une simple flûte de champagne, tu as bien été en mesure de faire s'étrangler la pauvre cruche qui s'est permis de t'adresser un regard de travers. Tu ris doucement, un sourire mutin venant orner tes lèvres tandis que tu hoches la tête. « Difficile de cacher ton corps après, très cher. » Justifies-tu, le regard joueur, enfantin, s'égarant une fraction de secondes dans sa direction. Parce qu'autrement, une simple goutte d'eau te suffirait pour faire une arme. Dans certains cas, plus dangereux encore, tu pouvais employer ton don de la pire des manières qui soit, utiliser l'eau présente dans son corps pour le plier à tes envies, l'immobiliser, et dans les cas les plus graves... le tuer. Mais tu n'as jamais fait usage de cet aspect de ton don, même si ton père jugeait autrefois que tous les Osanos devraient savoir utiliser cette facette offensive du don de nymphe, de la manipulation de l'eau. Ta mère, elle, te laisse libre de ce que tu veux apprendre à faire, de ce que tu veux employer, et concernant Ace, tu te gardes bien de lui parler de cet extrême dans lesquels peu d'Osanos sont tombés. Tu prefères aborder la discussion avec légèreté, avec humour, avec une certaine complicité que tu découvres et appréhendes avec une certaine curiosité, te demandant jusqu'où vous pouvez vous entendre. C'est assez inédit, venant d'un fils Calore et d'une enfant Osanos. Vos familles sont opposées, c'est loin d'être une nouveauté, et pour la première fois, vous abordez le sujet avec légèreté. Après tout, dans ces fiançailles, vous êtes deux victimes, les deux jeunes héritiers contraints à se lier contre leur gré, traités comme des enfants que vous le vouliez ou non. C'est ainsi chez les argentés depuis des générations, et malheureusement... Rien ne semble prêt à changer dans les années à venir. Tu décides alors de changer de sujet, remarquant la nuée d'étincelles qui vous entourent. Curieuse, intriguée par ce don que tu ne lui connaissais pas encore, tu le questionne, suivant la trajectoire d'une de ces petites lueurs qui descendent tout prêt de vous. « Non, au mieux tu sentiras un léger pic de chaleur, mais ça te brûlera pas. » Tu hoches la tête sans un mot, bien trop captivée par ces petites étincelles qui flottent tout autour de toi. T'as toujours été comme un papillon attiré par la lumière, pas spécialement apeurée par le feu que tu as appris à eteindre avec aisance dès que tu avais une source d'eau à proximité. Or, la source d'eau, tu étais en plein dedans. Néanmoins, ayant déjà été brûlée au cours de tes entraînements, tu éprouves toujours cette inquiétude à l'idée d'être touchée par une de ces étincelles. Pourtant, tu suis la trajectoire d'une de ces petites lumières jusqu'au creux de la paume de sa main, paume qu'il referme pour la rouvrir, vide. Du bout des doigts, tu te risques à effleurer sa paume, et si tu ne perçois aucune chaleur autre que sa chaleur corporelle, un frisson te remonte pourtant le long de l'échine à ce contact. Tu relèves ton regard au moment où une nouvelle étincelle vient contre sa joue, et tu retires ta main de la sienne, hésitant un bref instant à venir toucher son visage. Néanmoins, ta main retombe le long de ton corps, et tu te contentes de répondre à son sourire. T'es paisible, et ça change drastiquement de votre comportement lorsque vous êtes arrivés à ce bal, au milieu des argentés.

Et c'est cette sensation de bien être et de liberté qui t'incite à te redresser, te moquant éperdument des on-dit, de ce qu'il pourrait penser de toi. Les pans de ta robe ont chuté jusque dans l'eau, et tu viens à plonger tes mains dans l'eau, délicatement. Si Ace pouvait faire des étincelles, littéralement, toi, tu pouvais y ajouter ta petite touche personnelle, et c'est ce que tu fais en venant projeter de multiples goutelettes d'eau tout autour de vous, te concentrant juste assez pour les immobiliser, entremêlées aux étincelles du blond au regard bicolor. Tu gardes les yeux en l'air, et progressivement, alors que tes mains s'abaissent, ton regard le fait également, se perdant sur le jeune homme, qui semble ... A la fois impressionné et fasciné. Et tu réalises combien toi, c'est lui qui te fascine dans l'immédiat, ses prunelles qui brillent alors qu'elles parcourent le fruit de vos dons entremêlés. Diamétralement opposés, ils s'associent pourtant sous votre regard, pour la première fois, et tu laisses même échapper un rire léger en le voyant tenter en vain de faire éclater l'une des petites bulles qui s'approchent de lui. Et ce sourire qu'il fait, c'est celui d'un homme que tu ne reconnais pas, loin de l'arrogance qu'il se plait à dégager dans les soirées mondaines comme celle à laquelle vous êtes actuellement, bien que vous étant échappés. Et presque imperceptiblement, tu hoches la tête en entendant ses mots. « Et je n'aurais jamais cru dire ça un jour, mais je suis d'accord avec toi.. » Un sourire en coin vient apparaître sur ton visage, alors qu'à nouveau, tu observes autour de vous.

Puis, comme aimantées, tes prunelles vertes se tournent à nouveau vers la silhouette qui s'approche de toi, prédateur en chemin vers sa proie. Ton corps suit la trajectoire de ton regard, se tourne vers lui, alors qu'il est désormais face à toi. Et tu le sais, te perdre dans ce regard qu'il te porte, c'est te perdre totalement, et prendre un risque, le risque de lui céder. Et c'est comme si la Cassiopea méprisante était restée au milieu de cette salle de bal, et tu t'en sens affreusement vulnérable. Au lieu de reculer, pourtant, tu approches à ton tour, ta main s'approchant de son col de veste pour venir chasser une étincelle, du bout des doigts. Tu souris, légèrement, constatant comme il l'a dit que tu ne ressens qu'une légère chaleur. Puis ton regard monte, s'égare sur la peau de son cou, l'angle de sa mâchoire, son visage. Son visage, et surtout ses lèvres, et tu demeures silencieuse un instant, l'observant tout simplement. « Attends, tu... » Tu approches ta main après une brève hésitation, et tu chasses une goutte d'eau qui est tombée sur sa joue. « ...voilà. » Et sans même t'en rendre compte, tu as cessé de respirer. Le bout de ton pouce effleure sa peau, s'attarde, glisse jusque l'arrière de sa nuque, et tu le sais, ça y est, tu es condamnée, votre isolement et le charme de la situation ayant raison de ton entendement. Tu t'approches délicatement, te hisse sur la pointe de tes pieds, et c'est à ton tour de venir, délicatement, poser tes lèvres sur les siennes. Pas besoin de jouer sur les apparences, aucun argenté à contenter, si ce n'est toi-même, et cette envie qui t'obsède depuis qu'Ace est venu t'embrasser sur cette piste de danse. Tes doigts relâchent sa nuque, ta main retombe le long de ton corps, et lorsque tu recules ton visage pour l'observer, c'est le regard d'une jeune femme déroutée que tu lui retournes. Qu'est-ce qu'il est en train de te faire ? Tu devrais le haïr, et pourtant, voilà que tu le désires.



Tag chevalisse sur LE TEMPS D'UN RP 3hez5h Sujet: looking through your eyes, I'll make you cry // (Ace&Cassiopea)
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Rechercher dans: Univers fantasy   Tag chevalisse sur LE TEMPS D'UN RP EmptySujet: looking through your eyes, I'll make you cry // (Ace&Cassiopea)    Tag chevalisse sur LE TEMPS D'UN RP EmptyVen 7 Juil - 13:25

Cassiopea V. Osanos
J'ai 21 ans et je vis dans le Royaume de Norta auprès de ma mère. Dans la vie, je suis une Noble Argentée et diplomate de la maison Osanos et je m'en sors très bien, je n'ai absolument pas à me plaindre. Sinon, grâce à ma malchance, je suis fiancée à un insupportable noble de la famille Calore, Ace, et je le vis plutôt mal, voir pire encore.

Capacité :
Cassie est en mesure de maitriser l'eau à sa guise, héritière de la maison Osanos. Elle peut la manipuler et l'employer, mais en aucun cas la générer. Il faut donc que la jeune fille ait une source d'eau à proximité d'elle.



Cassiopea parle en Orchid



Katherine Mcnamara © #CHEVALISSE


Ton premier réflexe est d'agir de manière offensive, comme si tu ne savais réagir que de cette manière. Ton père haïssait les Calore, aussi loin que tu te souviennes, et surtout qu'on t'ait raconté, puisque vous l'avez perdu quand tu n'avais que cinq ans. Ta mère a toujours regardé Lady Calore de loin, d'un air méprisant. Alors, automatiquement, tu as suivi. Tes regards mauvais envers Eden Calore. Tu n'as jamais compris pourquoi il rejetait ce prénom, mais curieusement, tu as fini par adopter naturellement le second. Mais ce ton froid que tu emploies ne s'éternise pas, ton regard perdu sur l'eau claire et brillante qui te fait face. L'eau t'adoucit, pour sûr. Les bulles du champagne, aussi, probablement, l'alcool filtrant dans tes veines, bien que n'ayant que peu bu. Et tu ne sais pas comment tu as commencé à parler, à te .. livrer à lui, inconsciemment. Il pourrait faire de chacun de tes mots une arme, s'il le voulait. Cet instant de faiblesse peut causer ta perte. Et tu suspens tes mots, finalement, après une longue inspiration. Ton fiancé n'a probablement ni besoin, ni l'envie de t'entendre râler après ton besoin de liberté. Coincée dans une cage argentée.

Puis finalement tu t'approches, à la fois féline et hésitante, pour venir, d'un geste, débarasser sa cravate dénouée d'une tâche récalcitrante. Il te semble presque avoir cessé de respirer, le temps que tu effectues ce geste, cette proximité rappelant curieusement votre danse... Et ce qui en a découlé. Tandis qu'il te remercie silencieusement, tu esquisses un sourire, pour mieux te détacher de lui, venir ôter tes chaussures pour plonger tes jambes fines dans l'eau claire et paillettée de la fontaine. Et c'est comme si le temps s'était suspendu, trêve de chamailleries et de tirs dans les jambes de l'autre, que tu commences à parler plus librement, libérée des entraves de la société, du regard de vos parents. Et t'as l'impression de découvrir son rire, de le découvrir, tout simplement. « Je pense qu’ils parient que je vais finir noyé. Je parie même qu’ils le pensent là, tout de suite, étant donné la proximité avec la fontaine. Peut-être même qu’ils pensent que je ne survivrai pas d’ici le mariage. » Tu souris, légèrement, un frisson remontant le long de ton échine quand son souffle se rapproche de ton oreille. « Assassiné par ma future dulcinée. Ils en jubilent d’avance, pour sûr. » Oh tu as voulu le tuer, oui. Puis, comprenant que tu ne pourrais échapper indemne à ces épousailles, tu as décidé simplement de lui mener la vie dure. Espiègle, ton visage se tourne vers le sien, vos souffles se balaient, brièvement, tandis que tu murmures: « Il n'y a pas assez d'eau dans cette fontaine. » Tu n'es pas sérieuse, évidemment. Et au fond, ce serait tellement facile pour toi, de le tuer avec un simple verre d'eau, par de multiples manières. Il le sait, probablement, l'eau se trouve tellement omniprésente dans vos vies que beaucoup savent que les nymphes sont des familles pouvant s'avérer dangereuses.

Tu te tournes légèrement vers lui, le voyant se mouvoir pour... retirer ses chaussures. Et il doit certainement lire la surprise sur tes traits, tandis qu'il vient à son tour s'asseoir au bord de la fontaine. Ton sourire, aussi, il le voit certainement. N'importe qui vous traiterait de sots, d'enfants, d'agir de la sorte. C'est indigne d'un argenté, et tu le sais, ayant grandi avec une ligne de conduite toute tracée. Mais tu aimes avoir tes instants de douceur, d'innocence. Ce à quoi tu ne t'attendais pas, c'était à ce qu'Ace t'imite. Tes doigts jouant toujours doucement avec l'eau, à demi courbée en avant, ton regard est désormais rivé sur lui, tu ne regarde même plus ce que tu fais, tandis qu'il confirme enfin que ses parents lui ont toujours dit de se méfier des nymphes. Eternel discours que vos familles se tiennent mutuellement depuis génération. Sauf que jusque maintenant, il n'y avait jamais eu de mariage en découlant. « J'ai protesté un temps. Mais je sais que ... lorsque ma mère prend une décision, je n'ai pas d'autre choix que de l'accepter. » Et tu te perds dans son regard, dans ce sourire bref qu'il esquisse, et que tu imites en entendant sa conclusion. « Que sont les paroles de deux enfants, comparés aux grands argentés de nos familles? » Une pointe d'ironie perce dans ta voix, mais tu sais qu'au fond, tu dis la vérité. Vous n'êtes que des enfants à leurs yeux, et ce quoique tu dises. C'est à ce moment là que tu réalises seulement, trop accaparée par les traits et les mots de ton futur époux, les étincelles qui, doucement, flottent autour de vous, comme une nuée de feux d'artifice qui ne vous touchent pas. Et ton regard s'y perd, un moment, intrigué. Tu as toujours vu les dons des Calore en action pour l'offensive, ou du moins, en a entendu parler. Mais ce soir, décidément... Tu découvres une facette différente de celle dont on t'a toujours parlé. Et progressivement, l'alcool, la fatigue, ton trouble vis à vis de ce baiser qui t'a plu plus que tu ne voudrais l'admettre te rend beaucoup plus docile, plus douce. « Ca ne peut.. pas nous toucher ? » Tu n'as pas spécialement peur du feu, mais tu n'as pas envie d'être brûlée. L'espace d'un instant, ton regard se pose à nouveau sur Ace, et tu t'efforces de rejeter, inlassablement, cette attraction qui plane entre vous deux. Tu le sais, tu la sens. Est-ce que lui aussi, seulement, vois les choses comme toi ?

Sans un mot, tu te redresses, le bas de ta longue robe ondulant dans l'eau agitée par tes gestes. Tes boucles rousses ont été désordonnées par les éclaboussures des jets d'eau, mais tu t'en moque, tu en ris même. Tu es dans ton élément, et ton moral s'en trouve toujours changé. C'est comme si tu retrouvais des couleurs, étrangement, et heureusement pour vous la plupart des autres argentés, au loin, sont retournés à l'intérieur. Il n'y a plus que vous deux, et tu t'en sens libérée, alors que tu t'accroupis pour plonger tes paumes jointes dans l'eau. Lorsque tu te redresses, c'est une nuée de goutelettes d'eau que tu projettes autour de vous, tes deux paumes restant en suspens dans les airs, l'eau rejoignant ainsi les étincelles. Tu abaisses progressivement tes mains, mais l'eau, elle, reste comme bloquée par une force invisible autour de vous, commençant à tournoyer à une vitesse mesurée. Et doucement, chaque goutte qui s'entrecroise avec une de ces petites lumières se reflette sur la fontaine, sur vous, inondant vos silhouettes d'une lumière tamisée tremblante, légère. Le regard levé, tu ne parviens - et à vraie dire, tu ne cherches - même pas à retenir ce sourire enfantin qui vient orner tes lèvres roses, tandis que tu avoues: « Je n'étais pas sûre que ça marcherait. » Avant de baisser ton regard émeraude sur le blond. Même dans l'obscurité, sous cette lumière vacillante, il reste beau, et à chaque seconde de plus que tu passes seule en sa compagnie, tu le réalise. Et tu sais pertinemment que le champagne n'est pas le seul en cause dans tes pensées qui dérivent, dangereusement.

Tag chevalisse sur LE TEMPS D'UN RP 3hez5h Sujet: looking through your eyes, I'll make you cry // (Ace&Cassiopea)
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Rechercher dans: Univers fantasy   Tag chevalisse sur LE TEMPS D'UN RP EmptySujet: looking through your eyes, I'll make you cry // (Ace&Cassiopea)    Tag chevalisse sur LE TEMPS D'UN RP EmptyDim 2 Juil - 23:24

Cassiopea V. Osanos
J'ai 21 ans et je vis dans le Royaume de Norta auprès de ma mère. Dans la vie, je suis une Noble Argentée et diplomate de la maison Osanos et je m'en sors très bien, je n'ai absolument pas à me plaindre. Sinon, grâce à ma malchance, je suis fiancée à un insupportable noble de la famille Calore, Ace, et je le vis plutôt mal, voir pire encore.

Capacité :
Cassie est en mesure de maitriser l'eau à sa guise, héritière de la maison Osanos. Elle peut la manipuler et l'employer, mais en aucun cas la générer. Il faut donc que la jeune fille ait une source d'eau à proximité d'elle.



Cassiopea parle en Orchid



Katherine Mcnamara © #CHEVALISSE


Tu le savais avant même de passer les portes de la salle de bal, tu le savais que c'était une mauvaise idée, tu savais que ça allait mal finir. Mais quitte à mal terminer, tu aurais cru être en train de le noyer, pas en train de le dévorer du regard. Eden Ace Calore. Arrogant, joueur, désagréable, des adjectifs que tu n'as eu de cesse de te répéter en boucle pour t'assurer de le haïr de tout ton être. Et pourtant, ce jeu qui se fait entre vous te fait sourire, sincèrement. Ce regard qu'il te porte te donne secrètement envie qu'il ne décroche plus ses prunelles des tiennes. Et au final, il est là, le réel danger, c'est pire encore que si tu te comportais mal avec lui devant toute l'assemblée. Et tu voudrais rebasculer vers cette Cassiopea que tu as façonné avec les années, mais tu sais déjà qu'il est trop tard. Vos regards accrochés, il semble te croire quand tu lui réaffirme que la famille royale a les yeux posés sur vous. Qu'importe, ce ne sont que des personnes parmi les autres ce soir, puisque la moitié de la salle vous observe à la dérobée tandis que votre danse s'achève. Vos corps sont enlacés, tes mains délicatement nouées autour de lui, jusqu'à ce que tu viennes dégager son regard bicolore d'une mèche blonde rebelle. Et c'est la première fois que tu t'autorise à t'y perdre vraiment, dans ce regard. Aussi original que captivant, une prunelle dorée, l'autre, partiellement d'un bleu profond. Tu te surprends même à esquisser un bref sourire alors que ta main s'éloigne à nouveau de son visage. Tu n'entends plus que la musique. Tu ne vois plus tous ces visages autour de vous, parce qu'à mesure que tu sens la paume de sa main se presser contre ta joue, tu ne sens plus que lui. Sa chaleur, son souffle qui balaie le tien, et ce jusqu'à ce que vos bouches se trouvent. Et pour la première fois, tu te retrouves en terrain inconnu, un peu perdue, un peu chamboulée, destabilisée. Il ne le sait probablement pas, mais c'est ton premier baiser. A ne jamais vouloir te laisser atteindre, tu avais fini par ne laisser personne t'approcher, surtout d'aussi près. Tu pourrais vaciller, si tu n'étais pas si fermement accrochée à lui, vos corps si proches que tu te demande un intant s'il ne peut pas sentir les battements frénétiques de ton coeur, affolée, comme un oiseau qu'on aurait coincé dans une cage. Jusqu'à la séparation.

Et quand tu recules, tu cherches ton équilibre, tu cherches la Cassie qui a passé les portes un peu plus tôt. Tu as l'impression d'avoir perdu une partie de cette dernière, d'avoir brûlé tes ailes au contact d'Ace. Et pourtant, tu essaies de te ressaisir, tu te redresse, tu inspires, tu expires. En fait, tu ne sais juste plus quoi faire, tant et si bien que tu prétextes avoir besoin d'air pour aller vers les jardins. Chose qu'il acccepte dans une humble révérence que tu lui retourne, sans le regarder dans les yeux. Tu en es bien incapable. Et tu t'enfuis, sans te retourner. Ta mère te regarde, soucieuse, mais tu te contente de lui adresser un vague geste de la main pour la rassurer, avant de passer les grandes portes menant à l'extérieur, tenant du bout des doigts les pans de ta robe qui brille d'une lueur bleutée et argentée sous la lueur nocturne. Quelques femmes parlent à la lueur qui filtre par les fenêtres, toi, tu préfères te retirer plus loin, loin des autres, loin de tout le monde, dans un coin éclairé par le seul faisceau de la Lune. Appuyée sur la fontaine, tes deux mains crispées, tu soupires. Et quand tu te redresses, c'est ta main droite que tu viens délicatement porter à tes lèvres, le bout de tes doigts venant effleurer ta lèvre inférieure. Comme si elle portait encore la trace indélebile de la bouche de ton fiancé. Dans un énième soupire, tu viens toucher l'eau du bout des doigts, ton reflet venant se troubler en de multiples vaguelettes brillantes. Dans le creux de ta main, tu prends un peu d'eau, laquelle circule le long de ton bras, tournoie avant de revenir à l'état de sphère brillante au creux de ta paume. Et tu te perds à la regarder. Aspect inoffensif de ton don, ce tour de passe passe t'a toujours apaisé. L'eau, de manière générale, te calme, et alors que tu fermes les yeux, tu envoies doucement la boule d'eau dans la fontaine, pour qu'elle retourne se mêler au reste. Jusqu'à ce que tu entendes à nouveau le son de sa voix.

« Tu te sens mieux ? » Tes prunelles vertes s'ouvrent à nouveau, pour te tourner et distinguer Ace, venu se poster à tes côtés. « Jusque maintenant, oui. » Ton ton est froid, automatiquement. Et d'habitude, tu serais fière de ta répartie. Sauf qu'un pincement au coeur t'arrête, alors que ton corps vient suivre ta tête pour venir faire face au blond. « J'avais vraiment besoin d'air.. » murmure, tentative de calmer ta tension. Tu inspires, soupire, lève brièvement tes yeux vers ceux de ton futur époux avant de détourner à nouveau ton regard. C'est comme si une trève s'était installée entre vous, à l'abris des regards. La rage et les obligations s'évaporent pour te laisser un bref instant privilégié, au cours duquel tu peux être toi-même. Tu te tournes vers la fontaine à nouveau, ton doigt venant à nouveau troubler l'eau. « Parfois, je me dis que nous sommes égoïstes. » Tous, les argentés, ceux qui, comme toi, comme lui, râlent pour une histoire de fiançailles. Doucement, l'eau commence à tournoyer autour de ton index toujours plongé dans l'eau, créant un syphon lentement au sein de la fontaine. « Je répète à ma mère que me marier, c'est me priver de ma liberté. Alors que si j'étais une rouge.. » Là, tu n'aurais aucune liberté. Rien. Obligée de servir tes pairs, tête baissée, comme tu les vois faire depuis ta plus tendre enfance. Tu secoues la tête, détache ton regard du syphon qui doucement, se disperse. « Peu importe. » Ton regard accroche à la tâche encore humide venue orner la cravate du blond. Tu t'approches de lui, préférant regarder le tissu pour ne pas risquer de te perdre à nouveau sur ses traits, te rappeler de ce contact entre vous qui t'a plu, beaucoup trop plu. Du bout du doigt, tu effleures la tâche, et les gouttes de champagne, une à une, semblent quitter le tissu, devenu sec. Et ta main retombe le long de ton corps, dans un nouveau soupir las. Tu as encore chaud, et tu ne saurais dire si cela résulte de la plaisanterie d'Ace tout à l'heure, ou de l'issue de votre danse. « Belle ironie, tout de même. J'ai grandi avec pour règle principale de ne pas me fier à un Calore - et je suis sûre que tes parents te disent de même pour nous - et voilà qu'ils veulent nous marier. » Tu ris jaune. Tu t'assois sur le rebord de la fontaine, observant Ace avec curiosité. « Sur quoi parient les autres, à ton avis ? Qui tuera l'autre en premier ? Quelle méthode sera employée? » Vous appartenez à deux mondes différents, deux familles opposées. Quel autre avenir peut vous attendre qu'un avenir ou vous vous déchirez ?

Un pan de ta robe a glissé dans l'eau sans que tu le veuilles. Tu hausses une épaule, et te déleste de tes chaussures pour venir passer tes jambes dans la fontaine, te moquant de tremper ta robe. De toute manière, tu pouvais te sécher en un geste.

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Rechercher dans: Univers fantasy   Tag chevalisse sur LE TEMPS D'UN RP EmptySujet: looking through your eyes, I'll make you cry // (Ace&Cassiopea)    Tag chevalisse sur LE TEMPS D'UN RP EmptyVen 30 Juin - 3:26

Cassiopea V. Osanos
J'ai 21 ans et je vis dans le Royaume de Norta auprès de ma mère. Dans la vie, je suis une Noble Argentée et diplomate de la maison Osanos et je m'en sors très bien, je n'ai absolument pas à me plaindre. Sinon, grâce à ma malchance, je suis fiancée à un insupportable noble de la famille Calore, Ace, et je le vis plutôt mal, voir pire encore.

Capacité :
Cassie est en mesure de maitriser l'eau à sa guise, héritière de la maison Osanos. Elle peut la manipuler et l'employer, mais en aucun cas la générer. Il faut donc que la jeune fille ait une source d'eau à proximité d'elle.



Cassiopea parle en Orchid



Katherine Mcnamara © #CHEVALISSE


Tu la sens, cette attraction qu'il exerce sur toi malgré toi. Et c'est peut-être bien ce qui te motive encore plus à garder tes distance et à le haïr. Parce que l'attachement, c'est la faiblesse, et tu ne peux pas te laisser conduire dans cette direction. Cette alchimie, tu dois la nier, la craindre, la redouter comme on redoute le pire des ennemis. Parce que c'est ce qu'il est, un ennemi, n'est-ce pas ? Pourtant, tu souris, naturellement, quand tes doigts effleurent la peau chaude de sa nuque pour venir faire s'étouffer l'une des femmes qui parle de toi. Et tu te surprends à te demander si sa température corporelle est toujours aussi élevée, ou bien si elle est liée au fait qu'il est en train d'employer son pouvoir, ce dont tu as parfaitement conscience. Questions que tu rejettes à nouveau, alors que vos regards sont accrochés, et ce jusqu'à ce qu'il te propose une danse que tu acceptes. Comme une échappatoire, même si tu sais que tu te précipites plus profondément encore dans ce jeu dangereux qui se joue entre vous deux. Un jeu que vous n'avez pas choisi, mais dans lequel tu te perds progressivement, et ce même si tu t'efforce de ne pas y penser, préférant le nier largement. Non, tu te crois parfaite maitresse de la situation, vos deux corps se mouvant sur la piste dans une harmonie parfaite, comme si vous aviez toujours été habitués à ces danses ensemble. Et cette maladresse que tu commets en venant lui écraser le pied, c'est à la fois un avertissement pour lui, et pour toi. Pour lui faire comprendre que tu n'es pas dupe, et pour te rappeler que tu n'es pas en terrain amical, mais bien sur un territoire ennemi. Il râle, tu souris. Il a commencé les  hostilités, après tout, à faire grimper ta température corporelle, à te rendre folle, peu à peu. Ce n'est que pure justice de lui rendre la monnaie de sa pièce. Et comme un éternel duel, au cours duquel tu lui as lancé ton dernier atout, voilà qu'il riposte au moment où tu reviens dans ses bras, une vague de chaleur te submergeant alors qu'il écrase ta main dans la sienne. Comme dans une ultime provocation, voilà qu'il vient mettre ta fièvre sur le compte de votre proximité. Tu t'empourpres, incapable de savoir s'il s'agit là du résultat de ses mots, ou de l'emploi de son pouvoir sur ton corps frêle qui cherche encore la moindre parcelle d'air pour reprendre une température correcte. Et tu nies. Immédiatement. Irrévocablement. Jamais il ne pourrait te faire d'effet, lui et son regard d'arrogant derrière une gueule d'ange, lui et son foutu regard bicolore captivant.

Et alors qu'il sourit, tu détournes les yeux, attrapant un pan de ta robe bleutée pour lui adresser une révérence, dans l'attente de la prochaine musique. Tu voudrais déjà t'évader, mais tu sais que les regards sont bien trop braqués sur vous pour que vous cessiez ce petit manège. Ils ont exactement ce qu'ils veulent, les argentés, ils ont leur spectacle, leur nouvelle attraction, et ce spectacle, c'est vous. Les deux jeunes nobles que tout oppose mais qui partageront bientôt un seul nom. Ton regard trouve celui de ta mère, qui semble parler de vous avec Lady Calore. Alors tu te résignes, entame cette nouvelle danse presque à regret. Parce que tu refuses de t'y perdre à nouveau, et pourtant, te revoilà enivrée par vos pas de danse, par son regard qui pèse sur toi, tandis que tu cherches à tout prix à regarder ailleurs. Jusqu'à ce que ton regard s'échoue sur la famille royale qui semble parler de vous, leur regard poser sur toi. Ton regard se tourne vers Ace, et pour l'empêcher de regarder à son tour, désirant rester discrète, tes doigts saisissent son visage, agrippent l'angle de sa mâchoire pour retenir son mouvement, si vite, si spontanément que tu restes un instant toi-même surprise de cet élan. Puis tu te ressaisis. Doucement, tes doigts glissent le long de sa mâchoire pour venir rejoindre sa nuque, appuyer son front au tien. Et te voilà à nouveau piégée, plus proche que jamais de ton fiancé. Tes prunelles vertes viennent enfin rencontrer les siennes, alors que tu expliques ton geste. Heureusement, le jeune Calore avait suivi tes manœuvres, ses gestes accompagnant les tiens. Du moins, heureusement... Au contact de ses mains sur tes hanches, tu tressailles, mais tu ne dis rien, toi qui l'aurait repoussé avec véhémence s'ils n'étaient pas à un bal. Il fronce le nez, geste qui le rajeunit, lui donne un air bien moins arrogant, bien moins agaçant. « Tu en es sûre ? » Presque imperceptiblement, tu hoches la tête, si bien que ton nez frôle le sien. Tu en arrête de respirer un bref instant. Et tu comprends sa surprise, pour le coup. « Probablement parce qu'ils ne sont pas les seuls à nous observer. » Loin d'être les seuls, même. Beaucoup d'argentés feignent la discussion, pour pourtant vous regarder du coin de l’œil, ou plus ouvertement, comme le font vos parents, ou certains de vos partis potentiels. Tu regardes d'ailleurs ces derniers quand Ace te rapproche de lui. Tu relèves tes prunelles claires vers lui, sourcils froncés, lèvres entrouvertes, comme pour parler, mais les mots ne viennent pas.

Les mots ne viennent pas, parce que tu réalises que ton cœur s'est emballé à ce geste. Et tu le sais, son pouvoir n'a rien à y jouer. Peut-être l'alcool, alors ? Tu gardes cette explication en tête, alors que tu oublies peu à peu l'assemblée autour de vous, portée par la musique, emportée par la curiosité que t'inspire cet homme à laquelle ta vie est désormais liée. Oui, il t'intrigue. Peut-être trop, et ce malgré ton envie de rester entièrement détachée de lui. C'est un Calore. Tu ne cesse de te le répéter, tout comme tu as toujours entendu ta mère le dire. Tout comme tu entends ton père, dans tes souvenirs de petite fille. Une mèche cache son regard bichromé, et tu ne peux t'empêcher de faire glisser l'une de tes mains de sa nuque jusqu'à elle, pour dégager son regard. Mi-bleuté, aquatique, mi-doré, enflammé. Comme si à sa manière, lui aussi portait un peu de tes couleurs chez lui. C'est absurde, tu le sais, alors pourquoi est-ce que tu ne le repousse pas quand la musique s'achève ? Quand sa main vient délicatement contre ta joue, et que ses lèvres viennent chercher les tiennes ? Un instant, tu restes immobile, à mesure qu'il s'approche, déroutée. Puis te voilà, les paupières closes, ton corps doucement pressé contre le sien, ta bouche venant répondre à l'appel de la sienne alors qu'une de tes mains s'est accrochée au tissu de sa chemise. Tu t'es perdue, tu le sais. Et il faut que tu te sortes de là. Quand vos visages se séparent, te voilà presque vacillante, perturbée. L'espace d'une seconde, il a percé des défenses, créé une faille, et te voilà fragile, vulnérable. Ta main relâche sa chemise, vos corps se séparent. Et si tu souris pour ceux qui vous regardent encore, bien que la plupart soient à nouveau occupés, ton regard, lui, est plus énigmatique que jamais. « Bien joué, Ace. Il semblerait que tu aies trouvé de quoi alimenter leurs conversations, nous ne sommes plus des bêtes de foire. » Tu inspires, comme si tu étais encore en pleine recherche d'air. « La danse m'a fait tourner la tête, je vais prendre l'air. Si vous voulez bien m'excuser, monsieur Calore. » Tu lui lance un dernier regard, cherchant encore à savoir ce qu'il t'inspire avant de filer vers les grandes portes menant vers les terrasses du palais. Haine, curiosité, passion.. Des émotions contradictoires, ou terriblement proches. Tout ce que tu sais, c'est que tu as besoin de t'aérer l'esprit. Arrivée aux abords d'une des grandes fontaines extérieures, tu restes là, tes deux mains appuyées sur les rebords de la sculpture, ton visage penché vers l'eau claire, si bien que tes boucles rousses la toucherait presque. Tu le sais, Ace a agi comme tu l'aurais fait pour jouer la parfaite future épouse. Alors pourquoi est-ce que tu revois encore en boucle ce moment où ta bouche et la sienne se sont rencontrées ?

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Rechercher dans: Univers fantasy   Tag chevalisse sur LE TEMPS D'UN RP EmptySujet: looking through your eyes, I'll make you cry // (Ace&Cassiopea)    Tag chevalisse sur LE TEMPS D'UN RP EmptyLun 26 Juin - 2:44

Cassiopea V. Osanos
J'ai 21 ans et je vis dans le Royaume de Norta auprès de ma mère. Dans la vie, je suis une Noble Argentée et diplomate de la maison Osanos et je m'en sors très bien, je n'ai absolument pas à me plaindre. Sinon, grâce à ma malchance, je suis fiancée à un insupportable noble de la famille Calore, Ace, et je le vis plutôt mal, voir pire encore.

Capacité :
Cassie est en mesure de maitriser l'eau à sa guise, héritière de la maison Osanos. Elle peut la manipuler et l'employer, mais en aucun cas la générer. Il faut donc que la jeune fille ait une source d'eau à proximité d'elle.



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Aussi loin que tu te souviennes, ces regards sur toi ont toujours été là. Petite fille, déjà, jeune Osanos qui a perdu son père si jeune, petite intrépide à la chevelure enflammée,  contrastant parfaitement avec ce don de nymphe qui t'a été attribué par tes origines. Les murmures, les regards, ils t'ont toujours côtoyé, et avec le temps, tu as appris à y rester indifférente. Ta mère, également, t'a largement aidé à te moquer du regard des autres, tout en faisant en sorte d'être irréprochable. Comme elle l'est, elle, grâcieuse et impénétrable tandis qu'elle discute avec d'autres lady argentées. Un jour, tu seras pareil, tu le sais, et si tu n'en dis rien, tu le redoute, un peu. Alors, tu endures. Tu endures ce bal ridicule, tu ignores les chuchotis, les regards en biais, tu ignores chaque seconde qui te rappelle combien tu détestes cette situation, et tu souris, même si Ace Calore fait tout pour te faire perdre la tête, usant très clairement de ses capacités pour te faire bouillonner. Au sens propre, comme au sens figuré. Cependant, tu t'efforces de laisser agir les apparences, parfaite poupée au sourire figé, tu saisis la coupe qu'il te tend une fois arrivés près du buffet, et le remercie d'un regard, avant de porter le liquide pétillant jusque tes lèvres. Tu en as besoin, cruellement, et si ça ne tenait qu'à toi, tu t'enivrerais d'alcool juste pour faire passer le temps et le rendre plus agréable. Mais comme si tes prières étaient entendues, la parfaite distraction se présente à toi lorsque ton fiancé observe les quelques cruches qui jacassent sur ton dos, te jalousent d'être affichée ainsi au bras du plus jeune fils Calore, le dernier à marier. Et te voilà joueuse, subtile, tu te rapproche de lui, premier contact volontaire et recherché de ta part envers Ace. Et c'est calculé, tout est calculé, tu ne cherche qu'à rendre la monnaie de sa pièce à la dinde qui, d'ici peu, se retrouverait avec du champagne dans les narines. N'est-ce pas ? Alors pourquoi est-ce que tu sens ton coeur semble rater un battement quand tu perçois la réaction du blond face à ta caresse le long de sa nuque? Pourquoi quand son sourire semble réellement répondre au tien, ton propre sourire devient plus franc, plus .. complice ?

Ton visage dévie jusqu'à atteindre son oreille, parfaite diversion pour te remettre de ce bref moment d'égarement. Tu ne te laissera pas atteindre, non. Au lieu de quoi, tu te contente de révéler de manière subtile ce que tu viens de faire, et la réaction d'Ace ne tarde pas. Ton sourire reste en place, tu te prendrais presque à apprécier ce tête à tête, s'il ne s'appliquait pas toujours à faire grimper en flèche ta température corporelle. Et alors que ta main agrippe doucement son épaule, froissement de chemise, ton visage toujours près de son oreille, tu recules à peine pour croiser son regard, et lui répondre avec ton éternel sourire joueur, reprenant son vouvoiement volontairement employé:« J'apprécie surtout quand les idiots s'étranglent dans leur bêtise, voyez vous très cher. Il manquait une fontaine, dans ce palais. » Au moment où tu achèves tes mots, tu entends distinctement ta victime qui tousse et peine à se remettre de ses émotions. Toi, tu fais comme si tu n'avais rien remarqué, venant prendre la main de ton fiancé dans la tienne pour aller rejoindre la piste de danse. Au passage, vous passez à côté de la jeune femme, qui te lance un regard assassin. Et tu souris. Qu'elle sache que tu es responsable t'importe peu. « Quelle élégance. » Observe Ace, rieur. Tu pivotes au coeur de la pièce, ta robe virevoltant à chacun de tes gestes, tandis que tu rejoins ses bras pour lui répondre avec un rictus léger sur le bout des lèvres: « Merci. » Parce que oui, tu prends un peu ça comme un compliment, comme une petite réussite, comme ton oeuvre d'art. Dangereuse, il ne faut pas essayer de s'en prendre à toi. Les retombées sont toujours mauvaises, et Ace n'allait pas tarder à le comprendre également, étant donné le fait que tu commences à sentir ta peau moite sous la fièvre qui te prend, t'étourdissant au creux de ses bras.

Vous dansez, sous les regards qui vous scrutent, certains discrètement, d'autres sans la moindre gêne. Tu remarques certains des prétendants que ta mère a repoussés pour toi, des jeunes femmes qui, assuremment, devaient te haïr autant que la fontaine de champagne plus loin. Mais tu n'as ni le temps, ni l'envie de t'occuper d'elles. D'autant plus que tu sais très bien que vos parents doivent vous regarder. Tu n'as même pas besoin de regarder ta mère pour deviner qu'elle te scrute avec perplexité, redoutant une de tes manoeuvres pour te dépétrer de ce mariage. La danse s'étire, les corps se mouvent, et tes gestes s'harmonisent presque trop parfaitement à ceux du jeune Calore. Ca ne t'empêche pas, néanmoins, de venir écraser son pied du tien sans la moindre gêne, feignant une simple maladresse malvenue de ta part, qui arracha quelques rires attendris autour de vous, et certains, moqueurs. Il ne s'y attendait pas, tu le vois à son regard, et tu tournoie, doucement, jusqu'à revenir contre lui, sursautant à l'étreinte de sa main autour de la tienne, vengeresse, douloureuse. Ta mâchoire se crispe, mais tu gardes ton sourire hypocrite, feint, ridicule. Tu t'apprêtes à parler à nouveau, quand une brusque bouffée te chaleur te coupe le souffle, tant et si bien que ton corps est désormais logé contre le sien, appuyé dans ses bras. Ta main s'accroche à sa chemise. Tu voudrais le frapper, l'imbécile, et tu te répète intérieurement que tu te vengeras. Mais presque aussitôt, la chaleur s'évapore, pour te laisser respirer, chose que tu fais en prenant une grande bouffée d'air. « Ne crois-tu pas qu’il s’agit plutôt de la proximité que nous avons qui te rend toute chose ? Il semblerait que je te fasse beaucoup d’effet… Pour que tes joues soient si rouges. » Tu secoues la tête avec vivacité. Déni, ou réalité ? Tu tournes plusieurs fois, pour revenir contre lui, les joues toujours rouges. Restes de cette fièvre qu'il t'a infligée, ou trouble suite à ses mots? « Ne sois pas ridicule. » Réponds tu en secouant la tête, dépitée. Néanmoins, ton regard ne croise plus le sien. Si tu continues cette danse, c'est juste parce que tu sais que vous êtes observés. De plus en plus observés, tu le devine aux couples qui ont arrêté de danser pour se mettre en retrait, et mieux vous observer avec intérêt. Les futurs mariés argentés, la nouvelle alliance à venir.

Tu repères, au loin, quelques visages familiers qui vous fixent, parlent sur vous, manifestement. Ace croise ton regard, va pour tourner la tête, mais tu l'en empêche, ta main retenant brusquement son visage. Trop brusquement, tu t'efforce alors de faire passer la chose en venant, d'une pression contre sa nuque, appuyer son front contre le tien, vos visages se trouvant proches, bien trop proches, bien trop vite. Tu inspires, mord ta lèvre inférieure, puis tu expliques. « La famille royale semble nous porter un vif intérêt, à nous et notre danse. » Tu accompagnes chacun de ses pas, comme si vous ne formiez qu'une seule et même personne. Et pendant que votre danse se poursuit, du coin de l'oeil, tu détournes ton regard clair du bicolore, pour regarder ceux qui vous dévisagent toujours sans gêne.

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Rechercher dans: Univers fantasy   Tag chevalisse sur LE TEMPS D'UN RP EmptySujet: looking through your eyes, I'll make you cry // (Ace&Cassiopea)    Tag chevalisse sur LE TEMPS D'UN RP EmptyVen 23 Juin - 0:24

Cassiopea V. Osanos
J'ai 21 ans et je vis dans le Royaume de Norta auprès de ma mère. Dans la vie, je suis une Noble Argentée et diplomate de la maison Osanos et je m'en sors très bien, je n'ai absolument pas à me plaindre. Sinon, grâce à ma malchance, je suis fiancée à un insupportable noble de la famille Calore, Ace, et je le vis plutôt mal, voir pire encore.

Capacité :
Cassie est en mesure de maitriser l'eau à sa guise, héritière de la maison Osanos. Elle peut la manipuler et l'employer, mais en aucun cas la générer. Il faut donc que la jeune fille ait une source d'eau à proximité d'elle.



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Il apprécie tes paroles, tu n'en crois pas un mot, tout comme tu n'en pense rien. Du moins, c'est ce que tu te répètes, inlassablement. Tu ne le connais pas, mais tu le méprise, tu le hais, tu refuses catégoriquement de lui faire le moindre compliment sincère. Par ailleurs, une fois écartés de vos proches, tu ne manques pas de lui faire comprendre qu'à la première ouverture, la première opportunité, tu te sauveras, même si pour cela il faut que tu prétextes te porter mal. Et il semble partager ton avis, te faisant esquisser un bref sourire tandis que tu salues d'un regard certaines femmes d'autres familles argentées, qui te saluent avec un sourire faux. « Et un point qui n'est pas des moindres, je te l'accorde. » Qu'il essaie de la retenir, et elle déversera le contenu de la fontaine la plus proche sur sa jolie petite tête blonde et son costume parfaitement taillé. Tu regardes ces personnes, que tu croises depuis l'enfance, depuis des années. Certains dont tu connais les noms, lesquels tu peux presque considérer comme des amis. D'autres dont chaque sourire sonne la fausseté et le ridicule de ce bal. Cà et là, des rouges servent les plats, regard baissé, n'osant jamais croiser le regard d'un argenté. Tu as appris à vivre avec, à faire la différence entre eux, et vous. De toutes manières, ta mère t'a toujours appris à réagir avec un crédo simple: C'est toi contre le reste du monde.

Ace, tu n'as jamais cherché à lui adresser la parole. C'est comme ça, c'est votre famille: Les Osanos ne s'entendent pas avec les Calore, et les nymphes ne sympathisent pas avec les enflammés. Petit garçon, tu l'as vu à plusieurs reprises, petite rouquine en retrait du reste du monde, préférant ta propre compagnie et celle des livres à celle des autres. Et voilà que tu es désormais accrochée au bras que tu as toujours fuis, au milieu de cette salle aux dorures somptueuses, alors que vous approchez lentement mais surement d'un buffet. Ton regard émeraude se retrouve alors attiré par l'orchestre qui commence à jouer une mélodie, ignorant royalement les regards posés sur vous. Les hypocrites et mauvaises langues ne t'intéressent pas. Et pourtant, tu les imagine, ces femmes probablement en train de critiquer ta robe, tes bijoux, trouvant chez toi le moindre défaut, de tes mèches rousses à la pointe de tes cils, encadrant ton visage d'ange. De l'ange, tu n'as que les traits, la preuve en est que tu perds brièvement ton sourire, troublée par le contact de la main d'Ace qui vient délicatement recouvrir ton bras enroulé au sien. Un geste en apparence tendre, comme s'il cherchait à te rapprocher de lui. Pourtant, les secondes s'étirent, et tu comprends qu'il ne s'agit pas là d'une simple stratégie pour montrer votre couple naissant et votre mariage à venir aux autres autour de vous. Car rapidement, tu te sens fièvreuse. Tes joues rougissent, tu n'as pas besoin de les voir pour le deviner, et automatiquement, ta mâchoire se contracte pour retenir une injure. Parfait menteur, il te guide même jusqu'au buffet pour te permettre de te rafraîchir. Tu saisis la coupe de champagne qu'il te tend, coupe que tu n'as pas quitté du regard pour t'assurer qu'il n'y ai pas glissé quelconque substance suspecte. Et tu souris à nouveau, le remercie d'un regard, un regard si tendre, si faux. N'importe qui te connaissant correctement devinerait combien tu es nauséeuse, à cet instant précis. Mais le problème est là: Autour de toi, tu ne vois personne. Tu es seule, livrée à toi même, et même ta mère semble s'être retirée, probablement pour parler avec d'autres femmes argentées. Et les regards pèsent sur vous, vous épient, vous scrutent dans les moindres détails. Ca t'agace. Surtout les femmes qui parlent sur ton dos, te jettent des regards en biais, des regards mauvais. Tu te tournes d'avantage vers Ace, lequel glisse une main juste au dessus du creux de tes reins, posée contre ton dos. Tu te raidis, mais tu te laisse faire. Tu sais que lui comme toi n'éprouvez aucun plaisir à agir de la sorte, mais vous avez un rôle à jouer. Et il irradie toujours de cette chaleur agaçante, de cette chaleur qui te brûle subtilement, te donne simplement envie de te ruer vers l'extérieur, de respirer une grande bouffée d'air frais. Mais tu restes là, face à lui, posant ta main libre sur son épaule, pour la glisser subtilement jusque sa nuque. Il se penche pour murmurer à ton oreille, et malgré toi, à ce contact tu frissonnes, t'efforçant de demeurer impassible. « Je crois que tu t’es fait un fanclub féminin emplie de hargne et de jalousie envers ta personne. Et cela fait à peine cinq minutes que nous sommes rassemblés. » Pour répondre, tu lui fais un sourire insolent, un sourire espiègle, tandis que du bout de tes doigts, tu effleures sa nuque. « Ah oui? » Ton doigt redescend le long de sa nuque, jusqu'à la naissance de son dos. Geste maîtrisé, voilà que la seconde suivante, celle qui te regardait avec le plus de hargne s'étouffe avec sa boisson qu'elle a avalé de travers. Et tu le retiens, ce rire qui te prend à l'estomac, qui étire tes lèvres fines en un sourire mutin. Mauvaise. Tu relèves légèrement la tête, petite silhouette dont le visage se rappproche de celui d'Ace, juste assez pour lui murmurer en retour. « Je ne vois pas de qui tu parles, tout ce que j'entends c'est une jeune femme qui, de toute évidence, ne sait pas boire. » Ce serait bien dommage qu'il lui arrive la même chose, n'est ce pas ?

« M’accorderais-tu cette danse, fiancée ? » La simple entente de ce mot te hérisse le poil. Tu lèves ton regard clair vers le sien, la coupe de champagne dans ta main, hésitant chaque seconde un peu plus à en verser le contenu dans son pantalon. Mais tu devines les regards qui pèsent, qui insistent sur vous deux. Futur couple argenté, alliance de deux maisons pourtant opposées. Tu as beau savoir l'importance de ce mariage, il t'échappe tout autant, ne comprenant pas pourquoi diable faut-il que tu épouses ce .. Calore. C'est bien connu, l'eau et le feu ne font pas bon mélange, et la preuve en est ce soir, tandis que tu reposes ta coupe vidée d'une traite sur le buffet. Puis tes deux mains passent derrière son dos, derrière sa nuque, contact tendre, tu lui souris. Tu le déteste. « Ce serait pour moi un immense plaisir, fiancé. » Malgré toi, le ton est tranchant en fin de phrase. Acerbe. Mais susurré juste assez bas pour que lui seul en ai perçu la teinte coupante comme une lame de rasoir. Doucement, tes mains reviennent sur ses épaules, glissent le long de ses bras, pour venir prendre cette main qu'il te tend. Et pendant que l'autre insolente continue de s'étouffer avec les bulles qu'elle a avalées de travers, tu entraînes ton jeune fiancé au milieu des couples qui commencent déjà à tournoyer au milieu de la salle. Tu sens déjà des regards sur toi, sur lui. Sur vous. Parmi eux, celui de ta mère. Dans ces moments là, tu voudrais la tuer de t'imposer tel supplice. Ton corps approché de celui du blond au regard bichromé, tu te laisse emporter sur la piste au rythme des pas de celui dont tu porteras le nom, devant abandonner celui que tu chéris tant. Qu'importe, tu resterais une Osanos. Fidèle à toi-même et à tes valeurs. Votre proximité est palpable, dérangeante, troublante, aussi. Tu n'as pas été élevée pour être proche des gens. Et te voilà obligée de te montrer douce avec cet homme dont tu ne connais rien. « Continues de jouer avec ma température, et je ferais de chacune de tes journées à mes côtés un enfer, Calore. » "Malencontreusement", ton pied écrase le sien. Tu te recules d'un coup, feint un rire gêné, innocent, pour revenir presque aussitôt dans ses bras, reprenant de plus belle votre danse. « Ce qui signifie beaucoup, beaucoup de journées, de toute évidence. » Achèves tu finalement d'un magnifique sourire.

Tag chevalisse sur LE TEMPS D'UN RP 3hez5h Sujet: looking through your eyes, I'll make you cry // (Ace&Cassiopea)
everdosis

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Rechercher dans: Univers fantasy   Tag chevalisse sur LE TEMPS D'UN RP EmptySujet: looking through your eyes, I'll make you cry // (Ace&Cassiopea)    Tag chevalisse sur LE TEMPS D'UN RP EmptyJeu 22 Juin - 1:35

Cassiopea V. Osanos
J'ai 21 ans et je vis dans le Royaume de Norta auprès de ma mère. Dans la vie, je suis une Noble Argentée et diplomate de la maison Osanos et je m'en sors très bien, je n'ai absolument pas à me plaindre. Sinon, grâce à ma malchance, je suis fiancée à un insupportable noble de la famille Calore, Ace, et je le vis plutôt mal, voir pire encore.

Capacité :
Cassie est en mesure de maitriser l'eau à sa guise, héritière de la maison Osanos. Elle peut la manipuler et l'employer, mais en aucun cas la générer. Il faut donc que la jeune fille ait une source d'eau à proximité d'elle.



Cassiopea parle en Orchid



Katherine Mcnamara © #CHEVALISSE


Tiens toi bien, ferme correctement ta robe, ajuste ton collier. Tu grimaces à chacune des paroles de ta mère, tout en regardant au loin l'entrée de la salle de bal auquel la famille royale vous avait conviés. Et tu savais déjà combien tout cela s'annonçait pénible. Ta mère, elle, a pris l'habitude des faux semblants, pour toi, c'est plus délicat. L'idée même de devoir te tenir aux côtés d'Ace Calore, poupée parfaite aux allures intouchables, te donnait la gerbe. Et pourtant, tu te contente d'adresser un sourire à ta mère, magnifique poupée comme elle l'attend de toi, ainsi moulée dans une longue robe verte aux reflets bleutés, couleurs de votre maison, couleur de tes yeux, contraste parfait face à tes mèches rousses. Mèches enflammées, comme si finalement, tu étais née pour épouser un fils de la famille maîtrisant le feu. Ironie du sort. Tu roules des yeux une dernière fois, alors que ta mère pousse la porte vous menant à la salle de balle. Et les silhouettes vacillent sous tes yeux d'émeraude, tandis qu'automatiquement, tu repères la chevelure dorée de ton fiancé. Tu soupires. Ta mère te donne un coup léger d'épaule, juste avant de se présenter au serviteur rouge qui vous attend pour vous annoncer à haute voix.

« Maison Osanos »

Tu inspires, et tu souris. De ces sourires de marbre que tu as appris à pratiquer dès ton plus jeune âge, enfant au sang argenté, enfant au destin tracé. A chaque pas que tu fais pour descendre les escaliers, ta robe se plisse et ondule, brille sous le regard des nobles les plus proches qui vous saluent d'un geste. A l'exception d'une silhouette qui s'arrête. Evidemment. Tu voudrais t'échapper. Te faufiler entre les gens, aller boire plus que de raison, rentrer en titubant s'il le faut. Tout pour échapper à ces niaiseries et ces mensonges qui te rendent malade. Et dès lors qu'Ace Calore vient à prendre la main de celle qui t'a élevée, un frisson te remonte douloureusement le long de l'échine. « Lady Osanos, rayonnante comme toujours. » Tu réprimes un sourire en voyant ta mère qui l'observe à peine. Elle se contente finalement d'un hochement de tête, préférant de loin te laisser l'honneur de devoir échanger avec ton futur époux. Epoux, Mariage, des mots qui t'inspirent nulle sympathie aujourd'hui. Et ça y est, c'est parti, il te tend le bras, tu roules des yeux et ta mère te fusille du regard. Alors tu souris. Tu souris et tu lui fais face, relevant tes perles vertes en direction de son regard vairon. Et le ballet des bêtises commence. « Cassiopea. Tu es… Toute en beauté ce soir. » Tu avances d'un pas dans sa direction. « Ace. Tu es.. là. » Les compliments bloquent dans ta gorge, s'étouffent et ne viennent pas. Pourtant, tu l'observes. Et il est élégant, c'est vrai. Son costume aux couleurs de la maison Calore lui va comme un gant, ayant probablement été fait sur mesure pour lui. Tu passes ta langue entre tes lèvres sèches, et enfin, tu reprends. « Et tu es très élégant. » Et quand bien même le trouverais-tu beau, hors de question de le lui dire. Cet homme représente tout ce que tu ne veux pas. Il est là pour te prendre ta liberté d'être, tu le sais avant même de le connaître. Et pour ce simple fait, tu n'as pas envie de le connaître. De toutes manières, ta mère t'a toujours répété que s'attacher, c'est faiblir. Néanmoins, tu joues ton rôle à la perfection. Tu viens délicatement enrouler ton bras autour du sien, petite silhouette aux côtés de ce grand Apollon au regard bichromé. « A la première occasion, je quitte ce bal des faux-cul, que les choses soient claires. » Souffles-tu à son intention, ton bras se resserrant autour du sien, comme un serpent autour de sa proie. Pourtant, c'est toi qui étouffe.

Tag chevalisse sur LE TEMPS D'UN RP 3hez5h Sujet: notre duo (pierre & louis)
BLACK BEAUTY

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Rechercher dans: Univers réel   Tag chevalisse sur LE TEMPS D'UN RP EmptySujet: notre duo (pierre & louis)    Tag chevalisse sur LE TEMPS D'UN RP EmptyLun 27 Fév - 12:45

Louis Shepperd
J'ai 16 ans et je vis à longueuil, québec. Dans la vie, je suis lycée et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis toujours célibataire et je le vis moyen quoi.

le début d'un monde.

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adrien sahores © #chevalisse.


Un pas. Deux pas. Leurs prunelles se rencontrèrent et Louis ne put se défaire du regard de Pierre. Il aimait se perdre dans ses yeux noisettes. Ils étaient si beaux ces yeux. Il pourrait rester des minutes à les contempler. Le brun ne put s'empêcher de rougir encore (si ça continuait, il allait exploser le pauvre). Le fait de voir son pote de projet de cette façon le mettait sans dessus dessous. Il cligna plusieurs fois des yeux en regardant le grand blond s'approcher de lui. Il le trouvait tellement imposant et pourtant sa présence ne l'intimidait pas, ni ne le mettait mal à l'aise. Il y avait cette aisance chez Pierre qui l'inspirait beaucoup à avoir un peu plus confiance en lui. Il se sentait un peu plus important à ses côtés, comme s'il dégageait une aura qui le mettait en valeur.
Louis sourit immédiatement après avoir entendu son prénom sur la bouche de Pierre. Il hocha discrètement de la tête, rassuré qu'il l'est remarqué et qu'il ne soit pas fâché contre la veille au soir. Le coeur et les épaules du brun se relâchèrent soudainement et toutes les questions qui l'avait taraudé s'étaient évaporées d'un coup de vent. « Salut Pierre. »  Louis voit le dénommé se dépêcher de le rejoindre et cela n'a d'autres conséquences que de le rendre encore plus heureux. La journée se finirait bien, il le sentait! Pierre lui proposa d'ailleurs de reprendre leur affaire là où il l'avait laissé. Louis se figea sur place, comme un statue lorsqu'il comprit le sous-entendu. Un frisson naquit dans son échine et se perdit vers son bas ventre. Une agréable chaleur le prit progressivement comme lorsque Pierre s'était un peu trop approché de son visage et l'avait embrassé hier. Louis, inconsciemment, passa le bout de sa langue sur ses lèvres comme pour y retrouver le baiser. Il était sonné, de voir Pierre se comporter comme ça, de le voir flirter avec lui. C'était presque irréel et Louis y aurait cru jusqu'au bout si Pierre ne l'avait pas remis sur le droit chemin. « Oh oui. Heu, oui, bien sûr, le projet. » Louis hocha la tête de droite à gauche, se facepalmant intérieurement. Il y avait cru, le con. En sachant qu'il avait ramené son herbe, il y avait une chance pour que le scénario d'hier se répète, mais Louis était encore indécis... Est-ce qu'ils assumaient un tel rapprochement? En tout cas, si le blond était prêt à se mettre en vrille avec lui, ça voulait dire qu'il l'aimait quand même un peu. « Oh, ok, super. Tu gères. »  Louis remonta son sac pour reprendre un peu de contenance et tâcha de commencer à marcher. Il n'était pas sûr si toute cette histoire de drogue était une bonne idée. On lui avait raconté tellement d'histoires morbides et on l'avait moult fois averti des effets addictifs. Mais passer une soirée en compagnie de Pierre jetait toutes ces inquiétudes à l'eau. S'ils voulaient être tranquille pendant toute la soirée, il valait mieux qu'ils ne tardent pas trop. « On va chez moi du coup? Ma mère parle beaucoup, comme tu as pu le remarquer, mais elle ne vient jamais dans ma chambre. On sera tranquille là-bas. Et puis, c'est proche d'ici. » Louis l'interroge du regard, mais il voudrait tant qu'ils se retrouvent au même endroit qu'hier, sur son martelât, à fumer tranquillement et commenter la décoration de sa chambre. Heureusement que Louis n'habitait pas trop loin du lycée. Il ne leur restait que quelques minutes de marche. Côte-à-côte de Pierre, Louis se demandait déjà ce qui se passera une fois à l'aise dans sa chambre. Il n'oserait pas initier la moindre initiative, car il ne savait pas si la drogue ou le vrai Pierre avait décidé de l'embrasser. Tout ce qu'il savait, c'est qu'il n'était pas près de l'oublier et qu'il allait avoir un peu mal au coeur si tout ça n'était que de faux espoirs. « Dis Pierre. » Le brun avait presque murmuré. « A propos de ce qui s'est passé hier... tu. Tu n'es pas fâché hein? » Louis voulait être sûr et certain à cent pour cent, car il détestait marcher sur un fils comme un funambule, au risque de tomber.

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