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LE TEMPS D'UN RP

Death upon us [ Ft. Pyramid Rouge]

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Jeu 21 Mar - 0:04

Jessica Johnson
J'ai 34 ans et je vis à Portland, Oregon, USA. Dans la vie, je suis militaire et je m’en sors pas si mal tenant compte de mes nombreuses bavures. Sinon, grâce à ma poisse je suis célibataire depuis beaucoup trop longtemps et je le vis avec désagrément.



Chanson thème - Jess


— Ahh, tu ne parlais pas vraiment de miel alors ? » badine Jess, taquinant Marnie tandis qu'elle laisse glisser le souvenir de son ex dans leur échange, avant de l'attirer doucement vers elle pour un baiser prolongé – leur premier. Un frisson électrise Jess de la tête aux pieds, son sang bouillant dans ses veines. « Et toi tu sais ce que tu sens ? Les cupcakes. Tiens, ce sera ton nouveau surnom à partir de maintenant, Cupcake. » qu'elle lui souffle dans le creux de son cou, réprimant à grand-peine l'envie de le mordiller avec appétit. Et puis, ça changerait de Monroe. Même si les deux étaient désormais mythiques l’un comme l’autre.

D'un bond agile, Jess se détache de la table tandis que Marnie déverse son fiel sur Papa Bear. La militaire tire un sourire pincé, patient et endurant. Elle doit admettre que sur ce point, Marnie n'avait pas tort. Sous ses airs bourrus, Elias était un roc pour les siens et en appaprence. Il était de cette trempe et sa froideur n'était somme toute qu'une façade. Elle, le savait. La blonde, non, visiblement. Jess évite de trop contredire Marnie sur ce sujet. Sous ses airs d'exaspération, elle semble vraiment en vouloir à son frère d'armes et, amoureuse, Jess préfère jouer en terrain neutre, comme la Suisse.
— Il peut faire son connard parfois, ça oui, mais s’en est pas vraiment un. » se contente-t-elle de répondre pour la défense  du militaire.
Jess récupère les bandages de rechange qu’elle lui tend, accrochant son regard brillant au sien. Elle n’ose pas rompre le contact de ses yeux, et soutient un instant ces deux émeraudes juchés qui lui pulvérise le cœur. Elle pourrait s’y perdre durant des heures. Finalement, s’apprêtant à partir, sa suggestion d’une petite soirée rien qu’entre elles la chauffe, mais elle s’efforce de contenir l’incendie. La perspective de passer - peut-être - la nuit avec Marnie l’a ravie. Jess lui saisit délicatement le menton pour lui voler un dernier baiser. « Tout ce que tu voudras, Cupcake. » murmure-t-elle presque béate devant Marnie, sentant dans ses entrailles que cette fille-là, elle l'aimerait pour toujours.

Dans les couloirs et presque prise sur le fait, Jess croise le regard d’Elias qui arbore un sourire malin au coin des lèvres. Elle fait mine de rien tant que Marnie virevolte autour d’eux. S’éloignant enfin avec l’un des scientifiques de la base qu’elle reconnait, le sourire de Jess se fend jusqu’aux oreilles au commentaire de son bon vieux Blitz.
— J’en reviens pas…
Jess s'affale sur la chaise vacante à côté de lui, là où le jeune homme était assis plus tôt. Son regard vague, elle ne répond pas immédiatement, savourant les dernières bribes de moments passés avec Marnie. Puis, secouant vivement la tête, elle s'allonge un peu plus sur la chaise, les jambes étendues et les bras croisés devant elle, lançant à Blizt un regard brillant. « J'ai défié toutes les probabilités, Blitz... Je n'y croyais plus !
Soudain, le moniteur accroché au gilet pare-balles d'Elias émet un bip sonore strident. Jess lui lance un regard inquisiteur. Elle peut déjà imaginer la suite. Une petite réunion avec les hauts gradés, ceux qui donnaient des ordres sans en subir les risques. Ceux qui exprimaient leur déception à leur retour de mission, alors qu'eux revenaient abattus par les conséquences fatales de leurs décisions de merde. Comme ce connard de Wilson qui avait envoyé son frère à la mort dans ce get-apens qui l'a hantait encore parfois la nuit, lorsqu'elle était en proie aux cauchemards. Et sans oublier ce foutu Anderson qui s’en cesse en faisait baver Blitz lorsque l’occasion se présentait et qui la rendait bleue. Il s’en sortait bien sous ses airs chargés de professionnalismes, mais Jess voyait clair à son jeu. Elle l’avait bien vu tourner autour de Nora ce tocard… Et lorsqu’on montre son cul à une licorne vengeresse, de tous les dénouements possibles, il n’en existe qu’un seul. Notamment lorsque cette licorne s’appelle Johnson.

En envoyant sa main claquer dans celle d’Elias, Jess remarque l’état de son bras.
— Ne tarde pas à t'en occuper ! Sérieusement, nom d'un chien… », lance-t-elle avec une pointe d'inquiétude évidente et équivoque à toute sollicitude qu’elle lui porte. « Aller. À demain PapaBear.


***

La journée suivante s'est écoulée avec une lenteur insoutenable pour Jess, dont l'unique pensée était de retrouver sa Marnie. Enfin, Marnie. Elle est rentrée plus tôt dans sa chambre, décidée à faire un peu de ménage. Son chez soi est une modeste pièce avec un lit double, un canapé en fin de vie et cuisinette sans plus aucune utilité. Manger à la cafétéria avec les ressources précuisinées était plus pratique pour quelqu’un comme Jess qui était un danger en cuisine. Elle a même aéré un peu en ouvrant les fenêtres. Les rideaux mangés par les mites ondulent doucement sous la faible brise du soir.

La porte toc enfin de deux petits coups gênés, Jess se redresse dans un soubresaut, comme traversée par un circuit électrique. Elle inspire un grand coup avant de se ruer à la porte. La main sur la poignée, suspendue un instant à ce geste, elle se murmure à elle-même un encouragement tremblant, « Allez Johnson, tu gères… », comme si elle tentait de se convaincre de sa propre assurance. Enfin, elle ouvre la porte à sa convive, son cœur tambourinant dans sa poitrine au rythme de I Can’t Help My Self qu’elle a entendue l’autre fois sortir d’une bagnole en flamme. Marnie se tient là, les mains chargées de quelques sacs de chips probablement périmés, mais pour Jess, ils sont inexistants. Le véritable en-cas, c'est elle.


***


Le lendemain, alors que Blitz partage avec elle la décision totalement injuste de leurs supérieurs, Jess s'insurge haut et fort, sa voix résonnant dans les couloirs déserts de la base.
— Il faut toujours qu’ils pètent plus haut que leurs culs ! T’en fais pas PapaBear, je t’aiderai pour les corvées. Ils n’ont clairement pas vu l’état de ton bras ces connards. Heureusement, la douce vision de Marnie sur son lit à de quoi la faire redescende de ses grands chevaux. Elle se perd un peu dans ses douces remembrances, un sourire béat aux lèvres, alors qu'une voix les interpelle soudainement derrière eux.
— Vous ! Où sont vos supérieurs ? Nous devons parler. Sans attendre.
Lorsque la militaire fait volte-face, son regard descend sur une jeune femme rousse en fauteuil poussé par le jeune indien dont Marnie s’était occupé la veille. Il avait le nez dans un bandage avec deux attelles de métal de chaque côté. Elle reconnait les deux scientifiques de la base de Vancouver qu’ils avaient évacué deux jours plus tôt. Un léger flottement règne dans l'air alors que Jess échange un regard suspendu avec Blizt.



Le dernier acte est sanglant


quelque belle que soit la comédie en tout le reste: on jette enfin de la terre sur la tête, et en voilà pour jamais.
- B.P.

KoalaVolant
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Lun 25 Mar - 19:45

Marnie
Mckinnon

J'ai 30 ans et je vis à Portland,
aux U.S.A. Dans la vie, je suis en reconversion pour devenir infirmière militaire et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal.

Informations supplémentaires ici.
- Nawal Devi
L’avait -elle entendu souffler entre deux larmes tandis que délicatement elle tenait son bras pour le guider dans les dédales de l’infirmerie. A nouveau dans la salle de soin, Marnie essai de garder la tête froide alors que tout son corps s’exalte. Un sourire au marqueur permanent sur le visage elle ne pouvait pas dissimuler son excitation, son euphorie d’avoir osé faire quelque-chose qui, il y a encore quelques heures encore lui semblait fou. Néanmoins, elle devait absolument rester concentrée. Les gémissements de l’homme la rappelèrent à la raison et une fois qu’il fut installé, elle referma la porte de la pièce.

- C’est le militaire dans le couloir qui vous à frappé au visage ? J’ai cru entendre du raffut tout a l’heure ?

Effectivement, l’altercation n’avait pas manqué d’être remarquée par l’infirmière mais des papillons pleins l’estomac, elle se souvenait encore toute chose du souffle de Jess dans sa nuque. Rien que d’y penser, les frissons lui revenait pour la rendre toute chose. Cependant elle s’obligea a regarder l’homme pour maintenir son attention à la réalité des choses. Attentive à ce qu’il voudrait bien lui dire, elle prépara un nouveau chariot de soin avant de prendre des documents papiers et un stylo. Elle s’assit en face de lui et lui demanda son nom, son âge et ses problèmes médicaux déjà connus. La routine d’une entrée en base encore sous autorité martial. Ce genre de documents était conservé précieusement et recelait parfois un réel atout de connaissance qui pouvait s’avérer très utile lors de négociations avec d’autres camps. L’information c’est toujours le pouvoir.
Nettoyant ses plaies en vérifiant grâce à de multiples postures si il s’était déplacé quelque chose, elle sentit qu’il était encore sous le choc de ce qu’il venait d’arriver. Sans peine, elle s’imaginait très bien qu’il ai dû perdre des gens auquel il devait tenir. Si la base était attaquée et que beaucoup mourrait, Marnie serait surement dans le même état que cet homme. Cependant elle n’était pas encore très douée sur le soin psychique. Nora était très douée la dedans malgré son coté dur froide et pragmatique. Marnie se risqua à une nouvelle phrase.

-Ce genre d’évènements dans la vie d’une personne sont souvent la source d’un grand désarroi qui se transforme en grand chagrin. Alors, si vous avez besoin de parler de ces évènements, le personnel infirmier est là pour vous écouter. Cette base est strict mais elle prend soin des personnes qui la compose.  

Du ton de Marnie émane une sincérité évidente alors qu’elle sort une pochette transparente dans laquelle se battent en duel quelques bandes, une brosse à dent et un savon. S’approchant après avoir fouillé une armoire elle sort une pile de quelques vêtement qu’elle lui tend pour qu’il puisse se changer.

-Tenez, vous pourrez aller voir Gloria à l’entrée du complexe, elle vous indiquera ou vous pourrez dormir cette nuit et si vous avez besoin de quelque chose n’hésitez pas a me demander à moi, ou Nora Kötz.

Son sourire commercial finis par le mener vers le couloir qui mène à Gloria, ensuite elle le laisse pour aller finir sa journée. Elle aurait penser devoir s’occuper du colonel grognon / gros-con mais elle fuit presque juste heureuse de ne plus le voir attendre dans le couloir. Rejoignant la salle de soin elle la nettoya et continua a faire ses tâches avant de pointer pour aller dans sa chambre qu’elle partage avec une cuisinière un peu bourru et malodorante quand elle ne se douche pas le soir. La journée suivante n’est qu’un long enfer dont les secondes ne semble pas s’écouler. Tout la journée Nora aura eu raison de recadrer la blonde dont la concentration limitée trahissait une impatience que sa mentor connaissait que trop bien.

-Aller va ranger les réserves et fait un inventaire au propre comme ça au moins t’aura l’esprit occupé !
-Nora ! L’après-midi va être super long… Laisse moi m’occuper des *post-op avec toi.
-Nan, t’es trop distraite Marnie… Aller fais-le. S’il te plait.

Malgré un froncement de sourcils qui trahissait que Nora avait des soucis dans la tête, Marnie ne vit aucune forme de méchanceté dans la voix de sa mentor. Elle savait que si elle faisait cela c’était pour lui mettre du plomb dans la tête. Au final s’atteler à ranger les réserve lui convenais. Cela lui occuperait suffisamment l’esprit pour ne pas penser à son rendez-vous sans pour autant totalement le  bloquer.
Plus tard alors que la blonde comptais dans sa tête le nombre de boîte de masque restant la porte entre-ouverte lui permis d’entendre deux voix qu’elle reconnaissait trop bien. Pas vraiment interpellé au départ en entendant le ton monter elle ne pu s’empêcher de relever la tête en fronçant les sourcils pour mieux entendre.

- Tu vois c’est ce que je t’avais dis ! Tout ce qu’il fait c’est te garder près de lui pour son confort à lui, il se fiche du tiens… Tu crois que c’est ça un mari digne de ce nom ? Un homme qui se fiche de son enfant et de sa femme ainsi que de leurs santé ou leurs désirs  propres ? Ose me dire qu’il n’abuse pas, Nora !

-Je ne vous ai rien demandé alors je vous prierais de vous calmer.  Juste, je ne sais pas si je vais partir à Salt Lake avec le groupe et vous dans quelques semaines... J’ai besoin d’y réfléchir…

Elle entendit le chirurgien pester dans sa barbe. Se rapprochant de la porte pour essayer de voir quelque chose elle vit leurs ombre derrière les stores d’une pièce vitré dont la porte n’était pas fermée. L’ombre de Nora était penchée sur des documents tandis que celle d’Anderson se glissa dans son dos comme le diable.

- Je ne vais plus supporter très longtemps de voir ce looser te traiter comme une merde.
Répliqua-t-il d’un ton plus sensuel. Nora semblait rester imperturbable et Marnie sentit ses genoux se resserrer comme des ressort, prête à bondir pour venir en aide à sa mentor. Anderson avait un coté très entreprenant.

-C’est votre problème. Je pense que vous l’avez déjà assez puni comme ça par simple rivalité de bite ridicule… Vous savez très bien que cette fille n’est pas un danger biologique.
- Nora… Tu peux pas m’en vouloir… Moi je ne veut que ton bonheur. Prendre soin de toi et ta fille. Nora… Laisse-moi prendre soin de toi et de  M
-Je vous interdit de dire son prénom…

Nora s’en alla brusquement en sortant de la pièce vitrée. Marnie se renfonça dans la réserve pour ne pas être vue mais aperçu les yeux pleins de larmes de sa mentor, dont aucune ne débordait de ses paupières…  Perturbée par ce qu’elle avait entendu, cela eu au moins l’effet de la déstressé pour son petit rencard de ce soir. Des paquet de chips pleins les mains, elle a pris le soin de laisser ses cheveux détachés. Un petit jeans de cowboy et une chemise blanche qui lui cintrait naturellement la taille elle ne savait pas si sa tenue était pas un peu trop décomplexée.

-Salut, j’ai apporté des chips que j’ai piqué à ma coloc. J'espère que t'aime le vinaigre...

Fit-elle avec les joues rouges et un grand sourire stressée. Ca y est les choses allait commencer. Entrant pour s’asseoir sur le canapé de Jess elle n’arrêtait pas de sourire en étant toute rouge.

-Tu veux peut-être que j’enlève mes chaussures ?  
Fit-elle en jetant un coup d’œil a ses santiag alors qu’elle tendait une jambe pour les montrer.
Pyramid Rouge
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Mar 26 Mar - 1:49

Elias "Blitz"
Kötz

J'ai 42 ans et je vis à Portland Oregon, ville reprise par l'armée depuis le jour X. Dans la vie, je suis Lieutnant Colonel et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis marié à Nora  Moreau et je le vis avec complications.

(♪) Chanson thème - Elias
crédit : 夫鬼  sur artstation
 - Je veux partir avec la petite à Salt Lake City pour me former à la chirurgie ORL.
Elias n’est pas à proprement dit un sentimental. Le regard fixé sur le bandage que lui faisait sa femme le silence l’engloutissait pour lui offrir un apaisement certain. Mais les mots de Nora lui firent relever les yeux sur la mine grave de sa femme. Un silence s’impose. Pèse. L’espace d’un instant ça devient irrespirable. Enfin pour elle. Il voit qu’elle ne se laisse plus respiré le regard courbé de peur de ce qu’il pourrait dire. A vrai dire, il lui faut un moment pour que l’information lui traverse le crâne. Fermant son poing il secoue un peu la tête en regardant le sol avant d’a nouveau regarder Nora.

- Tu me demande mon accord, là ;  où tu as déjà décidé de te suicider avec la petite ?
Nora baisse les yeux et recule. Elias quant à lui ne bouge pas et l’observe. Il sent son malaise il sent qu’elle se sent coupable d’avoir trahit leur promesse. Il sait ce qu’elle ressent, ou il le pense.
-Je te le dis.
Un petit silence pèse a nouveau, elle ajoute presque in extremis d’une nouvelle offensive de son mari.
-Mais si t’étais d’accord, ce serait cool.  
Elias regarde le sol, réfugiant bientôt son visage dans sa main valide. Il se frotte le visage l’air déconfit. Nora se décompose.

-C’est pour son bien. Pour qu’elle puisse avoir la chance d’entendre comme tout le monde et de parler… Jack ne sait pas faire cette chirurgie et j’aimerais progresser dans ma carrière Elias… Tu… tu peux pas m’en vouloir de souhaiter me réaliser dans mon métier moi aussi…
Soupirant sans la regarder il se souvenait de ce qu’il avait ressentit quand il était rentré blessé il y a 4 ans. L’air défait et fatigué, il l’était, il se releva de toute sa hauteur devant une Nora qui attendait une réponse. Pour autant il ne savait plus quoi lui répondre.

-Nan. T’as pas le droit de juste quitter la pièce. Répond-moi ! Parle, bon sang Elias !  
Les yeux pleins de larmes il ne la regarde pas mais elle lui bloque activement le passage.
-T’as pas le droit de partir en mission tout le temps, de renier à moitié ta fille et m’éviter tout le temps pour me laisser là : sans réponse comme une merde quand je te demande ton avis pour faire les choses bien. Tu as pas le droit de me laisser comme ça encore et toujours et de te faire passer pour la victime !
Il sent son regard planté dans le sien, qu’elle pleure et serre ses bras. Qu’elle veut une réponse maintenant. Il sent son cœur battre. Il entend a nouveau les pleurs des couloirs de l’infirmerie. Les pleurs de Nora, de sa fille. Il entend la respiration haletante de sa femme prête à lui sauter à la gorge pour lui arracher une réponse. Son cœur s’accélère tandis qu’une boule de venin se forme dans sa gorge. L’expression pure et simple de toute sa haine quant à la situation de leur progéniture.  Nora s’énerve.
-Répond putain !  
La goupille saute. Il la regarde dans les yeux, sourcils froncés et regard perçant.
- Ca suffit Nora ! Ca fait bien longtemps que mon avis ne compte plus pour toi ! Alors arrête. Arrête de faire semblant que mon avis compte parce que c’est faux ! Tu as décidé de garder le bébé toute seule, j’ai pas choisi cette vie, tu me l’a imposé ! Alors excuse moi de pas réussir à à avoir la place que tu aimerais que j’ai dans cette équation ! Excuse moi de me saigner à faire la seule chose que je sais faire : mon boulot pour te garantir une place de choix dans la base à toi et la petite !
Les larmes coulent enfin sur les joues de Nora qui regarde Elias avec une culpabilité désabusée.
- Je ne voulais pas d’enfant pour jamais souffrir de l’éventualité de le perdre. Tu sais pourquoi je ressent ça, tu sais pourquoi je n’en voulais pas. Je ne te l’ai jamais caché. Mais aujourd’hui elle est là : le fruit de nos entrailles. Et ne pas la regarder, ne pas m’en occuper c’est le seul moyen que j’ai trouvé pour réussir à respirer normalement. Parce qu’a tout moment le miroitement va nous engloutir et je vais devoir la regarder mourir ! Comme mon frère.  
Pestant, il se recule le souffle court devant les chaudes larmes de Nora.
- Alors qu’est-ce que tu veux que je te dise à part que c’est du suicide cette putain de mission, hein ?! Que c’est bien ? Que je m’en fiche ? Si tu me demande c’est qu’au fond je sais que tu veux pas que je m’en fiche. Et tu sais très bien que je m’en fiche pas.
-Qu’est-ce qu’il faut que je fasse pour que tu comprenne que c’est parce que je t’aime à mourir que j’ai gardé cette petite ?!  

Le visage rouge les larmes chaude sur les joue, les sourcils d’Elias ne se défroissent pas.
- Vu ou en est le monde… Si t’aimais vraiment cette gamine tu lui aurait évité d’être condamnée à gouter la vie pour jamais pouvoir en profiter…
Ses mots sont dur comme des pierres. Voir Nora dans cet état le rend fou. Il se souvenait de leur relation avant le bébé, avant tout. Il donnerait n’importe quoi pour retourner à cette époque là. Nora est démunie. Il le voit mais son caractère est trop affirmé pour qu’il accepte de voir les choses autrement pour le moment… Soupirant il la prend dans ses bras et elle pleure. Ils ne se comprennent plus. Pourtant l’amour reste là. Plus doucement il lui dit.

- Je suis désolée Nora… J’aimerais que tu puisse te réaliser dans ton travail mais je peux pas risquer de vous perdre dans une telle mission suicide... Je peux pas approuver ce choix.
Essuyant ses joues il lui embrasse la tête avant qu’elle ne le repousse pour rejoindre ses appartements avant d’aller chercher leur fille. Seul, Elias rejoignit les cellules d’isolement le cœur lourd. Le lendemain, la journée fut longue. Brûler des corps de personnes infectée, nettoyer les remparts de piques de la base ou encore éloigner les mutants , il n’y avait rien de plus désagréable. On était sale, seul, triste et affamé… Devant son plat du soir et du midi, Elias se souvenait avec amertume de son repas complet d’avant mission. Cette purée verte à moitié liquide était immonde. On aurait dit un ramassis de coliques de bébé malade. Néanmoins, deux semaines sans manger ce ne serait pas vivable, il perdrait trop de masse musculaire. Alors il avalait avec dégoût chaque recoin de cette immonde purée dégueulasse. Cependant malgré qu’il soit dans une tenue des plus disgracieuses, certaines femme ne manquait pas de le trouver toujours à leur goût. Croisant Jess, il est heureux de voir qu’elle le suit discrètement en remarquant ses vêtements qui veulent tout dire.
- Nan Jess. Tiens toi tranquille… C’est dangereux de s’occuper des intrus infectés et de virer les cadavres de mutants… Bon et si tu me racontais plutôt pourquoi tu sourit comme ça ?
Un sourire aux lèvres, écouter quelque chose d’aussi futile et simple que les amourettes de sa partenaire lui donnerait du pain à moudre pour oublier tout ses problèmes. Puis une voix pressée les interpelles. Ils se retourne pour détaille l’une des scientifique. Croisant les bras, le militaire soupira.

- Pourquoi ? Qui y’a-t-il de si urgent ? Pour voir le général Barrett il va falloir que vous voyiez avec l’équipe médicale, Nora Kötz ou le docteur Anderson. D’ailleurs je mettrais ma main à couper qu’ils vous cherchent à l’heure qu’il est.
Ca ne loupait pas, Marnie arriva toute affolée dans le couloir et s’approcha en trottinant l’air essoufflée. Elle ne pu s’empêcher d’échanger un regard complice avec Jessica.
-Monsieur Devi ! Madame Strauss ! Vous pouvez pas partir comme ça vous nous avez foutus les jetons !  
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Jeu 28 Mar - 15:51

Nawal Devi
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Chanson thème - Nawal

Sous le poids d'une main posée sur son épaule, il sent le monde réel s'éroder, tandis qu'une voix lointaine l'appelle à la réalité. Il relève péniblement la tête, ses yeux rencontrant ceux d'une petite blonde. Comme si le temps s'était plié à sa volonté, elle le guide, l'entraînant à travers un dédale de corridors jusqu'à l'infirmerie, où il est finalement amené à s’asseoir sur une table d'examen. Là, les images se bousculent, cruelles et implacables : le visage radieux de sa femme, la promesse d'un avenir à deux, puis le néant, le vide abyssal laissé par leur départ brutal. Il se retient de nouveau de fondre en larme.

Il se trouve à la merci des mains expertes et rapides de la blonde, dont l'aura rayonnante semble surpasser même la lumière crue des néons. Son bonheur en ait douloureux et lui arrache même une grimace.  Il ne profère pas un mot, se contentant de répondre mollement à ses questions, son visage vidé de toute expression à l'exception d'une résignation profonde.
— Non, mais c’est bien un militaire qui m’a pété le nez… » concède-t-il sans énergie, ni amertume.
Le regard de Nawal se crispe légèrement en observant la jeune femme qui semble flottée sur un petit nuage au-dessus de sa peine à lui, semblant quant à elle détachée de tout. Sa colère lancinante et étouffée s'étend bien au-delà d'elle. À l’instant, Nawal en veut au monde entier. Pour la perte de sa femme, pour la perte de sa fille. Il aimerait simplement pouvoir s'éloigner de tous ceux qui semblent insouciants et épargnés par la vie, comme cette jeune femme au sourire fendu jusqu’aux oreilles qui prétend se soucier de lui.
« Vous êtes vraiment en train de me réciter un poème, là ? » finit-il par lâcher un peu brusquement lorsqu’elle lui récite sa ligne protocolaire. Dépassé par sa propre maladresse, il passe une main lasse sur son visage. Elle n'est pas responsable, après tout. Elle ne fait que faire son travail. Acceptant cette fois les vêtements sans protestation, il murmure : « Désolé, je ne voulais pas… » Il s’interrompt, ne sachant comment conclure. La parole lui manque cruellement en cet instant, l'esprit trop harassé d'horribles images. Il ferme un moment les yeux, avant de finalement se redresser avec peine, toujours accablée par le poids de la perte et de son chagrin.

La perte de sa femme et du bébé qu'elle portait dans cette tuerie sauvage le hante, dévorant toute lumière, tout espoir. Enfin, presque. Il y a bien Sereya… mais à quoi bon sauver l’humanité désormais, maintenant que lui, n’a plus rien en ce monde ?

Il quitte l'infirmerie avec lourdeur, remerciant l'infirmière d'un simple signe de tête avant de se diriger vers l'entrée du complexe, à la recherche de cette Gloria en espérant que celle-ci soit moins portée à laisser son bonheur blafard pendre au nez comme l’infirmière qui s’est occupé de lui…



Le dernier acte est sanglant


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Jeu 28 Mar - 21:29

Jessica Johnson
J'ai 34 ans et je vis à Portland, Oregon, USA. Dans la vie, je suis militaire et je m’en sors pas si mal tenant compte de mes nombreuses bavures. Sinon, grâce à ma poisse je suis célibataire depuis beaucoup trop longtemps et je le vis avec désagrément.



Chanson thème - Jess


L'arrivée de Marnie dans sa chambre a le don d'emballer le cœur de Jess comme celui d’une adolescente. À cet instant précis, elle se réjouit de ne pas avoir à partager son espace avec quiconque et de devoir de fait, glisser une de ses chaussettes sur la poignée de la porte. Un sourire timide ourle ses lèvres alors qu'elle accueille Marnie, sa maladresse trahissant son désir de bien faire.
— Vas-y, entre… Fais comme chez toi ! » articule-t-elle, une pointe d'embarras dans la voix.
La militaire toussote faussement pour dissiper la gêne ambiante. En vérité, Jess n'est pas tant gênée que nerveuse de la présence de Marnie. Elle est si belle.

Marnie s'installe sur le canapé, s'appropriant l'espace avec naturel. Jess ne peut détacher son regard de ses jambes élancées, perturbée par la question sur ses bottines. Elle se reprend, toussote légèrement, puis répond avec un sourire amusé :
« Non, t'inquiètes... Mais où as-tu bien pu dénicher ces santiags par les temps qui courent, Marnie ? »
La militaire se rapproche, s'asseyant finalement à côté d'elle. Un silence pesant s'installe, mais c'est Jess qui brise le malaise, se penchant vers Marnie comme pour l'embrasser. D'un geste fluide, elle récupère une fiole de verre dissimulée derrière un coussin, contenant un joint.
« Je gardais ceci pour une occasion spéciale… Ça te dit ? »
Elle sort un briquet de sa poche pour allumer le joint, qu'elle tend aussitôt à Marnie avec galanterie, avant d'en tirer une bouffée pour elle-même.

Dans ce moment suspendu, Jess se sent un peu rouillée, mais Marnie est là, à ses côtés, et le désir de la toucher, de ressentir sa présence de manière plus intime, gronde en elle. Leurs regards se croisent, s'imbriquant l'un dans l'autre avec une intensité qui en dit long sur ce qu'elle ressent pour la blonde. Sans un mot, elle observe les lèvres de la jeune femme s'entrouvrir légèrement, révélant un soupçon d'incertitude mêlé à une envie irrépressible. Jess la saisit du menton, laissant un moment son pouce feutrer délicatement les lèvres de Marnie comme une suggestion. De l’autre main et d'un geste nonchalant, elle jette le joint par delà le canapé, puis dans un souffle, elle embrasse ses lèvres en un baiser tendre puis passionné. Leurs souffles se mêlent, se confondent. Jess se perd dans la douceur de ses lèvres, savourant leur chaleur.

Elle l'allonge doucement sur le canapé pour l’embrasser avec un peu plus d’ardeur et d’intensité, comme si elle cherchait à l'absorber tout entière. Le souffle saccadé par les baisés dont elle la couvre, elle finit pas se forcer à interrompre leur échange fiévreux avant de se concéder à aller plus loin.
— Ça va, Marnie ? Tu es toute rouge... »
Elle vient caresser doucement sa joue du bout des doigts. C'est un instant à la fois simple et profond, où le monde extérieur s'efface. Néanmoins, Jess s'assure de ne pas brusquer Marnie, relevant les yeux pour s'assurer de son consentement. Lorsqu'elle perçoit dans le regard de la blonde l'assentiment qu'elle attendait, Jess s'abandonne alors entièrement à ses charmes, relevant sa chemise pour embrasser sa poitrine à travers la dentelle de son soutien-gorge, chaque geste empreint d'une passion qui ne demande qu'à être consumée.



Le dernier acte est sanglant


quelque belle que soit la comédie en tout le reste: on jette enfin de la terre sur la tête, et en voilà pour jamais.
- B.P.

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Sam 30 Mar - 2:41

Lenka Strauss
J'ai 38 ans et je vis en bordure d’une zone X dans la base scientifique de Longview, Washington, USA. Dans la vie, je suis chercheuse scientifique et je m’en sors bien. Sinon, grâce à ma chance je suis en relation avec le Dr Weber et je le vis dans le deuil.



Chanson thème - Lenka


Lenka n'avait guère attendu l'arrivée imminente des officiers de la base militaire dans le confinement de sa modeste chambre à l'infirmerie pour offrir des éclaircissements sur les origines de la petite prodige. Ignorant le jour et l'heure précise de leur visite, la scientifique ne pouvait se résoudre à patienter, redoutant qu'un quelconque incident avec l'expérience Sereya ne déclenche un drame menant à sa mort prématurée. Ainsi, accompagnés par Nawal qui la guidait habilement dans un fauteuil roulant, ils s'aventuraient à travers les dédales des couloirs de la base, suivant les indications sporadiques des quelques personnes qu’ils croisaient sur leur chemin. Il était notamment impératif d'alerter les hauts dirigeants de la base, sur la menace grandissante des Apocryphes dont les attaques gagnaient en férocité de jour en jour.

Alors qu'ils atteignaient la proximité de deux soldats qu'ils reconnaissaient sans mal, Lenka n'hésita pas à les interpeller vivement au détour du couloir. Ils se retournèrent. L'un, massif comme un grizzli, et l'autre plus filiforme, semblait absorbé dans leur conversation, mais la gravité de la situation ne pouvait souffrir d’aucun délai.
— Vous ! Où sont vos supérieurs ? Nous devons parler. Sans attendre. » lança Lenka d'un ton impérieux, son regard perçant fixé sur le militaire en face d'elle.
Le soldat, visiblement peu enclin à se plier à sa demande, croisa les bras avec une attitude de résistance évidente. Il semblait réticent à l'idée de lui communiquer la moindre information.
— Pourquoi ? Qui y’a-t-il de si urgent ? Pour voir le général Barrett, il va falloir que vous voyiez avec l’équipe médicale, Nora Kötz ou le docteur Anderson. D’ailleurs je mettrais ma main à couper qu’ils vous cherchent à l’heure qu’il est.» répliqua-t-il d'un ton obstiné.
Cette remarque résonna dans l'esprit de Lenka. Il était fort probable que dès qu'elle eut repris connaissance, les militaires se soient empressées de l'interroger sur la tragédie survenue à la base. Elle se frappa légèrement le front de la paume de la main. Cette évidence lui avait échappé, submergée par l'inquiétude pour sa jeune protégée. Une blonde à la voix essoufflée par sa course arriva, confirmer à son tour les dires du militaire.
— Bien sûr… » articula-t-elle avec une pointe de douleur dans la voix. La douleur de son corps lui lançait terriblement.
— Dr. Strauss. »
La scientifique se retourna brusquement à l'évocation de son nom, alors que Nawal la faisait faire face à leur interlocuteur. Un autre soldat, celui-ci au visage dédaigneux, se tenait là devant eux.
— Vous semblez remise...» continua-t-il d'un ton tout à fait creux de sincérité. « Le Général Barrett vous demande dans nos quartiers pour recueillir votre version des événements. Ce qui est arrivé à votre base est une tragédie. Mes condoléances. Cependant, vous nous devez des explications quant à la chose que vous avez ramenée avec vous… Kötz, votre présence est également requise. Suivez-nous. » ajouta-t-il d'une voix grave.


***

Elle pénétra dans une pièce où se tenait une assemblée d'hommes à la suite du colonel Wilson qui les guidait, tous aussi austères et autoritaires que les militaires qu'elle avait croisés jusqu'à présent. Nawal dirigea son fauteuil roulant vers la table ovale où ils étaient rassemblés, avant de prendre place à quelques chaises de distance, là où la place était vacante.

— Dr Strauss, je me présente. George Barrett, général de la base. Voici le colonel Wilson, Syndel, Martinez et Reyes. Comme vous vous en doutez… Nous attendons des explications, Dr Strauss, quant à la créature que vous avez conçu dans vos laboratoires sans nous informer une seule fois de son existence. Pourquoi exactement ? Et surtout, depuis combien de temps ? Berret appuya son menton sur ses mains jointes, sa voix, était moins pénétrante que les autres officiers et prompt à l'échange.
— Le projet Sereya-38474… Elle existe depuis quatre ans... » L’assemblée sembla légèrement déconcertée devant cette affirmation. Après tout, la gamine avait plutôt des airs adolescents. « Ce n'est pas une mutante, elle n'a jamais été exposée au Miroitement. Elle est une hybride... un croisement de mon ADN avec celui du Miroitement, extrait de cellules organiques qui se trouvaient sur l’un des météores qui ont frappé le pays. Je vous assure qu'elle est inoffensive. Nous menons ce projet depuis huit ans, et l'enfant que vous détenez actuellement est le seul succès parmi de nombreuses expériences.
— J'ai entendu parler du projet SEREYA mené par SynTect au début du cataclysme en effet… On disait que vos recherches visaient à trouver un moyen de survivre à la réfraction de l'ADN causé par le Miroitement, c'est bien cela ? » conclut-il, cherchant à éclaircir les circonstances de sa création.
— Tout à fait, » acquiesça Lenka.
— Nous nous attendions plutôt à...
— À un vaccin ? » intervint Nawal d'un ton impatient et visiblement agacé. « Les vaccins sont conçus pour contrer des virus. Le Miroitement n'est pas un virus, colonel Wilson. »
Il y eu un échange de regard virulent entre le jeune scientifique et le militaire. Lenka profita du silence qui s’ensuivit pour poursuivre sur un ton plus adouci.
— L'humanité peut être sauvée. »
Le Dr. Strauss se racla la gorge pour se donner de la consistance. Un silence s'installa de nouveau dans la pièce et une dizaine de moues béates s'ouvra devant elle. Lenka sentit son estomac se serrer pour ce qu'elle allait devoir leur annoncer. « ...mais... pas la nôtre. »
— Comment ça "pas la nôtre" ?! Qu'est-ce que c’est censé vouloir dire ?! » s'insurgea un officier dans la pièce.
Nawal tourna vers Lenka un regard abasourdi, manifestement tout aussi surpris. Lenka ressentit alors le poids de l'annonce qu'elle devait leur faire. Une vérité que seuls elle et le Dr Weber connaissaient jusqu’à présent.
— L'espèce humaine... telle que nous la connaissons... est vouée à disparaître. » déclara-t-elle d'une voix empreinte de gravité. Un moment de silence s'ensuivit, ponctué par des soupirs indignés, avant que Lenka ne reprenne la parole, élevant légèrement la voix pour se faire entendre parmi le chahut que cela provoqua. « Écoutez-moi !! S'il vous plaît ! La résistance de l'expérience Sereya face à la modulation de l'ADN ne peut être reproduite ni transmise à un être humain... Lorsque nous avons réalisé cela, croyez-moi, nous avons été aussi bouleversés que vous. Par conséquent, nous avons décidé de concentrer nos efforts sur la conception d'une nouvelle espèce, une espèce mi-humaine, mi-extraterrestre qui pourrait survivre à *l’Annihilation et conserver une trace de notre humanité... pour que nous ne soyons pas totalement condamnés à l'extinction. »
— Vous… Vous nous avez menti !! » s'écria Nawal, se levant brusquement de sa chaise, la colère le submergeant. Il tenta de se précipiter vers Lenka, mais fut retenu par un militaire qui l'attrapa juste à temps. « Lâchez-moi !! Vous avez trompé tout le monde... ceux qui croyaient en un avenir ! J'allais avoir un gamin, Lenka, putain !! » hurla-t-il, se débattant en larmes dans les bras du soldat.
— Je suis désolée, Nawal... » murmura Lenka, les yeux embués du sentiment, dans un soupir à peine audible.
— Dr. Strauss ! Vous réalisez la gravité de vos actions ?! L'armée vous a financée et soutenue pendant des années, car nous avions espoir en vos recherches... Et maintenant, vous nous annoncez cela ? Qu'est-ce qui nous assure que cette créature que vous avez créée n'est pas une menace à l’heure où l’on se parle..? » interrogea Syndel d'une voix chargée de reproche.
— Nous devrions voter… » proposa Wilson, avec une détermination palpable. « Pour décider si, par mesure de précaution, nous éliminons la créature ou la laissons en vie. De toute évidence, si j'ai bien compris les explications du Dr. Strauss, elle n'est d'aucune utilité ! Après tout, si elle est issue du Miroitement, qu'est-ce qui nous garantit qu'elle ne possède pas le même pouvoir de réfraction au moindre contact ? Je vote pour son exécution ! » Il se leva en même temps que sa main droitement pointée en l'air pour appuyer sa proposition.
— Non... Vous ne comprenez pas ! » s'exclama Lenka, semblant paniquée par la tournure que prenaient les événements.
Nawal secoua la tête avant de la laisser tomber entre ses mains, cherchant à échapper à la réalité.
— Je vote pour également !
— Moi aussi !!
Garrette, qui n'avait toujours pas donné son opinion, parcourut l'assemblée du regard avant de poser les yeux sur le colonel Kötz chez qui l’avis comptait, mais avant qu'il ne puisse prononcer le moindre mot, la porte s'ouvrit avec fracas laissant apparaître le Dr. Anderson, essoufflé et visiblement perturbé.
— Anderson ? Que faite vo- » commença-t-il, mais il fut interrompu par l'annonce soudaine du médecin, qui résonna comme un coup de tonnerre dans la pièce.
— La mutante ! » cria-t-il d’une voix emplie d'urgence, jetant un regard fiévreux autour de la pièce. « Elle n'est plus dans la cellule d'isolement ! Elle s'est échappée ! »
Un silence pesant s'abattit sur l'assemblée, chacun absorbant la gravité de cette annonce.

Nawal et Lenka échangèrent un regard complice. La jeune fille était rusée... Il n’aurait pas été étonnant qu'elle ait réussi à tromper la milice avec son camouflage. Cependant, compte tenu des circonstances, et dans un accord silencieux, les deux scientifiques décidèrent de garder cette information pour eux.

* Annihilation = ce que les Apocryphes appelle Le Nouveau Monde



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Sam 20 Avr - 1:20

Elias "Blitz"
Kötz

J'ai 42 ans et je vis à Portland Oregon, ville reprise par l'armée depuis le jour X. Dans la vie, je suis Lieutnant Colonel et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis marié à Nora  Moreau et je le vis avec complications.

(♪) Chanson thème - Elias
crédit : 夫鬼  sur artstation
 L’une des pires choses quant on était reléguée aux corvées de la base c’est que tout le monde pouvait voir qui était puni. C’était une façon comme une autre de punir et de montrer un exemple dans la discipline. Ces tenues, larges et grossières rappelait les chandails orange de prisonniers américain. Cependant de couleur grise, ils n’étaient que peut lavé pour sentir une odeur que même les porcs n’aimerait pas renifler.  A la peinture en bombe de route était dessiné différents motifs tels que des cibles ou des insultes en fonction du grade d’offense qu’avait proféré le puni. En ce qui concernait Elias il y avait simplement d’énormes croix qui s’entrecroisait les unes aux autres. Le visage transpirant et sale il payerais cher pour une douche. Cela ajouté à ses contrariété familiale le colonel n’avait aucune envie d’être sympa avec qui que ce soit à ce moment , à part peut-être Jess qui constituait pour lui une sous pape essentielle sans qu’elle n’en soit forcément pleinement consciente. Il était rare que le militaire se livre à qui que ce soit.

Les sourcils froncés à l’arrivée de Marnie, il ne manque pas d’observer des regards s’échanger entre les deux jeunes femmes…  Les bras croisés il a un sourire en coin un peu ennuyé qu’au final ce qu’il venait de prédire arrive réellement. Quand un gradé s’approche pour rompre les échanges et demander à la scientifique de suivre, Elias reste comme dans une bulle quand on l’appelle à son tour. Dans cet accoutrement de clown il ne se sent plus lieutnant colonel d’élite. Suivant le mouvement Elias se mure dans un silence d’observation. Prenant place autour de la grande table, il ne manque pas de saluer respectueusement ses autorités supérieurs avant de s’asseoir le dos droit sur son fauteuil autour de la table.

Les échanges verbaux se poursuivait comme un match de ping-pong: énergique. Chaque réponse parcourait la pièce dans des sens contraires. Dans le silence,  Kötz observait les échanges offensifs de chacuns et prenait soin de conserver dans un coin de sa mémoire les informations qu’il entendait. Sans en prendre conscience il faisait déjà des liens entre plusieurs choses mais ce qu’il retenait de tout l’échange c’est qu’il n’y avait réellement aucun espoir... Comme il l'imaginais au contraire du scientifique hindou qui lui avait cru en une solution qui n’était en réalité qu’une vaste blague. Elias ne pu s’empêcher un soupire amèrement satisfait en entendant la scientifique se confondre en excuse quant à une solution qui sauverait l’humanité.

Néanmoins, si le militaire gardait la tête froide et la bouche close de tout mots, sans être surpris de rien, un poids insidieux s’installa sur son sternum. Un poids lourd et douloureux qui lui compressait le plexus solaire. Tellement, que l’espace d’une seconde il manqua de devoir ouvrir la bouche comme un poisson pour suffoquer tellement l’air se faisait difficilement un itinéraire jusqu’à ses poumons. Doucement, il vint poser l’une de ses grosses main sur sa poitrine en regardant toujours l’action de l’assemblé monter dans les tours. En respirant difficilement Elias entendait siffler dans ses oreilles les pleurs familier qui hantait ses souvenirs… Tout se brouillait et en un clin d’œil la vie de la fille était entre ses mains. C’était à lui de répondre, tous les regards braqués sur lui.  Cela figea le temps un instant avant que le silence ne soit brisé par l’arrivée d’Anderson. Immédiatement Barrett aboya des ordres.

- Kötz, Wilson, Mute, retrouvez moi cette gamine vivante immédiatement ! Retournez la base si il le faut.

Barrett lança un regard assassin aux deux scientifiques, leur sommant par la même occasion de rester ici. Kötz quant à lui eu le temps de voir les scientifiques s’échanger un regard suspect. Et là, en tournant les yeux sur Barrett, le militaire sentit qu’il devrait retrouver la gamine lui-même pour négocier avec le colonel en chef. Il connaissait son chef de base. Sa femme était morte avant le miroitement à cause des médecins. Il ne croyait plus en rien de la science et ses yeux injectés de sang le rappelait. Si Wilson ou Mute et son équipe retrouvait la gamine… Elle était condamnée. Sans savoir l’expliquer, Kötz se sentit responsable de devoir éviter ce que ses tripes considérait contre toute attente comme un désastre. Se levant à l’ordre de Barrett Wilson et Mute s’empressèrent de vérifier les zones sensibles. Sans réfléchir Elias fonça à travers les couloirs pour aller jusqu’aux couloirs de l’école qui n’était pas si loin d’un escalier qui menait aux « geôles ». Sans s’empresser pour n’alerter aucun civil de la base il commença à chercher partout jusqu’ à bloquer sur de petites traces noires qu’il ne connaissait que trop bien…

- Putain de chat… c’est pas le moment.

Une alignée de traces noires à moitié effacée parcourait un couloir peut utilisé qui menait au toit de la base. Personne n’y venait jamais, évidemment que ce putain de chat se planquait là… Puis par instinct pur ou par grand cœur pour son collègue Phil, Elias s’élança sur les traces de ce maudit chat noir d’huile. Trottinant pour ouvrir la porte qui menait au toit il espérait ne pas y croiser d’oiseaux infectés ou des animaux mutants. Puis, sans vraiment y croire, ils étaient tous les deux là. Ceux que tout le monde cherchait depuis des heures et certains même des jours… Un sourire en coin il souffla instinctivement pour l’interpeller.

- Petite…
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