Le Temps d'un RP
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LE TEMPS D'UN RP

The Hour of Joy [ Ft. Pyramid Rouge]

Lobscure
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Lobscure
Sam 10 Fév - 19:10

Jill Hopper
(Dr. Hope)

J'ai 29 ans et je vis à Buford, Georgie, USA. Dans la vie, je suis neuroscientifique. Je tiens un poste à responsabilités au sein de l’usine de jouets Playtime Co. et je m'en sors plus ou moins bien. Sinon, étant entièrement consacré à mon travail, je suis célibataire et je le vis dans l'indifférence la plus totale.


(♪) Chanson thème - Jill

Avatar : Jennifer Lawrence



Entre railleries glissées à demi-mot, simagrée et hostilité retenue, le tour de visite se termine enfin, lorsque Jill tapote le cadran vitré de sa montre du bout du doigt. Le regard du rouquin semble soudain s’illuminer en regardant par-dessus son épaule, et empressé, conclut avec quelques vagues indications quant au fonctionnement de la cantine, lui proposant même sa carte à poinçonner. Il remit ensuite à Jill un de ces drôles de téléphones… Ah non. Voilà qu’elle devrait se promener avec un de ces machins ? Encore une fois, la scientifique rumina intérieurement. Elle n’eut pas le temps de lui glisser la moindre parole pour conclure cet échange qu’il s’en alla précipitamment dans la fosse. Jill le suivit du regard pour le voir se jeter dans les bras d’une petite blonde qui lui ressemblait en âge. Elle glissa sa nouvelle possession dans sa poche, salua les scientifiques présents et tourna des talons en direction des labos.

Lorsque Jill Hopper regagna enfin son bureau, pensant pouvoir tranquillement s’attarder sur le travail du Dr. Melburn et se familiariser avec la vraie besogne, son visage se crispa en découvrant un intrus dans celui-ci. Un jeunot, qui ne devait pas dépasser le quart de siècle et qui tenait tout un tas de feuilles éparses entre ses mains s’y trouvait là. Il semblait nerveux d’être pris sur le fait. Elle s’arrêta net à l’encadrement de la porte.
— … Et tu es..? » qu’elle demanda calmement, s’efforçant de paraître cordiale.
— P-Paul Mcgreager ! Enchanté !!
Un gringalet à lunettes, prépubère d’apparence à la voix mièvre qui devait pourtant bien être dans la début vingtaine, s’avança pour lui tendre sa main à serrer. Elle lui décocha tout juste un regard qui n’exprimait aucune curiosité, mais une impatience contenue. Voyant sur le visage de la blonde que ce n’était pas tout à fait la réponse qu’elle attendait, il se rattrapa en bredouillant et ramenant sa main à lui après qu’elle eut daigné de la lui serrer.
— Je-je suis votre assistant de recherche ! Je m’occupe pour vous de la paperasse, de prendre vos notes de réunion, de… de vos plantes !! » fit-il un peu trop bruyamment en pointant les cactus du Dr. Hope sur l’une des étagères et quelques autres dans ses boîtes qu’elle n’avait pas encore déballées. Jill prit son mal en patience. Encore une fois.
— Tu apportes le café aussi ?
— Heu… Humm! Oui, si vous voulez…
Elle soupira, à la limite excédé.
— Je plaisante. Merci Paul et enchantée. Je te ferais signe si besoin...
Elle s’écarta promptement de la porte pour le laisser sortir, mais voyant bien que le jeunot ne semblait pas avoir cerné la subtilité, elle dut relever les yeux pour lui faire comprendre qu’elle le congédiait de son bureau à ce geste suspendu. Le regard glacé de la blonde finit par le lui faire réaliser. Il quitta précipitamment la pièce. Refermant la porte derrière elle et se posant enfin au bureau du Dr. Melburn, Jill put souffler un peu. Mais un détail attira son attention. Remarquant alors que quelques tiroirs avaient été laissés entre-ouverts, et réalisant tardivement le tour de passe qui venait de se produire sous ses yeux, elle se précipita à la porte, mais Paul s’était déjà carapaté.

Ainsi, les jours passant, Jill put consacrer son temps à ses recherches, superposant son travail à celui du Dr. Melburn. Ses notes lui étaient complémentaires, sans toutefois lui être entièrement indispensables. C’était à croire que son prédécesseur n’avait pas fait avancer les choses durant son séjour à Playtime Co. Ce qu’elle avait du mal à croire. Elle restait persuadée que l’ampleur de son travail lui avait été arrachée le jour de son arrivée, se rappelant la curieuse présence de Paul dans son bureau pour soi-disant se présenter dans les formes. Pour quels motifs exactement le gringalet aurait-il pu agir de la sorte ? Elle comptait bien le savoir. Voilà que le concerné débarquait dans son antre.
— Dr. Hope ? Vous m’avez fait appeler…? Je peux vous aider avec quoi que ce soit ?
L’éternel sourire craintif du brun fiché sur son visage lui donnait un air timoré. À l’instant, cet effet était d’autant plus ponctué se sentant passer sous les radars de la jeune femme.
— Oui. Ces feuilles avec lesquelles tu es parti l’autre jour de mon bureau… J’aimerais que tu me les rapportes s’il te plaît.
— Oh… Ça ? Non, c’était… quelques documents administratifs du Dr. Melburn… Je me devais de faire… hum… le ménage avant votre arrivée, mais…
— Moi je pense que tu m’as enlevé des éléments de recherches cruciaux, volontairement ou par mégarde. Et j’aimerais que tu me les rapportes. Où préfères-tu peut-être que je voie cela directement avec le directeur ?
Le jeune homme se figea sur place. Il déglutit difficilement avant de reprendre la parole.
— Je tacherai… d’essayer de les retrouver. » articula-t-il difficilement.
Un petit sourire figé étira le coin des lèvres de Jill.
— Ne me fais pas croire que tu les as égarés, Paul. Je ne suis pas dupe.
Elle se leva tranquillement de son bureau, attrapa sa longue blouse blanche qui se suspendait à l’un des crochets de son porte-manteau et l’enfila rapidement. « Allez, suis-moi. J’ai quelques enfants à évaluer ce matin. J’ai besoin que tu prennes des notes de ces rencontres pour moi. » Son ton s’était sensiblement plus adouci. Maintenant qu’elle devait se jouer les neurologues pédiatriques, il fallait bien qu’elle se pourvoie de quelques manières.



Le dernier acte est sanglant


quelque belle que soit la comédie en tout le reste: on jette enfin de la terre sur la tête, et en voilà pour jamais.
- B.P.

KoalaVolant
The Hour of Joy [ Ft. Pyramid Rouge] - Page 2 0us6
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Sam 10 Fév - 19:51

Henry Craine
J'ai 12 ans et je vis à Playcare, Georgie, USA. Dans la vie, je suis orphelin et je m'en sors bien. Sinon, étant pleinement conscient de ce qui se passe ici, je vis comme je l'entends et avec une insouciance presque effrontée.


(♪) Chanson thème - Henry




— Nour…ris… nous… Nourr…is…nous… Hen..ry....
Encore cette voix. Non. Encore ces voix. Il n’arrive pas à te voir, percer ta présence à travers la pénombre. Et pourtant, Henry sait que tu es là, quelque part. Que fais-tu donc terré dans cette cage d’aération ? Et surtout, comment connais-tu son nom ? À genoux, l’enfant doit y plisser des yeux pour tenter d’y voir plus clair à travers ta prison. De nouveau tu l’appelles. Mais qui es-tu ?
— Hen..ry… Hen..ry.. Hen..
— Henry ? Que fais-tu ?
La voix de Stella le fait sursauter et bondir sur ses pieds. Il se redresse vivement et se frotte les genoux. Elle est niaise, Henry peut facilement la berner qu’il s’imagine. Il a le tour avec les adultes et ses manipulations éhontées. Le garçon lui sourit donc à pleine dent. Chassant cette froideur qui pourtant le rend inapte avec les autres enfants.
— Je comptais les cages d’aération, mademoiselle Greyber !
— Quel drôle de passe-temps ! Aller, dépêche-toi, tu vas manquer ton évaluation avec le Dr. Hope !! File !

L’enfant rejoint précipitamment Home Sweet Home. L’une des pièces où il est attendu est un bureau entièrement consacré à l’évaluation psychiatrique des enfants et il le connaît que trop bien. Allait-il jouer les charmeurs ou les sociopathes aujourd’hui ? Il lui tarde d’éconduire ce nouveau docteur qui se faisait appeler Hope. Quelle ironie. Lorsqu’il arrive dans la pièce, la première chose sur laquelle son regard se pose c’est Paul. Il le reconnait de ses précédentes évaluations avec le Dr. Melburn. Il ne lui lance pas même un regard ni même un sourire à l’inverse du gringalet dont le sourire fragile et bienveillant s’étend jusqu’aux oreilles.

Prenant place sur la chaise vacante du dernier enfant y ayant posé ses fesses avant lui, il remarque enfin la présence nouvelle du Dr. Hope. Il l’observe un moment dans un silence contrit. C’est drôle, leurs regards sont les mêmes. Tout de suite, il sait qu’il la déteste. À l’inverse des autres enfants ici, il sait qui elle est et ce dont elle est capable de faire. Elle aussi l’observe, mais son regard d’un bleu presque translucide le traverse. Elle n’est pas animée de quelconque jovialité à son égard, de fausse hypocrisie ou dégoulinante d’empathie. Sa froideur l’amuse. C’est nouveau. Et ce qui est nouveau est excitant pour Henry. Tandis qu’il cherche par quels moyens il parviendra à briser son personnage, Henry contient un sourire d’outrepasser ses lèvres.
— Bonjour Henry.
Le ton de la dame est calme, creux d’intérêt surtout. Elle ressemble un peu à sa mère physiquement. Cela le fait l’a détesté encore plus.
— Je suis le Dr. Hope, je reprends la relève au Dr. Melburn avec qui, je crois, tu as déjà passé plusieurs évaluations. Dis-moi, je vois dans ton dossier que tu es narcoleptique et que tu as subi quelques paralysies du sommeil aussi. C’est bien ça ?
Il n'échappe pas à Henry le regard interloqué que son assistant lui glisse. Elle semble en saisir rapidement la raison et se racle la gorge avant de se reprendre dans un discours plus vulgarisé.
— As-tu encore… quelques difficultés à t’endormir ? Quelques… » il l’observe, le regard rieur, soulever quelques feuilles de son cahier devant elle. « ...hallucinations ? De jour ou de nuit ? Vois-tu des choses que d’autres ne voient pas peut-être ?
Henry souffle amusé. Son discours scientifique a vite cédé à un ton infantile qui persifle difficilement entre ses dents. Tout comme il n’aime pas les adultes, celle-ci ne semble pas aimer les enfants.
— On peut dire ça, Docteure. Je vois des choses que personne ne voit. » sous-entend-il avec malice.
En effet, Henry avait les deux yeux grands ouverts quant aux choses qui se passaient ici, même s’il sait pertinemment que ce n’était pas là sa question au Dr. Hope.
— Il va falloir que tu m’élabores ça un peu plus Henry.
Son ton s’est fait plus sec, plus impatient surtout. Elle s’efforce d’être chaleureuse, sans réellement y parvenir. De nouveau, le regard surpris de Paul se pose sur la jeune femme. Cette fois-ci, elle l’ignore allègrement et cette interaction fait beaucoup rire Henry. Elle n’est pas du genre à tourner autour du pot celle-là.
— Il m’arrive de voir Catnap parfois et d’entendre des voix, oui. Mais ce ne sont pas des hallucinations, mademoiselle.
— C’est Dr. Hope.
— Ah… oui… Pardon. Dr. Hope.
— Tu sais que Catnap est un animatronique ?
Henry plisse des yeux, il ne sait pas ce que cela veut dire. Le Dr. Hope croise les doigts devant elle, et s’avance légèrement sur sa chaise pour le lui expliquer. « Catnap est robotisé. C’est ce qui lui permet d’être animé. Ce sont plusieurs mécanismes internes qui lui permettent de lui donner une apparence de vie et c’est ce que tu as dû voir. C’est arrivé de nuit, je suppose ?
Paraissant stupéfait, le gamin hoche tranquillement la tête, et tandis que les yeux du Dr. Hope se posent sur son carnet pour prendre quelques notes, Henry se met à glousser bruyamment de façon incontrôlable. Si le Dr. Hope est prise par surprise, elle se contente de froncer des sourcils en se redressant sur sa chaise.
— Je peux savoir ce qui te fait rire ?
— Rien ! Enfin… » Il s’efforce de se calmer entre deux rires. Lorsqu’il y parvient, les traits du garçon s’assombrissent. Sa crédulité le laisse pantois. « Je ne pensais pas que vous aussi vous seriez aveugle… mais pas lui vous savez… » il pointe Paul du doigt qui frémit sur place, puis tourne l’index vers sa propre personne. « …et pas moi. »
Le Dr. Hope l’observe longuement. Pour l’instant, elle est indéchiffrable. Henry se demande alors s’il était parvenu à la déstabiliser. Elle est difficile à percer, cette dame, tout à fait insondable. Son silence lui assure en revanche que cet échange ne la laisse pas tout à fait indifférente.
— Ce sera tout pour aujourd’hui, Henry. Tu peux t’en aller.
— Ravie de vous avoir rencontré, Dr. Hope! S'lut Paul !
Il les salut en se levant de sa chaise, un sourire espiègle étirant ses lèvres.



Le dernier acte est sanglant


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- B.P.

KoalaVolant
The Hour of Joy [ Ft. Pyramid Rouge] - Page 2 0us6
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Dim 11 Fév - 0:27
08128643a4cee3934b672b7314dbcf5a.jpg
Camille
Engelmhann

J'ai 32 ans et je vis à Playtime.co.Dans la vie, je suis chercheur en chimie  et j’aspire à oublier le but de mon travail. Sinon,  grâce  à mon caractère doux , je suis en couple avec Aimée Graston.

(♪) Chanson thème - Camille

Atalienart
 Les yeux fixé sur la peinture de la station de jeu, le regard de Camille semblait inhabité de la moindre pensé. Pensif, il se surpris à remarquer quelques détails terrible à cette peinture, comme la présence d’une étrange main robotique dans un recoin sombre du dessin. Une fois que cela piqua son attention, il  plissa d’avantage les yeux sur l’impression murale pour en distinguer un maximum de détails. Mais soudain une bousculade le ramena à la réalité. Il sursauta à moitié sur son siège tandis qu’autour de lui plusieurs familles venues visiter l’entreprise mangeait leur  « HuggyBurger » goulument. Reprenant ses esprits il trouva Aimée assise en face de lui qui cherchait son regard les sourcils froncés de curiosité.

-Camille… Tout vas bien ? Tu avais l’air complètement vide…

L’air plus inquiète elle avait les mains sur son ventre rebondit  en regardant son fiancé. Tout à coup le chimiste se rappela le sujet de leur conversation. Il comprit mieux pourquoi il avait fait un petit tour dans l’inconscience momentané. Enceinte, Aimée était enceinte de lui. Elle allait accoucher d’un bébé, d’un enfant à eux. Il eu un sourire penaud puis un rire en prenant plus pleinement conscience de tous ces éléments.

-Oui… je… pardon, j’ai du mal à réaliser que … tu es à nouveau enceinte Aimée. Puis en la voyant rongé d’inquiétude face à son attitude, il poursuivit. J’en suis très heureux, vraiment. Je suis simplement un peu triste de me dire que je vais devoir te laisser seule à la maison pendant une partie de la grossesse… ça m’inquiète.

Il lui pris la main le regard attendrit en repensant à la dernière fois et à la difficulté qu’il avait eu à ramasser Aimée a la petite cuillère. Au contact de sa main la jeune femme se dérida et sentit des larmes lui remonter dans les yeux, Camille se releva pour s’asseoir sur la banquette tout près d’elle la prenant contre lui pour la consoler en pesant avoir touché une corde sensible.

-Ouf… pendant une seconde j’ai cru que t’allais te défiler comme un bouffon…
S’essuyant une larme elle retrouva vite son sourire et Camille ria, un peu soulagé. La pression redescendait car il avait eu peur de lui avoir fait repenser à l’épreuve qu’elle avait  traversé il y a 4 ans, avant qu’il ne rentre à Playtime.co. Mais Aimée contrairement à ce qu’on pouvait croire avait une grande force d’esprit.
-Je suis heureux Aimée. On va devenir parents ! Je vais trouver une solution pour le travaille.

Se câlinant en se lovant , Camille l’embrassa sur le front en lui caressant la tête d’une main tandis que de l’autre il pris contact avec le petit ventre de sa fiancé. La dans ce cocon de pure bonheur s’insémina la sordide et cruelle peur. En relevant les yeux il constata que Staintland le regardait avec un petit sourire qu’il ne connaissait que trop bien.  Ravalant sa salive amerement. Un nouvelle responsabilité pesait sur lui. L’étau se resserrait autour de sa gorge.

***
Les semaines passèrent et l’arrivée de Hope, aussi froide soit-elle avait calmé la dépression qui planait dans le laboratoire de Playcare. Tous le monde s’était plus ou moins remis au travail. Martha assistante de chirurgie,  le regard noir  en coin ne sortait pas beaucoup des bureaux ou elle s’occupait avec haine de faire des commandes de matériel ou autres nettoyages de donnés par rapport à Melburn. Philippe second assistant de chirurgie semblait absolument imperturbable comme à son habitude et trompait son ennui en essayant de contenir Ashley…

Ce matin-là Camille était au labo et triait les différentes données obtenues lors de ses gardes auprès des enfants. Il prenait le temps de faire quelques notes avant de les rentrer sur l’ordinateur. Serpentine, Ashley ne tarda pas à rentrer dans son bureau vitré ou celui-ci avait fait exprès de retirer les stores. Elle s’approcha droite comme un ‘i’ la poitrine rebondit serrée dans sa blouse blanche. Aux poignets elle portait deux bracelet de sport orange sur lequel sa montre bipait toutes les heures. Camille ne lui adressa pas un regard.

-Camille… J’arrive pas à synthétiser les molécules de la solution E… Vous pouvez venir m'expliquers’il vous plait, Joachim et Lin veulent pas me montrer…

Sa voix surjouée suave et victime finissait par faire pousser de la haine en Camille. Toujours penché sur ses dossiers elle se dandina sur place quelques secondes en attendant sa réponse, le regard candide mais pervertie d’un désir toxique.

-S’il vous plait… Je n’y arrive vraiment pas.

Le chimiste souffla du nez.


-C’est bizarre quand je suis arrivé tout à l’heure j’ai fait un petit état des lieux de l’avancé de l’équipe et vous m’aviez l’air de tout a fait savoir vous y prendre. Ne vous faites pas plus bête que vous n'êtes Ashley, concentrez-vous un peu et vous allez y arriver.

Elle s’approcha et posa la main sur les dossiers de Camille l’aguichant de sa poitrine en se penchant un peu. Relevant les  yeux il recula et montra d’une main lasse les baies vitrés du bureau qui donnait sur l’espace de chimie. Joachim et Lin était prêt a intervenir.

-Les baies vitrées Ashley… les baies vitrées.  

Soupirant la jeune femme se recula l’air contrariée. Elle croisa les bras et en regardant ailleurs expliqua ce qu’il y avait vraiment d'une voix bien plus natuelle.

-J’ai accidentellement corrompue la solution F qui sert à faire la E… Vous pourriez m’en refaire une Camille s'il vous plait, il n’y a que vous qui êtes habilité pour ça.
Levant les yeux au ciel il se leva et remis sa blouse pour passer devant la blonde qui repris un petit sourire. Elle se mordit les lèvres en observant les fesses de son supérieur.  Commençant à préparer la solution qu’elle avait surement intentionnellement gâché dans une petite salle à accès restreint le chimiste était chamboulé. Les choses s’annonçait cela faisait maintenant un mois que Hope prenait ses marques et ne partait pas... Les premières chirurgies plus… formelle finirait par arriver prochainement. L'étau revenait se blottir autour de sa gorge. En ressortant, Ashley remercia excessivement Camille qui l’empêcha derechef de le toucher d’un geste ferme de la main qui l’invitait à reprendre sa place dans le laboratoire.  
Voyant passer Hope il lui fit un petit sourire et un signe de la main de loin. Paul arriva bientôt vers Camille, son air stressé perpétuellement inscrit sur son visage. Il vérifiait que Hope ne pouvait pas entendre.

-Monsieur Engelmhann… le docteur Hope m’as demandé les documents que Melburn avait laissé dans son bureau… Je fais quoi ? Je préviens Staintland ? Je lui donne ? Elle avait l’air vraiment suspicieuse… Awh ça me stress, elle n’en démord pas ça fait des semaines.… c’est tellement dur tous ces secrets enfin… je ne me plaint pas hein ! J’adore mon travail…
Camille l’écoutait et voyait bien qu’il ne supportait pas bien la pression de ce travail mais que comme tout le monde il en avait besoin. Le chimiste posa une main bienveillante sur son épaule.
-Paul, calme toi tout vas bien. Je vais gérer ça avec Hope, si elle te redemande ça tu l’envoi vers moi d’accord ? Ne dis rien à Staintland surtout. Eh puis je t’ai déjà dis que tu pouvais m’appeler Camille.
Le jeune homme hocha de la tête et sembla se calmer un peu. Relevant le regard sur Hope, Camille lui pinça un petit sourire avant de détourner le regard tandis qu’ Ashley, bonne observatrice pestait en arrière plan.

-PFF… T’as vu comment il regarde la nouvelle chef, Joachim?! Si ça c’est pas sexuel ! Et dire que moi j’ai pas le droit de lui adresser la parole plus de 4 fois par jour et que si c’est urgent… Awh...
Le jeune homme indonésien hocha de la tête devant Ashley et continua ses affaires quand un agent de service interpella Camille qui sortie précipitamment du laboratoire en composant un numéro.
Pyramid Rouge
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Univers fétiche : Silent Hill/ Horreur
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Dim 11 Fév - 2:12

Alexane  "Xane"
Jones

J'ai 7 ans et demie,  je vis à Atlanta, aux Etats-Unis. Dans la vie, je suis orpheline et je m'en sors plutôt mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis transféré à Playcare et je le vis plutôt pas si mal parce qu'on m'écoute.

Sexe: Féminin
Yeux: Bruns
Cheveux: Noir
Signe distinctifs: tâches de rousseurs / lèvre supérieur désaxé/ tâche de naissance dans la nuque
Caractère: Difficile ( a l’arrivée ) Plutôt docile depuis , rester vigilant.
Parents : Décédés
L’automne était là et le vent soufflait sur les feuille jaunâtre. Il ne faisait plus très chaud maintenant. Mais de toute façon même l’été la petite fille avait  facilement froid. Recroquevillée sur un lit noircit de cendres par-dessus une couche de crasse hallucinante qui ne semblait pas effrayée l’enfant, elle s’était blottit sous des  couvertures déchirée qu’elle avait trouvé la respiration haletante et le front en sueur. Reniflant une petite peluche en forme de cochon au rose passé, celui-ci était troué et sale témoignant de son âge. Accrochée à un coussin elle en reniflait l’odeur qu’il restait malgré les flammes. Cela semblait la rassurer et sa petite respiration ralentie enfin doucement pour laisser insidieusement place au sommeil. Enfin un peu de sommeil. Dans son rêve elle rentrait de l’école et maman n’était plus triste. Papa souriait et faisait des pancakes en chantant sur du Elvis Presley. Même Steel était là, un American Staffordshire Terrier gris aux oreilles coupés toujours heureux de voir Xane.

Mais comme d’habitude depuis 1 mois ce n’était qu’un rêve. Les réveils était martelé de céphalée douloureux et d’un semblant de fièvre. Assise sur une chaise colorée pour enfant dans une pièce tout aussi colorée, il y avait des jouets partout. Tout ce qui s’était passé entre le lit noirci et cette pièce restait flou dans l’esprit d’Alexane. L’air stressée elle observait les vitres noir autour d’elle d’un œil inquiet et n’osait pas bouger. Habillé d’une doudoune violette par-dessus  un pull sale avec un chien dessus elle tremblait en serrant dans ses bras son petit cochon qui semblait plus propre, pourtant il y avait le chauffage. Calme de prime abord, le marteau recommença a pilonner sa tête et ses muscles ce qui lui fit fermer les yeux et se balancer sur elle-même. Toute rouge, la petite fille commença à pleurer et s’agiter vivement, elle poussa même la table devant elle pour la retourner. Elle ne disait rien et pleurait juste en s’énervant et hurlant sous la surveillance pointu des caméra postée au coin de la pièce.
Rien ne semblait la calmer dans un premier temps et au bout d’une demi-heure d’énervement intense, elle n’avait plus de force et s’écroula dans un coin contre des formes en mousse recouverte d’un tissus imperméable. Les yeux rouges et les paupières gonflées, les larmes sur ses cils brillait à la lueur du spot artificielle qui éclairait bien trop la pièce.  Bavant à moitié elle reprenait sa respiration et semblait exténuée. Elle renifla son cochon à nouveau. Bientôt l’une des deux portes de la pièce s’ouvrit. Un très grand monsieur plutôt fin aux cheveux roux passa la porte. Il portait un pull et avait des lunettes tordus sur le nez. Refermant la porte il resta devant tandis qu’immédiatement la petite fille se recroquevilla à nouveau sur elle-même en couinant a moitié.

-Bonjour Alexsane. Je m’appelle Camille. J’ai entendu dire que tu étais très triste  et effrayé en ce moment c’est vrai ça ?  

Immobile Camille parlait d’une voix douce avec un petit sourire bienveillant sur les lèvres. Il ne bougeait pas et finit par s’asseoir par terre en tailleur tout en la regardant. Semblant un peu plus calme elle hocha un peu la tête l’air totalement apeurée et impressionnée. Concentrée sur l’homme elle ne pleurait plus et reniflait en serrant sa peluche contre elle.

-Qu’est-ce que tu tiens dans tes mains ? C’est ton doudou ?  
Elle hocha timidement de la tête.
-C’est mon cochon, il s’appelle monsieur cochon…

Camille eu un franc sourire, heureux de pouvoir décrocher quelques mots à la petite fille qui avait un cheveux sur la langue. Le scientifique mima d’un sursaut de l’épaule que quelque chose semblait le chahuter. Son expression était surjoué à la façon d’un clown.

-Owh… Mais ? Qu’est-ce que c’est que ça ?  Une main passant dans son dos il sortie une peluche de Huggy Wuggy souriant de derrière lui qu’il assis sur ses genoux. La peluche avait encore son étiquette de prix accrochée à l’une de ses pattes. En regardant Camille elle voyait qu’il souriait et son petit tour la dérida un peu.
-Alexane, je te présente Huggy Wuggy.  
-Je m’appelle Xane…
-Xane ? D’accord, c’est très jolie dis donc.
La petite fille souriait un peu, un peu plus en confiance que pour une fois on ne la contredise pas sur son propre prénom. Elle tremblait toujours beaucoup néanmoins et grimaçait à cause de ses céphalées.
-Pourquoi t’as un prénom de fille ?
-Parce que c’est ce que mes parents on choisis, mais je te rassure je ne suis pas fan non plus !  
Fit-il sur le ton de la confession en mettant une main à coté de sa bouche. Cela fit rire la petite fille qui regarda a nouveau la peluche qu’il avait sur les genoux. Celui-ci mima par la peluche qu’elle fasse un coucou à l’enfant. Puis que c’était ce qui l’intéressait il embraya sur ce sujet là.
-Huggy Wuggy et toi vous avez un point commun, vous vous sentez perdue et seul parce que vous n’avez plus de maison.  
Immédiatement la petite fille baissa les yeux et se mis a pleurer un peu, plus par nostalgie que de façon hiératique et douloureuse. Camille laissa un petit silence.

-Je veux ma maman…  
-Je comprend. Mais elle n’est plus là et ton papa non plus. C’est normal que ça te rende triste. En attendant tu as été transférée à Playcare, une maison pour les enfants qui comme toi n’ont plus de maison. Ici tu aura une chambre à toi, un lit à toi, des vêtements à toi et des jouets. Tous les adultes qui travaille ici feront leur possible pour que tu sente bien. Pour cela il ne faudra pas hésiter à parler avec quelqu’un en qui tu auras confiance.  Et puis quand tu seras prête tu pourra rencontrer une nouvelle maman et un nouveau papa pour s’occuper de toi si tu veux.

Alexane était toujours un peu apeurée mais plus calme même si les larmes ne cessait de couler sur ses joues quand elle repensait à sa maman. Timidement elle se releva. Le monsieur ne lui disait pas des choses différentes des autres ou plutôt il le disait différemment… Dans sa bouche ça n’avait pas le même son. Mais au contraire de tous les autres adultes, il semblait vraiment l’écouter et se soucier d’elle. Ses tremblements n’arrêtait pas.

-Alors, tu accepte de venir avec Huggy pour visiter votre nouvelle maison avec moi ?  
Hochant de la tête elle s’approcha et Camille lui donna la peluche bleue. Doucement elle saisissait la peluche autour de son ventre et l’observa un peu avant de la renifler – l’imprégnant de morve au passage-. Il avait une bonne odeur de neuf et était tout doux, si bien qu’elle le frotta contre sa joue avant de le serrer dans ses bras avec son petit cochon. Timide elle regarda Camille et finis par lui sauter dans les bras.  Se serrant contre lui elle se remit à pleurer en s’accrochant à son pull orangé. Ses petites mains étaient gelées et elle tremblait. En posant une main sur son front il sentit qu’elle avait de la fièvre.

-Oulah, c’est un gros chagrin ça ? Qu’est-ce qu’il y  a Xane ?  

-J’ai très mal a la tête…
Bredouilla t-elle en s’accrochant fermement à lui quand il se releva. Alors qu’il la tenait dans ses bras elle eu la sensation que quelque chose lui piqua la fesse. Un peu perturbée elle se calma rapidement en devenant toute molle dans les bras du docteur.

Pyramid Rouge
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Dim 11 Fév - 2:48
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Camille
Engelmhann

J'ai 32 ans et je vis à Playtime.co.Dans la vie, je suis chercheur en chimie  et j’aspire à oublier le but de mon travail. Sinon,  grâce  à mon caractère doux , je suis en couple avec Aimée Graston.

(♪) Chanson thème - Camille

Atalienart
 Tenant la petite fille dans ses bras elle couinait encore un peu mais était beaucoup plus molle. Néanmoins elle s’accrochait toujours à son pull. Le rouquin faisait attention à ne pas laisser tomber les deux peluches de l’enfant. Traversant les couloirs l’air déterminé il avançait comme une bombe en marche sur des rails. Le cœur un peu plus lourd il sentait celui de Xane battre beaucoup plus vite qu’il ne le faudrait. Une main derrière sa tête il se dépêcha de rentrer dans une salle qui abritait plusieurs sous salle. C’était clairement un espace médicale et il posa Alexane sur un brancard avec ses doudou. Lui retirant son manteau il le mis au pied du lit et la couvre ensuite avec une couverture playtime.co molletonnée.

-Ca va aller Xane, on va s’occuper de toi pour que tu n’ai plus mal.
Appelant sa nouvelle chef, il allait avoir besoin d’elle pour qu’elle fasses d’une certaine façon ses preuves. Pour un cas comme celui d’Alexane il fallait une professionnel qui en savait long. Laissant la petite fille sous la surveillance d’Ashley qui avait rappliqué aussitôt que le drame eu lieu, toujours alerte pour les potins. Celle-ci était bien trop heureuse de rendre un service à Camille. Cela laissa la liberté à Camille de s’isoler dans une pièce avec Jill pour lui expliquer la situation.

-Ah formidable vous êtes là Hope. Il faut vraiment que vous jetiez un œil à cette petite. Les services sociaux nous l’ont amené à la suite d’une troisième fugue du foyer de placement en trois semaines. Il lui tendit le dossier en continuant d’expliquer. Cela fait un mois que sa maison à brûlé,  suite à un accident domestique j’imagine. Ce n’est pas précisé dans le dossier. Ses deux parents sont décédés dans l’incendie et depuis elle se sauve et retourne toujours dans la maison. Elle a un comportement violent plutôt inquiétant et répétitif. Elle se met à hurler en pleurant régulièrement, elle a de la fièvre et des céphalés, les services sociaux pense qu’elle à peut-être un problème psychiatrique mais c’est trop bizarre je pense que ça  ne colle pas…  

Camille avait un ton très inquiet et sérieux. En réalité il était sidéré que personne n’ai réussi a comprendre que cette petit fille semblait réellement souffrir d’autre chose que le deuil de ses parents. Regardant par la vitre du bureau ou il parlait il regardait la fillette s’agacer à nouveau sur le brancard. Ashley aussi chiante qu’elle pouvait être tenait son rôle de présence rassurante très au sérieux et avec douceur.
-Regardez… Ca ressemble plutôt à quelque chose de neurologique… La rage ou une méningite  peut-être… Bref, c’est très inquiétant il faut que vous lui fassiez un bilan complet je pense. Je lui ai injecté un calmant pour la détendre un peu déjà mais j’ai l’impression qu’elle l’a absorbé en moins de deux.  
Camille semblait vraiment inquiet. Il n’avait jamais vu d’enfant mourir, il avait toujours éviter ce genre de tragédie. Il n’était pas prêt à ce que ça se produise. Il accompagna Hope auprès de l'enfant.

-Xane, je te présente le docteur Hope, elle ve te faire passer plusieurs examen pour voir ce qui te fais mal dans la tête.

Toute stressée la petite fille s'aggrippa a la main d'Engelmhann.

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Dim 11 Fév - 21:32

Jill Hopper
(Dr. Hope)

J'ai 29 ans et je vis à Buford, Georgie, USA. Dans la vie, je suis neuroscientifique. Je tiens un poste à responsabilités au sein de l’usine de jouets Playtime Co. et je m'en sors plus ou moins bien. Sinon, étant entièrement consacré à mon travail, je suis célibataire et je le vis dans l'indifférence la plus totale.


(♪) Chanson thème - Jill

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Un ciel, des nuages, une chambre d’hôpital.
Un long bip sonore était suspendu dans le silence de la pièce.

Jill survolait la scène impuissante, se voyant encore et encore débarquer dans cette chambre d’hôpital. Trop tard. Ils ne l’avaient pas consulté, sachant qu’elle s’y serait opposé de front. Elle l’avait tué la première. Ils n’avaient fait que la libérée d’un corps qui plus jamais n’irait courir dans les champs, danser dans les tas de feuilles marcescentes, ni mêler son rire à celui des autres enfants. La petite morte reposait dans ce lit qui n’était pas le sien, dans ce lieu de transit d’âme nouvellement incarnée et d’autres rappelés aux cieux. Elle semblait tenir quelque chose dans le creux de ses bras livides. Une petite peluche bleue souriante à excès dont les deux billes noires brillaient dans la pénombre soudaine et qui semblaient suivre fixement les déplacements de Jill dans cette pièce. Et soudain, le papier peint se dégradait, se détachant par endroit comme des lambeaux de chair sanguinolents jusqu’à en révéler les murs entièrement faits de matières organiques en putréfaction tout autour d’elle. La porte avait disparu, ses parents et Anna aussi. L’imitation du ciel bleu avait muté en une teinte rougeâtre, tandis que les nuages se transformaient en grotesques excroissances purulentes. Jill était coincé dans cette sinistre pièce qui se rétrécissait sur elle, tandis que la petite peluche bleue à l’effigie de Huggy Wuggy prenait une dimension démesurée, comme si elle absorbait l'essence même de l'horreur environnante. Des tissus organiques se détachèrent du plafond enveloppant Jill de fluides corporels, de chairs putréfiées et surtout, de sang, colorant ainsi de pourpre sa blouse blanche et ses cheveux blonds. Prise de panique et suffoquant sous cette masse informe sous laquelle elle tentait péniblement de se relever, elle leva les yeux pour découvrir l'obscurité totale qui s'abattait sur elle. Une obscurité mortelle, révélant une paire de dents acérées qui l’instant d’après lui déchira la chair.

Le Dr. Hope se leva en sursaut. Ses cheveux collés aux tempes révélaient la nature de ses rêves. Elle se redressait alors vivement sur son lit, haletant de cette nuit d’épouvante. Étrangement, elle pouvait encore sentir ces dents pointues transpercer son corps. Un mois s’était écoulé depuis que le Dr. Hope avait repris les fonctions du précédent maître des opérations et voila près d’une semaine qu’elle s’était installée à Playcare dans le complexe réservé aux employés pour s’éviter les déplacements superflus et se consacrer entièrement à son travail. Une simple suggestion du directeur, qu’elle avait accepté de plein gré et qui lui coûtait à présent des nuits enfiévrées. Voilà plusieurs années qu’elle n’avait pas rêvé d’Anna. Si la disparition de sa sœur, en plus d’être un souvenir accablant, était devenue un cauchemar récurrent avec le temps, jamais n’avait-il été aussi persistant depuis qu’elle s’était installée à Playcare et surtout, aussi… saisissant. Et encore moins infesté par la présence insidieuse de la mascotte Huggy Whuggy qui l’horripilait. Brûlante, elle s’expulsa hors de son lit d’un saut, portant deux doigts à son poignet. Son cœur débattait frénétiquement et elle pouvait sentir son sang palpiter sous sa peau. Une sonnerie retentit. Jill s’empara vivement de son téléphone et décrocha péniblement.
— J-Jill..? Jill !! C’est bien toi ?!
La voix criarde à l’autre bout du combiné était celle de sa belle-mère. Une de ces ombres du passé qu’elle aimerait bien parfois voir disparaître d’un coup de lumière. Cela faisait bien deux ans qu’elle ne l’avait entendu cette voix fluette et grinçante. Tout comme celle de son père. Comment avait-elle eu son numéro ? En larme, la femme du téléphone avait le souffle tremblant, submergé par l’émotion.
— Jill..? Réponds-moi, s’il te plait…
— Bonjour Irène.
La voix à l’autre bout du téléphone pousse une longue expiration soulagée de reconnaître celle de sa belle-fille.
— Comment as-tu trouvé mon numéro ?
— Jill… Je sais que ça a été difficile entre nous, mais s’il te plait… Reviens nous voir. Reviens à la maison. Ton père…
— Il va bien ?
Un long silence s’ensuit, Jill l’interpelle doucement au bout du téléphone pour finir cette conversation au plus vite. Clairvoyante, elle saisit déjà l’annonce qui l’attend.
— Eh bien… oui… enfin, non. Jill, ton père est atteint d’un cancer. Il a le myélome. » Jill soupira doucement à l’annonce. Elle s’attendait davantage qu’elle lui annonce un cancer du poumon pour le bonhomme qui fumait comme une cheminée depuis qu’il était en âge de tenir un crayon. Bref, c’était prévisible que d’une manière ou d’une autre, son système finisse par flancher. « …J-j je pense que c’est important que vous vous parliez. Ne laisse pas le fossé se creuser plus qu’il ne l’ait avant qu’il ne soit trop tard, Jill.
C’était du Irène tout craché. Rebondir sur un pseudo-drame pour prétexter renouer les liens. Un long silence s’installa de nouveau à l’autre bout du combiné.
— Merci pour ton appel Irène. Je dois aller au travail. Porte-toi bien.
Elle raccrocha sur son nom haché dans un cri indigné. Le Dr. Hope ne semblait tiraillé d’aucune émotion de cet échange. La vérité étant que ce restant de famille lui ravivait de vieilles blessures et de surcroît, une culpabilité mortifère. Ce n’était donc pas sans raison si elle cherchait chaque fois à les éconduire lorsqu’il trouvait moyen de la contacter. Ils n’étaient plus une famille depuis longtemps. Les morceaux s’étaient brisés, certains à l'état de poussière, les restes, emportés au gré du vent. Pourquoi donc s’acharner à réparer les pots cassés ? Et puis, les parties de Jill qui pouvaient souffrir, craindre ou même aimer étaient sectionnées, comme des membres arrachés qui n’avaient plus aucune utilité. Sa mère l’avait abandonné à cinq ans d’un suicide parfaitement orchestré et son père était tout au plus, une ombre familière qui l’avait vue grandir. La dernière personne qu’elle avait véritablement su aimer avec le cœur, c’était sa demi-sœur. Et celle-ci n’était plus qu’un membre fantôme, pendue à ce silence, qui la suivait et qui refusait de la quitter. Son deuil ne venant pas, Jill s’était accoutumé à le trimballer partout comme une valise. Car cette petite valise derrière elle était sa possession la plus précieuse. Alors, que les sentiments lui glissaient sur la peau comme d’une pluie et qu’elle ne se rattachait plus qu’à son esprit, Playtime Co. pouvait s'enorgueillir d’avoir gagné à la loterie en l’engageant.

Lorsqu’elle rejoignit l’équipe au laboratoire ce matin-là, tous semblaient affairés à leur occupation habituelle. Jill attendait encore l’arrivée du matériel dont Martha s’occupait de la coordination avec les fournisseurs qu’ils puissent bientôt enclencher la phase de bêta test de transplantation neuronale sur des organismes synthétiques et robotisés. Un équipement avancé que seuls des centres de recherches subventionnés par le gouvernement pouvaient se permettre. Qu’une fabrique de jouets comme Playtime Co. puisse jouir d’autant de ressources à disposition parvenait à étonner Jill. Néanmoins, elle pourrait enfin reprendre ses recherches là où elle les avait laissés à Harvard. Jetant un bref regard à la quinquagénaire qui passait près d'elle, elle percevait la tension palpable qui envahissait Martha en sa présence, témoignant de sa difficulté à accepter pleinement le fait d'être sous son autorité. Elle se refusait souvent de l’appeler par son nom, la tutoyant aussi effrontément, et Jill, imperturbable et d'une infinie patience presque agaçante, lui rappelait les termes avec position. “C’est Dr. Hope, Sawls.” rappelait-elle incessamment de sa voix monotone. Une fois de plus, elle évitait ainsi quiconque de céder à l’effet de proximité. Cette inclination à garder ses barrières émotionnelles était palpable dans son insistance à être appelée par son nom, même en présence d'enfants. Le choix du directeur de l'identifier sous le pseudonyme de "Hope" ne faisait que renforcer cette volonté de séparation, tant dans son esprit que dans celui de ses collègues. Particulièrement vis-à-vis des momes, elle maintenait cette barrière avec force. De ce fait, Martha avait fini par capituler.

Si les premiers jours, le manège incessant d’Ashley qui tournoyait autour de Camille comme d’une mouche à merde la laissait de marbre, ce fut moins le cas lorsque Jill s’aperçut que la jeune femme faisait perdre un temps considérable à l’avancer des recherches l’équipe. Camille devant sans cesse rattraper ses « fausses » bourdes. Ainsi, elle la prit à part ce jour-là. L’autre blonde interloquée la suivit jusque dans le corridor extérieur du laboratoire.
— Ashley, le laboratoire n’est pas le lieu pour te donner en spectacle. J’aimerais que tu cesses tes agissements inappropriés auprès de Engelmhann et que tu l’aides comme il se doit dans sa mission. Est-ce qu’on est clair ?
La jeune femme en face d’elle, bras croisés sur sa poitrine imposante, pouffa sidérée et les yeux rieurs. Il était en effet difficile de donner des ordres avec la proximité d’âge, mais Jill s’en fichait bien. Alors, elle s’abaissa à son niveau qu’elle comprenne mieux le message. « Aussi, apprends à lire les mains. Cela t’évitera de te retrouver dans ce genre de situation embarrassante. » fit Jill calmement qui tournait déjà des talons, la main gauche levée au ciel qu’elle pointait de l’autre l’annulaire vacant de sa main.

Et puis, il y eut ce matin-là qui mit l’équipe en émoi à l’arrivée d’une enfant. Engelmhann l’avait fait appeler pour qu’elle rejoigne l’espace médical au plus vite. Elle traçait ainsi les couloirs du complexe avec ce sentiment d’urgence qui l’incombait, suivit de Martha qui gardait le rythme derrière elle. Lorsqu’elle arriva enfin, il l’isola dans une petite pièce adjacente de celle où elle avait cru voir Ashley en compagnie d’une gamine en bas âge. Le roux lui débita un flot d'informations auxquelles Jill prêta une attention soutenue. Elle ne se permit de répondre qu'une fois qu'il eut achevé ses explications et ses suppositions. Il semblait visiblement affecté par la situation, ce qui intrigua Jill. Elle nota intérieurement son commentaire sur l'effet rapide du calmant administré à l'enfant, mais décida de garder ses propres hypothèses pour elle-même.
— Je vais voir ce que je peux faire. » Elle se retenait de placer un commentaire du type “je suis neurologue, pas pédiatre” et s’empressa plutôt d’aller à l’origine du problème. « Pensez-vous pouvoir me trouver ses antécédents familiaux en attendant, Engelmhann ?
Elle suivit ensuite le jeune homme qui l’accompagna au chevet de l’enfant, y découvrant une fillette frêle et tremblante sur son lit de fortune. Jill se raidit un instant à la vue de la peluche bleue que l’enfant serrait contre elle. Cette scène lui rappelait désagréablement celle de son rêve. Un frisson la traversa.

Au chevet de l’enfant, Jill remarqua la petite main qui tentait de s'accrocher à celle d'Engelmhann. Elle releva doucement les yeux vers lui. « Les antécédents, s'il vous plaît, Engelmhann », murmura-t-elle à voix basse pour ne pas alerter la fillette, avant de reporter son attention sur elle. Penchée au-dessus de la jeune Xane, elle prit soin de replacer délicatement une mèche blonde qui s'était échappée de son chignon décoiffé derrière l'oreille, veillant à éviter tout geste brusque qui aurait pu l'effrayer. « Bonjour Xane, je suis le Dr. Hope », tenta-t-elle de lui annoncer d'une voix posée et paisible, bien qu'elle se sentît démunie de la douceur qu'elle aurait aimé pouvoir lui offrir. Le corps de la fillette semblait indéniablement réagir sous l'emprise d'une réaction physiologique. Ce qui n’était pas tant son domaine d’expertise. Loin de se laisser démonter, le Dr. Hope poursuivit : « Nous allons te faire passer une prise de sang dans un premier temps, d'accord ? Martha, pourriez-vous me ramener le matériel ? » Elle releva ensuite les yeux vers le Dr. Swals qui semblait sur le point de lâcher un râle mais s'en retint devant l'enfant. Sans plus attendre, elle se mit à rassembler les fournitures nécessaires, tandis que d'une main experte, Jill prit doucement le bras de Xane, relevant délicatement la manche de son haut. Ses gestes étaient accompagnés du silence, la lingette antiseptique appliquée avec naturel dans le creux de son bras, en préparation de la piqûre à venir.



Le dernier acte est sanglant


quelque belle que soit la comédie en tout le reste: on jette enfin de la terre sur la tête, et en voilà pour jamais.
- B.P.

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Lun 12 Fév - 20:35

Alexane  "Xane"
Jones

J'ai 7 ans et demie,  je vis à Atlanta, aux Etats-Unis. Dans la vie, je suis orpheline et je m'en sors plutôt mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis transféré à Playcare et je le vis plutôt pas si mal parce qu'on m'écoute.

Sexe: Féminin
Yeux: Bruns
Cheveux: Noir
Signe distinctifs: tâches de rousseurs / lèvre supérieur désaxé/ tâche de naissance dans la nuque
Caractère: Difficile ( a l’arrivée ) Plutôt docile depuis , rester vigilant.
Parents : Décédés
La peau de son visage luisait dans  une teinte rougeâtre. La bouche tordus dans une expression de peur, sa frange, ou du moins ce qui y ressemble habille son front humide. Ses cheveux sont gras, tellement gras que ses cheveux habituellement brun foncé devenait noir comme la nuit… Tendue elle gémit d’impatience qu’on l’aide à ne plus ressentir cette douleur si intense qui lui faisait bouillir le sang jusque dans la tête. Le regard paniquait elle posait les yeux sur les trois blouses blanches qui arrivèrent. Cette ovation hospitalière l’intimida beaucoup si bien qu’elle se recroquevilla un peu dans sa couverture en repoussant les deux femmes qui l’approchait et tentait d’endormir sa vigilence avec des mots doux. Elle connaissait très bien cette technique. Cherchant Camille du regard elle le vit au travers d’une petite pièce en tain de discuter avec l’une des médecins qui était arrivée.

-Laissez-moi … Laissez-moi ! Je veux Camille !
Fit-elle d’une petite voix tremblant d’anxiété. La plus vieille des deux femmes s’écarta un peu et la blonde quant à elle resta tout près même si elle ne cherchait plus a toucher l’enfant pour vérifier son pouls ou quoi que ce soit de semblable…
-Je sais que Camille est extraordinaire, crois-moi. Il va revenir, il nous a appelé pour veiller sur toi. Je m’appelle Ashley, et la dame avec les créoles c’est Martha.

Encore des prénoms. A quoi ils s’attendaient exactement ?  Qu’elle les retiennent tous ? Cela l’agaçait encore plus alors qu’elle agrippait ses doudou tandis que son autre main était crispée sur le drap immaculé du brancard.  Regardant dans la direction du roux qui l’avait accueillit, il ne tarda pas à revenir avec une autre femme blonde qui avait l’air un peu méchante. D’instinct, elle se replia sur elle-même d’avantage se cachant un peu derrière son Huggy Wuggy. Elle mis son petit cochon sous son nez pour le renifler alors que celui-ci se gorgeait de larmes. Voyant Camille revenir, ses petits yeux se gorgèrent d’espoir alors qu’elle le suivait du regard. Saisissant sa main, la nouvelle blonde lui parla et hocha de la tête pour aller chercher le dossier. Alexane perçu cette séparation comme difficile même si le roux avait tenté de la rassurer en lui promettant qu’il allait revenir vite.
Qu’est-ce qu’elle lui avait dit pour qu’il s’éloigne instantanément ? Fronçant un peu les sourcils elle ne lui adressa qu’une grimace de peur alors qu’elle se présentait. En observant son visage, elle n’avait pas vraiment l’air méchante tout compte fait.  Sa voix paisible apaisa cependant un peu la fillette même si le silence dans lequel elle pris son bras l’inquiéta. En voyant la femme aux créoles apporter sur un chariot métalliques une aiguille à ailettes, les yeux de Xane s’écarquillèrent.   Immédiatement, elle repris son bras contre elle et secoua la tête vivement en articulant mollement :

-Nan…

Crispée, elle remonta la couverture sur elle tandis qu’elle était tout repliée , si bien qu’elle ressemblait à une petit boule enfoui sous des peluches et la couvertures molletonnée. Papa lui avait toujours dit que les aiguilles ce n’était pas pour elle, qu’il ne fallait pas y toucher. Qu’est-ce qu’il s’était énervé le jour où elle lui en avait ramené une de la cours de maternelle en pensant lui faire plaisir. Après tout il y avait des pots avec des aiguilles sur pleins de meubles de la maison. Rien que d’y repenser, cela l’encouragea à ne pas se laisser faire.

-Les aiguilles il ne faut pas y toucher…

Répéta t-elle innocente. En regardant autour d’elle elle se sentit encore observée par les soignants et cela la dérangeait un peu. Jamais elle n’avait eu a faire à des docteurs avant, ou elle ne s’en souvenait plus maintenant… Inquiète de ne plus voir le roux elle se remit a pleurer.

-J’ai peur… Je veux Camille…
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Lun 12 Fév - 20:36
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 Pris par les évènements et totalement impliqué avec comme toujours une bonne dose de zèle, Camille hocha vivement de la tête quand Hope lui demanda les antécédents de la petite fille car le dossier du foyer de placement était incomplet. Cela avait tendance à agacer le rouquin qui avec le temps était habitué à jouer l’assistante sociale, il fallait avouer que tous le matériel dont disposait Playcare coutait une blinde alors le personnel était un maximum restreint. Néanmoins, si les dossiers était complété par les autres dossiers existant dont l’état dispose, cela n’arriverait pas. Quant la petite chercha sa main, il la lui saisi en caressant de son pouce le dos de sa petite main avec un sourire rassurant  à son égard. La petite lui avait d’ailleurs vaguement sourit. Hope le rappelle à la réalité de l’urgence de la situation, ce à quoi le rouquin répond immédiatement en se mettant au travail.
-Oui, bien-sur. Xane, je reviens très vite je te le promet. Tu es entre de bonnes mains. Le docteur Hope va t’ausculter. Ca veut dire qu’elle va regarder les différentes réactions de ton corps.

Le regard un peu perplexe de la petite lui indiqua que son explication n’ était peut-être pas idéal. Cependant, il finis par s’éclipser même si son estomac gargouillait de contrariété aussitôt qu’il eu quitter la pièce pour rejoindre le petit bureau. Focus sur sa mission il fouilla un peu les documents auquel il avait accès en ligne. Playtime.co avait investit dans un système informatique performant pour l’époque. Néanmoins, il ne trouva pas rien. Sortant une liste des foyer d’accueil des services sociaux d’Atlanta il appela chaque service un par un pour essayer de glaner des informations.

-Alexane Jones. Ca vous dit quelque chose ? Elle vivait au 1102 Oliver street, elle à 7 ans. Un petit silence tandis que son interlocutrice, la 5 ème lui donna enfin une information intéressante. -D’accord, vous pourriez répondre à quelques questions s’il vous plait ?  

Évidemment l’interlocutrice concéda et une longue conversation s’en suivit. Pour quelques questions elle l’envoya prendre  contact avec un autre foyer qui avait été habité par sa mère. Complétant le dossier, cela avait pris un peu de temps mais il avait de nouvelles informations. En y réfléchissant un peu il eu plusieurs théorie au sujet de la fillette. Toutes étaient  plus terribles les unes que les autres. Ce qui était sûr et ce que Camille nota dès maintenant dans son dossier c’est qu’elle aurait besoin d’un suivi psychologique particulier. Sortant à l’encadrement de la petite porte du bureau il chercha le regard de Hope pour l’interpeller et lui parler en privé.

-Hope, j’ai des infos.

L’air contrarié il attendit  qu’elle arrive pour commencer à lui expliquer plusieurs points.

-Apparemment Alexane à été dans un foyer de ses 2 ans à ses 4 ans car la mère l’avait laissée plusieurs fois seule à la maison. Il y a eu un signalement des voisins. Je sais pas comment ils ont fait pour la récupérer mais le père est revenue après 2 ans de prison car la caution avait été payée. La petite n’allais pas régulièrement à l’école et était souvent dehors. La dame du foyer m’as dit que les parents étaient connus dans le quartier et apprécié. Apparemment il y avait que la mère qui consommait un peu. Aussi, pour l’incendie, les pompiers m’ont dit que c’était quelque chose au sous sol qui avait explosé pendant que la gosse était a l’école.
Désespéré de devoir lui apprendre de telles informations, Camille n’osait pas s’imaginer quelles horreurs cette petite avait dû vivre. Il palissait d’empathie. Il était attaché a ces orphelins, mais comme tous plus à certains qu’a d’autre. Ce défaut lui coutait cher puisque pour supporter  la double nature de sa mission il avait finis par boire pour oublier. Mais là, c’était tout frais et elle était là a souffrir de maux qu’ils n’arrivaient pas à comprendre ou du moins dont il n’arrivait pas a avoir la certitude.

-Vous pensez que les parents la droguait ?  

Demanda t-il l’air grave tandis qu’il observait le visage de sa supérieur qui ne semblait toujours pas se contraindre d’une émotion particulière, du moins en apparence.
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— Tu as raison, dans certains cas il est préférable de s’en tenir loin. C’est tes parents qui t'ont dit ça ? » demanda le Dr. Jill tranquillement tandis qu’elle déposait la seringue dans un récipient de métal à côté d’elle, loin des yeux de l’enfant. Jill tentait de se montrer patiente, mais à voir la mine crispée de la gamine, elle savait que le temps jouait contre eux. Néanmoins, entre cette information échappée de sa petite bouche tordue de douleur, plus les mots de Camille de tout à l’heure qui lui revenaient en mémoire, Jill avait peut-être bien une petite idée de ce dont il pouvait s’agir. « Quoi qu’il en soit, je peux faire disparaître ton mal Xane, mais je n’y arriverai pas toute seule. Je vais avoir besoin de ton aide. Et prélever un peu de ton sang nous permettra d’y voir plus clair. »
Jill souffla patiemment, en retirant la couverture dans laquelle l’enfant s’était retranchée avec son armée de doudous en ultime barrage. « Est-ce que ça te rassurerait si on prenait ensemble cette prise de sang ? Je suis aussi due pour quelques analyses sanguines. »

La petite semblait sans cesse regarder par-dessus son épaule, son regard cherchant à s’agripper sur quelqu’un en particulier dans la salle. Mais ne le voyant pas parmi l’attroupement de blouses blanches autour d'elle, elle s’était mise à pleurer. Jill, sensiblement agacée par la situation, lui présenta tout simplement une boîte de mouchoirs tandis qu’elle se redressait un peu sur sa chaise. Jamais Jill n’avait interagi avant avec des enfants dans ce contexte précis et elle trouva cela fastidieux. Beaucoup de larmes et beaucoup de morves, pour peu d'action et d’avancement au final. Il lui fallait jouer des mots, et Jill n’avait pas l'habilité à embellir la réalité ou dissimuler la vérité avec quelconque geste maniéré. Sa franchise n’avait aucune limite, du moins en présence d'adultes. Cette fois-ci était différente, car elle sentait bien qu'il lui fallait apprivoiser la môme pour en venir à bout. Comme ce fût le cas des quelques enfants qu’elle avait dû évaluer dernièrement à l’orphelinat présentant divers cas de problèmes neurologiques. S’en était pénible, mais Jill s'efforçait de n'en laisser rien paraître.
— D’accord. » fit le Dr. Hope à la requête de l’enfant alors que son regard croisait justement celui de Camille. « Je vais aller te le chercher, je reviens. »
Les informations étaient vitales à Jill, mais la présence humaine et la compassion étaient tout aussi nécessaires et Camille était dans ce cas-ci sans doute le mieux placé de tous. Sur son chemin, elle s’en alla glisser un mot à l’oreille de Ashley, qui paraissait un peu surprise à premier abord, finit par acquiescer de la tête avant de disparaître dans l’encadrement de la porte.

Jill était demeurée imperturbable tout au long du récit d'Engelmhann sur la vie tumultueuse de la petite Alexane. Malgré la tragédie qui se dessinait sous ses explications et l'expression désemparée sur le visage du jeune homme, elle se tint simplement à l'écoute. Elle s'efforçait de ne pas se laisser distraire par les diverses émotions qui traversaient le jeune homme plus que de mesure. Du bref échange avec Camille et des informations précieuses qu'elle avait pu en tirer, Jill obtint enfin la confirmation de ses soupçons lorsque le rouquin mentionna la consommation de drogues par la mère. Cette révélation lui suffit pour confirmer ses intuitions.
— Il se peut en effet que son état actuel soit dû au manque. J’ai fait chercher de la morphine à Ashley. Cela devrait pouvoir atténuer ses symptômes en attendant qu’on lui fasse passer quelques tests. J’allais lui passer une prise de sang à l’instant, mais elle vous réclame. J’ai besoin que vous fassiez votre magie, Engelmhann, venez.

— Alors Xane ? » demanda le Dr. Hope qui revenait à son chevet en compagnie du rouquin tel que promis. « On l’a fait cette petite prise de sang ? » ajouta-t-elle alors que Jill se départissait déjà de sa blouse blanche nonchalamment pour l’encourager de son geste. Elle remontait alors sa propre manche jusqu’à l’épaule révélant la présence d’une petite tache d’encre qui laissait entrevoir le début d’un tatouage peut-être. « Ou j’y vais la première ? C’est toi qui décides. » Dans ses paroles résonnait une confiance calme. Engelmhann à ses côtés, elle savait qu’il pourrait ultimmement percer les défenses de la gamine si celle-ci s’entêtait.



Le dernier acte est sanglant


quelque belle que soit la comédie en tout le reste: on jette enfin de la terre sur la tête, et en voilà pour jamais.
- B.P.

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Pyramid Rouge
Mar 13 Fév - 11:10

Alexane  "Xane"
Jones

J'ai 7 ans et demie,  je vis à Atlanta, aux Etats-Unis. Dans la vie, je suis orpheline et je m'en sors plutôt mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis transféré à Playcare et je le vis plutôt pas si mal parce qu'on m'écoute.

Sexe: Féminin
Yeux: Bruns
Cheveux: Noir
Signe distinctifs: tâches de rousseurs / lèvre supérieur désaxé/ tâche de naissance dans la nuque
Caractère: Difficile ( a l’arrivée ) Plutôt docile depuis , rester vigilant.
Parents : Décédés
Même si l’air de la docteure blonde est contrit d’un air un peu  ennuyé, elle repose sa seringue et garde un ton calme qui ne laisse pas indifférente la petite fille. Effectivement, cela lui plait. Ici, contrairement à ailleurs ce qu’elle dit à une importance. Ce qu’elle dit est entendu et respecté. Aussi normal que ça puisse paraître à des esprits conventionnel, pour Alexane ça n’a rien de normal et cela la plonge dans un état de confiance. Même si c’était encore fragile, pour une fois, elle n’avait pas envie de fuir au premier instant ou elle arrivait dans une pièce bien que la perspective qu’on lui perce le bras avec une aiguille ne lui plaisait pas tellement.

-Oui. Mon papa. Il dit que z’est pour les zadultes…  

Répliqua t-elle son zozotement faisant irruption sur sa langue. Il n’était pas très prononcé mais il s’entendait surtout quand la petite parlait plus clairement. Toujours tremblante, Alexane s’agite un peu moins même si son expression témoigne que sa douleur est toujours bien réelle. La proposition de la dame est étrange mais au final c’était une fois de plus quelque chose qui pourrait effectivement la rassurer. Soupirant un peu en mettant ses doudou devant son nez elle relava la tête pour lui faire signe que « Oui » cela la rassurerait. Même si elle avait une expression tranchée, cette femme n’était pas comme les autres. Elle avait un coté qui impressionnait un peu Alexane, mais comme le roux, elle l’écoutait vraiment. Cela la fit sursauter qu’elle retire la couverture mais elle ne chercha pas à s’enfuir ou bien la reprendre. Heureuse d’avoir gain de cause, la petite était plus sereine et attendit patiemment le roux qui revint avec cet air de chien triste naturelle ponctué d’un sourire doux avec la docteure.

-Me voilà Xane. Tout vas bien.  

L’enfant souriant un peu, Camille s’assit à coté d’elle de l’autre coté de Hope qui lui demandait si cette fois-ci elle pouvait y aller. Alexane était toujours recroquevillée en serrant ses doudous et ne su pas vraiment quoi répondre. Au milieu d’eux en position semi-allongée elle se sentit bien tandis que leurs regards bienveillant se posait sur elle. Ils étaient comme une alcove de lumière chaude et agréable qui touchait sa peau.

-Je ne sais pas… Ca fait mal, non ?

L’air innocente sur le visage elle semblait toujours inquiète et Camille enchérit presque immédiatement pour que les choses avance, car en un mois il avait bien compris que Hope n’aimait -par-dessus tout- pas perdre son temps. Regardant Xane, le chimiste approcha ses mains doucement pour lui prendre Huggy Wuggy délicatement et mimer que celui-ci lui chatouille le nez avant de venir mettre la patte de la peluche dans sa main à elle, comme si il la tenait.

-Eh bien ça pique pendant 1 petite seconde et après on ne sent plus rien. C’est vraiment rien.  La preuve, le docteur Hope va se faire une prise de sang devant toi et tu vas voir qu’elle ne va même pas faire de grimace ni dire : « Aïe ! » !  

Évidemment, le rouquin mettait le ton ce qui décrocha un petit sourire a la fillette qui hocha de la tête en attendant de voir comment les choses allait se passer. Camille était malin, il savait que voir le soin qui attendait les enfants les aidaient à être plus en confiance. C’est d’ailleurs ce genre de méthode qui faisait de Camille un bon élément dans divers domaines et qui poussait Playtime à s’en servir de diverses façon sans pouvoir réellement s’en passer… Ce qui imposait d’avoir quelques clés pour le contrôler. Plus calme, l’enfant observait la docteur faire et plissa un peu des yeux au moment ou l’aiguille pénétra sa peau. Cependant comme l’avait promis Camille, elle ne sourcilla pas. Souriant Camille était heureux d’observer la scène en tenant la main de Xane par l’intermédiaire de la peluche Huggy Wuggy.

-Aller à toi maintenant Xane. Détend toi, tend tes jambes sur le lit.  
Camille lui indiqua comment se mettre et la fillette encore tremblotante s’executait gentiment et sans faire d’histoire. Le chimiste remis la couverture sur ses jambes.

-Tend ton bras Xane et si tu as trop peur de regarder l’aiguille tu n’as qu’a me regarder, moi, d’accord ?  
Hochant de la tête, Camille lui fit un clin d’œil avant d’ajouter :
-Huggy te tiens la main.
La fillette n’opposa plus aucune résistance et serrait son petit cochon sous son bras, alors qu’elle tendit son autre bras vers Hope  en la regardant avec un sourire timide et un petit air triste. De son coté Camille lança un petit regard fier et satisfait avec un petit sourire pour tenter de taquiner Hope.
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