Le Temps d'un RP
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LE TEMPS D'UN RP

Behind your eyes... {Paddy & Nash}

Nash
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Univers fétiche : Au feeling.
Préférence de jeu : Homme
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Nash
Mer 2 Aoû - 19:27
Le contexte du RP
Mise en situation
La situation
Dans les méandres des nuits éternelles, deux malédictions se mêlent telles des étoiles contraires : l'une au corps changeant, métamorphomage de naissance, maudite par ses sentiments, se voit priver de l'intimité qui ne fut jamais sienne, parce qu'en son sein, les émotions règnent, et la couleur, à l'encre indélébile de ses silences, s'imprègne. L'autre vouée à la lycanthropie, éveillant le hurlement du loup dans les cœurs meurtris lors des peines de nuits, lorsque s'élève dans le ciel, la malédiction entière de sa forme la plus belle...

Deux âmes solitaires, qui ne sont en rien similaires. Ils sont tellement différents, n'ayant peut-être en commun que leur corps se façonnant autrement... Mais n'y a-t-il que cela, réellement ?
Nash
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Nash
Jeu 3 Aoû - 1:03

Antarès Luther
J'ai 17 ans et je vis à Wiltshire, situé au sud-ouest de l'Angleterre. Dans la vie, je suis élève de septième année à Poudlard et je m'en sors de telle manière à faire honneur à ma lignée. Sinon, à cause d'une malédiction, je suis un loup-garou et je le vis plutôt mal, bien que je n'en montre rien.

Behind your eyes... {Paddy & Nash} Facebook_1691008817766_7092605048391418129

Prénom: Antarès.

Famille: Luther.

Sang: Sang-pur.

Maison: Serpentard.

Année: Septième année.

Grade: Préfet et joueur remplaçant dans l'équipe de quidditch de Serpentard.


Relent or Resist ?
Seems the monster always wins


Behind your eyes... {Paddy & Nash} Tumblr_pyc0ai9CoV1s8kr2go5_500Behind your eyes... {Paddy & Nash} Maxence-danet-fauvel


Je me regarde dans le miroir. Le reflet qui fut jadis le notre... Je le haïs. Je nous haïs. Je suis mort, une fois. La fois de trop. Me voilà en deuil. Je pleure l'homme que j'aurais pu être. J'ai beau le croire, aucune larme ne glisse le long de mes joues. Je ne vois que mon visage, et mon regard... Ces yeux que j'ai hérité de mon paternel, bleu acier, glacial. Je m'offre ce regard, comme je l'offrirai à quiconque ose croiser mes pupilles. Doucement, mes lèvres s'étirent et se trouve sur mon visage une anomalie, ce qu'il y a quelques secondes, était absent ; un sourire. Il n'est là que pour faire acte de présence, rien de plus. Plus je me vois à travers ce reflet, et plus je le vois à sa place. Il me consume, prend de l'ampleur, et je cède. Je courbe l'échine devant les puissants. Cela a toujours été ainsi. Lui qui voit en moi un échec, une erreur... Il n'a peut-être pas tord. Est-ce réellement ainsi qu'il me voyait ? Sans doute. J'aurai aimé le savoir, père mais votre mort prématurée m'épargnera ce supplice. Mon seul regret est de n'avoir pu être l'auteur de ma propre perte. Lui, il me voyait tel le reflet d'un miroir. Si la réflexion n'était pas celle escomptée, il n'aurait nullement hésité à briser cette image qui fut mienne... Mais j'ai été à la hauteur, n'est-ce pas ? Ha ! Qu'est-ce que je raconte ? Je ne suis pas aussi naïf, père. Il le savait que, de notre famille, j'en étais le dernier héritier. Le roi sans couronne du royaume Luther dont il ne restait plus aucun héritier, à part moi. Bien qu'il soit vrai, je n'ai jamais été une option. J'étais simplement une pièce de son échiquier, dont les fils me reliaient à ses doigts, s'accrochaient à eux comme un pantin, rien que pour le rendre fier. Peine perdue. Je ne suis, qu'après tout, le choix par défaut. Quand le château de cartes, qu'il a passé tant d'années à construire, s'est effondré, que son empire s'en est allé avec lui, savait-il que dès lors, il ne resterait plus que moi ? Nous. Savait-il que cette nuit, je suis mort avec lui... Depuis, j'ai été autant en deuil que le paternel. Ce dernier m'a empêché de le pleurer, c'est pourquoi j'ai déserté. Déserté ce que j'aurais pu construire, ce que j'aurais pu être... J'ai quitté ce champ de bataille qui fut notre, père. Parce que je n'avais plus la force de lutter. J'ignorais simplement que les fleurs pousseraient aux ruines de mes émotions.

Quelle ironie, quand j'y pense. Je croyais que c'était de son vivant qu'il allait, de l'image que je représentais dans l'un de ces miroirs qu'il m'avait enfermé ; déception, j'étais convaincu qu'il allait finir par le détruire, me briser. Mais étonnamment, ce fut sa mort qui fit s'écrouler le miroir derrière lequel je me cachais. Puisqu'il n'était plus là pour le contempler, l’alimenter. Je n'avais donc plus besoin de son regard. Je me suis blessé en ramassant ces morceaux qui furent miens. Sans m'en rendre compte, de ces verres, j'en ai fait un masque. Un masque blessant, mais pas pour moi, pour les autres...

Ayant fini de me contempler, mon regard dédaigneux, mon sourire narquois, mon menton en l'air qui m'octroie cet air arrogant, mon dos droit me donnant de la prestance, je suis satisfait. Mon uniforme argent et vert sur mes épaules, un badge de préfet sur le torse, je soupire d'aisance. Me rendant à la gare, je me trouve un compartiment. Je ne suis pas seul, suivi rapidement par Rowle et O'Connor. Bien que je ne peux m'attarder trop longtemps auprès d'eux, les retrouvailles furent brèves. Quelques sarcasmes que je leur adresse avant de leur tourner le dos et de m'occuper des premières années, tel est le rôle d'un préfet. Je n'ai pas le temps de tergiverser avec mes camarades de Serpentard, je me dois de prouver que je n'ai pas mérité cet insigne pour mon argent, mon titre et mon sang. Bien que cela soit d'excellente raison pour me confier ce rôle, il est évident que mon comportement exemplaire, malgré quelques absences non justifiées, rien de bien récurrent- et mes aptitudes magiques m'ont hissé jusqu'ici.

Le train s'arrête. Nous sommes arrivés à Poudlard. La bâtisse, fière et imposante, impressionne les plus jeunes. Pour ma part, elle me grise. Malgré cela, il y a toujours cette voix dans ma tête, je suis certain que c'est l'autre qui me demande "Sauras-tu me cacher encore longtemps ?". D'un sourire confiant, je me réponds mentalement qu'il ne me reste plus qu'une année. Ce n'est rien en comparaison de ces 6 dernières que j'ai effectué dans l'anonymat la plus totale. Enfin, peut-être pas pour le directeur, Dumbledore, il a une lueur de malice dans ses iris qui me fait croire qu'il en sait plus qu'il ne le prétend. Qu'importe. S'il ne m'a pas dénoncé après tout ce temps, je doute qu'il décide de le faire à ma dernière année.

Je regroupe les premières années, mais d'une fois, mon nom se fait entendre "Monsieur Luther ? Monsieur Luther ?", me retournant vers cette voix, je retiens mon agacement. Ho ? Professeur McGonagall. J'hausse un sourcil, intrigué. Elle me dit que le directeur aimerait me voir dans son bureau ainsi que le mot de passe pour y accéder. Dès la rentrée ? Souhaite-t-il révélé mon secret ? Non... Cela ne fait aucun sens. Il doit y avoir autre chose. Ce n'est pas non plus pour que j'endosse le rôle de préfet en chef, j'ai refusé sa demande par lettre. Je ne sais si je dois être curieux ou suspicieux à l'égard de cette convocation. Hôchant la tête sèchement, après un poli "Si je puis me permettre, je m'en vais de suite répondre à la demande de notre cher directeur". Je traverse quelques couloirs, le château semble immense ainsi. Pourtant je ne me presse pas pour le satisfaire, plus loin je serai de ce vieux sénile, mieux je me porterai ! Bien malgré moi, j'arrive devant le passage de son bureau. Tandis que je m'apprêtais à sortir "Citron", le mot de passe cité précédemment, une silhouette se rapproche de moi. Je soupire, reconnaissant non sans mal, la démarche de la Gryffondor. Elle a un don inné de m'agacer rien qu'en étant dans le même espace que moi, en plus d'être dotée de la métamorphomagie. Commençant donc les hostilités sans la regarder, je souffle "Citron" puis tandis que les marches apparaissaient, je lui assène.

-Que me vaut le déplaisir de te voir ici, Hills ? Le directeur a enfin compris que tu n'avais pas ta place à Poudlard ?

Sans vraiment attendre de réponse, je gravis les escaliers sans même penser ne serait-ce qu'à être galant en lui proposant de passer devant.
Paddy
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Paddy
Sam 5 Aoû - 0:33

June R. Hills
J'ai 17 ans et je vis à Coventry, Angleterre. Dans la vie, je suis une sorcière et en septième année à Poudlard et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt moyen.

⊙ Elle fait partie d'une branche d'une branche d'une famille de sang pur pro Voldemort qui a vécu aux Etats Unis.
⊙ Sa famille a déménagé en Angleterre après que des rumeurs ont circulés sur un possible retour du Seigneur des Ténèbres.
⊙ Elle est née avec le don de métamorphomage ce que sa mère n'as jamais supportée.
⊙ Elle a été enregistrée à Poudlard et lors de sa première année a été envoyée à Gryffondor. La honte de la famille.
⊙ Elle fait mine que tout se passe bien dans sa famille même si ce n'est pas le cas. Elle reçoit les coups de sa mère qui ne supporte pas de voir sa fille aux couleurs des rouges et or.
⊙ Elle subit le harcèlement chez elle et à Poudlard.
⊙ Elle a des amis et préfère se faire appeler Rebecca, refusant tout ce que sa mère a pu lui donner notamment son prénom : June.
⊙ Elle est maladroite de nature.

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Do you think I'm stupid?




Enfin la dernière année. Enfin le supplice de Poudlard allait finir. Je regardais le paysage derrière la vitre du train avec un certain soulagement, me disant que c'était enfin la dernière fois que je ferais ce chemin dans ce sens. Je m'étais promis que plus jamais je ne subirais ce que j'ai vécu cet été chez moi.

Les tortures de ma génitrice était pire que tout. Chaque année, un cran sur la violence physique et moral était passée. Cette fois ci, j'avais dit, sous l'excès de la colère que je souhaitais suivre la voie des aurors. Cela ne lui a pas plu. Cela ne lui a pas plu du tout. Alors, elle m'avait frappée, battue dans le salon, pire qu'un chien. C'est ce qu'elle me répétait sans arrêt. Même un chien était plus obéissant. Et elle aurait mieux d'en adopter un plutôt qu'elle. Les mots étaient violents, les coups aussi.

J'étais métamorphomage depuis la naissance. Un don qui apparemment vient d'une branche de mon père. Et j'en avais héritée. Je détournais le regard de la vitre pour observer mon reflet. Je ne me reconnaissais pas. Je ne me reconnaissais plus. Un bleu couvrait mon œil, un autre s'étendait sur ma mâchoire. Même mon don ne suffisait pas à couvrir cela. Je m'étais enfuie de chez moi cette nuit là. J'ai réussi à aller à Sainte Mangouste par mes propres moyens. J'avais fugué sans jamais revenir. J'ai logé là où je pouvais dans une vie de vagabonde.

Je ne pus retenir une larme. Même si je ne la considérais pas comme ma mère, voir l'ignorance de mon père face à sa haine m'avais déchirée le cœur. Je m'étais promise que plus jamais je ne subirais cela. Et une fois Poudlard finie, je deviendrais une auror pour arrêter ma famille. Quitte à la détruire complètement. Et enfin, je pourrais vivre pleinement. Observant mes cheveux changer de couleurs, passant d'un noir corbeau à un roux plein d'une énergie nouvelle, je retins cette promesse dans mon esprit.

Le jour céda à la nuit et déjà nous étions arrivés. Je descendis du train après avoir enfilé l'uniforme scolaire. Il y avait comme un frein, une boule au ventre quand je vis mes amis m'appeler depuis un carrosse tirée par les sombrals. Je ne les voyais pas, mais ayant frôlé la mort cet été, cela aurait pu. Ironiquement, je souris. Peut être que c'était pas le pire que je pourrais subir si ils me restaient invisible encore. Mais je n'étais pas prête à affronter les questions de mes amis maintenant. Alors j'avais fait mine de ne pas les voir et j'étais montée dans le carrosse d'après. J'étais lâche sur l'instant. Mais j'avais besoin de remettre mes idées dans l'ordre. Tout était encore trop confus.

Les carrosses nous amenèrent jusqu'au château. Je gardais le silence pendant que les autres bavardaient, trop heureux de se retrouver après l'été. Pour ma part, c'était quitter un enfer pour en trouver un autre. Il portait un nom : Antarès Luther.

Un gars de la maison des serpents, qui apparemment depuis la première année avait trouvé l'idée brillante que je devienne son meilleur souffre douleur. Mais je ne me laissais jamais faire. Et cela n'allait pas changer cette année. Peut être que je pourrais répliquer avec plus de violence que d'habitude. Après tout, pourquoi continuerais je à faire comme si de rien n'était ? N'étais je pas, moi aussi en droit d'exister ? Et pourquoi moi ? Que lui avais je fait pour qu'il me haïsse à ce point ?

Je descendis du carrosse devant les portes du château. Mais à peine ai je mis un pied à terre que le professeur Mac Gonagall vint à ma rencontre. Son regard... Savait elle ? Impossible, j'en ai parlé à personne... La peur donna une nuance de violet à mes yeux alors qu'elle m'affirma que l professeur Dumbledore souhaitait me voir, immédiatement. Je déglutis.

C'était sur, il savait.

Je hochais simplement la tête, incapable de parler alors qu'elle me donnait le mot de passe pour passer les escaliers. Je montais les marches, et trouva le château si paisible quand il était vide de tout élève. Je me mis à flâner un peu dans les couloirs, caressant du bout des doigts la pierre froide qui formaient les murs. Perdue dans mes pensées, cherchant une excuse sur ce qui s'était passée l'été, j'entendis une voix trop familière m'interpeller.

La pique était de trop. Le ton me fis hérisser les poils des bras alors que mes cheveux passèrent du orange aux rouges de feu, perdant un peu de leurs longueurs pour se boucler comme des tentacules qui se débattaient sous la colère et la douleur. Mes yeux prirent une teinte doré, trahissant ma rage, lançant des éclairs furieux à Luther qui se trouvait devant moi qui après sa phrase passa les escaliers sans m'attendre.

Je fonçais pour atteindre in extremis la dernière marche, me retrouvant soudainement trop près du serpentard. Je faillais tomber à la renverse mais je me rattrapais de justesse à la statue en forme d'aigle. Puis je reportais mon attention sur le garçon et siffla, la colère coulant dans mes veines comme un poison.

« C'est pas le jour pour venir me faire chier alors tu te détends le slip. Et toi, t'as trouvé un autre élève à torturer ? »

Elle ne le supportait pas. Lui et son arrogance. Et dire qu'ils étaient de la même famille de cinglé et que lui, ça lui plaisait les idées de merde comme sa mère pouvait débiter à la seconde ! Elle tenta de retrouver un calme mais c'était peine perdue. Et quand l'escalier put finir sa course dans le bureau du directeur, elle passa la porte la première, donnant au passage un coup d'épaule au serpentard, trop énervée pour s'excuser ou se présenter en frappant.

Elle passa la porte et souria au professeur qui se tenait debout derrière son bureau, quelques marches plus haut.

« Bonsoir Professeur. »
Nash
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Nash
Dim 6 Aoû - 1:40

Antarès Luther
J'ai 17 ans et je vis à Wiltshire, situé au sud-ouest de l'Angleterre. Dans la vie, je suis élève de septième année à Poudlard et je m'en sors de telle manière à faire honneur à ma lignée. Sinon, à cause d'une malédiction, je suis un loup-garou et je le vis plutôt mal, bien que je n'en montre rien.

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Famille: Luther.

Sang: Sang-pur.

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Année: Septième année.

Grade: Préfet et joueur remplaçant dans l'équipe de quidditch de Serpentard.


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Mon avenir. Depuis sa disparition, il fut des plus... Tracés. Une ligne continue qui ne s'arrête jamais, dont il n'y a ni obstacle, ni embûche, rien que le chemin qui me mène à mon destin. Enfin, je ne peux le qualifier comme étant le mien. Je ne suis que le remplaçant. La pièce de l'échiquier de père qui, même après sa mort, continue de se mouvoir sur le plateau, de case en case. Ô père, je n'étais qu'un pion avant, maintenant... Je suis devenu le roi. Et quand j'aurai une descendance, je deviendrais comme lui. La main qui fait bouger ces pièces. Puisque l'objet qui fut sien, moi en l’occurrence, aura... Le contrôle sur mes choses. Oui oui, mes enfants mais en soi, cela revient au même, non ?

Tandis que je me dirige vers le train, je deviens spectateur d'une scène qui me serre toujours. Un mère souriante enlaçant son enfant, embrassant sa joue et lui, qui sourit de toutes ses dents, riant. Le père est en retrait puis c'est à son tour de laisser partir sa progéniture, une main sur ses épaules, il se met à sa hauteur, lui murmurant une parole qui fit hocher avec enthousiasme l'enfant. Je ne m'en suis pas rendu compte mais je me suis arrêté pour les contempler. Serrant les dents, je détourne vite la tête afin de ne plus assister à un spectacle pareil. Je me refuse de m'infliger cette peine... J'ai été éduqué tel l'héritier que je suis... Je regarde de nouveau cette famille. Je suis désolé que personne n'ait pu me montrer qu'il y avait une autre voie... Malheureusement, je ne suis plus enfant. Aucun retour n'est permis.

Père, il m'a toujours dit que je devais être aussi dur qu'un diamant. Mais pour un diamant, devant cette vue que s'offre à moi, je n'ai plus beaucoup d'éclat... Savait-il que le diamant n'est pas indestructible ? Il peut se fendre, s’abîmer... Quand cela m'arrivait, quand je faiblissais, telle une pierre précieuse endommagée, il me polissait, pour que personne ne voit que je suis sujet à quelques défauts. Mais la pierre n'est pas illimitée, aurait-il usé du polissage quitte à me faire disparaître ? Quitte à faire de moi un rien qui s'accompagne de tout ? Qu'importe. Il n'est plus. Qu'importe, je n'ai plus besoin d'un parent. Je n'ai besoin de rien, il est déjà trop tard. Je ne suis plus qu'un diamant tellement taillé qu'il ne reste plus que la pointe. La défense est réduite en miette, il ne reste donc plus que l'attaque pour jouer le rôle du bouclier et de l'épée.

Je suis confiant, beaucoup croit que je suis prétentieux, mais braver l'échec est un combat... D'autant plus que ne pas atteindre la perfection n'est pas permis. Bien qu'il soit vrai, je suis égocentrique, je ne m'intéresse qu'à ma personne. Comment faire autrement ? Je ne peux laisser nulle personne m'approcher. Il ne faut pas qu'ils apprennent que l'être plus-que-parfait, que je suis, ne soit conjugué à l'imparfait. Je ne peux supporter les regards. Les jugements, je n'en ai cure. Ils peuvent m'insulter comme ils l'entendent. Je ne peux leur en vouloir d'envier un être qui semble avoir tout en sa possession, qui s'en vante même. Il est vrai, je ne suis pas de ces êtres qui se plaignent, c'est pourquoi je mens. Je me cache derrière un masque, où je façonne mes plus beaux mensonges, je leur tends sur un plateau les mots qu'ils veulent entendre tout en froissant leur fierté. Je vous l'accorde, détestez-moi. Je n'attends que cela. Mais en aucun cas, aimez-moi.

Et j'en suis certain, la jeune Gryffondor me déteste. Hills. Je l'avoue sans honte, j'ai commencé les hostilités. J'ai su dès le premier regard qu'elle sera la personne qui me sera la plus exécrable au monde. Pourtant, elle ne m'a rien dit. C'est à peine si elle m'a accordé un regard. Mais je n'avais besoin de savoir qui elle était pour connaître mes sentiments à son égard ; la haine.

Pourquoi ? Elle était l'antithèse de ce que j'étais. Une Gryffondor, une traître à son sang et la première raison est son don : métamorphomagie.

Si j'ai autant de rancœur envers elle, c'est pour ce dernier point. Même les nés moldus, je suis légèrement plus sympathique qu'avec cette demoiselle au sang pur. La véritable raison, du fait que mon courroux envers elle, est sans aucun doute la jalousie. Je la jalouse. Je jalouse son choix de transformation. Elle peut être n'importe qui, elle peut être ce qu'elle désire être. Pour ma part, je n'ai aucun choix. Toutes les pleines lunes... Je n'ai plus aucune échappatoire. Combattre ou céder ? Quoiqu'il arrive, il semblerait que le monstre gagne toujours...

Je ne lui accorde toujours pas un regard, tandis qu'elle me répond avec une virulence certaine. Un sourire suffisant prend place sur mes lèvres. Je ne prends pas la peine de lui répondre, ce serait trop lui donner. J'ai déjà fait assez preuve de clémence pour aujourd'hui, je l'ai nommée par son nom de famille. Elle peut déjà s'estimer heureuse que je m'en souvienne d'ailleurs ! Ce n'est pas donné à tout le monde. Je m'apprête à monter les escaliers mais voilà qu'elle me pousse et se faufile pour arriver avant moi chez le directeur. Tss. Quelle impudence. Pour une sang pur, elle n'a aucun savoir vivre. J'use de mes mots pour lui faire part de mon... désarroi face à son existence. Peut-elle me blâmer pour cela ? Je suis dans un pays démocratique, il me semble pourtant.

Je souris d'une satisfaction certaine quand je vois une chevelure orangée digne d'un feu embrassé. Décidément, la mettre en colère est toujours un vrai plaisir. Je ne m'en lasse pas. J'ai, bien évidemment, remarqué sa probable future chute se produire, fort heureusement, ses réflexes lui permettent de retrouver l'équilibre. Accrochée à la statue, je tousse.

-Il ne m'est pas totalement inconfortable que tu passes avant moi, mais dans ce cas, évite d'encombrer le passage. Il ne faudrait pas nous faire désiré de notre très cher directeur.
A chaque fois que je dis "très cher" ou "cher", suivi par "directeur", je ne peux m'empêcher d'user d'un sarcasme certain dans le ton de ma voix.

Dumbledore est un utopiste qui agit pour "Le plus grand bien". Je ne suivrai pas un rêveur. Je suivrai un réaliste. Ou, mieux encore, je deviendrai le réaliste qui mène.

-Mais je t'en prie, demandez si gentiment, comment pourrais-je te refuser l'accès de ces lieux en première ? Toi qui es d'un savoir vivre certain, aux yeux des gobelins, j'entends. Quoique... Mes excuses, c'est fort insultant, pour eux tout du moins.
Dis-je en chuchotant, il ne faudrait pas que notre saint seigneur Dumbledore entende, de ses chastes oreilles, mes propos insultants envers les gobelins.

Me permettant de couper la parole à la Gryffondor, que pourrait-elle dire d'intéressant de toute manière ? Je m'adresse au directeur avec un sourire agréable.
-Très cher directeur, en premier lieu, bonsoir, je suis ravi de vous voir en ce début d'année. Bien que je ne m'attendais pas à ce que cela soit si précoce. 
Fis-je, confiant, parlant fort et avec aisance, passant devant la demoiselle, je me rapproche du professeur.

Celui-ci me répond, à moi et à l'autre.
-Bonsoir à vous. Monsieur Luther, en effet, je vous convoque fort tôt. Il y a un point sensible que j'aimerai aborder avec mademoiselle Hills et vous en êtes la solution, monsieur Luther.
J'hausse un sourcil. Quelle est donc cette manie que le directeur a à tourner autour du pot ? Ne peut-il donc pas être direct ? Sans doute est-ce trop lui demander.

-Je crois que mademoiselle Hills sait exactement de quoi je parle, n'est-ce pas ?
Ha ! Il le refait, cet air malicieux, suivi d'un clin d’œil complice, un sourire doux sur les lèvres, précédé par un regard triste.
Paddy
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Paddy
Lun 7 Aoû - 1:00

June R. Hills
J'ai 17 ans et je vis à Coventry, Angleterre. Dans la vie, je suis une sorcière et en septième année à Poudlard et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt moyen.

⊙ Elle fait partie d'une branche d'une branche d'une famille de sang pur pro Voldemort qui a vécu aux Etats Unis.
⊙ Sa famille a déménagé en Angleterre après que des rumeurs ont circulés sur un possible retour du Seigneur des Ténèbres.
⊙ Elle est née avec le don de métamorphomage ce que sa mère n'as jamais supportée.
⊙ Elle a été enregistrée à Poudlard et lors de sa première année a été envoyée à Gryffondor. La honte de la famille.
⊙ Elle fait mine que tout se passe bien dans sa famille même si ce n'est pas le cas. Elle reçoit les coups de sa mère qui ne supporte pas de voir sa fille aux couleurs des rouges et or.
⊙ Elle subit le harcèlement chez elle et à Poudlard.
⊙ Elle a des amis et préfère se faire appeler Rebecca, refusant tout ce que sa mère a pu lui donner notamment son prénom : June.
⊙ Elle est maladroite de nature.

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Ce scroutt à pétard venimeux était insupportable. Mes yeux se rétrécirent quand il reprit la parole comme si de rien n'était. Je voulais lui montrer mon indifférence mais c'était impossible. Mes émotions se voyaient sur mon visage, mon corps, comme si j'étais un livre ouvert. Je ne répondis seulement pas à ses provocations. J'ouvris la porte violemment, la colère était largement identifiable sur moi. Jusqu'à ce qu'il murmure en étant derrière moi que je ne valais pas mieux qu'un gobelin. Ou plus bas encore. Si mes yeux pouvaient tuer, c'est certain qu'il serait désintégré sur place.

Quand je pris la parole, Luther me la coupa aussitôt s'enfermant dans des manières qui me faisait juste vomir. Ce mec puait la condescendance et la complaisance et je détestais ça. Je sifflais entre mes dents sous la colère évidente qu'il m'avait transmis rien que de sa présence. Comment pouvait il se permettre de parler ainsi au professeur ? Au directeur ? N'avait il aucun respect, sinon de lui même ?

Je le haïssais. Il passa devant moi comme si j'étais devenue invisible. Je le laissais faire. Je croisais les bras. Quand soudain, Dumbledore parla et la, la pluie de pierre tomba. Le seau de plomb s'abattit dans mon estomac et ma gorge se noua. Non seulement il était au courant, mais en plus, j'avais la mauvaise sensation qu'il avait prit une décision me concernant. NOUS concernant. Horrifiée, je ne remarquais même pas que mes cheveux passèrent d'un orange vif à un bleu pâle tirant sur le violet, se raidissant et s'allongeant.

Les larmes vinrent troubler ma vision mais elles ne coulèrent pas. Jusqu'à ce qu'il reprenne la parole avec un air malicieux que pour le coup, je ne trouvais pas drôle. Mais son regard triste m'acheva. Je ne voulais pas de la pitié. Je ne voulais pas de tout cela. Je me pinçais les lèvres, refusant l'évidence. Puis un silence se fit avant que je n'explose.

« C'EST HORS DE QUESTION ! »

Je voulais sortir du bureau, sortir de cette pièce. Loin de ce fou à la barbe blanche, loin de Luther, loin de tout ça. J'étais prête à tout affronter. Tout sauf ça. J'avais suivis les rouages de Dumbledore dans son cerveau. Luther était le plus proche parent que j'avais ici en dehors de mes parents. Il ne voulait quand même pas que je sois accueillie par cette famille de timbrée ?

Je me dirigeais vers la statue mais elle refusa de bouger, comme si elle savait que cette conversation n'était pas finie. Je refusais de me montrer faible face à Luther. Pas devant lui. Je sifflais entre mes dents, pointant hostilement le serpentard.

« Ne me demandez pas de quitter un enfer pour en trouver un autre, c'est hors de question. Je peux très bien me débrouiller toute seule ! Jusqu'à ce que je sois adulte et après je serais tranquille ! Je peux rester ici pendant les vacances et ... »

Le regard de Dumbledore me coupa la parole. Je déglutis. Il était décidé. C'était un cauchemar c'est ça ?

« Mademoiselle Hills, je crains que votre père n'ai pris les devants quand à cette décision. Il est toujours votre tuteur légal jusqu'à ce que, vous l'ayez si bien dit, vous soyez adulte. Je ne peux agir contre sa volonté. »

J'avais envie de pleurer. Je m'étais débarrassée de ça, débarrassée de la maison, de cette prison. Tout ça pour quoi ? Pour être traînée dans une autre prison ? J'en voulais subitement à tout le monde et déjà, la colère revint. Je serrais les poings. Je n'abandonnerais pas. Pas si facilement. Bien sur, je n'avais pas oublié le serpentard qui devait surement ne rien comprendre à tout cela. Mais je ne voulais pas me justifier et Dumbledore ne pouvait rien dire sans mon accord.
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Nash
Ven 11 Aoû - 18:25

Antarès Luther
J'ai 17 ans et je vis à Wiltshire, situé au sud-ouest de l'Angleterre. Dans la vie, je suis élève de septième année à Poudlard et je m'en sors de telle manière à faire honneur à ma lignée. Sinon, à cause d'une malédiction, je suis un loup-garou et je le vis plutôt mal, bien que je n'en montre rien.

Behind your eyes... {Paddy & Nash} Facebook_1691008817766_7092605048391418129

Prénom: Antarès.

Famille: Luther.

Sang: Sang-pur.

Maison: Serpentard.

Année: Septième année.

Grade: Préfet et joueur remplaçant dans l'équipe de quidditch de Serpentard.


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Je souris, moqueur. Les paroles de Dumbledore sont... Divertissantes. C'est la première fois que quelqu'un prétend que je suis la "solution" de quoique ce soit. Je ne peux m'empêcher de faire un léger bruit mêlé à mon rictus. Cela passe inaperçu quand je remarque le cri d'hystérique de cette demeurée. Qu'est-ce qui lui arrive ? Hors de question de quoi ? Elle sait donc de quoi parlait Dumbledore. Hum.

Restant silencieux, attendant de voir vers quoi cela mène.

Elle reprend la parole, plus posée, non sans vouloir s'enfuir. Et après cela, les Gryffondor ont pour principale qualité, le courage ? C'est grotesque. Je me demande comment a-t-elle pu faire partie de cette maison. Elle est pathétique. Malgré cela, ma conviction fut mise en branle. Je l'ai regardée. Moi qui m'étais juré de ne pas la considérer, de ne plus le faire. Que cela soit en bien ou en mal. Je l'ai regardée. J'ai croisé son regard. Mais ce qui m'a interpellé, outre cette colère que je ne comprends pas, et dont je suis certain de ne pas être seul responsable, il y a également autre chose. C'est le premier jour de la rentrée, nous revenons d'un voyage en train. Elle n'aurait pu se faire ses plaies seule. Elle a parlé d'un enfer... Et s'il ne s'agit pas de moi, il ne peut en être qu'une seule autre possibilité : son foyer. Enfin, si tant est que je peux la nommer ainsi au vu de son visage défigurée. Déjà qu'elle n'avait rien pour elle, cela n'arrange pas son cas. Soit. En quoi est-ce mon problème ? Il ne faut pas oublier que Dumbledore a dit que j'étais la solution au problème de la gryffondor et si son problème est bien ce que je pense, la seule solution serait qu'elle vive ailleurs jusqu'à la fin de l'année. A cela, je fronce des sourcils. Le raisonnement que je suis en train de faire n'est absolument pas pour me plaire. La famille de Hills n'est pas anglaise. Le seul lien qu'elle ait avec l'Angleterre, c'est... Moi, par alliance. Ma tante a épousé son oncle, et étant donné qu'ils habitent aux Etats-Unis, ils ne peuvent pas l'accueillir. La seule conclusion qui me vient serait qu'elle habite chez moi mais Dumbledore n'oserait pas, n'est-ce pas ? Il sait très bien la haine mutuelle que nous nous vouons. Je pose ma main sur l'arrête de mon nez, ils vont me filer une migraine ces deux-là.

Je sors de ma réflexion à la réponse de Dumbledore.

-Cher Directeur, si je peux me permettre. Je suis le chef de famille des Luther, je suis en droit de refuser d’avoir au sein de ma demeure... Une étrangère.
Fis-je en assénant un regard mauvais, non pas que cela change de d'habitude, à la concernée.

-Étrangère, étrangère...? En voilà des mots amusants pour qualifier une camarade de classe que vous avez côtoyé depuis vos 11 ans.

Je souris, mauvais cette fois, l'irritation va finir par me gagner.

-"Côtoyer" n'est peut-être pas le terme adéquat dans notre cas, directeur.
Mépriser serait plus convenable.

-Monsieur Luther, la décision a déjà été prise et si vous ne voulez pas que je... Comment dire ? Que je cherche à connaître les raisons de vos quelques absences signalées, vous feriez mieux d'accéder ma requête.

-Cher directeur... Oseriez-vous me menacer ?

Demandais-je d'un ton mortellement froid, prêt à empoigner son col, à frapper son bureau fait de marbre et de briser chaque partie qui le compose pour qu'il n'en reste rien, attaché tout du moins. Et oui, je parle toujours du bureau, pensiez-vous à autre chose ?

-Jamais je ne me le permettrai.

Je n'ose plus rien dire. Cet espèce de... ! Il ose me faire du chantage ! Je peux tout perdre à cause de lui. Il me tient. Je sais qu'il est au courant de ma nature... Il peut me détruire. Et j'ai fait trop de sacrifice pour qu'il vienne à bout de moi, pas ainsi, pas comme ça. J'ai trop souffert pour que mon monde s'écroule en une phrase, en une révélation. Ce secret ne reflète pas qui je suis mais il a dicté le comportement que j'ai pu avoir. Toute ma vie, je l'ai façonné autour de ce poids que je porte. Toute mon existence a été de cacher le monstre que je suis, et quel meilleur moyen que d'en paraître un en tant que sorcier, humain, homme. Qui soupçonnerait un monstre d'en être un de plus terrible encore ? Personne. Le plus terrible encore est de se dire que si j'accepte de céder, la véritable menace deviendra, non plus Dumbledore, il reste un sorcier de paroles... Mais Hills.

Moi qui suis des plus grandiloquents, provocants. Je ne peux que me taire, je serre ma mâchoire, prête à se briser en deux. De l'extérieur, je reste fidèle à moi-même mais de l'intérieur... Je me sens condamné à mort. Je devrais dire à Dumbledore que je refuse, que ce serait effacer une menace pour en amener une autre, d'autant plus dangereuse puisqu'elle a une histoire personnelle avec moi... Mais j'en suis incapable. Je suis hautain, toujours aussi arrogant d'apparence, mais je reste étrangement silencieux, mon teint est pâle malgré le sang qui bouillonne en moi. Tout le monde sait qu'un Luther ne peut se taire fort longtemps, pourtant moi, je continue à me murer dans le silence. Dumbledore semble remarquer que je ne riposterai pas, malgré le regard assassin -rien qui ne sorte de l'ordinaire en soi- que je lui offre.

-Maintenant que tout est réglé, un bonbon au citron ?

Ô grand manitou, je vous le promets, un jour, je vous tuerai pour m'avoir fait subir un tel affront. Pour avoir osé réduire au silence un Luther, pour l'avoir fait chanté et pour l'avoir humilié de la sorte. Mais surtout, Albus Dumbledore, vous allez devoir emporter mon secret dans votre tombe, celle que je creuserai pour vous...

Reprenant mes esprits, un sourire plus sympathique sur les lèvres, enfin, autant que je peux me permettre d'en faire un en tout cas, je lui réponds calmement.

-Ce serait avec plaisir mais j'ai déjà pu profiter de sucreries en sein même de Poudlard Express. Il ne serait pas très raisonnable que j'accepte une autre de vos offres. Une semble plus qu'assez, j'espère que vous comprenez ce que j'entends par là...

Souriant tel un papy gâteux, un sourire charmant et soi-disant doux, il répond simplement.
-Je comprends, je vous promets que cela n'arrivera plus.

Et tout de suite, je soupire de soulagement. Il ne me fera plus de chantage. J'en suis certain. Cela n'empêche pas de continuer à vouloir l'éliminer, il représente une menace pour moi. Malheureusement, je ne peux m'attaquer à lui ainsi. Il reste un sorcier puissant, l'un des plus puissants que je connaisse. Je ne m'inquiète pas, son tour viendra... Et si je dois m'allier à un être tout aussi puissant pour cela, ainsi soit-il !

Ha ! C'est vrai, elle est toujours là l'autre. Pendant que je conversai avec le directeur, j'en avais oublié son existence. J'espère que je ne lui ai pas paru... Troublé face aux propos de Dumbledore. Je me suis laissé contrôlé par mes sentiments un moment donné, légèrement mais pour quelqu'un comme moi, que tout le monde considère comme étant sans sentiment ou état d'âme, c'est peu commun. Rares sont ceux qui arrivent à fissurer une minuscule partie de mon masque, Dumbledore en fait partie. Quant à Hills... Elle y arrive mais différemment. Je garde le contrôle, je porte toujours un masque, simplement j'ai changé de visage. Elle m'amuse. Petite créature se débattant au creux de la paume de ma main. Une sorte de jouet qu'il serait si facile de briser, mais au fond, peut-être l'est-elle déjà ? Ce serait dommage, j'aime la faire sortir de ses gongs. Au final, je crois que j'aime qu'elle me déteste. J'aime la faire me détester. Si je ne peux avoir accès à l'amour ou l'amitié, rien de tel que de choisir la voie de la haine pour exister aux yeux de tous, non ?
Paddy
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Paddy
Jeu 17 Aoû - 12:09

June R. Hills
J'ai 17 ans et je vis à Coventry, Angleterre. Dans la vie, je suis une sorcière et en septième année à Poudlard et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt moyen.

⊙ Elle fait partie d'une branche d'une branche d'une famille de sang pur pro Voldemort qui a vécu aux Etats Unis.
⊙ Sa famille a déménagé en Angleterre après que des rumeurs ont circulés sur un possible retour du Seigneur des Ténèbres.
⊙ Elle est née avec le don de métamorphomage ce que sa mère n'as jamais supportée.
⊙ Elle a été enregistrée à Poudlard et lors de sa première année a été envoyée à Gryffondor. La honte de la famille.
⊙ Elle fait mine que tout se passe bien dans sa famille même si ce n'est pas le cas. Elle reçoit les coups de sa mère qui ne supporte pas de voir sa fille aux couleurs des rouges et or.
⊙ Elle subit le harcèlement chez elle et à Poudlard.
⊙ Elle a des amis et préfère se faire appeler Rebecca, refusant tout ce que sa mère a pu lui donner notamment son prénom : June.
⊙ Elle est maladroite de nature.

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A peine la fin de la conversation avec Dumbledore que Luther reprit la parole. Pour une fois j'étais d'accord avec ce crotale ! Jusqu'à ce qu'il dise que je suis une étrangère en me fixant, mauvais. Je lui lançais un regard noir.

« Parce que tu crois que j'ai envie de vivre avec toi ? »

Je croisais les bras, absolument pas satisfaite quand Dumbledore coupa court à la discussion. Je tournais mon regard, consternée vers le vieil homme. Etait il devenu sénile ? Côtoyé ? Harcelé serait un terme plus exact non ? Là encore, Luther semblait de mon avis, se qui était vraiment très choses rares. Mais son honnêteté dans ses propos me rassurèrent un temps. Même si il n'avait pas affirmé qu'on se haïssait clairement, le fait qu'il puisse en parler affirmait ce que je ressentais. C'est là que Dumbledore posa le doigt sur un détail que je n'avais jamais relevé jusqu'à présent. Ses absences répétées ? C'est vrai qu'à bien regarder de près, il était souvent absent. Je haussais un sourcil et tourna mon visage vers Luther, la curiosité prenant place doucement.

Je haïssais Luther parce qu'il me faisait vivre un enfer à Poudlard. Mais lui, je n'ai jamais su d'où venait sa haine. Je me disais que mon caractère l'horripilait et qu'en conséquence, j'étais devenue sa tête de turque favorite. Mais je n'avais jamais voulu gratter la surface. J'avais trop à faire avec la maison pour venir chercher le pourquoi du comment ici. Mais cela eu le don de me faire un déclic dans mon esprit. Et la façon dont Luther lui répondit d'un ton glacial. Un ton que je ne l'ai jamais vu employer avec moi. Le menacer ? Etait ce si grave que cela ? Ses absences ? J'étais restée en retrait tout ce temps, préférant observer de loin ce qui se passait. Il n'allait pas accepter cette mascarade quand même ? Mais le silence de Luther était équivoque. Personne ne fermait le clapet de ce rat répugnant. Personne, sauf Dumbledore apparemment.

Et là, Dumbledore reprend tout sourire, comme si cela était classé. Quoi ? Non !

« Non mais c'est une blague j'espère !?! »

Encore une fois, je me sentais prisonnière, pieds et poings liés dans une situation que je trouvais complètement injuste. Je sentais ma gorge se gonfler, s'obstruer de ressentiment. J'ignorais dans quel état était mon visage, mes cheveux, mes pupilles. Luther qui pourtant me haïssait venait d'accepter ? Je tiquais, provocante, insolente, dédaigneuse. J'étais aussi prisonnière de mon bourreau que de ma colère.

Je passais mon regard sur Dumbledore, pleine de colère, puis sur Luther, plein d'incompréhension. Et mon avis à moi ? Personne ne le prend en compte ? Ce que je pouvais les détester les deux !!! Comprenant que quoi que je fasse ou dise, rien ne changerai, je me tournais vers Luther et je sifflais, les yeux pleins de rage.

« Ne t'attends pas à ce que je t'obéisses au doigt et à l'œil, c'est clair ? »

Mais il était évident que j'enquêterai maintenant sur ses faits et gestes. Si Luther trafiquais dans des histoires louches, je serais la première au courant et à le faire tomber. Foi de Hills.
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Nash
Mar 22 Aoû - 5:05

Antarès Luther
J'ai 17 ans et je vis à Wiltshire, situé au sud-ouest de l'Angleterre. Dans la vie, je suis élève de septième année à Poudlard et je m'en sors de telle manière à faire honneur à ma lignée. Sinon, à cause d'une malédiction, je suis un loup-garou et je le vis plutôt mal, bien que je n'en montre rien.

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Prénom: Antarès.

Famille: Luther.

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Maison: Serpentard.

Année: Septième année.

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J'ai arqué un sourcil au-dessus de mon œil, fin, délicat, calculé pour que la courbe soit parfaite. Ma lèvre s'étire d'un côté, lui faisant une offrande, celle d'un sourire narquois. Il émane de moi l'odeur pestilentielle de la suffisance. Je le sais. J'ai côtoyé cette senteur pendant des années, auprès père et mère. Il n'y avait qu'une personne qui permettait d'échapper à ces émanations toxiques. Lui. Mais il a sonné le glas depuis bien longtemps déjà, et je l'ai accompagné jusqu'à sa dernière demeure. De sorte que je ne puisse plus jamais revenir dans le monde des vivants, ou tout du moins, pas indemne. Plus totalement comme je fus, comme l'enfant que j'étais. Non, en revenant, j'étais devenu un homme et un monstre de surcroît. Je n'étais pas... Méchant avant. Je ne voulais de mal à personne. La vie m'a changé. A moins que cela ne soit la mort ? Qu'importe, les sombrals ne sont qu'un rappel constant que jamais plus rien ne sera comme avant... Je suis passé à autre chose. Même si je pleure toujours l'être candide que je fus, il a trépassé il y a bien longtemps. Plongée au sein des décombres qu'abrite mon âme, elle ne peut s'échapper de sa prison de pierre que j'ai érigée. De mon cœur de pierre. Je ne désire pas que cela arrive. Jamais. Pour une raison que je n'assume absolument pas : la peur. Terrible fléau qui agrippe ma poitrine, qui la serre, et qui me lacère.

-Je peux te demander exactement la même chose, Hills. Nous savons tous les deux quelle sera la réponse. Évite de poser des questions aussi ridicules. Ne te fais pas passer pour plus sotte que tu ne l'es déjà.
Lui dis-je, paraissant presque compatissant. Presque.

Puis nous avons conclu l'affaire, moi et le vieux fou. Enfin, pour conclure quoi que ce soit, encore faut-il avoir le choix... Je haïs plus Dumbledore en ce jour qu'Hills en 6 années consécutives réunies. C'est pour dire à quel point mon aversion pour cet homme est grande.

-Hills, Hills... Ma chère. Qu'ai-je dit à propos des questions ridicules ? De plus, ai-je pour réputation de blaguer ? Je suis loin d'être un plaisantin. Je croyais que depuis le temps, tu avais eu le temps de constater cela.
Dis-je, moqueur. Un rictus affiché sur mon visage, cela met en valeur ma révulsion envers l'idée même que je puisse avoir un trait d'humour. Je n'ai pas le temps de m'amuser, de rigoler. Je dois travailler, m'améliorer, et un jour, j'aurai l'honneur d'achever Dumbledore de mes mains... Ou, dans le plus malencontreux des destins, le voir passé de vie à trépas.

A cela, j'eu un léger soubresaut, un rire léger. Une moquerie, également.

-Pour que je te demande quoique ce soit, Hills, il faudrait déjà que tu sois capable d'être plus qu'une moins que rien. Et, en toute franchise, je ne suis pas certain que tu y parviennes. Il existe en ce monde des cas désespérés, nous ne pouvons rien y faire. Si vous permettez, j'ai un dîner à rattraper.

A ces mots, les escaliers me permettent de m'en aller, un geste de cap, aka la robe de mon uniforme, dans une sortie théâtrale ET parfaitement bien orchestrée, je me dirige donc vers la grande salle.
Paddy
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Paddy
Mar 3 Oct - 0:17

June R. Hills
J'ai 17 ans et je vis à Coventry, Angleterre. Dans la vie, je suis une sorcière et en septième année à Poudlard et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt moyen.

⊙ Elle fait partie d'une branche d'une branche d'une famille de sang pur pro Voldemort qui a vécu aux Etats Unis.
⊙ Sa famille a déménagé en Angleterre après que des rumeurs ont circulés sur un possible retour du Seigneur des Ténèbres.
⊙ Elle est née avec le don de métamorphomage ce que sa mère n'as jamais supportée.
⊙ Elle a été enregistrée à Poudlard et lors de sa première année a été envoyée à Gryffondor. La honte de la famille.
⊙ Elle fait mine que tout se passe bien dans sa famille même si ce n'est pas le cas. Elle reçoit les coups de sa mère qui ne supporte pas de voir sa fille aux couleurs des rouges et or.
⊙ Elle subit le harcèlement chez elle et à Poudlard.
⊙ Elle a des amis et préfère se faire appeler Rebecca, refusant tout ce que sa mère a pu lui donner notamment son prénom : June.
⊙ Elle est maladroite de nature.

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Il était enfin parti du bureau. Je n'avais rien dit, à aucune de ses réflexions. Je n'en avait pas la force. Il pouvait être insultant, dégradant, honnêtement là, le couperet était tombé pour moi. Non seulement j'allais devoir le supporter à Poudlard, mais en plus j'allais devoir voir sa sale tronche en dehors de l'école. Sauf si je décidais de rester à Poudlard. Ce serait une bonne chose.

Je portais ma main à ma mâchoire qui me faisait souffrir et soupira, résignée.

« Bonne soirée. »

Se fut les seuls mots que je pus prononcer au directeur avant de m'enfuir du bureau. Le repas. J'avais l'estomac trop noué pour manger quoi que se soit. Alors je finis par sortir du château, traverser le viaduc pour descendre vers le lac. Le jour avait laissé place au crépuscule et à la nuit. J'étais peut être une Gryffondor qui fonçait dans le tas je n'en était pas moins dépourvue de sentiment et là, les émotions étaient trop forte pour moi. J'avais besoin de me calmer, j'avais fini ma course au bord du lac noir. Je n'arrivais pas à me décider sur quel sentiment je devais m'accrocher. Je passais de la colère, à la résignation, à la tristesse... Alors mon apparence passait par tout les états. Je ne supportais pas ce corps changeant que je ne reconnais plus comme le mien. Je n'avais plus de famille, plus de foyer... Comment ferais je pour l'année prochaine ? Peut être qu'un oncle voudra bien m'aider ? Si je retourne aux Etats Unis dans une branche parallèle, peut être que je pourrais faire quelque chose ?

Je finis par rester sur ce sentiment de colère et mes cheveux prirent une teinte rouge sombre et je finis par me baisser pour attraper un galet de la plage et le lancer de toute mes forces dans le lac. Je déversais ma colère un temps avant de décider de rentrer, l'humeur plus que sombre. Heureusement que mes heures d'exploration sauvages m'ont permises de découvrir une bonne partie des secrets du château notamment l'emplacement des cuisines. Il y avait encore du monde dans la grande salle au vue des rires et des voix qui s'élevaient. Je contournais les portes et partis dans les sous sols pour trouver l'escalier et le couloir qui menaient à la cuisine.

Je chatouillais la poire et entra doucement à travers le tableau qui était en fait une porte. Je refermais le passage derrière moi et salua quelques elfes présent, demandant un morceau de gâteau à grignoter. Je les remerciais, sortit et finalement remonta les escaliers pour repartir dans la salle commune des Gryffondor.
Nash
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Mer 18 Oct - 18:47

Antarès Luther
J'ai 17 ans et je vis à Wiltshire, situé au sud-ouest de l'Angleterre. Dans la vie, je suis élève de septième année à Poudlard et je m'en sors de telle manière à faire honneur à ma lignée. Sinon, à cause d'une malédiction, je suis un loup-garou et je le vis plutôt mal, bien que je n'en montre rien.

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Pourquoi certaines personnes sont vaincues avant d'avoir pu combattre contre certains individus ? Pourquoi faut-il que je tombe ? Je sais la chute lente, l’atterrissage douloureuse. Puis je connais le noir qui s'écroule avec nous. Je sens ce vide. Cette perte des cinq sens. Prisonnié de son propre corps. Je connais ce sentiment, l'impuissance. Je ne l'ai connue que pour deux personnes : mon père et son "ami". Maintenant, en voyant Dumbledore, je dirai que cela en fait trois. Finalement, pas vraiment. Mon père est mort, Dumbledore a juste pris sa place vacante. Il ne faudrait pas que je prenne l'habitude d'avoir un être qui dicte ma vie, hm ?

J'ai envie de tout lâcher. De partir. De m'en aller. Mais il y a toujours ce "qu'en dira-t-on ?" qui me pourri l'esprit. C'est le venin qu'il a planté au creux de mes veines en même temps que ses crocs. De nous deux, ce n'est pas moi qui suis retenu dans un corps qui n'est pas mien et libéré seulement une fois toutes les pleines lunes... Mais c'est moi qui possède en mon sein, le monstre. Je suis la conscience. Il est l'instinct bestial. Je suis la raison. Il n'est que la faim. Je suis la peur. Il est la terreur. Je le subis. Il me possède. Quelle importance ? Je ne peux le fuir. Il est en moi. Plus que mon ombre, il est mon alter-ego. Que je le désire ou non.

Finalement, nous nous quittons sur ce "Bonsoir" qu'elle lance au directeur -aucun doute qu'elle ne serait pas aussi cordiale avec moi- et c'est sans me retourner que je retourne dans mon dortoir. Non sans avoir cherché le nouveau mot de passe. "Serpent" ? "Salazar" ? Je l'admets, nous ne sommes pas très créatif. Après avoir listé quelques races de serpent, j'ai fini par trouver : "Serpent-Roi". A cela, je souris moqueur. Le serpent n'a rien d'un roi. Il est hideux. Il n'y a qu'un détail d'intéressant que je trouve intéressant chez lui, il mue. Il change de peau. Il devient tout autre. J'ai souhaité devenir "autre" mais il faut faire attention à ce que l'on souhaite, on pourrait finir par l'obtenir...

Je soupire. Assis, je contemple le lac. Les murs gris, les couleurs vertes, et l'eau qui s'étend. Nous sommes noyés dans ce décor. Tous les serpents le sont, et après, on vient se demander pourquoi nous nous noyons ? Finalement, après avoir retiré mes affaires dans un ordre donné, comme chaque année, à la même place, comme d'habitude. Je suis satisfait mais je décide de sortir. Simple... Hum... Tour de garde pour le préfet que je suis. Des fois, c'est utile. J'ai fait préfet pour une raison, cela fait bien sur mon dossier. L'année prochaine, je suivrai une formation auprès d'un politicien ou, je vise peut-être trop haut ? Non, j'ai des contacts, j'apprendrai des meilleurs. Mon chemin est tout tracé. Une ligne droite sans obstacle... Mais je serai faillible. Parce que j'ai une faiblesse des plus viles qui est compliqué à cacher dans le monde du travail. Je pourrai peut-être faire langue-de-plomb ? Après tout, où qu'ils aillent, personne ne peut dire ce qu'ils font réellement. Hum. C'est une idée qui n'est pas pour me déplaire. Malheureusement, je ne pourrai pas accéder à la politique. Si cela me permet de conserver mon statut, soit.

Je finis par me lasser des courants d'eau, je vais goûter au courant d'air. C'est pourquoi je pars à la tour d'astronomie. Je n'aime pas le cours mais je porte le nom d'une étoile, je me sens donc proche des autres. Je suis debout, sur le bord, tout au dessus. C'est ici, le point le plus haut de tout Poudlard. Du serpent, je deviens oiseau. Il n'empêche que l'oiseau sans aile n'est bon à rien. Hum. Je suis debout et je n'ai pas peur de la hauteur. Je fais du quidditch, je vole, certes pas aussi loin en altitude mais je n'ai pas peur des hauteurs. J'ai peur de ne pas être à la hauteur, peut-être.

Finalement, je quitte les hauteurs pour retrouver terre. Enfin, la mer. L'amer.

Je vais dormir mais je n'arrive pas à rien, je finis donc pas rester éveiller la nuit durant. Je suis le premier levé, je descends pour rejoindre la grande salle afin de déjeuner, je meurs de faim. Et j'ai raison, je suis le premier levé. Je soupire, je mange à déjeuner, me forçant un peu au passage parce que... Hé bien, je n'ai pas si faim que cela. Cependant, je l'entends, lui, crier famine, hurler après moi. Je me dis que si je ne mange pas, il n'y a pas que moi que j'affaiblis... Il y a lui aussi. Et parfois, j'espère que je ne mourrai pas le premier.

Je finis de déjeuner, il n'y a toujours personne. C'est ennuyant d'être une personne lève tôt. Non pas que j'ai eu le choix sur la question. Finalement, une serdaigle arrive et c'est comme si elle avait ouvert le bal, peu à peu, la salle se remplit. Je ne suis plus seul. Le brou-ara est bien présent. Et enfin, mes camarades serpentards arrivent.

Après avoir donné l'emploi du temps aux membres de ma maison, des plus jeunes aux plus âgées, je constate que j'ai cours de défense contre les forces du mal. Avec les griffes aiguisées, langue pendante et air stupide. Hum, des gryffondor en soi. Pourtant, ils n'ont d'or que leur nom. Au moins, l'argent sied à merveille aux Serpentards. Après tout, tout tourne autour de l'argent.
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