Le Temps d'un RP
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LE TEMPS D'UN RP

"Boys, I was shaped for the fury." /! \ -18 ft. Arthécate

Paddy
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Paddy
Mer 2 Aoû - 15:39

Rebecca J. Lloyd
J'ai 39 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis maitre d'œuvre et je m'en sors très bien puisque je possède mon propre cabinet. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal.

Elle est originaire de Londres • Elle a fait ses études dans la capitale du royaume uni. • Elle a déjà voyagé pour le travail mais jamais pour le plaisir • Elle a rencontré son homme au tir à l'arc et en était folle amoureuse • Elle s'est vite rendue compte que cet homme en question est en fait un fainéant de première. • Amoureuse, elle l'a abrité chez elle dans son appartement à Londres avec la réticence de ses parents • Elle a rompu avec lui très récemment et le vit plutôt mal • Elle a un chat, un siamois, qui s'appelle Seth.

« Did you really think, I'd just forgive and forget...»



Quand il but une gorgée de son café, une grimace naquit sur son visage. Rebecca ne put s'empêcher de sourire face à cette soudaine remarque inconsciente de l'homme. Il était très fort. Mais le peu qu'elle avait bu l'aidait à se réchauffer et surtout à se réveiller de cette torpeur grandissante. Elle sentait le poids de la journée s'écraser sur ses épaules. Mais la curiosité la tenait plus qu'éveillée. Il lui demanda alors ce qu'elle faisait avant qu'elle ne la pousse à sortir faire la fête. Elle noya alors son regard dans le café, incapable de redresser la tête. Mais elle ne pouvait décidément pas lui mentir. Alors elle soupira.

« Honnêtement rien. J'étais plus capable de quoi faire. Et encore plus en voyant encore ses... affaires. J'ai tenté de me noyer dans le travail mais je n'étais absolument pas productive donc j'ai abandonné l'idée. Alors j'ai passé ma journée en pyjama à jouer avec mon chat, musique à fond pour combler le silence. »

Elle se souvient que même les ronronnements de Seth lui était complètement indifférente, comme vide de toutes émotions. Elle ne voulait pas lui dire qu'elle avait pleuré, qu'elle se sentait misérable de tout ça, qu'il avait été violent dans ses mots. Elle ne voulait pas paraître fragile devant lui. Alors elle détourna la conversation sur la toile, assouvissant sa curiosité par la même occasion.

Il lui sourit, lui affirmant qu'elle pouvait jeter un coup d'œil. Rebecca se leva d'un bond, comme piqué aux fesses et posa la tasse sur la table basse pour éviter d'en mettre partout. Elle contourna la table pour se diriger vers la toile, très concentrée sur sa tâche qui consistait à retirer délicatement le drap. Elle le posa sur le haut du chevalet pour dévoiler l'immense toile.

Elle était pleine de couleur. Comme son appartement. Comme la vie. Elle observait incrédule les couleurs se mélanger, se toucher. Elle pouvait voir les à-coups du couteau et de la peinture posée sur le vif. Les jeux de lumières et d'ombres étaient vraiment excellents. Morgan la charria sur le fait que si elle n'était pas habituée à ce genre de peinture, cela allait lui brûler les yeux. Elle le fixa en tournant la tête sur le côté, le regard moqueur et joueur, toujours sous l'emprise de l'alcool. Mais elle était consciente de ce qu'elle disait. C'était déjà ça.

« Pour qui me prenez vous ? Je vais dans les musées d'art figures toi ! Je ne me campe pas qu'à l'architecture d'intérieur et le design. »

Elle retourna son attention sur la toile, captivée par les couleurs. Elle murmura dans une remarque plus pour elle même que pour l'artiste.

« C'est justement de genre de toile qui m'inspire... »

Elle imaginait déjà toute une pièce pour mettre en valeur cette toile. Elle s'approcha plus près pour observer les coups de peinture. Elle reconnaissait la technique et surtout, étant incapable d'en faire de même, elle restait admirative.

« Morgan, tu as du talent. Pourquoi tu te produis pas ? C'est vraiment superbe ! »

Elle recula un peu, butant dans la table basse de son mollet, manquant de tomber à la renverse, tellement absorbée par la toile. Elle se reprit au dernier moment. Mon dieu, elle n'avait plus conscience des objets autour d'elle quand elle était comme ça. Elle s'excusa à moitié. Heureusement rien n'était renversé et les cafés étaient intacts. Elle reporta son attention sur la toile.

« Tu en demanderais combien honnêtement ? »

Elle observait l'artiste, découvrant là encore, une nouvelle facette de l'homme qu'elle trouvait intrigant à présent. Comme une énigme à résoudre. Elle pouvait sentir son intérêt monter et reporta son attention sur la toile pour ne rien laisser filtrer. Enfin, c'est ce qu'elle espérait.

En tout cas, elle était complètement prête à acheter cette toile une fois qu'elle serait finie et la placer chez elle. Au dessus de son canapé, apportant tant de lumière et de couleurs dans sa pièce. Elle l'imaginait très bien là.


Arthécate
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Arthécate
Mer 2 Aoû - 16:19

Morgan Fraser
J'ai 39 ans et je vis à Londres, capitale de l'Angleterre, enfin, il paraît. Dans la vie, je suis technicien en informatique, je répare des ordinateurs pour trois fois rien quoi. Je m'en sors pas trop mal . Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

Informations supplémentaires ici.

Je suis né et j'ai grandi à Londres, ville que je n'ai, au fond, jamais réellement quittée. Plus jeune, j'ai voulu faire des études, mais ayant dû m'occuper de ma mère malade, je me suis vu contraint de tout arrêter. L'informatique a toujours été mon dada. Monter, démonter des ordinateurs, j'ai toujours trouvé cela intéressant. Alors j'en ai fait mon métier. Aujourd'hui, je travaille pour une petite société nommée Falcon. Le patron Arnold Jenkins, n'y connaît rien, mais il est plutôt sympa. Faut bien gagner sa croûte, comme on dit.
Je me suis récemment séparé de la "compagne", si on peut vraiment la qualifier ainsi. Après tout, je ne suis pas certain que se contenter de vivre en se regardant chaque soir dans le blanc des yeux peut vraiment être appelé "une relation".



Il était plutôt aisé d'imaginer la blonde mélancolique en pyjama en train de jouer avec son chat. La scène me parut alors si pathétique que je fus tenté de l'inviter à prendre un verre simplement pour la sortir de là. C'était sans doute pour cette raison que son amie l'avait poussé à sortir. Je ne pouvais donc pas lui en vouloir, même si je continuerai de critiquer le choix du bar. Mais passons.

Lorsqu'elle découvrit la toile, les épaules de la Tornade s'affaissèrent brusquement. De là où je me trouvais, je ne pouvais pas voir son visage, mais sa posture en disait long sur sa surprise. "Quoi, il sait faire ça ?" J'ai souvent entendu ce genre de question. Les gens sont étonnés de constater que derrière ma mine renfrognée se cache un minimum de sensibilité. Néanmoins, cela ne me dérangeait pas le moins du monde, au contraire.

D'ailleurs, à ma remarque empreinte d'une certaine taquinerie, la blonde rétorqua avec autant d'humour, affirmant, par la suite, qu'elle trouvait ma toile inspirante.

Voilà qui me touche, merci, rétorquais-je en me relevant pour la rejoindre.

En soit, cette toile n'avait rien de bien extraordinaire. D'autres peintres avant moi avaient déjà expérimenté la même chose avec bien plus de talent. Pourquoi ne me produisais-je pas ?

Parce que je peins pour moi, pas pour les autres, soupirais-je. C'est mon défouloir personnel, un peu comme un journal intime et je n'ai pas la moindre envie d'exposer tout cela aux yeux de gens que je ne connais même pas. Et puis… Je n'ai pas du tout envie d'être exposé aux critiques d'art…

Je me gardais bien d'exprimer ce que je pensais de ces gens-là. La plupart ne savaient même pas tenir un pinceau et se permettaient de donner un avis sur ces choses qu'ils ne pouvaient réellement comprendre. C'était sans doute pour cela que l'art avait tant dévié depuis ces dernières années. Mais bref… Je me plaçais derrière Rébecca qui venait de manquer de tomber en trébuchant sur ma table. Avec une pièce de cette taille, la moindre chute pouvait s'avérer risquée tant le risque de se cogner la tête sur un meuble était multiplié.

Si tu la veux, je peux très bien te la donner lorsqu'elle sera terminée. Hors de question de te faire payer quoique ce soit pour ça. Et puis, tu me rendras service, ca en fera une de moins à stocker, raillais-je en reposant le drap à sa place. J'en ai d'autres dans ce genre là si tu veux. Elles sont rangées derrière le canapé. Tu peux choisir celles que tu veux.



Paddy
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Paddy
Mer 2 Aoû - 17:01

Rebecca J. Lloyd
J'ai 39 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis maitre d'œuvre et je m'en sors très bien puisque je possède mon propre cabinet. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal.

Elle est originaire de Londres • Elle a fait ses études dans la capitale du royaume uni. • Elle a déjà voyagé pour le travail mais jamais pour le plaisir • Elle a rencontré son homme au tir à l'arc et en était folle amoureuse • Elle s'est vite rendue compte que cet homme en question est en fait un fainéant de première. • Amoureuse, elle l'a abrité chez elle dans son appartement à Londres avec la réticence de ses parents • Elle a rompu avec lui très récemment et le vit plutôt mal • Elle a un chat, un siamois, qui s'appelle Seth.

« Did you really think, I'd just forgive and forget...»



Il s'était approché d'elle. Elle pouvait sentir la chaleur de son épaule près de la sienne. Entre ça, la toile, ses émotions à fleurs de peau et l'alcool, c'était trop dangereux. Elle préféra se concentrer sur la toile mais elle tourna son visage souriant vers Morgan quand il la remercia pour sa remarque. Elle était sur d'elle. Les toiles fonctionneraient. Alors elle lui posa la question. Elle hocha la tête quand elle l'écouta parler, buvant ses paroles. Elle comprenait son point de vue. Elle glissa une mèche de cheveux blonds derrière son oreille et reporta son attention sur la toile. Il y avait une certaine mélancolie dans la toile. Mais quelque chose d'extrêmement reposant. En observant la rue à travers une fenêtre. Il pleut dehors, tout semble en mouvement alors qu'à l'intérieur tout est figé dans un cocon chaleureux. Elle ne sait pas si le ressenti qu'elle a était le bon, elle préféra le garder pour elle. C'était ça qui était bien avec l'art. Elle suggérait, apportait des émotions. Et là, il y en avait à raconter.

Puis elle manqua de tomber. Elle se redressa rapidement mais Morgan se tenait derrière elle. Elle releva son regard vers lui sans bouger, quand il lui dit qu'il ne lui ferait pas payer quoi que se soit pour ça. Elle arqua un sourcil. Maintenant qu'elle retrouvait un semblant de clarté dans son esprit, elle ne démordrait pas de son point de vue.

« Laisse moi au moins te payer la valeur de la toile et de la peinture d'accord ? »

Elle rit un instant quand il changea de position pour refermer le drap sur la toile. C'est là qu'il lui dit qu'il y en avait plein derrière le canapé et qu'elle pouvait choisir. Elle tenta de conserver une allure neutre mais la curiosité était vraiment trop intense. Elle se mit à genoux sur le canapé, et pencha la tête par dessus l'assise. Effectivement, il y en avait quelques unes. Elle pencha son bras, en sortant le bout de sa langue sous l'effort pour attraper la première toile. Il s'agissait d'un tableau carré, plein de couleurs. Encore un paysage de la rue, remplis de touches de couleurs vives. Il y avait quelque chose comme du pointillisme dans cette toile. Rebecca la posa sur le côté et attrapa la prochaine toile. Le fond était quasiment le même mais le sujet principal était une femme de dos avec son parapluie. On pouvait presque voir la pluie s'abattre sur la toile, comme lorsqu'elle s'abat sur l'objectif d'un appareil photo. Elle posa la deuxième toile à côté de la première et continua son inspection. Elle sortit les six. Il y avait beaucoup de similitude dans les paysages et la technique mais aucune ne battait celle qui avait touché son cœur. Elle attrapa la quatrième toile. C'était un paysage urbain mais comme prit sur le vif, pendant l'heure dorée. Il y avait de la lumière, de l'ombre, la pluie toujours qui vient s'abattre sur le sol, comme un parfait miroir à l'envers. Les teintes oranges et bleues se mélangeaient à la perfection. Oui, décidément, c'était cette toile qu'elle aimait.

Elle reposa les autres derrière le canapé dans l'ordre où elle les avait prises pour ne pas déranger l'ordre de travail de Morgan et s'assit cette fois ci confortablement pour mieux observer le travail de l'artiste.

« J'aime beaucoup celle ci. Elle a quelque chose. Je ne saurai pourquoi par contre. Mais... elle me plait. »

Elle reporta son attention sur Morgan, un sourire sincère sur le visage. Elle aurait aimé connaître le contexte de cette toile mais si il disait que c'était comme un journal intime pour lui, elle se refusait de lui demander cela. Pas qu'elle ne voulait pas connaître sa vie. Elle serait surement pendu à ses lèvres si c'était le cas. Mais elle ne voulait pas se montrer intrusive. Mais la curiosité était vraiment trop forte. Alors, elle préféra lui laisser le choix. Elle posa la toile sur le côté du canapé, près de son sac et attrapa la tasse de café pour le finir. Il était tiède mais cela suffisait.

« Si tu veux bien, j'aimerai connaître l'histoire de cette toile. Mais si c'est trop personnel et que tu ne veux pas m'en parler, il y a pas de soucis. »

Elle avait finit sa phrase précipitamment. Elle ne voulait pas le vexer ou le renfermer ou pire qu'il lui dise simplement d'aller se coucher de manière ferme et froide. Alors elle préférait simplement lui laisser le choix de façon bienveillante.  
Arthécate
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Mer 2 Aoû - 17:37

Morgan Fraser
J'ai 39 ans et je vis à Londres, capitale de l'Angleterre, enfin, il paraît. Dans la vie, je suis technicien en informatique, je répare des ordinateurs pour trois fois rien quoi. Je m'en sors pas trop mal . Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

Informations supplémentaires ici.

Je suis né et j'ai grandi à Londres, ville que je n'ai, au fond, jamais réellement quittée. Plus jeune, j'ai voulu faire des études, mais ayant dû m'occuper de ma mère malade, je me suis vu contraint de tout arrêter. L'informatique a toujours été mon dada. Monter, démonter des ordinateurs, j'ai toujours trouvé cela intéressant. Alors j'en ai fait mon métier. Aujourd'hui, je travaille pour une petite société nommée Falcon. Le patron Arnold Jenkins, n'y connaît rien, mais il est plutôt sympa. Faut bien gagner sa croûte, comme on dit.
Je me suis récemment séparé de la "compagne", si on peut vraiment la qualifier ainsi. Après tout, je ne suis pas certain que se contenter de vivre en se regardant chaque soir dans le blanc des yeux peut vraiment être appelé "une relation".



La valeur de la toile et de la peinture ? répétais-je, incrédule. Et puis quoi encore ? Tu ne veux pas non plus payer pour l'électricité utilisée et pour la centaine de litres de café avalée pendant que je peignais ? Je te l'offre, te dis-je. C'est un cadeau.

J'avais beau protester, je ne pouvais pourtant pas m'empêcher de sourire. J'aurais pu tout aussi bien ajouter que je n'avais aucune idée du prix avancé pour tout ceci… Après tout, il ne m'était jamais venu à l'idée de regarder le prix et je ne gardais pas les tickets de caisse. Aussi me contentais-je de hausser les épaules.

Je la laisser ensuite fureter derrière le canapé à la recherche des fameuses toiles. L'on aurait dit une gamine qui se précipitait vers le sapin au matin de Noël. La scène me parut toute aussi attendrissante que drôle tant la belle se montrait empressée. Je repris ma place sur le sol pour l'observer tout en terminant mon café.
Là ne se trouvait que les toiles composées sur le même thème : la lumière. Crépuscule, aube, les éclairages de nuit. Toutes représentaient Londres… Toutes sauf celle choisie par Rébecca. À nouveau, je souris.

Adjugée ! ponctuais-je amusé tandis qu'elle me demandait de lui en dire plus sur la toile.

Je me levais pour la rejoindre sur le canapé. Je m'installais, silencieux, le temps de me remémorer les circonstances qui m'avaient poussé à la peindre.

Celle-ci, je l'ai peinte il y a deux ou trois ans, en rentrant d'un voyage à New-York pour voir ma sœur. Elle y fait ses études. J'ai détesté cette ville. Trop grande, trop bruyante… Les building sont beaucoup trop nombreux et beaucoup trop hauts… Je sais, je sais, ne suis un chieur, pouffais-je avant de poursuivre. Mais en me baladant un matin dans cette rue, après la pluie qui a duré plusieurs jours, j'ai été frappé par la lumière et les couleurs, le ciel était enfin dégagé et j'ai juste trouvé ça beau… Comme tu peux le voir, ce n'est pas une histoire des plus passionnantes.



Paddy
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Paddy
Mer 2 Aoû - 18:32

Rebecca J. Lloyd
J'ai 39 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis maitre d'œuvre et je m'en sors très bien puisque je possède mon propre cabinet. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal.

Elle est originaire de Londres • Elle a fait ses études dans la capitale du royaume uni. • Elle a déjà voyagé pour le travail mais jamais pour le plaisir • Elle a rencontré son homme au tir à l'arc et en était folle amoureuse • Elle s'est vite rendue compte que cet homme en question est en fait un fainéant de première. • Amoureuse, elle l'a abrité chez elle dans son appartement à Londres avec la réticence de ses parents • Elle a rompu avec lui très récemment et le vit plutôt mal • Elle a un chat, un siamois, qui s'appelle Seth.

« Did you really think, I'd just forgive and forget...»



Elle arqua un sourcil en même temps qu'elle croisait les bras pour lui faire face quand il osait lui répondre. Rebecca pensa qu'il n'avait pas comprit. Elle ne lui laissait pas le choix sur ça.

« Et pourquoi pas ? Je te dois cent cafés alors. »

Puis elle eu un regard complice. Elle nota dans son esprit qu'elle lui devra cent cafés pour cette toile. Elle ne répondit pas plus. Pour elle s'était déjà acté dans son esprit. Jusqu'à ce qu'il lui parle des toiles derrière le canapé. Cette fois ci, Rebecca laissa sa joie éclater alors qu'elle fixait avec curiosité les toiles, les unes après les autres. Il sourit quand la blonde en choisit une. Il lui lança un "Adjugé" très sonore et la blonde lui sourit avec gratitude. La peinture n'était pas très grande. Celle ci ira dans sa chambre. Quand elle lui demanda presque avec timidité l'origine de la toile, Morgan s'était levé pour la rejoindre sur le canapé. Elle avait envahit l'espace alors elle enleva ses chaussures et posa ses pieds sous ses fesses pour se poser contre le canapé sur le côté et l'écouter attentivement.

Okay, elle dut se remémorer plusieurs fois ce qu'il venait de dire pour en comprendre le sens. Elle n'avait fait qu'observer ses déplacements lents. Elle se reprit sur le champs se mettant une claque mentale et sourit à l'homme assis en face d'elle.

« Tu as toujours été un chieur ! » Elle lui sourit pour lui montrer qu'elle plaisantait. Puis elle reprit sur un ton plus sérieux. « Je l'ai trouvé grouillante de vie. Mais oui, beaucoup trop tout ce que tu dis. C'est vrai qu'on se sent vite coincé. Passer un séjour là bas pourquoi pas mais je n'irais certainement pas vivre là bas ! »

Elle s'imaginait plutôt dans une maison de campagne, loin de toute civilisation, la forêt pas très loin, au bord d'un lac pourquoi pas. Elle rêvait de sérénité mais tout en étant proche d'une grande ville pour pouvoir travailler. Elle posa sa tête dans sa main, s'aidant du canapé comme appui.

« Cela reste l'histoire de la toile. Sans cette ville, ta sœur, la pluie, la peinture n'aurait pas existé. Ou pas sous cette forme. Les histoires simples sont souvent les plus belles et les plus douces. J'ai bien été attirée par elle alors que les autres toiles doivent des histoires passionnantes aussi. »

Et là, la descente à nouveau quand Rebecca pensa à son compagnon. Maintenant son ex. C'était pourtant une belle histoire. Enfin, au début. Mais la vie avait séparée leurs chemins. Peut être pour que quelque chose d'autre se fasse ? Elle n'en savait rien. Elle était en proie à une profonde réflexion là encore. Puis la blonde comprit que de toute façon, elle ne pourrais jamais se remettre avec lui. Pas la peine de le pleurer. Sienna avait raison sur ce point : il ne valait même pas ses larmes.

Elle inspira à fond et revint à la réalité de Morgan sur le canapé à côté d'elle et du petit appartement si vivant. Elle se sentait en sécurité ici. Et cela la fit sourire simplement de contentement. Cela faisait un moment qu'elle n'avait pas ressenti cette plénitude.
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Mer 2 Aoû - 19:50

Morgan Fraser
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Cent cafés ? J'ai parlé de centaine de litres, nous sommes bien loin du compte, mademoiselle. Essayerez-vous de m'arnaquer ? raillais-je gentiment, histoire de noyer le poisson.

Si elle tenait tant à me payer, d'une manière ou d'une autre, je tenais autant à ce qu'elle n'en fasse rien. C'était un cadeau. Un simple cadeau qui n'exigeait aucune contrepartie en dehors d'un simple "merci".

Nous discutâmes alors, très brièvement, de l'origine de la peinture qu'elle venait de choisir. Et je fus plutôt satisfait de la voir plaisanter, même si ce fut sur mon compte. "Allons bon, qu'elle raille tant qu'elle veut", me dis-je, "je préfère ça à la mélancolie."

Et pourtant, malgré tous mes efforts, je la vis pourtant poindre. En soit, cela n'avait rien d'étonnant, bien au contraire. Elle venait de tirer un trait sur une histoire de plusieurs années et une vie partagée. On ne pouvait pas en réchapper si facilement.

Tu veux en parler ? lui demandais-je tandis qu'elle soupirait.

À l'origine, je voulais lui proposer d'aller dormir. Elle en avait bien besoin. Néanmoins, la laisser seule alors qu'elle se trouvait dans cet état ne me semblait pas être une bonne idée.

Ça n'a pas dû être facile pour toi… Malgré tout. Aussi, si tu as envie de vider ton sac, n'hésite pas… Je peux même faire un autre café… Même s'il est franchement infâme. Ou alors on peut parler de tout autre chose, je te laisse le choix.



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Mer 2 Aoû - 21:06
[quote="Paddy"]

Rebecca J. Lloyd
J'ai 39 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis maitre d'œuvre et je m'en sors très bien puisque je possède mon propre cabinet. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal.

Elle est originaire de Londres • Elle a fait ses études dans la capitale du royaume uni. • Elle a déjà voyagé pour le travail mais jamais pour le plaisir • Elle a rencontré son homme au tir à l'arc et en était folle amoureuse • Elle s'est vite rendue compte que cet homme en question est en fait un fainéant de première. • Amoureuse, elle l'a abrité chez elle dans son appartement à Londres avec la réticence de ses parents • Elle a rompu avec lui très récemment et le vit plutôt mal • Elle a un chat, un siamois, qui s'appelle Seth.

« Did you really think, I'd just forgive and forget...»



Elle ne put s'empêcher de sourire quand il répliqua sur le même ton d'humour. Elle feint un haussement d'épaules et pointa son doigt sur le torse de l'homme en face d'elle.

« Je rappelle à Monsieur que je suis ivre et que je ne sais plus compter. Mais soit, je te dois cent litres de cafés ! »

Elle n'était peut être plus aussi ivre qu'elle l'était au début mais elle trouvait que c'était un bon argument là. Bon peut être pas. Elle rit avec lui. Négocier une toile sur la mise la moins chère c'était du jamais vu. Puis quand Rebecca s'assit sur le canapé, la toile dans ses mains et qu'elle la posais sur le côté de l'assise, elle se rendit compte d'un truc.

« Merci pour les tableaux. C'est quand même gentil de ta part. »

Voilà, le mal était réparé. Et puis, il lui offrait une partie de sa vie par cette toile. C'était pas rien. Et Rebecca replongea dans ses sentiments noirs. Elle pensait que cela ne se verrait pas. Mais Morgan l'avait observé visiblement puisqu'il lui a demandé si elle voulait en parler.

Elle porta son attention sur lui. Le devait elle ? Elle chercha du regard son approbation. Est ce qu'elle pouvait se le permettre ? Elle sourit quand il parla de son café infâme. Elle fit une grimace en observant la tasse vide posée sur la table basse.

« Il est peut être un peu amer oui. Mais si tu voulais faire du pétrole c'est réussi ! Faudrait poser un brevet. »

Elle sourit et puis soupira de nouveau face à la réalité.

« C'est gentil à toi. En vérité, c'est même pas tant le problème de la rupture. Cela faisait des semaines que cela n'allait plus. Entre les disputes, les remarques incessantes, les réflexions, c'était juste devenu invivable. Mais de l'entendre de sa bouche à lui, ça fait mal. D'entendre que c'est moi le problème, que c'est moi qui ne suis pas patiente, qui suis celle qui fait toujours tout foirer, que je suis juste un bulldozer qui ravage tout sur son passage. Que je suis trop têtue pour comprendre et l'accepter tel qu'il est et que pour ça je suis une emmerdeuse ... »

La, elle n'avait qu'une envie c'était de pleurer. Alors inspira un grand coup pour empêcher les larmes de monter. Elle ferma les yeux, respirant un instant avant de reprendre son discours.

« Il est parti en claquant la porte. Je n'ai pas su quoi répondre. Cela m'as prise au dépourvu. Puis j'ai réagis quand il a prit une valise, laissant tout derrière lui comme ça, sans préavis. La dispute a éclaté, les insultes avec. J'ai l'impression que c'est lui qui m'as larguée et non l'inverse tu vois ? »

Elle lui lança un regard d'excuse. Elle s'était emballé, vidant son sac sur ce qui s'était passé. Elle avait tout raconté à Sienna le soir même. Elle n'avait jamais pu se calmer et elle était tombée de fatigue. Heureusement, elle avait réussi à convaincre son ex de récupérer ses clefs. Il était tellement dans la colère, elle avait sincèrement pensé qu'il pourrait revenir et pourrir son appartement...

Puis, elle se pencha pour récupérer la tasse sur la table basse et murmura doucement.

« Si cela t'embête pas, un pétrole brut m'irais bien, si tu as un peu de sucre à rajouter. »

Elle lui sourit sincèrement. Heureusement qu'il était là. Dans quel état elle aurait été sinon ?

Arthécate
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Mer 2 Aoû - 21:41

Morgan Fraser
J'ai 39 ans et je vis à Londres, capitale de l'Angleterre, enfin, il paraît. Dans la vie, je suis technicien en informatique, je répare des ordinateurs pour trois fois rien quoi. Je m'en sors pas trop mal . Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

Informations supplémentaires ici.

Je suis né et j'ai grandi à Londres, ville que je n'ai, au fond, jamais réellement quittée. Plus jeune, j'ai voulu faire des études, mais ayant dû m'occuper de ma mère malade, je me suis vu contraint de tout arrêter. L'informatique a toujours été mon dada. Monter, démonter des ordinateurs, j'ai toujours trouvé cela intéressant. Alors j'en ai fait mon métier. Aujourd'hui, je travaille pour une petite société nommée Falcon. Le patron Arnold Jenkins, n'y connaît rien, mais il est plutôt sympa. Faut bien gagner sa croûte, comme on dit.
Je me suis récemment séparé de la "compagne", si on peut vraiment la qualifier ainsi. Après tout, je ne suis pas certain que se contenter de vivre en se regardant chaque soir dans le blanc des yeux peut vraiment être appelé "une relation".



Je l'écoutais parler sans rien dire, me contentant de rester attentif à ses paroles pour bien les saisir. En somme, la rupture ne lui posait pas tant de soucis, celle-ci étant évidente et nécessaire. Soit. En revanche, son ex fraîchement nommé avait eu des mots blessants envers elle lui collant tout sur le dos. Classique.

Quoiqu'il en fut, tout cela semblait avoir grandement ébranlé la jeune femme qui ne s'était certainement pas attendue à devoir encaisser tout ça. Pas après avoir autant subi et mûrement réfléchi pour prendre la décision qui, au fond, les avait tous deux libérée.

« Si cela t'embête pas, un pétrole brut m'irais bien, si tu as un peu de sucre à rajouter. »

Mince, tu as donc découvert mon ingrédient secret… Je suis déçu… pouffais-je en récupérant nos tasses afin de nous resservir et ne tardais pas à revenir avec deux nouvelles tasses de tord boyaux caféiné. Et voilà du sucre pour la demoiselle.

Je repris ma place sur le sol, simplement pour l'avoir en face de moi. Je trouvais cela plus simple pour discuter.

Concrètement, il n'y a rien de bien anormal dans son comportement, lui dis-je avant de prendre une profonde inspiration. Je veux dire, il était blessé, probablement très surpris aussi. Généralement, dans ces cas-là, on essaie de blesser l'autre en retour, quitte à se montrer injuste. Cela ne veut pas dire qu'il le pense… Cela ne veut pas dire non plus qu'il ne le pense pas. Mais en soit, cela n'a pas grande importance. Tu es responsable de ta manière d'être, pas de sa façon de te percevoir. Cela prouve simplement que tu as pris la bonne décision, autant pour toi que pour lui.

J'espérais sincèrement avoir été clair. Je n'ai jamais été très doué pour formuler ce que je pense. Pas avec des mots en tout cas.

À présent, tu dois te concentrer sur toi et prendre le temps de te reconstruire tranquillement. Tu pourrais… je ne sais pas, changer de coupe de cheveux, déménager ou simplement repeindre des murs. En gros, reprendre possession de ton domaine et de toi-même. Qu'importe la manière dont tu t'y prends, cela ne doit pas aller à l'encontre de la personne que tu es vraiment. C'est du boulot après toutes ces années, mais cela te fera du bien.




Paddy
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Paddy
Mer 2 Aoû - 23:32

Rebecca J. Lloyd
J'ai 39 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis maitre d'œuvre et je m'en sors très bien puisque je possède mon propre cabinet. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal.

Elle est originaire de Londres • Elle a fait ses études dans la capitale du royaume uni. • Elle a déjà voyagé pour le travail mais jamais pour le plaisir • Elle a rencontré son homme au tir à l'arc et en était folle amoureuse • Elle s'est vite rendue compte que cet homme en question est en fait un fainéant de première. • Amoureuse, elle l'a abrité chez elle dans son appartement à Londres avec la réticence de ses parents • Elle a rompu avec lui très récemment et le vit plutôt mal • Elle a un chat, un siamois, qui s'appelle Seth.

« Did you really think, I'd just forgive and forget...»



Elle pouffa avec lui quand il parla de l'ingrédient secret. Cela faisait du bien de rire avec quelqu'un. Elle le faisait avec Sienna mais ce n'était pas pareil. Il y a une détente sereine qu'il n'y avait pas avec sa meilleure amie. Il se leva pour prendre les deux tasses et revient après les avoir remplis. Elle le remercia chaleureusement. Morgan reprit sa place sur le sol. Il me fixait dans les yeux un moment avant de déclarer tout simplement ce que j'avais besoin d'entendre et non ce que je voulais. Ses mots étaient durs mais réel et concret. Rebecca serra la mâchoire un instant mais il me rassura en me disant que c'était de toute manière la meilleure décision.

Un silence s'installa un temps. C'était un silence plein de réflexions du côté de la blonde qui se torturaient les méninges sur les questions qu'il soulevait. Puis il reprit la parole lui suggérant un changement dans sa vie, comme pour tourner la page. Elle se leva du canapé pour se mettre sur le sol elle aussi, en face de Morgan à côté de lui, le canapé servant d'assise pour son dos. Elle lui lança un regard complice, un sourire sur les lèvres alors qu'elle étendaient ses jambes.

« Ton sol est confortable je comprends que tu veuilles te mettre par terre. »

Elle jeta sa tête en arrière, en épousant la forme du coussin du canapé avec son cou, observant le plafond blanc du salon de Morgan. Se couper les cheveux, non. Changer la couleur de ses murs ? Pourquoi pas. Puis, l'illumination se fait.

« Je sais ! »

Elle redressa sa tête pour fixer Morgan avec espoir. Elle expliqua alors à son ami d'enfance.

« Je sais pas si tu te souviens, je faisais du tir à l'arc à l'époque. Je n'en faisais plus à cause de lui justement. Parce que si je devais y aller, lui aussi mais comme il avait pas d'argent, je payais pour deux. » Elle roula des yeux à cette mention. « Mais cela me manque vraiment. Je vais peut être reprendre. Pas dans le même club mais ça pourrait me fixer un objectif sur. Et puis, j'aurais deux toiles à accrocher chez moi pur changer mon intérieur. »

Elle sourit, se rappelant les bons moments qu'elle avait passé à ce club. Elle attrapa sa tasse de café sucré. Il passait quand même mieux avec une cuillère dedans. Puis, elle s'interrogea sur Morgan.

« Et toi, tu as eu besoin de tout ça ? Après ta rupture. Tu m'avais dit que ca pas été simple non plus pour toi... »

Elle voulait détourner la conversation d'elle. Elle voulait simplement penser à autre chose, là maintenant.
Arthécate
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Arthécate
Jeu 3 Aoû - 10:17

Morgan Fraser
J'ai 39 ans et je vis à Londres, capitale de l'Angleterre, enfin, il paraît. Dans la vie, je suis technicien en informatique, je répare des ordinateurs pour trois fois rien quoi. Je m'en sors pas trop mal . Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

Informations supplémentaires ici.

Je suis né et j'ai grandi à Londres, ville que je n'ai, au fond, jamais réellement quittée. Plus jeune, j'ai voulu faire des études, mais ayant dû m'occuper de ma mère malade, je me suis vu contraint de tout arrêter. L'informatique a toujours été mon dada. Monter, démonter des ordinateurs, j'ai toujours trouvé cela intéressant. Alors j'en ai fait mon métier. Aujourd'hui, je travaille pour une petite société nommée Falcon. Le patron Arnold Jenkins, n'y connaît rien, mais il est plutôt sympa. Faut bien gagner sa croûte, comme on dit.
Je me suis récemment séparé de la "compagne", si on peut vraiment la qualifier ainsi. Après tout, je ne suis pas certain que se contenter de vivre en se regardant chaque soir dans le blanc des yeux peut vraiment être appelé "une relation".



Il semblait bien évident que mes paroles avaient légèrement ébranlé la petite Tornade que je trouvais, décidément, bien trop calme. Elle resta silencieuse un bon moment après ça. Sans doute parce que mes mots la poussaient à la réflexion et surtout à la remise en cause. On ne pouvait pas réellement influencer les autres. Chacun d'eux nous voient à sa façon, avec ses propres yeux parce que c'est comme ça et pas autrement. Cela ne signifie pas qu'ils ont raison à notre propos, mais cela ne signifie pas non plus qu'ils ont tort. C'est juste un autre fait indéniable avec lequel nous devons tous apprendre à faire avec.

Je lui suggérais donc de changer quelque chose à sa vie afin de se la réapproprier. En soi, le changement pouvait bien être minime, cela dépendrait uniquement de ses propres besoins et surtout de ses envies. Elle allait devoir réapprendre à vivre seulement pour elle, à sa façon, sans avoir à subir l'influence des autres.

Le premier changement fut son siège. Rebecca délaissa mon pauvre canapé pour venir s'asseoir sur le sol. Quel choix étrange mais néanmoins amusant. Suffisamment du moins pour m'arracher un petit sourire en coin.

« Ton sol est confortable je comprends que tu veuilles te mettre par terre. »
Ouais mais c'est mon sol, raillais-je en décalant les jambes qu'elle venait d'étendre. Tu prends toute la place.

Loin de s'offusquer de ma remarque, la blonde s'étala gentiment avant de se mettre à regarder le plafond. Presque machinalement, je l'imitais, observant à mon tour la large étendue blanche avant de me raviser. Moi, je n'avais pas besoin de rêvasser le regard dans le vide.

Après quelques secondes de profondes réflexion, la belle s'écria qu'elle avait trouvé quel changement dans son existence lui ferait le plus grand bien : le tir à l'arc. Cela donnait presque comme un retour aux sources ce qui, finalement, était probablement le cas puisqu'elle pratiquait ce sport avant de rencontrer son ex.

C'est une excellente idée, approuvais-je en souriant.Et puis, cela te permettra aussi de faire de nouvelles rencontres. Je valide.

« Et toi, tu as eu besoin de tout ça ? Après ta rupture. Tu m'avais dit que ca pas été simple non plus pour toi... »

Non, pas vraiment. Mais ma situation n'est pas comparable à la tienne. On n'est pas resté longtemps ensemble. Je n'ai même jamais eu de très longue relation… Je crois bien que mon maximum c'est deux ans avec la même femme. On n'a même jamais vécu ensemble, je haussais les épaules. Le changement pour moi c'était simplement de ne plus les voir et je n'avais pas besoin de plus. En rompant, je voulais seulement retrouver ma vie d'avant le début de notre relation et c'était ce qui se produisait à chaque fois. Donc bon…

J'avais bien conscience que ce que je lui racontais devait paraître étrange, plus particulièrement venant d'un homme de mon âge. Mais qu'importe. C'était bien ainsi que je voyais les choses et je n'avais pas la moindre intention de mentir.

Je n'ai jamais voulu m'enfermer dans le schéma classique que la société nous impose. Vivre ensemble, se marier, avoir des gosses… Je ne veux pas de ça en fait. La vie devient monotone, on s'oublie quelque part en route et on devient un couple… deux entités indissociables qui ne savent plus rien faire séparément… Je trouve ça épouvantable.

Ouais, j'avais une vision du couple plutôt… Négative. Il faut dire aussi que j'avais vécu le divorce de mes parents. J'avais assisté à la dépression de ma mère… À ses crises de manques de lui et qui la rendaient malade… Et puis, la mort suite à cette longue maladie que je ne pouvais que mettre sur le dos de sa dépression.

Je ne suis pas très joyeux comme gars, pouffais-je en levant ma tasse.




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