Je ne pourrais jamais changer d'éducation du jour au lendemain, pour moi, ce n'était pas normal de pleurer, ce n'était pas normal de ressentir de la tristesse, car j'avais grandi comme ça. Je devais me montrer fort, me battre, seulement il y avait quelque chose, auquel Alpha n'avait jamais fait attention, c'était le fait que je n'ai pas de mère, et que ce n'était pas les autres louves, qui pourraient m'offrir une éducation comme l'aurait tant voulut Alpha. Les louves de la meutes avait peur de lui, peut-être même qu'elles avait ressenti ma différence, et que justement, elle ne voulait pas que je lui ressemble, aucune louves ne m'avait offert une éducation à la dur, non, elles étaient neutres, c'était quelque chose qui m'avait aider, mais m'avait aussi laisser assez perdu, enfin je n'allais pas revenir sur le passé, mais ça pouvait bien expliquer mon manque de confiance, ainsi que mes peurs.

Aujourd'hui j'étais avec ma mère, plus exactement dans un avion, en route pour le Groéland. J'avais à la fois du mal à réaliser, tout comme ça pouvait me semble ... Normal ? Je ne serais mettre des mots dessus, j'étais en total contradiction avec moi même, sans cesse tirailler, et je devais en faire part à ma mère. Si j'avais vue des mères aussi proches avec leur louveteau, je n'aurais cru que ça m'arriverait un jour, et entendre l'émotion dans ses voix, était quelque chose qui arriver à me rassurer ... Ainsi c'était normal ce genre d'émotions, je n'avais pas à en avoir honte. J'écoutais ma mère, tout en imaginant nos prochaines aventures, tout en me cachant contre elle. "J'ai vue des louves avoir ce comportement avec des louveteaux ... Elles n'était pas mauvaises avec moi, au contraire, mais elles avaient peur, et peut-être qu'elles pouvaient aussi sentir, qu'un jour tu reviendrais ... Je ne sais pas, mais ... Découvrir ce qu'est d'être un louveteau avec sa véritable mère, tu me l'apporte maintenant, je sais que ça va être le cas" dis je tout en repensant à mon enfance, qui finalement avait été juste mise en pause. Puis ma mère me parler de ma grand mère, je penchais légèrement la tête sur le côté, tout en croisant le regard de ma mère "Si je t'avoue que de mon côté, j'ai avaler une mouche sans en faire exprès" dis je avec un léger rire, car oui, j'étais un tout jeune louveteau qui voulait juste jouer, et j'avais gober une mouche, valait mieux que je ne le dise jamais à ma grand mère.

J'écoutais ma mère et j'étais à présent rassurer, oui c'est vrai que je n'avais pas hésiter à attaquer, pour protéger ma mère, même si je savais que c'était perdu d'avance. Puis j'eu un rire aux paroles de ma mère, tout en restant contre ma mère et savourant sa présence, trouvant enfin plus de calme et de repos. C'était l'odeur qui j'avais toujours recherché, et je ne pouvais pas me sentir plus en sécurité, que maintenant, j'étais bien et j'étais aussi heureux d'avoir ma mère rien que pour moi.

Magdalene reste proche de son fils. Elle le tient dans ses bras et elle respire comme elle le peut. Elle se demande s’il peut ressentir physiquement ce qu’il se passe en elle. L’espèce d’orage de colère, de peur, de frustration, qui cache le soleil de son bonheur. Elle n’espère pas. Parce que s’il sent l’orage, il pourrait le prendre pour lui… et ce n’était pas sa faute ce qu’elle ressentait. Elle ressentait ça face à la situation désastreuse, pas face à lui. C’était compliqué. Elle passe la main dans les cheveux de son fils. Il pouvait avoir cent ans ou cinq ans, il avait le droit de réagir comme un louveteau avec elle. Il en avait le droit. Elle lui donnait. Après l’avoir abandonné autant de temps, elle lui donnait tous les droits à sa progéniture … et elle se demande aussi pourquoi il ne lui en veut pas. Son caractère de base, ou bien simplement qu’il n’a pas réalisé ce qu’elle avait fait ? Elle avait pris trop de temps. Elle aurait dû envoyer sa famille sur ses traces dès le début. Arracher la gorge de Gordon et manger ses entrailles pour le souper. Elle se calme à nouveau. Calme son cœur. Se pose. Magdalene pince ses lèvres, respire, soupire, abdique.

- Elles savaient comment tu étais né, aussi. Je l’ai senti en venant te chercher. Elles avaient honte. Et c’était une raison suffisante pour regarder ailleurs. Te voir leur rappelle ce qu’elles ont laissés faire.

Sa voix déraille un peu à la fin, elle se gratte la gorge. Elle ne doit pas lui dire tout de suite. Le sait-il simplement ? La vérité sur sa naissance ? Que lui avait-il dit ? Qu’avait-on raconté sur sa mère ? Elle rit à la phrase de son fils.

- Oh, tu peux lui dire. Elle ne pleure plus en tuant les mouches. Mais elle t’obligera à faire à manger avec elle. Des pains d’épices, surement. Ta grand-mère a quelque chose avec les pains d’épice.

Elle le regarde, sourit, caresse à nouveau ses cheveux en le ramenant encore un peu plus contre elle.

- Dors. On aura tout le temps de parler de ça une fois arriver à la maison. On a préparé une soirée de bienvenu mais c’est presque dans un mois, pour que tu es le temps de t’habituer à tout.

Personne ne voulait manquer l’arriver du fils enlevé. Parce que tout le monde savait ce qu’il s’était passé. Et tout le monde savait que Magdalene voulait son fils. Tout le monde l’avait accepté. Sauf Odin. Qui ne comprenait pas comment sa sœur pouvait vouloir le fils de son violeur. Mais elle fait l’impasse sur l’information. Elle se fou de son opinion. Elle a son fils. Tout ce qui compte.

Tout en me reposant contre ma mère, je l'écoutais me parler, sentant ses doigts dans mes cheveux, et pour une fois, je me sentais vraiment comme un louveteau, qui était en sécurité avec sa mère, sa véritable mère. Il y avait eu des louves, j'avais bien vue les regards, la distance, un sentiment de malaise, j'avais tout ressenti, j'avais grandi avec, voila pourquoi, je n'avais jamas cru en la mort de ma mère, enfin disons que je me doutais, qu'il y avait eu quelque chose de bien plus grave. Grandir ainsi, ne m'avait pas aider à me sentir bien dans mes pattes, il y avait eu des doutes, des non dits, un quelque chose qui n'allait pas, qui faisait mal, mais maintenant que j'étais avec ma mère, je comprenais, maintenant que je l'écoutais, je pouvais aussi laisser mes larmes couler. Si c'était dur pour moi, ça avait du être horrible pour ma mère. Je ne savais pas ce qui c'était vraiment passé à ma naissance, mais rien que de penser à la honte des louves, ne pouvaient que me donner un mauvais pressentiment, alors j'avais besoin de rester contre ma mère, lui montrant que j'étais la, qu'elle était unique pour moi, ainsi que ma sauveuse. Je déglutis difficilement, quand elle me dit, que les louves avaient eu hontes ... Elles avaient toujours eu hontes, alors pourquoi continuer de suivre Alpha ? Je ... Ma mère était parti ? Qu'est ce qui avait bien pu se passer ... "On m'a dit que tu étais morte à ma naissance ... Je n'y ai jamais cru et je sentais qu'on ne faisait que me mentir, dans le fond je le savais, mais ... J'étais jeune". Jeune et naïf ... J'eu un léger rire aux paroles de ma mère, je n'étais pas un grand cuisinier, j'avais toujours regarder de loin, mais disons que la cuisine n'était pas réserver pour moi. "Je ne sais pas cuisiner ... En faite je devais toujours être fort, faire des exercices, pour échapper aux entraînement j'allais en forêt, j'allais du côté des rivières ... J'étais mieux sans la meute" , c'était assez honteux d'être un loup solitaire, car un loup a toujours besoin d'une meute. Je ne mettais jamais senti à ma place dans cette meute et à présent, j'étais avec ma mère dans cet avion, j'étais tout contre elle, je pouvais respirer son odeur, et même si j'étais épuisé, j'arrivais tout de même à me reposer contre elle. Finalement le sommeil fut trop lourd. Tout en restant bien contre ma mère, j'étais à nouveau un louveteau "Tu ma quitte pas hein ?" et je n'eu pas le temps d'entendre de réponse, que je senti mes paupières se fermer, je fini par plonger dans un profond sommeil, un sommeil sans rêve, le meilleur des sommeil, car il est réparateur, rien ne peut venir te briser.

- Je suis morte, d’une certaine manière. Je suis morte et j’ai eu du mal à … revenir, dans la réalité. A la vie, mais nous aurons le temps de parler de ça.

Elle lui caresse les cheveux tranquillement, elle essaie de lui donner un calme apparent, un calme qu’elle ne ressent pas alors que son cœur bat la chamade dans sa poitrine. Il n’arrivait plus à se calmer, son cœur… Et elle n’avait aucune envie de le calmer pour tout avouer. Parce que son fils était dans ses bras, et que c’était de l’émotion.

- Tu étais mieux sans cette meute, et elle insista sur le cette, notre meute ne te donnera pas l’impression de devoir fuir. Si tu veux être tranquille, il n’y aura aucun problème.

Elle continue de caresser ses cheveux. Avec lenteur.

- Je ne te quitterais jamais plus, mon bébé, fit-elle avec douceur alors qu’elle se sentit pleurer en mettant sa tête sur celle de son fils, plus jamais.

Elle le répéta plusieurs fois dans sa langue natale. Elle ne dormait pas. Elle ne pourrait pas dormir. Elle n’avait plus aucune envie de dormir. Elle laissa son petit ange dormir, elle le regardait et caressait sa peau avec douceur pour lui rappeler, même dans ses songes, qu’elle était là. Elle serait toujours là. Au bout des heures de vol, elle sentit le froid avant de le voir, et elle sourit. Elle se mit à mettre ses deux mains contre les joues de son fils et elle le secoua doucement avec amour, avant d’embrasser son front.

- Mon grand, il faut absolument qu’on se lève, on a encore un taxi à prendre avant d’arriver enfin chez nous.

Pour le moment, elle serait la seule à être avec lui… Il fallait que ça se fasse progressivement. Il fallait que son fils découvre sa famille, environ tout le pays, mais doucement. Et il n’était pas question qu’elle rencontre Odin pour le moment. Pas avant qu’elle ait mis Odin sur le sol, lui expliquant ce qu’elle lui ferait s’il faisait du mal, même mentalement, à son fils. Parce que plus personne ne touchera son fils. Elle se lève du lit et s’étire avant de le secouer encore même s’il était réveillé. Un jumeau sortit pour prévenir de la descente, mais Magdalene était déjà prête à partir. Elle sortit les bottes et le manteau pour son fils et elle sourit de toutes ses dents. Son pays. C’était son pays. Et ils étaient enfin dans leurs pays.

- Bienvenu chez toi, mon bébé !

J'hochais la tête, oui, nous aurions le temps de parler de ça ... Du moins si ma mère voulait en parler, après tout, je n'avais jamais forcer Alpha ... Enfin forcément mon père à répondre à mes questions, aurait été une très mauvaise idée, il inspiré le respect, non, il inspiré surtout la peur ! ma mère par contre, elle je pouvais dire qu'elle inspirée le respect, alors oui, nous aurions tout deux le temps d'en parler. Quelque chose de douloureux c'était passé ... Puis je n'avais jamais été à l'aise dans cette meute, ma mère était la à présent, elle était en train de me ramener dans ma nouvelle maison, j'avais hâte, mais je devais aussi dormir, le sommeil était bien la, et lorsque je lui dis de rester, j'eu un soupire de soulagement à sa réponse, ayant sans doute toujours attendu cette réponse. J'avais toujours voulut avoir une mère, elle était la, et même si j'étais un jeune homme, j'étais aussi heureux qu'elle me nomme son bébé, j'en avais vue des loups râler, car aux yeux de leur mère, ils restés des bébés, moi je n'allais pas m'en plaindre, au contraire, je ne pouvais que savourer ce moment.

C'est un toucher et des paroles douces, qui ont commencé à me sortir de mon sommeil. Ouvrant les yeux, j'étais heureux de constater que je n'avais pas rêver, j'étais même soulager. Il faisait frais, même très frais, j'eu un frisson avant de me rappeler, ce que ma mère venait de me dire, on venait d'arriver ! regardant par l'un des hublot, j'étais déjà curieux, de voir le décor de ce nouveau pays, pour le moment je ne voyais pas grand chose, sans doute à cause de mes yeux embués de fatigue. Tout en continuant d'observer à travers le hublot, ma mère venait de m'apporter des nouvelles affaires, j'enfilais le tout de suite, prêt à sortir de l'avion, j'eu un immense sourire aux paroles de ma mère, tout en lui serrant la main. Je pouvais sentir l'air, oh ce n'était pas le même air que je connaissais, si celui-ci était plus glacial, il était aussi plus respirable, il avait une délicieuse odeur de nature, en faite, il y avait tellement de nouvelles odeurs, mais ce n'était pas des odeurs, dans le genre sans "vie", non, c'était des odeurs de faune et de flore. "Je comprends pourquoi tu fronçais toujours le nez avant" , l'air du Texas était complètement pollué, comparé à ce que j'étais en train de sentir. Puis j'aperçus au loin des montagnes, de la neige, des forêts, j'eu un grand sourire "Regarde ! de la neige on peut la voir d'ici !" , cette fois-ci j'avais du mal à tenir en place, je regardais à nouveau le ciel, les montagnes et le sol ... Ouh j'avais encore la sensation de voler, ça avait un côté assez amusant "J'ai l'impression qu'on vol toujours" dis je en arrivant à sourire de peu, mais peu, c'était déjà beaucoup pour moi.

Elle se lève, se prépare, s’étire encore. Louve jusqu’aux bouts des pattes. Elle s’étire et entend un os craquer pour se remettre en place. Bon, tout était remit, bien, bien… mais elle avait tout de même du mal à accepter de laisser son fils. Elle avait envie de le prendre dans ses bras, comme un gros bébé, et de le protéger. Même contre le froid de son pays. Elle se mit à rire à l’écoute de la phrase de son fils.

- On ne peut comprendre quand revenant ici, rigola-t-elle en prenant la main de son fils.

Elle n’avait pas réellement conscience de froncer le nez… Elle devait le faire, ça ne l’étonnait pas… elle trouvait que l’Amerique pue… mais … Elle ne le faisait pas consciemment. C’était limite un tic quand elle partait dans un pays si peu … écologique ? C’était le mot. Son pays était tellement mieux, plus beau, plus propre, plus blanc. Pur. Son pays était pur. La pureté de la neige … elle pouvait le voir à l’intérieur des yeux de son fils. La même pureté, la même beauté qui renvoie son sourire. Il avait un sourire si lumineux. Elle avait tellement envie de prendre son fils dans ses bras qu’elle dû se faire violence. Elle sourit.

- On vole encore un peu, les jumeaux vont atterrir bientôt, on va devoir s’attacher, viens.

Elle aide son fils à s’attacher, à tenir, alors qu’on pouvait entendre le train d’atterrissage. Elle sourit à son fils, était resté à côté de lui alors qu’il était temps de sortir. L’avion s’arrêta alors qu’elle fit une respiration. Elle n’était pas réellement habillée pour le froid. Elle avait tellement l’habitude qu’une petite veste et un bonnet lui suffisait amplement. Elle descendit en première pris une grande inspiration et se tourna vers son fils.

- Mon bébé, je te présente ton nouveau pays, fit-elle en montrant fièrement les montagnes enneigées.

A perte de vue, la glace, la neige, les montagnes prisent dans la neige. Ils étaient sur un aérodrome privé où se trouver deux gros jets, appartenant aussi à la famille Solveig. C’était écrit en gros sur les deux autres avions, et sur le hangar. Elle se tourna vers les jumeaux qui revirent vers elle pour lui parler dans leur langue, elle leur sourit et les laisse repartir.

- Les jumeaux doivent faire l’entretien du jet et vérifier plein de choses dont je ne comprendrais jamais, mais ils seront là la semaine prochaine pour la fête. Pour le moment, nous pouvons rentrer chez nous ensemble.

Et elle souriait, la petite blonde. Elle était heureuse. Loin de Gordon et de l’Amérique, elle se retrouvait en terrain conquis, chez elle. Chez eux. Elle rentra dans le hangar pour voir une voiture jaune qui attendait avec les clés sur le contact. Au loin, elle fit un signe de main à un homme qui faisait elle-ne-sait-pas-trop-quoi dans le hangar.

- Helve, fit-elle, le père des jumeaux. Je te conduis dans notre maison pour finir une soirée tranquille ensemble et demain nous irons faire des courses.

J'avais toujours voulut découvrir le monde, surtout lorsqu'on se sent de trop, dans sa propre meute. Seulement, il était toujours déconseiller d'être un loup solitaire, nous devenions des proies faciles pour les autres meutes, enfin c'était ce que Alpha m'avait appris. Mais oui, louveteau, je me voyais quitter la meute au passage de l'âge adulte, puis j'avais découvert que j'étais un oméga, ce qui avait changer pas mal de chose. Si je mettais encore plus senti mal à l'aise, on m'avait raconter des histoires, à me tenir éveiller la nuit. Tout mes projets de voyager, de quitter la meute, avait été réduit à néant, puis ma mère était venu me chercher ... Pile au bon moment, c'était un soulagement, c'était aussi une nouvelle vie, que j'avais hâte de découvrir, il y aurait encore des secrets, mais retrouver ma mère, était pour moi un immense cadeau.

Cette louve que j'avais vue, cette louve ou j'avais de suite senti une profonde connexion, elle était la, elle était ma mère, et je me sentais proche d'elle. Je voulais rattraper le temps perdu, évidemment que j'allais le rattraper, mais je garderai en moi, le souvenir d'un louveteau sans mère ... Se serait sans doute dur au début, mais ça finirait bien par passer. En faite, j'avais toujours l'influence de Alpha, qui venait peser sur moi, je me rendai compte qu'il m'avait menti, mais jusqu'où m'avait-il menti ? C'était aussi quelque chose que j'allais découvrir.

J'avais dormi pratiquement tout le long du vol, c'était maintenant que je me rendais compte, que j'avais cette sensation de flotter, enfin c'était assez étrange à expliquer. Maintenant, il était temps d'atterir, et je fis ce que ma mère me dit. Je regardais chacun de ses gestes, les copiants, avant de regarder à travers le hublot. Lors de l'attérissage, j'étais rester serein, en faite ... J'aimais cette sensation de vole, je regardais le ciel, puis la piste, c'était tout de même assez incroyable, j'avais voler ! bon j'avais été dans un avion, mais il y avait une sensation de liberté. Puis tout en suivant ma mère en dehors de l'avion, j'humais l'air, tout en ressentant un vent très frais me caresser le visage. Je regardais les montagnes, la verdure, la neige, j'étais émerveillé ... Alors que les jumeaux revenaient, j'étais bien trop perdu dans ma contemplation du paysage, pour écouter ... "C'est magnifique" dis je dans un souffle. Puis tout en sortant de ma contemplation, j'écoutais ma mère, hochant la tête, avant de nouveau regarder le paysage, puis je suivi rapidement ma mère, tout en humant les nouvelles odeurs, qui venaient s'offrir à moi. Je devais admettre qu'il faisait très froid, j'eu un frisson, mais ce n'étais pas non plus désagréable, j'étais chez moi après tout, j'allais m'y faire, puis montant dans la voiture, je regardais ma mère. "Tu crois que ... Je pourrais me passer de tout ses vêtements ici ? Tu semble tellement à l'aise" alors que je tentais de réchauffer mes mains, les frottant l'une contre l'autre. Non, je n'allais pas attraper froid maintenant ! je savais que ma santé était médiocre, je n'avais pas envi que ma mère s'en rende compte, Alpha en avait eu bien assez honte comme ça.

Magdalene lance un regard doux à son fils, avant d’étirer ses lèvres dans un sourire rassurant.

- Te passer de tout, cela risque d’être un peu compliqué, mais tu le pourras. Tu es un loup, et notre particularité lycanthropique nous permet de nous habituer aux chaleurs ou aux fraicheurs de notre habitat. Même sous forme humaine.

Donc oui….  Mais elle se demande si son fils avait posé la question parce qu’il se posait réellement la question, ou juste pour parler. La première solution voudrait dire que Gordon avait vraiment fait de la merde avec son bébé, ne lui expliquant même pas la base de la magie lycan qui coule dans ses veines. La seconde qu’il n’était pas encore assez à l’aise pour ne pas chercher une discussion de manière détourné avec elle. Et comme elle déteste Gordon, elle décide que ça serait sa faute jusqu’à nouvel ordre. Doucement, elle tendit des gants. Le genre de gant très moche mais très chaud. En faite, il y avait une sorte de laine qui était produit dans le pays. Cette laine n’était pas odorante et pouvait gratter, mais chaud … Et c’était le genre d’habit qui faisait plaisir à n’importe quel loup. Une fois dans la voiture, elle finit par parler du pays. Son fils ne parlait pas en admirant la vue, et elle lui passe quelques anecdote sur son passé parmi la forêt et les montagnes enneigés.

- Tu vois là-bas, fit-elle en tendant la main sur un versant de la montagne où une incendie avait dû être déclaré peu de temps auparavant, c’est une pente abrupte. Moi et ton oncle, on s’est perdu une fois, et on a dévalé la pente jusqu’à se cogner à l’espèce d’énorme arbre mort que tu peux voir. Bon, il n’était pas mort à ce moment là. Personne n’à le courage de le déraciné. Mon père dit que c’est un arbre protecteur, puisqu’il nous à sauver d’un mort certaine et qu’il ne veut pas l’enlever du paysage.

Parce que, loup garou ou pas, se faire casser la nuque par une pente que l’on dévale à vive allure, ça ne pardonne pas. Plus loin, elle lui parla de la légende des amoureux. Celle qui raconte que deux amants avaient voulu s’aimer mais ne le pouvait pas à cause des Dieux. Les dieux auraient découpé le versant de la montagne pour les empêcher de s’approcher. Mais l’amour étant plus fort que tout, les deux bouts ont commencé à se réunir. Il y avait là un espèce de pont de glace qui ne tenait que part l’opération du saint esprit. Elle conduit rapidement, assez bien pour la route et ne rien risquer pour arriver devant un petit chalet de montagne.. petit ? Non. C’est comme ça qu’elle le présenta, mais le chalet était loin d’être petit. D’ailleurs, à l’intérieur pouvait s’entendre des hurlements de chien.

- Je te présente mon chalet. Notre maison, aussi longtemps que tu le désireras ! Il a été créé en 1933 par ton arrière-grand père. Un homme charmant si on oublie qu'il vivait dans le siècle passé...

Elle s'approche et calme ses chiens d'un ordre en groenlandais. Puis, elle ouvre. A l'intérieur, il y avait plein de canapé, de fauteuil, de possibilité pour ses 23 chiens d'intérieurs puissent s'y poser. Elle avait bien sûr prévu une chambre pour lui.

- Quand ... quand... Plus jeune. Je m'étais toujours dis que j'offrirais un chien à mes enfants... pour que les chiens puissent vieillir avec lui. Cela te tenterait ? Un chien.

J'hochais la tête aux paroles de ma mère, souriant à l'idée de pouvoir m'adapter, au climat de ce pays. Je me rendais compte, que j'avais encore bien des choses à découvrir, dans le fond, j'étais toujours un louveteau, et pourtant, je voulais montrer à ma mère que j'étais fort ! si je n'avais la force physique ou ce côté leadeur, j'aimais apprendre et découvrir et ... Je ne voulais pas faite honte à ma nouvelle meute, encore moins à ma mère. Je ne pus m'empêcher d'offrir une étreinte à ma mère, rassurer qu'elle soit présente, et qu'elle soit prête à me former, entant que véritable loup, et non me voir comme une honte, comme ça avait été le cas, tout le long de mon enfance. Alpha m'avait toujours fait peur, est-ce que cette peur pourrait me quitter ? J'avais encore ses paroles en tête, mais je me devais de les oublier , ça viendrait ... Je l'espérais vraiment.

Dans la voiture, je regardais le paysage, alors que ma mère me parler du pays, enfin de la région, et j'avais déjà hâte? de me dégourdir les pattes dans la poudreuse. Je regardais la neige, les montagnes, c'était si beau, immense ... Ma mère me montra une montagne en particulier, et je regardais celle-ci, tout en l'écoutant. Voila qu'à présent, j'étais curieux à propos de cet arbre, j'aurais peut-être l'occasion d'aller le voir de plus près. J'écoutais les paroles de ma mère, tout en découvrant ce nouveau pays, et je n'avais pas les mots, c'était magnifique, il y avait un sentiment de liberté, rien qu'à regarder autour de soit. Savourant, on s'arrête devant un chalet et je devais sans doute avoir des étoiles dans les yeux, tellement il était magnifique. "Ouahou" dis je tout en contemplant le chalet, je retirais ma ceinture, avant d'ouvrir la portière, pour regarder celui-ci de plus près ! c'était autre chose, comparé au chalet ou j'avais grandi, c'était plus grand, plus lumineux, il y avait des immenses baies vitrées, ça ne ressemblait pas à la prison que j'avais connu, car oui, quand je voyais ce chalet, je pouvais comparer mon ancien logement (enfin celui de Alpha), comme d'une prison. Je pouvais aussi entendre des chiens au loin, un grand nombre de chien même. Perdu dans mes pensées, je ne pouvais sentir l'odeur du bois, l'air de la montagne, j'en fermais les yeux, c'était si bon, c'était comme ci ce lieu m'avait toujours appelé ... Oui, j'étais à ma place ici. J'écoutais ma mère, penchant légèrement la tête sur le côté, je n'avais jamais songer, à l'idée d'avoir un chien, bon, disons que Alpha l'aurait refuser, alors c'est vrai que je n'y avait jamais penser. "Se serait une bonne idée ! mais ... Enfin je ne sais pas , enfin je n'ai pas appris à m'occuper d'un animal, enfin mise à part les chiots, mais c'était différents, c'était les enfants des louves je ... Je ne connais pas grand chose du monde, et je me rend compte que ... Que mise à part m'apprendre à me renforcer ou me battre, bien j'ai du me débrouiller seul le reste du temps" , m'isoler, c'était ce que je savais faire de mieux dans l'ancienne meute, j'avais appris seul, surtout concernant la faune et la flore, mais ici, j'allais découvrir une nouvelle faune, ainsi qu'une nouvelle flore. "Alpha et sa meute, tout était si différent et je n'ai pas envi de te décevoir ... Je ne veux pas te faire honte Anaana" , c'était beaucoup à digérer, et je me rendais compte que j'avais grandi dans le mensonge, à la limite de l'âge de pierre. "Je veux que tu sois fier de moi, te prouver de quoi je suis capable ... Mais j'ai peur, je ne sais pas pourquoi j'ai aussi peur" , sans doute le fait d'avoir connu le rejet, maintenant c'était devenu ma hantise, je ne voulais pas que ça recommence. Je devais fermer les yeux, et reprendre une profonde inspiration, je pouvais le faire, ma mère était la, je n'avais rien à craindre. A nouveau je reniflais les odeurs autour de moi, cette nature, c'était apaisant.

Elle ne sait pas pourquoi elle lui propose un chien tout de suite. Peut-être à cause de ses propres chiens en train de hurler pour qu’elle rentre. Les animaux étaient proches des loups pour une chose, le manque de leur alpha. Elle avait pris cette place en tant que chef de meute. Les huskys et les loups étaient si proches. D’ailleurs, dans ses chiens, il y avait autant de l’une que de l’autre race. Et il y avait un gros saint-bernard, qu’elle avait logiquement appelé Beethoven, elle ne voyait pas de meilleur nom quand elle l’a eu, ainsi que deux labradors et deux patous qui dénoté totalement avec le reste de la meute. Mais les trois intrus étaient tellement bien intégrés dans la meute qu’elle doute que les chiens fassent même la différence. Peut-être quand Beethoven décide de s’assoir sur la tête d’un des loups, la différence se faisait-elle sentir, mais juste à peine. Elle regarde son fils et sourit. Elle évite le sourire triste et compatissant pour un sourire rassurant et optimiste.

- Ne t’en fais pas. Je serais là pour t’apprendre. Si j’ai 23 chiens à demeure et encore plus perdu un peu partout, ce n’est pas pour rien. Je sais m’occuper des animaux. Tu ne me décevras pas, erneq. C’est normal d’avoir peur, tu viens dans un nouveau pays, dont tu ne connais pas la langue, pour venir dans une famille que tu ne connais pas. Je ne te demande pas d’être confiant et assuré tout de suite. Mais alors je me répèterais le temps que tu réalises le changement, et qu’il ne te fasse plus peur.

Elle avait encore crié un ordre en groenlandais avant d’ouvrir la porte. Les chiens étaient mis comme en une allée d’honneur. Debout sur leurs quatre pattes, ou bien assis, tous avaient la queue qui gigoter de bonheur de sentir leur maîtresse. Beethoven fit le premier à s’approcher pour la renifler, se reculant ensuite. Et ouais, elle sentait encore l’odeur de l’Amérique. Elle désigna son fils.

- Ikinngut, dit-elle alors que se tourna vers son fils, je leur explique que tu es un « ami », ils vont venir te sentir, ne bouge pas. Et je vais te les présenter.

Le Saint-bernard s’approche et se met à sentir Jarod, d’abord son genou, puis remonté vers son entrejambe avant que Magdalene le repousse d’une réprimande. Il sent encore et se recule avant de se mettre à ses pieds, assis. Attendant une caresse pour bonne conduite que Mag lui donne avec plaisir.

- Je te présente Beethoven, le saint-bernard de la troupe. Là-bas, qui reste caché derrière le canapé, le seul d’ailleurs, c’est Or, le labrador et Argent, sa femelle que tu vois ici. Celle qui te sent les fesses en ce moment, c’est Minnie. Son compagnon c’est Mickey. On ne critique pas leur prénom. Ce sont des patous.

Elle siffle donne un ordre en groenlandais à nouveau alors que cinq loups de la meute s’approchent.

- Eux, ce sont la bande à picsou. Picsou, le loup noir, Donald, le loup gris, et Fifi, Riri et Loulou, les trois loups blancs. Fifi et Loulou sont des femelles.

Elle siffle à nouveau, les fait partir alors que les loups ont sentit Jarod à leur tour. Au fur et à mesure que les chiens passent, ils rejoignent tous une couchette. Elle présente les quatre prochains loups.

- Leonardo, Michelangelo, Donatello et Raphaël. C’était une portée de loups sauvages, comparé aux autres loups de la meute. Leur mère a été tué par un stupide chasseur sans cervelle alors je les ai élevé.

C’était que des mâles pour le coup. Pas de chance pour la reproduction. Quoi que ça dépends. Dans la meute de Magdalene, c’était contrôlé les naissances pour ne pas en avoir trop. Elle avait sélectionné les reproducteurs et reproductrices pour éviter la consanguinité et les problèmes liés. Les 4 tortues ninjas repartir dans un coin, ils avaient fièrement un foulard autour du cou. Un husky jappa au loin. Elle sourit.

- Et voici, la meute principale. C’est elle que j’utilise pour faire des randonnées avec des touristes. La chienne de tête, Pikachu, les starters, Carapuce, Bulbizarre et salamèche…

Chaque fois qu’elle disait leur petit prénom, le chien s’approcha et sentait Jarod avant d’attendre sa caresse sur la tête. Elle savait qu’une fois qu’elle aurait fini, les chiens prendraient plus de temps à s’acclimater à Jarod, mais c’était la première rencontre et c’était bien.

- Et enfin la Quintette, Klaus, Diego, Luther, Vanya et Lila.

(// :p ) Les chiens jappèrent en chœur avant de revenir, mais Klaus resta à regarder Jarod, presque intrigué avant de soupirer et partir. Il avait encore vue quelque chose qu’il ne devrait pas ? Magdalene se dit que parfois, ce chien semble voir les fantômes.

- Des questions ?

HRP – N’hésite pas à utiliser les chiens. Je vais faire un recap en spoiler sur le côté. Ils sont obéissants mais curieux, alors si tu veux t’amuser avec l’un ou l’autre n’hésite pas.