Le Temps d'un RP
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LE TEMPS D'UN RP

Fais gaffe de pas déclencher l'autostoppeuse. [ft. Edward]

Edward
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Edward
Mar 15 Aoû - 15:42

T.J Wilson
J'ai 30 ans et je vis à Southport, USA. Dans la vie, je suis Chauffeur poids-lourd et je m'en sors plutôt bien. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal.

Né d’un père inconnu et d’une mère perdue, j’ai grandi en voyant défiler les “beaux-pères”. S’épanouir sur fond d’alcool et de drogues, ce n’est pas évident, surtout lorsque, étant l’aîné, c’est vous qui, à cinq ans, devez prendre soin de votre petite soeur. De logements pourris en habitations partagés par des gens aussi pommés que ma mère, rien ne pouvait bien aller. Ma scolarité fût risible et parsemée de bagarres. Avec le temps, j’étais devenu dur, pas violent, mais dur. Je pardonnais difficilement, plus encore à ma mère. Finalement, les drames s’enchainèrent. Trop défoncée, ma mère eu un accident de voiture qui couta la vie à ma petite sœur. Elle fût condamnée à de la prison et à une cure de désintox mais elle se suicida au bout de trois jours. J’avais quinze ans, je pris une sacrée claque.
Les six mois suivants, je partageais mon temps entre les foyers et les maisons d’accueil. J’étais toujours trop dur et trop bravache, incapable de faire confiance à un adulte. Ce fut vrai jusqu’au moment ou je fus placé chez Walter eu Suzie. Elle, institutrice et lui vétéran des Marines. Ils n’eurent besoin que de deux mois pour me faire abdiquer, sans violence, sans hurlements. Chacun, ils prirent le temps de m’apprivoiser, de me connaître et de m’observer pour, finalement, me parler, raconter leur vie, leurs douleurs. A mes 18 ans, j’intégrais le corps des Marines que je quittais après 5 années, en 2016. Depuis, je suis chauffeur poids-lourd et je navigue entre le nord et le sud de la côte est.

Oui, cinq ans dans les Marines. Répondis-je simplement, sans plus de précision alors que sa question a fait disparaitre sa moue de son visage. Finalement, elle me fait un grand sourire avant d’agiter ses couettes vertes pour confirmer ma remarque.
Ce sourire ne vaut cependant pas celui qu’elle m’offre lorsque je lui retourne sa vanne sur l’odeur de mon sweat. Là, on est dans une vraie complicité, aussi éphémère soit-elle, que je lui retourne d’un clin d’oeil.

Pendant ce temps, je m’habille tranquillement jusqu’à devoir intervenir pour lui permettre de faire sa lessive. Je me place dans son dos pour lui montrer les bons gestes, lui expliquant la méthode et comment faire pour bien laver son linge. Durant ces deux ou trois petites minutes où nous sommes très proche, je lui tiens tout de même une main, elle ne dit rien, se contentant de hocher la tête. Je remarque, en relevant brièvement les yeux dans le miroir, qu’elle a les joues rouges alors qu’elle me laisse faire. Sans doute à t’elle honte de ne pas savoir faire et, comme elle m’a montré ses couettes juste avant, elle n’a pas sa capuche de protection.
Je ne dis rien pour ne pas me montrer désobligeant et finit par sortir en la laisser faire.

C’est une fois dehors que je me demande si j’ai été clair dans mes explications. Je hausse les épaules avant de faire ma petite recherche qui ne donne rien et me pose sur le banc.

Eh merde ! Grognais-je en venant de perdre à un petit jeu débile sur mon téléphone au moment où elle sort. Je range l’appareil et me lève pour voir son sourire et… Le tas de linge dégoulinant.

Euh ! Alors la sui… Commençais-je avant d’être odieusement interrompu par un estomac bruyant et mal élevé. J’entre cependant dans son jeu, faisant mine de ne rien avoir entendu et, surtout, de ne pas voir la nouvelle rougeur de ses joues..
La suite… Déjà, je vais essorer tout ça correctement, parce que ça va sécher dans le camion et à ce rythme, le lit va se transformer en piscine ! Lançais-je avant de tendre les bras vers ses affaires.

Après, on ira manger un bout. Ça te convient ? Demandais-je.

Cheval de Troie
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Cheval de Troie
Mer 16 Aoû - 0:00

Rémy Wilde
Je suis née à Boston, USA et j'ai 17 ans. Je suis orpheline car ma mère est morte et mon père.... bah c'est comme s'il était mort aussi. Malgré tout je suis célibataire et j'en ai absolument rien à foutre !Sinon bhein je m'en sors pas trop mal, enfin je veux dire, y'a toujours pire... même si ma vie, c'est bien de la merde.


Rémy n'a pas eu de chance dans la vie. Comme beaucoup de gens, me direz-vous. Mais c'est vrai qu'elle a tendance à croire qu'elle possède la palme de la meilleure vie de merde ! Sa mère est morte quand elle était bébé et a été élevée par son taré de père. Son géniteur avait beau l'aimer de tout son cœur et la considérer comme sa petite princesse, il n'en reste pas moins un taré qui ne risque pas de revoir la lumière du soleil avant longtemps ! Elle a été ballotée de foyer d'accueil en foyer d'accueil jusqu'à ce qu'à ses dix-sept ans, elle décide qu'il était temps pour elle de voler de ses propres ailes. Fuck les services sociaux, elle a pris son sac à dos et a décidé de fuguer pour prendre sa vie en main. C'est donc ainsi que commence sa nouvelle vie, sur le bas coté d'une route, en espérant que quelqu'un la prenne en stop et la conduise vers son destin.  


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Billie Eilish :copyright:️ Alaska & Google

Ok visiblement, il n'a pas envie de parler de l'armée. Ce que je peux comprendre, de ce que j'en sais, il se passe pas grand-chose de cool là-bas… alors bon. Pour ce qui est de nos vétérans, j'en ai croisé pas mal faisant la manche à Boston. Voilà comment on remercie ceux qui se sont battu pour leur pays, apparemment. Vive l'Amérique !... Je penche la tête sur le côté, faisant gigoter mes couettes, en me demandant ce qu'il a bien pu vivre pour ne pas avoir envie d'en parler à ce point. Sans doute quelque chose de vraiment affreux… J'ai.... C'est bizarre mais… j'ai pas envie qu'il soit triste... Aussi, je préfère rebondir sur la couleur de mes cheveux pour qu'on passe rapidement à autre chose. Putain, je sais pas pourquoi je fais tant d'effort... Dire qu'il y a encore quelques heures, j'avais juste envie de mettre mes écouteurs jusqu'à ce qu'on arrive dans le sud et là, on a presque une conversation normale et…ça ne me dérange pas... C'est trop bizarre !

Mon comportement bizarre ne fait que croitre au moment où il se met derrière moi pour me montrer comment faire pour laver mon linge. Je sens mes mains devenir moites et j'ai des papillons dans le ventre. Je me sens presque fiévreuse tellement je rougis et il est trop près, beaucoup trop près, pour que je puisse mettre ma capuche. Je suis complètement à découvert, putain, c'est trop la honte ! Je bouge nerveusement ma bouche dans tous les sens pour tenter de me concentrer sur quelque chose vu que je n'arrive pas à rester concentrée sur ce qu'il raconte !

Quand il finit par sortir, je soupire un grand coup pour évacuer tout ça et commence à voir dans le miroir que mon visage reprend son teint vampirique habituel. Fiouf ! Les papillons cessent de danser dans mon corps et je m'exerce pour la toute première fois à la lessive artisanale. Une fois fait, je sors du préfabriqué pour montrer mon travail.

Fière de moi, je tends mes mains avec mes vêtements dégoulinants en lui demandant qu'est-ce qu'on fait ensuite. Je fais la moue quand il me dit qu'il allait essorer mieux que ça mes vêtements.

"Je n'ai pas bien fait ?"

Je le laisse prendre mon linge avant d'enfiler ma capuche et de mettre mes mains dans la poche avant. Je suis trop dégoutée, je pensais avoir fait tout ce qu'il fallait et au final, il va devoir repasser derrière moi… C'est toujours comme ça, tout ce que je touche finis par être de la merde et tout le monde est toujours obligé de repasser derrière moi... Je hausse les épaules avant de taper le bout de ma basket dans un caillou.

"Ouais, ok, cool."

De nouveau, je fuis son regard. Je me sens trop nulle. Encore. Je soupire avant de le suivre de nouveau comme son ombre. Au moins ça, je sais le faire.

***

On reprend la route avant de s'arrêter pour manger. Je n'ai pas été super bavarde sur la route et lui ai laissé le choix de la destination pour manger. C'était gentil à lui de me proposer mais...

"Tu sais que j'ai pas d'argent et que tu vas devoir subvenir à mes besoins jusqu'à ce qu'on arrive dans le sud ?!"

Valait mieux planter le décor dès maintenant. Au cas où il pensait que j'allais peut-être dégainer une tirelire en cochon rose pleine d'économie de dents de la petite souris. Pas du tout ! Je dois que je devais avoir que onze pauvres malheureux dollars que j'ai laissés à la serveuse. Donc voilà, j'ai dilapidé ma fortune bien plus rapidement que prévu.

Je le suis quand même dans le resto de son choix. À l'intérieur, je vois qu'il retire sa casquette puis me regarde. Je fronce les sourcils avant de retirer ma capuche non sans faire une moue désapprobatrice. Les mains dans les poches, je le suis jusqu'à une table puis je m'assois en face de lui. Une serveuse vient rapidement prendre notre commande. Je suis une ado, donc j'ai pas besoin de réfléchir cent sept ans.

"Je vais vous prendre un cheeseburger avec des frites et un soda." Classique. Efficace. "Oh et une part de votre gâteau au chocolat."

Il commande également puis la serveuse s'en va. Je tourne la tête vers la fenêtre pour ne pas avoir à lui poser la question en face et je fronce les sourcils avant même qu'il m'ait donné sa réponse :

"T...Tu sais combien de temps il nous faudra pour arriver dans le sud ?"

J'ai pas suivi suffisamment de cours de math pour résoudre le problème : "si un camion roule à une vitesse de 100km/h combien de temps lui faudra-t-il pour…" Puis.... J'ai envie de savoir aussi combien de temps... enfin... combien de temps, il va encore devoir me supporter. Ouais voilà, c'est ça. Je joue nerveusement avec mes cheveux en remuant ma bouche, à défaut de pouvoir mettre ma capuche...
Edward
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Mer 16 Aoû - 0:56

T.J Wilson
J'ai 30 ans et je vis à Southport, USA. Dans la vie, je suis Chauffeur poids-lourd et je m'en sors plutôt bien. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal.

Né d’un père inconnu et d’une mère perdue, j’ai grandi en voyant défiler les “beaux-pères”. S’épanouir sur fond d’alcool et de drogues, ce n’est pas évident, surtout lorsque, étant l’aîné, c’est vous qui, à cinq ans, devez prendre soin de votre petite soeur. De logements pourris en habitations partagés par des gens aussi pommés que ma mère, rien ne pouvait bien aller. Ma scolarité fût risible et parsemée de bagarres. Avec le temps, j’étais devenu dur, pas violent, mais dur. Je pardonnais difficilement, plus encore à ma mère. Finalement, les drames s’enchainèrent. Trop défoncée, ma mère eu un accident de voiture qui couta la vie à ma petite sœur. Elle fût condamnée à de la prison et à une cure de désintox mais elle se suicida au bout de trois jours. J’avais quinze ans, je pris une sacrée claque.
Les six mois suivants, je partageais mon temps entre les foyers et les maisons d’accueil. J’étais toujours trop dur et trop bravache, incapable de faire confiance à un adulte. Ce fut vrai jusqu’au moment ou je fus placé chez Walter eu Suzie. Elle, institutrice et lui vétéran des Marines. Ils n’eurent besoin que de deux mois pour me faire abdiquer, sans violence, sans hurlements. Chacun, ils prirent le temps de m’apprivoiser, de me connaître et de m’observer pour, finalement, me parler, raconter leur vie, leurs douleurs. A mes 18 ans, j’intégrais le corps des Marines que je quittais après 5 années, en 2016. Depuis, je suis chauffeur poids-lourd et je navigue entre le nord et le sud de la côte est.

Je ne peux m’empêcher d’avoir un pincement au cœur devant son air déçu lorsque je lui signale qu’il faut que je termine d’essorer son linge. Sa déception me touche tellement, que je ne sais pas quoi dire d’autre que lui proposer de choisir où manger. Je suis totalement prit de court. Elle était arrivée tout sourire, ce qui était suffisamment rare, même si très fréquent durant cette dernière heure et, en deux secondes, j’avais tout pété.
Alors, elle disparait sous sa capuche pour envoyer mon offre de choix de restaurant aux oubliettes, comme ce pauvre caillou du bout de sa godasse.

Une chose, cependant, me travaille. Aussi fermée soit-elle, elle m’a tout de même confié son linge. Des affaires à elle, qu’elle m’a fourré dans les pattes. Comme lueur d’espoir vers un début de confiance, c’est extraordinaire !

Un silence gênant s’installe alors que l’on retourne au camion. Je place son linge trempé dans un sac en plastique, expliquant que, si les douches sont propres, il y a un meilleur dinner un peu plus loin et que je n’aime pas rouler avec du linge qui sèche dans mes rétroviseurs.

****

Je sais, ou plutôt, je m’en doutais. Tu aurais eu de l’argent, tu aurais pris un train sinon. Annonçais-je sans prétention et, comme d’habitude, sans jugement. Mais t’inquiète pas pour ça, ça ne me dérange pas.

Le silence reprend ensuite ses droits dans l’habitacle jusqu’à l’arrivée au dinner. En entrant, je retire ma casquette avant de lui lancer un regard. Je ne l’obligerais pas à faire comme moi, mais je l’y invite. Contre toute attente, elle baisse sa capuche, affichant toujours son air ronchon et complètement fermé. Je ne peux m’empêcher de hocher silencieusement la tête pour marquer mon approbation avant que l’on s’installe à table.

Et pour moi, ce sera un Cheese bacon, avec frites et soda. Vous me mettrez également un café et une pomme ? Merci à vous !

Le temps que la serveuse s’en aille s’occuper de nos commandes, la jeune femme perd son regard par la fenêtre avant de me poser une question, on ne peut plus pratique.

En théorie, on est à Jacksonville, en Floride, dans deux jours pour la livraison, peut-être trois car en cette saison, il y a souvent des orages dans les terres et dans ce cas là, je m’arrête. Du coup, dans trois ou quatre jours, je serais arrivé chez-moi, à Southport en Caroline du Nord.

Après avoir marmonné quelque chose, nous ne parlerons plus jusqu’à avoir fini notre repas. Au moins, je n’avais plus besoin de m’arrêter à Baltimore. Entre son linge qui devait sécher et sa question sur la durée du trajet, je savais qu’elle voulait rester avec moi. J’en étais profondément ravi. Cela me donnait l’impression d’enfin réussir à avancer avec elle, de réussir à grattouiller cette glace qui l’entourait.

Avant de reprendre la route, je sortais le sac avec ses habits. Un fond d’eau était visible dans le fond du sac avant que je le retourne pour évacuer le liquide. Alors, je lui montrais comment essorer efficacement son linge en le torsadant. Je commençais par son sweat, que je lui collais dans les bras, avant de poursuivre jusqu’à ce moment gênant. Il restait un t-shirt et son sous-vêtement dans le sac que je lui tendais. Je récupérais le reste pour le mettre dans un autre sac en attendant de pouvoir tout étendre.

****

Je m’étais arrêté juste après Stafford pour la nuit, sur un petit parking tranquille. Nous avions fait un repas de quelques trucs que j’avais dans le camion, de simples sandwichs au blanc de poulet et, j’avais fermé les stores de la cabine. Là, j’avais entassé les sacs qui encombraient la couchette du haut sur les côtés de ladite couchette pour libérer un fil à linge pour étendre son linge. N’ayant pas réfléchi plus que cela et agissant par automatisme, je me retrouvais à étendre jusqu’au plus intime…

J’allumais ensuite les veilleuses de la couchette du dessous, qui était bien plus large, avant de me tourner vers elle.

Aller Princesse, j’aimerais partir tôt demain, alors au lit ! Dis-je après avoir enlevé chemise et botte.


Cheval de Troie
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Cheval de Troie
Mer 16 Aoû - 16:50

Rémy Wilde
Je suis née à Boston, USA et j'ai 17 ans. Je suis orpheline car ma mère est morte et mon père.... bah c'est comme s'il était mort aussi. Malgré tout je suis célibataire et j'en ai absolument rien à foutre !Sinon bhein je m'en sors pas trop mal, enfin je veux dire, y'a toujours pire... même si ma vie, c'est bien de la merde.


Rémy n'a pas eu de chance dans la vie. Comme beaucoup de gens, me direz-vous. Mais c'est vrai qu'elle a tendance à croire qu'elle possède la palme de la meilleure vie de merde ! Sa mère est morte quand elle était bébé et a été élevée par son taré de père. Son géniteur avait beau l'aimer de tout son cœur et la considérer comme sa petite princesse, il n'en reste pas moins un taré qui ne risque pas de revoir la lumière du soleil avant longtemps ! Elle a été ballotée de foyer d'accueil en foyer d'accueil jusqu'à ce qu'à ses dix-sept ans, elle décide qu'il était temps pour elle de voler de ses propres ailes. Fuck les services sociaux, elle a pris son sac à dos et a décidé de fuguer pour prendre sa vie en main. C'est donc ainsi que commence sa nouvelle vie, sur le bas coté d'une route, en espérant que quelqu'un la prenne en stop et la conduise vers son destin.  


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Bon bhein au moins c'est une bonne chose de faite. Il sait que je n'ai pas une thune, donc j'ai plus à me soucier de comment je vais manger ou autre. Soupire. J'avoue que le coup du linge ça m'a un peu flingué le moral. J'en ai juste marre de toujours tout foiré. Y'a jamais rien que je réussisse à faire correctement et ça me soule… C'est fatiguant et frustrant de se sentir si nulle et d'en plus constater qu'on l'est vraiment... Soupire. Ma capuche bien encrée sur ma tête, je le suis dans le camion et le voyage se fait dans le silence le plus total. Je ne mets pas mes écouteurs, ce qui rend ce silence encore plus gênant…

Une fois arrivés au Dinner, il m'oblige à enlever ma capuche comme si j'étais un jeune délinquant dans une église.... Je roule des yeux, mais obtempère... Je le suis en silence jusqu'à notre table où nous passons rapidement commande. Je roule une nouvelle fois des yeux quand je remarque qu'il est bien plus poli que moi. C'est pas que je dénigre la pauvre serveuse, c'est juste que je ne m'embarrasse pas des formules de politesse dans la mesure où j'essaye de communiquer le moins possible avec les gens qui m'entourent. À force, j'en ai pris l'habitude et j'ai presque oublié des automatismes simples comme bonjour, merci, au revoir.

Pendant que la serveuse s'en va avec nos commandes, j'en profite pour regarder par la fenêtre pour ne pas à avoir à affronter son regard quand il répondra à ma question. Je hoche la tête pour digérer l'information en restant silencieuse pour, je finis seulement par répondre :

"Ok."

Ma voix ne montrait clairement pas de la nonchalance ou du dédain... elle reflétait davantage le fait que l'info était difficile à accepter pour moi, mais que je préférais rester digne et ne pas le montrer. Après tout, on se connait à peine. Je préfère crever plutôt qu'il croit que je suis un chewing-gum collé à sa chaussure dont il ne pourra plus se débarrasser. Je ne veux certainement pas qu'il ait pitié de moi ni qu'il me garde pour soulager sa conscience ou une autre connerie dans le genre. Tout comme je ne veux pas qu'il se sente investi d'une mission de protection ou autre truc à la con. Oh et puis merde, toute cette histoire me fait bien chier !

Je me renfrogne encore plus sur mon siège et quand nos plats arrivent, je touche à peine à mon assiette. Je n'ai plus faim. Tout ça me travaille et je n'arrive pas à me changer les idées. Je soupire continuellement en grignotant mes frites.
Avant de partir, je demande à la serveuse si elle peut me faire un doggy bag de mon burger et de mon gâteau au chocolat pour les manger plus tard. Je suis peut-être une emmerdeuse, mais je n'aime pas gâcher la nourriture, encore plus quand elle m'a été généreusement offerte. Quoi ?! J'ai quand même quelques principes ! Je suis pas une sauvage ! Enfin… pas tout le temps.

On finit par sortir du Dinner pour rejoindre le camion. Il finit par sortir mon linge encore trempé et me montrer comment fait pour bien les essorer. Il le fait avec mon sweat puis quand il ne reste plus que mon t-shirt et ma culotte... je rougis comme une tomate.

"C'est bon, c'est bon, je vais le faire…"

Il me laisse faire et cette fois, je m'applique. Je remonte les manches de mon sweat pour ne pas me mettre de l'eau partout et je fais comme il m'a montré. J'espère que cette fois, c'est bon ! Y'a l'air de plus avoir d'eau qui dégouline de partout. C'est bon signe, non ?
Je lui apporte ensuite mes vêtements pour qu'il puisse les étendre.


***


On finit par s'arrêter sur un parking. J'en profite pour finir de manger ce que j'ai ramené du Dinner. Une fois le repas terminé, il fait du bruit à l'arrière puis finit par en sortir une corde à linge. Je vois que machinalement, il commence à étendre mes affaires… Je bondis de mon siège en rougissant puis lui tire le t-shirt pour lui faire comprendre que je vais me charger d'étendre mes dessous............. Putain quelle plaie qu'il soit obligé de voir ce que je porte… Soupire. Je sais bien que les filles de mon âge n'ont d'yeux que pour les strings apparant mais perso, avoir un truc qui me tire la raie toute la journée, c'est pas mon délire ! On peut pas me dire que c'est confortable ! Fin bon… Il va me prendre pour une gamine… Soupire…

Il ne fait cependant aucune allusion ou commentaire, pas même un regard. Ce qui me rassure et m'énerve en même temps. Je suis rassurée parce que je me dis qu'il s'en fout. Mais d'un autre côté, s'il s'en fout, c'est parce qu'il pense que je suis une pauvre petite gamine sans aucun sexappeal et il a raison...

Une fois que le linge est étendu, je retourne m'asseoir sur mon siège et regarde mon téléphone. J'ai eu de nombreux appels de mon père aujourd'hui… Je zappe les notifications et regarde un peu le monde qui m'entoure à travers les différents réseaux sociaux. Machinalement, j'enfouis encore plus mon visage dans ma capuche. Je pose mes pieds sur mon siège pour me roule en boule, histoire de ne pas lui infliger la vision de mon corps difforme. Je soupire en continuant de visiter le monde virtuel jusqu'à ce qu'il m'interpelle. Je rougis en sortant à peine un œil de mon armure.

J'arque un sourcil, surprise puis je fronce les sourcils quand je comprends ce qu'il veut dire.

"Je vais pas dormir avec toi, pervers !"

Je préfère continuer de bougonner sur mon siège. C'est tout ce que je mérite de toute façon. Je scrolle mon téléphone encore et encore puis finalement, je prends mon sac à dos et décide de me barrer pour aller fumer dehors.

"Je reviens."

Cette fois, je prends la peine de lui dire que je vais revenir. J'ai pas envie qu'il pense que je fugue ou un truc dans le genre, ni qu'il décide de fermer le camion parce que je me sentirais bien con de devoir dormir dehors… Soupire. Je me barre pour marcher un peu. Je fume une cigarette, putain, même ça, je vais commencer à être à court…
Je soupire avant de voir au loin un gars qui fume. Je penche la tête sur le côté, surprise de voir qu'il a à peu près mon âge. Je m'approche de lui en portant toujours ma capuche. Je redresse mon sac à dos en arrivant à sa hauteur.

"Hey. Je peux te taxer une clope ?!"

Il me dévisage de haut en bas en arquant un sourcil. Je pense qu'il pensait que j'étais un gars, mais a compris que ce n'était pas le cas en entendant ma voix.

"Heu ouais... Tu viens d'où ?"

Je prends la clope qu'il me tend.

"Je t'ai juste demandé une clope, pas qu'on devienne amis."

Il sourit franchement.

"Ouais, mais c'est un peu la moindre des choses dans la mesure où tu m'as même pas dit merci."
"Oh pardon, mille excuses votre altesse !"
"Ouais, c'est déjà mieux, t'es pas terrible en remerciement, ni en excuse, en quoi t'es douée alors ?"

Je fronce les sourcils avant de m'éloigner.

"Continue de m'emmerder et tu le sauras !"

Il me balance au loin.

"Au fait, je m'appelle Bradley !"

Je lui fais un doigt en me dirigeant vers le camion.

"Et j'en ai rien à foutre !"

Pourtant, je sens qu'il continue de sourire dans mon dos. Une fois adossée au camion, je commence à me rouler un joint avec ma nouvelle cigarette. Je vois de loin que Bradley monte dans un camion avec ce qui semble être son père. Ils discutent puis il me pointe du doigt ! Putain de connard ! Je cache immédiatement mon visage dans ma capuche… Enfoiré !

Leur camion finit par partir, moi, je fume tranquillement, ça me détend. Je reste bien une heure ou deux dehors. Il fait moins chaud que la journée. Je profite de l'air frais et du silence. À croire que tous ces crados ambulants viennent ici pour se reposer. Je souris en repensant à lui et à nos blagues… puis je rougis quand je repense à son corps. Je secoue la tête.

"N'importe quoi, il va te balancer comme une merde pour reprendre le court de sa vie. Qu'est-ce que tu croyais..."

Me dis-je à moi-même avant de soupirer. Il commence à faire froid… Je décide de rentrer.
Une fois à l'intérieur, je regarde dans sa direction. Il a fini par éteindre les lumières... Je soupire. Je ne lui cause que des soucis..... Je finis par retirer mon sweat pour rester en t-shirt puis je regarde autour de moi avec mon téléphone. Je fouille un peu dans ses affaires jusqu'à y trouver un short. En fait, on dirait les bas de maillots des équipes de basket. Je souris en me disant qu'il pouvait pas être plus ringard. Un coup d'œil dans sa direction m'indique qu'il dort. Il a la tête tournée vers moi, mais il a les yeux fermés. Je rougis comme une tomate avant de retirer mon survêtement. Je reste en culotte le temps d'enfiler son short qui me va bien. J'avais peur qu'on voit un peu trop mes fesses rebondies, mais non ça va.

Je garde le sweat contre moi, comme un doudou. Au milieu de la "pièce" je suis partagée. Soit, je retourne sur mon siège pour dormir, soit j'accepte sa proposition............. Je rougis comme une tomate en faisant la moue.....

"Putain de pervers…"

Marmonnai-je dans ma barbe avant de me glisser doucement dans son lit. Heureusement qu'il dort parce que je serais morte de honte sinon ! Je rougis encore plus en le poussant avec mes fesses pour avoir un peu plus de place. Malgré tout, il est encore bien trop près de moi...... Mon cœur tambourine jusqu'à mes oreilles, mais bizarrement, je finis par rapidement trouver le sommeil, me laissant aller contre lui sans même m'en rendre compte…
Edward
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Edward
Mer 16 Aoû - 19:36

T.J Wilson
J'ai 30 ans et je vis à Southport, USA. Dans la vie, je suis Chauffeur poids-lourd et je m'en sors plutôt bien. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal.

Né d’un père inconnu et d’une mère perdue, j’ai grandi en voyant défiler les “beaux-pères”. S’épanouir sur fond d’alcool et de drogues, ce n’est pas évident, surtout lorsque, étant l’aîné, c’est vous qui, à cinq ans, devez prendre soin de votre petite soeur. De logements pourris en habitations partagés par des gens aussi pommés que ma mère, rien ne pouvait bien aller. Ma scolarité fût risible et parsemée de bagarres. Avec le temps, j’étais devenu dur, pas violent, mais dur. Je pardonnais difficilement, plus encore à ma mère. Finalement, les drames s’enchainèrent. Trop défoncée, ma mère eu un accident de voiture qui couta la vie à ma petite sœur. Elle fût condamnée à de la prison et à une cure de désintox mais elle se suicida au bout de trois jours. J’avais quinze ans, je pris une sacrée claque.
Les six mois suivants, je partageais mon temps entre les foyers et les maisons d’accueil. J’étais toujours trop dur et trop bravache, incapable de faire confiance à un adulte. Ce fut vrai jusqu’au moment ou je fus placé chez Walter eu Suzie. Elle, institutrice et lui vétéran des Marines. Ils n’eurent besoin que de deux mois pour me faire abdiquer, sans violence, sans hurlements. Chacun, ils prirent le temps de m’apprivoiser, de me connaître et de m’observer pour, finalement, me parler, raconter leur vie, leurs douleurs. A mes 18 ans, j’intégrais le corps des Marines que je quittais après 5 années, en 2016. Depuis, je suis chauffeur poids-lourd et je navigue entre le nord et le sud de la côte est.

Ce moment gênant, celui où je me retrouve avec son sous-vêtement en main, vient faire suite au moment où, sortant le t-shirt qu’elle avait essoré, je voulais complimenter son travail. Je me retiens afin de ne pas la mettre mal à l’aise mais il semble qu’elle se soit aperçu de ce que je faisais. Elle tire mon t-shirt alors que je termine de poser sa culotte sur le fils… Le mal est fait.
Je n’ai pas spécialement regardé son vêtement, déjà parce que cela ne m’intéresse pas et, de plus car c’est particulièrement intime.

Nous n’échangeons finalement aucun mot sur ce sujet alors qu’elle s’éclipse dans son univers virtuel sur son téléphone. Pendant ce temps, je range différents trucs qui trainent sur la couchette du bas avant de retirer bottes, chaussettes et chemise. Evidemment, lorsque je l’invite à venir se coucher, sa réaction est dans la lignée de ce que je peux en attendre depuis que je l’ai vexé au sujet de l’essorage.
Elle m’envoie chier, prends son sac et sort du camion, précisant toute fois qu’elle revient.

Je me couche donc et, après avoir lu quelques pages, je tire le rideau d’une des petites fenêtres latérales. Je la vois, au loin, échanger brièvement avec un type. Elle ne tarde pas à revenir, visiblement agacée, avant de se coller au camion. Rapidement, l’odeur de l’herbe entre par ladite petite fenêtre. Je la ferme donc, ce qui produit un léger claquement à l’extérieur. Le temps passe et je finis par tout éteindre et par me coucher.
Il faut bien savoir qu’un militaire ne dors jamais que d’une oreille. Aussi, lorsqu’elle rentre deux heures plus tard, je n’ai pas besoin d’ouvrir les yeux pour savoir que c’est elle. Elle farfouille un peu partout jusqu’à ce que je l’entende marmonner une gentillesse à mon égard.
Alors, elle se glisse sous le drap pour me rejoindre, me poussant de ses fesses pour se faire de la place. Je recule, rendu un peu perplexe par son geste, puisqu’elle vient d’écraser son derrière sur mon bassin.
Bref, je me recule et le sommeil me retrouve rapidement.

****

Lorsque je me réveille, je suis un peu surpris de la sentir, lovée contre moi, mon sweat dans les bras. En fait, durant toute la nuit, elle a reculé pour toujours rester à mon contact, finissant par me coller contre la cloison du fond.
Je dois me contorsionner pour m’extraire du lit, essayant de ne pas la réveiller. Dehors, il fait encore nuit.
J’ouvre un placard et en sors un sous-vêtement propre, des chaussettes et un t-shirt. Tournant le dos au lit, je jette un œil à la jeune femme qui semble toujours dormir. Je me sépare donc de mon jean et de mon boxer pour enfiler le nouveau, mon t-shirt masquant au mieux l’opération au cas où. Finalement, je change de t-shirt avant d’enfiler le reste.

Je me tourne vers la jeune femme et l’observe quelques secondes avant de m’asseoir sur la couchette pour lui secouer doucement l’épaule.

Debout Princesse ! Il faut rouler !
J’affiche un sourire tendre alors que son visage et ses cheveux en bataille ont sur moi un drôle de petit effet.
Je crois bien que c’est la première fois que je la vois détendue, sans capuche et je la trouve mignonne.

Je me relève alors, un peu perplexe de cette pensée. Bref, j’ai de la route, alors n’y pensons plus. Je tourne la clé pour démarrer les circuits du camion et faire chauffer les différents instruments, que tout démarre bien. Plusieurs “bip” et autres “tut” retentissent faiblement pendant que j’enfile mes bottes.


Cheval de Troie
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Cheval de Troie
Ven 25 Aoû - 12:05

Rémy Wilde
Je suis née à Boston, USA et j'ai 17 ans. Je suis orpheline car ma mère est morte et mon père.... bah c'est comme s'il était mort aussi. Malgré tout je suis célibataire et j'en ai absolument rien à foutre !Sinon bhein je m'en sors pas trop mal, enfin je veux dire, y'a toujours pire... même si ma vie, c'est bien de la merde.


Rémy n'a pas eu de chance dans la vie. Comme beaucoup de gens, me direz-vous. Mais c'est vrai qu'elle a tendance à croire qu'elle possède la palme de la meilleure vie de merde ! Sa mère est morte quand elle était bébé et a été élevée par son taré de père. Son géniteur avait beau l'aimer de tout son cœur et la considérer comme sa petite princesse, il n'en reste pas moins un taré qui ne risque pas de revoir la lumière du soleil avant longtemps ! Elle a été ballotée de foyer d'accueil en foyer d'accueil jusqu'à ce qu'à ses dix-sept ans, elle décide qu'il était temps pour elle de voler de ses propres ailes. Fuck les services sociaux, elle a pris son sac à dos et a décidé de fuguer pour prendre sa vie en main. C'est donc ainsi que commence sa nouvelle vie, sur le bas coté d'une route, en espérant que quelqu'un la prenne en stop et la conduise vers son destin.  


Fais gaffe de pas déclencher l'autostoppeuse. [ft. Edward] - Page 3 Tumblr_pu9c2oyhvp1ul9rhmo2_r1_540


Billie Eilish :copyright:️ Alaska & Google

Bizarrement, ça faisait longtemps que je n'avais pas aussi bien dormi… Je suis toujours en train de rêver, quand je sens que l'on me secoue en me disant de me réveiller. Je grogne en fronçant les sourcils puis je sens qu'un poids se retire du lit. Je grogne encore avant d'enfouir mon visage dans mon sweat, savourant son odeur mêlée à la mienne maintenant. Je soupire, car ma première pensée est de me dire que je vais bien finir par le laver...... Ça me soule. Je passe mon poing sur mon visage avant d'ouvrir un œil. Il est déjà en train de démarrer le camion. Je soupire plus longuement avant de me redresser. Assise, encore dans les vapes, je ne remarque pas que mon t-shirt trahit le fait que ma poitrine soit plutôt généreuse par rapport à la moyenne des filles de mon âge. D'habitude, j'ai toujours mon armure alors, je ne fais pas gaffe. Mais là, on voyait bien mon t-shirt, même sans soutif, était bien rempli. Mes cheveux en bataille, eux, annulent sans doute tout le charme dont j'aurais pu faire preuve quelques secondes avant. Je me gratte la tête en bâillant.

"On doit partir tout de suite ?!"

Avant de m'étirer. Puis.... Finalement....Je me recouche. Je me laisse tomber comme une masse dans le lit, gardant toujours précieusement mon sweat dans mes bras.

"Je suis fatiguée..... Puis j'ai faim. Et je suppose que t'as pas envie de me supporter quand j'ai faim !"

Je profite du fait qu'il soit de dos pour sourire franchement. Bhein quoi ?! S'il me voit sourire, il va penser qu'on est devenu ami ou un truc du genre totalement ringard.

Toujours dans le lit, je scrolle mon téléphone pour voir ce que j'ai manqué dans le monde virtuel pendant que je dormais. Sans surprise, mon père a essayé de m'appeler ce matin. Je roule des yeux avant d'ignorer la notification. Je reste dans le lit une heure de plus avant de me lever parce que je commence à avoir vraiment faim. Je remets mon sweat, mais reste avec son short parce qu'il fait chaud. Je vais m'asseoir à côté de lui, sur mon siège, je me pose mollement dessus et soupire à la mort.

"J'ai faimmmmmmmmmmmmmm..........." Je regarde autour de nous pour voir si y'a une ville ou n'importe quelle forme de civilisation dans ce trou du cul du monde... "Je veux des ailes de poulets avec des frites et un milkshake !" Dis-je les yeux brillants de gourmandise et de faim. "C'est quand qu'on arrive à la prochaine ville ?"

Ah bhein voilà, mon mode emmerdeuse s'est lancé sans même que je m'en rende compte… On continue de rouler, je le laisse mettre de la musique et ne dit rien, je sors une cigarette et commence à fumer en ouvrant la fenêtre. Il fait chaud, mais c'est agréable, ce n'est pas encore la chaleur caniculaire de midi.


***


Quand on arrive dans une petite ville, on s'y arrête pour manger. Tout se passe plutôt bien, on pourrait même dire qu'on a passé un bon moment. Il m'a laissé seule dans le camion le temps de me changer, c'était plutôt délicat de sa part pour un pervers. Puis il m'a dit qu'il avait des choses à faire et que je pouvais soit venir avec lui, soit me balader. Il m'a même proposé de me laisser un peu d'argent. J'ai enfoui ma tête sous ma capuche en rougissant, les sourcils froncés. Je ne suis pas une enfant à qui on donne de l'argent de poche !

"Je suis pas une gamine, garde ton argent, j'en ai pas besoin !"

Puis je me suis barrée, avec mon sac à dos et mon téléphone. Il m'avait dit en avoir pour quelques heures, alors j'ai pris mon temps, je me suis baladée un peu partout. J'ai fais quelques poches et je me suis achetée une glace. Je dois admettre que je suis une assez bonne pickpocket.... Je suppose que les chats ne font pas des chiens… Mais bon, comme je suis pas pourrie jusqu'à l'os, quand je vole un portefeuille, je le dépouille puis je le laisse dans une boutique en disant que je l'ai trouvé par terre. Généralement, on finit par appeler le propriétaire et tout le monde est content. Il se retrouve dépouillé, certes, mais je pense qu'il doit être heureux de retrouver ses papiers… DONC, tout le monde est content.

Après avoir fait le tour de la ville la plus ennuyante du monde, je me dirige vers le camion à pied. Je passe devant une petite supérette et un sourire diabolique se dessine sur mon visage.

"Oups, pardon ! Je suis désolée, monsieur !"

Dis-je après avoir bousculé volontairement un homme qui sortait de la supérette. Jackpot. J'entre dans la supérette, génial, il y a quelques clients, aussi, il ne pourra pas se concentrer sur tout le monde en même temps. Je fais mes courses, je m'en mets pleins les poches et le sac. Je prends ensuite un flash d'alcool pour le glisser dans le sac ouvert d'un lycéen qui s'apprête à sortir. Forcément, ça sonne et le vigile intervient. Pendant ce temps, je passe en caisse.

"Décidément, les jeunes..." Je lui tends mon argent volé pour payer quelques articles histoire de paraitre honnête. "...Au fait, j'ai trouvé ça dans une de vos allées, j'espère que vous pourrez le rendre à son propriétaire !"

"C'est gentil, mademoiselle, c'est beau de voir qu'il reste encore des jeunes honnêtes !"
"À qui le dites-vous !"

Puis je suis partie. Ce genre de machine, je les connais, elles ne sonnent pas deux fois de suite... Et si vraiment ça arrive, on pense que c'est un bug de la machine… Dans tous les cas, on m'aurait laissé partir. C'est plus heureuse que jamais que je sors de la boutique, direction le camion. Quand je rentre à l'intérieur, je suis ravie de voir qu'il est là :

"Hey, regarde ce que je te ramène !"

Dis-je en sortant mon butin. Des chips en tout genre, des paquets de gâteaux, de bonbons, de la bière et tout ce qui est sucré, salé, voire les deux, que j'ai pu faire entrer dans mon sac.

"Alors ? Finis d'avoir la dalle sur la route, grâce à moi !"

Bon, il n'avait pas l'air super emballé… Ça promet, je pensais bien faire. Fin, je sais que voler c'est mal, mais franchement, on en a rien à foutre, c'est une supérette qui doit brasser des milliers de dollars par semaine… Je me sentais pas du tout coupable jusqu'à ce qu'il me lance son regard désapprobateur..... Je finis par gonfler mes joues rouges de honte, par encrer ma capuche sur mon crâne et par m'enfoncer sur mon siège jusqu'à ne faire plus qu'un avec lui. J'ai passé toute la journée avec mes écouteurs à ne pas décrocher un mot.

Mon père qui en rajoute une couche à continuer de me harceler, j'étais à deux doigts de lui répondre et de lui dire d'aller se faire foutre ! Mais j'avais pas envie que l'autre commence à poser des questions sur ma vie..... Décidément, la veille de mon anniversaire, ils auront tous décidé de me péter les couilles.....
Je soupire en changeant de musique, j'opte pour du gros rock énervé qui me fera détester ce monde de merde.

***

Une fois la journée finie, il s'arrête sur une aire de repos pour la nuit. Franchement, j'ai même pas envie de passer plus de temps que cela avec lui. Je prends mon téléphone et mon sac à dos pour sortir du camion en claquant la porte. Connard !

Je shoot dans une canette de bière avant de me poser le plus loin possible de son camion de merde ! Je soupire avant de me sortir une bière de mon sac et un paquet de chips. Ça sera mon repas de ce soir…

"Et ça me va très bien, connard !"

Avais-je besoin de sortir ! Je soupire de nouveau avant de regarder des vidéos sur mon téléphone, ma capuche toujours vissée sur ma tête. Une fois que j'ai fini de manger, je me roule un pétard avec mon avant-dernière cigarette pour me détendre. Je me dis qu'après ça j'irai sûrement dormir… Mais je n'ai pas envie de le voir, aussi, j'espère qu'il ira manger Dieu sait où, comme ça je pourrais essayer de m'endormir avant qu'il ne rentre...... Putain de merde, voilà que je suis obligée de faire des plans de l'espace pour pouvoir éviter un pauvre gars !

Rien que de revoir la façon dont il me regardait, j'ai envie de pleurer, de hurler et de le taper jusqu'à ce qu'il arrête de me regarder comme ça. Je sais pas pourquoi je me sens si...... honteuse et déçue de moi-même. J'ai toujours volé et ça ne m'a jamais dérangé, même quand c'était Loïc qui devait payer à cause de moi...... Alors pourquoi maintenant, le fait qu'il soit fâché, ça m'agace ?! Comme si j'en avais quelque chose à foutre. S'il préfère se faire baiser par la vie, c'est son problème, non ? Alors pourquoi son jugement m'affecte autant....... Je voudrais pouvoir lui en même une si ce sentiment atroce que je ressens pouvait partir tout de suite après ! Mais ce serait trop beau.....
Je me demande ce que je devrais faire ? Ou peut-être que je ne devrais plus rien faire du tout ? De toute façon, quoi que je fasse, ce n'est jamais assez bien. Je ne sais même pas pourquoi je me fatigue… Je devrais rester silencieuse jusqu'à ce qu'il me lâche à Jacksonville et puis basta..... C'est sans doute la meilleure chose à faire pour nous deux. Oui. C'est décidé, en revenant, je reprendrais mon silence de mort et je recommencerais à l'ignorer, comme ça au moins, il ne me regardera plus jamais comme ça......

"Hey, c'est un beau téléphone que t'as là…"

Pas du tout, ça doit être un modèle de 2015 donc franchement, on aura connu mieux. Mais je vois bien où il veut en venir. Franchement, je dois vous rappeler où est mon père en ce moment, alors c'est pas à moi que ce merdeux va faire le coup du téléphone.
J'arque un sourcil en me levant, sans prononcer un mot.

"Et, je te parle, fais voir ton téléphone."

Je finis par le regarder avec des yeux noirs. Il a beau être plus grand et plus costaud que moi, il ne m'impressionne pas du tout. Ce qu'il y a de bien quand on vit ma vie, c'est qu'elle est tellement nulle, que la mort n'est qu'une ombre au-dessus de mon épaule qui attend sagement son tour. Aussi, si je dois me battre jusqu'à la mort pour mon honneur, ça m'est complètement égal. C'est peut-être stupide, c'est peut-être la jeunesse qui me fait parler. Mais en tout cas, le fait de ne pas avoir peur de mourir au combat, m'aura fait gagner pas mal de duel ! Qui sait, j'ai peut-être été Viking dans une autre vie.

Quand le gars finit par voir mon visage, c'est lui qui fronce les sourcils.

"Ah, mais t'es une fille !"

Sans qu'il s'y attende, je lui mets le crochet du droit le plus puissant que j'ai jamais tiré. Le gars titube de trois pas en arrière, en secouant la tête, incrédule.

"Je vois pas ce que ça change, connard."

Je secoue la main qui vient de faire un perfect, car j'ai mal aux phalanges, mais ça en valait le coup, lui en revanche aura sûrement un énorme bleu à la mâchoire pendant plusieurs jours ! Je récupère mon sac de ma main valide et y fourre mon téléphone avant de le mettre sur mon dos. Moi vivante, cette raclure de chiotte ne repartira pas avec la seule chose qui me rend un tant soit peu heureuse dans la vie !
Sauf qu'il n'a pas dit son dernier mot. Il fonce sur moi et me plaque au sol.

"Tu vas le regretter, salope !"

Il me tire les cheveux et tente de me frapper au visage, mais je ne me laisse pas faire ! Je bouge dans tous les sens et dès, je vois une possibilité, je le frappe de toutes mes forces sur le flanc pour le faire basculer. Je me redresse, tente de courir, mais il m'attrape par la capuche si violemment que je suis étranglée, obligée de faire volte face et là.... C'est aller tellement vite que je n'ai même pas ressenti la douleur…

Tout ce que je sais, c'est que je vois nos corps être collé, puis..... Comme si le monde s'était mis à ralentir, je le vois s'écarter de moi... Il tient quelque chose et il me fait plusieurs secondes ? Minutes ? Je ne sais pas. Pour comprendre que c'était un couteau. Il venait de me planter dans le ventre ce fils de pute.....

"J'espère que t'iras pourrir en enfer…"

Puis je pose ma main sur mon ventre et elle est tachée de sang. Quand je relève un regard hagard vers le gars, je le vois tenter de prendre ses jambes à son cou, mais il est vite rattrapper par quelqu'un… Un passant qui aurait vu la scène ? Je n'en sais rien... Je n'arrive pas à me concentrer… Je commence à trembler de la tête aux pieds. Je crois que je suis en état de choc. C'est la première fois que je me fais poignarder..... Je....Je suis étrangement calme mais… Je crois que je suis en train de pleurer..... Je ne sais pas ce qu'il se passe…

Quand une main finit par se poser sur mes épaules, je finis par m'écrouler contre cette personne. Je ne perds pas connaissance, mais je pleure à chaudes larmes en tremblant comme une feuille et la douleur... elle commence à arriver... Je commence à avoir mal à chacun de mes mouvements... Je m'écrase de tout mon poids contre cette personne en tentant de retrouver mes esprits. La seule pensée cohérente qui me vient c'est : Est-ce qu'il va partir sans moi ?
Edward
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Edward
Sam 26 Aoû - 0:45

T.J Wilson
J'ai 30 ans et je vis à Southport, USA. Dans la vie, je suis Chauffeur poids-lourd et je m'en sors plutôt bien. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal.

Né d’un père inconnu et d’une mère perdue, j’ai grandi en voyant défiler les “beaux-pères”. S’épanouir sur fond d’alcool et de drogues, ce n’est pas évident, surtout lorsque, étant l’aîné, c’est vous qui, à cinq ans, devez prendre soin de votre petite soeur. De logements pourris en habitations partagés par des gens aussi pommés que ma mère, rien ne pouvait bien aller. Ma scolarité fût risible et parsemée de bagarres. Avec le temps, j’étais devenu dur, pas violent, mais dur. Je pardonnais difficilement, plus encore à ma mère. Finalement, les drames s’enchainèrent. Trop défoncée, ma mère eu un accident de voiture qui couta la vie à ma petite sœur. Elle fût condamnée à de la prison et à une cure de désintox mais elle se suicida au bout de trois jours. J’avais quinze ans, je pris une sacrée claque.
Les six mois suivants, je partageais mon temps entre les foyers et les maisons d’accueil. J’étais toujours trop dur et trop bravache, incapable de faire confiance à un adulte. Ce fut vrai jusqu’au moment ou je fus placé chez Walter eu Suzie. Elle, institutrice et lui vétéran des Marines. Ils n’eurent besoin que de deux mois pour me faire abdiquer, sans violence, sans hurlements. Chacun, ils prirent le temps de m’apprivoiser, de me connaître et de m’observer pour, finalement, me parler, raconter leur vie, leurs douleurs. A mes 18 ans, j’intégrais le corps des Marines que je quittais après 5 années, en 2016. Depuis, je suis chauffeur poids-lourd et je navigue entre le nord et le sud de la côte est.

Lorsqu’elle finit par émerger, demandant s’il est vraiment nécessaire que l’on parte de suite, je me retourne pour lui confirmer le départ.
Sauf que, voilà ! Elle n’a sur le dos qu’un t-shirt et je me retrouve face à des formes jusqu’alors largement masquées par les sweats à capuche. Sweat, actuellement tenu dans ses bras, contre son ventre. Je crois bien que c’est alors la première fois que je la vois plus comme une jeune femme que comme une jeune tout court. Sa tignasse ébouriffée lui va à ravir et, je dois le reconnaître, cela ne me laisse pas indifférent.

Oui, il faut rouler. Ce ne serait pas cool pour mon pote que j’ai trois jours de retard quand même. Dis-je en souriant alors qu’elle s’étirait, mettant encore un peu plus en valeur sa poitrine. Finalement, elle se laisse retomber sur le lit et m’explique qu’elle a sommeil et faim, insistant sur le fait qu’en ayant faim, elle devient chiante. Je décide alors de braver les interdits du code de la route, un sourire aux lèvres en prenant ma place derrière le volant.

Alors dors pour oublier ta faim ! Je n’ai pas le droit de conduire avec une passagère qui ronfle, mais je vais faire une exception !

Une heure plus tard, elle vient s’installer sur son fauteuil, le sweat sur les épaules et un de mes shorts sur les fesses. C’est con, mais ça me fait marrer.

Tu veux pas me piquer mes caleçons tant que t’y est ? Raillais-je en insistant sur le fait que je plaisantais.

Je roule encore un moment, elle fume une clope et je ne dis rien, ce qui ne me ressemble pas, mais aujourd’hui a bien commencé et je n’ai pas envie de la vexer comme avec son linge la veille ou que l’on se prenne la tête.

****

On s’arrête finalement pour manger un morceau et cela se passe plutôt bien jusqu’à ce que je lui annonce avoir un truc à faire. Elle m’envoie chier quand je lui propose de lui laisser un peu d’argent, ce qui ne me surprend qu’à moitié.
Je pars donc de mon côté avec une idée bien précise en tête. Trouvez un foutu cadeau d’anniversaire pour cette jeune femme entêté et têtue au caractère volatile mais à qui je me suis attaché. Au point de vouloir fêter son anniversaire, tout du moins, lui faire un cadeau, alors même qu’elle a dit ne pas vouloir y penser.
Seulement, il me faut plus de deux heures pour trouver quoi lui prendre. Ça aime quoi les jeunes femmes ? Et elle, elle aime quoi ? Je finis par trancher, portant mon choix sur des trucs que moi, je trouve sympa.

Je suis de retour au camion avant elle et je venais tout juste de planquer mes cadeaux lorsqu’elle monte dans la cabine, radieuse et visiblement très contente d’elle. Je lui fais un sourire qui s’évapore aussitôt lorsqu’elle me déballe toutes ses trouvailles alors que j’ai commencé à rouler.

Mais…Tu m’as dis ne pas avoir d’argent… Tu…

Oh putain !

T’as volé tout ça ? Mais… Mais merde ! Non ! Lançais-je d’une voix forte en frappant mon volant. J’essaye malgré tout de rester calme, même si je bouillonne. T’es pas sérieuse ! Et tu croyais que j’allais être content ? Putain, mais j’y comprends plus rien ! Pourquoi t’as pas pris mon fric si tu voulais te payer des trucs ! Merde !

J’étais furieux, mais surtout déçu. Si mon ton de voix ne le trahissait pas, j’étais prêt à parier que cela se voyait sur mon visage.

Bon sang… ! L’intention est sympa, j’t’assure ! Mais sa mise en application… C’est pas cool !

****

Le trajet jusqu’au soir se déroula dans une atmosphère lourde et pesante. Il régnait un silence de mort dans la cabine entre moi qui fulminais et elle qui boudait. La nuit était déjà tombée lorsque je m’arrêtais sur une aire pour passer la nuit. C’était un coin que je n’aimais pas et qui était régulièrement mal fréquenté, mais encore agacé par cette histoire, j’avais raté l’arrêt précédent.
Je voulais lui dire de rester dans le camion le temps que j’aille pisser, mais, comme à son habitude, elle fuit à peine le camion arrêté.
Je soupire, car je pense savoir ce qu’elle a, ce qu’elle ressent, même si évidemment je peux me tromper. Elle voulait bien faire et me faire plaisir. Et moi, comme pour son linge, j’avais trouvé à redire.

Je l’observe s’éloigner au travers de la vitre de la portière et, une fois hors de vue, je me sors une salade de pâte du petit frigo en tiroir sous le lit. Je me mange ça en regardant quelques conneries sur Youtube, avant de glisser les bières au frigo. Après tout, maintenant qu’elles sont là…
Je ne suis cependant pas tranquille de la savoir seule dehors sur cette aire pourrie. Il y a déjà eu plusieurs histoires ici et certaines assez sordides. Aussi, j’attrape le Glock 17 qui est rangé dans un petit coffre verrouillé au-dessus du poste de conduite et le glisse à ma ceinture, dans mon dos. Je descends du camion et je le verrouille pour aller pisser, naturellement, les chiottes sont dégueulasses. Mon affaire faite, je pars faire un tour pour essayer de repérer la princesse Bouderie 1ère du nom.
Sauf que ce sont des bruits de lutte qui m’interpellent et, immédiatement, je pense à elle. Je m’élance alors, contournant deux bâtiments abandonnés pour tomber sur une scène terrible. Princesse est debout, immobile. Face à elle, à quelques pas, un type avec un couteau ensanglanté en main.
Il ne faut rien de plus pour me faire passer en mode combat.

Je dégaine mon flingue et me lance à la poursuite du connard que je rattrape bien vite. Il se retourne pour essayer de me planter à mon tour, mais il se mange un coup de pistolet dans la mâchoire avant de s’effondrer. Histoire d’être certain que ce bouseux ne recommence pas de si tôt, je lui broie la main du talon de ma botte avant de l’assommer.

Je range mon arme et retourne sur mes pas pour rejoindre la jeune femme. Arrivant face à elle, la première chose que je vois, c’est la tache sombre sur le sweat, au niveau de son ventre. Ensuite, ce sont ses tremblements et j’en comprends tout de suite l’origine, elle est en état de sidération.
Je me précipite à ses côtés, posant une main sur son épaule mais, je n’ai le temps de rien dire qu’elle s’effondre contre moi.

Merde ! Grognais-je alors que je vois ses larmes se mettre à couler. Je passe un bras derrière ses genoux, l’autre à ses épaules et je la soulève pour la ramener en vitesse au camion. Il faut faire vite et avant tout, dégager d’ici.

Vingt minutes plus tard, nous sommes sur un autre parking, beaucoup plus clean. Je me gare et tire les rideaux de la cabine avant d’attraper ma trousse de secours. Princesse est sur le lit, toujours tremblante, pleurant toujours à chaudes larmes. Je balance ma chemise pour ne pas être gêné avant de m’asseoir sur le lit. Je passe doucement la main sur son front trempé de sueur.

Eh ! Princesse ! C’est moi, je suis là ! Tout va bien se passer, ok ? Je vais te soigner, fais-moi confiance ! Je ne te laisse pas tomber !

Toujours en état de choc, je la manipule donc avec douceur pour lui enlever son sac à dos et mon sweat. Je pose la trousse à mes côtés et enfile de gants en latex avant de soulever son t-shirt pour dégager la plaie. Je tire un peu sur son pantalon également, l'emplacement de la plaie nécessitant de dégager la partie haute de son bassin.
L’avantage, c’est que ce con a frappé à la hanche, limitant la pénétration de la lame. La blessure est donc superficielle, d’un point de vue physique en tout cas. Je m’arme donc d’une compresse désinfectante que j’utilise pour nettoyer la blessure. Forcément, elle s’agite un peu, ça pique. Une fois propre, j’analyse les dégâts et je soupire de soulagement. Le couteau n’a finalement pénétré que sur deux centimètres. Je pose donc une nouvelle compresse et lui fait un pansement propre avant de ranger ma trousse.

Voilà ma belle, tout va bien, c’est fini !

Je réfléchis quelques secondes avant de me lever et d’enlever mes bottes. Je la déchausse également avant de m’installer à côté d’elle, la prenant dans mes bras d’un geste protecteur. La pendule du tableau de bord indique minuit passé.

Respire Princesse ! C’est terminé, tu es en sécurité ! Tu es de retour dans mon camion ! Dors tranquillement ! Écoute-moi, écoute ma voix ! Je suis là, avec toi et je ne te lâcherais pas !

Cheval de Troie
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Dim 27 Aoû - 22:16

Rémy Wilde
Je suis née à Boston, USA et j'ai 17 ans. Je suis orpheline car ma mère est morte et mon père.... bah c'est comme s'il était mort aussi. Malgré tout je suis célibataire et j'en ai absolument rien à foutre !Sinon bhein je m'en sors pas trop mal, enfin je veux dire, y'a toujours pire... même si ma vie, c'est bien de la merde.


Rémy n'a pas eu de chance dans la vie. Comme beaucoup de gens, me direz-vous. Mais c'est vrai qu'elle a tendance à croire qu'elle possède la palme de la meilleure vie de merde ! Sa mère est morte quand elle était bébé et a été élevée par son taré de père. Son géniteur avait beau l'aimer de tout son cœur et la considérer comme sa petite princesse, il n'en reste pas moins un taré qui ne risque pas de revoir la lumière du soleil avant longtemps ! Elle a été ballotée de foyer d'accueil en foyer d'accueil jusqu'à ce qu'à ses dix-sept ans, elle décide qu'il était temps pour elle de voler de ses propres ailes. Fuck les services sociaux, elle a pris son sac à dos et a décidé de fuguer pour prendre sa vie en main. C'est donc ainsi que commence sa nouvelle vie, sur le bas coté d'une route, en espérant que quelqu'un la prenne en stop et la conduise vers son destin.  


Fais gaffe de pas déclencher l'autostoppeuse. [ft. Edward] - Page 3 Tumblr_pu9c2oyhvp1ul9rhmo2_r1_540


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Je ne comprends plus rien. Ma vision est trouble parce que je pleure et j'ai vraiment beaucoup de mal à me concentrer sur quelque chose de précis. Je n'ai que des idées qui vont et qui viennent à toute allure dans mon esprit. Sans compter mes tremblements… Chaque fois que mon esprit touche un peu à la lucidité, c'est pour se demander "Mais pourquoi je tremble ?". Puis quand je me sens soulevée, je me demande qui est en train de me prendre et de m'emmener ? C'est fou, mais mon corps a tout de suite reconnu sa voix, son odeur… Ma main blessée s'agrippe à lui de toutes les forces qu'il lui reste…

Assez rapidement, je suis posée sur quelque chose de chaud et de moelleux… Aussi, je me détends en me sentant étrangement en sécurité. Je commence petit à petit à arrêter de trembler et mes larmes finissent par sécher. J'ai instinctivement essayé de m'essuyer les yeux, mais bouger me fait mal alors j'abandonne. J'ai encore envie de pleurer… Ça vient par vague, je suppose que c'est le choc. Quand je suis calme et que je ne pleure pas, j'arrive à aligner deux pensées cohérentes… Déjà, je me demande où je suis puis ensuite, je me rappelle que je suis dans le camion. Ça c'est plutôt cool.
Quand on finit par s'arrêter, je regarde autour de moi et le vois arriver vers moi. Son air inquiet me redonne envie de pleurer et des larmes coulent sur mon visage alors qu'il commence à retirer sa chemise pour s'occuper de moi. Avec douceur, il caresse mon front en me disant des mots rassurants. Je hoche la tête vigoureusement, incapable de parler sans sangloter..... Je pleure encore et encore tandis que les images du couteau défilent dans ma tête. Je sens que je n'ai rien de grave, mais c'est tout de même quelque chose de réellement effrayant de se faire poignarder… On ne peut pas s'empêcher de se demander et si ç'avait été plus à droite ? À gauche ? Plus haut ? Si on ne se sort pas de ces angoisses, elles finiront par nous ronger.

Il tente de me manipuler et je me remets à trembler, opposant au début de la résistance puis me rappelant qu'il ne me veut pas de mal et que je suis en sécurité. Je me radoucis et le laisse me retirer le sweat et le reste de mes affaires. Je suis tellement hagard que je le laisse baisser mon pantalon sans broncher, pourtant, mon corps réagit d'instinct en se mettant à rougir. Quand il me désinfecte, je grogne de douleur en me cambrant légèrement avant de retomber douloureusement sur le lit. Quelques secondes plus tard, il me dit que c'est fini et de nouveau, je hoche la tête en pleurant sans que je puisse y faire quoi que ce soit. Cette fois, je parviens à sécher mes larmes d'un revers de main avant d'inspirer et d'expirer pour tenter de me calmer.

Quand je le regarde de nouveau, il est en train de se déshabiller pour venir me rejoindre. Cette fois, je me sens clairement rougir... Je regarde ailleurs en faisant mine de rien puis quand il se blottit contre moi… Mon cœur se met à accélérer et je ressens l'envie d'être contre lui. Je rapproche doucement mon corps du sien pour poser tête contre lui.

"Je suis désolée…"

Trois petits mots qui veulent dire beaucoup pour moi, car je le pense vraiment, sans doute pour une des premières fois de ma vie. Je suis réellement désolée pour tout… Pour aujourd'hui, pour l'obliger à se coltiner une paumée comme moi ramassée sur le bord de la route… Je suis désolée d'être une connasse en permanence avec lui… Je suis désolée de l'obliger à prendre soin de moi..... Trois petits mots que je n'ai jamais dits à qui que ce soit… En tout cas, pas avec autant de sincérité.
Je recommence à pleurer et à bâiller en même temps. Je suis fatiguée… Mes pensées recommencent à s'agiter, j'ai l'impression d'être à la maison… J'entends les doigts de Loïc sur son clavier dans son bureau et la télé du salon qui passe Oprah pendant que Penny fait la cuisine. Machinalement, je me crois dans ma chambre et commence à retirer mon bas de survêtement, car il me tient trop chaud. Je reste donc en t-shirt, culotte et chaussettes.

Je bâille de nouveau et mes pensées changent, cette fois, j'ai conscience de ne plus être chez les Martin, mais d'être dans le camion avec un ours mal léché qui n'arrête pas de juger tout ce que je fais… Je fronce les sourcils alors que le sommeil me gagne doucement…

"Tu vas me laisser…je le sais..."

Dis-je plus à l'ours dans mon rêve qu'à celui qui se tient à côté de moi… Pourtant, je tente désespérément de m'accrocher à celui qui est près de moi... Je bâille de nouveau et mes pensées changent encore, je le revois sourire quand on avait passé un bon moment lui et moi… Je souris également en posant une main sur son cœur, je le caresse lentement du bout des doigts et cette fois, je m'endors complètement.

***

Durant la nuit, je n'ai pas cessé de chercher son contact inconsciemment. Pourtant, à mon réveil dans ses bras, j'ai rougi comme une tomate de la tête aux pieds, mais je ne me suis absolument pas décalé pour autant..... Je me sens bien contre lui. Et avec ce qui s'est passé hier, je pense que j'ai quand même le droit de me sentir bien le plus longtemps possible ! Aussi, j'ai fait semblant de dormir jusqu'à ce qu'il se réveille pour pouvoir profiter encore un peu de sa présence. Quoi..... Y'a aucune loi qui me l'interdit ! Puis aujourd'hui, j'ai dix-huit ans ! Alors, j'ai encore plus le droit de faire ce que je veux !

Je me mords la lèvre pour tenter de prendre mon courage à deux mains, les joues en feu… Les yeux fermés et le cœur qui tambourine contre ma poitrine, j'ose remonter l'une de mes jambes, entre les siennes… J'arrête timidement mon genou à la limite... Je...Je ne sais pas si je suis encore prête pour me lancer dans… Ce genre de chose..... Rien que d'y penser, mon cœur tambourine encore plus, j'ai l'impression qu'il va finir par l'entendre !
Pourtant, je dois reconnaitre que pour la première fois.....Cette proximité avec quelqu'un d'autre… ça ne me dérange pas, bien au contraire, je l'apprécie… elle me réconforte..... Je ne saurai pas l'expliquer. Pourquoi est-ce que je ressens ce genre de chose pour un gars qui doit avoir genre le double de mon âge et que je viens de rencontrer ?! Je dois être complètement folle…

Je soupire doucement contre sa peau puis là........ Comme d'hab.... Monsieur casseur d'ambiance ! Mon téléphone se met à vibrer de tous les diables dans mon sac à dos et Ours finit par se réveiller… Me demandez pas pourquoi je l'appelle comme ça, j'ai l'impression que depuis hier, c'est devenu une évidence....
Edward
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Edward
Dim 27 Aoû - 22:56

T.J Wilson
J'ai 30 ans et je vis à Southport, USA. Dans la vie, je suis Chauffeur poids-lourd et je m'en sors plutôt bien. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal.

Né d’un père inconnu et d’une mère perdue, j’ai grandi en voyant défiler les “beaux-pères”. S’épanouir sur fond d’alcool et de drogues, ce n’est pas évident, surtout lorsque, étant l’aîné, c’est vous qui, à cinq ans, devez prendre soin de votre petite soeur. De logements pourris en habitations partagés par des gens aussi pommés que ma mère, rien ne pouvait bien aller. Ma scolarité fût risible et parsemée de bagarres. Avec le temps, j’étais devenu dur, pas violent, mais dur. Je pardonnais difficilement, plus encore à ma mère. Finalement, les drames s’enchainèrent. Trop défoncée, ma mère eu un accident de voiture qui couta la vie à ma petite sœur. Elle fût condamnée à de la prison et à une cure de désintox mais elle se suicida au bout de trois jours. J’avais quinze ans, je pris une sacrée claque.
Les six mois suivants, je partageais mon temps entre les foyers et les maisons d’accueil. J’étais toujours trop dur et trop bravache, incapable de faire confiance à un adulte. Ce fut vrai jusqu’au moment ou je fus placé chez Walter eu Suzie. Elle, institutrice et lui vétéran des Marines. Ils n’eurent besoin que de deux mois pour me faire abdiquer, sans violence, sans hurlements. Chacun, ils prirent le temps de m’apprivoiser, de me connaître et de m’observer pour, finalement, me parler, raconter leur vie, leurs douleurs. A mes 18 ans, j’intégrais le corps des Marines que je quittais après 5 années, en 2016. Depuis, je suis chauffeur poids-lourd et je navigue entre le nord et le sud de la côte est.

Les trois premiers mots qu’elle prononce après que je l’ai prise dans mes bras me font sourire. Ils me font sourire car j’en perçois la sincérité. D’une certaine façon, c’est un sourire de victoire, car cette sincérité que je ressens est comme une porte qu’elle entre-ouvrerait à mon attention. Une porte donnant sur elle.
Je réponds en l’enveloppant de mon bras, dans un geste d’affection silencieux tout aussi sincère, et ce, même si ce contact me chamboule.
Si, dans un premier temps je m’étais allongé habillé, j’avais rapidement retiré mon jean qui me tenait beaucoup trop chaud. J’étais donc en caleçon et t-shirt, allongé contre elle.
Après un petit moment, elle se tortille et je finis par comprendre qu’elle retire son propre pantalon avant de revenir contre moi. Elle dit savoir que je vais l’abandonner, mais cherche malgré tout à s’agripper à moi. Alors, je l’enlace et la sert contre moi.

Tu as torts de le croire…
Murmurais-je à son oreille, peu de temps avant qu’elle ne s’endorme en se roulant en boule contre moi.
Je me redresse brièvement pour lui enlever ses chaussettes, cherchant à ne pas regarder ses jambes, ce qui est difficile. Aussi, je rabats le drap sur nous avant d’éteindre la lumière et de me rallonger, la reprenant dans mes bras.
Cela fait deux jours maintenant que je ne la regarde plus comme une petite jeune, mais comme une jeune femme. Je n’y étais pas préparé du tout et cela me fout un peu les jetons.
Mais je dois me rendre à l’évidence, j’aime l’avoir avec moi, j’aime l’avoir contre moi, j’aime l’observer…
Je me bouscule mentalement en l’enlaçant, veillant à ne pas placer mes bras ou mes mains à des endroits innapropriés.
Finalement, le sommeil m’emporte à son tour, m’embarquant dans des rêves que je garderais pour moi.

****

Je suis tiré de mon sommeil par un vrombissement désagréable. Lorsque j’ouvre les yeux, je suis presque nez à nez avec…Faudrait vraiment qu’on s’échange au moins nos prénoms quand même…
Bref !
Elle semble dormir, mais un détail me fait immédiatement rougir. Dans son sommeil, sans doute, sa jambe est venue se placer à un endroit un peu gênant, surtout après les rêves que j'ai faits... En me rendant compte de cela, je ne peux empêcher quelques fugaces images desdits rêves de me passer devant les yeux.
Je secoue la tête avant de m’étirer le plus doucement possible, tendant la main jusqu’à son sac à dos. Ce dernier, posé contre le lit, vibre comme un damné. Du bout des doigts, j’ouvre la poche et en tire son téléphone. Sans vraiment regarder l’écran, je presse le bouton et l’écran finit par indiquer “Power Off”. Je laisse retomber l’appareil dans le sac avant de revenir m’allonger contre elle.

Dans la faible luminosité de la cabine, j’observe son visage paisible, ses cheveux en bataille puis, je passe un bras sur elle pour poser ma main dans le haut de son dos. Mon coeur bat un peu vite à mon goût, mais je ne peux pas me leurrer… J’aime sa présence à mes côtés, j’aime la sentir contre moi et… Elle m’attire.
Je dépose un doux baiser sur son front.

Joyeux anniversaire, ma Princesse ! Chuchotais-je, sans même avoir remarqué ce petit “Ma” qui s’était glissé sournoisement dans ma phrase. Alors, je la serre tendrement contre moi, rougissant en sentant sa poitrine s’écraser légèrement contre mon torse.
Cheval de Troie
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Lun 28 Aoû - 10:44

Rémy Wilde
Je suis née à Boston, USA et j'ai 17 ans. Je suis orpheline car ma mère est morte et mon père.... bah c'est comme s'il était mort aussi. Malgré tout je suis célibataire et j'en ai absolument rien à foutre !Sinon bhein je m'en sors pas trop mal, enfin je veux dire, y'a toujours pire... même si ma vie, c'est bien de la merde.


Rémy n'a pas eu de chance dans la vie. Comme beaucoup de gens, me direz-vous. Mais c'est vrai qu'elle a tendance à croire qu'elle possède la palme de la meilleure vie de merde ! Sa mère est morte quand elle était bébé et a été élevée par son taré de père. Son géniteur avait beau l'aimer de tout son cœur et la considérer comme sa petite princesse, il n'en reste pas moins un taré qui ne risque pas de revoir la lumière du soleil avant longtemps ! Elle a été ballotée de foyer d'accueil en foyer d'accueil jusqu'à ce qu'à ses dix-sept ans, elle décide qu'il était temps pour elle de voler de ses propres ailes. Fuck les services sociaux, elle a pris son sac à dos et a décidé de fuguer pour prendre sa vie en main. C'est donc ainsi que commence sa nouvelle vie, sur le bas coté d'une route, en espérant que quelqu'un la prenne en stop et la conduise vers son destin.  


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Bon, j'avoue que la douleur est présente, mais j'ai quand même retrouvé mes esprits. Je sens que mes vagues de pleurs seront moins fréquentes qu'hier. Aussi, je profite de ma lucidité pour rester prêt de lui. Je fais semblant de dormir et j'ose même poser ma jambe sur lui. Je sais pas ce qui me pousse à faire ça ok ! J..J'en ai juste envie. Puis je fais rien de mal de toute façon ?! Je me mords la lèvre pour ne pas perdre mon courage et reste contre lui jusqu'à ce que mon fichu téléphone se mette à sonner. Là, je peux être sûre d'être harcelée dès qu'il en aura l'occasion. Généralement, il m'appelle plus souvent le jour J... Sans doute qu'il doit avoir le droit à plus de coup de téléphone pour ce genre d'évènement.... Franchement, là, tout de suite, j'en ai absolument rien à foutre !

Et voilà, il se réveille ! Putain ! Je l'entends qu'il gigote pour essayer d'attraper mon sac. Il finit par l'atteindre et par couper le son de mon téléphone… Je me dis que c'est fichu, il va surement se réveiller et reprendre la route… Mais non, bizarrement, il revient s'allonger près de moi et j'en ai le cœur qui palpite davantage… Je tente de continuer de reste calme et paisible, comme une personne qui est censée dormir… Mais j'ai tellement envie de me blottir contre lui, de le serrer dans mes bras… De le remercier et de lui dire que je ne sais pas ce qu'il se serait passé s'il n'avait pas été là… Mais je me contente de faire semblant de dormir tandis que lui me prend tendrement dans ses bras pour embrasser mon front.

Je rougis comme une tomate en ayant des papillons dans le ventre. Je voudrais qu'il continue encore et encore.... Que ce moment ne s'arrête jamais… Je voudrais qu'on reste dans cette position le plus longtemps possible… Finalement, il finit par me souhaiter un joyeux anniversaire et mon cœur en ratte un battement… Mon visage devient brulant et s'il pouvait le voir, mes yeux brilleraient de bonheur… Mais au lieu de ça, je fais mine de me blottir encore plus confortablement contre lui..... Je ressens de l'affection pour lui et ça me fait peur… Je....Je ne suis pas du genre à m'attacher à qui que ce soit..... Pourtant, je n'ai pas envie de notre folle aventure se termine, je n'ai pas envie qu'il parte et qu'il reprenne le court de sa vie. Et moi alors ? Qu'est-ce que je vais devenir une fois que je serais toute seule ? Une fois que j'ai pris gout à ses caresses et sa gentillesse, qu'est-ce que je vais pouvoir faire ?.... Moi, tout ce que je veux, c'est continuer d'être sa princesse…

Je rougis comme une tomate en me disant ça..... Comme si je pouvais être la princesse de quoi que ce soit… pourtant, j'ai l'air d'en être une pour lui..... J'ai envie de l'enlacer, de bisouiller sa peau… C'est horrible ! Qu'est-ce qui me prend ! Est-ce que c'est le choc d'hier qui me rend si sentimentale ?! En tout cas, j'ai l'impression que mon cœur tambourine dans mes oreilles et m'influence à faire des choses qu'auparavant, je n'aurais jamais osé......
Par exemple, alors que ma poitrine rebondie finit par s'écraser contre son torse, j'en profite pour remonter ma jambe entre ses cuisses. Je sens que le loup est réveillé..... Je rougis encore plus et ne bouge pas d'un pouce..... C'est dur contre mon genou.... Qu'est-ce que je suis censée faire ?! Maintenant que je le sens, je ne peux pas l'ignorer… Mais en même temps, est-ce que je suis censée faire quelque chose ? J'en sais rien !
J'ai l'impression que tout mon corps est en ébullition... C'est comme si entre hier et aujourd'hui, mon corps avait passé un cap... Je me sens plus confiante quand je suis près de lui, plus sereine… Moi qui ne suis pas du tout tactile, je suis dans les bras depuis hier et j'ai bien envie d'y passer la journée ! Je me surprends à avoir envie qu'il embrasse mes joues, mon cou… J'ai envie qu'il m'embrasse et qu'il me fasse de tendres caresses dans le dos............ Qu'est-ce qui me prend, si je continue à penser à ce genre de chose, je vais finir par saigner du nez !

Je ne tiens plus, je risque d'être démasquée de toute façon… Je finis par faire mine de m'étirer et de me réveiller. Je papillonne des cils en faisant mine de reprendre conscience, mais je ne bouge pas de près de lui pour autant. Maintenant que je suis réveillée, je n'ai aucune envie qu'on aborde des sujets qui fâchent. Je veux que ce moment nouveau et magique continue de durer. Et puis c'est mon anniversaire, il n'a pas le droit de m'emmerder aujourd'hui !
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