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LE TEMPS D'UN RP

" Lorsque j'aurai fini de regarder ces chemins menant plus loin que la vie et que sous le ciel vous m'aurez couchée, gardez captive l'aile qui frémit pour que mes yeux consentent à se fermer. " Rina Lasnier

Dreamcatcher
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Ven 25 Nov - 1:16
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Mary Gaberlie


À l'Ombre des ténèbres, rien ne s'efface, ni les eaux cendreuses, ni les lambeaux des jours.


J'ai 33 ans et je vis sur une île près d'Helsinki, en Finlande. Dans la vie, je suis sellière harnacheuse et je m'en sors en broyant du noir. Grâce à mes démons, je suis célibataire et je le vis implacablement.

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Infectious

Mon cœur est en cage...:

Ce sale rhume qui traînait. Fatiguée, elle travaillait plus lentement, se levait tard, rentrait tôt. Son flanc la faisait souffrir là où la vilaine cicatrice tirait, douloureuse. Les pièces de cuir qu'elle façonnait lui paraissaient lourdes à manipuler. Souffreteuse, une mauvaise toux s'installa dont elle ne parvint pas à se débarrasser malgré les comprimés qu'elle s'enfilait.

Un matin, elle fut incapable d'aller bosser, terrassée par la sensation d'un casque de fer lui pressant le crâne, le corps criblé de courbatures, les poumons en feu. Prendre rendez-vous chez le médecin n'était pas une option. Diagnostic : bronchite aigüe et un sermon insupportable qu'elle subit sans dire un mot. « Vous n'êtes pas sérieuse, encore un peu et c'était la pneumonie assurée...Surinfection...Inconscience... » Et bla bla bla. Certes, il n'avait pas tort mais elle ne pouvait pas lui dire qu'elle le détestait et tout ce qui allait avec !

À son retour, elle remplit péniblement la mangeoire de son cheval à ras bord afin qu'il puisse se nourrir pendant deux jours, fit de même avec l'abreuvoir, buta sur une pierre du dallage et faillit se viander. Enfin à l'abri dans la grande maison, elle fila aussi rapidement que possible sous la couette, claquant des dents, mal en point. Ce n'était pas bien grave, dans deux ou trois jours les médocs feraient leur effet. Les p'tites maladies, ça passait toujours, évidemment. Mais là. Ce fut si différent, si...Atroce ?

L'oblation suprême, intense, douloureuse. Cette solitude pestilentielle qui déversait ses relents abominables, barbouillant les murs blancs de la chambre.

DÉPECÉE
DÉCHIRÉE
ÉCARTELÉE


Son monde aurait pu continuer à se déplier dans une simplicité discrète, sans histoire particulière, sans âme sœur. Les aurores frissonneraient à la grâce d'Hélios, les crépuscules se pencheraient sur les enfants d'Eve, accueillant leurs sommeils paisibles dans une légèreté d'ange. Mais il n'en fut pas ainsi. Mais il n'en sera jamais ainsi tant que l'union de quintessence demeurera inachevée.

La crise monta alors qu'elle fermait les yeux, cherchant à se réchauffer. Elle qui pensait se reposer.

Une lame de fond. L'angoisse brutale qui presse le cœur dans la poitrine. L'oppression. Les hurlements silencieux. Valravn ! L'ovation mutique. La gorge ligaturée. La nausée insupportable du manque.

La houle de tempête lui revenait à la mémoire.

Ô Golgotha sans croix : l'implacable lien, inassouvi. Cette solitude, abjecte. L'appel de l'âme sœur, inextinguible. L'alchimie vibratoire qui lie et relie. Aucune explication n'existe, cela EST. Ce besoin, massacrant, de fusionner  avec l'Osmose. La sensation au tout début, aurait pu s'annoncer presque agréable. Vous savez, ce délicieux moment où la langue, humectée, se met à saliver. L'eau à la bouche augurait d'une gourmandise. Ce serait Lui ?! C'EST LUI ! Un don pur et infini ? La dualité métamorphosée en unité parfaite ?

Mais l'incompréhension, le chaos, le déni engluaient Mary la rebelle. Elle repoussait l'autre « morceau » avec passion, alors qu'elle SAVAIT. Paradoxal, troublant : l'égo se rebiffait telle une bête agonisante dans les bras d'une vie en bouillie.

Et la fièvre grimpait...grimpait ; pauvre tête cognée par d'invisibles marteaux. Elle trouva malgré tout la force d'ouvrir les boîtes de somnifères et les antidouleurs. Doubler les doses. Dormir...Ne plus souffrir...

Ce fut long, si long, très long, trop long.

Long...

Le cœur en terreur, la martyre suçait son malheur, déchiquetée d'aridité et de sècheresse.

Si long...

Une traîne-misère, crucifiée sans foule et sans intercession. Pas un souffle, pas un murmure ne s'élevait dans l'air vicié de l'épais silence. Majestueux, le Mal contemplait son œuvre. L'incarnation, lascive de souffrance, révélait à elle seule tout le génie d'un Maître Dévastateur.

Très long...

Le supplice, venimeux, ondulait cruellement aux tréfonds du renoncement volontaire.

Trop long...

Elle n'avait rien demandé et cette « chose » lui tombait dessus. Une « chose » inhumaine, indescriptible, vierge de tout langage.

Nuit noire. Le Temps n'exista plus. Entre brouillard et songe, Mary disparut.

On se pencha sur elle, elle se sentit emportée. Terre et Ciel mêlés s'embrassaient, fredonnant une mélodie suave. Se laisser porter...Abandonnée à l'enlacement d'une tendresse, une espèce d'hébétude la rendit toute molle. Elle s'offrait sans pudeur à la Douceur qui l'envolait comme une gosse dans les bras de sa mère. L'entre deux palpitait une sérénité où l'avenir retenait son souffle. Un prélude avant la destinée?

Le frôlement des ailes d'un ange...Le rêve lui fit ouvrir les yeux. C'était un simple corbeau aux plumes étrangement claires. Elle suivit son vol en souriant jusqu'à ce qu'il disparaisse et puis...elle LE vit au loin. Tout se dissout d'un seul coup. Elle sentit brutalement le froid de la neige sous ses pattes, se secoua machinalement toute entière, releva les babines.

Une apparition. L'éternité agenouillée.
S'engloutir, disloquée.
Se consumer, enflammée.
Un naufrage.


Something Better

Croire en quelque chose de meilleur que toi:

D'instinct, l'animal allait montrer ses crocs, grogner, prêt à attaquer, quand soudain, une voix délicate à la tonalité moelleuse, se mit à apaiser la bête à l'intérieur :

-Mary ! Fais confiance ! Écoute ton cœur ! N'aie pas peur, laisse faire, laisse...Il ne te fera aucun mal. Écoute ton cœur je t'en supplie ! Regarde en toi, vois la plénitude qui t'étreint... Ressens la paix dans le creux...Mary... Chasse les démons...Chasse les ! Ne les laisse plus prendre le pouvoir, s'il te plaît...Accueille son esprit...Apaise toi, apaise toi...Il est ta Flamme, ne le renie pas, ne te renie pas...Mary...Mary...


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Val
Sam 26 Nov - 11:44

Amka Wraith,
dit « Valravn ou Crow »  

J'ai 33 ans et je vis pour le moment à Helsinki, Finlande. Dans la vie, je suis .. . que dire ? J'ai fait à peu près tous les métiers qui ne demandent que de la bonne volonté et du muscle, pas que je sois idiot, mais je n'ai pas en tête de « faire carrière » dans aucun. En fait, je suis chamane en quête du Savoir qui fera de moi un sage porteur de sagesse auprès de tous. Je suis célibataire, mon rôle ici bas n'est pas de procréer, mais de transmettre autrement l'humanité et la paix. Je dois être libre, attaché à tous et non à l'un(e), pour aller au bout de ma quête,.

Sur mes papiers, il est écrit Amka Wraith... Avant ce que je continue à appeler la colonisation avec une rancoeur qui m'honore peu, nous nous appelions Uyarak, Je suis Amka Uyarak, et répond aux surnoms de Valravn que j'utilise souvent comme prénom, et de Crow...


En dire encore plus ?:



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" Lorsque j'aurai fini de regarder ces chemins..."

Mary &  Valravn (Amka)



" Lorsque j'aurai fini de regarder ces chemins menant plus loin que la vie et que sous le ciel vous m'aurez couchée, gardez captive l'aile qui frémit pour que mes yeux consentent à se fermer. " Rina Lasnier  - Page 2 Fgor

Mars 2022


Amka-Valravn a écrit:

Les journées passent, semblables les unes aux autres, ma quête d'un emploi, n'importe lequel semble vouée à un échec permanent. Personne n'a besoin de moi, je suis un être solitaire et inutile... A force d'errance, mon moral chute, la Noaidekalcko le sent, elle sait ce qui se passe en moi mieux que moi-même j'en ai peur ? Privilège de l'âge et de l'expérience ? Ou « longue-vue », elle est long-voyante assurément, plonge en vous comme dans un océan glacé, dissèque vos pensées, comprend vos hésitations. Je n'aurais pu trouver meilleur maître pour me mettre sur le chemin de l'acceptation...

Je fatigue, j'expire, je vois ma fin ! Je sens en moi un poids incommensurable, une douleur, un manque ! L'air se refuse à moi, respirer m'est difficile, mon épuisement est tel que je me couche, sur le flan, loup efflanqué par la faim... d'elle !

Je ne parle pas par métaphore, j'ai véritablement mal, pourtant ici le froid est plus que supportable ? Mes longs séjours dehors, probablement pas suffisamment habillé -jamais je ne me défends contre la température ambiante, je suis un loup plus qu'un homme, les loups se chargent d'un poil hivernal, cela leur sert de manteau plus chaud...- ont eu raison de ma résistance. En homme, je ne change pas de manteau, je n'en ai qu'un, et il ne me vient pas à l'esprit de porter en dessous un vêtement plus adapté à la froidure... J'ai de la fièvre, je me sens fatigué et poussif, je repousse tout ça d'un geste, jamais on ne m'a habitué à  prendre soin de... moi.

Je continue mon périple, journées harassantes à quémander : donnez moi un emploi s'il vous plaît, j'en ai besoin, je vis aux crochets d'une vieille femme compatissante mais pauvre ! Ça ne sert à rien, ce n'est pas qu'ils ne veulent pas de moi, c'est qu'ils n'ont rien à me faire faire... Je rentre déçu, de plus en plus amer, je le vis comme un déni, une négation de ma personnalité et de ma bonne volonté. Moi d'ordinaire si positif encaisse de plus en plus mal, je somatise, une douleur persistante m'empêche de respirer normalement, mes transformations en animal deviennent pénible et je n'ai plus le plaisir de courir dans la neige, débarrassé de mes soucis d'humain ?

Je vais sombrer...

Je suis brisé...

Il me manque... juste la moitié de moi, la moitié de mon âme, un morceau de mon corps !

Rendez le moi !

Rendez-moi ma complétude, mon unité !

C'est ridicule, comment puis-je me sentir si... démembré alors que je ne l'ai croisée que quelques heures, heures certes intenses puisque nous nous sommes l'un l'autre déchirés, mais quelques heures ! Que sont les quatre ou cinq semaines de convalescence ensuite, à réparer les dommages des mes crocs et serres, et de ses griffes et canines aiguisées ? Nous nous sommes vu, au plus un mois et demi sur trente trois années sur terre ?  Quatre vingt dix-sept milles minutes sur les plus de dix-sept millions de ma vie ?  

Je me force à aller de l'avant, mais la toux finit par me terrasser. Je suis veillé par une vieille femme qui me badigeonne de baumes aux plantes et me fait boire tisane et potions... Pas de médecin, je n'ai pas les moyens et elle non plus, mais elle me soigne comme savent le faire les nôtres... Après... le Tout décide de ce qui doit lui revenir, nous savons l'un comme l'autre que notre savoir et notre pouvoir ne sont pas surpuissants, il peut arriver que cela ne suffise pas, si c'est le cas, je n'aurais plus à me préoccuper de me réunir.


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Dans mes rêves, peut-être mes délires, le loup court dans la neige avec la panthère... L'un et l'autre s'approchent et fusionnent pour ne faire qu'une étrange créature, une sorte de canidé aux membres souples de chat...

Mary... Je ne veux pas Je ne veux pas, mais ça m'est imposé...

L'humain se penche, nu, sur la couche d'une femme aussi délirante que lui, et l'enveloppe de son corps, l'effleurant de caresses chastes et pudiques... Immaculée, elle est immaculée, que la douleur et le passé disparaissent, donne moi tes doutes, tes souffrances, les horreurs que j'ai pu sentir en toi, que je les absorbe et les dissolve !

Profite de moi, je suis toi... je suis toi mais je sais mieux résister, plante en moi ce qui t'a fait du mal, j'en ferai un avenir pour nous !

Dans le ciel, le corbeau observe et approuve, là, ma destinée me fait face, je dois la vivre et la faire vivre, quel que soit mon dégoût et mon désir de revenir à … l'avant.


Je ne peux plus, je ne veux plus être moi, ou plutôt le « moi » que je suis devenu est « elle » également... Parfois, parfois je refuse cet état d'être, et revendique mon unicité, mon ignorance, mais la douleur est telle quand j'arrache ma moitié désormais connue que j'abdique et cède...

NOUS sommes UN...


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Dim 4 Déc - 11:01
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À l'Ombre des ténèbres, rien ne s'efface, ni les eaux cendreuses, ni les lambeaux des jours.


J'ai 33 ans et je vis sur une île près d'Helsinki, en Finlande. Dans la vie, je suis sellière harnacheuse et je m'en sors en broyant du noir. Grâce à mes démons, je suis célibataire et je le vis implacablement.

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Il était une fois, une unique fois. Les Ténèbres mortes.

Un rêve joli, velouteux, là où le royaume de l'invisible s'épanouissait.

Joie profonde, dilatée. Ne dis rien Mary ! Réveille cette autre qui a toujours été ...ensommeillée...anesthésiée au bonheur et à la plénitude. Soit heureuse Panthère ! Simplement heureuse. Va ! Rejoins le ! Rejoins toi !

Il était une fois, un rêve charmant.


Elle le contempla.
Mon autre Moi de Toi.
Le Soi de Nous. La soie de Lui.

L'appel de l'Osmose se vautrait avec délectation dans la torpeur langoureuse du Temps qui n'existait plus.
Une évidence.
Mystérieuse destinée.

Il s'approcha. Elle s'approcha. La fusion se joua des épaisseurs de leurs corps animal, la matière se désagrégeant délicatement. Des milliards de cellules transmigrèrent dans une évanescence d'embrasement cosmique.

Ghost

Distorsion:

Malgré l'antipyrétique, la fièvre montait.

-Je sais.

Elle s'imprègne de sa peau fraîche sur la sienne, brûlante. Ça lui fait du bien et étrangement elle ne ressent aucun poids. La femme caresse du bout des doigts son front, son nez, son menton et puis s'en retourne frôler la joue, la tempe. Elle se baigne dans les yeux bruns emplis de Vie.

-Moi non plus je ne veux pas. Tu es moi alors tu sais que tant que tu ne veux pas, je n'accepterai pas. Pas sans ta liberté, sans ma liberté. Je peux continuer à souffrir tu sais ?

Ses paumes enserrent son visage avec une infinie tendresse. Elle l'écoute, se consume, s'abandonne à ses effleurements, incandescente.

Profiter de lui ? Lui planter dans le cœur ses noirceurs et ses secrets ?

-Val...

Il était une fois un rêve...

Elle sourit la fille sauvage et solitaire et dans un mouvement fluide, c'est elle qui se retrouve sur lui. Mais elle détache son attention soudain, se regarde, fascinée. Ses mains, ses bras...tout son corps d'Eve est devenu transparent, scintillant de mille firmaments.

-Je ne suis...que...Lumière... ?

Le Mal s'en était allé, entraînant avec lui l'enfer et les infâmes cicatrices.

...un rêve transcendant.

Alors, avec lenteur, elle se penche à son tour et lui murmure : «  J'ai envie de ton âme, laisse moi l'aimer et je te donnerai ce que tu demandes... »

Borders

Aux frontières:

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Ven 9 Déc - 21:24

Amka Wraith,
dit « Valravn ou Crow »  

J'ai 33 ans et je vis pour le moment à Helsinki, Finlande. Dans la vie, je suis .. . que dire ? J'ai fait à peu près tous les métiers qui ne demandent que de la bonne volonté et du muscle, pas que je sois idiot, mais je n'ai pas en tête de « faire carrière » dans aucun. En fait, je suis chamane en quête du Savoir qui fera de moi un sage porteur de sagesse auprès de tous. Je suis célibataire, mon rôle ici bas n'est pas de procréer, mais de transmettre autrement l'humanité et la paix. Je dois être libre, attaché à tous et non à l'un(e), pour aller au bout de ma quête,.

Sur mes papiers, il est écrit Amka Wraith... Avant ce que je continue à appeler la colonisation avec une rancoeur qui m'honore peu, nous nous appelions Uyarak, Je suis Amka Uyarak, et répond aux surnoms de Valravn que j'utilise souvent comme prénom, et de Crow...


En dire encore plus ?:


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Mary &  Valravn (Amka)



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Mars 2022


Amka-Valravn a écrit:

« Amka ! Amka !»

Je hurle mais je ne me réveille pas ! Pourquoi mon nom ? Je m'appelle ? Je le donne à quelqu'un qui l'a demandé ? En règle général quand je me présente, à moins d'être en terrain connu, je dis être « Val Wraith » et non « Amka Uyarak » ? La Noaidekalcko, je le sens est près de moi, je sens également sa fébrilité et sa peur, que se passe-t-il ? Pourquoi ne suis-je pas à ses côtés  si elle en a besoin ? A nous deux nous unirions nos forces ? Je reprends mon appel, car oui c'est un appel « Amka ! Amka !» et j'entends en écho « Amka ! Amka ! Amka Uyarak, reviens ! » Ma tête me fait mal, comme tout mon corps d'ailleurs, qu 'arrive-t-il ? Qu'ai-je fait ? Que n'ai-je pas fait ? Elle répète, essayant d'être calme, mais je sens sa panique « Amka, reviens ! Laisse toi fusionner avec le Tout et reviens, sois toi-même, reviens ! »

Moi, je suis ELLE, MOI, TOUT...

Je ne sais rien expliquer, ni préciser, je SENS.

Fusionner avec le Tout, dit la chamane sami, mais je l'ai fait ! Presque... Non ?

La fièvre m'emporte, je me brumise, je m'atomise... Là, il y a des lambeaux de brouillard dans un paysage de glace, j'étais heureux, j'apportais la lumière et l'amour ? Que se passe-t-il ?

La fièvre me brûle, m'éteint, tour à tour je suis feu puis néant !

Mary...

Ce prénom que je ne voulais pas entendre, pas connaître ! Son absence ici avec moi m'anéantit. Je perçois en elle la même douleur, le même espoir, la même terreur, la même attente !

NON !

« Amka, reviens ! »

NON !

Je l'entends battre le tambour et chanter dans une langue inconnue...

NON !

Je ne voulais pas de ce lien ! Pourtant mon corps se déchire, de disloque, appelle de toutes ses forces la partie manquante ! Et toute une partie de mon esprit le soutient, comme il appellerait à remonter en surface lorsque je nage sous l'eau, en apnée, et que l'air se fait manquant...

« Amka, reviens ! »

Dans ce qui semble un rêve, mon corps est un, puis se sépare en deux, comme ces cellules qui se divisent et le faisant produisent un autre elle-même pourtant différent bien que semblable... je suis deux, et pourtant un... je m'amalgame de nouveau, loup-panthère, panthère-loup, tout se fait si aisément, pourquoi ai-je refusé si longtemps... n'est-ce pas ce que décrivent tous les écrits de génèse ?

« Amka, accepte ! »

OUI !

« Amka, reviens ! Tu es trop loin ! Reviens ! »

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La-bas, loin, l'homme s'approche de la femme...

Il lui semble que la  Noaidekalcko qui l'accompagne toujours pour veiller sur lui, d'ordinaire petit corbeau aux ailes grises parsemées de plumes blanches est soudain gigantesque... et l'homme se souvient des récits, ceux des vieux que lui n'entendait que d'une oreille persuadé que la colonisation avait reproduit sa « génèse » avec des mots de son peuple...

« Au début, il y avait le néant, puis que le grand corbeau avait d'un bruissement d'aile créé le ciel et les étoiles, puis la terre, puis peuplé celle-ci d'animaux, placé les rivières et mis le poisson dans les rivières...  puis l'homme sur la terre... La légende dit que l'homme prend peur de se trouver face à l'oiseau et que le grand corbeau se veut rassurant. Il répond qu’il aime la vie, qu’il a créé l’homme et tout ce qui l’entoure pour que vive son œuvre. L’homme l’interroge :
‘’Qui suis-je ?
Tu es Yupik, un vrai homme.
Et tu es sur nuna, ma terre. Regarde toutes ces choses que je t’ai données. Rappelle-toi que tu as un esprit, comme tous les êtres vivants sur cette terre. Respecte ces esprits et ta vie sera heureuse. Maintenant, va chercher sur nuna ton art de vivre. Mais auparavant, suis la mouette blanche   qui te conduira à ta compagne, la femme.
Ayant ainsi parlé, le grand corbeau s’élève et s’évanouit dans les cieux. »
(1)

L'homme de ses longs cheveux recouvre son corps et celui de la femme fièvreuse...

«  J'ai parcouru Nuna et j'ai trouvé la femme... »


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(1) La création du monde selon les Yupiks




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Sam 17 Déc - 10:38
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Mary Gaberlie


À l'Ombre des ténèbres, rien ne s'efface, ni les eaux cendreuses, ni les lambeaux des jours.


J'ai 33 ans et je vis sur une île près d'Helsinki, en Finlande. Dans la vie, je suis sellière harnacheuse et je m'en sors en broyant du noir. Grâce à mes démons, je suis célibataire et je le vis implacablement.

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Miracle

Bizarre autant qu'étrange, elle entendait les pensées de cet Autre...osait lui dire...Et l'inconnu du moi trop proche s'éloignait à chaque inspiration de l'âme, se rapprochait à chaque expiration du cœur...Fission-fusion où les mouvements contraires se heurtaient, liés dans une toute puissance..
Une réalité ? Un rêve ?
Un rêve véritable . Une Vérité rêvée.
Vie et Mort, Amour et Haine. Transcendance d'un yin yang astral.

L'ivresse visionnaire consumait son corps malade. Animal-humain en Un. L'alpha et l'oméga épousés. Cosmos stroboscopique. Val incarné, désincarné. Mary sublimée, étoilée. Absorption subliminale ; perdus pour se trouver.

Elle flairait son refus et l'odeur d'égout qui s'en exhalait. Mais scandaleusement, elle en aima les effluves spirituelles parce qu'elles exprimaient son humanité.

Miscibilité.

Elle aurait pu lui dire comment se vivre sans saigner, comment s'aimer sans se tuer.
Et la nuit luit, et les montagnes marmonnent ;
Elle aurait pu lui dire que tout allait bien, que la vie ici, c'était joli.
Et l'Oiseau pépie et les rivières flambent ;

Mais Mary n'en était pas, de celles-là.

Elle se redressa, se retrouvant à flotter tout autour ou bien quelque part en lui ? Le bleu tendre du Souffle se répandait en elle. « Anguta ? Laisse moi mourir en un éclat scintillant... »

Les murs qui s'effondrent, les duretés qui se ramollissent, la violence qui s'adoucit, la terreur qui s’annihile, l'attente qui se dissout, l'espoir qui resplendit. Les maux se désossent. La mémoire se désagrège. Le passé sordide se démembre.

Ici et maintenant.

Le corps cosmique se fond dans celui de Valravn. Loup ou homme, cela n'a aucune importance, Tout est soudain possible. Les milliers de scintillements pénètrent dans la peau, dans la dentelle des veines. Le flux stellaire se diffuse, cherchant l'âme comme une tête nucléaire sa cible. Il ondule aux battements du cœur. La pression sanguine le guide sûrement.

De l'autre côté, la fille aux cheveux d'azur se mit à s'agiter et à gémir dans son lit, bourrée de fièvre et de sensations nouvelles, insolites, inouïes.

Mary...N'aie crainte, va et sème l'éternité.

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La perception de l'âme sœur s'intensifie. C'est elle le cœur ardent, l'artère vitale ! L'antre n'a aucune frontière, aucune barrière. Un pur amour rayonne de milliards de lumières. La conscience de L'Eve accueille celle, incommensurable, du Tout. Le « secret » se trouve à sa portée. Elle boit le miracle du lien, le goute à grandes goulées, s'en abreuve jusqu'au débord. Encore et encore. L'union parfaite. L'absolu accompli. Le suprême en plénitude.

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Orgasme cosmique où tout se tait. Où le Tout se meut en UN. Enfin...

Dans un autre monde, seule, Mary délirait. Sa carcasse tremblante ondulait, laissant les draps trempés de sueur, de fièvre et de cyprine.

Ce n'était qu'un rêve...qui prit fin brutalement.

La solitude...sans ELLE ! Le manque, atroce. Cette sensation d'après, de chair et de miel, indescriptible, incandescente.
Une nausée la prit, elle voulut se lever et courir jusqu'à la salle de bain mais trop affaiblie, chuta sur le tapis moelleux de sa chambre et vomit.

Dans quelques jours elle ira mieux. Dans quelques jours...

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Lun 7 Aoû - 1:01

Amka Wraith,
dit « Valravn ou Crow »  

J'ai 33 ans et je vis pour le moment à Helsinki, Finlande. Dans la vie, je suis .. . que dire ? J'ai fait à peu près tous les métiers qui ne demandent que de la bonne volonté et du muscle, pas que je sois idiot, mais je n'ai pas en tête de « faire carrière » dans aucun. En fait, je suis chamane en quête du Savoir qui fera de moi un sage porteur de sagesse auprès de tous. Je suis célibataire, mon rôle ici bas n'est pas de procréer, mais de transmettre autrement l'humanité et la paix. Je dois être libre, attaché à tous et non à l'un(e), pour aller au bout de ma quête,.

Sur mes papiers, il est écrit Amka Wraith... Avant ce que je continue à appeler la colonisation avec une rancoeur qui m'honore peu, nous nous appelions Uyarak, Je suis Amka Uyarak, et répond aux surnoms de Valravn que j'utilise souvent comme prénom, et de Crow...


En dire encore plus ?:


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" Lorsque j'aurai fini de regarder ces chemins..."

Mary &  Valravn (Amka)

" Lorsque j'aurai fini de regarder ces chemins menant plus loin que la vie et que sous le ciel vous m'aurez couchée, gardez captive l'aile qui frémit pour que mes yeux consentent à se fermer. " Rina Lasnier  - Page 2 Captu136" Lorsque j'aurai fini de regarder ces chemins menant plus loin que la vie et que sous le ciel vous m'aurez couchée, gardez captive l'aile qui frémit pour que mes yeux consentent à se fermer. " Rina Lasnier  - Page 2 Targui44" Lorsque j'aurai fini de regarder ces chemins menant plus loin que la vie et que sous le ciel vous m'aurez couchée, gardez captive l'aile qui frémit pour que mes yeux consentent à se fermer. " Rina Lasnier  - Page 2 400x6411

Février 2023

Il y a presque un an ? J'ai attendu, attendu qu'elle aille mieux, et puis un matin, nous sommes partis, chacun sur un chemin que l'autre n'emprunterait pas ! Était-ce stupide ? En tout cas, c'était à la fois sincère et indispensable... Je pense que l'enfant à naître vit quelque chose de semblable, à l'inverse, à ce moment où il comprend que le cordon... n'est qu'un pont, et qu'un jour ce pont disparaîtra, et qu'il se trouvera face à une route sans retour en arrière possible, obligé de la suivre dans une seule direction : la vie. Nous, nous sommes sentis aimants, doués d'un pouvoir d'attraction  indicible et notre premier réflexe a été -non de nous tourner l'un face à l'autre- mais de nos mettre de dos, repoussant avec force l'autre moitié de l'unicité qui nous définit.

L'âme sœur, c'est une chimère, jusqu'au jour où tu te trouves en face. Là, la chimère demeure, dans son sens premier : un monstre fabuleux, l'assemblage de deux entités que rien apparemment ne destinait à se retrouver, qui ont eu des existences dissemblables, qui ont vécu des vies différentes ! Deux animaux d'espèce distincte réunis en une seule entité... N'est-il pas logique que le refus soit la première option ?

Je ne suis pas toi !

Tu n'es pas moi !

Nous ne sommes pas... UN

Et pourtant...

Elle est partie, et moi également. J'ai -soyons honnête- pris la fuite, éperdu, gêné, dérangé, horrifié, désespéré comme je ne l'avais jamais été depuis l'adolescence ! Je ne voulais pas de ce lien, de toute mon âme, de tout mon être, moi qui me disais « particule du Tout » ce lien-là je n'en voulais pas. Qu'a-t-il de particulier pourtant ? Elle, et moi, sommes deux minuscules atomes qui reliés l'un à l'autre ne pesons face à l'éternité pas plus lourd que l'un et l'autre pris séparément ?

Alors pourquoi ?

Dans mon tourment j'ai eu le temps d'y réfléchir ? De tenter de mettre des mots sur l'idée ? Pourquoi être lié à UN être plus qu'aux autres est-il à ce point insoutenable ?

D'abord parce que le psychisme de cet autre vient phagocyter le tien. A la « lire » à distance, j'ai l'impression que tout le négatif de mon « moi » a été chargé dans le coffre qu'est son « soi ». Au moment du partage, nous avons pris l'un le positif et l'autre le négatif, avec outrance, disproportion... J'ignore si, le clivage étant survenu à un autre moment, un peu de positif dans son être aurait changé sa vie ? La noirceur de son pelage me semble avoir déteint sur son vécu... Je suis pourtant noir de poil moi aussi ? Mon loup est sombre comme la nuit et le corbeau aussi ?

Je ne sais pas. Dans cette aventure plus que dans toutes celles que j'ai pu traverser, je ne sais pas ! Je mesure l'immensité de mon ignorance...

Mais moi, au moins, je pense. Elle semble emportée par un tourbillon de sensations et de sentiments, sans possibilité d'y mettre de l'ordre ?

Pourquoi ?


Cela dit, penser est inutile, peut-être a-t-elle raison et doit-on juste se laisser emporter par le courant des émotions, des sensations, et mixés par l'eau d'un torrent tumultueux entrer deux et ressortir un ? Ce qui est sûr, c'est que l'avoir croisée a suffi à créer la blessure, la rupture, mon corps saigne, souffre, et le sien là-bas qui est moi sans l'être, me renvoie comme un écho de ce que je ressens !

La première gêne ressentie est donc l'omniprésence de l'autre -mentalement- omniprésence... qui dépasse la distance et la temporalité puisque sa volonté de mourir m'a poussé à aller la rechercher !

ELLE est MOI.

Et JE suis ELLE.


Je n'aurais jamais pensé un jour tenir à ce point à mon identité ? Je pense depuis que j'ai été initié être « une particule du tout ». La découvrir m'a fait revoir mon jugement, mon mode de pensée. Nous sommes une particule du Tout, mais nous avons un rôle à jouer, ensemble, et ce rôle j'en ignore tout tandis qu'elle ne veut pas y songer ?

C'est la seconde difficulté, être non seulement envahi, mais chercher pourquoi.

Et ne pas le trouver.


Je l'ai sentie, loin, très loin ? En compagnie d'un esprit déjà rencontré ? Qu'est-elle  allé faire là-bas ? Qu'est-ce que le petit sorcier peut lui apporter ? D'où le connaît-elle ? Sent-elle, sait-elle,  combien lui et moi avons été proches sans jamais nous être aperçus autrement que dans un monde magique et noir ?

J'en profite je l'avoue pour entrer en lui et chercher Cray...
J'essaie aussi d'entrer en elle et de me chercher ?

C'est trop loin, trop dur...

Son absence me mine, me diminue.

Cela c'est le troisième enseignement. L'un sans l'autre, nous n'irons pas loin... L'âme sœur une fois trouvée, est comme un organe de ton propre corps. Sans elle, tu survis, mais tu ne vis plus !

A-t-elle compris elle aussi ?

Nous nous devons l'un à l'autre !

Je sens la sueur perler... Comment intégrer dans ma paix intérieure un brasier ardent ? Comment vivre en elle sans éteindre son être ?

Quel enseignement puis-je tirer de cela ? Elle, trouve-t-elle une leçon à apprendre que je ne verrais pas ?

J'ai peur.

Peur, et mal d'elle. Pourquoi ?!

Égoïstement je demande encore, et encore, et encore « Pourquoi ! » Me manque la clé pour comprendre l'énigme !

Le voyage n'est jamais terminé, mon ignorance est immense, et les réponses à trouver me semblent innombrables...

Je me secoue et avance dans les rues désertes d'Helsinki... Le loup a le nez au sol, il cherche... son odeur ! Elle est là, à la fois partout et nulle part ! Elle est là... en moi.


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Dim 3 Sep - 3:34
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Mary Gaberlie


À l'Ombre des ténèbres, rien ne s'efface, ni les eaux cendreuses, ni les lambeaux des jours.


J'ai 33 ans et je vis sur une île près d'Helsinki, en Finlande. Dans la vie, je suis sellière harnacheuse et je m'en sors en broyant du noir. Grâce à mes démons, je suis célibataire et je le vis implacablement.

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Chasing Shadows & Alleviate

Poursuivre des ombres...:

« Celui qui se transforme en bête se délivre de la souffrance d'être un Homme » Terry Gilliam


Elle avait TOUT essayé. TOUT entendez-vous ?


La môme avait compris l'importance du mensonge de sauvegarde bien avant de savoir parler. S'enfoncer dans la dictature de l'indifférence. Ouais. Une fois. Des milliards de fois. Ça marchait à tous les coups. A tous les COUPS.
Mourir ? Pourquoi pas.
Vivre ? Ça n'existait pas.

Qu'on lui foute la paix ! Elle ne demandait rien, ne voulait rien ! Les bruits du monde, elle s'en foutait. Elle se foutait de tout Mary.

Redondance de souffrance
ça rime comme un hymne
Au sang des morts, la Haine victorieuse s'avance
Elle ronfle et rafle, honore l'Hadès au cœur de pierre
Mary...Mary...Tu t'es faite choper !
« Demain ?...oh demain...Tu seras la pâture de ton âme sœur ».


Bienvenue en Enfer.

Elle avait TOUT essayé. TOUT entendez-vous ?  

Elle avait vu. Ces gens qui se racontaient. Elle avait entendu. Ces récits qui circulaient. Ça n'arrivait qu'aux autres !

Scellée à vie, gravée à mort.
Trop fort.
Trop tard ? Trop loin !


Schizophrène, écartelée entre ce putain d'attachement inhumain qui l'envahissait et sa conscience déchaînée, son âme avait souffert un sursaut. Un sursaut différent : le silence, l'aveuglement. Ne plus le voir. Ne plus l'entendre.

Ce jour où ils avaient piqué une moto en plein milieu du grand marché d'Helsinki. Un pote de galère, -elle en avait quelques-uns-, un pro de la cambriole, -un type pas très net à la tête brûlée-, avait démonté le démarreur, pété le relais et serré entre eux les quatre fils. Moins d'une minute après, il accélérait à travers les rues. Le vent faisait voler leurs cheveux, fouettant leurs visages hilares d'une évasion volée. Exode éphémère d'un enfermement imposé par cette saloperie qui lui était tombée dessus. Elle en savourait les saveurs glauques, s'anesthésiait dans des limites plus ou moins légales, souvent dangereuses, qui lui permettaient d'OUBLIER l'Obstacle suprême à éviter. L'art et la manière de s'en sortir n'étaient pas une option, contourner cette horreur par tous les recoins possibles se révélait une nécessité vitale ! Apprendre à la rendre invisible et sans consistance, se déplacer entre ses filets comme un rat qui part à la chasse. Supprimer ce qui l'emmerdait en se défonçant de temps en temps, un peu, beaucoup, passionnément. Se fuir, fuir les autres. Se foutre de vivre ou de mourir. Le cœur sec et évidé, l'âme amaigrie, elle avait survécu à l'arrache dans un carpe diem ascétique. Avait réussi à se donner une liberté, sa liberté, à sa manière, chèrement payée . Mais cela n'avait pas suffit. Au creux d'une fosse sans paroi, sans lumière et sans espoir, n'avait perduré qu'un parfait désespoir. Le besoin furieux d'en finir, de boire la cigüe jusqu'à la lie avait surgi. Et la haine d'elle-même avant tout le reste, immatérielle, pitoyable arme en l'état qui la submergeait depuis la nuit des temps, lui avait inoculé la force d'une folie d'agonie: se tuer d'une manière ou d'une autre, tôt ou tard.  La perspective lui avait insufflé un peu de courage n'est-ce pas. Elle y crut. Peu importait sa Fin. Puisant au tourment maléfique que la présence intérieure de Valravn lui infligeait, elle se repaissait, telle une bête affamée, de cette volonté soudaine et violente de ne pas se laisser faire. Par tous les moyens.

« Ouais c'est la merde, une grosse merde dans laquelle on t'a fourrée jusqu'à la moelle. Et ils vont t'la sucer ta moelle, t'la curer du fond de tes os pour pas que tu t'relèves, pour que t'en crèves vivante. Tu t'croyais maligne depuis trop longtemps. Mais c'est trop tard, tu vas t'vider du peu qui t'restait d'humanité. Y'a pas d'échappatoire, pas de miracle à l'horizon, même pas un rêve. Ces conneries, c'est pour les autres, ceux qu'tu connaîtras jamais parce que tu s'ras parquée dans la case déchet. Invisible. Anéantie. Tu fais la dure pauvre minable, mais t'as rien pigé. L'indifférence ça tue, le vide ça mord à mort. Valravn ne fait que te révéler ta déchéance, celle que t'as ignorée, fatale erreur ! Ouais, t'es toute seule Mary, t'es piégée. Prisonnière. T'auras beau essayer de te défendre, lutter, résister, ce sera pitoyable et inutile. Tu pues la misère, la pire, celle de l'âme.T'as même pas pu t'foutre en l'air, il t'en a empêchée. T'es foutue, foutue ! »

Le cauchemar s'était répété en Louisiane, sur tous les continents où elle s'échouait à esquiver l'Incurable. L'échappée avec Kyril s'était en effet prolongée en voyage sans fin. Après son séjour chez lui, elle avait été incapable de rentrer chez elle. Las, malgré les plus beaux endroits du monde, les bars enfumés où elle se retournait le cerveau, les océans, les montagnes et les plaines, aucun lieu, aucune magie quelconques ne lui avaient ôté le brasier qui la consumait.

Et puis un jour, elle tomba malade dans un coin perdu de la vallée de Darkhad, en Mongolie. À cause de ses cheveux bleus, on fit venir la prêtresse du village qui la prit chez elle. Elle reçut des soins chamaniques, hurla certaines nuits, souffrit d'une manière étrange, rédemptrice, réparatrice. Délestée de kilos en moins, épuisée physiquement, sa hargne s'en fut. Entre les remparts des esprits et des mondes invisibles, nul ne sut ce qui s'était passé entre les murs de la petite maison.
Le peu de gens qui la connaissaient auraient été extrêmement étonnés de la voir serrer contre elle la chamane avant de lui dire adieu.

Ce fut le déclic pour rentrer en Finlande. Elle en avait assez de ses errances. On l'avait aidée à y voir un peu plus clair, le chemin s'avérait fragile mais l'ébauche d'une ère nouvelle s'offrait et malgré des tonnes de craintes et de méfiances, elle s'était engagée à essayer. Elle devait retrouver Valravn.

Helsinki. La neige épaisse en ce mois de février étouffait les bruits. Emmitouflée, Mary se baladait dans les rues pas tout à fait au hasard.

Sentir son loup
Se connecter à sa vibration


Le centre. À gauche, à droite, tout droit. Le surprendre avant qu'il ne la détecte ? Arrivée au passage clouté, elle se plaça vivement juste derrière lui et dit simplement :

-Bonjour Valravn.

Pluie

Il pleut sur son cœur...:
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Sam 9 Sep - 18:11

Amka Wraith,
dit « Valravn ou Crow »  

J'ai 33 ans et je vis pour le moment à Helsinki, Finlande. Dans la vie, je suis .. . que dire ? J'ai fait à peu près tous les métiers qui ne demandent que de la bonne volonté et du muscle, pas que je sois idiot, mais je n'ai pas en tête de « faire carrière » dans aucun. En fait, je suis chamane en quête du Savoir qui fera de moi un sage porteur de sagesse auprès de tous. Je suis célibataire, mon rôle ici bas n'est pas de procréer, mais de transmettre autrement l'humanité et la paix. Je dois être libre, attaché à tous et non à l'un(e), pour aller au bout de ma quête,.

Sur mes papiers, il est écrit Amka Wraith... Avant ce que je continue à appeler la colonisation avec une rancoeur qui m'honore peu, nous nous appelions Uyarak, Je suis Amka Uyarak, et répond aux surnoms de Valravn que j'utilise souvent comme prénom, et de Crow...


En dire encore plus ?

A quatorze ans, j'ai accueilli lors d'un rituel initiatique, l'esprit du loup. A seize, le Corbeau m'a été donné, le « Valravn » que certains disent "Crow", celui qui accompagne les âmes aux mortes de l'Autre côté, au delà des brumes sur la glace...

Depuis, je suis fidèle à ma double mission, aider de mon mieux les vivants et les morts... Et à ma double nature, homme, et loup...  J'ai longtemps souhaité appeler l'oiseau, voler dans les airs, mais aux dires des Anciens, un seul esprit de bête entre en toi, et le loup m'a choisi. Qui sait ? Les anciens voient et savent, mais pas tout parfois ?

Cela m'a été donné très récemment, à la suite d'une aventure dont mon âme est encore meurtrie... Si ma grand-mère a parlé de « Valravn » ce n'est pas parce qu'elle peinait de trouver un mot dans notre langue pour définir ce que j'étais... Ma première expérience de vol l'a été grâce à une créature mythique, loup hybridé de corbeau, le fameux mythe nordique ? Je suis la preuve que ma nature est bien liée à la magie et non comme certains l'ont avancé dans le monde occidental à des manipulations génétiques...



Mais si le Valravn s'est révélé, c'est surtout parce qu'il m'a fallu ramener d'entre les morts l'incarnation d'une autre légende : la femme qui serait mon âme sœur ! J'avoue que ni l'un ni l'autre n'étions prêts à cette révélation. J'ai joué mon rôle, puis, remis de nos blessures mutuelles, nous n'avons eu de cesse de nous fuir. Mais on ne quitte pas son double, les récits, qu'ils soient grecs ou d'autres origines disent bien qu'elle est la partie de moi qui à l'origine du monde a été arrachée à mon être, et que je suis -moi- celui qui la complète ! Refuser est notre droit, mais la douleur du rejet ne nous quitte pas, c'est une amputation, comme le serait la perte de ma partie animale...

Oh... En passant... J'ai un passeport américain, mais je suis inuit, quand je ne parle pas le Yupik sibérien, assez peu usité dans le reste du monde, j'ai une préférence pour le Russe, appris avec les marins sur les bateaux de pêche puis les cargos où j'ai commencé ma carrière professionnelle. Pourquoi ? Parce que disons que les USA et moi sommes un peu en froid, c'est une longue histoire, depuis la mort de mon père ! Mais bien sûr, je peux vous répondre en Anglais, et même en Français, une autre histoire... Un jour, je conterais peut-être tout cela.





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" Lorsque j'aurai fini de regarder ces chemins..."

Mary &  Valravn (Amka)

" Lorsque j'aurai fini de regarder ces chemins menant plus loin que la vie et que sous le ciel vous m'aurez couchée, gardez captive l'aile qui frémit pour que mes yeux consentent à se fermer. " Rina Lasnier  - Page 2 R_jfif10" Lorsque j'aurai fini de regarder ces chemins menant plus loin que la vie et que sous le ciel vous m'aurez couchée, gardez captive l'aile qui frémit pour que mes yeux consentent à se fermer. " Rina Lasnier  - Page 2 Helsin11" Lorsque j'aurai fini de regarder ces chemins menant plus loin que la vie et que sous le ciel vous m'aurez couchée, gardez captive l'aile qui frémit pour que mes yeux consentent à se fermer. " Rina Lasnier  - Page 2 Tumblr55

Février 2023

« Maintenant tu sais »  avait dit la « Noaidekalcko »... Je n'ai pas répondu, sentir et savoir sont deux choses différentes... Tu sens que tu dois respirer pour vivre et pourtant jamais on ne te l'a appris ? Je sentais en pur animal que je devais me rapprocher, l'intégrer dans mon environnement, l'accepter ?

Par tous les esprits qui peuplent ce monde et les autres ! Comment l'accepter ?

J'ai peur.

Peur, et mal, d'elle.  Mal en elle qui est moi...

Je sens la violence, cette violence que j'ai contrée tout le long de notre séparation, cette rage, cette fureur... Je me souviens d'Elizabeth me demandant si j'étais parfois en colère ? Je ne veux pas de la colère ! J'ai passé vingt ans presque à la museler ! Je ne veux pas de la haine ! Que croit-elle ? Que je n'ai jamais voulu tuer ? Que je n'ai jamais eu envie de frapper, frapper ! Jusqu'au moment où tes poings rouges du sang de l'autre t'apprennent... que tu as abrégé une vie qui n'était pas parvenu à son terme ? Je n'ai rien d'un saint homme qui ignore tout des « pêchés » énoncés par l'église dans laquelle j'ai toujours refusé de trouver une place, je suis « un sauvage » disait le prêtre de notre paroisse, il ne savait pas combien je pouvais l'être...

Mais je refuse, je refuse cette solution !
Si notre... cohabitation doit …


Je stoppe mon raisonnement, je suis en train de dire qu'ELLE doit changer, radicalement ? Parce que JE ne supporterai pas d'être confronté à des pulsions que JE crains de ne plus contrôler à terme ? J'ai un sourire moqueur !

Je revois un marin sur un des bateaux où j'ai embarqué en son temps, un roux de je ne sais quelle nationalité, me raconter que le plus dur dans un pensionnat pour garçons est d'oublier le corps car si tu ne l'oublies pas tu risques de … succomber à la tentation que représentent tes camarades ? Je l'avais regardé comme on regarde un extraterrestre tombé sur terre ? En quoi succomber à cette tentation-là salit-il ton âme ?

Je pourrais paraphraser son ton contrit et contraint, et assimiler Mary au « corps » qu'il voulait oublier : le plus dur avec l'âme sœur c'est de lui laisser vivre son individualité sans aliéner la tienne, car toute pensée émanant d'elle devient tienne, et que tu ressens ses désirs, ses peurs, ses espoirs, ses chagrins.

Sa colère aussi, une colère... pour moi dévastatrice

Elizabeth et Socrate ont dit chacun à leur époque Je sais que je ne sais pas ... je pourrais le hurler et laisser le vent l'emporter... Comme chant matinal.

J'ai cherché, elle a senti que je cherchais. Puis-je dire que je l'ai sentie apaisée ?

J'ai peur que pour l'instant elle comme moi soyons surtout deux vaincus, la vie nous a imposé une épreuve, si j'ai pour habitude de ne pas combattre inutilement la vigueur que j'ai mis à refuser celle-ci a sans doute égalé la sienne... Je ne suis pas certain qu'elle s'en soit rendu compte ? Ma rage à moi se canalise par l'étude, par la recherche d'un point d'équilibre, je creuse tout au fond de moi-même et glane auprès de chacun des réponses...

Je n'ai pas fui très loin, du moins... mon corps est resté au port ? Mon esprit lui a volé loin, utilisant les courants générés par la pensée, fendu les airs, traversé les âmes... Je l'ai retrouvée en Louisiane où un événement pas si vieux m'avait fait … comment le dire ? Contrer les forces du mal ? Que cela fait pompeux.

Il y a dans le monde des êtres... appelons les « tuurngait »  esprits maléfiques dénués de corps qui se vengent de leur incomplétude sur les humains et doivent être exorcisés, je me demande si certaines âmes sœurs perdues qui rencontrent leur double trop tard ne peuvent en être d'ailleurs ? Mais ces êtres avait envahi l'espace de vie d'un frère et je suis intervenu. A quoi bon être chamane «  angakok » si l'on reste sans bouger à voir une âme dévorée ?

Mary abrite-t-elle l'un d'eux ? Ou … est-elle en passe de le devenir ?

C'est peut-être là ce qui me dérange ? Sentir l'emprise du mal sur son âme et la douleur de celle-ci ? Car je suis certain qu'elle en souffre ? Pourquoi ? Comment ? L'empathie exceptionnelle entre nous n'est pas si transparente, je n'ai de sa vie qu'une connaissance partielle, comme elle ne doit pas savoir grand chose de la mienne ?

Toujours est-il qu'en sa présence, en moi un Amka oublié hurle, la rage, la colère, la douleur, la rébellion, le rejet, toutes ces « valeurs négatives » que j'ai patiemment chassées... Apprivoisées, domptées, tenté d'oublier !

Ce que je ressens à une frontière en présentant mon passeport américain n'est rien comparé à tout ce qu'elle parvient à me révéler de moi...

Amka, le diable est mort ! Souviens-toi !

Je la sens, je la sais, elle est tout près, à jouer... Malgré moi je la perçois encore comme une panthère en chasse ?

Je te trouverai:

Toi, toi et moi ne faisons qu'un, retiens mes mots, je te trouverai

Je me retourne, pris en faute, la chemise à peine reboutonnée, sa proximité m'avait fait revenir à mon humanité... Ma parka est en boule sur une poubelle vide, mes bottes laissent voir mes chevilles.

- Bonjour Valravn.

- Bonjour Mary. Comment vas-tu ?

Ce ne sont que des mots, mais je sonde en elle, ma respiration est courte et mes yeux cherchent je ne sais quoi.

Accepter...

Survivre...

Assumer ?

J'avale ma salive peut être un peu vite...

Amka, le diable est mort !

tu es faible
Tu n'es qu'un garçon avec les yeux de sa mère
Qui porte le poids du cœur de son père


La bête en moi trouvera la paix ! La bête ! Mon corps d'humain me pèse...

Allons, je suis chamane, je suis celui qui repousse les mauvais esprits grâce à l'intercession des bons !

J'ai tant travaillé !
Tant travaillé !


Je ne sais pas si elle comprend, ressent, mon corps est prêt de vomir une bile aussi noire que l'enfer !

Pourquoi !

Pourquoi faut-il que ce soit elle !





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Mar 10 Oct - 22:40
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Mary Gaberlie


À l'Ombre des ténèbres, rien ne s'efface, ni les eaux cendreuses, ni les lambeaux des jours.


J'ai 33 ans et je vis sur une île près d'Helsinki, en Finlande. Dans la vie, je suis sellière harnacheuse et je m'en sors en broyant du noir. Grâce à mes démons, je suis célibataire et je le vis implacablement.

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Eclipse

- ...Comment vas-tu ?

L'instinct, l'instinct primal du démon bondit, sortit ses griffes et ses crocs prêt à mordre ! Comment je vais ! Qui pensait à lui demander ? Qui ?! Personne ! Le néant. Le vide. L'indifférence. Le noir en miroir.

« Comment vas-tu ? » Les mots s'abattirent comme une pluie de lave sanglante sur ses cicatrices boursoufflées, heurtèrent son âme distordue, frappèrent à la volée les lambeaux épars des restes de son cœur.


La haine aboie
Tentation
Reptation


Mais le murmure de l’Étincelle insuffle le remède.
Souviens toi... Elle, t'a marquée pour que tu ne sombres plus à être inaccessible. A tendu cette main que tu as serrée fort. Elle, t'a appelée longtemps, longtemps. La Souffrance s'est ensommeillée, un peu, si peu. Cela a suffit pour décroûter une infime brèche de la gangue épaisse qui te retenait prisonnière.

Une faille. LA faille. Elle, l'a toujours su.


Elle serra les poings, se contint de lui envoyer une pique. Quelle idée aussi de ne pas se contenter de dire bonjour ! Merde alors ! Ses yeux se plantèrent drus dans les siens.

-Tu veux vraiment le savoir ?

Cet effort pour ne pas user d'un ton acide. Incapable de se retenir, elle émit un mauvais sourire très en coin à cette odeur intérieure qu'elle perçut dans ses entrailles. Lui aussi confinait quelque chose de...bestial.

-Ne restons pas plantés là. Je commence à étouffer, il y a trop de gens. Je...

Que c'était dur! Plus dur que la pierre !

-Tu viens ?
"Je dois te parler" resta coincé au creux de sa lutte, au fond de sa gorge.

Abrupte, directe. Maladroite. Empêtrée.

Sans attendre, mal à l'aise, elle fit volte face, espérant – par quel miracle?!- qu'il allait la suivre ! Et si elle se trompait eh bien, aucune importance! Enfin, pas tout à fait. Ainsi, au bout de quelques mètres parcourus rapidement, elle se retourna. La mâchoire serrée à s'faire péter les dents, son palpitant tambourinait comme un malade.

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Elle s'était effondrée en secret sans être vue


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Sam 4 Nov - 17:58

Amka Wraith,
dit « Valravn ou Crow »  

J'ai 33 ans et je vis pour le moment à Helsinki, Finlande. Dans la vie, je suis .. . que dire ? J'ai fait à peu près tous les métiers qui ne demandent que de la bonne volonté et du muscle, pas que je sois idiot, mais je n'ai pas en tête de « faire carrière » dans aucun. En fait, je suis chamane en quête du Savoir qui fera de moi un sage porteur de sagesse auprès de tous. Je suis célibataire, mon rôle ici bas n'est pas de procréer, mais de transmettre autrement l'humanité et la paix. Je dois être libre, attaché à tous et non à l'un(e), pour aller au bout de ma quête,.

Sur mes papiers, il est écrit Amka Wraith... Avant ce que je continue à appeler la colonisation avec une rancoeur qui m'honore peu, nous nous appelions Uyarak, Je suis Amka Uyarak, et répond aux surnoms de Valravn que j'utilise souvent comme prénom, et de Crow...


En dire encore plus ?

A quatorze ans, j'ai accueilli lors d'un rituel initiatique, l'esprit du loup. A seize, le Corbeau m'a été donné, le « Valravn » que certains disent "Crow", celui qui accompagne les âmes aux mortes de l'Autre côté, au delà des brumes sur la glace...

Depuis, je suis fidèle à ma double mission, aider de mon mieux les vivants et les morts... Et à ma double nature, homme, et loup...  J'ai longtemps souhaité appeler l'oiseau, voler dans les airs, mais aux dires des Anciens, un seul esprit de bête entre en toi, et le loup m'a choisi. Qui sait ? Les anciens voient et savent, mais pas tout parfois ?

Cela m'a été donné très récemment, à la suite d'une aventure dont mon âme est encore meurtrie... Si ma grand-mère a parlé de « Valravn » ce n'est pas parce qu'elle peinait de trouver un mot dans notre langue pour définir ce que j'étais... Ma première expérience de vol l'a été grâce à une créature mythique, loup hybridé de corbeau, le fameux mythe nordique ? Je suis la preuve que ma nature est bien liée à la magie et non comme certains l'ont avancé dans le monde occidental à des manipulations génétiques...



Mais si le Valravn s'est révélé, c'est surtout parce qu'il m'a fallu ramener d'entre les morts l'incarnation d'une autre légende : la femme qui serait mon âme sœur ! J'avoue que ni l'un ni l'autre n'étions prêts à cette révélation. J'ai joué mon rôle, puis, remis de nos blessures mutuelles, nous n'avons eu de cesse de nous fuir. Mais on ne quitte pas son double, les récits, qu'ils soient grecs ou d'autres origines disent bien qu'elle est la partie de moi qui à l'origine du monde a été arrachée à mon être, et que je suis -moi- celui qui la complète ! Refuser est notre droit, mais la douleur du rejet ne nous quitte pas, c'est une amputation, comme le serait la perte de ma partie animale...

Oh... En passant... J'ai un passeport américain, mais je suis inuit, quand je ne parle pas le Yupik sibérien, assez peu usité dans le reste du monde, j'ai une préférence pour le Russe, appris avec les marins sur les bateaux de pêche puis les cargos où j'ai commencé ma carrière professionnelle. Pourquoi ? Parce que disons que les USA et moi sommes un peu en froid, c'est une longue histoire, depuis la mort de mon père ! Mais bien sûr, je peux vous répondre en Anglais, et même en Français, une autre histoire... Un jour, je conterais peut-être tout cela.





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" Lorsque j'aurai fini de regarder ces chemins..."

Mary &  Valravn (Amka)

" Lorsque j'aurai fini de regarder ces chemins menant plus loin que la vie et que sous le ciel vous m'aurez couchée, gardez captive l'aile qui frémit pour que mes yeux consentent à se fermer. " Rina Lasnier  - Page 2 17852410" Lorsque j'aurai fini de regarder ces chemins menant plus loin que la vie et que sous le ciel vous m'aurez couchée, gardez captive l'aile qui frémit pour que mes yeux consentent à se fermer. " Rina Lasnier  - Page 2 Captu324" Lorsque j'aurai fini de regarder ces chemins menant plus loin que la vie et que sous le ciel vous m'aurez couchée, gardez captive l'aile qui frémit pour que mes yeux consentent à se fermer. " Rina Lasnier  - Page 2 Tumbl227

Février 2023

- Bonjour Mary. Comment vas-tu ?

- Tu veux vraiment le savoir ?

Je ferme les yeux... Peut-être après tout m'était-elle réservée parce que je pourrais -si je le veux de toutes mes forces- l'apaiser ? Je la vois sourire, d'un sourire qui en dit long... Elle a perçu en moi la noirceur qui se terrait avant que je ne la rencontre et qui se permet depuis de resurgir, annihilant des années de contrôle de soi et d'efforts. Ai-je posé la question par pure politesse ? Pétri de ces usages hypocrites qui veulent qu'on s'enquière de la santé d'un autre, qui qu'il soit et quel que soit l'intérêt qu'on lui porte ? C'est à mon tour de sourire, légèrement moqueur, ai-je une tête à céder à ce type d'usage ?

- Puisque je le demande ?

Elle ne doit pas faire partie non plus des gens qui parlent à tort et à travers ? Les grands prédateurs font en général des humains stoïques et peu bavards. Stoïque ? Non, ce terme là ne s'applique pas à elle, elle est plutôt repliée sur elle-même, prête à bondir pour se défendre, comme je l'ai été, il y a … vingt ans presque ? Si je ne peux prétendre reconstituer sa pensée, mon épiderme me révèle deux choses, d'un elle fait un effort surhumain pour me traiter comme … une possibilité ? Je n'ai pas trouvé d'autre terme, elle tente de nous persuader elle et moi que m'adresser la parole au lieu de me sauter à la gorge est faisable, et j'avoue qu'elle y parvient. Presque. Ensuite, elle abrite un profond malaise, à la limite du dégoût. Pourtant, je n'ai pas le sentiment d'en être l'unique cause ?

- Ne restons pas plantés là. Je commence à étouffer, il y a trop de gens. Je...

Sent-elle l'empathie ? J'ai en moi sa gêne, son trouble d'être noyée au milieu de cette foule relative, pas plus qu'elle je n'aime les endroits bondés, les quelques personnes qui composent mon entourage sont rarement toutes autour de moi en même temps, sauf en famille... mais ma famille est si loin, trop loin dans ce genre d'épreuve ! Je dois résister à l'envie de me louer comme matelot sur n'importe quel bateau en partance pour le Canada, c'est plus facile d'arriver en Alaska en traversant les territoires du grand nord, et puis... ça m'évite le regard des Américains ! Où que je sois à part sur l'île Saint-Laurent je suis un étranger. Un jour, j'en serai un là-bas aussi, pour cause d'absence bien trop prolongée. Si elle est aussi perméable que moi -et je crois qu'elle l'est- elle doit sentir ma peur et ma tristesse... Rester loin des miens est douloureux, les courriers que j'envoie et les coups de téléphone ne remplacent pas la présence d'un être aimant et aimé...

- Tu viens ?

Je me retiens de demander « Où ? », quelle importance ? Je la vois tourner les talons, marcher rapidement. J'ai à peine fait quelques pas qu'elle se retourne pour vérifier que je suis ?

- Si tu veux être tranquille on peut partir vers le parc central et discuter chez moi ?

Chez moi est bien prétentieux... à l'origine mon refuge est une reconstitution d'une cabane de bûcheron ou de trappeur je ne sais, du début du XIXe siècle... Tout était en place, un écriteau prévenait que le projet avait été abandonné et que l'entrée était interdite, j'ai poussé la porte, juste un peu brutalement et elle s'est ouverte. L'intérieur est sombre mais chaud l'hiver et frais l'été, les anciens avaient donné à leur abri une forme de dôme comme les igloos, recouvert de terre il ne comporte qu'une porte. Un igloo de terre, de bois et de verdure, perdu dans une partie isolée d'un parc boisé de plusieurs hectares, en plein milieu d'une ville grouillante de vie et de monde... Les historiens y avaient placé tout le confort de l'époque, un immense poele à bois ou charbon qui permet de cuisiner comme de chauffer, des bancs-coffres, des étagères, un lit dont les duvets et draps étaient restés dans leur enveloppe plastique, même un fauteuil à bascule massif... Pourquoi le lieu n'a-t-il pas été ouvert au public ? l'écriteau ne le disait pas, mais rien n'avait été retiré et j'en profite largement.

J'ai dit « discuter » ? que voudrait-elle faire d'autre ? Elle a laissé passer tant de temps avant de me chercher à nouveau, et de me trouver.

Curieusement, j'ai à la fois une sensation de fatalité et de soulagement... Nous sommes face l'un à l'autre, finie la fuite éperdue, fini le déni et le refus de voir la réalité.

Subsiste la question essentielle : qu'allons-nous faire de cette confrontation soudaine ?

La dualité me déplaît toujours autant, de quel droit m'a-t-on … Je lance la tête en arrière, et respire en chassant l'air dans un mouvement ventral... Il y a des choses contre lesquelles se rebeller ne sert pas, ça ne génère que souffrance et mal-être...

- Ou simplement marcher ? Suomenlinna doit être désert en semaine d'hiver... Comme tu veux.

Elle me force à parler, à sa place. Est-ce que c'est mon destin d'assumer à sa place ce qu'elle ne parvient pas à faire ? Je me fustige, encore une fois je pense à moi avant de penser à elle... Suis-je si égoïste ?

Que veut-elle me dire ?

Qu'ai-je à lui dire moi ?


Je regarde autour de moi, éperdu, sa proximité m'asservit... J'ai le sentiment d'abdiquer ma liberté non pas de mon plein gré mais en ayant l'obligation de le faire ? Obligé de l'accepter ? Sous peine de me dessécher, éperdu loin d'elle, de souffrir l'enfer, de sentir ressortir les aspects les plus négatifs de moi ! Pourtant il est hors de question que je change mon mode de vie, je ne suis pas sédentaire, ni prêt à voyager accompagné ! Mais je doute qu'elle ait comme projet de me coller aux basques ?

C'est une bonne chose finalement que nous puissions faire le point, calmement, unis dans l'adversité à défaut de l'amour...

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