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LE TEMPS D'UN RP

they are the hunters, we are the foxes and we run (ft. Cheval de Troie)

MonkeyMama
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Ariel
MonkeyMama
Ven 3 Déc - 14:07
Le contexte du RP
Mise en situation

La situation
Petite ville du sud des Etats-Unis, bled paumé où rien ne se passe. Ou presque. La misère y est présente tant et si bien que les seules distractions là-bas sont les prostituées et l'unique boite de strip-tease de la ville. Oh, il y a un bowling aussi, mais on y trouve bizarrement beaucoup moins de gens.
C'est comme ça qu'ils vont se rencontrer. Lui, le bon petit flic qui cache bien son jeu et elle, la fille de joie.

Contexte provenant de nos têtes
MonkeyMama
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Ariel
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Sam 4 Déc - 9:18
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Jude Harrison
J'ai 35 ans et je vis aux USA. Dans la vie, je suis lieutenant de police et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt pas bien.


Jealousy will drive you mad.

Fils du commandant de la ville, petit fils de chef de la police, Jude avait un avenir tout tracé dans le métier. Il a grandi dans l'idée qu'il lui fallait être viril à tout prix, fort. Pas de larmes, pas de sentiment à part peut-être la colère qui est le seul sentiment louable chez les Harrison. Ce qui est chouette quand on est du métier, c'est de pouvoir se couvrir facilement en cas de pépins. Ils ne posent pas de question, les Harrison, quand il s'agit de se couvrir l'un et l'autre. Rien ne leur résiste et rien ne les arrête, ils sont au dessus de la justice puisqu'ils sont la justice.
Pourtant quand on les voit, on jurerait croiser des braves types. Des bons flics, des mecs sur qui on peut compter. C'est qu'ils sont charmants et qu'ils parlent bien, faut dire. Et pourtant, ils ne sont pas si inoffensifs qu'il y parait...

they are the hunters, we are the foxes and we run (ft. Cheval de Troie) F082fc77c5b43dfe9458e3577b09dc20
La semaine avait été très routinière pour Jude. Quelques mains courantes, énormément de patrouille, et surtout… Beaucoup d’ennui. En ce moment, le trentenaire était en proie à un ennui terrible. Il tournait en rond dans sa vie. Il cherchait un but sans jamais vraiment le trouver. Faut dire qu’être encore célibataire cinq ans avant ses quarante ans, sans enfant, le remuait un peu. Qu’est-ce qui avait bien pu merder pour qu’il en soit là ? Il était charmant, avec une situation plutôt enviable. Sa famille était charmante également. En apparences en tout cas. A son âge, son père et son grand-père avaient déjà construit la parfaite façade pour camoufler tous leurs vices. Ils avaient femmes et enfants qu’ils brandissaient en argument ultime pour prouver leur bonne foi. Jude, lui aussi, voulait jouir d’une vie en apparences parfaitement rangée. Tôt ou tard, les gens se demanderont pourquoi il est encore seul. Dans une petite ville comme la sienne, les rumeurs couraient peut-être déjà à son sujet. Il fallait sérieusement qu’il songe à trouver quelqu’un à marier mais elles étaient toutes si… fades.
C’est au cours d’une énième patrouille que Jude croisa pour la première fois sa route. Elle. Ravissante petite créature de rêve sur talons aiguilles vertigineux. S’il avait apprécié le spectacle alléchant bien qu’un peu vulgaire que la jeune femme offrait ? Oh que oui. Si elle avait tenté de s’esquiver en voyant la voiture de police rouler vers elle ? Oui, aussi, mais sur de telles échasses elle n’était pas allée bien loin. Jude l’avait rattrapé et elle n’avait eu d’autres choix que de s’arrêter à son niveau. Il avait coupé le moteur pour s’extraire du véhicule et la rejoindre. « Bonsoir. » Sourire qui invite à la confiance. Jude savait y faire pour mettre à l’aise n’importe quelle personne. On disait de lui que c’était un gentil flic. « Contrôle des papiers s’il vous plait. » Mieux que Tinder. Il allait avoir nom, prénom, adresse et âge en un rien de temps sans avoir besoin de se creuser les méninges pour trouver un stratagème d’approche. Il avait allumé sa lampe torche pour éclairer son visage. Elle était vraiment mignonne. A vue d’oeil, elle était trop jeune pour lui. Détail qui ne semblait pas vraiment l’émouvoir. Et alors ? S’il n’avait pas mis la main sur une femme à marier, alors, Jude avait mis la main sur une proie à dévorer. C’était elle et personne d’autre, ça y est, il l’avait décidé à la minute même où il avait croisé son regard bleu. « Ecoutez, je suis désolé mais vous voir ici en pleine nuit dans cette tenue me laisse penser que peut-être vous étiez en plein racolage. » Et désolé, il avait vraiment l’air de l’être. Elle interprétait qu’il était désolé pour elle. En réalité, il était désolé pour lui. Combien de mecs étaient déjà passés par là ? Peu importe. Il saurait les lui faire oublier. « Vous comprenez bien que si j’étais amené à penser que c’était bien le cas, eh bien… Je serai obligé de vous amener au poste. » Sourire gêné et compréhensif. Jude n’était absolument pas gêné et il se ferait un plaisir de la coffrer sur le champ. Exercer son pouvoir, il adorait ça. Il n’était pas décemment devenu flic pour rien. Il attendait, pressé de voir comment sa nouvelle petite protégée allait se débrouiller dans cette mauvaise passe. Oh, elle était loin de se douter du piège dans lequel elle s’apprêtait à tomber. Avec Jude, tout peut aller très… loin.  
Cheval de Troie
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Cheval de Troie
Mar 21 Déc - 15:02
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Max Black

J'ai 20 ans et je vis aux USA. Dans la vie, je suis stripteaseuse et prostituée à mes heures perdues et je m'en sors plutôt bien, je commence même à avoir une clientèle plutôt régulière. Sinon, je suis célibataire parce que je ne peux pas être en couple avec la vie que je mène... et je le vis plutôt bien, franchement l'amour, c'est bon pour les séries Netflix..

Max n'a pas eu une vie facile, père inconnu, mère inapte à s'occuper d'une gosse. Max a toujours dû se débrouiller toute seule pour ne pas mourir. Toujours bien entourée, elle a toujours pu compter sur ses voisins, ses profs ou ses amis. Mais en grandissant, les gens prêt à vous tendre la main se font de plus en plus rares, aussi, elle a vraiment dû apprendre à se débrouiller seule. Vivant de pickpocket ou de petites magouilles. Elle a déjà trempé dans le trafique de drogue même si c'était à bas niveau, pour finalement se tourner vers le métier le plus vieux de monde. Faut dire que de base, elle est originaire de New York, alors la vie n'est pas la même que dans le petit bled paumé où elle a atterri. À NY on a plus de chance de se faire aider et de se faire des amis, des connaissances ou des collègues. Mais on a aussi beaucoup de chance de se faire des ennemies et de se mettre en danger. À New York on dirait que rien n'est impossible ! Et c'est justement grâce à ça qu'elle a pu se tirer de là vite fait et recommencer une vie ailleurs. Changeant de nom, d'identité et d'état, Max Black a donc décidé de quitter la grande pomme pour se refaire une meilleure vie ailleurs. Malheureusement, la vie est dure, peu importe où on se trouve. Grâce à ses économies elle a réussi à se trouver un appartement dans la ville où elle vit, mais pas de travail. Elle a été serveuse, mais une collègue jalouse l'a fait virer et comme toute bonne petite ville, le bruit s'est répandue..... Forcément, personne ne fait confiance à la nouvelle qui vient d'arriver de la grande ville. Fuck. Max s'en fiche, elle a donc postulé au Banana, le club de strip de la ville. Bob, le proprio est tombé amoureux de Jack et l'a tout de suite embauché ! Pour lui, elle allait être sa poule aux œufs d'or ! Ainsi commence sa nouvelle vie, une vie étrangement familière à la précédente, mais au moins dans celle-là, personne ne la connaissait, et c'est tant mieux.
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Milana Vino

Ce soir, je ne bosse pas au Banana, c'est mon jour de repos. Sauf qu'il n'y a pas de repos pour les braves, comme on dit. Aussi, j'ai enfilé une jolie tenue pour me pavaner dans les rues. Je n'ai pas vraiment le choix, mon taf au club me rapporte suffisamment d'argent pour payer mes factures et m'acheter à manger, mais si je veux pouvoir sortir, m'amuser ou avoir un téléphone capable de faire des selfies, vaut mieux que je bosse en extra. Et on ne va pas se mentir, faire le tapin ça peut rapporter gros. Franchement, je suis grave mignonne, c'est pas pour me vanter, mais je pense que je peux avoir du succès. J'en avais à New York alors que ce ne sont pas les prostituées qui manquent, alors j'en aurais surement ici. De toute façon y'a qu'à voir la concurrence. Déjà, on ne compte pas beaucoup de putes dans cette ville, on doit être une petite dizaine et encore. Dans le lot, y'a moi, une gamine qui doit avoir quinze ans, max, quatre étrangères, surement des Russes, une maquerelle qui doit surement donner un peu de sa personne malgré son âge, une métisse du même âge que moi, une rousse plus âgée que nous et une vieille. Sans doute de l'âge de la maquerelle. Pour ce qui est des stripteaseuses, on peut retrouver la métisse, la rousse et les Russes. Toutes les autres viennent de la ville la plus proche, ne voulant pas exercer dans leur propre ville, ce que je peux comprendre bien que ça m'est complètement égal, pour ma part. Ça fait un bail que j'ai appris à ne plus me soucier du regard des gens. Je pense que ça a dû commencer la première fois que j'ai fait la manche. Je hausse les épaules, bah, on s'en fiche.

Un dernier regard dans le miroir me rappelle que je suis à croquer. Une petite robe noire qui s'arrête à la limite de la ligne de mes fesses, des talons vertigineux pour mettre mes fines jambes en valeur. Un décolleté appétissant qui n'en montre pas trop, car il faut payer pour les admirer. Ma chevelure en cascade dans mon dos qui descendent jusqu'à la naissance de ma croupe bien galbée. Je n'ai pas des formes énormes, mes seins sont raisonnablement petits, mais bien ronds et fermes et mes fesses sont étroites, mais bien bombées. Mon corps est fin et athlétique, on dirait qu'on pourrait me briser d'une étreinte, mais je suis bien plus résistante qu'il n'y parait. Certain l'auront appris à leurs dépens. C'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles j'ai dû quitter New York.

Je soupire avant de me parfumer et de sortir. La nuit est déjà bien avancée, c'est l'heure pour les gens comme moi de sortir de l'ombre. Je glisse mon téléphone dans mon soutien-gorge, ainsi que mon paquet de cigarette. Je ne tiens pas à avoir de sac sur moi, manquerez plus qu'on tente de me voler mes affaires ! J'ai pas envie de finir ma vie en prison pour un voleur de bas étage. Zen. Faut que j'arrête de croire que la violence est la solution à tout, je sais que je suis emplie de haine et de rancœur, mais c'est pour oublier tout ça que j'ai fait escale à.... On est où déjà ?! Ah oui, St Louis. J'affiche un sourire devant la glace, voilà, c'est ça qu'on veut ! Je roule des yeux, devant mon sourire aussi faux que mes nouvelles résolutions, mais je me force à le garder durant toute la soirée. Offrant des sourires enjôleurs à tout client potentiel alors que je fais les cent pas sur mon bout de trottoir. Ah parce que pour ceux qui ne le savent pas, la loi de la rue est impitoyable ! Chacun a son secteur pour y faire ses magouilles et il faut une permission pour s'installer. Par exemple, quand j'ai voulu commencer à tapiner à St Louis, les macs me sont tombés dessus, c'était soit je bossais pour eux, soit j'arrêtais mon business, car je leur portais préjudice… Bhein c'est clair que je suis plus appétissante que la vieille… Du coup, j'ai dû arrêter... Et c'est en parlant avec la métisse, qu'elle m'a conseillé de dire que mon mac, c'était Bob du Banana, aussi, j'ai le droit de tapiner dans le secteur du club puisqu'il appartient à Bob. Vous suivez ? Je me doute que pour des gens normaux, vous étiez loin de vous douter que la rue pouvait être aussi compliquée, et encore, vous n'avez pas idée d'à quel point on peut se prendre une balle pour moins que ça !

C'est donc du côté de la rue arrière que je fais ma ronde, je n'ai pas envie de me mettre du côté de l'entrée, car sinon les clients n'iront pas au club et Bob va me prendre la tête. Au moins, en étant un peu cachée, tout le monde est content, il a sa clientèle et j'ai la mienne.
Je dois admettre que ce soir, c'était plutôt calme, je n'ai eu droit qu'à une pipe et à un coup vite fait. Ça m'a fait cent vingt dollars, c'est déjà ça. Je glisse l'argent dans mon soutif avant de remonter mon string. Le client me remercie d'une tape sur les fesses avant de s'en aller, il va sans doute rejoindre le club. Je m'arrange un peu avant de me remettre à me trémousser dans la rue. Quand je me retourne, je vois une voiture de police s'avancer vers moi.

"Merde."

Dis-je en fronçant les sourcils. Je tente de marcher dans la direction opposée comme si de rien était, mais il me rattrape, me barre la route et finit par sortir de sa voiture. Fais chier. Je roule des yeux avant de froncer les sourcils. J'ai déjà eu affaire à la police plus d'une fois, racolage, stupéfiant, refus d'obtempérer, coup et blessure et j'en passe. Étant encore mineure, je n'ai écopé que de quelques TIG ou d'amandes mineures. Mais mine de rien, dans quelques mois, je fête vingt-et-un an, ma vie risque de prendre un autre tournant... C'est aussi pour cela que j'ai voulu m'assagir et changer de vie.

Le flic me sourit, mais je ne sourcille pas, je m'en carre le cul de son sourire ou de sa façon mielleuse de me parler pour me faire croire qu'il est de mon côté. Encore une fois, je viens de New York, alors toutes ces pauvres techniques de flic, je les connais par cœur.

Je prends un air offusqué et choqué quand il me soupçonne de faire du racolage, ce que je suis précisément en train de faire.

"Donc parce que je porte une robe et que je suis affreusement sexy, je suis forcément une pute ?!"

Bhein quoi ? J'ai une tête à vouloir aller au poste ? Je crois pas, puis Bob va devoir venir payer ma caution, il en profitera pour m'exploiter encore plus au club. Non merci. Si je peux m'en sortir seule, ça sera encore mieux.

"Et je n'ai pas mes papiers sur moi, comme vous le voyez je n'ai pas de sac, je voulais profiter de ma soirée pour aller danser toute la nuit donc je n'ai pris aucune affaire personnelle pour ne pas les perdre. Mais je suppose qu'une pute en aurait fait autant, pas vrai, agent..." Je m'approche en me cambrant pour lire son nom sur son badge. "...Harisson."

Je pose mes mains sur mes hanches et le regarde de toute ma hauteur. Même avec mes talons, il me dépasse de quelques centimètres, mais ça ne m'impressionne pas. Mon regard azur est planté dans le sien, je n'ai pas peur et je serais prête à me défendre envers et contre tout. Mon instinct et mon envie de survivre sont les seules choses qui me guident. Si je devais être la proie d'un chasseur, alors je serai la proie la plus rebelle qu'il n'aurait jamais vu. Luttant pour ma survie jusqu'à mon dernier souffle.
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Jude Harrison
J'ai 35 ans et je vis aux USA. Dans la vie, je suis lieutenant de police et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt pas bien.


Jealousy will drive you mad.

Fils du commandant de la ville, petit fils de chef de la police, Jude avait un avenir tout tracé dans le métier. Il a grandi dans l'idée qu'il lui fallait être viril à tout prix, fort. Pas de larmes, pas de sentiment à part peut-être la colère qui est le seul sentiment louable chez les Harrison. Ce qui est chouette quand on est du métier, c'est de pouvoir se couvrir facilement en cas de pépins. Ils ne posent pas de question, les Harrison, quand il s'agit de se couvrir l'un et l'autre. Rien ne leur résiste et rien ne les arrête, ils sont au dessus de la justice puisqu'ils sont la justice.
Pourtant quand on les voit, on jurerait croiser des braves types. Des bons flics, des mecs sur qui on peut compter. C'est qu'ils sont charmants et qu'ils parlent bien, faut dire. Et pourtant, ils ne sont pas si inoffensifs qu'il y parait...

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Tout ce qu’il désirait, Jude l’obtenait. D’une manière ou d’une autre. Peu importait les moyens, qu’ils soient éthiques ou non, légaux ou pas. Jude s’en moquait. Il ne faisait pas son métier pour être quelqu’un de bien… mais pour prétendre l’être. Ce qui lui plaisait avant tout dans sa profession, c’était le pouvoir que ça lui donnait sur les autres. Avec son père et son grand-père qui assurent ses arrières, il est intouchable. On pense croiser un simple flic, on croise en fait toute une institution prête à vous broyer sur place si toutefois on les empêche d’obtenir ce qu’ils veulent. Qui pourrait l’anticiper derrière ce sourire de gentil flic ? Pas la brunette en face de Jude, en tout cas. Si Jude n’était pas encore certain de ce qu’elle avait dans la tête, il voyait de l’extérieur qu’elle était tout à fait à son goût. Une vraie beauté. Son père n’avait certes pas réussi à lui apprendre à se respecter mais, peu importe, Jude ferai en sorte qu’elle sache mieux se tenir à l’avenir. Oh, des projets pour la demoiselle, il en avait déjà plein. Il n’avait même pas entendu le son de sa voix qu’il s’imaginait déjà toute une histoire avec elle. C’était complètement dingue. En l’occurence, c’était complètement Jude. ll n’était pas déçu quand la demoiselle avait vivement rétorqué. Elle avait du répondant, ça ne rendait les choses que plus intéressantes encore. Les femmes soumises, c’est bien que pour se marier et ne pas avoir de problème à la maison. Pour ce qui était de s’amuser, Jude était bien plus ambitieux que ça. « Pas forcément… Non. » Et le sourire rassurant de Jude s’était intensifié. Ce n’est pas un peu de caractère qui allait le déstabiliser. Des têtes brulées, il avait l’habitude d’en croiser. « Je ne sais pas. Vous avez l’air plus informée sur les pratiques et usages des prostituées que moi. » Jude ne s’était pas défait de son sourire, feignant l’innocence la plus profonde. Est-ce qu’elle croyait vraiment se débarrasser de lui comme ça ? Franchement. Elle le prenait pour un amateur ? Il faisait tournoyer la lumière de sa lampe torche sur le visage de poupée de la jeune femme. Pourquoi est-ce qu’une fille comme elle se retrouvait à faire le tapin ? C’était absurde. Il garda ce commentaire pour lui et reprit : « Vous n’avez pas d’amis pour vous accompagner ? Ce n’est pas très prudent comme comportement… Le monde déborde de fous furieux, croyez-moi. » Oh oui, elle pouvait le croire puisqu’elle se trouvait devant un spécimen très particulier de fou furieux. Il baissa sa lampe torche pour éclairer leurs pieds. « Pour être tout à fait honnête je ne suis même pas certain que vous ayez l’âge de vous rendre dans un tel établissement. Je vais devoir vous demander de m’accompagner au poste, j’y vérifierais votre identité. » Et elle avait le choix. Elle pouvait coopérer… Ou rentrer dans la voiture avec les menottes. La deuxième option séduisait tout particulièrement Jude.
Cheval de Troie
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Sam 1 Jan - 17:37
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Max Black

J'ai 20 ans et je vis aux USA. Dans la vie, je suis stripteaseuse et prostituée à mes heures perdues et je m'en sors plutôt bien, je commence même à avoir une clientèle plutôt régulière. Sinon, je suis célibataire parce que je ne peux pas être en couple avec la vie que je mène... et je le vis plutôt bien, franchement l'amour, c'est bon pour les séries Netflix..

Max n'a pas eu une vie facile, père inconnu, mère inapte à s'occuper d'une gosse. Max a toujours dû se débrouiller toute seule pour ne pas mourir. Toujours bien entourée, elle a toujours pu compter sur ses voisins, ses profs ou ses amis. Mais en grandissant, les gens prêt à vous tendre la main se font de plus en plus rares, aussi, elle a vraiment dû apprendre à se débrouiller seule. Vivant de pickpocket ou de petites magouilles. Elle a déjà trempé dans le trafique de drogue même si c'était à bas niveau, pour finalement se tourner vers le métier le plus vieux de monde. Faut dire que de base, elle est originaire de New York, alors la vie n'est pas la même que dans le petit bled paumé où elle a atterri. À NY on a plus de chance de se faire aider et de se faire des amis, des connaissances ou des collègues. Mais on a aussi beaucoup de chance de se faire des ennemies et de se mettre en danger. À New York on dirait que rien n'est impossible ! Et c'est justement grâce à ça qu'elle a pu se tirer de là vite fait et recommencer une vie ailleurs. Changeant de nom, d'identité et d'état, Max Black a donc décidé de quitter la grande pomme pour se refaire une meilleure vie ailleurs. Malheureusement, la vie est dure, peu importe où on se trouve. Grâce à ses économies elle a réussi à se trouver un appartement dans la ville où elle vit, mais pas de travail. Elle a été serveuse, mais une collègue jalouse l'a fait virer et comme toute bonne petite ville, le bruit s'est répandue..... Forcément, personne ne fait confiance à la nouvelle qui vient d'arriver de la grande ville. Fuck. Max s'en fiche, elle a donc postulé au Banana, le club de strip de la ville. Bob, le proprio est tombé amoureux de Jack et l'a tout de suite embauché ! Pour lui, elle allait être sa poule aux œufs d'or ! Ainsi commence sa nouvelle vie, une vie étrangement familière à la précédente, mais au moins dans celle-là, personne ne la connaissait, et c'est tant mieux.
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Milana Vino

Je garde les bras croisés et le fusille du regard. À aucun moment je ne me radoucis. Les flics, je ne les aime pas. Pour quelqu'un ayant plus connu la rue qu'autre chose, c'est assez logique. Je dis pas qu'il n'y a que des mauvais flics, mais je peux vous dire que les bons flics ne courent pas non plus les rues. En tout cas, je ne suis pas là depuis suffisamment longtemps pour savoir ce que valent les flics de cette ville même si je suppose que la plupart doivent être de friands amateurs de donuts et de bières… Ça ne m'étonnerait même pas que quelque uns viennent nous voir au club après leur service. Tsss.... La race humaine est vraiment une putain d'hypocrite.

Je le laisse me sortir son bla bla de flic avant de grimacer quand il m'aveugle de sa lampe torche. Je place une main devant le faisceau pour ne pas finir aveugle. Je ne sais pas s'il voulait jeter un œil à ma tenue, mais en tout cas, je suppose qu'il n'a pas été déçue.

"En tout cas, je n'ai croisé aucun fou qui s'amuse à braquer sa lumière blafarde sur mon visage !" Cette fois je parais réellement agacée, car je le suis. Franchement, qu'est-ce qu'il me veut ?! Est-ce que c'est une façon pourrie d'ici de draguer les meufs ?! Je ne suis pas habituée à la campagne et encore moins à la campagne dans les états du sud. Ok, je suis au courant des clichés qu'on raconte, mais je ne suis pas totalement naïve non plus. Le nord ou le sud, on y retrouve les mêmes merdes ! Même si.... C'est vrai que le sud du pays regroupent plus de psychopathe à ce qu'il parait. Mais bon bref, peu importe, c'est pas le sujet. Pourquoi est-ce qu'il m'accoste ? Est-ce que les flics de cette ville sont vraiment contre les prostituées ?! Ça m'étonnerait, sinon le seul club de strip de la ville ne serait pas plein à craquer tous les soirs ! "Sans compter que je n'ai besoin de personne pour veiller à ma sécurité. Je fais absolument tout ce qui me chante, est-ce que c'est clair ?"

Je fronce les sourcils en lui lançant un regard de défis. Mais c'est vrai, on est plus au Moyen Âge, j'ai pas besoin d'un homme pour sortir seule la nuit. Je sais parfaitement me défendre va, en témoignera mon casier judiciaire de mineur mis sous scellé. Je soupire histoire de lui montrer plus ouvertement qu'il m'agace. Encore une fois, je ne suis pas impressionnée par la police, j'ai déjà eu affaire à eux et je sais qu'ils ne sont pas au-dessus des lois même s'ils tentent de nous le faire croire. Ils ont beaux être des agents des forces de l'ordre, ils n'en restent pas moins des êtres humains soumis aux mêmes lois que nous. Aussi, j'affiche un sourire en coin quand il me menace de m'emmener au poste.

"Vous n'avez pas le droit de m'embarquer sans motif valable. Je n'ai rien fait de mal à part me balader dans la rue la nuit. Vous n'avez aucune preuve que j'étais en train de faire du racolage. Quant à ma pièce d'identité, je devrais écoper d'un simple rappel à la loi, voire d'une amende si vraiment vous ne m'aimez pas." Je le regarde, le dos droit, la croupe cambrée naturellement et la tête haute. "Je n'irais donc nulle part, un conseil, laissez-moi tranquille."

J'allais pour le contourner de façon théâtrale quand tout à coup je me rappelle qu'il ne m'a pas dit s'il me mettait l'amende ou non. Alors je sors deux billets de cent de mon soutif et les glisse dans la poche de son uniforme.

"Je suppose que ça devrait couvrir l'amende, vous pouvez garder la monnaie, je suis d'humeur généreuse ce soir."

Je lui fais un clin d'œil insolent avant de commencer à m'en aller. Passant une main dans mes cheveux pour les faire retomber en cascade dans le creux de mon dos. Bon, ma petite sortie théâtrale m'a couté ma paye de ce soir, mais bon, si ça peut m'éviter d'aller au poste. Tout ce que j'espère, c'est que le flic va en rester là et ne pas se mettre à me poursuivre. Je soupire avant de me retourner, je sens au fond de moi qu'il n'est pas du genre à abandonner aussi facilement. C'est bien ma chance, je voulais vivre tranquillement et ne pas m'attirer d'ennuis… Avec toutes les filles qui se prostituent, pourquoi il a fallu que ça tombe sur moi ?! Il ne pouvait pas aller voir du côté des vieilles russes ?!
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Jude Harrison
J'ai 35 ans et je vis aux USA. Dans la vie, je suis lieutenant de police et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt pas bien.


Jealousy will drive you mad.

Fils du commandant de la ville, petit fils de chef de la police, Jude avait un avenir tout tracé dans le métier. Il a grandi dans l'idée qu'il lui fallait être viril à tout prix, fort. Pas de larmes, pas de sentiment à part peut-être la colère qui est le seul sentiment louable chez les Harrison. Ce qui est chouette quand on est du métier, c'est de pouvoir se couvrir facilement en cas de pépins. Ils ne posent pas de question, les Harrison, quand il s'agit de se couvrir l'un et l'autre. Rien ne leur résiste et rien ne les arrête, ils sont au dessus de la justice puisqu'ils sont la justice.
Pourtant quand on les voit, on jurerait croiser des braves types. Des bons flics, des mecs sur qui on peut compter. C'est qu'ils sont charmants et qu'ils parlent bien, faut dire. Et pourtant, ils ne sont pas si inoffensifs qu'il y parait...

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Qu’est-ce qu’elle avait l’air intrépide, cette jeune fille… Elle était la proie idéale. Jude n’aurait pas pu mieux tomber. Quelqu’un qui se serait juste laissé faire, ça aurait été effroyablement banal et ennuyant. Jude n’avait plus envie de s’ennuyer. Avec elle, il avait bien envie de s’amuser comme un chat jouerait avec une souris… avant de la dévorer. Une lueur amusée s’était allumée dans son regard. Plus elle résistait, plus Jude aimait ça. Elle était tellement sur la défensive. Jude se demandait pourquoi. Elle incarnait typiquement la haine que ressentait une partie de la population envers les forces de l’ordre. C’était si cliché de penser qu’ils n’étaient que des emmerdeurs… Si Jude était un emmerdeur, il en était le roi et il était incroyablement bien entouré. « J’aime bien voir à qui je m’adresse. » Raison pour laquelle il aurait vraiment aimé savoir comment elle s’appelait. C’était intriguant tout ce mystère et ça rendait les choses encore plus captivantes. Jude était totalement séduit. « Alors dans le strict respect des lois, bien sûr, vous faites ce que vous voulez. » qu’il avait acquiescé en ne se défaisant pas de son sourire aimable. Une jeune femme indépendante, donc, c’était de mieux en mieux. Plus les secondes passaient, plus il était persuadé qu’il avait vu juste : il allait passer un superbe moment avec cette furie. Furie qui n’avait visiblement pas dit son dernier mot. Elle attaquait, brandissant la loi pour éviter d’être emmenée au poste. Oh si elle savait… Jude se moquait de la loi. Ici, la loi, c’était les Harrison. Mais elle l’ignorait, évidemment. D’ailleurs, tout le monde l’ignorait. Il n’y avait que les victimes des Harrison pour le savoir et, de toute évidence, personne ne les avait jamais cru. Et alors que Jude pensait qu’elle ne pouvait pas être plus audacieuse, elle avait sorti des billets de son soutien-gorge pour les glisser dans la poche de son uniforme. Elle n’avait quand même pas osé ? Cette fois, Jude allait devoir répliquer. « Ça ne fonctionne pas comme ça, mademoiselle. » Il lui avait emboité le pas, accélérant pour se poster de nouveau face à elle. Il espérait ne pas avoir à poser la main sur elle mais il était tout disposé à le faire si elle se dérobait de nouveau. « Je vais vous mettre une amende. En bonnes et dues formes. Il me faudrait donc un justificatif d’identité et si vous avez de la place dans vos sous-vêtements pour y mettre de l’argent, j’ai la désagréable sensation que vous n’avez pas pensé à y mettre votre carte d’identité. Je ne vais tout de même pas vous croire sur parole. » C’était sa dernière chance d’accepter son sort. Autrement… Jude allait devoir user de malhonnêteté et il n’avait aucun problème de conscience pour le faire. « Merci donc de bien vouloir prendre place dans la voiture pour que je vous conduise au poste. Puisque vous n’avez rien à vous reprocher ça ne sera que l’histoire d’une petite heure. » Jude avait riposté mais à aucun moment son sourire de gentil garçon n’avait quitté son visage. Il pouvait dire et faire les pires horreurs… mais toujours avec le sourire.
Cheval de Troie
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Ven 7 Jan - 11:34
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Max Black

J'ai 20 ans et je vis aux USA. Dans la vie, je suis stripteaseuse et prostituée à mes heures perdues et je m'en sors plutôt bien, je commence même à avoir une clientèle plutôt régulière. Sinon, je suis célibataire parce que je ne peux pas être en couple avec la vie que je mène... et je le vis plutôt bien, franchement l'amour, c'est bon pour les séries Netflix..

Max n'a pas eu une vie facile, père inconnu, mère inapte à s'occuper d'une gosse. Max a toujours dû se débrouiller toute seule pour ne pas mourir. Toujours bien entourée, elle a toujours pu compter sur ses voisins, ses profs ou ses amis. Mais en grandissant, les gens prêt à vous tendre la main se font de plus en plus rares, aussi, elle a vraiment dû apprendre à se débrouiller seule. Vivant de pickpocket ou de petites magouilles. Elle a déjà trempé dans le trafique de drogue même si c'était à bas niveau, pour finalement se tourner vers le métier le plus vieux de monde. Faut dire que de base, elle est originaire de New York, alors la vie n'est pas la même que dans le petit bled paumé où elle a atterri. À NY on a plus de chance de se faire aider et de se faire des amis, des connaissances ou des collègues. Mais on a aussi beaucoup de chance de se faire des ennemies et de se mettre en danger. À New York on dirait que rien n'est impossible ! Et c'est justement grâce à ça qu'elle a pu se tirer de là vite fait et recommencer une vie ailleurs. Changeant de nom, d'identité et d'état, Max Black a donc décidé de quitter la grande pomme pour se refaire une meilleure vie ailleurs. Malheureusement, la vie est dure, peu importe où on se trouve. Grâce à ses économies elle a réussi à se trouver un appartement dans la ville où elle vit, mais pas de travail. Elle a été serveuse, mais une collègue jalouse l'a fait virer et comme toute bonne petite ville, le bruit s'est répandue..... Forcément, personne ne fait confiance à la nouvelle qui vient d'arriver de la grande ville. Fuck. Max s'en fiche, elle a donc postulé au Banana, le club de strip de la ville. Bob, le proprio est tombé amoureux de Jack et l'a tout de suite embauché ! Pour lui, elle allait être sa poule aux œufs d'or ! Ainsi commence sa nouvelle vie, une vie étrangement familière à la précédente, mais au moins dans celle-là, personne ne la connaissait, et c'est tant mieux.
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Milana Vino

Y'a pas à dire, tout était plus facile à New York, les magouilles, la corruption, les trafics... Tout ça, c'est monnaie courante là-bas, on peut avoir tout ce qu'on veut, quand on veut, du moment qu'on y met le prix. Du coup..... J'ai toujours cru que c'était partout pareil. Que du moment que tu proposais suffisamment d'argent, tu pouvais tout avoir… Je me suis visiblement trompée et ça m'énerve....

Je soupire avant de croiser les bras sous ma poitrine. Je lui offre un sourire hypocrite et insolent tout en le regardant de mes yeux lagon.

"Bien sûr, dans le strict respect des lois."

Je pose même une main sur le cœur pour feindre l'honnêteté, mais mon petit numéro ne dupe personne. Même moi je finis par ricaner de mon numéro peu convaincant tellement je n'y ai mis aucune volonté. Je voulais simplement le narguer. Je soupire de nouveau, décidément ce flic adore me faire perdre mon temps.

"Je vous l'ai dit, je n'ai pas ma carte d'identité sur moi. Je n'ai pris que de quoi aller m'amuser."

Je regarde sa voiture de police avec mépris avant de le regarder avec une haine folle au fond des yeux. Si je pouvais le tuer, là tout de suite, je l'aurais fait et sans scrupules. Je l'aurais enjambé et laissé là sur le trottoir comme une merde pour retourner à ma petite vie tranquille. C'est tout ce qu'il mérite. Je fulmine intérieurement, mais décide de capituler en espérant que ce geste permette que nos chemins ne recroisent plus jamais.

"Si je vous suis, vous pouvez me promettre que je ne vous reverrais plus jamais ? Genre comme si vous aviez douloureusement disparu dans un accident ?!"

Ouais parce que c'est clairement ce que je veux, qu'il disparaisse dans un accident et que sa mort soit affreusement douloureuse. Les sourcils froncés, je le dévisage en attendant sa réponse. Pour ma part, il peut prendre ma question comme il veut, ça peut le vexer, le mettre en colère ou autre, je m'en carre le cul.

***
Je monte dans sa voiture en silence pour qu'on en finisse une bonne fois pour toutes. Mon parfum empli rapidement l'habitacle qui jusqu'à maintenant devait sentir le café froid et le beignet. Le trajet se fait en silence puisque je refuse de lui adresser la parole. Quand il se montre trop insistant et que le son de sa voix commence à m'irriter les oreilles, je lui fais clairement comprendre.

"Oh lâchez-moi un peu, que je sache, je ne suis pas en état d'arrestation, je vous suis de mon plein gré et on n'est pas encore au poste. Alors je ne suis pas l'obligation de répondre à vos questions ou de vous faire la conversation. Faites comme si je n'existais pas, si c'est possible."

Je soupire pour lui montrer mon agacement. Franchement, quand on a quelqu'un d'aussi farouche que moi en face de soi, on pourrait difficilement croire que je puisse être une pute. On se dirait "mais qui voudrait aller voir cette furie ?!" et ils n'auraient pas totalement tort. Cependant, pour ma défense, je dois dire que je ne suis pas comme ça tout le temps ni avec tous mes clients. Je sais me tenir ! Pourtant, je dois admettre que ce Harrison machin chose a le don de me faire sortir de mes gonds assez rapidement. Je ne sais pas pourquoi, mais je ne le sens pas. Pourtant, rien indique que je devrais me méfier de lui. Il est plutôt séduisant, charmant et a même une voix agréable. Mais..... je ne sais pas..... Je me fais peut-être des idées à cause de l'uniforme.

Je ne cesse de soupirer jusqu'à ce qu'on soit arrivés. Ensuite, je finis par sortir de la voiture et par passer devant lui sans un regard ni un mot. J'entre dans le commissariat puis je croise les bras en ignorant les regards qui se posent sur moi. Que ce soit des détenus qu'il y a ou des flics présents. Je roule des yeux avant de froncer les sourcils et de me diriger vers le bureau du flic qui m'a amené ici.

"Bon, qu'est-ce que vous voulez savoir, qu'on en finisse."

Je le regarde droit dans les yeux et fronce les sourcils. Je veux qu'il se dise que je préférerais nager avec des murènes que respirer le même air que lui. Je veux qu'il comprenne à quel point j'ai l'impression de passer à côté de précieuses minutes de ma vie rien qu'en le regardant. En d'autre terme, je veux qu'il me déteste autant que je le déteste pour que plus jamais on ait à se recroiser.
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Jude Harrison
J'ai 35 ans et je vis aux USA. Dans la vie, je suis lieutenant de police et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt pas bien.


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Fils du commandant de la ville, petit fils de chef de la police, Jude avait un avenir tout tracé dans le métier. Il a grandi dans l'idée qu'il lui fallait être viril à tout prix, fort. Pas de larmes, pas de sentiment à part peut-être la colère qui est le seul sentiment louable chez les Harrison. Ce qui est chouette quand on est du métier, c'est de pouvoir se couvrir facilement en cas de pépins. Ils ne posent pas de question, les Harrison, quand il s'agit de se couvrir l'un et l'autre. Rien ne leur résiste et rien ne les arrête, ils sont au dessus de la justice puisqu'ils sont la justice.
Pourtant quand on les voit, on jurerait croiser des braves types. Des bons flics, des mecs sur qui on peut compter. C'est qu'ils sont charmants et qu'ils parlent bien, faut dire. Et pourtant, ils ne sont pas si inoffensifs qu'il y parait...

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Jude se demandait à quoi elle pouvait ressembler dans un simple jean et un t-shirt. Dans une tenue respectable, quoi. Franchement, à qui elle pourrait faire croire qu’elle n’était pas en train de tapiner ? C’était l’endroit, c’était même la bonne tenue… et la bonne fille, au plus grand dam de Jude. Il fallait donc qu’il se passionne pour une petite aguicheuse qui vend son corps au premier venu. L’idée qu’il lui suffirait de lui glisser un billet pour atterrir entre ses cuisses l’écoeurait. Il en avait déjà vu des filles qui faisaient le tapin, mais jamais des filles comme elle. Elle était vraiment spéciale. Jude ne savait pas encore pourquoi mais elle l’était. Il ne tarda pas à découvrir qu’elle était avant tout spécialement chiante. Quelle insolence ! Jude savait qu’il lui ferait passer l’envie de lui tenir tête… Tôt ou tard. Pour l’heure, il préférait jouer les gentils flics. On ne se méfie pas du gentil flic. La jeune femme ne se méfiait pas de Jude, ou alors, elle était complètement inconsciente vu la manière qu’elle avait de lui répondre. Elle n’avait pas froid aux yeux, c’était le moins que l’on puisse dire. Elle avait même carrément l’air d’avoir envie de le tuer ce qui ne faisait que redoubler de sourire Jude. Parfait. Après tout, ses mains autour de son cou, c’était déjà un premier contact physique fort intéressant. Jude était totalement partant. « Mais oui, bien sûr. » qu’il avait répondu sans le penser avec un sourire triomphant quand elle accepta finalement de le suivre en lui faisant promettre de ne plus jamais croiser sa route. Elle s’attendait à quoi dans une si petite ville ? Ils se reverraient et ce ne serait pas par hasard… Jude ferait tout pour. Malgré toutes les sollicitations du jeune flic pour la faire parler, elle ne lui adresse pas un mot. Au bout d’un moment, elle l’envoie même péter avec virulence. Jude ne perd pas son sourire. Très bien. Qu’elle continue de jouer les sauvages, ça ne serait que plus drôle de la réduire au silence. Elle soupire, encore et encore, sur tout le trajet. Jude se mit à siffloter, ne se défaisant pas une seule fois de sa bonne humeur et ce jusqu’à l’arrivée au poste. Ici, elle est sur son territoire. Les Harrison père et fils y ont le monopole, ils sont protégés de tout et de tous. Que la partie commence. « Rien que votre nom et prénom. Pas la peine de m’en donner un faux, ne perdons pas plus de temps, il y a une fête qui vous attend. Merci. » Sourire toujours greffé au visage, on dirait que Jude se soucie vraiment de ne pas trop la déranger. Balivernes. Il meurt d’envie de la déranger au moins autant qu’elle meurt d’envie de se barrer d’ici. Ah si elle savait où elle mettait les pieds… Elle serait partie en courant bien avant.  
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J'ai 20 ans et je vis aux USA. Dans la vie, je suis stripteaseuse et prostituée à mes heures perdues et je m'en sors plutôt bien, je commence même à avoir une clientèle plutôt régulière. Sinon, je suis célibataire parce que je ne peux pas être en couple avec la vie que je mène... et je le vis plutôt bien, franchement l'amour, c'est bon pour les séries Netflix..

Max n'a pas eu une vie facile, père inconnu, mère inapte à s'occuper d'une gosse. Max a toujours dû se débrouiller toute seule pour ne pas mourir. Toujours bien entourée, elle a toujours pu compter sur ses voisins, ses profs ou ses amis. Mais en grandissant, les gens prêt à vous tendre la main se font de plus en plus rares, aussi, elle a vraiment dû apprendre à se débrouiller seule. Vivant de pickpocket ou de petites magouilles. Elle a déjà trempé dans le trafique de drogue même si c'était à bas niveau, pour finalement se tourner vers le métier le plus vieux de monde. Faut dire que de base, elle est originaire de New York, alors la vie n'est pas la même que dans le petit bled paumé où elle a atterri. À NY on a plus de chance de se faire aider et de se faire des amis, des connaissances ou des collègues. Mais on a aussi beaucoup de chance de se faire des ennemies et de se mettre en danger. À New York on dirait que rien n'est impossible ! Et c'est justement grâce à ça qu'elle a pu se tirer de là vite fait et recommencer une vie ailleurs. Changeant de nom, d'identité et d'état, Max Black a donc décidé de quitter la grande pomme pour se refaire une meilleure vie ailleurs. Malheureusement, la vie est dure, peu importe où on se trouve. Grâce à ses économies elle a réussi à se trouver un appartement dans la ville où elle vit, mais pas de travail. Elle a été serveuse, mais une collègue jalouse l'a fait virer et comme toute bonne petite ville, le bruit s'est répandue..... Forcément, personne ne fait confiance à la nouvelle qui vient d'arriver de la grande ville. Fuck. Max s'en fiche, elle a donc postulé au Banana, le club de strip de la ville. Bob, le proprio est tombé amoureux de Jack et l'a tout de suite embauché ! Pour lui, elle allait être sa poule aux œufs d'or ! Ainsi commence sa nouvelle vie, une vie étrangement familière à la précédente, mais au moins dans celle-là, personne ne la connaissait, et c'est tant mieux.
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Milana Vino

Au fond de moi, tout me pousse à croire que ce mec n'est pas net. Je peux vous dire que j'en ai connu des gars et ce type est louche, vous pouvez me croire. Je ne saurais pas l'expliquer et je n'ai aucune preuve pour étayer ce que j'avance mais..... Mon intuition ne me trompe que rarement. Il est bizarre, il me donne froid dans le dos. C'est peut-être son côté bouseux de flic de campagne qui me donne la chaire de poule. En même temps, je suis née et ai grandis dans une grande ville, pour moi, être ici, c'est comme me retrouver dans un enclos. Où est-ce qu'on a vu une ville qu'on peut traverser à vélo ?! St-Louis est vraiment un petit patelin paumé. Et je pense que ce qui me fait me méfier de lui, c'est que je commence à réaliser que malgré mes grands airs, c'est moi l'intruse ici. Je n'arrête pas d'ouvrir ma grande gueule en territoire inconnu. Jusqu'à présent, ça m'avait plutôt bien réussit et sauvé de pas mal de galère mais.... Se pourrait-il que ma chance était sur le point de tourner ?

Cela dit, ça ne m'a pas empêché de rester fidèle à moi-même tout au long du chemin sur le commissariat. Je suis restée silencieuse et insolente par mes nombreux soupires. N'empêche, la dernière fois que j'ai été dans une voiture de police, c'était lors d'une arrestation pour un cambriolage qui a mal tourné... Bah, c'est de l'histoire ancienne... Je ne dois plus penser à ça. Je... Je dois m'estimer heureuse, mon sort aurait pu se finir bien plus tragiquement... Au lieu de ça, un flic de New York m'a donné une chance de repartir de zéro. C'est lui qui m'a façonné une nouvelle identité et m'a dit de quitter New York pour toujours... Je vous l'ai dit, on peut tout avoir dans cette ville. Il ne m'a pas fallu longtemps pour avoir une nouvelle carte d'identité, un numéro de sécu, un passeport alors que je n'ai jamais quitté le pays ! Mais au moins, ma nouvelle identité était crédible et quand j'ai embarqué pour le premier avion qui quittait NY, j'étais devenue Max Black. Ça en jette ! C'est toujours mieux que mon ancien nom. Je me suis habituée à être Max et j'ai l'impression d'avoir toujours été elle. Quand je suis arrivée ici et que j'ai commencé à me présenter, c'était tout naturel...

La voiture s'arrête et je sors de mes souvenirs. C'est fou comme ce n'était pas il y a si longtemps et pourtant ça me parait être il y a une éternité...
Je sors de la voiture et m'engouffre dans le commissariat. Je reste la tête haute et avance rapidement jusqu'au bureau de l'agent Harrison. Je croise mes jambes en lui demandant d'en finir le plus vite possible. Il me demande mon nom en précisant que je n'ai pas besoin de lui donner mon nom de scène, enfin, c'est ce que je comprends.

"Je m'appelle Max Black."

Je n'ai pas besoin de lui en dire davantage. Dans son fichier, il y trouvera mon année de naissance et il saura que je suis née à New York de parents inconnus. Ouin ouin, pauvre petite orpheline, sans doute qu'il me sortira les violons lui aussi. Max n'a pas de casier judiciaire, elle a suivi une scolarité publique jusqu'à l'obtention de son diplôme d'étude puis plus rien. Des petits boulots par ci par là jusqu'à son arrivée à St Louis. Voilà en quoi se résume la vie de Max, une vie ordinaire pour une orpheline de New York qui a tenté de s'en sortir grâce aux aides de l'état. Si c'est pas beau ça.

Pendant que monsieur Servir et Protéger fouine dans mon dossier, je regarde ce qu'il y a sur son bureau. Bizarrement, je n'y trouve rien de personnel. D'habitude, le bureau d'un flic est toujours remplis de bric-à-brac inutile. Les maniaques ont tout ce qu'il faut, crayon, agrafeuse, post it. Ranger bien comme il faut, photo de famille alignées, etc. Les bordéliques ont des emballages, des gobelets de cafés, des photos de familles partout, des objets antistress, etc. Toutes sortes de conneries en tout genre. Les nouveaux tentent de bien faire, mais leur bureau est brouillon seules leurs photos de familles sont bien mises en avant. Ils ont beau être différents ils ont tous quelque chose en commun, la photo de leur femme, leurs parents ou leurs rejetons sur leur bureau. Sans doute une façon pour eux de se rappeler pour quoi ils se battent. Mais lui, il n'a rien de tout ça. Il se rapproche plus du maniaque, bien qu'à l'inverse du maniaque, l'agent Harrison n'a aucune photo ou effet personnel sur son bureau. Rien qui puisse donner un indice sur lui ou sur sa personnalité, sa famille ou sa vie privée. C'est.... bizarre.
Je regarde brièvement autour de moi et je vois que deux ou trois de ses collègues ont des cadres sur leur bureau. C'est donc que je ne suis pas folle.
Je regarde l'homme en face de moi tandis qu'il regarde l'écran. L'alarme au fond de moi me hurle de plus en plus que ce type est louche, pourtant, je me sens légèrement fascinée par lui. Je me demande quel sombre secret peut-il bien cacher. Car pour être aussi louche, c'est qu'il est forcément sombre.

Un sourire de chasseur se dessine sur mes lèvres malgré moi, est-ce que c'est mal de vouloir connaitre les tréfonds de son âme ? De son esprit et de son cœur ? J'ai envie de gratter sous sa surface et de voir ce qui s'y cache. Parce qu'il cache quelque chose sous son sourire de gentil flic, j'en suis sûre ! Et pourtant, il me fascine comme une flamme hypnotisante que j'ai envie de toucher tout en sachant que je vais me bruler.

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Jude Harrison
J'ai 35 ans et je vis aux USA. Dans la vie, je suis lieutenant de police et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt pas bien.


Jealousy will drive you mad.

Fils du commandant de la ville, petit fils de chef de la police, Jude avait un avenir tout tracé dans le métier. Il a grandi dans l'idée qu'il lui fallait être viril à tout prix, fort. Pas de larmes, pas de sentiment à part peut-être la colère qui est le seul sentiment louable chez les Harrison. Ce qui est chouette quand on est du métier, c'est de pouvoir se couvrir facilement en cas de pépins. Ils ne posent pas de question, les Harrison, quand il s'agit de se couvrir l'un et l'autre. Rien ne leur résiste et rien ne les arrête, ils sont au dessus de la justice puisqu'ils sont la justice.
Pourtant quand on les voit, on jurerait croiser des braves types. Des bons flics, des mecs sur qui on peut compter. C'est qu'ils sont charmants et qu'ils parlent bien, faut dire. Et pourtant, ils ne sont pas si inoffensifs qu'il y parait...

they are the hunters, we are the foxes and we run (ft. Cheval de Troie) F082fc77c5b43dfe9458e3577b09dc20
La jeune femme était désormais sur le territoire des Harrison, Jude jubilait. Il n’y avait pas d’endroit où il se sentait plus en sécurité au monde que le commissariat. C’était bien plus que son lieu de travail, c’était sa maison. Ici, il était connu comme le loup blanc. Et apprécié, en général. Ceux qui ne l’appréciaient pas faisaient au moins semblant d’être sympathiques, il valait mieux s’ils tenaient à leur poste. Et c’était merveilleux. Jude ne connaissait pas de sentiment plus sécurisant que celui-là. Son bureau était incroyablement organisé et dénué de toute décoration. Jude n’avait pas de jolie femme à exposer, ni de beaux enfants. Son métier, il ne le faisait que pour asseoir son pouvoir. Le reste, il s’en moquait bien. Evidemment, il ne s’en vantait pas mais certaines choses parlaient pour lui. Comme le manque évident de personnalisation de son espace de travail. Jude n’était définitivement pas un flic comme les autres mais ça, la demoiselle en face de lui n’en avait encore aucune idée. Est-ce qu’elle aurait évité son chemin si elle avait su ? Jude en doutait. C’était une vraie tête brulée, le genre à se sentir plus forte que tout et tout le monde. IL n’y avait qu’à voir l’insolence avec laquelle elle s’adressait à lui. C’était toujours comme ça. Il y avait les gens qui craignaient de rencontrer la police… et ceux qui étaient prêts à leur sauter à la gorge sitôt qu’ils croiseraient leur chemin. Et en général, ces gens-là avaient quelque chose à se reprocher. Jude était tellement curieux de savoir ce que la jeune femme cachait. Il en avait déjà une petite idée vu ses activités nocturnes et sa tenue vestimentaire douteuse mais quelque chose lui disait que c’était plus complexe que ça. C’était plus qu’une simple pute, non ? Sinon, elle ne lui ferait pas cet effet-là. Max Black. Jude la dévisagea un instant l’air suspicieux. Qui s’appelle Max Black ? On dirait un pseudonyme. Ça pourrait être la vérité mais Jude n’arrivait pas à y croire. Il rentra son nom dans l’ordinateur et trouva, non pas sans surprise, une correspondance. Il n’y croyait quand même pas. Elle a vingt ans. Si jeune, comme il l’avait deviné. N’était-ce pas cavalier de s’attaquer à une si jeune proie ? Jude ne culpabilisait pas. Elle était née à New-York, de parents inconnus. Une scolarité publique banale, quelques boulots tout aussi communs, et enfin elle est arrivée à saint Louis. Pas la trace d’un seul ennui avec la justice et pourtant, elle parlait comme quelqu’un qui avait définitivement déjà eu des ennuis avec la police. Jude finit par lever un sourcil intrigué de son écran pour reporter son attention sur l’impétueuse Max Black. « De New-York à saint Louis… Eh bien, quel grand écart ! Qu’est-ce qui vous amène ici ? » Jude avait sourit de son air ouvertement sympathique en espérant qu’elle accepte de se confier. Il était certain que quelque chose se cachait derrière ce changement soudain. Ceci dit, elle n’avait aucune obligation de répondre. En revanche, si elle ne le faisait pas… Jude commencerait sérieusement à douter d’elle et de sa parole. Il attendait patiemment sa réponse, il aviserait ensuite pour lui mettre son amende ou pas. Qui sait, avec une petite coopération, il serait peut-être clément… Ou pas.  
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