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LE TEMPS D'UN RP

La superstition porte malheur. [ft. Monkey Mama]

Cheval de Troie
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Crédits : Bazzart

Univers fétiche : Réel - Disney - Fantasy - Surnaturel - Mythologie
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Cheval de Troie
Sam 7 Aoû - 21:09
Le contexte du RP
Mise en situation

La situation
Robert Brown est père de famille qui a toujours vécu à Dallas au Texas. Il tient le Bundy, un bar qui aura su résister à l'arrivée à masse des nouveaux bars, de la nouvelle technologie et tous les trucs nouveaux et insupportable auquel ce bon vieux Bob essaye de faire face en homme à son père, son grand-père et le père encore d'avant.
Oui, le Bundy fait partie de la famille depuis un moment et il n'a jamais été question de le céder à qui que ce soit. Robert a toujours espéré avoir un fils qui pourrait le reprendre, mais pas de chance, la nature lui aura donné une fille unique. La prunelle de ses yeux, sa petite princesse. Oui, mais voilà, hors de question pour elle de bosser dans un endroit infesté de rats et de scorpions, par là il parle plus de la clientèle.

Bob redoute un client en particulier : Luke Feldman, des industries Feldman. Entre les Feldman et les Brown, tout est une question de famille, même s'ils ne jouent pas du tout dans la même cours. Un des ancêtres de Luke a été un des premiers à faire fortune à Dallas grâce au vin. Le siège de l'industrie se tient juste en face du Bundy. Faut dire que dans la famille Feldman, les hommes ont tendances à être superstitieux. Grand-papa Feldman était un bon vivant, les femmes, la fête, l'alcool étaient son quotidien et ça aussi, c'est quelque chose que les mâles Feldman se lèguent. Grand-papa a eu du succès en démarchant son vin dans tout les bars de la ville puis de l'état et enfin au reste du pays. Seulement, comme tout le monde, les débuts étaient difficiles et le grand-papa de Robert a été un des premiers à ventre son vin dans son bar. Ainsi, Grand-papa Feldman et Brown sont devenus amis. Grand-papa Feldman venait oublier ses soucis ou fêter un évènement au Bundy, quant à grand-papa Brown, il n'a jamais cessé de vendre le vin Feldman.

Enfin tout ça, c’est du passé. Aujourd’hui, Luke est le nouveau PDG, succédant à son père. Luke est de loin.... le plus superstitieux et le plus fêtard de tout son arbre généalogique. Déboire avec l'alcool, les femmes, presse à scandale, la drogue. Encore les femmes. Il n'a cessé de faire parler de lui. Volage, fêtard, soulard, on pourrait croire qu'il n'a rien pour plaire, mais c'est faux. Il est aussi l'une des plus grosses richesses de ce pays, intelligent, macho, séducteur qui aime tout contrôler, il arrive toujours à ses fins. Certaines femmes le fuient comme la peste, ne voulant pas être l'une des victimes de son charisme, d'autres, tombent dans son piège comme des mouches...

En tout cas, une chose reste constante chez lui, ses rendez-vous au Bundy, comme son père, son grand-père et son arrière-grand-père avant lui. Comme pour les autres hommes de sa famille, il pense que ce bar miteux porte chance à sa famille. Donc certes, c'est une chance pour Bob d'accueillir un homme comme Luke dont rien que le costume coute plus que son bar entier, mais c'est aussi une chance pour Luke, car Bob est comme son deuxième père. Il ne l'admettra jamais, même sous la torture, se sentant au-dessus de lui, mais au fond de son cœur de sale gamin prétentieux, c'est ce qu'il ressent.

Tout va bien dans le meilleur des mondes. Luke vit sa vie de riche dépravé, Bob tient son bar et sa fille Charlie ne cesse de grandir. C'est maintenant une jolie jeune femme sur le point de se marier dans le courant de l'année. Bob espère que sa fille et son beau-fils sauront tenir le bar après sa retraite.
Sauf que voilà, la retraite de Bob fut anticipé après deux infarctus qui on failli lui couter la vie. Le fiancé de Charlie étant pompier, il n'est pas souvent au bar avec elle et c'est elle qui doit s'en occuper, chose qu'elle fait déjà depuis une bonne semaine. Seulement, elle n'avait pas rencontré Luke, jusqu’à présent.



(Hrp : Prenez en compte que Luke est très superstitieux donc voir une femme derrière le comptoir du Bundy est signe de mauvais augure pour lui x) Sinon, je pensais le situer entre 37 et 39 ans. Ce n'est plus le jeune homme de la presse à scandale même s'il continue de briser des cœurs et de s'amuser comme bon lui semble. Il va tout faire pour pousser Charlie à garder le bar qui fait la fortune de sa famille, coûte que coûte, quitte à la séduire à y laisser des plumes.)
Contexte provenant de cette recherche
Cheval de Troie
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Cheval de Troie
Sam 7 Aoû - 21:09
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Charlie Brown

J'ai 27 ans et je vis à Dallas, Texas. Dans la vie, j'étais institutrice et maintenant je tiens le bar de mon père et je m'en sors plutôt bien car je viens de commencer. Sinon, je suis fiancée et je le vis plutôt bien, je suis même la plus heureuse du monde.

Je m'appelle Charlie et je vis à Dallas. Dans la vie je suis une femme plutôt tranquille, j'aime m'amuser mais raisonnablement. Je ne suis pas du genre à m'attirer des problèmes et j'ai toujours été une enfant modèle pour mes parents. Apprécier de mes voisins et des habitants de la ville, je dois dire que je n'ai pas grand chose à raconter. Mon père tient le Bundy, un bar familial que ma famille possède depuis plusieurs génération. Petite, mon père me racontait le lien que notre famille a avec la famille Feldman, une des familles les plus riches du pays. Personnellement, je n'ai jamais rencontré aucun Feldman même si mon père s'obstine à nous dire que l'actuel PDG, Luke, est constamment au bar.
Sinon, je suis fiancée à un merveilleux pompier qui me rend heureuse un peu plus chaque jour. Malheureusement, notre quotidien a été bouleversé par la santé de mon père. Je suis maintenant obligée de tenir le bar car mon père se refuse à le vendre et à assurer sa retraite. Seulement.... Je n'avais pas pour projet d'avenir de tenir un bar...
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"Et qu'est-ce que tu aurais voulu que je fasse, Josh ? Que j'aille contre la volonté de mon père ?"

Je marche en direction du Bundy, je ne suis plus très loin. Je tiens mon téléphone entre ma joue et mon épaule pour chercher les clefs du bar dans mon sac à main. Devant, je vois quelqu’un qui attend.

"Je sais que ce n'est pas ce qu’on avait prévu, mais tu sais comme moi à quel point mon père tient à ce bar. Et puis dans son état, je ne me vois pas le contrarier. Je pense que tu pourrais comprendre ça..."

Je soupire en arrivant devant le bar, l’homme se décale et me regarde de toute sa hauteur. Il est plus vieux que moi, mais ce que je remarque, c’est son costume impeccable qui fait clairement tache à côté de mon jean troué et de mon t-shirt trop grand qui me tombe sur une épaule.

"Attends, deux minutes." Je regarde l'inconnu. "Je peux vous aider ?"

Il arque un sourcil comme s'il est surpris que je lui adresse la parole.

"J'attends le propriétaire des lieux."

Me dit-il simplement sur un ton qui laisse entendre qu'il ne me parle que par simple politesse, mais qu’il aimerait ne pas être forcé à recommencer. Je fronce les sourcils, je n'aime pas son attitude, il me prend clairement de haut.

"Je te rappelle, chéri. Non, non tout va bien. Bisous, je t'aime."

Je raccroche et range le téléphone dans ma poche. Je croise les bras sous ma poitrine et le regarde.

"Je suis la propriétaire des lieux, qui la demande ?!"

Cette fois, c’est plus de la colère et de la consternation que je lis dans ses yeux, ce qui me pousse à faire un pas en arrière. Après tout, ce type est peut-être un taré.

"Pardon ? Si c’est une plaisanterie, elle est douteuse. Robert est le seul propriétaire de ces lieux."

Cette fois, je pose mes poings sur mes hanches en restante droite comme un piquet, hors de question de flancher devant ce prétentieux qui pète plus haut que son cul.

"Et je suis sa fille, Charlie Brown. Donc je vous réitère ma question, qu’est-ce que vous lui voulez ?"

Il ne prend même pas la peine de me répondre et fait demi-tour d'un air scandalisé et contrarié.

"Mais il est malade ce type..."

Me dis-je en le regardant partir, je hausse les épaules avant d'ouvrir le bar. J'allume les lumières, m'installe puis attends notre barman qui m’aide à tenir le bar quand Josh n'est pas là.

J'en profite pour prendre des nouvelles de mon père.

"Allo, maman ? Oui, oui je viens d’arriver, tu peux me passer papa ? Oui j'attends."

Mon père se repose beaucoup en ce moment alors j'ai peur de le déranger quand je l'appelle sans prévenir. Finalement, j’entends sa voix rauque de l'autre côté du fil.

"Hey, comment tu vas mon petit papou ?"

Je l'entends rire.

"J’ai connu mieux, mais je tiens le coup, et toi ?"

Je souris et tente de ne pas pleurer.

"Je n'en ai jamais douté, chez les Brown y'a pas de faibles qui tiennent !"

Nous rions un peu tout les deux puis j'ajoute.

"Je t'appelle parce qu'un type bizarre était devant le bar, il voulait te voir apparemment. Comment il était ? Heu....Je ne sais pas, fin de la trentaine, je dirais et il portait un costume hors de prix."

J'entends mon père soupirer avant de me dire :

"Luke Feldman.... Écoute chérie, Luke est un homme... perturbé. J’imagine que ça ne doit pas être facile de supporter la pression de son travail dans une ville comme Dallas ou des traitres se cachent à chaque coin de rue. Sa vie de famille est également très compliquée. Ma chérie, méfie-toi de lui mais... ne sois pas trop dure avec lui."

Je fronce les sourcils ne comprenant pas ce que mon père me racontait.

"Papa, je ne comprends pas. Qu’est-ce qu'il veut exactement ?"

Il soupire.

"La famille Feldman, tout particulièrement Luke, est persuadée que c'est grâce au Bundy et indirectement, grâce à notre famille que leur fortune est né. Luke est un client très régulier, il a pour habitude de venir boire des litres pour me raconter sa vie. Mais j'ai dû attendre des années avant qu'il daigne commencer à se confier. Mais ce n'est pas un mauvais gars dans le fond. Tu te rappelles l'incendie y'a deux ans ? C'est lui qui a fiancé les réparations, sinon il ne nous restait plus qu’à mettre la clef sous la porte."

Je suis choquée par tout ce que mon père me raconte. Ce rustre a financé les réparations de notre bar ? Pour quoi ? Pour continuer à venir picoler juste en face de son boulot ?

"Mais c'est qu’une superstition, papa, nous n'y sommes pour rien, leur richesse, ils ne la doivent qu'à eux seuls."

"Je pense comme toi, Charlie, mais cette famille est persuadée du contraire depuis des années... Tout ce que je te conseille de faire avec Luke, c’est de rester toi-même et de l'écouter s'il a besoin de parler."

Je hausse les épaules.

"Comme avec n'importe quel client."

Il rigole.

"Oui, mais lui est riche, ma fille, tu verras que les riches ont tendance à donner plus de fil à retordre. Sans compter qu'il est d'une arrogance sans borne. Attention, en revanche je t'interdis de te laisser séduire !"

Je rougis légèrement avant de m'emporter.

"Papa ! Ça ne va pas ! Je suis fiancée à Josh !"

J'entends mon père rouler des yeux, il n'est pas fan de mon fiancé même s'il le respecte et respecte sa profession. Mon père m'a toujours dit qu'il ne le sentait pas alors que depuis trois ans que nous sommes ensemble, il n'y a jamais eu de nuage dans notre ciel.

"Oui, oui, je sais, mais il est très doué. Alors ne le laisse faire, je compte sur toi !"

Cette fois, c’est moi qui soupire, nous avons parlé de Luke pendant encore un petit moment. Je ne savais pas que cet homme prenait autant d'importance dans la vie de mon père, il avait l'air de vraiment se soucier de lui... J'ai toujours su que mon père voulait un fils, mais tout de même....

Au bout d'un moment, je finis par raccrocher. Phil, mon barman, vient d'arriver. Il m’aide à disposer les tables et les chaises puis on finit par ouvrir.

***

00h12 et la soirée bat son plein. Beaucoup de gens sont venus pour picoler, ce qui devrait m'inquiéter pour un mardi soir, mais bon, après tout, faut bien faire bouillir la marmite. Je n'ai pas arrêté une seule seconde. Nous fermons dans moins de trois heures et c'est tant mieux, car je commence à être lessivée. Le monde commence à se disperser, enfin ! Je suppose que certains qui ont encore la tête sur les épaules se rappellent qu'ils bossent demain et/ou ont une famille à retrouver.

"Hey Charlie ! Remets-nous un coup tu veux bien !"

"Charles, Linda et les enfants t'attendent. Vous aussi messieurs, vous bossez demain !"

"Ooooh fait pas ta rabat-joie, encore un dernier verre et on rentre, promis !"

"Oh, mais ça, c’est sûr, cow boy, parce que c'est par la peau du cul que je t'aurais mis dehors !"

Dis-je en apportant leur dernière tournée à ces piliers de bar.

"T'es un amour Charlie ! Comment va ton père, d'ailleurs ?"

Je hausse les épaules.

"Il va mieux, papa fait tout pour être de nouveau sur pied, mais je ne pense que vous le revoyez de si tôt derrière le comptoir."

"Bah tu sais, t'es une vue plus agréable que ce vieux Bob !"

Je rigole avant de lui taper le bras.

"Ehhh on ne se moque pas, mon père était un sacré séducteur dans sa jeunesse !"

"Ah ça oui, on en a soulevé des minettes, vous vous souvenez les gars !"

C'est le moment où je retourne à mon comptoir avant d'entendre des trucs qui me vaudrons six ans de psychanalyse. Je débarrasse les verres propres quand soudain je l'aperçois tout au bout du comptoir. Tout seul. Je m'approche de lui.

"Qu'est-ce qui peut bien rendre un homme comme vous aussi soucieux ?"

Dis-je en m'approchant de lui. Je lui nettoie un verre avant de lui servir du whisky. D'après mon père, c'était sa boisson préférée. Sec et sans glaçon.
Je lève mon regard de biche vers lui et lui souris poliment. Je suppose que nous sommes partis sur un mauvais pied lui et moi. Je suis prête à repartir sur de bonne base s'il arrête d'être ce type insupportable auquel j'ai eu droit tout à l'heure.

En l'occurrence, même si je sens qu'il me regarde encore de haut, il avait l'air bien trop perturbé pour me le montrer. Il ne m’adresse pas un seul mot. Il est resté là jusqu’à la fermeture sans me dire un seul mot.
À la fin, quand il ne restait plus que lui, je lui dis simplement :

"Vous savez monsieur Feldman, je sais que vous auriez préféré parler avec mon père, mais il est malade et il risque de ne plus revenir ici. Alors soit vous vous faites une raison, soit vous allez devoir vous trouver un autre bar fétiche."

Il m'a envoyé un regard si noir, j'en suis restée tétanisée pendant un moment..... Avant de reprendre son verre et de le laver.

"Inutile de me regarder comme ça. Pensez-y, parce que si vous avez besoin de parler, parait que je suis une super épaule sur laquelle pleurer !"

Je lui souris, mais il en a clairement rien à foutre. Désolée du langage, mais c’est clairement comme ça que je le prends de part son silence et son éternel regard assassin.

"Je vous demande juste de me laisser une chance. Je suis une Brown, alors je suppose que je dois faire partie de la tradition, non ?"

Je n'ai eu droit qu’à un rire méprisant, me signalant que mon idée devait être l'idée la plus stupide qu'il n'avait jamais entendu. Il me règle sa note en silence avant de s'en aller. Je le regarde partir en me disant que si ça tenait qu’à moi, je ne le laisserais plus mettre un pied ici ! Mais bon... mon père tient à lui alors je suppose que je n'ai pas le choix. Je soupire avant de recevoir un coup de fil de Josh, il va passer me récupérer.

***

Une semaine s'est écoulée sans que je vois Luke Feldman... Je suppose que c'est à cause de moi, il n’a plus envie de venir ici parce que mon père ne le tient plus...
Bah, tant pis pour lui ! La vie continue. Je continue de faire tourner le Bundy et il est toujours plein à craquer peu importe le jour de la semaine !

Aujourd’hui, on est mercredi. Beaucoup d'étudiants sont venus pour picoler en faisant la tourner des bars. Je ne sais plus où donner de la tête !
Seulement, comme la dernière fois, quand je retourne au comptoir, Luke était assis à la même place. Je ne l’ai pas vu entrer ni s’installer pourtant il était là, en silence, se moquant bien des péquenauds autour de lui, il attendait juste d'être servis.

"Tiens, monsieur Feldman, quelle bonne surprise !"

"Épargnez-moi une conversation insignifiante, servez-moi plutôt à boire, c’est ce pour quoi vous êtes ici."

Je reste sur le cul. Je fronce les sourcils avant de mettre mes poings sur mes hanches.

"Je..... Alors je crois qu’on s'est mal compris. Au risque de me tromper, nous n'avons pas élevés les cochons ensemble. Alors si vous voulez boire, vous allez le demander gentiment et poliment comme un homme civilisé qui se respecte. Sinon à quoi ça sert de porter des costumes à huit mille dollars ?!"

Pauvre con. Mais ça je l'ai gardé pour moi bien que ça soit limite ! J'ai bien failli le laisser sortir ! En attendant, Luke me regarde avec un sourcil arqué, on dirait qu’il ne s'attendait pas à ce que je lui réponde. S’il s'attendait à ce que je sois douce et gentille, docile et soumise à ses moindres caprices, il se met le doigt dans l'œil jusqu’au coude ! Au risque de le surprendre ou de lui déplaire, je suis bien la digne fille de mon père.

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Lun 15 Nov - 11:32
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Luke
Feldman

J'ai 38 ans et je vis à Dallas, USA. Dans la vie, je suis PDG de l'entreprise familial et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis un éternel coureur de jupons et je le vis plutôt bien.


Dans sa tour d'ivoire, son altesse nargue le monde, à la gloire de son perchoir... Et que jamais il ne tombe.

Richissime, scandaleux, charismatique, ambitieux, macho, prétentieux, superstitieux... Autant d'adjectifs pour qualifier Luke Feldman. La vérité c'est que ce monsieur est né avec une cuillère en argent dans la bouche et qu'il est déterminé à ne jamais la perdre. C'est un gros bosseur et c'est pour lui l'excuse idéale pour s'adonner à tous les excès dans ses temps libres. Alcool, drogues et gonze
sses sont son quotidien. Il a tout pour être heureux alors pourquoi se sent-il si vide ?

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T’attendais devant le Bundy, tu ne demandais qu’à boire une bière à la base. T’étais fatigué par ta journée de boulot, éreinté par tous ces chiffres que t’avais dans la tête. Il fallait que tu décompresses. T’avais que quelques minutes d’avancer sur l’heure d’ouverture. Ton temps est précieux mais t’avais su attendre. Et puis elle était arrivée. Petite demoiselle sans aucune tenue dans son jeans troué et son t-shirt trop grand. Elle t’avait demandé si elle pouvait t’aider. Elle jouait à quoi, la gamine ? T’avais arqué un sourcil, un air condescendant imprimé sur le visage. On te refait pas, t’as l’art et la manière de prendre tout le monde de haut. « J’attends le propriétaire des lieux. » que t’avais lâché comme pour te débarrasser de son attention indésirable.  Bisous, je t’aime, que tu l’entends dire dans son téléphone et cette simple formule avait suffit à te donner la nausée. T’avais toujours été allergique à l’amour, un vrai phobique des démonstrations affectives quelqu’elles soient. Tu expliquais le besoin pour les autres d’être en couple que par la preuve de leur grande faiblesse. Parce que c’est ça, l’amour, non ? Être faible. A quel point cette jeune femme était faible ? T’en avais pas grand chose à faire. Non, vraiment, tout ce que tu voulais c’était boire ton coup comme tu l’as toujours fait dans ton bar ringard préféré. Mais elle avait eu l’audace d’affirmer être la propriétaire des lieux. Impossible ! Le propriétaire, tu le connaissais bien, et si tu n’étais pas aussi occupé à te montrer détaché en toutes circonstances, tu serai bien obligé d’avouer que tu portais l’homme qui tenait ce bar dans ton coeur. Tu l’avais pour ainsi dire toujours connu. L’usurpation de son identité n’était donc vraiment pas à ton goût. « Pardon ? Si c’est une plaisanterie, elle est douteuse. Robert est le seul propriétaire de ces lieux. » que tu avais pesté, de plus en plus énervé à perdre ton temps à discutailler avec une fille quelconque plutôt que de perpétrer la tradition familiale. Il y a des choses avec lesquelles on ne rigole pas. Le temps dont dispose Luke Feldman sur Terre par exemple. Les traditions familiales, aussi. Ce n’est pas pour le plaisir que tu continues de venir dans le même bar pourri depuis des décennies. Il est la raison de votre chance, de votre réussite. Chaque Feldman de la famille y croit fermement. Alors, franchement, la blague est de mauvais goût. Et puis elle s’était présenté… La fille de Robert ? Impossible ! C’est une enfant la fille de Robert, depuis quand… Ah. Ça y est. T’avais compris. Elle avait grandit, la fille de Robert. Qu’est-ce qu’elle foutait à la place de Robert d’ailleurs ? Ne savait-elle pas qu’elle risquait de TOUT compromettre ?! Une fille à la succession… Non, non et non. Carrément en pétard, t’avais fait demi-tour aussi sec. Mais quelques heures plus tard, t’étais revenu. C’était plus fort que toi, le trouble était trop grand et ta superstition te poussait à avoir peur de ne pas y aller. Il était minuit passé et elle avait absolument tenu à te faire la conversation. Tu n’avais absolument pas répondu, ne lui offrant que mépris et dédain en retour. Qu’est-ce qu’elle croyait ? Qu’elle allait mettre la mauvaise fortune sur ta famille et que tu allais faire ami-ami avec elle ? Impossible. Ceci dit, son annonce concernant la santé de son père ne t’avait pas échappé. Tu craignais pour lui. Mais tu craignais surtout pour toi. Qu’allaient devenir les Feldman si Robert devait partir ?

T’avais mis une semaine à retourner au Bundy et t’étais uniquement là parce qu’il t’était arrivé tout un paquet d’emmerdes depuis que tu avais décidé de ne plus t’y rendre. Ta bonne fortune avait commencé à tourner, tu devais rattraper ça. T’étais seul et, sans surprise, elle était encore là. Charlie Brown. Mon Dieu. T’étais obligé de voir sa présence derrière le bar comme un mauvais présage. Il y avait du monde ce soir, plein d’étudiants. T’avais à peine pris le temps de les regarder. D’ordinaire, t’aurais pu tenter de séduire une minette mais, ce soir, t’étais clairement pas d’humeur.  « Epargnez-moi une conversation insignifiante, servez-moi plutôt à boire, c’est ce pourquoi vous êtes ici. » que tu l’avais rembarré, la petite Charlie Brown, dès qu’elle avait ouvert la bouche pour te saluer. T’avais l’habitude d’être odieux. Par contre, t’avais nettement moins l’habitude qu’on te tienne tête. Sourcil arqué, tu l’avais jaugé du regard avec attention. Bon. Elle n’avait pas froid aux yeux. Et puis ? Elle allait quand même gâcher ta vie. « Ça sert à ce qu’on ne me confonde pas avec les pouilleux de ce bar. » Sourire feint et forcé, ça pue l’hypocrisie et tu fais même pas l’effort de le masquer. « Est-ce que l’agaçante petite personne que vous êtes veut bien me servir à boire ? Merci beaucoup. » que tu avais rajouté, tout autant sarcastique qu’avant.
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Mer 17 Nov - 22:21
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Charlie Brown

J'ai 27 ans et je vis à Dallas, Texas. Dans la vie, j'étais institutrice et maintenant je tiens le bar de mon père et je m'en sors plutôt bien car je viens de commencer. Sinon, je suis fiancée et je le vis plutôt bien, je suis même la plus heureuse du monde.

Je m'appelle Charlie et je vis à Dallas. Dans la vie je suis une femme plutôt tranquille, j'aime m'amuser mais raisonnablement. Je ne suis pas du genre à m'attirer des problèmes et j'ai toujours été une enfant modèle pour mes parents. Apprécier de mes voisins et des habitants de la ville, je dois dire que je n'ai pas grand chose à raconter. Mon père tient le Bundy, un bar familial que ma famille possède depuis plusieurs génération. Petite, mon père me racontait le lien que notre famille a avec la famille Feldman, une des familles les plus riches du pays. Personnellement, je n'ai jamais rencontré aucun Feldman même si mon père s'obstine à nous dire que l'actuel PDG, Luke, est constamment au bar.
Sinon, je suis fiancée à un merveilleux pompier qui me rend heureuse un peu plus chaque jour. Malheureusement, notre quotidien a été bouleversé par la santé de mon père. Je suis maintenant obligée de tenir le bar car mon père se refuse à le vendre et à assurer sa retraite. Seulement.... Je n'avais pas pour projet d'avenir de tenir un bar...
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Un bar de pouilleux ? Non mais je rêve ?! Il n'a pas osé dire ce que je crois qu'il a osé dire ?! Je le regarde avec des yeux comme des billes tant je suis choquée par sa réponse. Et le pire, c'est que non seulement il a le culot de me dire ça de but en blanc, mais en plus, il n'a pas l'air d'avoir le moindre remord à me parler de tous ces gens formidables comme s'ils n'étaient que des rats crevés. Je finis par froncer les sourcils, quand le sang par fini par arriver enfin à mon cerveau. Puis quand il me demande de lui servir à boire, je prends un verre le pose violemment devant lui avant de lui dire.

"Un bar de pouilleux ?! Vous parlez de tous ces honnêtes travailleurs ?! Au risque de me tromper, monsieur Feldam, votre aïeul à lui aussi été un pouilleux travailleur et c'est à la sueur de son front qu'il a bâti les entreprises Feldman, pendant que vous vous contentez de vous asseoir à une chaise de bureau. Donc si j'étais vous, je considèrerais avec plus de respect les gens qui m'entourent et donc vous ne seriez pas capable de faire les trois quarts de leur job !"

Grrrrrrrr espèce de sale connard prétentieux ! J'ai envie de....Grrrrrrh ! Ce qu'il peut m'énerver ! Je lui serre un verre de whisky, car je n'ai pas le choix, c'est mon job après tout. Puis je m'éloigne de lui, le laissant seul dans sa merde. Non mais c'est vrai quoi, je connais plus ou moins l'histoire des Feldman, déjà parce que c'est une famille affluente à Dallas, mais aussi parce que mon père me parle souvent de cette famille maudite.
Mais le patriarche devrait être en train de se retourner dans sa tombe de voir ce qu'est devenu le dernier de la lignée. D'ailleurs, je trouve ça étrange que Luke n'est pas encore procréer. D'habitude les hommes riches et puissants sont toujours pressé d'avoir un héritier.

Ok, je ne sais pas pourquoi je pense à tout ça. Luke m'énerve tellement qu'indirectement je fais que penser à lui. Ça m'énerve. Aussi, je me rapproche de l'autre côté du bar pour parler avec d'autres clients et tenter de l'oublier. Malheureusement, vu l'heure avancée, il ne reste que ceux qui attendent leur taxi, car je leur ai confisqué leurs clefs.

"Aller quoi, Charlie, rends les moi, je te jure que je ne roulerais pas vite !"

Je secoue la tête avant de pendre les clefs d'un autre ivrogne sur mon mur à trophée de soulard.

"Certainement pas Tim, t'es bourré comme un coing ! Me force pas à foutre en l'air ma soirée parce que t'auras forcé Josh à venir te secourir !"

Il se met à rigoler avant d'avoir un hoquet de bourré.

"Ah ça, Josh le pompier, le super-héros !"

Je roule des yeux, décidément, un homme bourré, c'est pas beau à voir.

"Allerrrrr Charlieeeeeeee !"

Je rigole avant de me servir un petit shot de vodka que j'avale cul sec.

"Tu perds ton temps et...." on entend un klaxon dehors. "....ah bhein tu vois, le taxi est arrivé ! Aller en route mauvaise troupe !"

Nouveau hoquet de bourré.

"Ok ok, je m'en vais ! Bonne soirée, hip, Charlie !"

Je le salue de la main et regarde autour de moi, ça y est, il ne reste plus que Luke et un bon ami à mon père, qui me regarde puis regarde Luke en se dirigeant vers nous.

"Monsieur Feldman."

Lui dit-il simplement en touchant son vieux chapeau de cow boy, en signe de respect. Il me règle sa note en me parlant de la pluie et du beau temps.

"Et ton père alors ? Ça va mieux ?"

Je lave et essuie les verres.

"Oui, ça va. Maman s'occupe bien de lui, il reprend du poil de la bête. Elle veille à ce qu'il fasse plus de marche et elle surveille son alimentation."

Il rigole avant de toucher de nouveau son chapeau puis sa bouche de ceinture en or.

"Haha, tu m'étonnes, Bob a de la chance d'avoir mis le grappin sur Daisy ! Cette bonne femme est la meilleure de tout le Texas, moi je te le dis !"

Je souris, flattée qu'on apprécie autant ma mère.

"Quand elle aura quitté ce gros plein de soupe, tu pourras lui dire que ce bon vieux Tobias est là pour la consoler !"

J'explose de rire avant d'arquer un sourcil, surprise.

"Ah oui ? Pourquoi tu ne dis pas ça à papa ? Hein ?"

Je le regarde avec un sourire malicieux tandis qu'il se met à rire doucement.

"Parce que je tiens pas à ce que ton vieux me troue le bide à coup de plomb !"

Ah ça, mon père est adorable, il n'a jamais fait de mal à une mouche ! Enfin, de ce que tout le monde me raconte. Parait-il qu'il était le chouchou du lycée, un sportif apprécié des profs et des filles. Mais ma mère m'a raconté qu'une fois mon père s'est fait arrêter parce que dans la rue ma mère se faisait emmerder lourdement. Pas de chance, mon père était pas loin, le mec a fini à l'hôpital dans un état grave. Mais bon, tout ça, c'est de l'histoire ancienne.

J'encaisse Tobias puis quand je me retourne vers Luke, il a disparu.... Il a dû partir.... À sa place se trouve simplement le verre et un billet bien trop élevé pour un simple verre de whisky. Je fronce les sourcils avant de soupirer. Tobias suit mon regard avant de dire.

"Un sacré petit merdeux, celui-là, mais c'est lui qui finance la plupart des chantiers de la ville alors on n'a pas le choix que de devoir lui lécher les bottes. Mais je t'assure qu'il y a rien qui me dégoute plus que de devoir cirer les pompes d'un gosse sorti des couches de sa mère."

Je rigole avant de dire à Tobias de rentrer, car je ferme. Je le regarde partir en secouant la tête. Le gosse a quand même l'air d'avoir la quarantaine ! J'encaisse le verre de Luke puis je range le bar avant de le fermer une heure après.

***

Le lendemain, ma journée se passe tranquillement. J'ai étudié mes cours puis je suis allée déjeuner avec Josh à la caserne. J'ai eu droit à pleins de compliment de la part de ses collègues pour mes talents de cuisinière. On s'est ensuite envoyé en l'air dans le camion de pompier avant qu'il ne retourne travailler. Josh est un fiancé formidable, gentil, drôle, doux et attentionné. Même quand on fait l'amour, c'est tellement délicat.... Je ne sais pas pourquoi mon père pense qu'un homme comme Luke Feldman pourrait me séduire. Quelle horreur. Comme si je pouvais quitter un homme aussi gentil que Josh pour un connard dans son genre.

Je finis par prendre un taxi pour aller au bar. Aujourd'hui j'ai un électricien qui doit passer, car j'ai un défaut dans les toilettes. Les lumières clignotent sans arrêt, c'est un coup à me faire griller toutes les ampoules à la longue ! Puis il doit aussi vérifier le système de sécurité, c'est une routine de base quand on a un bar au bord de la route. Et je devrais peut-être penser à prendre un videur ? Si je dois être la seule à gérer le bar, il vaut mieux que j'assure mes arrières, même si je ne pense pas en avoir besoin. J'en parlerais à mon père et à Josh.

De toute façon, pendant combien de temps je devrais encore m'occuper du Bundy ? Ce n'est pas ce que je veux faire dans la vie. Je sais que mon père ne veut pas en entendre parler mais.... il faudra bien qu'on réfléchisse un jour, à savoir ce qu'on va faire de ce bar.... Je pense qu'on devrait le vendre, histoire que mes parents profitent d'une retraite bien méritée avec cet argent.... Mais bon, moi ce que j'en dis.

Une fois devant le Bundy, j'ouvre la boite aux lettres pour regarder le courrier. Facture, facture, facture, publicité, facture. Tiens.... Je regarde la lettre de plus près. Ça a l'air super important.... Mais elle ne m'est pas adressé.... Elle est adressée au siège de Feldman & Co. soit, sur le trottoir d'en face. Je soupire. Jusqu'au bout, il aura décidé de m'emmerder.

Je traverse le trottoir pour aller au siège des entreprises Feldman. Une magnifique secrétaire me reçoit. Autour de moi, des hommes et des femmes en costume ou tailleurs marchent rapidement. Ils sont au téléphone ou avec leurs oreillettes Bluetooth. Ou alors ils se montrent des documents tout en marchant.

"Bonjour, que puis-je faire pour vous ?"
"Heu....Bonjour....Je....J'ai reçu une lettre par erreur pour Luke Feldman, je m'appelle Charlie, je travaille au Bundy."

À peine avait elle entendu le nom du bar que son visage s'est changé. Elle avait l'air d'être plus méchante maintenant, comme si je l'avais insulté alors que je n'ai rien dit de mal....

"Monsieur Feldman est occupé et ne reçoit personne. Désolée."

Elle n'est pas du tout désolée, vous pouvez me croire. J'étais sur le point de faire demi-tour, quand par chance, quelqu'un l'appelle, l'obligeant à se retourner. Au même moment, j'aperçois Luke au premier étage. Je me précipite dans les escaliers pour lui courir après.

"Monsieur Feldman !"

Mais il ne m'entend pas, je finis par me perdre dans les couloirs de l'entreprise.

"Olalala, je vais me faire virer à coup de pied au cul !"

J'angoisse de tomber sur un vigile, je regarde tout autour de moi, profitant aussi des lieux. En réalité, c'est la première fois que je rentre dans cet immeuble. En même temps, à moins d'y travailler, je n'aurais aucune raison d'y être, mais tout de même. Je profite de regarder de partout et je dois dire que c'est magnifique. Tout est fait de blanc, de marbre, de verre, tout est brillant, polis, magnifique à regarder. Tout à l'air si épuré qu'on ne pourrait pas croire que quelqu'un d'aussi sombre que Luke Feldman tient ce genre d'endroit.

À force de regarder tout ce qui m'entoure, je ne fais pas attention où je mets les pieds et je finis par buter dans quelque chose, enfin dans quelqu'un.

"Pardon ! Je suis désolée..."

Quand je réalise que c'est Luke, je me sens moins désolée tout à coup. Je fronce les sourcils en lui tendant la lettre.

"Tenez, c'est à vous. Je l'ai reçu par erreur."

Ok, bon j'ai rien à faire ici. Mais au moins, je suis venue pour lui rendre service, ça devrait compter, non ? Puis je sors de mon sac un billet et des pièces.

"Et ceci est votre monnaie. Parce que je n'accepte pas les pourboires de quatre-vingt-dix dollars. Encore moins quand ils sont laissés par quelqu'un qui s'en va comme un voleur."

Je lui donne la lettre et l'argent. Ok je suis peut-être pas très grande, et à côté de lui, je ne le suis clairement pas, mais je n'ai pas peur de faire entendre ma voix et je ne me laisse pas marcher sur les pieds. Qu'on se le dise.

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Ven 19 Nov - 11:26
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Luke
Feldman

J'ai 38 ans et je vis à Dallas, USA. Dans la vie, je suis PDG de l'entreprise familial et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis un éternel coureur de jupons et je le vis plutôt bien.


Dans sa tour d'ivoire, son altesse nargue le monde, à la gloire de son perchoir... Et que jamais il ne tombe.

Richissime, scandaleux, charismatique, ambitieux, macho, prétentieux, superstitieux... Autant d'adjectifs pour qualifier Luke Feldman. La vérité c'est que ce monsieur est né avec une cuillère en argent dans la bouche et qu'il est déterminé à ne jamais la perdre. C'est un gros bosseur et c'est pour lui l'excuse idéale pour s'adonner à tous les excès dans ses temps libres. Alcool, drogues et gonze
sses sont son quotidien. Il a tout pour être heureux alors pourquoi se sent-il si vide ?

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L’irritante petite serveuse avait l’air furax. Non, vraiment, tu l’avais totalement fait sortir de ses gongs. Si elle avait pu t’assassiner avec ses yeux, tu serai déjà mort sur place. Le spectacle te plaisait. Pour la première fois, tu te surpris à la trouver attirante. Là, en colère, à faire des bonds derrière le comptoir, elle était sacrément jolie. Comment ça avait pu t’échapper avant ? Tu la regardais, complètement écoeuré par ta découverte. Comment tu pouvais la trouver à ton goût, elle ?! Celle qui fera couler l’entreprise, celle qui ne devrait en aucun cas être là ! C’était le pompon. La longue tirade qu’elle t’avait servi n’avait eu aucun effet sur toi. Oh, tu l’avais écouté bien sûr. Les honnêtes travailleurs, blablabla. Chaise de bureau, bouhouhou. Ce genre de discours ne t’intéressait pas, tu le connaissais que trop bien. Combien de fois te l’avait-on sorti ? Tu sais bien que t’as des privilèges mais, franchement, tu travailles dur pour les conserver. Tu vas même jusqu’à fréquenter le même bar de pouilleux depuis que t’es en âge de picoler. On peut pas dire que tu fais pas d’efforts ! Certes, tu n’as pas les mains sale de crasse, ni le dos vrillé par la manutention, mais quand même… Tu travailles aussi ! Qu’est-ce qu’elle croit, elle ? « Mademoiselle Brown, je dois vous dire, qu’est-ce que vous êtes impressionnante quand vous vous fâchez ! C’est vrai quoi, vous devez bien faire… » Tu la jaugeais du regard, bien décidé à la mettre plus en pétard qu’elle ne l’était déjà. Et pourquoi pas ? Ça lui allait si bien. « 1 mètre 50 ? Peut-être 1 mètre 60 les bras levés ? Waw, je n’ai qu’à bien me tenir, vous allez me mettre KO sinon ! » Et merde, l’idée de la voir te sauter à la gorge t’était apparu. Pourquoi dans ta tête, ce scénario avait l’air aussi sexy ? Dégueulasse. T’étais offusqué par tes propres pensées. Décidément, tu devais être bien perturbé en ce moment pour être troublé par une petite serveuse qui porte des jeans troués et des t-shirts qui puent la bière. Fallait que tu te ressaisisses. Et quoi de mieux pour ce faire que le whisky qu’elle avait enfin daigné te servir ? C’était pas trop tôt. Tu apprécias ta première gorgée comme si tu n’avais pas bu depuis des semaines. Très vite, le bar s’était désempli si bien qu’il ne restait que deux clients. Toi et un autre gars que tu connaissais de vue. Pas un pote. Des potes, de toute façon, tu n’en avais pas. Il t’avait salué par ton patronyme et tu avais répondu avec une politesse détachée. T’étais resté encore le temps d’épier discrètement la conversation que l’homme avait entretenu avec Charlie et tu t’étais barré comme un voleur. Encore. Un voleur qui laissa des chouettes pourboires. Plutôt cool.

Le lendemain fut une journée tout à fait normale pour toi. Réunions, coups de téléphone, management. Des crédo que tu maitrisais bien depuis le temps. Ton travail, on pouvait dire que c’était toute ta vie. Les locaux de l’entreprise sont modernes, épurés, impeccables. Pas un cheveu ne dépasse et c’est précisément comme ça que tu aimes les affaires : nettes et bien rangées. Tu venais de sortir de réunion pour te servir un café en salle de pause quand quelqu’un t’était rentré dedans. Un tout petit quelqu’un que tu n’avais pas tardé à identifier. Charlie Brown. C’est une blague ? Elle tient donc vraiment à attirer le troisième oeil ici ?! Tu te demandais si elle faisait pas exprès. « J’espère bien que vous l’êtes. » t’avait passé une main sur la manche de ton costume, comme si par ce simple contact la demoiselle te l’avait sali. Ah, Luke. Quel goujat quand tu t’y mets. Elle avait froncé les sourcils en te tendant une lettre. Une lettre à son nom ? Arrivée par erreur au bar ? Pourquoi le destin tenait tant à mettre la petite serveuse sur ton chemin ? Tu acquiesças de la tête en simple signe de ta maigre reconnaissance. Bah ouais, elle avait juste traversé la route c’était pas un truc de dingue non plus. Elle pouvait bien faire ça pour toi puisqu’elle allait compromettre ta vie entière. « Mais qu’est-ce que vous voulez que j’aille faire avec ça ? » d’un air complètement désinvolte, tu t’étais alors écarté pour commencer à marcher jusqu’à la cafetière qui se trouvait un peu plus loin. Tu avais pris la lettre mais laissé l’argent. Ce pourboire, tu l’avais laissé en connaissance de cause. Pourquoi diable faire des manières ? Au nom de ses principes ? Quelle tannée. « Prenez donc ça pour aller déjeuner au McDo avec votre petit copain prépubère. Ou pour vous acheter un pantalon digne de ce nom. Franchement, je ne comprendrais jamais cette mode. Les jeans troués ? Pour quoi faire ? Ressembler à un SDF ? » En secouant la tête, tu avais enclenché ta cafetière qui faisait maintenant un bruit du tonnerre pour moudre ton cafe hors de prix venu tout droit d’Italie. Luke Feldman a des goûts de luxe au cas où ce n’était pas assez clair.
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Lun 22 Nov - 23:42
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Charlie Brown

J'ai 27 ans et je vis à Dallas, Texas. Dans la vie, j'étais institutrice et maintenant je tiens le bar de mon père et je m'en sors plutôt bien car je viens de commencer. Sinon, je suis fiancée et je le vis plutôt bien, je suis même la plus heureuse du monde.

Je m'appelle Charlie et je vis à Dallas. Dans la vie je suis une femme plutôt tranquille, j'aime m'amuser mais raisonnablement. Je ne suis pas du genre à m'attirer des problèmes et j'ai toujours été une enfant modèle pour mes parents. Apprécier de mes voisins et des habitants de la ville, je dois dire que je n'ai pas grand chose à raconter. Mon père tient le Bundy, un bar familial que ma famille possède depuis plusieurs génération. Petite, mon père me racontait le lien que notre famille a avec la famille Feldman, une des familles les plus riches du pays. Personnellement, je n'ai jamais rencontré aucun Feldman même si mon père s'obstine à nous dire que l'actuel PDG, Luke, est constamment au bar.
Sinon, je suis fiancée à un merveilleux pompier qui me rend heureuse un peu plus chaque jour. Malheureusement, notre quotidien a été bouleversé par la santé de mon père. Je suis maintenant obligée de tenir le bar car mon père se refuse à le vendre et à assurer sa retraite. Seulement.... Je n'avais pas pour projet d'avenir de tenir un bar...
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Sale petit enfoiré de merde. C'est ça que j'ai envie de lui dire ! Mais j'ai quand même des parents qui m'ont donné une certaine éducation alors je vais tacher de leur faire honneur. Je fronce les sourcils et lui lance un regard plus noir que jamais quand il se moque de ma taille. Je le laisse boire tout seul parce que sinon je vais finir par lui foutre mon poing dans la gueule à ce con ! Franchement, comment mon père a réussi à ouvrir le dialogue avec ce genre de gars ? Ou bien est-ce qu'il est sexiste, il préfère parler à mon père parce que c'est homme ? Pfff. Connard. Si je dois vendre le bar, il s'en mordra les doigts !
Bon, je me dis ça sur le coup de la colère, mais je ne vais pas le vendre demain. Même si je pense que commencer à en parler serait un bon début.
Le Bundy est dans ma famille depuis des générations, je pense que lui aussi a bien mérité sa retraite. Qui sait, il deviendra surement un Starbucks ! Et ainsi Luke Feldman pourra venir se plaindre en se prenant un frappuccino au lait d'amande ! Cette idée me fait sourire, l'idée qu'un Starbuck en face de sa boite puisse le faire chier, me remonte le moral.

La soirée finit par se terminer, Luke est quasiment mon dernier client. Il reste toujours silencieux alors que je vois bien, à la façon qu'il a de boire son whisky, que quelque chose le tracasse. Mais il ne veut pas m'en parler. Alors grand bien lui fasse, il en parlera à ses amis, ses collègues ou bien à ses putes. Oh quoi, un gars comme lui a les moyens de se faire plaisir comme il le souhaite alors je ne vois pas pourquoi il devrait s'en priver. Sans compter que personnellement je suis loin de pouvoir la juger quand je sais qu'elle peut se faire plus d'argent en une soirée que moi en une semaine. Alors finalement, je me demande si c'est pas elles qui ont raison.

Quand je finis par regarder de nouveau dans sa direction, il était parti en laissant un bon petit pourboire au passage. Connard. Il nous prend vraiment pour des moins que rien. S'il pouvait se faire écraser par un éléphant sauvage en traversant la rue, il l'aura pas volé !

***

Le lendemain, après avoir trouvé la lettre de Luke dans la boite aux lettres du Bundy, je me suis dit que se serait l'occasion de le revoir pour lui rendre sa monnaie. Parce que j'ai pas besoin de sa charité.
Manque de peau, je tombe sur une secrétaire qui pète plus haut que son cul..... Est-ce que c'est quelque chose qu'ils mangent ou qu'ils respirent ? Parce que j'ai l'impression que tous les employés des entreprises Feldman se sentent au-dessus des autres. Donc moi aussi je voudrais profiter de cette potion qui te fait croire que t'es quelqu'un.

Après avoir réussi à esquiver la secrétaire, je parviens à monter d'un étage à la recherche de Luke. J'admire tout autour de moi la décoration des locaux sans vraiment faire attention où je vais et c'est comme ça que les accidents se font.
BOUM ! Je rentre dans quelqu'un et me confond en excuse. Puis quand je vois que c'est Luke, je me mords la langue, regrettant tout de suite mes excuses. Je le regarde s'épousseter en fronçant les sourcils. C'est une blague ?!

Pire encore ! Il me contourne en regardant la monnaie et me demande qu'est-ce qu'il pourrait bien en faire ? Ce salopard n'a aucunement la valeur de l'argent puisqu'il en a toujours eu. Il ne sait pas ce que ça fait que de devoir compter le moindre centime au cas où ! Je le regarde passer à côté de moi puis je regarde ma montre qui m'a couté raisonnablement cher, avant de me taper le front de ma main.

"Suis-je bête, je n'ai pas vu qu'on n'était pas encore arrivé dans l'heure du respect !"

Je laisse son café couler, j'en sens d'ici les arômes et le parfum. Ok, je dois admettre que ça a l'air d'être un café hors de prix.... Encore mieux. Je m'approche de lui comme un bulldog, je lui arrache la lettre des mains, prend sa tasse et les flanque droit au fond de la poubelle. Elle tombe dans un merveilleux splatch de verre brisé et se répand sur la lettre.
C'est puéril, mais j'étais obligée. Au bout d'un moment, je ne suis pas une merde. Je ne sais pas si les gens d'ici se laisse parler comme ça, mais moi, même pour tout l'or du monde, je ne me laisserai pas manquer de respect. Je lui lance un regard assassin avant de m'en aller tout en lâchant un :

"Connard !"

Je préfère ne pas en dire plus parce qu'encore une fois, j'ai été bien élevée ! Je ne sais pas pour qui il se prend, mais je vous jure que la prochaine fois, il s'en prendra une ! Grrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh !!!!!!!!!! C'qu'il m'énerve !!!!!!!! Je descends les escaliers comme une fusée, je repasse devant la secrétaire qui allait me parler, mais à elle, je lui fais un doigt d'honneur avant de lui dire :

"Parle pas avec moi, pouffiasse."

Ouais, je suis énervée. Je les déteste tous dans cette entreprise de merde. Gouverné par Satan en personne. Qu'ils aillent tous au diable ! J'arrive au bar et me serre un verre tout en m'asseyant sur le comptoir. L'électricien me fait signer son bon de passage puis je finis par m'allonger sur le comptoir, la bouteille de vodka à côté de moi.

"Luke Feldman. Ce sale enfoiré de merde !"

Je lève mon verre à Luke, en espérant qu'il s'étouffe un jour dans son vomi. Cette idée me fait rire et je rebois un cul sec pour me détendre encore un peu l'esprit. Il n'est pas encore midi, j'ai pas besoin d'ouvrir le bar tout de suite.

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Mar 23 Nov - 14:06
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Luke
Feldman

J'ai 38 ans et je vis à Dallas, USA. Dans la vie, je suis PDG de l'entreprise familial et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis un éternel coureur de jupons et je le vis plutôt bien.


Dans sa tour d'ivoire, son altesse nargue le monde, à la gloire de son perchoir... Et que jamais il ne tombe.

Richissime, scandaleux, charismatique, ambitieux, macho, prétentieux, superstitieux... Autant d'adjectifs pour qualifier Luke Feldman. La vérité c'est que ce monsieur est né avec une cuillère en argent dans la bouche et qu'il est déterminé à ne jamais la perdre. C'est un gros bosseur et c'est pour lui l'excuse idéale pour s'adonner à tous les excès dans ses temps libres. Alcool, drogues et gonze
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Dans ton monde de privilégié, t’avais un peu perdu pied. Tu n’étais plus vraiment connecté à la réalité, c’est vrai. Trop habitué à tout ce luxe, trop habitué à avoir tout ce que tu veux quand tu veux. Ici, tout le monde te respecte. On te sourit, on te fait des courbettes, et tu adores ça. T’es chez toi. Ton monde. Ton élément. Et tu n’as à vrai dire pas vraiment envie de te mélanger. Alors quand tu vois la petite Brown dans les couloirs de ton entreprise, tu ne le vois pas d’un bon oeil. C’est forcément un mauvais présage, un de plus. Prenait-elle donc du plaisir à te gâcher la vie ? Son sarcasme ne te fait pas ciller. C’est un langage que tu connais bien et ça ne t’impressionne pas. Ce qui suit, par contre, tu ne l’avais pas vu venir. Alors que tu pensais te délecter d’un café hors de prix bien mérité, la demoiselle te l’arrache des mains et le propulse dans la poubelle. Avec ta lettre. Tu la regardes, un brin abasourdi. A quoi elle joue ? Tu mets ça sur le compte de l’hystérie féminine. Décidément, elles sont toutes les mêmes. De vraies folles furieuses. Tu la regardes s’éloigner sans avoir le temps de placer un mot, elle a l’air totalement hors de ses gongs. Cette fois encore, tu te surprends à la trouver jolie énervée. Mon Dieu. Ce que tu pouvais être tordu, alors. Tu avais secoué la tête, comme pour mieux reprendre tes esprits. Elle était partie. Tant mieux. Maintenant, il te fallait ramasser ces saloperies. L’espace d’un instant, t’avais sérieusement pensé mettre la main dans la poubelle pour ramasser la porcelaine brisée et récupérer la lettre. Et puis non… Tant pis. Tu ne pouvais pas te résoudre à faire quelque chose d’aussi dégueulasse. Alors tu t’étais servi un autre café et tu avais regagné ton bureau en pestant contre la maudite brunette. C’est là que tu avais reçu un coup de fil, celui d’un partenaire qui t’annonçait rompre son contrat. Comment c’était possible ?! T’en avais fait des bonds dans ton bureau. Bordel de merde. C’était forcément à cause d’elle. Forcément. Et t’étais bien décidé à aller le lui dire. Furibond, t’étais sorti de l’entreprise pour traverser la route et retrouver le Bundy. Tu devais rompre la malédiction Charlie Brown sur le champ. La pancarte sur la porte du bar annonçait qu’il était fermé mais tu voyais de la lumière dedans alors tu avais ouvert la porte quand même. « Charlie Brown ?! » que tu avais grondé d’une voix autoritaire en pénétrant les lieux. Tu avais fait quelques pas dans le bar quand tu l’aperçus. Allongée sur le bar. Avec une bouteille de… vodka ? Non mais elle jouait à quoi là ? « Mais qu’est-ce que vous… » Tu t’apprêtais à dire autre chose d’hautement désagréable avant de te reprendre : « Vous savez quoi ? Peu importe. Donnez-moi un verre, je vous accompagne. » Et il fallait souligner à quel point tu devais te sentir dépassé par les événements pour proposer de boire un coup avec ta nouvelle ennemie. Mais tu l’étais, totalement dépassé. Persuadé d’être attaqué par une méchante malédiction, comme si la chance commençait doucement à tourner et cette fois, pas en ta faveur.
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Mer 24 Nov - 10:37
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Charlie Brown

J'ai 27 ans et je vis à Dallas, Texas. Dans la vie, j'étais institutrice et maintenant je tiens le bar de mon père et je m'en sors plutôt bien car je viens de commencer. Sinon, je suis fiancée et je le vis plutôt bien, je suis même la plus heureuse du monde.

Je m'appelle Charlie et je vis à Dallas. Dans la vie je suis une femme plutôt tranquille, j'aime m'amuser mais raisonnablement. Je ne suis pas du genre à m'attirer des problèmes et j'ai toujours été une enfant modèle pour mes parents. Apprécier de mes voisins et des habitants de la ville, je dois dire que je n'ai pas grand chose à raconter. Mon père tient le Bundy, un bar familial que ma famille possède depuis plusieurs génération. Petite, mon père me racontait le lien que notre famille a avec la famille Feldman, une des familles les plus riches du pays. Personnellement, je n'ai jamais rencontré aucun Feldman même si mon père s'obstine à nous dire que l'actuel PDG, Luke, est constamment au bar.
Sinon, je suis fiancée à un merveilleux pompier qui me rend heureuse un peu plus chaque jour. Malheureusement, notre quotidien a été bouleversé par la santé de mon père. Je suis maintenant obligée de tenir le bar car mon père se refuse à le vendre et à assurer sa retraite. Seulement.... Je n'avais pas pour projet d'avenir de tenir un bar...
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Quand la porte du bar s'ouvre à la volée, je dois en être à mon troisième shooter de vodka. Du coup, mon réflexe de semi-bourrée est de me cambrer sur le bar pour mettre ma tête à l'envers pour voir qui entre. Quand je vois que c'est Luke, je me repositionne de façon allongée en fronçant les sourcils.

"Laissez-moi deviner, "vous ne voulez parler qu'à Robert Brown, le propriétaire des lieux" ?"

Dis-je en imitant sa voix tout en prenant un air sérieux et bourru. Je me resserre un verre alors qu'il arrive à ma hauteur et me regarde comme si j'étais en train de faire quelque chose de complètement fou. Quoi ? C'est mon bar et ce sont mes bouteilles alors je fais ce que je veux. Va falloir qu'il se le mette dans le crane une bonne fois pour toutes. D'ailleurs en parlant de crâne, le mien commence légèrement à tourner.

Quand il dit vouloir m'accompagner, je le regarde surprise en écarquillant les yeux puis je fronce les sourcils. Est-ce que c'est une blague ? Il croit vraiment que je vais boire avec lui ?! Il mériterait que je le foute dehors à coup de pied au cul jusqu'à ce qu'il vienne s'excuser pour le comportement odieux dont il fait preuve envers moi depuis notre rencontre. Pourtant, je n'arrive pas à me sortir la voix de mon père dans la tête qui me demande d'être patiente et indulgente envers Luke. Je soupire. Je vois vraiment pas pourquoi je devrais faire cet effort suprême pour ce sale enfoiré.

Je finis quand même par m'asseoir sur le comptoir, passant une main dans mes cheveux pour essayer de les dompter un peu. Je me penche pour attraper un verre derrière le bar puis je serre un verre de vodka à Luke. Je lui tends en fronçant les sourcils.

"Pourquoi vous me détestez ? Je ne vous ai rien fait. Pourtant, je sens que vous ne m'aimez pas depuis le premier jour. Et ça m'énerve parce que tout le monde m'aime !"

J'ouvre les bras pour qu'il puisse me regarder de la tête aux pieds. Je suis petite, extrêmement mignonne avec mes joues de hamsters et mes grands yeux expressifs. J'ai une petite tête de moineau, une poitrine petite, mais suffisante pour ma morphologie, des jambes fines et bronzées. J'ai des cheveux magnifiques et doux dans lesquels on a envie de plonger ses mains avec fougue. Je suis souriante, pétillante, gentille, serviable, alors qu'est-ce qui ne va pas ?!

"Je suis une femme formidable et vous un salaud de première, pourtant vous me détestez ! C'est le monde à l'envers !"

Ok, j'avoue que l'alcool rend étrangement honnête. D'ailleurs, hop là, cul sec. Histoire de remplir ma réserve de franchise. Je pose le verre vide sur le comptoir après avoir fait une légère grimace en le buvant. Je tends un doigt vers Luke.

"Et me dites pas que c'est à cause de l'histoire de notre famille. Parce que c'est qu'une vieille superstition ! Franchement, si je vous dis que mon arrière-grand-père était le Père Noël, vous n'allez quand même pas me croire !"

Bon, j'avoue que moi je n'ai jamais réellement pris cette croyance au sérieux, je n'avais pas pour projet de reprendre le bar comme l'ont fait tout les Brown depuis des générations. Je pensais mener une petite vie tranquille, me marier et avoir des enfants. Tout ça là, c'était pas prévu. Luke n'était pas prévu.
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Univers fétiche : réel
Préférence de jeu : Homme
Ariel
MonkeyMama
Ven 26 Nov - 19:40
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Luke
Feldman

J'ai 38 ans et je vis à Dallas, USA. Dans la vie, je suis PDG de l'entreprise familial et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis un éternel coureur de jupons et je le vis plutôt bien.


Dans sa tour d'ivoire, son altesse nargue le monde, à la gloire de son perchoir... Et que jamais il ne tombe.

Richissime, scandaleux, charismatique, ambitieux, macho, prétentieux, superstitieux... Autant d'adjectifs pour qualifier Luke Feldman. La vérité c'est que ce monsieur est né avec une cuillère en argent dans la bouche et qu'il est déterminé à ne jamais la perdre. C'est un gros bosseur et c'est pour lui l'excuse idéale pour s'adonner à tous les excès dans ses temps libres. Alcool, drogues et gonze
sses sont son quotidien. Il a tout pour être heureux alors pourquoi se sent-il si vide ?

La superstition porte malheur. [ft. Monkey Mama] Tumblr_m8h3dgUFBG1qeiocm
Elle est dans un sacré état, la petite Charlie Brown. Et c’est quelque chose de la voir se cambrer sur le bar. Seigneur. T’aimerais être totalement insensible mais tu ne l’es pas. T’es qu’un homme. Un homme qui n’a jamais su résister à la tentation que peut représenter une femme. D’ailleurs, on peut pas dire que t’aies vraiment cherché un jour à résister. T’es un coureur de jupons, un mec qui reste jamais bien longtemps en couple. T’es comme ça, tu croques la vie à peine dents, et quand tu vois une fille mignonne se cambrer sur un bar à ton arrivée, t’as forcément des pensées salaces. Des pensées que t’as vite chassé de ton esprit parce que, franchement, c’est dégoutant et ça, même pour toi. Elle ironise sur ton entrée et tu ne relèves même pas. Elle doit être complètement fracassée et tu te demandes bien ce qui peut la pousser à se mettre une mine si tôt le matin. Pas que t’en aies quelque chose à faire, hein. T’es pas son père. D’ailleurs, Dieu merci, t’es le père de personne. Elle écarquille les yeux quand tu lui dis que tu veux l’accompagner. Tu comprends. De base, t’étais venu pour l’engueuler et lui remettre toute la faute sur le dos. Mais, bizarrement, t’en fais rien du tout. Franchement, t’aurais plus besoin de te mettre la tête à l’envers toi aussi plutôt que de te disputer avec une serveuse. Elle soupire mais elle finit quand même par s’assoir pour te servir un verre. Tu prends place au bar. Tu restes sur le tabouret, elle assise sur le comptoir. A cette distance t’aurais qu’à tendre la main pour la toucher bien que t’en aies évidemment pas envie. Cela va de soi. N’empêche que vous n’aurez jamais été aussi proches. « J’aime pas les petites serveuses… » Elle ouvre les bras, tu commences à la détailler du regard et établis la liste détaillée de ce que tu vois : « … qui ont des cheveux qui ressemblent à une cascade… des yeux de biche égarées… un petit nez retroussé… une bouche pulpeuse… le teint hâlé… un corps de naine incroyablement bien proportionné et euh… » Tu t’arrêtes net en te rendant compte que tu ne faisais QUE des compliments. Mon Dieu. Il n’y a donc rien qui cloche chez elle ?! Tu attrapes ton verre que tu avales cul sec. Y’a que comme ça qu’on peut boire de la vodka. Sérieux, tu trouves ça infect, mais tant pis ce n’est pas le goût que tu recherches là tout de suite. « J’aime pas, quoi. » que tu conclus avec un haussement d’épaules, l’air renfrogné. Elle enchaine, te traitant de salaud et tu te redresses d’un bond sur ton tabouret. « Ok c’est bon miss America, on a compris là. » Tu roules des yeux. « Et puis vous jurez beaucoup, pour une femme formidable. » Tu lèves une nouvelle fois les yeux au ciel. Elle en a pas marre de t’insulter ? Tu tends ton verre vers la demoiselle, signifiant que tu voudrais être resservi. « Et quoi d’autre ?! » S’attaquer à l’histoire familiale qu’elle gâche par sa simple existence, c’est trop. Tu es visiblement agacé, voire carrément énervé. « C’est pas une vieille histoire. » Tu claques ta langue contre ton palais. « De toute façon, vous allez tout faire foirer. Vous verrez bien. » Tu hausses les épaules, persuadé de ce que tu avances. T’attends ton verre avec une moue boudeuse sur les lèvres. « Je paierais la bouteille. » Et voilà que tu allais même l’inviter. Décidément, t’es dans un jour de bonté.
Cheval de Troie
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Région : PACA
Crédits : Bazzart

Univers fétiche : Réel - Disney - Fantasy - Surnaturel - Mythologie
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Totally Spies
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Cheval de Troie
Lun 29 Nov - 22:10
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Charlie Brown

J'ai 27 ans et je vis à Dallas, Texas. Dans la vie, j'étais institutrice et maintenant je tiens le bar de mon père et je m'en sors plutôt bien car je viens de commencer. Sinon, je suis fiancée et je le vis plutôt bien, je suis même la plus heureuse du monde.

Je m'appelle Charlie et je vis à Dallas. Dans la vie je suis une femme plutôt tranquille, j'aime m'amuser mais raisonnablement. Je ne suis pas du genre à m'attirer des problèmes et j'ai toujours été une enfant modèle pour mes parents. Apprécier de mes voisins et des habitants de la ville, je dois dire que je n'ai pas grand chose à raconter. Mon père tient le Bundy, un bar familial que ma famille possède depuis plusieurs génération. Petite, mon père me racontait le lien que notre famille a avec la famille Feldman, une des familles les plus riches du pays. Personnellement, je n'ai jamais rencontré aucun Feldman même si mon père s'obstine à nous dire que l'actuel PDG, Luke, est constamment au bar.
Sinon, je suis fiancée à un merveilleux pompier qui me rend heureuse un peu plus chaque jour. Malheureusement, notre quotidien a été bouleversé par la santé de mon père. Je suis maintenant obligée de tenir le bar car mon père se refuse à le vendre et à assurer sa retraite. Seulement.... Je n'avais pas pour projet d'avenir de tenir un bar...
La superstition porte malheur. [ft. Monkey Mama] Tumblr_ot4n1rO1OC1ujcvduo4_250



Sarah Hyland :copyright:️ Bazzart

Luke s'assoit sur un tabouret à côté de moi, le visage légèrement penché en avant, je le regarde à travers mes superbes cheveux, pendant qu'il décrit ce qu'il n'aime pas chez les serveuses. Je le regarde véritablement surprise, un petit sourire aux lèvres. Quand il s'arrête net dans son éloge, je remets une mèche de cheveux derrière mon oreille. En me redressant un peu sur le comptoir, je croise mes jambes entre elles et prends appuie sur le bar. La manche de mon t-shirt trop large tombe sur mon bras, laissant clairement voir que je ne porte pas de soutien-gorge. On ne va pas se le cacher, mes pommes ne nécessite pas forcément de soutif tout le temps. Quand je veux les mettre en valeur dans une jolie robe, oui, mais là, dans un vieux t-shirt à Josh.... Pas besoin.

Il n'arrête pas de se comporter comme un ours mal léché, mais quand je le traite de salaud de première, il a l'air d'avoir une vraie réaction sincère et ça n'a pas l'air de lui plaire. J'en souris d'une oreille à l'autre.

"Peut être, mais je ne fais qu'appeler un chat, un chat."

Je lui tire la langue avant de le resservir et de me resservir également. C'est mon quatrième ? Cinquième ? Sixième ? Oh et puis on s'en fiche. J'ai un livreur qui doit passer en milieu d'après midi alors j'ai encore du temps devant moi pour décompresser un peu. Sans compter que c'est bien la première fois que Luke Feldman me parle plus de cinq minutes. Tout comme c'est la première fois que nous sommes aussi proche sans que ça se finisse en une Charlie furieuse quittant la pièce.

Si le traiter de salaud avait l'air de le déranger, que je parle de notre vieille histoire de famille avait carrément l'air de le foutre en rogne. Je recule mon visage, un peu surprise qu'il le prenne autant à cœur puis je fronce les sourcils quand il dit que je vais tout gâcher. Sur le coup, je me sens vexée.

"Quoi, vous auriez préféré que je sois un homme, c'est ça ?! Une femme ne peut pas tenir un bar selon vous ?"

Est-ce qu'il est si macho que ça ? Puis quand il dit qu'il paiera la bouteille, je la pose violemment sur le comptoir et le regarde droit dans les yeux dans un air de défis.

"Vous ne paierez rien du tout, car vous ne faites pas votre loi ici. Je ne suis pas une de vos bimbos qui se jette à vos pieds dès que vous dégainez votre carte de crédit !"

Je suis bourrée, tellement que je ne me suis pas rendue compte que pendant que je lui parlais, je me penchais toujours un peu plus vers lui. Mon t-shirt pendant vers le sol et offrait une vue imprenable sur mes pommes rondes et fermes sur lesquelles trônent deux petits tétons beiges.
Quand je m'en rends compte, je me redresse vivement en tenant mon t-shirt. Je rougis comme une tomate sous l'effet de la honte et de l'alcool, je passe nerveusement une main dans mes cheveux en descendant de mon perchoir pour m'asseoir sur un tabouret à côté de Luke.

"Pourquoi est-ce que vous pensez que tout vous est dû ?"

Dis-je en me servant un verre. Ma voix était calme, mais sévère, je voulais vraiment avoir une réponse qui justifie son comportement. Est-ce que je veux apprendre à le connaitre ? On dirait bien.... Mais on va dire que c'est uniquement pour respecter la volonté de mon père, pour quoi d'autre sinon ?
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