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LE TEMPS D'UN RP

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Beloved
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Beloved
Mar 30 Mar - 15:27
7ei5.pngMise en Situation



Otto et Elias? Oh ils ne peuvent pas se voir ces deux là. Toujours entrain de s'engueuler, de se piquer des clients.

Moi je dis qu'il y a anguille sous roche.

Toi tu t'imagines toujours que tout le monde couche ensemble.

Mais non!! Mais reconnais qu'il y a quelque chose de pas clair dans cette histoire. On ne peut pas se détester autant quand même.

Les boss trouvent ça plutôt sain. Une bonne compétition entre eux les poussant à aller de l'avant. A se dépasser. C'est pour ça qu'ils les ont mis ensemble. Enfin... si ils ne se sont pas entretués encore. On n'a pas entendu de cris.

De cris de plaisir ouais.

T'es irrécupérable...

Tu verras... moi je te dis que j'ai raison.


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Beloved
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Mar 30 Mar - 15:58
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Otto Nielsen
J'ai 29 ans et je vis à Genève. Dans la vie, je suis avocat et je m'en sors plus que bien et bientôt ce sera même encore mieux. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire, coureur de jean et non de jupons et je le vis plutôt bien, j'adore ma vie.


Neels Visser :copyright:️ obviously

J'écoutais d'une oreille distraite mon assistante déblatérer son discours, me noyant sous un flot de rendez vous et d'appels en tout genre. Si le cabinet l'avait engagé c'était justement pour qu'elle gère tout ces détails et qu'elle cesse de me prendre la tête avec tout ça. J'avais beaucoup plus important à faire de mon temps. Je passais en revu mes propres notes pour la grosse affaire dont les associés m'avaient confié la charge en ce moment. Ils ne l'avaient pas dit clairement mais je savais ce que tout cela représentait. Si ils nous avaient confié ce job c'était pour nous évaluer, voir lequel de nous deux méritait le plus ce poste. C'était évident que c'était moi, je ne voyais même pas pourquoi ils se posaient la question. J'étais peut être là depuis moins longtemps que lui mais j'avais su rapidement grimper les échelons pour avoir le poste d'avocat à plein temps. J'étais fort, l'un des meilleurs. Je n'aurais pas réussi aussi rapidement si ça n'avait pas été le cas. Lui il avait trop tardé. Quand on était bon cela se voyait vite. On ne passait pas des années à trainer comme il l'avait fait. Il manquait d'ambition. Il avait fallu que j'arrive et qu'il ait peur pour sa petite place pour qu'il se mette à réagir. Non il n'était pas fait pour ce poste mais moi oui.

- Oui oui c'est bon... faites moi un mémo je lirais tout ça plus tard. Je dois aller à ma réunion avec maître Kassar.

Je la plantais là, rangeant mes papiers avant de récupérer le gobelet de café qu'elle me tendait et de partir vers la salle de réunion. Je m'installais alors qu'il arrivait quelques minutes plus tard. C'était bien l'une des rares qualité que je pouvais lui accorder, sa ponctualité. Ca et... d'autres petits détails dont je me serais bien passé de connaitre l'existence.

Je ne le saluais même pas tandis qu'il s'installait. J'attendais qu'il ait terminé pour sortir quelques papiers et les lui tendre.

- Je pense que ça va être vite réglé. Les entreprises NeoCorp sont au bord de la faillite. Il essaye de le cacher comme il le peut mais j'ai réussi à trouver ses relevés de compte. Il est ruiné.

J'avais juste un petit peu couché avec l'un des comptables de la société qui m'avait lâché ce gros secret sur l'oreiller. Il avait ensuite fallu que je lui fasse un peu de chantage pour obtenir ces documents et le tour était joué. Oh on ne pourrait pas dire que je ne m'étais pas sacrifié pour cette affaire. Le mec était vraiment nul au lit. Heureusement que ses infos valaient largement le détour.

- Il suffira juste de le menacer un petit peu, de lui faire comprendre que l'offre qu'on lui fait est la meilleure, qu'il n'aura pas mieux et l'affaire sera réglé.

Je le laissais regarder les papiers, un petit sourire suffisant aux lèvres. J'allais gagner je le savais. L'affaire et même la promotion étaient à moi.

- Mais si tu veux je ne dirais pas que tout vient de moi. Je dirais que tu as contribué aussi. Tu auras peut être une petite augmentation pour te récompenser.

Prends toi ça dans les dents le vieux.

Leonnor
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Leonnor
Ven 9 Avr - 20:53
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Elias Kassar
J'ai 36 ans et je vis à Genève. Dans la vie, je suis avocat et je m'en sors plus que bien et bientôt plus si affinités. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire adepte de Janus et je le vis plutôt merveilleusement bien, quelle question.


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Elias grinça des dents. Cela lui arrivait de plus en plus souvent ces derniers. Et c'était étrangement corrélé avec le temps qu'il passait dans la même pièce que ce petit, connard n'ayons pas peur des mots, prétentieux d'Otto.  Ces derniers temps, leurs boss, toujours à leur sadisme caractéristique, avait décidé de les faire concourir tout en travaillant en équipe. Une riche idée plein de vices et qui avait le don d'agacer Elias. L'homme ne tolérait pas que le petit jeune soit considéré à équivalence de lui. Il avait travaillé longuement et durement depuis bientôt 10 ans dans cette boîte. Et avant cela, il y avait eu se faire accepter dans une école de droit prestigieuse, trouver un moyen de la payer et continuer chaque jour de se battre pour prouver qu'il était à sa place. Sa vie n'avait été qu'une longue suite de combat dont il s'enorgueillissait.  Alors ce n'était ce petite blondinet fils-de qui allait lui passer sous le nez. Le libanais pouvait lui admettre qu'il n'était pas dénué d'un certain talent. Le blond, pour un fils-à-papa, s'en sortait pas si mal il fallait bien l'avouer. Il se demandait toujours quelle tête il ferait en apprenant que c'était en partie grâce à lui qu'il se retrouvait à ce poste-là. L'avocat gardait cette information sous le coude pour un jour où il déciderait de vraiment le remettre à sa place. Car il fallait toujours avoir un peu de ressources. Ne pas dévoiler sa main c'était le propre d'un bon avocat.

Voilà qu'il se retrouve encore à avoir la mâchoire serrée. C'est qu'il a un don ce gosse pour savoir se montrer juste ce qu'il fallait d'arrogant pour donner envie de lui en coller une. Pourtant Elias n'avait pas nécessairement la violence physique dans le sang. S'il pouvait faire disparaître la suffisance de ce visage dessiné au burin par un quelconque sculpteur, il le ferait sans l'ombre d'une hésitation. Toutefois, comme dans beaucoup de cas, son arrogance faisait de lui un chien fou qui fonçait sans vérifier toutes les informations. L'expérience était le véritable élément différencient entre lui et Otto. L'homme l'avait volontairement laissé lancer toutes ses idées avant de se fendre du sourire qu'on réserve à l'enfant qui a voulu bien faire mais qui a salopé tout autour de lui.  Comme toujours, il oubliait l'humain pour se focaliser sur salir le plus la réputation de l'autre partie et faire du chantage. La solution facile en somme.

" Je te remercie de ta sollicitude. Toutefois, je doute que cela soit réellement nécessaire. Tout d'abord, j'espère que tu peux prouver que tu as obtenu une bonne histoire sur comment tu as obtenu ces informations car sinon  M. Moscovi, le dirigeant n'hésitera pas deux fois avant de te botter les fesses. Ensuite, en ce qui concerne ton plan…" Et il s'arrête, se fend d'un autre sourire beaucoup plus carnassier et victorieux, et s'approche pour contourner la table. Il aime le voir perdre patience et attendre qu'il se décide à révéler cette fameuse remarque. " Je tiens à te féliciter pour le travail que tu as fourni mais tu oublies l'essentiel. Mr Moscovi est peut-être au bord de la faillite mais il a construit cette entreprise de ses mains et c'est quelque chose qui compte pour lui. Or il est persuadé que notre client va démanteler son groupe et délocaliser en Chine en virant tous ses salariés. Et c'est pour cela qu'il est frileux à la vente. Ainsi, ça n'est pas forcément de son côté qu'il faut chercher mais du côté de notre client qu'il faut convaincre que c'est plus rentable de garder l'entreprise en entier. Si on gagne le cœur d'un homme, on gagne également sa compagnie. " Finit-il sa démonstration avec ce petit regard de défi à tout à dire vrai. " Cela dit, il est probable que tu ne saches de quoi est fait le cœur d'un homme, n'est-ce pas Nielsen."





Beloved
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Dim 11 Avr - 15:43
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Otto Nielsen
J'ai 29 ans et je vis à Genève. Dans la vie, je suis avocat et je m'en sors plus que bien et bientôt ce sera même encore mieux. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire, coureur de jean et non de jupons et je le vis plutôt bien, j'adore ma vie.


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J'avais envie de rire en entendant son plan d'attaque. Rien d'étonnant à ce qu'il n'ait jamais réussi à passer associé en dix ans de carrière. Avec des idées comme ça il allait se faire rire au nez pas le patron. Et je n'osais même pas imaginer ce qu'allait dire notre client. Non, notre patron était intelligent. Il ne le laisserait jamais présenter une telle chose. C'était ridicule mais surtout c'était loin d'être ce qu'on lui avait demandé.

Je me retenais de rire, le regardant simplement avec un petit sourire. Non j'allais le laisser présenter sa connerie. Il se ridiculiserait et moi j'étais certain comme ça d'avoir le poste. Je serais le plus jeune associé jamais engagé dans ce cabinet. Je deviendrais une légende. C'était presque trop facile même. Il s'était saboté tout seul. Je gagnais trop facilement. C'était décevant. J'aurais cru qu'il puisse être un adversaire davantage à la hauteur. Il n'avait même pas quarante ans et il était déjà fini... quelle déception. Il pourrait toujours se recycler. Les gens cherchaient toujours des avocats pour divorcer, ça devrait être un job à sa hauteur.

- Bien... dois je te rappeler pourquoi notre client nous a engagé? Il nous a demandé de lui donner des éléments pour faire plier Mr Moscovi. Peu importe la façon dont on s'y prenait, il voulait un moyen de pression. Ce que je lui ai trouvé.

Moi j'avais fait le job et plutôt bien je devais le reconnaitre.

- Je doute fort que notre client appréciera de t'entendre critiquer la façon dont il entend gérer cette affaire. Il ne nous a pas embauché pour le convaincre de changer de projets. Il l'a fait pour que nous lui donnions les armes pour mener à bien ses plans.

Alors quand le client entendrait que le vieux n'était pas d'accord avec lui et sa façon de penser, je doutais qu'il le prenne bien. De toute façon le patron ne le laisserait pas aller ridiculiser le cabinet de la sorte. Il l'aurait rétrogradé avant. Pour reprendre l'exemple du divorce, des affaires à son niveau, c'était comme si il tentait de convaincre son client de se remettre avec son ex plutôt que de tout faire pour qu'il tire la maximum de son divorce. Ridicule... ce n'était pas avec des sentiments qu'on gagnait des affaires. Il fallait se montrer sans pitié.

- Mais je t'écoute. Montre moi ce que tu as préparé. Comment tu comptes mettre en place ta si brillante idée.

J'avais bien envie de rire encore plus.

Leonnor
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Sam 24 Avr - 13:47
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Elias Kassar
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Un chien fou. Voilà ce que lui évoquait Otto. Un jeune chien qui est prometteur certes mais qui ne prenait pas le temps de réfléchir à la différence entre ce que le client demandait et ce que le client voulait. Encore trop jeune pour réaliser qu'il y avait une différence entre les deux. Encore trop habituée à agir comme un pitbull. Alors oui évidemment agir très violemment en faisant preuve de coercition ça marchait dans beaucoup de cas. La plupart des gens qui se retrouvaient face à eux n'avaient pas de carrure et pliaient facilement. Une fois qu'on avait compris qu'on pouvait être sans merci, c'était simple de se laisser tomber dans cet écueil. Si Elias connaissait cet erreur de jeunesse c'était parce que bien évidemment il l'avait lui aussi souvent commis. En vérité, il avait été à la place d'Otto et il s'était comporté comme lui. Maintenant qu'il le veuille ou non, la raison pour laquelle ils étaient en compétition tenait au fait qu'Otto avait des résultats et qu'Elias parvenait à négocier les contrats les plus épineux. Le blond était encore trop dans le mercenariat, il ne faisait pas attention aux egos et à la subtilité, c'étaient des choses qui le dépassaient un peu. Il se contenta de lui sourire de manière condescendante. Le but ça n'était certainement pas de l'instruire pour qu'il comprenne cela. Le patron connaissait bien cette règle tacite et ne se laisserait pas avoir par ses minauderies. Le brun avait un autre avantage certain sur Otto, il avait l'oreille du patron depuis des années. Régulièrement, il lui avait donné des cas que les autres ne parvenaient pas à gérer et plus souvent encore ils sortaient se prendre un petit verre pour se détendre le soir.

L'autre avocat avait beau l'énerver, Elias savait qu'il ne fallait pas lui donner toutes les cartes en main. S'il était ne serait ce que la moitié de l'avocat qu'il prétendait être alors il devait déjà savoir tout cela.

" Pourquoi est-ce que tu crois que les clients nous gardent ? C'est exactement parce qu'on ne fait pas toujours ce qu'ils demandent mais qu'on obtient ce qu'ils veulent.  Evidemment que la solution de l'agressivité et du chantage c'est une solution facile. Toutefois, on n'attire pas les abeilles avec du vinaigre. Parfois, et les clients le savent aussi bien que nous, il faut savoir mettre un peu d'eau dans le vin.  Tu apprendras, et c'est étonnant que tu ne l'aies pas encore fait, qu'en affaire les choses sont aussi question de sentiments. Ces hommes tiennent plus à leur boite qu'à leur femme. Mais il faut avoir aimé sincèrement pour comprendre ça. Pas sûr que tu connaisses ça." lance-t-il tranquillement avec le ton de quelqu'un qui a une conversation tout à fait normale. Pas d'animosité particulière, il énonce les choses comme des faits évidents. " Il faut qu'on aille voir Moscovi et qu'on négocie en sous marin avec lui. Ensuite, on lui fait signer une proposition où il accepte notre offre et on va voir notre client avec. Bon il faudra la jouer fine avec lui car il est un peu caractériel mais c'est quelqu'un de traditionnel et il respecte les gens comme Moscovi. Ils sont de la vieille école tous les deux. Je crois même qu'ils étaient en cours quasiment dans les mêmes années. Il faut jouer les gens et pas la coercition. Après ton idée de coercition, peut toujours servir mais la violence ça s'utilise en dernier recours. C'est pas bien compliqué, suffit d'aller provoquer un meeting avec Moscovi. Il appréciera qu'on vienne le voir au lieu de décider de le dépouiller comme un vautour. Il aura une impression de contrôle sur la situation. Même si c'est une impression fausse. Parce que nous on aura rédigé un contrat qui arrange le plus notre client. Ce qu'on doit trouver c'est comment assurer que ses gars puissent rester ou avoir un job à la fin. Sans que ça coûte trop cher à notre client. C'est l'équilibre qui compte."



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Dim 23 Mai - 12:37
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J'ai 29 ans et je vis à Genève. Dans la vie, je suis avocat et je m'en sors plus que bien et bientôt ce sera même encore mieux. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire, coureur de jean et non de jupons et je le vis plutôt bien, j'adore ma vie.


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Et le revoilà qui me parlait de sentiments, d'avoir connu le véritable amour. Non mais quelle fiote! Ce n'était pas étonnant qu'il en était toujours au même point après tant d'années, qu'il restait dans cette attitude molle et sans aucun panache à vouloir négocier au lieu d'aller chercher ce que le client voulait. Une attitude de faible, d'abruti qui laissait parler les sentiments. C'était bien connu. Si on voulait réussir dans les affaires, il fallait laisser les sentiments de côté. Ce n'était pas avec des bonnes intentions, de la gentillesse ou autre conneries qu'on réussissait. Et ce n'était certainement pas ce que le client attendait de nous.

Après on pouvait toujours le faire croire à l'autre tafiole de Moscovi. Nous pouvions le persuader que nous étions prêts à jouer les gentils. Proposer un accord qui serait dans son intérêt pour le passer à discuter avec notre client. Mais cet entretien ne se passerait pas comme il l'imaginera. Je le mettrais au pied du mur, faisant sortir tous ses problèmes de trésorerie et il serait obligé d'accepter notre accord, celui que le client nous avait demandé. C'était cela qu'on attendait de nous, et pas être gentillet.

J'hésitais à le lui dire, ou à le laisser tenter son plan, se planter et ensuite venir régler le problème. Je serais le seul à récolter les lauriers. J'aurais le poste. Et je pourrais me servir de lui pour qu'il aille m'apporter le café. J'étais plutôt fier de moi. Je jubilais même en avance. Mais le sort avait décidé de tout foutre en l'air.

Ca avait commencé par l'alarme incendie qui s'était déclenché. J'avais levé les yeux au ciel en entendant le bruit assourdissant. J'attendais que ça s'arrête pour reprendre notre conversation. C'était encore une fausse alerte. A ce moment là j'en étais persuadé. Puis un bruit résonna, un bruit qui me glaça le sang, un bruit que je n'aurais jamais cru entendre.

Je sursautais d'abord en entendant le premier coup de feu. Sur le moment je ne réagis pas, trop sous le choc pour que mon cerveau arrive à admettre ce qui était entrain de se passer. Puis le second retentit et le troisième, ainsi que les premiers cris. Je retrouvais mes réflexes. Je fonçais sous la table, l'entrainant avec moi pour que nous nous cachions ensemble. Je restais là, essayant de ne pas faire de bruit, le coeur battant la chamade. Je restais silencieux, attendant un signe, une explication sur ce qui se passait à l'extérieur, voir si quelqu'un entrait dans notre salle, priant pour que ce soit un agent de sécurité venu nous aider et pas... quelqu'un d'autre.

Je restais silencieux, beaucoup trop proche de lui à mon goût, mais je n'avais pas le choix. Il n'y avait pas assez de place sous cette maudite table pour nous deux et c'était le seul endroit où on pouvait se cacher dans cette pièce.

- J'arrive pas à y croire. Je vais crever ici et avec toi.

Je lui jetais un coup d'oeil, une grimace de dégout inscrite sur mon visage.

- Monsieur sentiments... comme si l'amour avait quelque chose à voir avec les affaires ou même avec le sexe.

L'amour... cette bonne excuse que se donnaient les gens pour expliquer qu'ils étaient toujours ensemble après des années au lieu de dire la vérité. Ils avaient peur de la solitude et ils avaient pris la première personne pas trop désagréable pour tromper cette solitude avec eux. Et ils appelaient ça de l'amour.

- Pitié ne me dis pas que tu as eu des idées ridicules comme ça avec moi? Ah non rassure moi je crois que je vais vomir sinon.

Il en serait bien capable d'ailleurs vu son joli petit discours. Je ne pouvais pas lui en vouloir, ça ne serait pas le premier et sûrement pas le dernier. Mais... yerk... non je préférais notre relation actuelle, quand on se détestait gentiment.


Leonnor
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Dim 6 Juin - 16:12
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Il aurait voulu avoir le temps de lui rétorquer quelque chose mais la vie n'avait pas voulu être de son côté. Pour être honnête, elle l'était rarement. Tout ce qu'il avait obtenu, il l'avait arraché comme un prédateur arrachait la carotide d'une proie. Toute sa vie était un combat, il avait commencé tout en bas de l'échelle sociale et fait absolument tout ce qui était son pouvoir pour monter et gravir encore et encore les échelons. Le combat restait pourtant un combat plutôt métaphorique et de le bruit de détonations, bien que ce ne fut pas la première fois qu'il en entendit un, le fit sursauter. Il ne réagit pas tout de suite mais Otto avait eu la réaction de les emmener tous les deux sous le bureau. Il avait obtempéré sans prendre le temps de se poser la question.

La réaction lui avait paru être la plus adaptée et lui-même n'aurait sans doute pas proposé mieux. Pourtant, l'autre a le don d'être capable d'être insupportable dans toutes situations. " Quitte à choisir mes derniers moments, on n'est pas obligé de parler. Surtout si c'est pour entendre des sottises pareilles."  Il hausse les yeux au ciel visiblement agacé par la réaction de son vis-à-vis. Quel arrogant. Toujours à se croire meilleur que tout le monde.  Coincé sous la table, ça n'est certainement pas le meilleur endroit pour en profiter et avoir une conversation agréable. Et puis avec lui, c'était toujours une confrontation permanente et un combat supplémentaire. Le petit ne savait juste pas faire autrement que de vivre comme un coq dressé sur ses ergots prêts à agresser quiconque s'approchaient trop près. Et Elias ne faisait certainement pas partie de ceux qui se laissaient faire. Il pouvait se montrer très calme mais si on le provoquait, on avait la réponse qu'on méritait. Depuis l'autre homme savait se montrer suffisamment égocentrique pour donner envie à quiconque de lui arracher la langue. Enfin de compte, ça n'était pas sa faute, c'était la sienne.

"Je risque pas d'avoir ce genre d'idées. Les gars comme toi, à part un joli cul, tout ce qu'ils ont pour eux c'est le nom de leur papa. Et les fils à papa très peu pour moi."  lance-t-il avec un ton dédaigneux. Franchement, il devrait arrêter de se croire sorti de la cuisse de Jupiter. C'était juste un "fils de". Ça faisait clairement pas de lui quelqu'un de respectable. C'était un bon bosseur mais c'était pas un humain modèle. Pour les qualités personnelles, on repasserait. " Et puis, qu'est-ce que je pourrais bien faire d'un jeunot comme toi ? S'il y a bien un truc que j'ai retenu de la dernière fois, c'est que tu manquais clairement d'expériences pour pouvoir prétendre à être aussi intéressant que tu le penses. " Toutes les phrases entre eux sont murmurées parce qu'il n'y a pas le choix. La scène reste quand même un moment de danger. Ils devraient tous les deux se retenir de parler. D'ailleurs, non loin d'eux des bruits de pas se font entendre et ça a le mérite de crisper Elias. S'il pouvait choisir sa mort, ça ne serait certainement pas sous une table à son boulot à moitié dans les bras de la personne qui a le don de l'énerver juste en respirant un peu trop fort à son goût.



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Lun 21 Juin - 11:31
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Des sottises... ce n'était pas des sottises, loin de là. Il revenait régulièrement vers moi. Qu'on ne se trompe pas, c'était lui qui me sautait dessus à chaque fois. Je n'amorçais jamais le premier pas. Certes il n'était pas un trop mauvais coup, mais le genre coincé comme il l'était ce n'était pas mon truc. J'aimais les amants qui adoraient tenter des choses inhabituelles, n'ayant pas peur de faire des choses à plusieurs. J'imaginais mal monsieur sentiment faire des choses comme ça. Le mec adorait me parler de ce que le pauvre concurrent pouvait ressentir et nia nia nia. Parler de sentiments dans les affaires ça ne se faisait pas. Parler sentiments quand on baisait non plus. Il faisait bien l'un alors j'avais le droit d'avoir peur qu'il ne fasse le second non?

Je levais les yeux au ciel alors qu'il se mettait à parler de mon père. Celle là aussi j'en avais marre de l'entendre. Oui mon père avait du fric. Oui j'avais pu grâce à tout ça me payer des études dans les plus prestigieuses écoles. Mais il ne fallait pas se mentir non plus, des fils comme moi il y en avait plein dans ces écoles, mais tous ne réussissaient pas. Un nom ça ne faisait pas tout dans les affaires. Si on n'était pas bon on dégageait. Le nom n'achetait pas tout. Il facilitait des choses c'était vrai, mais il ne faisait pas tout le boulot. Et ce n'était certainement pas mon nom qui m'avait permis d'être major de ma promotion. Continuons même encore, le patron ne m'avait pas confié un dossier aussi important parce que j'étais le fils de, il l'avait fait parce qu'il avait conscience de ce que je valais. Le nom de mon père avait été un mini coup de pouce dans ma carrière, rien de plus, le reste je l'avais fait tout seul.

Alors non je n'avais pas qu'un joli cul et un nom. J'étais jeune, beau, talentueux, intelligent, déterminé, ambitieux alors que lui commençait à se faire trop âgé pour ce boulot, avec des pensées trop rétrogrades.

Les bruits de pas dans le couloir eurent le mérite de faire taire Elias. J'attendis qu'ils s'éloignent pour reprendre notre conversation, murmurant à peine moi aussi. Intérieurement je priais pour qu'on ne nous trouve pas. Que ce cauchemar se termine de la meilleure des façons, avec les flics débarquant et tuant le fils de pute qui osait nous séquestrer dans une telle situation.

- Ne te fous pas de ma gueule. Si j'étais un si mauvais coup que ça tu ne reviendrais pas régulièrement auprès de moi. Tu l'aimes mon joli petit cul reconnais le. Ca ne te tuera pas.

Mais le mec qui passait à nouveau dans le couloir allait peut être le faire. Je me rapprochais inconsciemment de lui, cherchant un peu de réconfort. L'horreur de la situation m'envahissait petit à petit. Nous étions là, sans défense, fasse à un tueur armé certainement décidé à nous tuer. Alors me disputer avec lui, ça me permettait d'oublier tout ça.


Leonnor
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Lun 24 Avr - 23:02
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Elias le regarde avec un air dédaigneux, gardant son mauvais caractère malgré la situation dans laquelle ils se trouvaient. Apparemment, même s'il y avait une possibilité de mort imminente, ça ne l'empêcherait pas d'emmener son mauvais caractère jusque dans sa tombe.

"Je préfère encore me crever un œil avec le stylo sur la table. Vu la taille de ton ego, il va imploser si j'ai le malheur d'aller dans ton sens. Enfin ça devrait pas m'étonner venant d'un gosse qui est persuadé qu'il  doit tout à son talent. Laisse moi-deviner, je parie que tu crois dur comme fer à la méritocratie." rajoute-t-il avec un air sarcastique. Ce merdeux ne savait pas tout ce que ça lui avait coûté à lui de se retrouver là. Il n'avait aucune idée de ce que c'était le racisme, le fait de rater des stages et des opportunités juste parce qu'on est typé. Malgré des années à s'entraîner, il n'était pas parvenu à gommer totalement son accent. S'il avait du être honnête, il aurait admis qu'il était jaloux. Mais il fallait bien admettre que le gosse ne se rendait pas compte que même s'il n'était pas totalement incompétent, ça il voulait bien l'admettre, il avait encore énormément à apprendre. D'ailleurs, c'était aussi pour ça que le patron les avaient mis ensemble. Il lui avait dit qu'ils seraient complémentaires, qu'il pourrait utiliser leurs palettes de compétences pour faire une œuvre d'art. Qu'il aille bien se le foutre au cul son putain de pinceau d'ailleurs celui-là.

Ça le rendait vert de rage de savoir que l'autre pouvait prétendre aux mêmes titres que lui avec dix ans de moins d'expériences. Elias était certain que s'il avait eu un nom et qu'il avait été blanc, les choses auraient certainement été très différentes pour lui. Et ça, malgré les années, ça ne passait juste pas. " D'ailleurs, par curiosité, pourquoi tu penses qu'on t'a confié un dossier aussi gros, hein ? Je serais curieux d'entendre ça. Et vu que de toute façon, on n'a pas grand-chose d'autre à foutre." C'est vrai qu'il était un avocat décent mais il manquait de finesse et de subtilité. Comme beaucoup de jeunes, il était trop agressif et trop imbu de lui-même pour réaliser qu'il était vital de savoir se remettre en question.

Au loin un cri et un bruit de verre cassé se fait entendre. Il n'y a pas eu détonation ou quoi que ce soit mais la situation porte sur ses nerfs. Cette situation est véritablement déstabilisante. Au moins pendant qu'ils continuent à jouer à ce jeu de dupes, il peut faire comme s'il n'y avait pas un risque qu'un maniaque entre dans la pièce pour les tuer. Il n'avait pas vraiment envie que la dernière chose qu'il voit de sa vie soit la gueule prétentieuse de jeune prétentieux.

Beloved
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Beloved
Mar 25 Avr - 16:46
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Otto Nielsen
J'ai 29 ans et je vis à Genève. Dans la vie, je suis avocat et je m'en sors plus que bien et bientôt ce sera même encore mieux. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire, coureur de jean et non de jupons et je le vis plutôt bien, j'adore ma vie.


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La taille de mon égo... ouais ça le faisait plutôt royalement chier d'avouer qu'il me trouvait quelques qualités. Il était tellement persuadé que j'étais un petit merdeux qui ne connaissait rien à la vie et qui devait tout au nom de son père, qu'il refusait de me trouver la moindre qualité. Même si dans le fond il savait très bien qu'il n'arrivait pas à se passer de mon cul et que, dans un autre registre, j'étais un très bon avocat.

Je le foudroyais du regard alors qu'il continuait de parler. Oh mais je le voyais venir à des kilomètres à la ronde monsieur le grand avocat. Il attendait que je vante mes qualités, que je lui dise que si on m'avait confié ce dossier c'était grâce à mes talents. Il l'attendait pour mieux pouvoir m'enfoncer après. Je savais très bien que ce n'était pas uniquement pour ça qu'on m'avait confié le dossier. Je n'étais pas stupide contrairement à ce qu'il semblait croire. Mais lui était vraiment un enfoiré de m'entrainer sur ce terrain pour mieux pouvoir m'humilier ensuite.

- Tu me prends vraiment pour un con ma parole. Je sais que je fais du bon boulot, que les chefs l'ont remarqué. Mais ils pensent aussi que je pourrais m'améliorer encore et qu'en bossant à tes côtés, avec ton expérience et tout le reste je pourrais beaucoup apprendre de toi, qu'à nous deux, en mêlant nos talents, complémentaires selon eux, on pourrait faire un excellent travail.

Je ne prétendais pas que je n'avais rien à apprendre de lui. Il n'était pas trop mauvais dans son travail. Sinon il ne serait jamais arrivé jusque là. Mais je n'avais aucune envie de bosser comme lui. Il était trop ramolli trop... plein de bons sentiments. C'était difficile à comprendre comment il avait pu en arriver. Peut être était il plus dynamique avant mais il s'était ramolli avec les années.

- Et oui je crois à la méritocratie on en est la preuve tous les deux. A part pour me payer des bonnes écoles le nom de mon père ne m'a jamais servi à grand chose. Ce n'était pas lui qui était là pour étudier à ma place. On ne m'a pas donné mon diplome parce que je suis un fils de. On ne me confie pas des affaires pour ça non plus. Au contraire, tout le monde m'attend au tournant parce que je suis son fils, parce que je dois forcément être excellent, on attend rien de moi que ça de ma part.

Tout le monde croyait que dans les affaires c'était utile d'avoir un nom. C'était souvent plutôt l'inverse. On avait une réputation à tenir avant même d'avoir pu faire ses preuves. Et quoi qu'on fasse, il y avait toujours cette ombre planant au dessus de nous. Il y avait toujours des gens comme cet enfoiré d'Elias pour nous prendre pour incapables n'ayant rien réussi seul.

- Et dans un autre registre c'est la même chose pour toi. Si tu as réussi à arriver jusqu'ici tu ne le dois qu'à toi. Parce que tu as réussi à dépasser tous les préjugés sur toi, le milieu d'où tu viens. Tu leur as montré qu'il ne fallait pas forcément être blanc pour réussir. Tout ce que tu as, tu ne le dois qu'à ton mérite. Alors ouais j'y crois.

Je fronçais un peu plus les sourcils en le regardant.

- Et t'as pas intérêt à répéter ce que je viens de te dire.

Il manquerait plus qu'il aille se vanter que je lui ai fait un compliment.



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