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LE TEMPS D'UN RP

Behind every great fortune lies a great crime Feat. El Profesor

Berlin
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Angelo
J'ai 48 ans et je vis à Athène, Grèce. Dans la vie, je suis une mauvaise personne à temps plein et je m'en sors très bien (je travaille pour la mafia Albanaise). Veuillez vous référer à Berlin pour plus d’information. Cordialement.

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Pedro Alonso
Pourquoi la mafia, pourquoi la Grèce? Pourquoi ces questions, plutôt. Des questions qui n’auront jamais réellement les réponses complète, pour être bien honnête avec vous. En partie car je ne le savais pas vraiment moi-même. Ou peut-être que si, au fond. Fuir l’ennuie, fuir le pays pour autre chose, pour de nouveaux défis de dépaysement. Je n’y allais pas de main morte, je sais. La plupart des gens qui changeait de pays c’était pour la quiétude, pour voyager, découvrir, se plaire dans un nouveau paysage la tête vide. Mais la mienne, ne pouvais pas se vider simplement. Je n’étais pas un idiot, après tout, loin d’avoir besoin d’un hamster pour faire fonctionner la machine. Elle le faisait toute seule, constamment en recherche de stimulation, de sensation forte. De se sentir bien vivant. Et entre vous et moi, quoi de mieux qu’un bon coup de poignard pour se sentir vivant. Je vous avais bien dit, : je n’y allais pas de main morte. Ou était-ce simplement que mon monde était bien différent de la moyenne. Que mon mode de vie n’avait rien de bien traditionnel. Un univers dans lequel les paysans ne voulaient pas y mettre les pieds, celui que je ne cherchais jamais à fuir, dont j’avais au fil du temps, oublié comment j’avais bien pu y atterrir. Je faisais partit de ceux qui venait ruiner quelques théories ô combien véhiculé. La page blanche, par exemple. Cette page qui avait déjà des cornes de petit diable qui ne demandaient qu’à grandir un peu plus. Ou encore cette idée religieuse qu’il n’est jamais trop tard pour sauver une âme. Pauvres idiots. Malheureusement je pouvais inclure l’innocence de mes parents dans le lot. Deux petits anges qui avaient enfanté un petit diable. Mais après tout, c’était mathématique : deux positifs créés un négatif, n’est-ce pas? Enfin, négatif, je ne l’étais pas à mes propres yeux. Mais vous comprendrez l’analogie. Comme quoi cette théorie des parents parfait, ne pouvaient engendrer un mini eux. Ils n’en n’avaient toutefois pas la moindre idée, de mon mode de vie à moi. Ils ne savaient uniquement que j’avais quitté le pays pour la Grèce, pour le travail. Ce qui n’était pas tout à fait faux. Jusqu’ici, j’avais réussi à préserver leur innocence du haut de mon réel travail qui impliquait la mafia Albanaise.

Cette mafia qui aspirait à plus grand que les gangs de rues, que les petits dealers, que ceux qu’on engageait pour foutre une bonne raclée (c’était moi le dernier). Tout comme moi, je dois dire. Mais bon, nous devions tous commencer en bas de l’échelle, apprendre à connaître notre partie sombre et l’intégrer à son être avant de laisser ses aspirations à plus nous habiter. L’ambition existait en toutes choses et tous domaines après tout. Et c’est bien en mettant un pied dans la mafia, qu’on se retrouve plus tard du haut de ses 48 ans à déménager en Grèce pour une promotion. Enfin si pour la plupart ce ne l’était pas, pour moi si. Pourquoi donc? Car certains des pions devaient bien être des plus paresseux, qui auraient plutôt fuie devant cette idée d’être mis à la tête d’une opération ayant pour but de gagner du territoire sur le pays Grec. De grandes responsabilités, tout de même. Je ne dis pas cela car celui à qui je venais de prendre le poste, avait été tué d’une balle dans la tête par la faute de son incompétence. Nous perdions du terrain plutôt que son contraire. Avais-je peur? Pas le moins du monde. Je me connaissais bien assez pour savoir que je devais être le plus fou parmi le lot, et qu’ils n’oseraient pas me donner une telle fin faute de la subir avant, voir pire. J’avais un cerveau, de toute manière, contrairement à l’autre idiot qui avait prit ses aises.

Mais avant de rentrer dans le vif de l’action, je devais en savoir plus encore que le sort que l’on avait réservé au dernier. Il était normal d’avoir des hauts et des bas, toutefois nous avions rencontré un bas bien assez majeur que nous n’avions pas vu venir. Il y avait perdre du terrain, et en perdre largement. Ça va bien, et puis un surprise motherfucker les avait percutés. Ils n’y arrivaient pas, tout simplement. Remonter la pente, tenter de regagner la place qui leur était dû. Une tâche qui demandait bien plus qu’une paire de bras. Je commençais à comprendre un peu plus encore mon rôle dans cette histoire. Offrir une surprise, à mon tour. Analyser le comment, le pourquoi, les résultats. Prendre un temps pour le faire. Action réaction? Plutôt réflexion puis action oui. Un changement pour le moins, drastique peut-être bien. Drastique pour l’aspect plus réfléchie, pour la manière de faire qui… Impliquait plus de sang que les précédents j’imagine. Je n’étais pas ici pour jouer aux échecs, après tout, mais bien faire passer un message. La peur, cette douce émotion qui nous donnerais la main forte et nous ferais regagner du terrain beaucoup plus rapidement. La peur réfléchie, avec un plan, avec une idée bien précise cachée sous chaque action. Car s’il y avait bien une chose que j’avais comprise était l’intelligence qui se cachait derrière la mafia Grecque. Sous-estimer un adversaire était une erreur, qui pouvait mener la plupart du temps à la perte.

Les bases établies, la nouvelle partie lancée (ou plutôt la guerre), je devais m’intéresser davantage à cette fameuse tête derrière. Celle qui devait me détester sans le moindre doute. Je vous promets que ce sentiment était bien partagé mais certainement avec amusement de mon côté. Des recherches exécutées dans le plus grand des secrets, pour tranquillement au fil du temps et des jours qui passent, découvrir une identité. Une identité qui avait des habitudes de vie, qui me poussait à ressortir mon côté plus creepy, sans l’option buisson toutefois. J’avais de la classe quand même, connaissant l’art de la subtilité. C’était d’ailleurs la raison de ma présence ici, dans ce petit café. Une de ses habitudes de vie, une envie de m’amuser autrement aussi, j’imagine, avec l’ennemie. Et si moi je connaissais son identité, peut-être bien qu’il en fût de même pour lui. Je n’en avais pas la moindre idée mais, je ne comptais pas me jeter dans la gueule du loup sans protection, tout de même. J’allais doucement nuire à son petit moment plaisir, armé d’un café pour me fondre dans le thème. Pour le reste, j’avais en guise d’arme que de mon sourire entre le charme et l’amusement (et une véritable arme cachée somewhere il est vrai). « What an amazing day isn’t it? Are you on vacation too? » Il n’avait pas l’air d’un grecque après tout.
El Profesor
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Mateo
J'ai 44 ans et je vis à Athène, Grèce. Dans la vie, je suis un criminal mastermind et je m'en sors très bien (je travaille pour la mafia grecque). Sous mes airs nerdy et inoffensif, j'ai du méchant.

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Álvaro Morte
Je n'ai pas eu une enfance classique, en soi.
Une santé fragile qui m'a confiné à l'hôpital pendant de nombreuses années, l'école fait à la maison par mes parents. Rien de traditionnel, mais rien pour me décourager. C'était même presque un soulagement. Les codes et conventions sociales sont un défi constant et l'être humain est une bête sauvage qu'il est plus facile de comprendre de l'extérieur, alors que l'on est pas impliqué. S'il y a bien une chose que j'ai comprise, c'est que lorsque les émotions s'en mêlent, ça devient messy et inutilement compliqué.
Je m'intéressais à tout. Rien ne parvenait à rassasier complètement ma curiosité débordante et mon désir, non, mon besoin de savoir, de comprendre. Ce que mes parents ne pouvaient m'apprendre, ils me racontaient. Me lisaient patiemment les livres les plus compliqués que je pouvais leur demander, dépassés par le contenu et fascinés de me voir comprendre ce qui leur échappait.

Ils avaient mis au monde un petit génie.

Avec de telles capacités intellectuelles venait son lot de défi. Davantage intéressé par mes livres que par la vie sociale, j'avais refusé l'école traditionnelle une fois ma santé stabilisée, insistant pour continuer d'apprendre par moi-même, convaincu que les contenus de cours ne pourraient de toute façon jamais me satisfaire.
Mais il n'y avait pas que cela.
À l'école, il y avait les filles. Les filles étaient un mystère que je ne parvenais pas à élucider. En théorie, c'était facile, une question de biologie différente, de flots d'hormones qui entraînaient parfois des comportements erratiques, ce n'était pas de leur faute, pas vraiment. Elles étaient programmées ainsi. Elles étaient belles, terrifiantes mais belles, et créaient le miracle de la vie au creux de leurs entrailles ... ou se changeaient en démon venu tout droit des enfers, alors que leur corps pulsait de sang, une fois par mois tout comme le loup-garou se transformant à la pleine lune. Phénomènes différents, mais tout aussi terrifiants.
Non, à l'école il y avait les filles, et ça c'était non. Du haut de mes quinze ans et des débuts de ma puberté, j'étais assez logique pour réaliser que l'envie biologique ne valait pas la peine de se jeter dans la gueule du loup.

Mais un jour, je dû bien m'exposer à la vraie vie. Oh certes, j'avais eu quelques relations d'amitié avec les petits voisins dans mon quartier, mais rien de majeur et certainement peu de contact avec les filles ... les femmes, il est vrai, rendu à notre âge désormais. J'avais une connaissance très théorique de l'être humain, qui me servait certes à bien les comprendre et anticiper les réactions, ce qui s'avérait fort utile pour compenser mes habiletés sociales plutôt maladroites. Lorsque j'étais dans ma tête, lorsque tout était planifié ou avait un but, c'était facile. Lorsque les gens me prenaient par surprise, je devenais l'être le moins sûr de lui de la planète. Il faut croire que cet awkwardness avait quelque chose de charmant, parce qu'avec les filles -femmes- en fin de compte, ça allait correct. Peu de très concluant, mais je considérais le fait de ne pas me voir jeter le contenu de leur verre à la figure comme un succès en soi.

Puis tout naturellement, par la force des choses, je me retrouvai dans la mafia.

Wait, what ?

Parce que depuis le sous-sol de mes parents, je laissais mon génie s'emballer. J'inventais les plans les plus fous, les plus complexes, les plus parfaits qui soient. Je m'imaginais braquer des banques, je m'imaginais réaliser les exploits les plus grands, les plus impensables. Dans l'ombre et dans la discrétion, m'accrochant fort à mon anonymat et le bien-être que je trouvais à être seul dans mes petites affaires. Je ne désirais pas la gloire elle-même, la reconnaissance, mais plutôt la satisfaction pure et viscérale d'un plan parfait, mené à terme, qui réussi.
Mais depuis le sous-sol de mes parents, je me mis un peu les pieds dans les plats. Mis mon nez là où je n'aurais pas dû, me retrouvant impliqué dans une situation initialement précaire, jusqu'à ce que mon cerveau leur prouve ma valeur. L'argent mène le monde, mais l'intelligence n'a pas de prix. Je m'étais vu offrir un choix fort simple: les aider, ou payer cher. Alors je commençai à aider.

Puis j'y pris goût.

Rush par dessus rush, l'adrénaline qui coulait à flot dans mes veines alors que j'étais toujours sharp et focus, efficace et juste, menant à terme tous les projets, assurant notre contrôle et notre dominance sur le territoire grec. Ce pays nous appartenait. J'avais pu déménager de chez mes parents, me trouver mon coin à moi, m'offrir un avenir. J'avais mes politiques de non-violence qui ne plaisaient pas toujours, et je savais moi-même reconnaître qu'il était impossible de complètement l'empêcher, mais tout ce qui pouvait être évité l'était ... et lorsque le plan est parfait et tous les imprévus sont calculés, la violence devient vite moins essentielle. L'intimidation, par contre, elle était un mal nécessaire. Somme toute, je m'assurais que le moins de gens possible soient blessés, voire tués par nos activités, et tout allait particulièrement bien. La mafia Albanaise ne pouvait rien contre nous et nous les repoussions hors des limites de notre territoire avec aise.

Enfin, jusqu'à ce que survienne un changement. Pas imprévu, oh pas du tout. J'avais évidemment contemplé la possibilité qu'un jour, ils mettent quelqu'un d'autre en charge. Quelqu'un plus vif d'esprit, quelqu'un de plus déterminé. Quelqu'un d'une si douce arrogance, alors que la partie reprenait, un peu comme un jeu d'échec. Ils répliquaient soudainement à chaque coup et me forçaient à revoir mes stratégies, et à assumer de perdre par moments certains pions. Ils laissaient derrière eux corps et sang et destruction qui me donnait parfois la nausée. C'était frustrant, enrageant même, et c'était en même temps la chose la plus stimulante qui me soit donnée de vivre depuis un moment. Peu importe qui était à la tête, de l'autre côté, il me donnait du fil à retordre, m'offrait un challenge qui faisait pulser autre chose que simplement l'adrénaline dans mes veines ...



Toujours dans ce même café, fidèle à mes habitudes. Un petit endroit tranquille où je passais inaperçu, personne ne pouvant se douter que derrière le petit air doux de chiot et les lunettes de petit nerd, il y avait autant de noirceur. C'était sombre, quelque part derrière la lumière, une belle preuve de la dualité de l'être humain, alors que nous étions au final tous différentes teintes de gris. Je prenais mon café tranquille sans être dérangé, saluant parfois brièvement des têtes connues, à force d'être ici sur une base régulière. Je n'avais aucune idée de la rencontre que je m'apprêtais à faire, faute d'avoir fait une quelconque recherche sur son identité. À mes yeux, il n'était pour l'instant qu'un bel homme en veston cravate, qui venait de s'inviter à ma table. Il y avait une étincelle dans ses yeux qui me tira un petit sourire, peut-être bien un peu gêné. Les foutus contacts sociaux ... «It really is a beautiful day, I suppose. But no, no I live around here, actually. I like to have a coffee before or after work, it's peaceful. May I ask where you're from, then ? »

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Angelo
J'ai 48 ans et je vis à Athène, Grèce. Dans la vie, je suis une mauvaise personne à temps plein et je m'en sors très bien (je travaille pour la mafia Albanaise). Veuillez vous référer à Berlin pour plus d’information. Cordialement.

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Pedro Alonso
C’était plutôt spécial en soi, d’être dans une relation d’adversité avec un simple cerveau. Une relation qui avait certainement sa part d’haine, mais aussi de ce petit bonheur grisant de rencontrer un humain qui donnait un peu de défi, ravivait la flamme devenue braise monotone avec le temps. Un peu comme Sherlock Holmes et James Moriarty. Sauf que nous étions deux Moriarty. Ce qui a mes yeux, était même d’autant plus intéressant. Nous étions deux créateurs de chaos, mais étions l’un contre l’autre, fort heureusement pour le petit peuple. Mais là, tout de suite, nous étions deux hommes bien ordinaires qui se fondait dans la masse. Sentiment étrange de mettre un visage sur un cerveau. Et il faut dire que jamais on ne pouvait se douter de ses activités derrière ses lunettes qui lui donnait un air adorablement innocent. Ce que j’ignorais encore était de savoir si ce n’était qu’un jeu pour lui, ou alors s’il n’était pas ce petit nerd qui avait besoin de se manuel jaune pour les nuls, : comment socialiser 101. À voir, à tester surtout. J’étais en mode découverte, je devais y aller doucement tout de même. Ne jamais baisser la garde, sait-on jamais si lui aussi avait réussi à mettre un visage sur le cerveau plus sanguinaire qui se trouvait dans l’autre camp. J’avais l’avantage de ne pas être si innocent au premier regard. J’avais de la prestance, mais bien aussi ce petit quelque chose qu’on avait du mal à mettre le doigt dessus. On m’avait jadis dit : dangereusement charmant. J’imagine que comme tout être humain sur cette terre (ou presque), nous avions tous nos propres complexités qui n’avaient pas réellement de mots ou de définitions précises.

C’était un peu tout aussi bien ma présence ici, mettre plus de mots et de définitions sur l’homme que j’avais devant et avec qui je venais de débuter une conversation des plus banales. « Everyday is a beautiful day. It’s up to us to make it good. » Sortons les oiseaux et la harpe. Que de poésie. Bien entendu j’allais me retenir de lui répondre que je savais parfaitement ce fait. Je l’avais observé pendant un certain temps pour découvrir que nous nous trouvions présentement dans l’un de ses endroits favoris. Ça faisait un peu creep pour une première rencontre. « It looks indeed very peaceful. I guess it explains why I decided to try it today. » Quoi de mieux que ce petit tout à fait charmeur à la fin de mes dires. « I’m glad I did. Here I am in front of a beautiful specimen drinking a hot tea. » Non je n’étais pas britannique. Mais peut-être qu’au niveau des boissons, si. Qui sait. Oui je venais d’ailleurs de complimenter son apparence. Une simple provocation, pour voir et étudier ses réactions. Certainement pourrait-il le deviner en croisant l’intensité observatrice de mon regard. Et mon amusement sur le coin de mes lèvres. Il m’en fallait peu pour trouver mon amusement, je sais. « I’m a European. I guess I wanted to see the continent before I leave this world. » Ce qui n’était pas totalement faux non plus. « So that means that you can guide me to the greatest spot around here? I’m great companion I promise. Or at least I never had any complains. » Ça aussi c’était bien vrai. J’avais ce don naturel de faire taire les Karens de ce monde, m’avait-on dit, par ma simple présence. Faute d’avoir pu le vivre à quelques reprises. « I’m ready to pay for your time. In any way you want. » Y’avais peut-être une touche un peu plus adulte dans mon regard qui laissais comprendre en soulignant le any. C’était définitivement une nouvelle petite tentative de provocation. Passer une journée en sa compagnie me permettrait d’en savoir davantage sur sa personne d’une part et bien entendu de m’amuser à ses dépens. Après tout, les touristes sac à dos avaient toujours pour habitude de se fondre dans la foule, de se prend au hasard un humain qui connaissait le coin, le pays, et partir en aventure touristique avec cet inconnu.
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Álvaro Morte
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Au premier regard, cet homme inspirait méfiance. Il puait le charisme et les belles promesses empoisonnées. Son sourire en coin vendait du rêve et ses mains reprendraient certainement ces rêves à quiconque oserait y goûter. Il ne me dupait point, je connaissais bien son genre. Il savait malgré tout bien y faire, me désarmant un peu par un commentaire que je n'avais pas prévu. Sous ses airs de womanizer, il me faisait ouvertement un peu de charme, en ayant les mots justes pour me tirer quelques rougeurs bien malgré moi. Il me déstabilisait par son aisance avec la gente masculine tout aussi bien, me portant à croire que ma première interprétation était un brin erronée ... ou alors cet homme avait un ulterior motive ... « I fear you're mistaken, I am by no mean beautiful ... Decent looking, perhaps » Comment mieux s'en sauver qu'en niant maladroitement en refusant en quelque sorte d'accepter le compliment. Il valait mieux prendre garde de ne pas s'emmêler les pieds dans la toile de charme que cet étranger tissait actuellement. La brume de mystère de plus en plus épaisse, alors qu'il restait étrangement vague quand à ses origines. Européen. Comme moi, comme la majorité des autres ici. Je ne lui faisais pas confiance.

Il respirait cependant une confiance en soi qui avait son charme, et une lueur d'intelligence brillait au fond de son regard, ne me donnant que davantage raison de rester méfiant. Manipulateur sans aucun doute. Je le voyais accumuler les conquêtes sans difficulté, séduisant de pauvres femmes attirées par la beauté qu'il dégageait de par certes son physique, mais aussi son charisme, son ton de voix et tout ce qu'il parvenait à faire vivre aux autres en étant simplement là, souriant en coin, dégustant du regard l'effet qu'il produisait. Il revenait d'ailleurs à la charge avec une offre de paiement assez large pour que j'en déduise le sens et ne continue de m'empourprer furieusement. Ma tête maudissait mon corps pour ces réactions physiques automatiques qui me trahissaient, alors que je toussotais un peu, cherchant désespérément comme répondre à cela. Rien ne m'avait auparavant préparé à ce genre de situation. Being hit on by a oh so very dangerous, very seductive man. « You're mistaken again. I can't provide the curves you're looking for. I can show you around a few beautiful places, but your enjoyment will be my payment. »

Certains trouveraient peut-être que j'avais le jugement rapide. Certes, il ne m'avait fallu que de deux ou trois minutes pour me faire une idée assez précise de cet homme et il n'avait pour l'instant pas déçu cette conception que je m'étais créée, que j'avais certes dû ajuster pour y inclure une possibilité qu'il ne soit pas qu'un simple womanizer ... mais qu'il ait aussi peut-être un goût pour le genre masculin. Après tout, certains n'avaient que peu de regard sur le genre, et davantage sur leur propre plaisir ... Mais quelque chose m'échappait, ses motivations pour m'avoir ainsi approché restaient peu claires. « You know there are many travel agencies that could've helped you in your search of a guide ... » afin de lui souligner qu'il y avait quelque chose d'étrange dans son approche.

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Angelo
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Pedro Alonso
Il y avait ce que l’on appelait les petits plaisirs de la vie. Ceux que l’on trouve en toute chose. Pour certain, ce plaisir était de se perdre dans la contemplation d’un rongeur dans un parc. Pour moi? C’était de récolter le fruit de mes paroles et de mes gestes, de réussir à déstabiliser l’autre et le regarder se mettre les deux pieds dans un sable mouvant sans moindrement le réaliser. D’autant plus dans le cas présent, moi qui ne cherchais qu’à casser le personnage, tout en tentant de le découvrir dans son quotidien. La provocation était après tout le meilleur moyen de tester l’autre. Et dans son cas? Je découvrais peut-être que ma première impression du génie n’était pas mauvaise. Et je parle ici aussi, du livre jaune : Comment socialiser. Auquel nous pouvions sans doute ajouter le livre complémentaire : Sex for dummies. Un malaise évident, un toussotement qui cherchait à gagner du temps avant de répondre, des rougeurs bien évidente sur son visage. Le corps et ses réactions était quelque chose de difficilement contrôlable, notre pire ennemi, qui pouvait si aisément nous trahir si l’on se retrouvait devant un connaisseur de ce langage. Je n’étais peut-être pas un expert mais, j’en savais bien assez pour être capable d’affirmer qu’il ne jouait pas un double jeu. À quoi bon avec un parfait inconnu après tout? Autant le virer de bord grossièrement et continuer le reste de sa journée paisiblement en oubliant son existence.

Mais il était incapable de le faire. Incapable d’user de ses connaissances sociales pour mettre fin à son malaise évident, dans toute sa maladresse. Alors oui, bien évidemment que j’avais un sourire aux lèvres à apprécier le spectacle dans trop le cacher. « Perhaps I’m wrong through your eyes but I’m not through mine. » Un manière plus douce de continuer le charme, sans trop pousser pour le faire fuir. C’était un art de s’attaquer à une chèvre innocente. Enfin chose qu’il n’étais pas dans tous les domaines fort heureusement. Malgré que sa réponse finale avait une touche d’ennuie, il n’avait malgré tout pas refusé ma demande. Comme quoi mon charme avait ses effets sur un peu n’importe qui. « I can appreciate the look without touching. » Un peu trop même, parfois. L’art de regarder un humain et d’arriver à le dévêtir sans avoir besoin de toucher. C’était intimidant, m’avait-on dit. Et il était plutôt difficile de porter plainte pour s’être fait mettre à nu, sans consentement, oculairement parlant. N’est-ce pas? « But you are right, some curves are missing. » Mais rien qui ne pouvait m’empêcher de me jouer de lui. Je savais très bien que je pouvais lui murmurer des grossièretés pour le voir craquer de malaise devant moi malgré qu’il sache qu’il lui manquait quelques petits atouts. Il semblait avoir repris un peu de contenance juste assez pour laisser son magnifique cerveau faire preuve d’analyse, cherchant une réponse précise à cette approche qui sortait de l’ordinaire. Chercher à tout comprendre, à tout analyser pour ne pas manquer un seul détail. En éliminer quelques-uns, pour se faire une idée plus précise de la situation dans laquelle il pouvait bien se trouver. J’aurais été surpris qu’il ne me pose pas la question, d’ailleurs. Un rire m’avait d’ailleurs échappé à cette question, mon amusement ne me quittant pas. « Do I look like a tourist to you? That kind of man who will enjoy uncivilized humans taking pictures of everything and who can’t enjoy the view without doing a duck face? I never saw any guide with his little group in a local place either. They eat Greek food made for Americans. Not the real thing. » Cette pensée qui n’avait rien de faut et tout du vrai chez moi. J’avais bien plus de manières et de goûts fancy que les touristes ordinaires. Je les fuyais, les fameux resorts et tout ce qu’ils pouvaient bien impliquer. « Plus there’s no limits with me. » Comment dire en grande subtilité que je n’avais pas besoin de me soucier de mes factures et du lendemain. « So, do we have a deal or not?   »
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Álvaro Morte
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Il y prenait un malin plaisir et je réalisais que tout cela était en quelque sorte un petit jeu pour lui. Bien que cette idée m'agaçait, je ne pouvais pas contrôler l'afflux de sang à mon visage et dû endurer son regard amusé sur mes rougeurs alors qu'il reprenait de plus belle. Je refusais néanmoins de le laisser gagner ce point, mettant un terme à ce débat sur mon apparence physique par un bref « I suppose you have the right to think whatever you want. Though I can assure you that I don't get half as many ladies as you must get » Well. So much for an answer, qui s'était somehow transformée en compliment à son égard d'une certaine façon. Ça ou le traiter discrètement de coureur de jupons en tuxedo.

Il me déshabillait du regard comme je ne l'avais jamais été auparavant et je ne trouvais rien de mieux à faire que prendre une gorgée ou deux de mon café pour tenter de désespérément me distraire de cette attention intense et particulière. Il m'avait bien coincé, le malin, tirant profit de mon flagrant manque d'expérience dans le domaine social pour bien se jouer de moi à sa façon. J'espérais qu'il en tirait un plaisir qui en vaille la peine, tant qu'à me faire vivre ce stress pour rien. Prenant enfin une profonde inspiration pour stabiliser mes nerfs et trouver en moi la raison plutôt que l'énervement des émotions, je relevai les yeux vers lui et offrit un sourire. « But thank you. Its flattering »

Cet inconnu avait cependant raison sur un point. Il n'avait rien du traditionnel touriste à prendre une tonne de photos et se trimballer avec un groupe et un guide officiel, autobus voyageur et petits drapeaux de groupe inclus. Il semblait plutôt le voyageur low profile qui cherche à s'imprégner sincèrement de la culture auprès de locaux, afin de découvrir plus que les attraits superficiels. J'eus un petit rire et hochement de tête, parce que je comprenais, bien que ce soit tout de même particulier de sa part d'approcher un pur étranger dans un café comme ça. « I have to agree. Isn't it better to enjoy the real thing and immerse yourself in the true atmosphere of the place ... »  Il y avait quelque chose d'attrayant dans sa proposition. Peut-être que je méritais des vacances, tout compte fait. Ce ne serait que quelques temps auprès de cet inconnu. Je n'avais sans doute pas grand chose à craindre, il ferait tourner les têtes et attirerait les regards, nous serions aisément remarqués et ce regard social servirait de protection contre d'éventuelles mauvaises intentions de sa part. Il n'y aurait pas de problème. « We do. When do you wanna start ? How long do you wanna visit for ? »

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Pedro Alonso
Un brin étonnant de sa part d’assumer des choses chez un parfait inconnu. Mais peut-être faisait-il l’erreur de se croire dans son quotidien. Ou peut-être était-il un observateur hors pair car évidemment, il avait une partie de vrai dans tout ceci. J’avais l’avantage d’avoir quelles ficelles qui me permettait aisément de me fondre dans le monde social, contrairement à certains. On appelait ça, je crois bien, l’art de la manipulation. J’aimais obtenir ce que je voulais, tout comme j’appréciais parfois ne pas l’obtenir tout de suite, jouer avec ma nourriture comme on dit. Dans tous les cas mon léger rire et sourire avaient suffit en réponse affirmative à ses dires, en plus en un sens, d’accepter le compliment. Rien de rouge chez moi ou encore de bien gêné, contrairement à mon voisin d’en face. J’imagine que ce n’était pas donné à tout le monde de faire face et de recevoir un compliment. Je ne disais surtout pas cela car Mateo passait le plus clair de son temps depuis le début de cette conversation, à refuser les miens.

Ça en avait pris du temps, avant de le voir enfin les accepter. Juste 5h30 rien que ça. Oui bon j’exagérais mais j’étais dans ma tête après tout. Une pensée qui ne dura pas bien longtemps, devant cette question qui avait lieu d’être. Habilement répondu sans une once d’hésitation dans le ton de ma voix. J’étais malheureusement né pour mentir, il semblerait. « Exactly. Let’s be honest, tourists never really see the real thing. The real culture, how it is to live here. They see places made for them, in a way. Americans love to see the stereotypes too. » C’était bien vrai. Il y avait des endroits typiques avec l’étiquette touristes pour une raison. On se plie à leurs volontés pour faire de l’argent, ce que je pouvais largement comprendre. Suffisait de sortir de ce cadre pour découvrir la véritable nature du pays et de ses régions. Ceci étant dit, j’attendais toujours sagement ma réponse, observant ses traits pour tenter de deviner vers quoi je m’en allais. Allais-je devoir trouver quelque chose d’autre pour l’enquiquiner ? Ou plutôt apprendre à le connaître, mon cher ennemi. C’était à lui d’être dans le bon camp. Quoi qu’honnêtement ça rendait le tout plus intéressant pour moi, comme travail. Je pense que son hamster devait rouler à analyser toutes les possibilités avant de tomber sur une : Oui. Mais quelle agréable surprise. Mon sourire ne pouvait faire autrement que démontrer cette petite joie d’un amusement prochain. « Excellent. » On ne m’entendras jamais dire fuck yes. J’avais plus de manières. Enfin j’imagine que ça dépend de la situation. Bref. « Well now why not? I’m here for a couple of weeks, lucky me. We could start with the basics today and go to some museums another day? Like I’ve said I can pay. » Même si je me doutais qu’il pouvait très bien le faire lui de même. Enfin vu sa place dans la hiérarchie mais qui sait s’il n’était pas de ceux à flamber chaque dollar tombant dans leurs comptes en banque.
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Mateo
J'ai 44 ans et je vis à Athène, Grèce. Dans la vie, je suis un criminal mastermind et je m'en sors très bien (je travaille pour la mafia grecque). Sous mes airs nerdy et inoffensif, j'ai du méchant.

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Álvaro Morte
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Bien qu'il y avait chez lui de multiples facettes qui me donnaient plus que raison d'être méfiant, il avait aussi des petits côtés qui étaient plutôt charmants à leur manière. Il ne fallait pas s'y méprendre, je n'étais pas charmé, mais je trouvais que l'homme avait son charisme et un certain humour qui lui était propre, en plus d'avoir un don naturel pour faire la conversation, aussi banale puisse-t-elle être. Je réalisais qu'il ne serait pas forcément de mauvaise compagnie. « Don't start me on Americans, they are fools » Je ne mâchais pas mes mots, c'est vrai, mais je le pensais réellement et n'avait aucune honte à le dire.

Il était bien content de ma réponse positive, son sourire ne me disant rien qui vaille. Dans quoi est-ce que je m'étais embarqué, réellement ? Seul le temps nous le dirait, il était maintenant trop tard pour changer d'idée. Monsieur ne perdait aucun temps, désireux de commencer tout de suite. Je commençais à croire qu'il était rentré dans ce petit café par hasard, avait pris la première personne sur qui son regard était tombé et avait mine de rien exposé son plan pour désespérément se trouver un guide. Ce qui en soi, n'était pas plus rassurant. Pourquoi tant d'empressement ? Pour profiter à fond de son séjour, sans doute, mais pourquoi ne pas avoir préparé d'avance ? Il me semblait comme le genre d'homme organisé qui aurait pensé à ces choses-là avant. Mais bon, j'avais dit oui. J'avalai ma dernière gorgée et me levai donc, faisant un petit signe de tête à l'employé derrière le comptoir -il me connaissait bien, avec le temps- et fit signe à monsieur de me suivre hors du café. « Im Sergio, by the way. » Faux nom, un que j'utilisais régulièrement, ma fausse identité qui me protégeait lorsque j'étais en public, à découvert, et que je pressentais que quelque chose était louche. Bien entendu, très peu de gens savaient qui j'étais réellement et ma réelle identité n'était normalement pas associée à criminal mastermind, mais je ne prenais aucune chance. « I know where we're going .... To the Parthenon » Un classique, si vous voulez mon avis, certes touristiques, mais il avait bien dit qu'il souhaitait commencer avec les basics et il ne servait à rien de venir en Grèce sans aller voir le Parthenon. Cela faisait tout de même partie de l'histoire, de la culture. Il avait quand même quelques semaines pour que l'on prenne la peine de découvrir les éléments plus locaux par la suite, après tout.

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Angelo
J'ai 48 ans et je vis à Athène, Grèce. Dans la vie, je suis une mauvaise personne à temps plein et je m'en sors très bien (je travaille pour la mafia Albanaise). Veuillez vous référer à Berlin pour plus d’information. Cordialement.

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Pedro Alonso
« Maybe we should just stay here, drink some tea and talk about Americans.   » Une proposition qui était née par ses dires, amusé d’entendre son amour pour ce peuple. Peut-être une autre fois aurions nous ce bonheur de parler de ce type de sujet en particulier. Après tout, nous étions aux premières minutes d’une rencontre et il était fort probable que le sujet de la politique soit une discussion réservée à bien plus tard dans la plupart des relations. Car comment parler des américains en oubliant cet homme à la tête accompagné de sa folie sans fin. Enfin il semblerait que nous avions un autre point en commun, autre que notre métier. C’était un début, j’imagine.

Dans tous les cas, une nouvelle aventure palpitante se dessinait sous mes yeux, échappant un court rire à l’ouïr du prénom. « I’m sorry, it’s just that you don’t look like a Sergio. » Peut-être que la surprise m’avait échappé une telle réaction, mais j’avais réussi à me rattraper avec des mots et un sourire qui se voulait amical. Alors qu’en vrai je trouvais plutôt amusant son petit jeu. Autant embarquer moi aussi. « Mine is pretty classic. Americans love it, talking about them. Pedro. Heeey Pedroooo. They think they are hilarious but they change their mind when they see the reaction on my face. How strange. » Il faut dire que si cette histoire était véritable, on pourrait clairement voir dans mon regard qu’un tel idiot serait mentalement en train de se faire éplucher la peau vivant et cesserait de faire son petit comique. Le pouvoir du regard. Finalement cette journée s’annonçait tout aussi enrichissante qu’amusante. Il est vrai que depuis mon arrivée j’avais directement eu le nez dans le travail et je n’avais pas encore eu le loisir de visiter le pays. Un deux en un, ou voir peut-être bien trois. Ne sait-on jamais si une idée ne me viendrait pas à l’esprit pendant que je suivais le guide. Il n’y avait pas que son cerveau qui était constamment en marche. Quoi que le mien avait plusieurs autres loisirs dans la vie autre que ceux de la planification. Pour la liste, je la donnerais le jour ou Lucifer prendra le temps de me la demander, à la porte de son royaume. « Very touristic but a classic in history. Lead the way sir. » C’était lui, le guide après tout. « How much do you know about your country? More than what you learned in school? » Une question qui n’avait pas la moindre importance pour moi, mais dans le contexte de Pedro qui voulait savoir s’il avait un bon guide sous la main, si.
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Mateo
J'ai 44 ans et je vis à Athène, Grèce. Dans la vie, je suis un criminal mastermind et je m'en sors très bien (je travaille pour la mafia grecque). Sous mes airs nerdy et inoffensif, j'ai du méchant.

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Álvaro Morte
#6666cc
Je devais avouer que boire du thé en se moquant des Américains ne serait pas une activité désagréable. Cet avait un sens de l'humour bien à lui qui serait sans doute intéressant dans ce genre de conversation; des moqueries subtiles, sur un ton fancy bien formulé et tourné question de rendre cela intéressant et drôle à un niveau intellectuel supérieur. Pas de blagues de pipi caca ici, on s'entend bien. Malgré tout, il avait d'autres projets en tête et j'avais donné mon accord pour les lui faire vivre, alors cette conversation irait à plus tard.

Il riait de mon -faux- prénom. Soit il se doutait que je lui donnais quelque chose de faux, en supposant que le fait que je ne le connaissais pas me rendre suspicieux de lui ... ou alors il trouvait vraiment mon faux prénom ridicule et n'en avait rien à chier de le démontrer. Il s'expliqua seulement par le fait que je n'avais pas une tête à m'appeler ainsi, en réponse à mon sourcil haussé à son intention avec un petit brin de jugement, c'est vrai. De toute façon, il n'avait pas à rire, il s'appelait PEDRO. Si cela était bien son vrai prénom à lui aussi, on ne sait jamais. Il avait la tête du gars qui pourrait bien faire ce genre de chose, changer son identité. « The stupid americans again. At least we're not italians, eux paient cher dans les caricatures ... » Reste qu'il avait une tête de Pedro et ça fonctionnait bien, à mes yeux. Sauf que je captais aussi rapidement que se moquer de lui n'était pas la meilleure des idées, à voir son regard prêt à dépecer quelqu'un vivant si jamais on osait. Je venais probablement de dire oui à un prédateur et on retrouverait mon corps dans les bois d'ici quelques jours. Quelle idée réconfortante.

Hors de question de prendre le transport en commun. Avec la classe de monsieur, je l'imaginais déjà se plaindre et s'estimer au-dessus de tout ça et du petit peuple. J'optai plutôt pour appeler un taxi en sortant du café, afin de nous mener à destination. Parce que je n'avais pas ma voiture et que de toute façon, se stationner aux endroits touristiques est toujours de la merde, non merci. Une fois le coup de fil passé, je me tournai vers l'homme pour poursuivre la conversation, dans l'attente de notre transport. « I suppose I know enough. I'm interested in history and I love to learn, so I do my research when Im curious about something. I wasn't born in Greece, though, so I suppose some people might know a bit more than I do. Although, now that I'm your guide, I'll make sure to plan a nice itinerary for us »

À commencer par des visites plus traditionnelles. Bien que certaines soient plus touristiques que d'autres, je les avais sélectionnées pour leur attrait historique et culturel et Pedro eut droit à un étalage de mes connaissances et de ma passion. Je lui expliquais comme le ferait un professeur, lui racontant l'histoire, lui apportant des informations pertinentes et des détails intéressants ou fun facts sur les lieux que nous visitions. Il m'avait l'air d'un homme cultivé et je voulais lui offrir une expérience intéressante. On voyait que je tombais dans mon élément et que la gêne et la maladresse s'envolaient sous mes explications qui avaient, ma foi, le don d'être assez captivantes c'est vrai. Je marquais parfois des petites pauses pour mettre du suspense, posait des questions en sachant qu'il n'aurait pas les réponses, n'attendant pas qu'il tente sa chance pour ensuite le délecter de ces fameuses réponses. J'aurais fait un bon guide touristique, je crois, dans une autre vie peut-être. Mais pour les gens classy qui souhaitaient avoir la vrai information, et pas que deux trois petits trucs à peine pour ensuite prendre 58 photos - bref, pas pour les américains.

Ce fut les attraits touristiques principaux pour la journée, dans la mesure d'une distance raisonnable entre eux, ne le promenant tout de même pas d'un bout à l'autre du pays. Je terminai le tour dans un excellent restaurant typiquement grec qui servait des délices du pays à prix certes un peu plus élevé, mais qui en valait tout à fait le détour. C'est autour d'un bon repas en tête à tête, avec une bonne bouteille de vin pour accompagner le tout, que la journée commença ainsi à prendre fin. « So ... I hope you enjoyed your day ... I know I showed you around a lot of places, but maybe tomorrow we can take it more easy and I'll have you discover the local places I enjoy the most. »

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