Le Temps d'un RP
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LE TEMPS D'UN RP

(+18) I'm sorry for the other day. // titekaori.

Winnie
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Univers fétiche : City, Science-Fiction et Fantastique. (Si possible dans un contexte inventé, j'y suis plus à mon aise)
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Winnie
Jeu 28 Fév - 21:31

Sally River-Johns
J'ai 22 ans ans et je vis à Chicago, Amérique. Dans la vie, je suis réceptionniste à temps plein dans l'hôtel du groupe Warren et je m'en sors moyennement bien. Sinon, grâce à ma dévotion totale pour ma famille, je suis célibataire depuis toujours et je le vis plutôt normalement, je pense.

(+18) I'm sorry for the other day. // titekaori. - Page 3 Frases-9-6
Pense-bête (famille de Sally) David, son père (43 ans), ainsi que sa fratrie (dont elle a la charge) : Soren (20 ans); les jumelles Kelly et Kylie (17 ans) ; Adrian (15 ans) ; Loïs (14 ans) ; les faux-jumeaux Delillah et Donovan (11 ans) ; et le petit Louis, le cadet (8 ans).  


Elizabeth Lail ©️ titekaori
J’ai peur de comprendre. Ou de ne pas comprendre, peut-être. Monsieur Warren avance qu’il n’a pas besoin de la signature d’un contrat pour m’inviter à dîner. D’accord, c’est entendu, mais pourquoi le ferait-il alors ? Je veux dire : je n’oublie pas qu’il m’a avoué avoir envie de moi sexuellement mais… ce n’était que sous l’impulsion de nos baisers, n’est-ce pas ? Il ne peut pas réellement être attiré par moi, qui suis une emmerdeuse de première classe ? Non. Non, il sait que je l’horripile qui plus est. Je refuse donc d’admettre comme envisageable qu’il puisse avoir envie de passer du temps en ma compagnie, à l’avenir, autour d’un bon dîner dans l’un de ses restaurants qu’il fréquente. Quant à mes goûts sur la gente masculine, riche ou non, il ne la connaît pas. Il ne peut donc pas prétendre que cela ne me plairait pas d’être dragué par sa clientèle, bourrée aux as, même si je confirme qu’il n’a pas tort sur la question. Je ne prends pas ce travail pour les opportunités relationnelles qu’il pourrait m’offrir. Mais je ne le prends pas non plus pour approfondir nos rapports plus que ce qu’il devrait être, quoique j’ai pu dire précédemment. Je suis complètement déboussolé, abasourdie. Je sais ce que je devrais lui répondre pour lui dissuader de franchir cette voie entre nous, mais je ne sais pas si j’ai réellement envie de l’en éloigner définitivement. Il est très séduisant, après tout, et… je le concède, je mentirais si je prétendais que l’évocation de rendez-vous à venir entre nous ne m’a pas rendu envieuse qu’il le fasse, véritablement.

_ Pourquoi feriez-vous cela, monsieur Warren ? Je lui demande en dissimulant mon trouble, avant que nous ne franchissions les portes du restaurant. _ Pourquoi vous dévoueriez-vous à m’ouvrir les portes de votre monde, plus qu’un autre homme séjournant dans votre hôtel ?

J’ai besoin de savoir. J’ai besoin de comprendre. Et puisqu’il a cru bon de se dévouer spontanément à m’offrir d’autres dîners, sans signature de contrat, je désire qu’il m’apporte l’élément qu’il me manque.

_ Vous envisagez de me faire la charité parce que moi et ma famille nous vous avons fait pitiés, c’est ça ? Je lui suggère aussitôt, l’arrêtant de marcher, le retenant d’une main sur son avant bras. _ Je vous dissuade immédiatement de vous donnez cette peine, Julian. Ma famille et moi sommes très heureuses dans notre classe sociale, quoique les apparences aient pu vous laisser penser. Et je sais que nous le serons encore davantage lorsque vous me verserez mensuellement mon salaire.

Cela me blesse cette éventualité qu’il puisse vouloir me « sortir » parce que mon cas lui arrache de la désolation. Je ne suis pas un cas désespéré. MA famille n’est pas un cas désespéré. Nous avons franchit bien des tempêtes qui nous ont dépouillées de notre confort passé, mais cela ne nous ôtera pas cette chance de nous en relever seul. Au contraire, notre avenir ne dépend que de mon implication dans sa société. Et je serais une excellente réceptionniste, du reste.

_ Quant à mon genre d’homme, vous l’ignoriez totalement. Je reprends ensuite, préférant mettre un terme à cette conversation qui tenterait de me laisser verser quelques larmes. _ Oui j’exècre les hommes riches, parce qu’ils ne savent pas où se situe les vraies priorités dans ce monde, mais non je ne suis pas fermée à l’idée que l’un d’eux puisse me charmer en me prouvant qu’il a plus de valeurs que sa côte en bourse.

Sur ces mots, piquants, je rentre dans le restaurant, brisant ainsi le contact de nos yeux, éphémère. C’est à table que la situation s’améliore quelque peu, bien que je regrette cette invitation. Nous commandons nos plats, que j’essaye de choisir le moins cher possible pour ne pas être trop redevable à cet homme, avant que je ne lui demande le sujet qui serait susceptible de l’intéresser. Il a refusé que nous parlions de mon contrat aussi vite, je lui laisse donc l’honneur de me surprendre, même si j’ai moi-même une idée qui me taraude l’esprit. Il m’affirme que nous pouvons trouver de nombreux sujets, qu’il ne comprend pas pourquoi nous devrions nous précipiter.

_ Parce que le contrat est la raison de notre dîner, il me semble.

Je lui souligne très sérieusement, ne comprenant toujours pas ce qu’il attend de ma personne. Cette après-midi, il voulait que je sois docile par ces baisers pour que je ne refuse pas de le signer. Qu’espère-t-il de plus à présent que je l’accepte ? Que nous devenions des amis ? Des amants, peut-être ? Dans un cas comme dans l’autre, je doute que cela soit une brillante idée. Il sera dans quelques heures mon patron, officiellement. Je doute que le reste de son personnel hôtelier, Karen incluse, ne voit d’un très bon œil de tels rapprochements. Quant à mon avis personnel sur la question, il est flou. Je n’ai pas envie de me refuser à lui s’il continue à être aussi galant, c’est un fait. Mais je n’ai pas non plus envie qu’il se moque de moi, où ne me fasse la charité. Je peux m’en sortir toute seule. Je n’ai pas besoin qu’il m’offre son amitié, sa « tendresse », pour me créer une relation sociale hors de ma famille. Monsieur Warren souligne qu’au cours de notre premier entretien, nous avons abordés l’aspect professionnel de ma vie. Ce qui est normal, je cherchais un travail, pas une relation ambiguë. Il ajoute qu’il aimerait bien en savoir plus sur l’aspect personnel de ma vie.

_ Que tenez-vous à savoir sur moi, Monsieur Warren ? Je lui souffle avec amertume, voyant dans sa demande une volonté malsaine de découvrir les circonstances de ma pauvreté. _ Pourquoi nous sommes pauvres ? Pourquoi j’ai à charge huit enfants qui ne sont pas les miens ?

Ces mots qui suivent étayent ma supposition. Il me demande ce que je pourrais dire de moi. Je ricane légèrement, toujours amère. Je n’ai rien de bien intéressant à lui partager. Pas même des passions.

_ Je n’ai pas de temps pour mes passions.

Je soupire en me saisissant de mon verre de vin blanc, pour boire une grande gorgée de cet alcool que je goûte pour la première fois. Ce qui n’est pas mauvais, du reste. C’est juste très différent de mes consommations habituelles, sans alcool.

_ Je n’ai pas de temps pour profiter de la vie et l’aimer pleinement. J’ajoute sur le même ton, le redéposant sur la table. _ Quand ma mère s’est tirée avec son amant, le fils de mon ancienne voisine, laissant derrière elle ces neufs enfants, j’ai dû endosser son rôle sans me poser de questions. Je n’avais que quinze ans. Je ricane quelque peu, sarcastique. _ Et vous allez rire mais j’ai découvert ce soir que ma sœur de dix-sept ans menait une vie sexuelle active, alors que moi je n’ai jamais été aussi proche d’un homme que je ne l’ai été de vous cette après-midi. C’est tordant, n’est-ce pas ?

Oui. Qu’il éclate de rire. Qu’il me fasse comprendre à quel point je lui suis navrante, grotesque. Qu’il me rabaisse plus que n’importe quel autre crétin ne le ferait à sa place, je suis prête. La serveuse vient heureusement me sauver, je crois. Elle dépose nos plats devant nous, se souvenant parfaitement de nos choix, tandis que je la remercie, les yeux baissés sur mon plat. Je suis affreusement gênée. J’ai les joues brûlantes de m’être ainsi ouverte à lui et, mal-à-l’aise, je n’ose même plus le regarder, bien qu’il me souhaite un bon appétit. Je ne lui réponds pas, d’ailleurs. Je me contente de me saisir de mes couverts, pour goûter le poulet qui me semble appétissant, espérant que le dîner vienne effacer ces confessions spontanées. Alors que je dépose ma fourchette dans le flan de petit pois, pour le goûter, mon futur patron me propose d’en faire de même avec son plat. Je l’observe interloquée, les joues toujours teintées de rouge.

_ Euh… Je bégaye, incertaine de la réponse à fournir. _ Oui… pourquoi pas ?

C’est un geste réservé à un couple, me semble-t-il, mais peut-être me fais-je des idées ? Je me permets de picorer dans son assiette pour découvrir son plat, avant de lui proposer, toujours mal-assurée.

_ Vous… Vous désirez goûter au mien également ?

Il vient certainement très souvent, ici. Il connaît donc peut-être ce plat. Néanmoins, par politesse, je lui propose, ainsi nous serons quitte.


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Winnie l'ourson
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Ven 1 Mar - 22:41

Julian
Warren

J'ai 40 ans et je vis à Chicago, Etats Unis. Dans la vie, je suis gérant d'un hôtel et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien..

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Qu’est ce que la jeune femme pouvait se montrer agaçante. Tu l’avais déjà vu ça,  Tu en avais déjà fait les frais et de ce fait, tu n’avais pas envie d’en faire les frais une fois encore. Seulement, tu crois bien que c’était compliqué. D’accord tu l’avais invité au restaurant mais bon, tu ne voyais pas de raisons pour que tu ne l’invites pas. Elle semblait toujours sur la défensive et tu soupirais alors. Pourquoi oui, c’est vrai. Tu n’avais aucune raison de cela mais tu le souhaitais. C’était si compliqué ? « Et pourquoi je ne pourrais pas ? » Tu lui demandais finalement. Tu ne répondais pas à sa question mais tu en soulevais une bonne, non ?

Tu fronçais les sourcils alors que tu n’aimais pas ce qu’elle avançait. Elle semblait te dire que tu avais pitié d’elle et de sa famille. Non, tu n’étais pas ainsi et tu n’avais pitié de personne d’ailleurs. Tu n’allais pas avoir pitié d’elle ni même de personnes. Tu ne fonctionnais pas ainsi et tu n’aimais pas cette accusation. Elle ne te connaissait pas. « Non, je n’ai pas pitié de vous ou de quelqu’un d’autre. Ce n’est pas pour ça que je vous ai dit ça. Je n’ai jamais dit que vous n’étiez pas heureux ni quoique ce soit. Il n’y as pas besoin d’être riche pour être heureux. » Bon d’accord, cela contredisait avec ta classe sociale, tu le savais. C’était pourtant la vérité, l’argent n’est qu’un supplément. Tu ne cherches pas à la changer.

Elle marquait un point sur le fait que tu ne connaissais pas son genre d’hommes. Seulement voilà, tu ne la connaissais pas du tout. C’était bien pour ça que tu lui avais demandé de te parler d’elle, de ses passions. Tu poussais un soupir alors qu’elle n’avait pas l’air de vouloir faire en sorte que l’ambiance aille mieux. Elle finissait par se confier à toi et tu ne comprenais pas vraiment. C’était comme si elle avait besoin de lâcher tout ce qu’elle avait sur le cœur d’un coup. Elle te parlait de sa mère, l’amant de celle-ci et sa vie de famille. Bien, tu n’avais pas voulu la forcer à lui dise cela. Puis finalement, elle te lâchait ce qui était une bombe. Elle ne l’avait pas dit clairement mais.. est-ce qu’elle était vierge ? Tu avais l’impression et elle semblait gênée de ses mots.

Bien, tu ne savais pas par où commencer maintenant qu’elle avait tout déballer. C’était pourtant toi qui avait voulu cela. « Vous devriez prendre du temps pour vous, c’est important de faire quelque chose qu’on aime, quand même. » Tu lui disais alors. Toi, tu aimais le chant et tu le faisais quelques fois mais, pas forcément en public. « Ce n’est pas drôle ce que vous avez vécu, et ce que votre mère a fait. Je suppose que ça ne doit pas être simple mais ce n’est pas à vous de prendre son rôle sans penser à vous. » Mais tu avais l’impression que c’était ce qu’elle faisait quand même.

Tu décidais finalement d’en venir au sujet un peu plus.. délicat tu supposes pour elle. Seulement, tu ne pensais pas qu’elle en parlerait et tu étais curieux. « Vous n’avez pas eu de petits amis ? » Tu lui demandais finalement. « Personne ne vous avait embrassé ? » Tu continuais alors avant de lui proposer de goûter à ton plat. Tu avançais ton assiette afin qu’elle puisse goûter à l’intérieur de celui-ci. Cela lui donnerait peut être envie de revenir comme ça. « Tenez. » Tu continuais ensuite de manger alors qu’elle te proposait de goûter de ton côté. Tu picorais dans son assiette également. « Leur poulet est toujours divin. » Tu buvais une autre gorgée. « Vous aimez ? » Tu demandais en terminant ton assiette.





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Winnie
Sam 2 Mar - 21:51

Sally River-Johns
J'ai 22 ans ans et je vis à Chicago, Amérique. Dans la vie, je suis réceptionniste à temps plein dans l'hôtel du groupe Warren et je m'en sors moyennement bien. Sinon, grâce à ma dévotion totale pour ma famille, je suis célibataire depuis toujours et je le vis plutôt normalement, je pense.

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Pourquoi ne pourrait-il pas le faire ? Sérieusement ? Je ricane brièvement d’entendre cette question, faisant écho à la mienne. Car j’ai le sentiment qu’il se fiche de moi, tout d’un coup. Et pour cause : je refuse d’admettre que les raisons ne peuvent être flagrantes que chez moi. Je suis convaincue qu’il refuse juste de les admettre comme recevables, même si j’ignore toujours la volonté sous-jacente qui l’encourage à le faire. C’est très astucieux, d’ailleurs : de répondre à une question par une autre. Or, cela ne me dissuadera pas de la lui reformuler ultérieurement. Je suis entêtée, vous savez. J’obtiendrais donc ma réponse tôt ou tard, franche et précise. Pour le moment, je préfère immédiatement le dissuader de me faire la charité, ce qui me semble être cette fameuse motivation inavouable. Je n’ai pas besoin qu’il nous prenne en pitié, moi et ma famille. Nous avons toujours su nous débrouiller tout seul, et nous y arriverons encore très bien avec son généreux salaire mensuel pour mes bons services. Que dis-je ? Mieux, même ! Cet argent qu’il va s’engager à me donner en contrepartie de mon travail à son hôtel, c’est la garantie de jours plus ensoleillés pour nous tous. Il n’a donc pas besoin de s’inquiéter, ni même de se dévouer à notre cause. Il peut affirmer le contraire, comme il le prétend avec sa verve pleine d’assurance, mais cela ne suffira pas à me convaincre. Quant à l’expression « l’argent ne fait pas le bonheur », je sais ce qu’il l’a provoqué : mon aveu de me laisser charmer par un riche, possédant un semblant d’humanité. Il s’en accapare pour jouer son jeu de la séduction, et c’est aussi subtil qu’un éléphant dans une boutique de porcelaines. Pour qui me prend-t-il, d’ailleurs ? Une idiote ? Je sais que j’ai fais preuve d’une grande naïveté à son égard à notre rencontre, mais ce n’était que par rêverie utopique. Désormais, je sais que je me plaisais de croire qu’un homme d’affaire pouvait avoir une âme, un cœur, parce que je voulais croire en l’espèce humaine dotée de pouvoir. Une lourde erreur qui m’a servie de leçon. Il est là pour les affaires, ni plus ni moins. Enfin, il ne semble pas exclu qu’il cherche aussi un peu de bon temps avec la jeune femme que je suis, et qu’il a découvert sensible à son charme. Toutefois, je me promets de lui résister à présent. Silencieuse, je n’ajoute rien à ces dernières paroles, préférant éviter un nouveau conflit avant le dîner, regagnant le restaurant en sa compagnie. Je dois signer ce contrat, impérativement. Je demande donc dès que nous avons les cartes de menus en main, d’en parler. Or, mon compagnon de la soirée ne partage pas mon souhait, impatient. Il veut prendre le temps de découvrir ma vie personnelle. Je rejette cette idée dans un premier temps, pleine d’amertume tant il me semble déceler un désir malsain de s’infiltrer dans ces failles que je lui offre, avant de me laisser aller aux confessions les plus intimes. Tout y passe, d’ailleurs : le départ de ma mère l’année de mes quinze ans, pour mener la belle vie avec un homme bien plus jeune qu’elle, ainsi que ma vie sexuelle inexistante. Qu’est-ce qui me prend de lui balancer toutes ces choses ? Je n’en sais rien. Je sais que je me trouve particulièrement gênée de lui avoir tout révéler de la sorte, que cela n’est pas cohérent avec ce que je pensais précédemment, mais j’ignore totalement ce qui est venu me convaincre subitement de changer d’avis. Confuse, j’en viens à espérer qu’il ne réagisse pas, où qu’il se moque de moi, ce qu’il ne fait pas. Il me déclare que je devrais prendre du temps pour moi, parce que c’est important que je fasse des choses de j’aime. Il croit qu’il est le premier à me le dire, ça ? Mon père lui-même ne cesse de me le rabâcher, constamment. Il pense que je fous ma vie en l’air en assumant pleinement ce rôle qui n’est pas le mien. Or, je n’ai pas eu le choix, contrairement à ce qu’il se persuade. Quand j’ai vu Louis a peine âgé d’un an, être amputé de sa mère, il a bien fallut lui en trouver une de substitution. Je n’allais tout de même pas demander ce service à mes jumelles de dix ans, à l’époque ! Non. Je me suis assurée que ma famille ne s’effondre pas, et je le ferai encore pour bien des années à venir. Monsieur Warren ajoute que ce n’est pas drôle ce que j’ai vécue. C’est peu de le dire. J’ai conscience de choses dont j’aurais pu être préservée encore quelques années. C’est terrible à seize ans de découvrir l’envers d’un divorce conflictuel, l’existence d’huissiers de justices, et l’intervention d’assistantes sociales soi-disant là pour le bonheur des enfants. Il n’imagine pas le combat que j’ai menée pour garder chaque membre de ma famille auprès de moi, avec moi. Ce rôle, je ne peux pas le rejeter maintenant qu’ils ont grandit.

_ Je pense que vous devriez garder vos paroles toutes faites pour vous, Monsieur Warren. Je soupire, contenant ma colère quant à ces dernières paroles. _ Vous ne connaissez ma situation que dans les très grandes lignes. Je le regarde droit dans les yeux, mon assurance retrouvée. _ Vous ne pouvez donc pas vous permettre d’affirmer que mon rôle dans cette famille n’est pas fondé. De ce fait, je vous saurai gré à l’avenir de vous abstenir de formuler une nouvelle opinion sur le sujet. Je marque une pause. _ J’ai conscience que c’est moi qui aie abordée spontanément ce sujet, il est donc inutile de me le préciser. Et c’était une erreur, du reste, alors n’en parlons plus.

Il est parfaitement capable de me dire que c’est de ma faute, ou que sais-je encore, alors j’opte naturellement de prévenir au lieu de guérir. J’admets ma responsabilité, point barre. Quant au reste, c’est également le cas, même si je suis plus mal-à-l’aise. C’est honteux d’admettre à un homme de son âge qu’on n’a jamais fréquenté de garçons de sa vie, ou que l’on a jamais été embrassé par quelqu’un d’autre que lui. Mais c’est pourtant ce que je fais, le rouge aux joues, les yeux de nouveau fixé sur mon plat.

_ Jamais. Je me racle la gorge, excessivement gênée. _ Et là encore je ne sais pas ce qu’il m’a prit de vous avouer tout ça. Je m’hasarde à relever mon regard vers lui, fuyant ces jolies prunelles bleutées pour jauger de sa réaction. _ Vous allez sans doute bien vous moquer de moi quand je serai partie.

Il n’en a pas l’air, mais je n’ai pas confiance en ce que je vois. C’est un homme habitué à maintenir les apparences intactes, quelque soit ces émotions. Il ne me fait donc aucun doute qu’il se retient pour ne pas me mettre dans une situation plus inconfortable, bien que je le mériterais pour toutes les horreurs que je lui balance. L’idée m’est déplaisante, du reste. Je me laisse convaincre de goûter son plat pour la chasser de mon esprit. Je lui propose la même chose en retour pour la maintenir au loin, encore un instant. Il apprécie le poulet comme j’apprécie sa blanquette de veau. Il est vrai que le chef de ce restaurant cuisine très bien, il serait malhonnête de le nier.

_ C’est excellent. Je lui affirme à sa demande, sur ce que j’en pense. _ Ce n’est pas tous les jours que j'ai la chance de déguster un aussi bon dîner.

Nous sommes très loin de ce que les magasins américains proposent. Le poulet est tendre, la sauce savoureuse, et le risotto un régal se mariant divinement au flan de petit pois. C’est à peine si je ne me sens pas frustrée d’avoir déjà terminée mon assiette. Je me console avec un dessert que nous propose la serveuse : une mousse au chocolat maison. Elle me réconforte du grand huit émotionnel que j’ai fais au cours de ce dîner, que vient achever le moment de l’addition.

_ Avec tout ça, nous n’avons pas parlés de mon contrat. Je souligne plus agréablement, ne cherchant pas à le provoquer comme précédemment. _ J’ose espérer que vous n’avez pas changé d’avis en partageant votre repas avec une peste telle que moi ?

Je m’en inquiète, tout d’un coup. Je n’agis plus vraiment comme il le faudrait vis-à-vis de lui. Je n’ai pas le droit d’être une peau de vache, même si je lui semble indispensable. J’espère donc qu’il envisage toujours de me donner son poste de réceptionniste, même si nous n’allons plus avoir le temps d’en discuter en ces lieux.


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Dim 3 Mar - 17:24

Julian
Warren

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Tu n’étais pas méchant, en tout cas, tu ne pensais pas l’être. Tu n’avais rien fait ou dit de mal pour toi. Tu n’étais pas parfait, tu en avais conscience d’ailleurs. Oui tu l’avais invité au restaurant avec une idée précise. Il y avait ce contrat également que tu devais lui faire signer. Tu voulais qu’elle vienne travailler pour toi. En revanche, la pitié envers elle et sa famille, tu ne connaissais pas. Ce n’était pas ce que tu ressentais mais elle ne semblait pas te croire. Tu te montrais moins froid qu’à l’accoutume mais là, tu devais avouer que tu ne savais plus trop quoi faire ou quoi lui dire. Elle semblait encore une fois en colère contre toi et tu ne voyais pas comment gérer cela.

Elle marquait un point, tu ne connaissais pas sa situation, sauf ce qu’elle te disait. Tu n’avais pas vécu dans la pauvreté de ton côté mais tu pouvais essayer d’imaginer. Tu essayais d’être dans l’empathie mais cela ne fonctionnait visiblement pas pour elle. Tu poussais un soupir, te demandant pourquoi elle avait accepté de venir si c’était pour réagir ainsi. C’était pour le contrat, oui. Elle ne voulait plus parler de ce sujet et elle ne voulait pas de tes remarques. Tu ne pensais pas avoir dit quelque chose de mal. « En effet, c’est vous qui avez abordé le sujet. » Tu ne pus t’empêcher de le souligner. « Je ne connais pas votre situation car je ne l’ai pas vécu mais ce n’est pas ce que j’ai dit et je ne pense pas avoir dit quelque chose de mal. J’essaie simplement d’être sympathique et de faire des efforts mais on ne peut pas dire que ce soit réciproque. » Tu lui disais alors, agacé cette fois. Elle ne voulait plus parler de ce sujet mais tu avais quand même envie de lui dire les choses.

La conversation changeait finalement pour parler de la virginité de la jeune femme. Enfin, tu n’en étais pas sûr mais si elle avait embrassé personne jusqu’à jamais, tu ne penses pas qu’elle avait pu coucher avec quelqu’un. Tu te demandais si tu lui demandais, si elle te répondrait mais tu évitais. Elle avait déjà mal pris le fait que tu parles de sa famille alors de sa vie personnelle.. non. Tu fus seulement curieux. « Non, je ne vois pas pourquoi je rigolerais. Je trouve ça bien de vous apprendre les choses. » Genre tu allais lui apprendre quoique ce soit. Bon, tu l’avais embrassé alors que personne ne l’avait fait finalement.

La jeune femme te disait qu’elle avait apprécié le dîner, tant mieux alors. Cela te semblait une bonne chose de ce fait. En même temps, il était rare que quelqu’un n’apprécie pas les plats de ce restaurant. Il y avait pourtant des surprises, chacun avait ses goûts. Sally te parlait finalement du contrat car bon, vous étiez venu pour ça mais elle semblait s’inquiéter du fait que tu ais changé d’avis. « Non, je veux toujours que vous veniez travailler pour moi mais c’est vrai que vous n’avez pas été très tendre. » Tu ne pouvais le nier et elle l’avait dit.

« Est-ce que vous souhaitez que l’on aille jusqu’à l’hôtel pour en discuter et pour voir vos conditions ? » Tu lui demandais alors, espérant qu’elle ne prenne pas mal les choses. « Je parle de professionnel à professionnel bien sûr. » Oui, tu préférais préciser au cas où qu’elle ne pense quoique ce soit de ta part.





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Dim 3 Mar - 21:24

Sally River-Johns
J'ai 22 ans ans et je vis à Chicago, Amérique. Dans la vie, je suis réceptionniste à temps plein dans l'hôtel du groupe Warren et je m'en sors moyennement bien. Sinon, grâce à ma dévotion totale pour ma famille, je suis célibataire depuis toujours et je le vis plutôt normalement, je pense.

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Pense-bête (famille de Sally) David, son père (43 ans), ainsi que sa fratrie (dont elle a la charge) : Soren (20 ans); les jumelles Kelly et Kylie (17 ans) ; Adrian (15 ans) ; Loïs (14 ans) ; les faux-jumeaux Delillah et Donovan (11 ans) ; et le petit Louis, le cadet (8 ans).  


Elizabeth Lail ©️ titekaori
Il a raison. Je n’ai pas à me montrer agressive envers lui. Au contraire, c’est moi qui aie abordé le sujet, comme je lui ai souligné naturellement auparavant, il ne méritait donc pas une telle réaction de ma part. Il ne l’a mérité d’autant pas qu’il n’a rien dit de malintentionné ou de méchant, effectivement. Il n’a fait que m’apporter un point de vue dans mon intérêt, et je suis sortie de mes gonds uniquement parce qu’il s’agissait de lui. C’est con, hein, mais c’est ainsi. Je le positionne en ennemie parce que je refuse d’admettre qu’il puisse véritablement avoir envie de me découvrir, de m’apprécier. Il faut bien que je m’y résigne, pourtant. Notre collaboration ne pourra jamais s’établir sur des bases aussi mauvaises. De ce fait, après une grande inspiration de courage, je me lance à faire quelque chose que je n’aurais cru envisageable : lui demander pardon.

_ Je vous prie de m’excuser, monsieur Warren. Je lui souffle sincère, particulièrement honteuse. _ Je n’ai pas… Je marque une pause, hésitante. Je ne sais pas s’il est judicieux de m’ouvrir toujours plus à lui, réellement. J’imagine que maintenant que j’ai commencé à le faire, il est de bon ton d’aller jusqu’au bout ? _ Je n’ai pas l’habitude de fréquenter des personnes externes à mon entourage proche. Je lui avoue, les yeux vissés sur mon assiette. _ Je ne sais donc pas très exactement comment je dois me comporter de manière générale, et encore moins vis-à-vis de vous. Vous allez devenir mon patron. Je lui souffle timidement, me hasardant à relever mes prunelles en sa direction. _ Comment suis-je sensée interagir après tout ce qui s’est passé entre nous ?

Nos altercations. Nos baisers. Sur quel pied suis-je sensée danser à présent ? Sur quelle relation suis-je sensée me baser dorénavant ? Je n’en sais rien. Je présume que les rapports strictement professionnels sont à exclure. C’est du moins ce que je crois, au vu de la conversation que nous avons eu précédemment. Oui, sans doute. Je suis confuse autant que mal-à-l’aise. Et je n’apprécie pas de me voir aussi faible envers lui. J’ai le sentiment que cela sera sujet à raillerie à venir, derrière mon dos, je ne lui cache donc pas cette impression. Il me répond qu’il ne voit pas pourquoi il en rirait. C’est évident, pourtant : je suis grotesque. J’ai vingt-deux ans, je joue la femme, alors que je ne le suis physiquement pas encore. N’importe qui d’autre me pointerait du doigt en ricanant, à sa place. Pire. N’importe qui d’autre s’en servirait contre moi pour se venger de mon attitude, déplaisante.

_ M’apprendre les choses. Je répète aussitôt machinalement, incertaine de comprendre cette partie de sa réponse. _ Vous voulez dire que vous ne seriez pas contre de… Non. Je ne peux pas dire ça à haute voix. C’est particulièrement gênant, autant que déplacé, et mes joues deviennent brûlantes d’en avoir soudainement conscience. _ Non euh oubliez ce que je viens de dire, je vous en supplie.

Je bredouille soudainement, espérant que sa curiosité ne le pousse pas à explorer le fond de ma pensée soudaine. J’ai envie de savoir s’il se dévouerait à me faire l’amour si je souhaitais être soulagé de ma virginité, c’est un fait, mais en contradiction je ne désire pas qu’il le fasse parce que je lui en aurais formuler le souhait. Non. Comme toute jeune femme, je rêve de le faire avec un homme qui partagera sincèrement mon désir de le faire, et nous ne sommes plus dans cette configuration. Je ne nie pas que plus tôt dans la journée, j’étais prête à lui exprimer ce désir. Mais ce n’est plus le cas, à présent. Non, À présent, j’aspire uniquement à me fondre sous la table, pour toujours plus lui dissimuler mon trouble, trouvant même volontiers un certain refuge dans mon dîner. Délicieux, qui plus est. Il ne m’a pas été donné depuis longtemps de me régaler d’aussi bons produits culinaires. Je comprends pourquoi il apprécie ce restaurant, désormais : c’est raffiné autant qu’exotique, si le terme est approprié, et c’est un véritable régal en bouche. Le dîner arrivant à son terme, je me permets de relancer cette histoire de contrat. Je crains que Monsieur Warren ne veuille plus me confier le poste de réceptionniste, à cause de mon attitude en début de repas. Je suis soulagé qu’il me confirme le contraire sur le sujet, presque instantanément.

_ Je vous renouvelle mes excuses sincères, monsieur. Je lui souffle quant à mon attitude à son encontre, qu’il déplore à la suite. _ J’ai agis avec impulsivité à votre égard, et je le regrette véritablement.

Je pensais qu’il n’était qu’un connard, qu’un manipulateur. Je suis confuse d’admettre aussi tardivement que je me suis fier à une conclusion trop hâtive de sa personne. Certes il n’est pas le plus sympathique des hommes que j’aurais pu rencontrer, mais il ne l’est pas au point d’être bêtement méprisable. J’apprécie de ce fait qu’il sache faire preuve de discernement à mon égard. Il n’imagine pas comme je lui en suis reconnaissante. Il me propose ensuite que nous retournions à son hôtel pour en discuter, professionnellement. Je lui sourie, enchantée. Je suis contente qu’il n’ait pas oublier mes fameuses conditions, qui me semblent toujours plus ridicules que précédemment.

_ Avec joie, monsieur Warren.

Plus de faux-semblant, de remarques cinglantes. Juste une volonté de lui être appréciable, pour que la signature du contrat ce passe dans les meilleures conditions. L’addition réglée, je me permets même de le remercier d’un baiser sur la joue, un sourire tendre aux lèvres.

_ Merci pour ce dîner. Je lui souffle avec douceur, pour que mes intentions soient claires quant à ce baiser. _ J’ai passé un bon moment, si on exclu les quelques fois où j’ai été une véritable chipie.

J’en rie quelque peu, d’ailleurs, espérant qu’il soit également en mesure de le prendre sur le ton de l’amusement. Il ne sert à rien que je m’en formalise davantage, n’est-ce pas ? J’ai pris conscience de mon erreur. Il ne tient plus qu’à moi de ne pas la reproduire, sauf s’il s’aventure à m’agacer à nouveau.


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Lun 4 Mar - 18:11

Julian
Warren

J'ai 40 ans et je vis à Chicago, Etats Unis. Dans la vie, je suis gérant d'un hôtel et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien..

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Tu étais un peu en colère contre Sally. Du moins, tu n’étais pas vraiment en colère mais plutôt blasé car tu essayais d’être gentil et agréable avec la jeune femme mais elle ne partageait pas vraiment la même envie visiblement. Tu n’avais pas voulu te mêler de sa vie mais elle t’en avait parlé de son côté. Tu n’avais pas pu l’empêcher de l’ouvrir et t’en parler. Toi, tu ne l’avais forcé à rien. Tu ne lui avais pas mis le couteau sous la gorge comme on le disait. Tu lui disais alors, que tu n’avais pas apprécié cela. Tu faisais des efforts après tout.  Elle semblait se rendre compte de son comportement. Elle s’excusait alors. Elle marquait cependant un point puisque vous vous étiez embrassé et cela compliquait sûrement la donne pour le coup.

« J’accepte vos excuses. » Tu lui disais alors. Tu n’étais pas rancunier. Enfin, tu pouvais l’être mais cela dépendait pourquoi bien sûr. Tu n’allais pas lui en vouloir parce qu’elle t’avait mal parlé ou quoique ce soit. « Quand à votre réaction, je pense que l’on devrait essayer de trouver un terrain d’entente et avoir une relation professionnelle. Je veux dire, si on doit travailler ensemble alors, il me semble que c’est  préférable. » Tu lui proposais donc. Bon d’accord, c’était bizarre venant de ta part puisque tu n’étais pas quelqu’un d’agréable en général. Tu étais plutôt froid et donc, tu pouvais comprendre qu’elle ne veuille pas. Cependant, tu savais au fond de toi que tu devais faire un effort si jamais tu voulais pas qu’elle s’en aille encore une fois.

Cette fois-ci, tu te demandais si ce n’était pas plutôt elle qui voudrait se cacher et fuir. Mais, tu n’avais pas parlé encore une fois, elle semblait te dire les choses sans le vouloir. Elle semblait être novice dans ce qui était relation avec les hommes. Tu n’étais pas contre de lui apprendre et tu te mordillais la lèvre avant de sourire en la voyant bafouiller. Tu la vis rougir également et elle avait l’air gênée. « Oublier ? Ce n’est pas mon genre. » Tu lui disais alors et, tu avais compris ce qu’elle avait voulu te demander. « Et pour vous répondre, non je ne serai pas contre. » Oui, tu avais envie de la voir rougir encore un peu et okay, c’était malin de ta part.


Tu n’ajoutais rien quand elle s’excusait une nouvelle fois. Cela ne servait à rien après tout, tu n’attendais pas à ce qu’elle s’excuse et se mette à tes pieds non plus. Tu lui avais déjà dit que  tu acceptais ses excuses. Tu terminais ton dessert et ton café avant de réclamer l’addition. Tu donnais ta carte bleue pour pouvoir payer avant de te lever. Sally te remerciait d’un baiser et avait même accepter d’aller à l’hôtel. Tiens donc, il semblerait qu’elle se soit bien radoucie. « Ce fût avec plaisir. » Tu lui disais alors avant de récupérer ta veste. « Disons que je n’ai pas été tendre non plus alors, on est quitte on peut dire. »

Tu regagnais de nouveau ta voiture avant de finalement conduire jusqu’à l’hôtel. Tu te garais dans le parking à ta place attitrée avant de sortir. Tu lui ouvris la porte. « On peut prendre l’ascenseur et aller jusqu’à ma suite. » Tu lui disais, lui indiquant l’ascenseur. Tu entrais à l’intérieur de celui-ci avant d’appuyer sur le bouton correspondant à l’étage. Tu sortais avant de lui ouvrir la porte de ta suite où elle s’était déjà rendue quelques jours auparavant. Tu fermais derrière elle. « Vous souhaitez boire quelque chose ? » Tu lui proposais donc. Tu sortais le contrat que tu avais préparé. « Je vous laisse le lire et me mentionner vos conditions ensuite qu’on en discute. » Tu lui déposais alors devant elle.




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Winnie
Lun 4 Mar - 20:50

Sally River-Johns
J'ai 22 ans ans et je vis à Chicago, Amérique. Dans la vie, je suis réceptionniste à temps plein dans l'hôtel du groupe Warren et je m'en sors moyennement bien. Sinon, grâce à ma dévotion totale pour ma famille, je suis célibataire depuis toujours et je le vis plutôt normalement, je pense.

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Pense-bête (famille de Sally) David, son père (43 ans), ainsi que sa fratrie (dont elle a la charge) : Soren (20 ans); les jumelles Kelly et Kylie (17 ans) ; Adrian (15 ans) ; Loïs (14 ans) ; les faux-jumeaux Delillah et Donovan (11 ans) ; et le petit Louis, le cadet (8 ans).  


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Il accepte mes excuses, me rendant toujours plus honteuse vis-à-vis de lui. C’est vrai, quoi : qu’il accepte de me pardonner mon attitude précédente, c’est une preuve irréfutable qu’il est quelqu’un de bien, n’est-ce pas ? J’en suis convaincue. Je le suis d’autant plus que je m’en veux sincèrement d’avoir aussi farouchement voulu en faire un connard de base. Il ne méritait pas un tel traitement de ma part et, les joues teintées de roses, c’est à peine si j’ose encore le regarder dans les yeux. Rien ne justifie cette attitude, d’ailleurs. Pas même mon incapacité à déterminer la bonne attitude à avoir suite à nos baisers de cette après-midi. Il me conseille d’adopter un comportement plus professionnel, de sorte que nous trouvions un terrain d’entente. C’est une bonne idée, je crois. Néanmoins, sans que je ne parvienne à me l’expliquer, je ressens une certaine morosité à cette pensée. Pourquoi ? Son argumentation fait sens, bien plus que son attitude précédente. Pourquoi est-ce que j’ai le sentiment que cette configuration ne me scie guère ? Cela te plaisait peut-être d’être désirée par lui. Je refuse d’admettre cette éventualité, aussi flagrante puisse-t-elle être. Cet homme va devenir incessamment sous peu mon patron. Je n’ai pas le droit d’attendre, ni même d’espérer que l’on puisse devenir plus intime à l’avenir. C’est une attitude grotesque à une situation qui n’aurait jamais du exister, et je me ressaisie bien vite.

_ Vous avez raison. Je lui réponds enfin, faisant fie de cette tristesse latente, qui m’encouragerait pourtant volontiers à refuser cette proposition. _ Des rapports strictement professionnels me semble tout indiqués.

Foutaise. Je n’arrive même pas à me convaincre moi-même du bien fondé de cette décision qui n’est autre que la sienne, d’ailleurs. Mais qu’importe. Il a prit le meilleur chemin pour nous, et je suis disposée à le suivre sans faire d’histoire. Quant à notre conversation actuelle, je préfère qu’il l’oublie très vite. Je ne tiens pas à savoir s’il accepterait de coucher avec moi si je lui en formulais le souhait. Cela serait beaucoup trop compliqué à gérer pour moi, qui suis déjà suffisamment gêné d’avoir oser soumettre l’idée indirectement. Or, monsieur Warren ne partage pas mon désir : il affirme qu’oublier n’est pas son genre. Formidable. Il ne me reste plus qu’à glisser sous la table, à présent, tant mes joues doivent être d’un rouge pivoine. Il ajoute même qu’il ne serait pas contre. Bon sang. Mon bas ventre me titille tandis que je ne sais même plus comment lui cacher mon trouble. Le mieux est que je me focalise sur mon dîner, ainsi je suis assurée de ne plus dire de bêtise. Et c’est rudement efficace, d’ailleurs : le repas se passe sans plus aucun encombre, et j’arrive à y trouver une forme de plaisir tant le plan gustatif que relationnel. Monsieur Warren est un homme charmant. Je le remercie donc sincèrement pour ce bon moment que nous avons passé ensemble, si on exclue les quelques couacs que nous avons rencontrés au tout début. Il m’affirme que ce fût un plaisir, ce qui m’encourage à conserver mon sourire, avant qu’il n’estime que son attitude envers moi nous mets sur un pied d’égalité. Peut-être. Je n’ai pas envie que l’on polémique là-dessus. Je préfère que nous gardions cette convivialité mutuelle pour regagner l’hôtel, où la signature de mon contrat nous attend. Ce que nous faisons. Après un trajet silencieux, nous rejoignons son établissement hôtelier, où il stationne son véhicule dans un parking réservé aux employés. J’observe brièvement les voitures qui y sont stationnés, très modestes. Il n’y a aucun doute possible, le personnel de cet hôtel ne roule pas sur l’or, mais gagne suffisamment pour s’offrir des véhicules décents. Je trouve cela rassurant. La portière s’ouvre sur moi à cette conclusion, tandis que Monsieur Warren continue d’être galant en me proposant que l’on regagne sa suite par l’ascenseur non loin de là. J’aurais certainement refusé sa suite plus tôt dans l’après midi, mais à présent je l’accepte d’un hochement de tête, avant de rejoindre la boite de métal qui nous y emmène. Je n’ai aucune appréhension quant à cet endroit. J’ai eu la confirmation qu’il souhaitait des rapports strictement professionnel, je ne me fais donc plus aucune illusion sur ces intentions. Je rentre dans la suite  en sa compagnie, confiante, me faisant la remarque silencieuse que je n’y resterais certainement pas très longtemps. Monsieur Warren me propose un verre, en refermant la porte sur nous.

_ Euh… Je déclare spontanément, hésitante. _ Si vous avez quelque chose de non-alcoolisé, je veux bien, oui.

Je ne tiens pas à faire des mélanges ni même à ne plus avoir les idées claires. Mon contrat est devant moi, dorénavant. Je me dois d’avoir toutes mes capacités mentales pour le lire, pour le comprendre, et pour le signer. Je m’y exécute d’ailleurs sans plus attendre, le prenant en main. C’est le premier que je lis de toute ma vie, je n’ai donc pas une connaissance parfaite du sujet. Mais heureusement, après quelques recherches sur un site de droit, je sais ce qui est révélateur d’un bon contrat d’un mauvais. Et là, tout semble être parfait. Le taux horaire est indiqué, les avantages dont je bénéficierais, ainsi que d’autres choses relatives à mon emploi.

_ Tout semble me convenir. Je lui déclare d’une voix sérieuse, le regard concentré sur le contrat. _ Il s’agit bien d’un CDI de 35h, avec un taux horaire plus généreux que je ne l’envisageais. Il y a là de quoi largement faire vivre ma famille, du reste. _ En ce qui concerne mes conditions, à présent. Je reprends en le déposant sur son bureau, au cœur de sa suite _ Elles sont très simples : je désire connaître mon emploi du temps une semaine auparavant, de sorte que je puisse m’organiser avec ma famille nombreuse. Je désire que dans le cas d’un dépannage d’urgence je sois informé le plus tôt possible, et bien évidemment payée en conséquences. Et enfin, en ce qui concerne nos rapports, monsieur Warren, j’exige une attitude cordiale à mon égard de votre part. Je marque une pause. _ Un sourire, un bonjour, un serrage de main à l’occasion, cela n’a jamais tué personne. Je lui sourie, amusée. _ Voilà. Si vous êtes d’accord avec tout ceci, je vais pouvoir signer.  

Cela sera plus rapide que je le pense, sauf s’il négocie mes conditions.


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Mar 5 Mar - 9:57

Julian
Warren

J'ai 40 ans et je vis à Chicago, Etats Unis. Dans la vie, je suis gérant d'un hôtel et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien..

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Les rapports que tu entretenais avec la jeune femme semblaient s’améliorer pour la soirée. Tu ne savais pas jusqu’à quand et tu ne pouvais pas le prédire d’ailleurs. Tu ne pouvais pas le savoir car tu ne savais pas quand elle serait de mauvaise humeur contre toi. Bon, il est vrai qu’il ne tenait qu’à toi de bien te comporter aussi. En revanche, tu souhaitais essayer de maintenir une bonne relation entre toi et les personnes avec qui tu travaillais. Tu n’avais pas non plus envie que Karen ne subisse encore une fois le genre de disputes que vous aviez eu la dernière fois. Elle ne te l’avait pas dit mais, elle n’avait pas eu besoin de le faire pour que tu saches que ça l’avait déplu.

« Très bien alors, nous sommes au moins d’accord sur ce point. » Oui car, vous n’aviez pas l’air de l’être sur beaucoup d’autres points. Et vous ne risquiez pas de l’être encore plus dans les jours à venir. Sûrement que vous auriez des désaccords. Puis clairement, la relation professionnelle ce n’était que des foutaises puisque tu la désirais mais ça, tu n’allais pas le lui dire. Loin de là sinon elle prendrait ses jambes à son cou et tu ne le désirais pas. Tu étais arrivé jusqu’à ton hôtel où tu l’invitais à rejoindre ta suite. Tu lui proposais alors de boire un verre. Tu ouvris le frigo que tu avais dans ta chambre, réfléchissant à ce que tu pouvais lui proposer. « J’ai du jus, du soda ou bien sinon un thé ou un café. » Le reste que tu avais, c’était de l’alcool ou du vin et elle ne semblait pas vouloir.

Tu te servais un verre de vin pour ta part avant de revenir vers elle. Tu t’installais près d’elle, de façon à en être proche. Tu lui avais laissé le contrat que tu avais préparé et l’avais laissé lire, de façon à voir si cela lui convenait ou non. « Très bien alors. » Puisque cela lui convenait. Tu savais en revanche qu’elle avait quelques conditions, que tu lui laissais t’exposer. « L’emploi du temps est connu une semaine avant, voir deux. De façon à ce que le personnel puisse s’arranger et bien sûr, vous alternerez le travail de jour et de nuit avec Karen. » Cela permettait ainsi de tourner et puis, tu préférais de ton côté des horaires qui varient plutôt que des horaires fixes. Tu aimais être du matin comme du soir ainsi parfois tu avais la journée ou l’après midi pour faire d’autres choses. « Il peut y avoir des imprévus et j’essaierai de vous prévenir, mais parfois il y en a de dernières minutes mais on essaie toujours de s’arranger. » Oui car, tu ne peux pas prévoir une maladie, un accident ou ce genre de choses. Il pouvait arriver que l’on t’appelle le jour même pour t’avertir et de ce fait, tu ne pouvais pas vraiment prévoir à l’avance.

Tu eus finalement un sourire amusé à ses mots. Tiens donc, elle avait remarqué que tu n’étais pas du genre à sourire. Quant à lui serrer la main, tu ne l’avais peut être pas fait, c’est vrai. Tu te rapprochais davantage de la jeune femme. « Mais vous savez, je sais faire mieux que sourire. Sourire, ce n’est pas mon truc, je préfère autre chose. » Oui puis bon, sourire pour être hypocrite, cela ne servait à rien. C’était aussi ta façon à toi de te protéger, ta carapace. « Ce n’est pas dans les conditions mais.. j’étais sérieux quand je vous ai dit que je peux vous apprendre certaines choses. » Bah voyons Julian. « Ou vous pouvez m’embrasser. » Tu savais qu’elle avait apprécié.






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Winnie
Mar 5 Mar - 19:51

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Pour une fois que nous sommes d’accord sur un sujet, tout les deux, autant en profité n’est-ce pas ? Seulement, je ne suis pas certaine de réellement désirée ces rapportes strictement professionnels. C’est vrai, après tout : il m’a donné le goût de ses lèvres, de lui, c’est… Non, même s’il m’a affirmé ne pas être contre cette idée de m’apprendre bien des choses sur les rapports hommes/femmes, je refuse de me plier à cette alternative. Je mérite mieux qu’un homme qui me rendra un service. Oui, bien mieux. Ce n’est pas une tare d’être pucelle, d’ailleurs : c’est juste un peu handicapant face à un homme plein de charisme, tel que lui. Mais ça ne m’empêchera pas de signer mon contrat pour autant, ni même de travailler à son service. Bien au contraire. Cette soirée est unique en son genre. Dès demain je serais son employé, il oubliera très vite cette idée grotesque de me faire visiter son monde. Une chose dont je suis intimement convaincue, qui m’encourage à accepter notre discussion dans sa suite, ainsi que de partager un verre avec lui. Seulement, je tiens à ce qu’il soit non-alcoolisé. Je ne désire pas manquer des détails importants sur ce dernier, parce que mon cerveau sera embrumé par la boisson. Je lui demande donc de m’offrir quelque-chose de soft, avant qu’il ne me propose plusieurs choix : du jus, du soda, du thé, ou du café. Le choix est vite fait, pour la part.

_ Je prendrais un jus, merci.

Je lui informe poliment, me saisissant du contrat qu’il a mit à ma disposition. La saveur qu’il me donnera m’importe peu, d’ailleurs : tant qu’il m’épargne les désagréments que je trouve à ces concurrents – rots, dégoûts, et insomnie, cela me conviendra totalement. Je me concentre ensuite sur la lecture de mon contrat. Aucun élément important ne semble manqué, le rendant bien conforme à la législation américaine, et tout ce que je lis me satisfait pleinement. Je pense que nous allons pouvoir signer. Cependant, je crois bon de lui fournir mes conditions au préalable, de sorte que nous soyons parfaitement en accord. Et pour cause : il ne sera plus temps de revendiquer mes attentes lorsque ma signature figurera sur le papier. C’est donc dès cet instant qu’il doit les accepter, ou je me verrais contrainte de quitter son établissement sans emploi. Une solution qui ne me convient pas, cela va s’en dire. Toutefois, je ne veux pas travailler pour quelqu’un qui fera ce qu’il veut de ma personne, à loisir, sans se soucier de mes obligations personnelles. J’ai une famille à gérer, même s’il pense que ce n’est pas mon devoir, et je veux pouvoir toujours le faire sans contrainte. Il m’informe que le planning est fournit au personnel une à deux semaines en amont. C’est parfait. Cela me convient tout à fait. Il ajoute qu’il peut y avoir des imprévus, mais qu’il essayera de me prévenir. C’est ce que j’attends de lui, ni plus ni moins. Je ne demande pas de miracle, contrairement à ce que ma condition laisse entendre. Je sais qu’à certaines occasions il ne pourra pas ne pas me mettre sur le fait accomplie, et ça ne me dérange pas. Je tiens juste à être payée en conséquence, un détail sur lequel il n’a pas rebondit.

_ J’imagine bien que dans certaines occasions, on ne peut pas prévoir longtemps à l’avance, mais je veux que vous teniez compte que j’ai des obligations personnelles qui peuvent ralentir mon arrivée, et que j’espère être payée en conséquence.

Je ne tiens pas à paraître pour une jeune femme vénale, mais les factures m’encouragent à être exigeante sur ce point. J’accepte de l’aider à l’occasion, hors mes horaires, si le salaire s’en trouve augmenté. Je ne travaillerais pas bénévolement, tout généreux puisse-t-il être dans mes revenus de base. Chaque heure exécutée est une heure due, point. Ma dernière condition ne manque pas de l’amuser, par contre. Je le comprends. Je savais moi-même qu’elle était ridicule, au vu de nos échanges de baisers plus tôt. Or, nous avons convenus des rapports strictement professionnels, et je ne tiens pas à ce qu’il me traite à nouveau comme le jour de notre rencontre. Je veux qu’il fasse l’effort de me saluer poliment, de me sourire, et même de me serrer la main si la situation l’exige. Il me répond qu’il sait faire mieux que sourire. Je l’observe les sourcils froncés, totalement intriguée. Il me précise que sourire n’est pas – je cite – son truc, et qu’il préfère autre chose. Je suis curieuse de découvrir de quoi il s’agit, particulièrement depuis qu’il s’est rapproché de moi. Il revient ensuite sur cette réponse qu’il m’a donné au restaurant, au sujet qu’il ne serait pas contre de m’apprendre les choses, et ce malgré que cela ne fait pas partie des conditions. Le fard me monte au joue, violemment, autant que l’envie grondante de lui.

_ Je… Je bégaye intimidée, à ces derniers mots. _ Vous embrasser ? Je marque une pause, hésitante. _ Vous voulez dire, maintenant ? Je… Je ne sais pas si c’est une bonne idée monsieur Warren. Je lui souffle, tentée à l’idée de le faire. _ Vous parliez de rapports professionnels entre nous et… Et je doute qu’une telle chose en fasse partie. Mon corps se penche naturellement vers le sien, pourtant. Je me ressaisie promptement dès que j’en prends conscience. _ Non. Non je… Je m'éloigne subitement de son corps pour lui échapper, malgré mon désir d’être enveloppée de sa chaleur comme dans ma cuisine. _ Je n’ai pas envie que vous me rendiez service, monsieur. Être vierge n’est pas un problème pour moi. Je… D’accord j’aimerais vraiment vous l’offrir, même si j’ignore par quel miracle vous êtes parvenu à me rendre aussi physiquement attirée par vous, mais non je ne veux pas que cela se passe dans ces conditions. Je veux le faire avec un homme qui me désire tout autant que je le désire et… Mes joues me brûlent. Je vais beaucoup trop loin. _ Reprenons la discussion où elle en était, je vous prie. Signons mon contrat et…

Disons-nous au revoir. Je ne veux tellement pas lui dire cela à haute voix. Je ne veux tellement pas qu’il me laisse partir, sans tenter de me convaincre de rester cette nuit dans ses bras. Il est préférable que je me taise, à présent. Il est le plus adulte de nous deux, le plus responsable. Lui seul sait ce qui est le meilleur pour moi, pour lui, pour nous. Il faut qu’il me dise de signer et de partir, maintenant. Il le faut où je crains de ne plus répondre de rien.


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PRINCESS
Mer 6 Mar - 14:09

Julian
Warren

J'ai 40 ans et je vis à Chicago, Etats Unis. Dans la vie, je suis gérant d'un hôtel et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien..

Informations supplémentaires ici.


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Tu proposais à la jeune femme si elle souhaitait boire quelque chose. En effet, c’était toujours mieux que de discuter avec une boisson ou en dînant. Vous aviez déjà dîner et tu avais souhaité venir jusqu’à ton hôtel pour parler du contrat et des conditions qu’elle souhaitait. Tu prenais un verre avant de verser du jus à l’intérieur de celui-ci. Tu apportais ensuite le verre et déposais celui-ci sur la table face à vous. Tu te rapprochais ensuite de la jeune femme, en buvant ton verre également. Vous parliez de ce contrat et de ses conditions. Vous parliez des horaires et des obligations Oui, elle aurait ses horaires en avance sauf quand il y aurait des imprévus et dans quel cas, tu ne pouvais pas vraiment prévoir. « Oui, ce qui est normal, bien sûr. » Bien sûr qu’elle serait payé en conséquence et davantage puisque déjà, elle ne serait pas prévue de travailler normalement. Le salaira n’était pas exorbitant mais en tout cas, c’était plus que le minimum en tout cas, ce qui était pas mal. Il y avait aussi le supplément en fonction de la nuit, des heures supplémentaires et tout ce qui pouvait faire varier.

Tu te rapprochais ensuite de la jeune femme alors que vous étiez debout tous les deux. Bon okay, tu avais parlé d’une relation professionnelle et finalement, tu faisais tout le contraire désormais. Tu ne faisais rien de mal après tout puis, tu la désirais et elle le savait. Tu n’avais rien dit de mal et au niveau de tes intentions, elle le savait. Tu lui avais déjà dit lorsque vous étiez au restaurant. Tu souriais à ses mots, sentant bien qu’elle était gênée de ce que tu venais de dire. « Pourquoi pas maintenant oui, je sais que vous en avez envie. » Tu lui disais avec un sourire, puisqu’elle semblait aimer cela après tout, non ? Elle t’avait reprocher le fait de ne pas trop sourire. « C’est vrai oui.. mais nous ne sommes pas sur nos horaires de travail pour le moment alors le côté professionnel n’est pas d’actu. » C’était vrai après tout, autant toi comme elle, vous n’étiez pas en train de travailler. Tu ne voyais donc pas le problème pour le moment. Tu en avais envie et elle aussi en avait envie, où était le problème ?

La jeune femme t’avouait qu’elle était vierge. Tu le savais ou du moins, tu le soupçonnais mais cette fois, elle te l’avouait. Tu te mordillais la lèvre quand elle te disait vouloir t’offrir sa virginité. Tiens donc.. Elle changeait finalement de discours et tu ne savais plus trop sur quel pied danser. Ni ce que tu devais faire ou dire. Tu marquais donc une pause et lui donnait ton stylo. « Très bien, signons ce contrat. » Tu lui disais, attendant qu’elle le fasse. Tu prenais celui-ci avant de le déposer sur la table pour le moment. Tu n’en avais pas besoin pour le moment. « C’est parfait. » Tu lui disais avant de décider de revenir à votre conversation initiale. Tu ne l’avais pas oublié, loin de là. Tu ne voulais pas oublier d’ailleurs. Tu posais une main sur sa joue, caressant celle-ci alors que tu étais proche d’elle. « Mais je te désire.. » Tu lui disais, rapprochant ton corps du sien alors qu’elle pouvait sentir ainsi ton envie. Tu l’avais même tutoyer mais bon, c’était bizarre sinon. « Et toi aussi alors.. nous ne sommes pas obligé de le faire mais.. je pourrais te montrer certains de mes talents. » Tu lui soufflais chaudement avant de venir mordiller sa lèvre, mettant ses cheveux derrière son oreille.





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I'm scared and I'm brave, or somewhere between the two. I'm beautifully strong, and tragically confused. Yeah I'm that girl, that's just like you.
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