Olive est infirmière, lors d'un voyage humanitaire en Afrique, elle se retrouve prisonnière. Voilà maintenant plusieurs semaines qu'elle est enfermées dans cette pièce, sans fenêtre, sans pouvoir voir le soleil. Elle ne mange pas à sa faim, et pourtant, un espoir lui dit qu'elle peut s'en sortir. Elle est faible, elle a supporté les coups.
Drew fait partie de la Delta Force, branche de l'armée confidentielle, personnes le sait, et personne doit le savoir. Proche de son équipe, il donnerait sa vie pour eux et inversement. Il n'a pas eu la vie facile et pourtant, il affronte cette dernière avec beaucoup de courage.
Il va la sauver. De ces démons, mais elle ne douta pas qu'inversement ça sera la même. Mais le chemin va être long. Surtout avant de pouvoir rentrer au pays.
Contexte provenant de la série un Héros pour Rayne, roman de Susan Stoker
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Elizabeth
Mer 2 Nov - 20:57
Olive Stewart
J'ai 27 ans et je vis en Virginie, Amérique. Dans la vie, je suis infirmière et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. Infirmière depuis quelques années, maintenant, Olive ne vit que pour ça. Elle passe soit ses journées soit ses nuits à l'hôpital. Ruinant ses chances de voir du monde ou encore de rencontrer l'amour. Pourtant, ce petit cœur d'artichaut rêve de pouvoir fonder une famille. Ou du moins, avoir quelqu'un qui puisse l'attendre à la maison.
Olive est une jeune femme des plus attentionnée, elle fait attention au petit détail, ceux que personne ne prend le temps de voir. Elle aime pouvoir se dire que les personnes puissent la voir aussi. La vrai Olive, pas celle qui se cache derrière un beau sourire.
Maintenant, qu'elle est enfermée dans cette pièce, elle a pris conscience qu'il lui manquait quelque chose. Pourtant, elle va devoir faire face à ces démons. Ceux qu'elle ne pense pas avoir une foi retournés dans le silence de son appartement. Elle est forte, elle sait qu'elle peut surmonter tout ça. Mais les journées vont être longues et dure. Pourtant, elle va garder son sourire, sa joie de vivre pour cacher combien elle est détruite.
Les mains sur le sol, ne touchant que de la terre ou bien de la boue. L’air humide. Et le noir. Le noir qu'Olive a pour amie depuis… Elle ne saurait dire. Elle n’arrive plus à savoir quelques jours, on est. Depuis combien de temps elle est enfermée dans cette pièce qui n’a ni fenêtre, ni toilette, ni eau potable. Non, la seule chose qui la tient en vie, ce sont les quelques bouts de pain et l’eau chaude qu’on lui donne quelques fois dans la journée. Les premiers jours avaient été les plus durs, elle avait pleuré, rien manger, c’était retenu jusqu’à aller dans un coin pour faire ses besoins. La pièce empeste, et pourtant, elle avait pris l’habitude. Elle ne saurait dire si l’odeur vient d’elle ou simplement de l’endroit où elle se trouvait. Elle n’avait pris aucune douche, et rêvait de pouvoir prendre une bonne douche chaude. Pourtant, elle savait, Olive savait qu’elle allait mourir, ici toute seule, sans personne. Du haut de ses vingt-sept ans, elle avait tout ce dont tout le monde rêvait. Du moins, c’est ce qu’elle pensait. Elle avait un travail, infirmière dans un grand hôpital, elle ne comptait plus les heures qu’elle avait sans regarder sa montre. Elle avait un appartement, vue sur l’une des plus belles places de la ville. Sa famille était ce qu’elle aimait le plus, son grand-frère, soldat, c’était sans doute pour ça qu’elle n’avait pas hésité à se rendre sur l’une des basses en Afrique pour soigner non les soldats, mais les habitants qui depuis plusieurs semaines étaient bombardés par les ennemies.
Mais Olive n’aurait jamais que cette nuit-là, alors qu’elle dormait, le village où elle se trouvait, serait attaqué. Encore moins, qu’au moment où elle avait voulu sortir de sa chambre, un homme, dont le sourire lui donnait encore froid dans le dos, l’avait frappé violemment avant de la traîner par les cheveux jusqu’à l’un des camions. Elle n’avait pas été la seule, non, elle avait vu d’autres infirmières, d’autres habitantes du village. Le trajet avait été long, très long et pourtant, personne n’avait parlé, de peur ou simplement de fatigue. Puis, elle avait été séparée des autres femmes, et depuis plus rien. Elle ne connaissait plus rien que cette pièce. Elle n’arrivait plus à savoir quand elle rêvait ou non. Ses vêtements étaient devenus trop grands, et la faim ne se faisait plus vraiment ressentir.
Olive ne voulait qu’une chose, pouvoir de nouveau sentir l’air frais sur son visage. Elle voulait pouvoir poser ses pieds sur le sable chaud, sentir la mer. Sentir le soleil réchauffer son corps froid. Car malgré la chaleur étouffante, elle avait froid, elle avait tout le temps froid. Elle savait que les renforts n’arriveraient pas. Elle avait perdu espoir, car ils devaient dans un premier temps jusqu’ici, puis ensuite, se rendre dans un endroit sûr pour pouvoir s’échapper. Mais ça ne se faisait pas comme ça. Le peu de fois où elle avait répondu au début, elle s’était pris des coups et puis, elle était censée répondre, mais ne l’avait pas fait et les coups étaient tout de même tombés. Elle se souvient avoir eu des côtes cassées. Des bleus sur son corps, et encore maintenant, car les derniers coups remontent simplement à quelques heures. Elle n’avait pas entendu sa voix non plus depuis des semaines. Olive pensait l’avoir perdu tout simplement. Elle était en train de se laisser mourir, dépérir, se faire oublier de tout le monde. Tout le monde avait dû l'oublier, la simple Olive, tout calme, qui faisait son travail sans rien dire. Celle qui rigolait, celle qui était douce avec les patients. Elle était remplaçable, elle le savait.
De loin ou peut-être que ce n’était qu'un rêve. Mais Olive avait l’impression d’entendre des coups de feu. Et elle sursauta à chaque fois, car cela lui rappelait la nuit où elle avait été enlevée. Se mettant dans un coin de la pièce alors qu’elle pouvait entendre des pas venir vers la pièce où elle était enfermée. Peut-être que si elle restait dans le noir, la personne qui approchait ne viendrait pas le voir. La personne pourrait passer devant elle et repartit. Elle l’espérait vraiment. Mais Olive était en train de se dire que peut-être que c’était les secours. Non, ce n’était pas possible. Alors, elle ne fit pas de bruit, mettant ses mains contre sa bouche, étouffant un sanglot alors que la porte venait de s’ouvrir.
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Clionestra
Jeu 3 Nov - 0:42
Drew Nicholas
J'ai 28 ans et je vis là où l'on m'envoie. Dans la vie, je suis chef de la Delta Force et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. → Orphelin sans attache qui a fait parti de plusieurs foyers. → N'a que son patron, l'homme qui a vu en lui un atout, comme membre de sa famille et il ferait n'importe quoi pour lui. → Fait partit de la Delta Force depuis l'âge de 18 ans. → N'a jamais rencontré l'amour, bien qu'il a eu des conquêtes. → Possède une grande cicatrice sur la hanche, d'un bout d'obus qui a failli le tuer. Il n'aurait pas du pouvoir remarcher mais c'était sans compter sur le fait qu'il était un casse couille ... → ... Et que la Delta force c'est toute sa vie.
Boum Boum. Boum Boum. Drew entendait son propre cœur tambourinait dans sa poitrine, resonnait dans sa cage thoracique et s’échouant contre ses oreilles. Boum Boum. Boum Boum. Qu’importe le nombre de fois, trop conséquent en dix ans, qu’il avait eu à faire ce genre de mission, cela avait toujours eu le mérite de l’inquiéter. C’était un bon sentiment. Il ne se sentait pas tout puissant, il ne surestimait pas. Il savait ce qu’il devait faire, pourquoi et surtout comment y arriver avec le minimum de problèmes ou de dommages. Il le savait.
Pourtant son cœur tambourinait toujours trop fort dans son corps. Il avait l’impression qu’il faisait un bruit à réveiller les morts. Il fallait qu’il se calme, qu’il devienne plus serein pour attaquer avec le cœur le moins pulsant de la création.
C’était ce qu’on demandait à des hommes comme lui. Son unité était ainsi. Tous savaient qu’ils devaient arrêter leur cœur un instant pour se concentrer sur ce qu’ils devaient faire : éliminer une menace et récupérer les possibles otages. C’était une simple affaire. Un camp de méchant et une poignée d’homme. Simple, concis, claire. Il fallait tuer tout le monde et ramener les survivants de leur camp à la base. Tuer tout le monde, sans sommation, sans pitié. Eliminer.
Drew regardait un instant un enfant passant à proximité de sa cachette. Eliminer. Sans pitié. Les enfants étaient des enfants soldats, élevé pour tuer. Avec peut-être plus de meurtre à leur actif que ce que pouvait en avoir Drew lui-même, alors qu’il était le meilleur de son unité. Il fallait l’éliminer. Mais Drew ne pouvait s’empêcher d’imaginer un monde où il serait arrivé avant que l’enfant ne soit enrôlé… un monde où il aurait pu le protéger.
Puis, les soldats comptèrent jusqu’à trois et l’assaut débuta. D’abord, les gardes du camp ennemi se fit tuer dans le silence. Le poignard à la main, Drew finissait d’égorger l’enfant soldat pour jeter son corps sur le côté. Sans pitié. Il finit par avancer en sortant son arme et en tirant alors que des snipers le couvrait. D’autres membres de son unité étaient en train d’éliminer les autres. C’était une guerre sur un petit terrain. Chaque maison de pierre et de bois étaient vérifier par un soldat. Il n’y avait aucun risque pour que son unité soit touchée. La raison était simple, ils avaient réussi à avoir leur effet de surprise, ce qui avait permis de tuer une bonne partie et d’en attraper l’autre.
- Où sont les otages ? demanda un soldat de son unité à un homme qu’il avait foutu par terre.
L’homme au sol ne survivrait pas. Qu’il survive ou non, il ne pourrait pas survivre au poignard enfoncé dans ses côtes et à la perte, grandiose, de son sang noir sur le sol. L’homme lança un regard vers une petite maisonnette au fond du camp rebelle. Elle n’était pas assez grande pour contenir tous les otages. Le soldat continua d’appuyer la dague alors qu’il demanda encore. L’ennemi finit par céder et donner la position d’un autre camp, plus loin dans les montagnes. Merde. Drew se relevait.
Il avait du sang sur le visage, les mains couvertes de sang, son uniforme aussi… mais ce n’était pas son sang. Le soldat de son unité trancha la gorge de l’ennemi en disant qu’ils n’étaient « pas des barbares ». Cela dépendait des points de vue. Dans une guerre, il y avait besoin de barbare comme eux. Aucun des membres de son unité ne trouvait une satisfaction à tuer. Alors que les derniers ennemis se fit tuer, il regarda à nouveau la petite maison en bois que le rebelle avait regardé. Il décida de s’y déplacer.
Il poussa la porte de la maison alors qu’un relent d’odeur le fit reculer. L’odeur était forte. Il ne pouvait pas y avoir quelqu’un dans une pièce aussi odorante, si ? Il zona un peu pour observer une personne, enfoncé dans le noir et voulant certainement disparaître. Il ne bougea pas. Il savait le nom et le visage de chaque otage … il savait combien ils étaient. Mais il connaissait la jeune femme pour une précision qui avait été donné à son unité.
Elle était la sœur d’un soldat.
Oh, bien sûr, tous les otages auraient le droit à la même force pour être sauver. C’était normal. Mais il y avait un sentiment de camaraderie étrange parmi les soldats, surtout coincé dans cette partie du monde. La jeune femme était devenue la première personne à sauver. Il s’approcha doucement. Devait-il parler ou toucher sa main avant ?
- Drew ! Faut qu’on se casse, entendit-il dehors.
Il posa un nouveau regard sur la jeune femme. Plus tard. Il s’excusera plus tard. Il attrapa sa main avec le plus de délicatesse possible, bien qu’il eût l’impression qu’il allait lui briser, et l’attrapa dans ses bras. Il la tenait comme une princesse.
- Olive Stewart, je suis le chef de l’unité Delta Force envoyé pour vous secourir, Drew Nicholas, s’il vous plait supporter que je vous porte et la douleur encore un peu le temps de sortir et de vous mettre en sécurité.
Sécurité relative, en effet, puisque la Delta Force, et ses douze petits soldats, avait fait une tente à un peu plus d’une heure de route à pied de la zone. Le temps d’y retourner, une heure, ça sera la nuit …et il valait mieux se déplacer en journée dans une zone de guerre comme celle-ci. Pour dire la vérité, la terrible vérité, les soldats n’avaient pas espérer retrouver les otages, en vie. Leurs missions étaient de ramener les corps aux familles. Il posa un regard vers la jeune femme doucement avant de s’approcher de la porte pour sortir de cette endroit infecte.
Ils n’avaient même pas de médecin dans leur unité. Le plus proche qu’il avait, c’était lui… et simplement parce qu’il était dans la Delta Force depuis dix ans et qu’il avait appris, à force, à se débrouiller avec les moyens du bord pour soigner les plaies et découper ce qui fallait être découper.
J'ai 27 ans et je vis en Virginie, Amérique. Dans la vie, je suis infirmière et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. Infirmière depuis quelques années, maintenant, Olive ne vit que pour ça. Elle passe soit ses journées soit ses nuits à l'hôpital. Ruinant ses chances de voir du monde ou encore de rencontrer l'amour. Pourtant, ce petit cœur d'artichaut rêve de pouvoir fonder une famille. Ou du moins, avoir quelqu'un qui puisse l'attendre à la maison.
Olive est une jeune femme des plus attentionnée, elle fait attention au petit détail, ceux que personne ne prend le temps de voir. Elle aime pouvoir se dire que les personnes puissent la voir aussi. La vrai Olive, pas celle qui se cache derrière un beau sourire.
Maintenant, qu'elle est enfermée dans cette pièce, elle a pris conscience qu'il lui manquait quelque chose. Pourtant, elle va devoir faire face à ces démons. Ceux qu'elle ne pense pas avoir une foi retournés dans le silence de son appartement. Elle est forte, elle sait qu'elle peut surmonter tout ça. Mais les journées vont être longues et dure. Pourtant, elle va garder son sourire, sa joie de vivre pour cacher combien elle est détruite.
Olive n’avait pas bougé, pourtant, elle avait l'impression d’avoir entendu des prides d’une conversation. Quelques mots. Mais rien qui ne pouvait la faire bouger face à l’homme recouvert de sang qui se trouvait en face d’elle. Peut-être un rêve, le dernier rêve qui allait mettre fin à sa vie. Parce que tout au fond d’elle, elle savait qu’elle était en train de vivre ses dernières heures, ses dernières journées, puis, elle partirait. Et elle n’aurait été qu’un nom de plus parmi les disparus jamais revenue. Sa famille allait la pleurer puis ? Puis, ils allaient mettre des photos d’elle dans la maison, avant de continuer leur vie avec ce poids. Ce manque qui n'arrivera jamais à combler, ces questions qui allaient rester sans réponse. Dont pourquoi eux ? Pourquoi leur fille ? La jeune femme se demandait si elle avait fait quelque chose de mauvaise. Quelque chose qui ne fallait pas, et qu’on la punissait. Que ses semaines passaient dans cette pièce était simplement une punition pour les hommes, les femmes, les enfants qu’elle n’avait pas pu sauver lors de ses gardes. Ou bien simplement parce qu’elle était simplement Olive, une infirmière que tout le monde pouvait remplacer. Car, elle ne doutait pas un seul instant qu’elle était remplaçable. Que cela soit dans le cœur de ses ex, ou bien auprès de ses patients, même avec ceux où elle avait tissé un lien. Pourtant, quand on posa une main sur son bras, qu’on la tira, elle sortit de son rêve, prête à se débattre. Et pourtant la douceur dont la personne faisait par la brisa un peu plus. Depuis combien de temps n’avait-elle pas eu de geste tendre envers elle ? Elle ne se souvenait même plus la dernière fois qu’une personne lui avait souri.
Ses bras frêles autour du cou du jeune homme, Olive le regarda passer le pas de la porte. Cette porte qu’elle avait regardée des heures dans l’espoir qu’elle disparaisse. Dans l'espoir qu’elle puisse sortir de ce trou. L’une des premières odeurs qui lui vient au nez, était celle du sang. Elle ne doutait pas un seul instant que pour venir ici, l’homme qui la tenait dans les bras avait dû tuer. Elle posa doucement sa tête sur l’épaule du soldat et regarda doucement cette porte, cet enfer s’éloignait d’elle. Pour son plus grand soulagement, son plus grand bonheur, du moins, jusqu’à ce que ses yeux se posent sur les corps, d’enfants, de femmes d’hommes. Un haut de cœur la saisit, pourtant, elle savait qu’elle ne pouvait rien vomir, pour la simple raison qu’elle n’avait rien dans le ventre depuis deux jours maintenant. Et elle était ravie que le soleil qui pointait au loin était en train de disparaître, car ses yeux la faisaient souffrir, s’habituant de nouveau à la luminosité. Mais elle voulait garder les yeux ouverts, elle voulait pouvoir voir de nouveau les couleurs, elle voulait pouvoir voir le danger et s’enfuir à toutes jambes, même si elle ne doutait pas un seul instant que ces dernières ne pourraient pas la porter pendant longtemps.
“Je… Je peux marcher.”
Sa voix n’était qu'un murmure, une voix enrouée, une voix qui n’était pas vraiment la sienne. Mais sa gorge était sèche, et ses lèvres gercées lui faisaient mal. Pourtant, s’il voulait la poser par terre, il le pouvait, elle marcherait sans rien dire. Car elle voulait s’éloigner le plus possible d’ici, aussi loin qu’elle le pouvait. Aussi loin qu’on pouvait lui permettre. Olive ne voulait pas rester une seconde de plus ici. Elle détourna le regard des corps avant de regarder autour d’elle. Le soldat n’était pas seul, elle pouvait voir d'autres se rapprocher d’elle. Et elle osa leur adresser un petit sourire, peut-être pour leur montrer combien elle était reconnaissante de les voir. Combien elle était soulagée, qu’elle ne sentit même pas les larmes couler de nouveau sur ses joues. Se redressant un peu, elle porta ses lèvres à l'oreille du brun, et elle laissa le seul mot qu’elle pouvait dire dans ce moment. Le seul qui lui venait à l’esprit et pourtant qui d’après elle n’était pas assez fort.
“Merci.”
Non, ce mot ne serait jamais assez fort pour ce qu’ils venaient de faire. Risquer leurs vies pour elle. Pour une simple infirmière. Il y avait des personnes bien plus importantes qui se faisaient kidnapper tous les jours. Et pourtant, ils étaient là pour elle, et pour les autres. Même si elle remarqua qu’elle était toute seule. Les autres, étaient-ils morts ? Ces personnes, avec qui elle avait échangé, rient autour d’un feu. Avec qui elle avait parlé, découvert des coutumes. Un frisson la traversa, car Olive connaissait la vérité au fond d’elle. Elle était sans doute l’une des seules survivantes. L’une des seules qui avait épargné, et pourtant, ils l’avaient marqué à vie. Une grimace se dessina sur son visage alors qu’ils descendaient une petite pente. Sans doute ses côtés, ou autre partie de son corps qui avait malheureusement rencontré les poings d’un des hommes.
“Où.. Où allons-nous ?"
Car elle ne voyait rien, du moins qu’à chemin de terre et de la forêt. Rien qui ne pouvait lui dire qu’elle était définitivement sortie d’affaire. Car il suffisait d’un nouveau groupe qui les prenne par surprise et elle retournerait dans cette pièce, ou elle ne serait qu’un corps de plus sans vie sur le sol. Mais pour le moment, elle voulait garder l'espoir, celui qui était en train de réchauffer son corps. Celui de pouvoir peut-être reposer les pieds sur la terre de son pays. Pouvoir retourner dans son appartement, et ne plus jamais ressortir tellement elle allait savourer une bonne douche. D'ailleurs, elle ne voulait même pas penser à l’odeur qu’elle avait actuellement. Car si elle s’était habituée à ne prendre aucune douche, ce n’était sûrement pas le cas des hommes qui pouvaient l’entourer. Elle n’osait même pas imaginer l’état de ses vêtements, sans doute que la crasse était imprégnés dessus, comme sur le reste de son corps. Non, elle n’était certainement pas au meilleur de sa forme. Mais elle savait que d’ici quelque temps, son corps aurait repris le poids perdu, mais son esprit ne serait pas guéri comme ça.
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Clionestra
Jeu 3 Nov - 11:59
Drew Nicholas
J'ai 28 ans et je vis là où l'on m'envoie. Dans la vie, je suis chef de la Delta Force et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. → Orphelin sans attache qui a fait parti de plusieurs foyers. → N'a que son patron, l'homme qui a vu en lui un atout, comme membre de sa famille et il ferait n'importe quoi pour lui. → Fait partit de la Delta Force depuis l'âge de 18 ans. → N'a jamais rencontré l'amour, bien qu'il a eu des conquêtes. → Possède une grande cicatrice sur la hanche, d'un bout d'obus qui a failli le tuer. Il n'aurait pas du pouvoir remarcher mais c'était sans compter sur le fait qu'il était un casse couille ... → ... Et que la Delta force c'est toute sa vie.
Personne ne s’attendait à retrouver un otage en vie, ainsi quand il sortit de la maison avec une femme dans les bras, certains soldats de son unité se sont tendus. On ne portait pas un corps ainsi pourtant. Il fallu quelques secondes à tous pour comprendre que la jeune femme n’était pas morte. Drew tenait une survivante. D’autres soldats se mirent à arpenter le camp, attrapant armes et munitions qui pourront leur être salutaire plus tard. Dépouiller les corps, ce n’était pas agréable, mais utile. Il tenait la jeune femme, qui ne pesait pas plus que son sac, et observait rapidement les membres de son équipe finir d’épurer la place. Il fallait faire disparaître ce camp… La meilleure méthode était le feu.
Le relent d’essence le prit au nez. Il s’était déjà habitué à l’odeur de la jeune femme, bien qu’il ne lui dirait pas. Elle sentait comme quiconque ayant vécu la même chose sentirait. Il n’en était pas dégoûté pourtant. La tenant fermement, il se déplaçait doucement pour lui éviter de sentir la douleur. Elle était cassée, battue, maigre. Drew savait qu’elle pouvait ressentir le moindre de ses mouvements, à lui. Si en plus elle devait avoir des os brisés, cela deviendrait une douleur supérieure. Drew n’avait aucune envie d’infliger la douleur si ce n’était pas une absolue nécessité. Quand la voix de la jeune femme lui parvient, il était en train de vérifier des cartes qu’un soldat lui montrait au loin. Il tourna la tête vers elle et fit un sourire, qu’il espérait rassurant.
- Je suis désolé, je ne peux pas vous laisser marcher. Nous irons bien plus vite si je vous porte ainsi. Si la position est désagréable pour une raison quelconque, n’hésitez pas à me le faire savoir.
Il pouvait aussi la mettre sur son dos, si elle pensait avoir moins mal, ou bien en sac de patate sur ses épaules, bien qu’il doute qu’elle désire cette position-là. Il pouvait la porter de bien des manières. La faire marcher cependant, à la vue de l’énergie dont elle dispose et de son état, ne ferait que les ralentir le temps de revenir dans une zone presque sûre. Il l’observa pleurer et ne dit rien. Il l’observa se relever vers lui, murmurer à son oreille, et il fit un sourire.
- Il n’y a pas de quoi, mademoiselle.
C’était son travail. Le seul qu’il connaissait. Le travail marquait dans son code génétique. Drew avait appris à cogner avant d’apprendre à marcher… Ce qui faisait de lui la personne parfaite pour être le chef de la Delta Force. Il remonta doucement la jeune femme contre son torse et vérifia les explosifs rapidement avant de prévenir d’un signe de la main qu’il partait en premier. Les soldats comprirent et finirent le travail.
Drew avait une totale confiance en eux. Ils ne laisseront rien aux hasards. Drew pensa que la jeune femme n’avait pas besoin de voir ça. Doucement il se déplaçait quand il entendit à nouveau cette voix enraillée par le temps. Il sourit doucement, toujours essayant de passer pour plus doux que ce qu’il ne l’était réellement.
- Nous avons un camp de base temporaire à une heure de la zone, dit-il doucement. Il n’y a pas tout mais on sera tranquille pour la nuit. Ensuite … Nous allons certainement devoir rester le temps de nous occuper d’un autre camp rebelle, mais une fois cela fait nous vous ramènerons au camp de base.
L’autre village aura vite fait de savoir que le camp rebelle a été détruit. La Delta Force ne pouvait pas attendre que la jeune femme aille mieux, ou même une nuit de plus, avant d’attaquer le second camp. Il la serra un peu plus dans ses bras pour passer par-dessus un bois mort.
- Mademoiselle, nous sommes seuls. Si vous voulez pleurer je serais faire de détourner les yeux.
Il savait que c’était dur de pleurer, surtout quand on ne connait pas la personne. Il savait qu’il y avait de la fierté et de la peur d’être jugé. Drew avançait vers le camp temporaire en lui proposant de libérer ses épaules. - je ne vous ferais aucun mal, reprit-il doucement.
Pour sceller cette promesse, il fit un nouveau sourire. Elle n’aurait plus de souffrance avec lui. Jamais il ne lui ferait du mal. Il ferait tout pour éviter de la faire souffrir. Il était un soldat de la Delta Force, et il n’était pas question qu’on le prenne pour un barbare. Il jeta un regard vers elle. La brune était belle malgré tout ce qu’on lui a fait subir. Elle avait quelque chose dans ses yeux qui le déstabilisait. Il s’éclaircit la voix, parce que trouver une femme belle dans ce genre de situation ça ne se faisait pas, et reprit.
- Il y a un lac, là où nous nous trouvons. Vous pourrez vous baigner si vous le souhaiter. Je monterais la garde.
Même si aucun de ses soldats n’oseraient faire quelque chose de mal à la jeune femme, il serait étonnant qu’elle leur fasse confiance aussi rapidement. C’était normal avec ce qu’elle venait de vivre. L'eau du lac est froide, pas la plus propre de la Terre, mais suffisante pour s'enlever les sensations de crasse, et de sang, qui collait à la peau des soldats et de la jeune femme.
J'ai 27 ans et je vis en Virginie, Amérique. Dans la vie, je suis infirmière et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. Infirmière depuis quelques années, maintenant, Olive ne vit que pour ça. Elle passe soit ses journées soit ses nuits à l'hôpital. Ruinant ses chances de voir du monde ou encore de rencontrer l'amour. Pourtant, ce petit cœur d'artichaut rêve de pouvoir fonder une famille. Ou du moins, avoir quelqu'un qui puisse l'attendre à la maison.
Olive est une jeune femme des plus attentionnée, elle fait attention au petit détail, ceux que personne ne prend le temps de voir. Elle aime pouvoir se dire que les personnes puissent la voir aussi. La vrai Olive, pas celle qui se cache derrière un beau sourire.
Maintenant, qu'elle est enfermée dans cette pièce, elle a pris conscience qu'il lui manquait quelque chose. Pourtant, elle va devoir faire face à ces démons. Ceux qu'elle ne pense pas avoir une foi retournés dans le silence de son appartement. Elle est forte, elle sait qu'elle peut surmonter tout ça. Mais les journées vont être longues et dure. Pourtant, elle va garder son sourire, sa joie de vivre pour cacher combien elle est détruite.
Olive ne put s'empêcher de lever les yeux au ciel. Une mimique qu’elle avait prise et qu’elle n’avait pas oubliée. Une mimique qu’elle avait prise l’habitude quand quelque chose ne lui plaisait pas forcément ou quand une chose comme le fait qu’elle ne pouvait pas marcher était pour elle une chose absurde. Car elle était une femme forte, une femme avait avec survécu et surtout, et pourtant, elle savait qu’elle ne tiendrait pas longtemps sur ses jambes. Ses pieds étaient à découvert, sans chaussures, n’ayant pas eu le temps de le mettre quand elle avait été enlevée. Elle était en pyjama, un simple t-shirt long avec un short. Elle avait opté pour ce genre de pyjama à cause de la chaleur de l’Afrique. Et pourtant, elle s’était senti nue, elle avait eu froid pendant des nuits, sans doute au fait qu’elle avait eu de la fièvre à cause de l’eau qu’elle avait bu plutôt dans la journée. Car, elle ne doutait pas un seul instant que l’eau qu’elle avait pu boire n’était pas forcément des plus potables. Elle avait évité pendant quelques jours de boire, mais elle savait qu’elle devait boire pour pouvoir vivre. Alors, elle s’était forcée, mais maintenant, elle allait pouvoir boire de l’eau sans qu’elle ne puisse douter de sa provenance.
La jeune femme n’avait pas répondu, car, à vrai dire, la position n’était pas dérangée, elle s’était habituée à ressentir cette douleur, celle qui lui broyait l’estomac. Celle de ses côtes, de son visage, sans doute remplis de bleu. Car, bien qu’elle s’était mise en boule pour se protéger, elle n’avait pas toujours réussi à le faire. Par manque de force, ou simplement elle espérait que les coups finiraient par mettre a terme à tout ça. Elle aurait pu en finir avec elle, se laisser partir, mais elle voulait pouvoir se venger. Même si elle devait s'avouer que la vengeance avait déjà été faite par le soldat. Alors, il ne lui restait plus qu’à savourer. Pas la vengeance, mais le fait d’être en vie, d’être toujours là. Car bien des malheureux n’avaient pas eu cette chance. Peut-être que s’ils étaient arrivés plus tôt, certaines personnes auraient pu vivre. Peut-être que tout le monde aurait pu rentrer chez eux, vers les membres de leur famille qui n'attendaient que ça. Revoir le visage de cette personne qui était au mauvais endroit au mauvais moment. Tout comme elle. Pourtant, elle ne savait pas pourquoi elle avait la chance d’être en vie alors que d’autres personnes le méritaient. Elle avait senti l'essence, mais Olive n’avait rien dit. Il n’avait rien à dire. Tout ce qui se passait devant ses yeux n’était rien comparé à ce qu’ils lui avaient fait vivre.
“Je n’ai pas envie de pleurer. Je crois que je n’ai plus assez d’eau pour le faire. Et appelez-moi Olive, s’il vous plaît.”
La brunette voulait entendre son prénom, pour se dire qu’elle était bien vivante. Bien présente, et surtout, car elle ne l’avait pas entendue depuis des semaines. Ils avaient utilisé des noms, ceux qu’elle ne répétera jamais. Car ses mots n’avaient jamais été bons pour décrire une femme. Puis, elle ne voulait pas forcément penser au futur. Non, mais à l’avenir semé de cauchemars, de doutes qui l’attendaient. Car Olive le savait, le retour au monde civil ne se ferait pas contre quelques égratignures. Non, elle allait devoir combattre encore et encore, jusqu’à ce qu’elle n’ait plus l’impression de se noyer. Que chaque nouvelle bouffée d’air qu’elle pouvait prendre ne lui fasse plus mal. C’était sans doute un long combat qui l’attendait, mais un combat qu’elle allait gagner.
"Ça fait bien longtemps que mon corps n’a pas été nettoyé. Mais je ne suis pas sûre que le lac soit le meilleur endroit. On ne sait pas vraiment ce qui se cache dans les profondeurs. Même si je ne dirais pas non pour enlever tout ça.”
Elle ne voulait que ça, pouvoir enlever cette saleté qui lui collait à la peau. Mais elle pouvait attendre encore un peu. Attendre d’être dans un endroit sûr, avec une douche. Ou même avec seulement un tuyau d'arrosage. Mais Olive savait qu’aller dans le lac était la meilleure solution qui s’ouvrait à elle. Du moins pour le moment. Quand elle serait de nouveau chez elle, elle allait se glisser dans un bon bain chaud, et en sortirait simplement quand son corps serait fripé comme une mamie. Ou jusqu’à ce que l’eau soit froide. Pour le moment, elle se concentrait sur… Elle ne savait pas vraiment. Elle regardait autour d’elle, alors que les soldats avançaient en silence comme un seul même homme. Fermant les yeux quelques instants, elle les ouvrit rapidement, alors qu’elle pouvait entendre au loin un oiseau. Un oiseau lui avait fait peur, un léger soupir sortit d’entre ses lèvres.
“J’aimerais quand même aller au lac.”
Puis aucun mot ne sort d’entre les lèvres d’Olive jusqu’à l'arrivée au camp des soldats. Une heure de marche dans le silence, et quand il la posa enfin sur ses deux jambes, ses dernières tremblaient. Sans doute l'adrénaline qui était en train de descendre ou simplement, car elle avait perdu en muscle. Déjà qu’elle n’était pas le genre de jeune femme à être de corpulence généreuse. Elle ne doutait pas un seul instant qu’elle devait faire encore plus peur maintenant. Alors, elle glissa doucement sur le sol, mettant ses fesses à même la terre. Cela ne la dérangeait pas, pas après avoir vécu quelques semaines avec rien d’autre qu’un tapis sur le sol. Mais elle savourait de pouvoir sentir de nouveau l’air sur son visage. Ne disant rien, elle regarda simplement les soldats s’activer autour d’elle. Sans doute, avant qu’ils ne se retrouvent dans le noir complet. Elle ne voulait pas les déranger, ils avaient déjà risqué leur vie pour elle. Elle ne voulait pas non plus les embêter pour avoir un peu d’eau. ou bien autre chose dont elle aurait besoin.
En vous donnant la vie, on vous offre la mort.
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Clionestra
Jeu 3 Nov - 16:53
Drew Nicholas
J'ai 28 ans et je vis là où l'on m'envoie. Dans la vie, je suis chef de la Delta Force et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. → Orphelin sans attache qui a fait parti de plusieurs foyers. → N'a que son patron, l'homme qui a vu en lui un atout, comme membre de sa famille et il ferait n'importe quoi pour lui. → Fait partit de la Delta Force depuis l'âge de 18 ans. → N'a jamais rencontré l'amour, bien qu'il a eu des conquêtes. → Possède une grande cicatrice sur la hanche, d'un bout d'obus qui a failli le tuer. Il n'aurait pas du pouvoir remarcher mais c'était sans compter sur le fait qu'il était un casse couille ... → ... Et que la Delta force c'est toute sa vie.
- Appelez-moi Drew alors, Olive, dit-il simplement en murmurant vers elle.
Tout le monde l’appelait Drew de toute manière. Son unité était tellement spéciale et hors des radars qu’ils ne se formalisaient plus de leurs titres que quand un supérieur hiérarchique était dans la zone. Si Drew était le chef de leur unité, justement, il voyait chacun des soldats non comme des pions mais comme des personnes à part entière. Il ne pouvait en être différemment pour la jeune femme, elle était une personne. Il ne fit pas de commentaire sur le lac. C’était vrai ce qu’elle disait … mais ils n’avaient pas mieux. Peut-être pourraient-ils trouver quelque chose de mieux pour elle ? Il n’avait pas le luxe de profiter d’une douche, ou d’un bain, depuis des années maintenant. La jeune femme était forcément plus classe que les animaux qu’ils étaient. Il lui fit un nouveau sourire. Elle avait accepté le lac. Malheureusement, elle aurait eu difficilement mieux.
- Je vous emmènerais au lac.
Les nuits étaient chaudes par ici. L’eau était peut-être fraiche, mais même assez tard, elle pourrait se reposer dans l’eau et se laver … il laissa planer le silence. Auprès de lui, personne ne fit de commentaire. Son lieutenant lui proposa de prendre la jeune femme à un moment, mais il refusa d’un mouvement de la tête. Il n’avait pas envie que la jeune femme se sente encore plus mal à l’aise. Arriver au camp, quelques tentes cachés dans des arbres à l’abri des regards entre autres. Il la pose sur le sol. Les onze autres commençaient déjà à mettre en place ce qu’il fallait. Lui restait à proximité de la jeune femme jusqu’à ce qu’un des soldats vient lui prévenir que la première tente était finie. Doucement, il mit sa main contre sa hanche et la déplaça doucement vers la tente.
La tente était petite. La tente était avec un lit, sommaire, et une caisse d’où dépasser quelques vêtements. Il la laissa s’assoir et observa le kit de premier secours.
- Que préférez-vous Olive ? dit-il alors tout bas, je dois vérifier votre état, mais je ne ferais rien contre votre consentement. Dites-moi ce qui vous mettrez à l’aise, comment le faire selon vous, pour que vous vous sentiez …mieux.
Il s’était accroupi pour être plus bas qu’elle. Elle avait été enlevée pendant des semaines, soumise au bon vouloir de types qui lui voulait du mal… elle avait été blessé, torturé peut-être, violé peut-être, il ne pouvait qu’imaginer ce qu’on lui avait fait … alors il ne voulait pas être lié à ces types dans la tête de la brune. Ainsi accroupi, il releva une main sur son visage pour en regarder l’état. Il n’était pas délicat, il essayait pourtant. Il était un soldat de la Delta Force et il se forçait à lui faire le moins de mal possible encore.
- Toute la nuit, nous ne bougerons pas. On devra mettre en place le plan pour le second village, mais je pense qu’ils sont déjà en train de tout prévoir, alors n’hésitez pas à nous utiliser. Nous sommes là pour vous.
Parce que tous savaient qu’elle n’était qu’une infirmière … Loin d’eux l’envie de diminuer ce qu’elle avait pu faire, et la force qu’elle avait dû mettre en chaque combat … mais elle n’avait pas été éduqué pour le combat, pour le mal, pour leur travail. Drew avait pris les onze volontaires pour cette mission, mais il aurait dû penser à prendre une femme avec eux. Parmi les potentiels nouvelles recrues de la Delta Force, il y avait un peu moins d’une femme pour dix hommes. Il aurait dû faire en sorte de prendre une de ses femmes pour les aider dans le cas, plausible mais peu possible, qu’une femme soit encore en vie après avoir été kidnappé par des rebelles.
- Je ferais tout ce que vous voudrez, reprit-il avec un sourire qu’il espérait rassurant.
J'ai 27 ans et je vis en Virginie, Amérique. Dans la vie, je suis infirmière et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. Infirmière depuis quelques années, maintenant, Olive ne vit que pour ça. Elle passe soit ses journées soit ses nuits à l'hôpital. Ruinant ses chances de voir du monde ou encore de rencontrer l'amour. Pourtant, ce petit cœur d'artichaut rêve de pouvoir fonder une famille. Ou du moins, avoir quelqu'un qui puisse l'attendre à la maison.
Olive est une jeune femme des plus attentionnée, elle fait attention au petit détail, ceux que personne ne prend le temps de voir. Elle aime pouvoir se dire que les personnes puissent la voir aussi. La vrai Olive, pas celle qui se cache derrière un beau sourire.
Maintenant, qu'elle est enfermée dans cette pièce, elle a pris conscience qu'il lui manquait quelque chose. Pourtant, elle va devoir faire face à ces démons. Ceux qu'elle ne pense pas avoir une foi retournés dans le silence de son appartement. Elle est forte, elle sait qu'elle peut surmonter tout ça. Mais les journées vont être longues et dure. Pourtant, elle va garder son sourire, sa joie de vivre pour cacher combien elle est détruite.
Olive s’était levée et avait suivi Drew sans un mot jusqu’à la tente. Cela faisait bien longtemps qu’elle n’avait pas eu quelque chose d'aussi confortable, alors quand elle s’installa sur le lit, elle ne put s'empêcher de le caresser des bouts des doigts, pour être sûre qu’elle était bien sur un lit, et non sur le sol. Et elle ne pouvait s’empêcher de penser à la nuit qui allait venir. Celle oui, elle allait être allongée sur ce lit, où elle allait être à l'abri de la boue, de la terre. Elle ne pouvait pas rêver mieux. Mais quand Drew parla, elle le regarda. Elle savait où elle avait mal et pourquoi. Elle pensait qu’elle ne se ferait ausculter qu’une fois à l’hôpital, mais elle s’était trompée, elle allait devoir montrer son corps meurtri à un homme qu’elle ne connaissait pas. Pour son bien, la jeune femme le savait. Mais elle ne voulait pas voir de la pitié, elle ne voulait pas qu’on ait de la peine pour elle. Olive ne supporterait pas ça, elle le savait d’avance. Alors quand il posa sa main sur son visage, elle eut un sursaut, jusqu’à maintenant, aucune personne n’ayant posaient les mains sur elle avait été doux. C’était même tout le contraire. Ce n’était que pour lui faire du mal. Devait-elle se sentir heureuse de n'avoir subi que des coups et aucune agression sexuelle ? Elle ne savait pas. Car malgré tout, elle garderait les marques de son passage ici à vie. Se reculant un peu, elle souleva son t-shirt, juste de quoi montrer son ventre et ses côtes. Elle n’allait pas le monter plus haut. Elle n’était pas là pour exhiber ses blessures, et encore moins son corps.
“J’ai peut-être des côtes de fêlés. Je ne vois pas mon visage, mais je dois avoir un bleu sur le menton et sur la tempe. Je dois en avoir aussi dans le dos, sur les cuisses et sur les épaules. Des bleus qui vont finir par partir, je le sais. Mes côtes vont finir par se remettre toutes seules, avec du repos.”
Elle avait le diagnostic de ses blessures pendant des semaines, pour évaluer ses chances de survie ou non. Et surtout, pour être sûr qu'aucune blessure n'avait été plus grave qu’elle ne l’aurait pensé. Elle le laissa examiner ses côtes, puis son dos. Aucun mot de sortir d'entre ses lèvres, seulement des grimaces quand elle le sentait toucher un endroit sensible. Puis, elle baissa de nouveau son t-shirt avant de lui adresser simplement un sourire ainsi qu’un signe de tête à ses mots. Pour le moment, elle voulait simplement enlever la crasse qu’elle avait sur le corps.
“J’aimerais aller me nettoyer.”
Olive le suivit dans un nouveau silence jusqu’au lac. Elle attendit qu’il s'éloigne un peu. Mais elle pouvait le voir non loin d’elle. Elle savait qu’il ne ferait rien qui pourrait la déranger. Où la mettre dans l'embarras. La première chose qu’elle fit, ce fut de se mettre accroupi et de frotter ses mains dans l’eau froide. Puis les bras, elle enleva doucement son haut, voulant enlever le plus de saleté possible, puis son short avant de s’asseoir au bord de l’eau. Faisant tout de même attention à ce qu’aucune bête de ne vienne la manger. Cela serait dommage de finir, dévorer par je ne sais quoi alors qu’elle venait de fuir les rebelles. L’eau sous elle était noire, mais elle s’en fichait, elle se fichait de savoir que cette noirceur était sur elle un instant avant. Puis, elle passa à son visage et enfin ses cheveux. Qu’elle plongea directement dans l’eau, les frottant avec ses mains. Elle n’avait pas de savon, mais tant pis. Elle les essora, remit son haut et son bas, avant de se tourner vers Drew.
“J’ai fini. Du moins, j’ai fait ce que je pouvais. Et aucun animal n’est venu me voir. Je peux dire que j’ai de la chance aujourd’hui ?”
Haussant doucement les épaules, elle se dirigea vers Drew, encore mouillé, mais elle s’en fichait. Elle voyait à présent sa peau blanche. Du moins, une grande partie. Bientôt, elle le savait, elle serait propre, coiffer et elle sentirait bon.
En vous donnant la vie, on vous offre la mort.
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Date d'inscription : 29/12/2020
Crédits : La très talentueuse Eurydie
Univers fétiche : Fantastique
Préférence de jeu : Les deux
Clionestra
Jeu 3 Nov - 20:15
Drew Nicholas
J'ai 28 ans et je vis là où l'on m'envoie. Dans la vie, je suis chef de la Delta Force et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. → Orphelin sans attache qui a fait parti de plusieurs foyers. → N'a que son patron, l'homme qui a vu en lui un atout, comme membre de sa famille et il ferait n'importe quoi pour lui. → Fait partit de la Delta Force depuis l'âge de 18 ans. → N'a jamais rencontré l'amour, bien qu'il a eu des conquêtes. → Possède une grande cicatrice sur la hanche, d'un bout d'obus qui a failli le tuer. Il n'aurait pas du pouvoir remarcher mais c'était sans compter sur le fait qu'il était un casse couille ... → ... Et que la Delta force c'est toute sa vie.
Il avait été lent. Il avait … aussi doux que ce qu’il pouvait en vérifiant le corps de la jeune femme. Il avait doucement toucher la jeune femme, caressant sa peau en évitant encore de la blesser. Il restait silencieux. Il ne voulait pas déranger la jeune femme plus que de raison. Il ne voulait pas l’indisposer plus que de raison. Il avait vérifié son corps avec le plus de douceur possible … plus que ce que lui, un homme qui avait oublié la douceur depuis des années, l’avait pu. Il avait touché ses côtes, vérifier son état, il l’avait aussi regardé. Simplement pour qu’elle s’accroche à son regard et qu’elle puisse voir ses pensées. Elle était une survivante, elle n’avait pas à avoir honte de ses marques, de ses blessures ou même de ses coups. Il finit l’oscultation sans oser lui demander si elle avait été agressée sexuellement. Il l’observait. Il espérait que non. Ce genre de rebelle était le genre à ne pas supporter les autres « races ». Ainsi donc une jolie hispanique à la peau blanche était … bien trop blanche pour leur peau noire. Il prévu une serviette et se déplaça pour aller à la rivière avec elle. Il aurait pu lui proposer des vêtements des hommes, mais ils n’en avaient pas prévu. Ils allaient tous devoir rester habiller ainsi, avec leur uniforme tâcher de sang et puant la mort. Pendant qu’elle se lavait, il resta dos à elle, droit comme on lui avait enseigner.
Droit et sans pitié.
Il écoutait le moindre son alentour et arriverait à attendre le moindre animal dangereux. Il savait aussi ce que faisait ses soldats en ce moment même. Il se retourna quand elle dit avoir fini … Enlever la crasse sur une femme à la peau d’albâtre et n’en restera que les marques des coups qu’elle a reçus. Il tiqua. Il faisait la guerre. Il tuait femmes et enfants à la même enseigne que les hommes, quand ils étaient un soldat … mais il avait du mal à comprendre comment on pouvait faire du mal à une personne sans défense. La jeune femme s’était retrouvée au cœur d’une guerre dont elle ignorait l’importance ou le sujet. Même lui l’ignorer. Seuls ceux voulant la guerre savait la véritable raison de combattre.
- Un lapin, ça aurait été bien pour manger pourtant. Je ne sais pas si on peut appeler cela de la chance.
Il essayait de faire de l’humour alors qu’il se mit à côté d’elle, au cas où ses jambes lachèrent, pour la ramener dans le camp. Là, d’autres tentes avaient été monté. Dans chaque tente, il y avait trois lits normalement. La jeune femme prendrait une tente pour elle toute seule, obligeant un quatrième lit à être posé entre les autres. Pas que cela déranger les soldats. Ils l’avaient fait sans se concerter. Il y avait, là, un tronc d’arbre tombé et faisant office de table. Il y avait des réchauds militaires et une tambouille infecte qui attendait. Dans un coin, dans un sachet, il y avait les « gâteaux pas trop dégeu » des rations.
- Tenez Mademoiselle, dit l’un des soldats en s’approchant, on vous a laissé le meilleur.
Il repartit aussi sec vers le réchaud pour mélanger l’espèce de purée. Drew compta les réchauds et trouva le sien alors qu’il fit un signe de la tête à la jeune femme.
- Olive, accepteriez-vous de manger avec nous ? Bien sûr, vous pouvez choisir d’aller dormir avec votre butin, mais nous serions ravis de pouvoir partager notre repas avec vous.
Si elle voulait parler de ce qui lui était arrivé alors elle le pourrait. Si elle ne le voulait pas, ils avaient pléthore de sujet possible à avoir quand on était des membres d’une unité d’élite secrète. Drew n’aimait pas trop quand on parlait de famille, mais pour les autres sujets il pouvait plus ou moins gérer… Et la présence d’une femme évitera certainement les sujets misogynes ou le cul …
J'ai 27 ans et je vis en Virginie, Amérique. Dans la vie, je suis infirmière et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. Infirmière depuis quelques années, maintenant, Olive ne vit que pour ça. Elle passe soit ses journées soit ses nuits à l'hôpital. Ruinant ses chances de voir du monde ou encore de rencontrer l'amour. Pourtant, ce petit cœur d'artichaut rêve de pouvoir fonder une famille. Ou du moins, avoir quelqu'un qui puisse l'attendre à la maison.
Olive est une jeune femme des plus attentionnée, elle fait attention au petit détail, ceux que personne ne prend le temps de voir. Elle aime pouvoir se dire que les personnes puissent la voir aussi. La vrai Olive, pas celle qui se cache derrière un beau sourire.
Maintenant, qu'elle est enfermée dans cette pièce, elle a pris conscience qu'il lui manquait quelque chose. Pourtant, elle va devoir faire face à ces démons. Ceux qu'elle ne pense pas avoir une foi retournés dans le silence de son appartement. Elle est forte, elle sait qu'elle peut surmonter tout ça. Mais les journées vont être longues et dure. Pourtant, elle va garder son sourire, sa joie de vivre pour cacher combien elle est détruite.
“Je ne pense pas que j’aurais mangé le lapin. Je ne suis pas vraiment difficile concernant la nourriture. Puis, le lapin est tellement mignon.”
Olive n’était pas végétarienne, mais elle évitait souvent de manger de la viande quand elle n'en avait pas besoin. Sans doute pour contribuer un peu à la sauvegarde des animaux. Ou peut-être simplement que ne pas manger de viande n’était pas dérangeant pour elle. Alors qu’elle revenait au camp, la jeune femme avait sans doute marché plus lentement qu’elle ne l’aurait pensé. Sans doute, car tous les muscles de son corps lui faisaient mal. Ou simplement qu’elle n’avait plus de force, du moins pas assez pour marcher vite. Pourtant avant, la jeune femme allait courir tous les matins, faisant le tour des parcs, ou simplement de son quartier. Elle y allait avant que la ville ne se réveille, avant que les personnes partent au travail, pour la simple raison qu’elle aimait le calme de sa ville quand personne, où du moins, quand il n’y avait presque personne. Puis quand elle revenait sur le chemin qui pouvait la conduire chez elle, elle croisait la petite mamie qui habitait en face de chez elle. Souvent, la brunette s’arrêtait pour pouvoir parler avec elle. Puis, elle embrassait les enfants de son voisin qui partaient à l’école. Elle adorait ces petits monstres, et enfin, elle rentrait chez elle pour se préparer. La même routine et pourtant, elle n’avait jamais cessé de le faire. Car c’était comme ça qu’elle aimait le début de sa journée.
“Je vous remercie."
Attrapant l’assiette que le soldat lui avait tendue, elle regarda autour d’elle. Les autres étaient installés, leurs assiettes sur le genou. Ce n’était pas le repas le plus extraordinaire qu’elle avait, mais elle s’en fichait. Elle allait manger autre chose que simplement du pain. Et l’odeur qu’elle sentit lui donna autant faim que mal au ventre. Car elle savait d’avance qu’elle ne mangerait pas tout. Son ventre n’était plus habitué à manger de grosses quantités. Mais elle n’aimait pas gâcher non plus la nourriture. Elle n’avait jamais aimé ça. Sans doute, car Olive savait que certaines personnes ne mangeaient pas à leur faim. Comme elle depuis quelques semaines maintenant.
“Je veux bien. Un peu de compagnie ne me ferait pas de mal.”
S’installant à côté d’eux, elle regarda pendant un instant son assiette avant d’oser enfin prendre une bouchée. Et elle ne put s'empêcher d’avoir un soupir de plaisir alors que ses yeux se fermaient. Elle n’aurait jamais pensé que ses papilles se réveilleraient ainsi. Elle avait l’impression d’avoir une explosion de saveur dans la bouche. Elle trouvait ça délicieux, même si des personnes pensaient que c’était la chose la plus dégoûtante qui soit.
“C’est vraiment délicieux !”
Elle reprit une nouvelle bouchée, puis une autre, avant de se rendre compte que son ventre était déjà plein. Pourtant, Olive se força à prendre une nouvelle bouchée. On lui offrait à manger alors qu’ils n’étaient pas forcément obligés de le faire. De plus, ils étaient sans doute en train de manger quelque chose de bien plus dégoûtant de ce qu’elle avait actuellement. Alors, elle mangea tout simplement, plus doucement, forcent son ventre à accepter chaque bouchée. Car elle avait sans doute peur de ne pas avoir un nouveau repas avant bien longtemps. Alors qu’au fond d’elle, Olive savait qu’elle allait manger dans les jours à venir, et encore plus quand elle sera de nouveau au pays. Posant son assiette, elle ferma les yeux, essayant de ne pas courir pour aller vomir ce qu’elle venait de manger. Sans grand succès à vrai dire, puisque deux secondes plus tard, elle s’était levée, marchant comme elle le pouvait pour s’éloigner le plus possible des autres avant que son estomac ne rende ce qu’il venait de manger. Revenant doucement à sa place, elle n’osait regarder personne, encore moins la personne qui lui avait offert cette assiette. Soupirant, elle finit par remonter ses genoux contre sa poitrine, posant son menton dessus, et enroula ses bras autour.
‘Quand vous aurez fini, j’aimerais aller m'allonger, si ça ne vous dérange pas.”