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LE TEMPS D'UN RP

Like a Hurricane [Billy]

Mioon
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Univers fétiche : SFFF - Plutôt Dark Fantasy en ce moment
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Mioon
Mer 7 Aoû - 13:47
Le contexte du RP
Mise en situation

La situation
Billy et Alicia ne se sont pas vus depuis près d'un an maintenant, et il ne s'attendait certainement à la retrouver un jour, le cul posé sur sa bagnole !

Contexte provenant de cette [url=LIEN]recherche[/url]


Like a Hurricane [Billy] Me3t

"Une nouvelle terreur a émergé de la mort, une nouvelle superstition a conquis la forteresse inexpugnable de l'éternité.
Je suis une légende."

R. Matheson
Mioon
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Mioon
Mer 7 Aoû - 13:50

Alicia
Williams

J'ai xx ans et je vis à ville, Pays. Dans la vie, je suis études/métier et je m'en sors statut de vie (bien, moyen, pas bien). Sinon, grâce à ma chance/malchance, je suis statut matrimonial et je le vis plutôt bien/pas bien.

Informations supplémentaires ici.


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Au beau milieu du parking bondé, la Chevrolet trônait presque comme une reine en son royaume. Personne garé à droite, personne garé à gauche … les places étaient pourtant chères s'il fallait en croire les bagnoles posées plus loin le long de la route, mais la Camaro semblait pourtant bénéficier d'un traitement de luxe. Sans doute parce que son propriétaire était suffisamment sanguin pour coller son poing dans la gueule de quiconque oserait y faire une rayure ! Billy et sa bagnole, c'était une histoire d'amour qui durait depuis un paquet d'années maintenant, et ce fut avec un vague sourire aux lèvres que Alicia s'en approcha. Sa main caressant doucement la carrosserie tandis qu'elle avait laissé tomber son sac par terre sans y faire plus attention.

Des milliers de kilomètres parcourus en stop et en bus, et enfin elle trouvait un objet familier. Presque rassurant. Dans cette Chevrolet, elle en avait vécu des trucs, et sentir sous ses doigts la bosse qui existait toujours sur l'aile droite se manqua pas de l'amuser. Elle avait picolé ce jour-là, il avait picolé aussi. Ils s'étaient engueulé, comme ça leur arrivait parfois. Dans un mouvement d'humeur, il avait grimpé dans sa bagnole pour se barrer sans elle et la planter sur la plage, mais l'alcool aidant, il s'était royalement payé un arbre quelques mètres plus loin. Plus de peur que de mal d'ailleurs, et puis la course poursuite avec les flics qui s'en était suivie avait quand même été marrante !

Rien à faire, Alicia avait des tonnes de souvenirs dans cette caisse, et ce fut doucement – presque tendrement – qu'elle vint s'asseoir sur le capot. Retirant ses godasses avant pour être sûre de ne pas abîmer la peinture.

Billy avait mauvais caractère, elle n'était pas en reste. Billy était un connard, et on pouvait allégrement affirmer qu'elle était une garce. Au final, ces deux-là allaient plutôt bien ensemble – même mauvaise graine – et c'était sans doute pour ça que leurs parents respectifs n'avaient jamais vu d'un bon œil leur relation. Chaotique d'ailleurs la relation. Beaucoup de hauts, beaucoup de bas. Beaucoup de heurts, beaucoup d'engueulades aussi. Mais ils finissaient toujours pas revenir l'un vers l'autre. Toujours. Au grand damne de cet enculé de père que se traînait Hargrove, et de la bigote presque fanatique qui faisait office de mère à la jeune femme. On ne choisissait pas sa famille, et les deux ex' tourtereaux avaient en commun de ne pas aimer la leur. Entre autre chose d'ailleurs, parce que ça faisait tout de même un peu léger pour se foutre en couple.

15h, une sonnerie retentit …

Pas loin des bâtiments du lycée de Hawkins se dressaient ceux de la faculté – sans doute des prépa' ou des premières années, elle n'en savait trop rien et s'en foutait un peu – et la sonnerie annonçait surtout la fin des cours pour aujourd'hui. L'heure de retrouver Billy. De bonne ou de mauvaise humeur, impossible à déterminer, il était bien trop chiant pour ça. Mais Alicia, elle, elle était contente d'être là, et elle espérait que ça allait continuer encore un peu tandis qu'elle se sortit une clope. La ficha entre ses lèvres. Puis avisa qu'elle avait paumé son briquet pendant son road trip.

« Eh mec, t'as pas du feu ? »

En face d'elle, un gars bon chic bon genre s'arrêta net pour la regarder – la juger avec un certain mépris peint sur sa petite gueule d'assistant de prof de sciences – mais il ne répondit rien et traça son chemin. Saleté de ville. Saleté de pécores.




Like a Hurricane [Billy] Me3t

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R. Matheson
Regan
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Regan
Sam 10 Aoû - 17:35

Billy Hargrove
J'ai xx ans et je vis à ville, Pays. Dans la vie, je suis études/métier et je m'en sors statut de vie (bien, moyen, pas bien). Sinon, grâce à ma chance/malchance, je suis statut matrimonial et je le vis plutôt bien/pas bien.

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Il me reste deux heures à tirer, et j’en peux déjà plus des cours. Trop longue, cette journée. Trop chiante, aussi. Entre mon retard de ce matin, le savon que m’a passé le prof de bio en raison d’un devoir non rendu, et la manie qu’a Ed de me casser les couilles toutes les cinq minutes en me faisant de grands signes deux tables plus loin, j’ai envie d’mourir. Ou de foutre le feu à quelque chose. Lorsque la sonnerie se fait entendre, je renverse presque ma chaise dans ma hâte de foutre le camp. Je passe sous le regard furieux du prof, avant de m’extraire de la salle de classe tout en fouillant dans mon sac pour en extirper mes clopes. Terminé, j’y retourne pas, et tant pis pour le cours suivant. Ça fait un moment que j’ai renoncé de toute façon, et que je ne viens que pour m’éviter de nouvelles merdes à la maison. J’suis à peine arrivé dans le couloir qu’une tornade blonde envahit mon champ de vision, se suspendant à mon cou en minaudant avec tellement d’enthousiasme que mon grommellement de déplaisir passe inaperçu. « Liz putain ! » J’proteste en essayant maladroitement de l’écarter de moi mais rien à faire, elle s’accroche, et ce n’est que lorsqu’elle est certaine d’avoir toute mon attention qu’elle se calme un peu et recule en plantant ses prunelles vertes dans les miennes. Je lui rends son regard, un peu interloqué par l’énergie qu’elle peut déployer en toute circonstance, avant de froncer les sourcils devant son air ravi. « Billy… » elle commence et je sais déjà que ce qu’elle va proposer va me gonfler. Liz est une tornade, et j’suis pas vraiment d’humeur à la suivre dans ses délires. J’ai envie d’une clope, d’une bière, et d’un tour en bagnole, là, maintenant, tout de suite, histoire de chasser les mauvaises ondes de cette journée pourrie. « Billy ! Tu m’écoutes pas sérieux. » Elle agite la main devant mon visage, et j’lève les yeux au ciel avant d’hocher la tête « Ouais, quoi ? » si mon ton est sec, il ne suffit visiblement pas à la décourager puisqu’elle ajoute aussitôt en m’arrachant mon paquet de clopes des mains. « Fume pas ! Emma fait une fête ce soir, y’aura tout le monde et faut absolument que tu viennes, hors de question que je me pointe toute seule comme la dernière fois, de quoi j’aurais l’air ! » elle n’arrête pas, et j’me renfrogne à mesure qu’elle me déballe ses plans. Les soirées d’Hawkins ? Trois packs de bière, de la musique ringarde et des gosses déphasés, non merci. Putain, la Californie me manque. « J’dois gérer Max ce soir. » Liz se tait, ouvre de grands yeux, et j’en profite pour lui reprendre mes cigarettes avant de lui passer devant pour rejoindre la sortie à grandes enjambées. J’suis déjà bien saoulé quand j’arrive sur le parking mais c’est rien à côté de la vague de fureur qui m’embrase tout entier quand j’distingue une silhouette calée sur ma bagnole. C’est quoi ce délire encore ? Ils apprennent jamais rien ces abrutis ? Ils le savent pourtant, que la Camaro c’est mon bébé, et que celui qui la colle trop repartira avec des dents en moins. J’m’avance, déjà prêt à frapper, quand j’distingue les traits de celui – celle plutôt – qui trône sur le capot de ma caisse comme si c’était le nouveau coin à la mode. « Alicia ?! » J’suis pas sûr de c’que j’avance, c’est genre, complètement inattendu, et j’en oublie presque de gueuler à la voir assise là, comme si tout était normal, comme si on s’était pas frités salement avant de perdre contact, une fois de plus, avant que j’déménage. Le parking est désert, me laissant face à face avec mon ex, et moyennement content. Surtout lorsque j’entends le bruit d’une cavalcade derrière moi, qu’une main vient m’entourer la taille et qu’une voix un peu trop aiguë piaille à mon oreille « Billy ?! C’est qui cette pouffe ?» Forcément, une merde n’arrive jamais seule. « C’est… t’occupes. » J’lâche pas Alicia des yeux, comme pour la mettre au défi de faire un truc, de me provoquer un peu plus, que ce soit sur ma meuf ou sur ma caisse. Elle a toujours été douée pour ça. « Ça va Williams ? J’te dérange pas ? » j’demande en m'allumant ma cigarette, sans plus m’occuper de Liz qui lui jette des regards outrés. Elle n’a jamais eu le droit de toucher ma bagnole, elle, et encore moins de monter dedans.
Mioon
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Mioon
Lun 12 Aoû - 15:14

Alicia
Williams

J'ai xx ans et je vis à ville, Pays. Dans la vie, je suis études/métier et je m'en sors statut de vie (bien, moyen, pas bien). Sinon, grâce à ma chance/malchance, je suis statut matrimonial et je le vis plutôt bien/pas bien.

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Le cul sur le capot de la Chevrolet, Alicia avait pu voir Billy arriver de loin, et c'est un sourire moqueur qui vint ourler ses lèvres lorsqu'elle vit sa tronche se décomposer sous le coup de la surprise. Un léger rire se payant même le luxe de passer la barrière de ses lèvres … avant qu'un de ses sourcils ne se leva lorsqu'une blondinette à l'air attardé se colla à son ex'. Son regard passant alors alternativement de l'un à l'autre. Une fois, deux fois, trois fois. Hargrove était un véritable aimant à gonzesses et le moins que l'on pût dire, c'est qu'il n'hésitait pas à se taper le bas du panier pour se vider les couilles !

« Mignonne ta copine, elle est toute blonde, elle te rappelle la Californie ? Bon par contre, faut pas être trop exigeant hein … »

D'engueulades en ruptures plus ou moins longues, Alicia en avait vu des filles au bras de son ex', et si elle feignait généralement de s'en foutre, elle pouvait également partir dans des crises de jalousie hallucinantes par moment. Suivant le moment et la saison. Mais là, elle conservait son sourire, elle semblait toujours aussi amusée de la situation, et elle n'allait pas s'attarder sur cette paumée à l'accent désagréable. Elle préférait encore répondre à ce regard rageur qui ne la quittait pas.

« Mais sinon ça va Hargrove, tu m'déranges pas, tu m'arrangerais même si tu m'filais du feu ! Et arrête de me regarder comme ça, j'te signale que j'ai viré mes pompes pour justement pas rayer ta caisse. »

Elle n'aurait pas pu la rayer de toutes façons, parce qu'elle y tenait trop. Sans doute pas autant que Billy, c'était évident, mais elle était quand même très attachée à cette Camaro, et elle n'était pas garce au point de l'abîmer. Et ce même si elle était garce sur bien d'autres points …

« Alors l'Indiana, ça a l'air cool finalement ! La bouse, les vaches, les pécores … putain ton père a vraiment toujours aussi bon goût !

- Non mais … tu te prends pour qui espèce de pétasse là ?! Tu vas foutre le camp et vite fait si tu veux pas d'ennui ! »

Ah, c'est que la blondinette aurait mordu si elle avait des dents, et Alicia – toujours assise en tailleur sur le capot – se pencha alors légèrement vers elle tout en lui adressant son sourire le plus railleur.

« J'adore les ennuis, chérie, alors hésite pas surtout. »

Cris estomaqués de la demoiselle, qui aussitôt attrapa le bras de Billy afin de le secouer comme un prunier.

« Dis quelque chose Billy !! »

Et en face, toujours le sourire et le regard franchement amusé de Alicia. Comme si elle attendait elle aussi qu'il dît quelque chose.




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Regan
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Regan
Mar 13 Aoû - 1:01

Billy Hargrove
J'ai xx ans et je vis à ville, Pays. Dans la vie, je suis études/métier et je m'en sors statut de vie (bien, moyen, pas bien). Sinon, grâce à ma chance/malchance, je suis statut matrimonial et je le vis plutôt bien/pas bien.

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J’attends la remarque, qui forcément ne tarde pas. Alicia ? J’la connais par cœur, en tout cas c’est tout comme, et la pique qu’elle lance ne me surprend pas outre mesure. Au moins la crise est évitée, pour le moment en tout cas. J’me suis jamais gêné pour faire parader mes conquêtes sous son nez, pour l’emmerder, ou juste parce que j’pensais qu’on était passés à autre chose. Là, c’est différent. Alicia ramène avec elle des relents d’un passé sur lequel je n’ai aucune envie de m’appesantir, encore moins avec Liz dans les parages. Je pousse un soupir, avant de lui tendre mon zippo, la laissant allumer sa clope pendant que je tire sur la mienne en tentant de faire le point. D’abord, gérer Liz, c’est de son côté que le vent souffle le plus fort. Ensuite, remettre Williams à sa place. L’allusion à mon paternel ne me fait pas franchement rire, mais au moment même où je m’apprête à décocher une remarque bien sentie, Liz s’en mêle et se couvre de ridicule. Alicia, c’est aussi une grande part de mes meilleurs souvenirs, et j’me réserve le droit de l’envoyer chier. « Vaut mieux qu’tu t’en ailles Liz, on a un vieux truc à régler elle et moi. » J’essaye d’être sympa, de calmer un peu le jeu, de pas envoyer paître gratos la nana qui me supporte en ce moment et de pas mériter, pour une fois, mon étiquette de gros connard. C’est peine perdue. Elle continue de me secouer le bras, et d’insister lourdement. J’ai jamais été connu pour ma patience, encore moins pour ma diplomatie. Liz le sait. Et Alicia mieux que quiconque. « Alicia. Monte. » J’lui balance les clés de la caisse en lui indiquant le siège passager du menton, espérant qu’elle va obtempérer avant d’attraper Liz par le bras pour la traîner à l’écart. Trop surprise par la sécheresse de mon geste, elle se laisse  faire, tout en me retournant un regard un peu ahuri. « Mais… » commence-t-elle, avant que je ne la coupe brutalement « Stop. Juste stop. Cette fille, c’est mon problème. Elle te concerne pas. Et j’tolèrerais pas que tu t’en mêles. C’est clair ? Alors si tu veux que tout se passe bien, tire-toi, va préparer ta soirée, et peut-être même que j’te rejoindrai. Pour le moment, j’dois régler cette histoire. Ok ? » « D’accord… » me répond-t-elle, rendue docile par la dureté de mon ton, avant de s’éloigner de quelques pas, l’air mortifié. Elle a perdu toute combativité. J’m’en voudrais presque, à la voir privée de toute sa morgue, mais un gros morceau m’attend et j’suis déjà en train de m’installer au volant quand je jette un dernier coup d’œil à ma nana qui s’éloigne. Fais chier. « T’es contente ? » j’demande à Alicia en balançant mon mégot par la fenêtre. « Qu’est-ce que tu fous là bordel, j’te manquais à ce point ? Y’a pas assez de mecs en Californie, fallait qu’tu viennes me chercher ici ? Pour foutre la merde en plus ! » J’me tourne vers elle, et j’la dévisage comme si j’pouvais l’annihiler d’un simple regard. J’ai vraiment les nerfs, et ça se voit à la manière dont je garde les mains crispées sur le volant. « Sérieusement, Williams, à quoi tu pensais en te radinant ici ? J’vois pas ce qui peut expliquer ta présence dans un trou pareil. Même me faire chier c’est pas une raison suffisante. Putain. » J’me tais, j’inspire un grand coup histoire de me calmer un peu, et j’m’attrape une nouvelle clope histoire de m’occuper la bouche. Sera toujours mieux que de l’agonir d’injures comme j’ai envie de le faire actuellement. Réfléchis Hargrove, réfléchis bordel. J’essaye de faire le tri, de deviner ce qu’elle peut bien faire ici, dans le trou du cul du monde, sans raison apparente sinon l’envie de poser ses fesses sur le capot de ma bagnole. Les filles, ça m’dépasse. Même celles que j’pense connaître, finalement. Mes doigts pianotent nerveusement sur le paquet de cigarettes, alors que je contemple Alicia, lèvres pincées et amabilité absente de chacun de mes traits. «  Y m’faut des bières, et tu m’accompagnes. » C'est pas une question. J'lui donne pas le choix. Maintenant qu'elle m'a trouvé, autant qu'elle reste. J’allume le moteur, j’le fais vrombir un coup juste pour le plaisir, avant de manœuvrer pour quitter la zone de la fac. « Alors ? » j’questionne en tirant furieusement sur ma clope, concentré sur la route mais sans pouvoir m’empêcher de lui jeter de brefs coups d’œil tout en roulant bien au-delà des limites autorisées. La vitesse. L’évasion. C’est tout ce qu’il me reste, ici, pour lever un peu le pied.
Mioon
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Mioon
Mar 13 Aoû - 14:08

Alicia
Williams

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Le briquet, check !
La bouseuse virée, check !

Cigarette se consumant lentement entre ses lèvres, Alicia attrapa les clés et entreprit aussitôt de descendre du capot avant d'enfiler vite fait ses pompes, puis elle déverrouilla la bagnole et jeta son sac sur la banquette arrière. Dans l'habitacle, l'odeur de tabac froid était toujours aussi forte que dans ses souvenirs, et un vague sourire naquit aussitôt sur son visage tandis que sa main caressait affectueusement ce tableau de bord qu'elle connaissait si bien. Elle avait aimé dans cette caisse, elle avait haït dans cette caisse, et elle y avait même perdu sa virginité. Elle était chez elle sur le siège de la Chevrolet, plus que n'importe où ailleurs … de cette constatation dont Billy devait sans doute se foutre totalement tandis qu'il se laissa tomber lourdement derrière le volant avant de s'énerver déjà. L'agressant pour moitié, l'interrogeant pour l'autre. Manifestement, il ne s'attendait pas à voir son ex' re-débarquer dans sa vie comme une fleur – surtout à Hawkins – mais il allait encore devoir attendre un peu avant d'avoir des explications. Surtout que la mention de ''foutre la merde'' chassa aussitôt le sourire de la demoiselle pour le remplacer par son éternel air insupportable. Mi-blasé mi-moqueur. Comme si elle avait déjà tout vu mais qu'elle s'en foutait …

« Foutre la merde ? Détends toi Hargrove, tu vas quand même pas m'faire croire que tu comptais l'épouser, cette pécore. J'te connais, dans deux semaines c'est fini, tu te seras lassée d'elle. »

Autant ne pas être hypocrite après tout, parce que Billy n'avait strictement rien qu'un amoureux transi et romantique. Lui, il était plutôt du genre à mater les gonzesses, les draguer puis les sauter, avant de les larguer avec pertes et fracas. Et sur ce point, Alicia était absolument sûre qu'il n'avait pas changé, raison pour laquelle elle avait balancé sa remarque d'un ton railleur. Jetant bientôt son mégot par la fenêtre avant de reporter son regard sur lui. Ses yeux suivant ses doigts qui pianotaient sur le volant, ses poings crispés, ses bras tendus. Hargrove avait toujours été une boule de nerfs, et il était assez flagrant qu'il cherchait à se contenir comme il pouvait. Ce qui en soi était déjà un énorme effort pour lui.

« T'inquiète, jt'expliquerai, mais pas ici … »

Non pas ici, pas sur ce parking de fac à la con où les gens leur balançaient de fréquents coups d’œil. Elle ce qu'elle voulait, c'était un coin sympa et tranquille, un coin où ils pourraient se poser pour discuter, raison pour laquelle elle ne tarda pas à lui adresser un signe de la main pour l'inviter à démarrer enfin, tandis qu'elle ponctua le tout par un « … alors roule » évident. Avec des bières, c'était encore mieux d'ailleurs, et si Billy lui avait demandé son avis, elle aurait acquiescé à coup sûr.

Moteur qui vrombit, nouveau sourire, tandis que Alicia se laisser couler dans le siège passager pour trouver la position la plus confortable. La tête en arrière, posé contre le haut du dossier. Les yeux mi-clos. L'oreille suivant avec plaisir les ronronnements du moteur puissant. Elle était bien. Juste bien. Et lorsque son ex' la questionna à nouveau d'un ''Alors ?'' bien peu aimable, Alicia laissa échapper un soupir tout en rouvrant les yeux. Ses mains tripotant son paquet de clopes, comme si elle hésitait avant de s'en griller une autre, avant de finalement le bazarder dans la boite à gants. Puis d'ouvrir la boite à gants pour le récupérer. Les habitudes …

« J'avais besoin d'air, j’étouffais en Californie … alors j'me suis cassée et j'ai fait du stop pour aller un peu n'importe où. J'ai vu Portland, Seattle, j'suis montée jusqu'à Vancouver puis j'ai rencontré deux bidasses qui quittaient leur affection au Canada pour rejoindre Milwaukee, alors j'les ai suivi. Une fois là, y'en a un qui s'est posé et l'autre qu'a continué jusqu'à Chicago … c'était sympa Chicago d'ailleurs. Mais le mec était franchement chiant, i'nous voyait limite déjà mariés et j'ai pété un plomb, jl'a lâché et j'ai pris un bus pour Indianapolis. Et une fois là, j'me suis souvenue que Max m'avait dit que vous déménagiez à Hawkins alors … ben m'voilà quoi … j'avais juste envie de v'nir voir comment t'allais. »

Son périple avait été long, craignos par moment, mais ça avait été cool. De cette histoire qu'elle avait balancé d'un ton dégagé – blasé – tandis que son regard se perdait à l'extérieur. Routes sinueuses, forêts et champs sans fin. Vive l'Indiana …

« D'ailleurs, comment va ta frangine ? »

Alicia, elle l'aimait bien, la p'tite Max. C'était une chouette gamine même si les relations entre le demi-frère et la demi-sœur étaient pas toujours évidentes, mais Alicia savait pertinemment bien que cette tension entre eux étaient entièrement la faute du père Hargrove. Cet espèce de grand connard qu'elle détestait profondément. Cet enflure qui se serait bien entendu avec sa connasse de mère d'ailleurs. En fait, c'était même plutôt ironique, parce que c'était le père Hargrove qui avait mené sa famille à Hawkins, et la mère Williams qui avait poussé sa fille à saturer et se barrer loin d'elle. Détail pour le moment passé sous silence, parce qu'elle ne savait pas trop si elle devait en parler. Elle avait beau détester sa mère, elle avait aussi bien conscience qu'elle était moins toxique que le père de Billy, aussi essayait-elle toujours de ne pas trop se plaindre lorsqu'ils se fréquentaient.

« Et toi, comment ça va ? »

Question sincère tandis que son regard quitta le paysage pour se poser sur son ex'.




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Jeu 15 Aoû - 10:58

Billy Hargrove
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Je roule, sans m’arrêter, avec en arrière-plan la vague pensée de Liz qui doit poireauter quelque part en se demandant ce que je fous. Mon père, aussi, qui m’attendra sûrement ce soir pour me coller son poing dans la gueule si j’ai trois minutes de retard. J’accélère. J’acquiesce pour Alicia, sans répondre encore. Elle a raison, comme d’habitude. J’ai jamais pu m’attacher à Liz. Comme j’ai jamais pu m’attacher à celles qui l’ont précédée. « Ça fera un mois dans trois jours. » je précise tout en  essayant vainement de me concentrer sur ma conduite plutôt que sur les réminiscences qui me viennent à être installé dans la caisse avec mon ex. Une relation longue, au regard de celles passées. Ça m’ferait presque ricaner. Je lui décoche un regard suspicieux lorsqu’elle me promet de m’expliquer plus tard, et je fronce les sourcils sur un air impatient. C’est maintenant que je veux des réponses. Même si les miennes tardent, qu’on roule déjà depuis un moment, pour s’éloigner de la ville. Alors qu’elle m’a répondu sur le parking. « J’vois. » j’marmonne devant son étalage, tout en éclatant mentalement Max. Comme si j’avais envie que ça se sache, l’endroit paumé dans lequel mon père avait décidé de nous emmener. Comme si déménager allait effacer tout le vécu d’avant. Toutes les merdes, aussi. Les merdes, il les a traînées avec lui, à commencer par sa personne. « T’as du bol de pas t’être fait violer. Ou kidnapper. Ou assassiner.  T’aurais pu tomber sur n’importe quel fils de pute en manque de cul, en manque de gore. » J’hausse les épaules, comme si j’en avais rien à foutre au final, de ce qui aurait pu lui arriver. Mais au fond, j’l’envie, Alicia. D’avoir pu claquer la porte. A son ancienne vie. A sa mère. A tout ce qui la faisait chier. Moi ? J’y arrive pas. Manque de courage, sûrement. Et puis y’a Max, et j’ose même pas penser à c’qu’il pourrait lui faire si j’lui échappais. C’est mort. « Elle tient l’coup. Elle s'adapte vite. » C’est pas un mensonge. Elle s’en sort plutôt bien ma rouquine de demi-sœur. Une bande de potes, des centres d’intérêt variés, l’école, ça a l’air d’aller. « Mais elle grandit. Elle réalise des trucs. Et j’aime pas trop les coups d’œil qu’elle jette à Neil, parfois. » J’soupire, j’tire sur ma clope en tournant légèrement la tête pour gratifier Alicia d’une ombre de sourire. Un sourire inquiet. Max a jamais eu la discrétion de sa mère. Elle est du genre grande gueule, ça finira forcément par péter. J’lui rends son regard, alors que la seconde question m’arrache un grognement. « Ça va. » J’ai pas envie d’m’étendre. De raconter mes conneries. De lui dire à quel point j’me sens paumé, encore plus qu’avant. J’reporte mon attention sur la route, et c’est là que j’l’aperçois. Du coup de l’œil, seulement. Une forme noire, oblongue, aux contours mal définis, qui se jette sous les roues de la bagnole. J’écrase le frein, violemment, et la camaro dérape dans une série de crissements avant que je ne parvienne à la redresser in extremis. « Putain de bordel de merde. » Je jure, encore un peu halluciné, les yeux fouillant frénétiquement les alentours inondés de soleil et l’esprit en déroute. « J’ai vu un truc… » C’était pas un reflet sur la vitre, c’était pas une vision sortie d’mon imagination, j’ai vu quelque chose, j’en suis certain. Pourtant, rien. Ni dans les bois qui bordent la bande d’asphalte à gauche ni dans le champ qui longe la voiture, à droite. Aucun signe d’une quelconque présence. Je jette un coup d’œil dans le rétro, et j’observe, interdit, les longues traces que mon dérapage a laissées. « T’as rien ? » J’demande en me tournant franchement vers Alicia. J’ai les mains qui tremblent violemment. D’accord, j’roulais bien trop vite. Mais là aucune goutte d’alcool ne peut venir expliquer ce que j’ai cru entrevoir. D’un coup, j’me sens vidé, épuisé. J’pose le front contre le volant en essayant de calmer les battements de mon cœur, tout en glissant un « désolé » sincère pour une fois, à l’intention de mon ex. J’aurais pu nous tuer. La réalité de ce qu’il vient de se passer me rattrape, m’assomme un peu plus. « On repart ? Ou tu veux faire une pause ? » J’demande tout en ramassant la clope qui m’a échappé lors de ma manœuvre désespérée.
Mioon
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Mioon
Sam 17 Aoû - 13:47

Alicia
Williams

J'ai xx ans et je vis à ville, Pays. Dans la vie, je suis études/métier et je m'en sors statut de vie (bien, moyen, pas bien). Sinon, grâce à ma chance/malchance, je suis statut matrimonial et je le vis plutôt bien/pas bien.

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Elle aurait pu se faire violer, ou kidnapper, ou assassiner. De cette réalité qu'on ne croisait pas tous les jours mais qui existait pourtant, ce qui n'empêcha toutefois pas Alicia de hausser les épaules comme si elle s'en foutait profondément. Ses lèvres lâchant bientôt un « J'pouvais pas rester en Californie de toutes façons, alors … » d'un ton vague. Presque distant. Presque fatigué aussi. Si elle détestait sa mère et avait toujours voulu s'en éloigner, cette dernière avait toutefois fait très fort cette fois-ci, et la jeune fille avait donc préféré prendre la poudre d'escampette avant que sa chère génitrice ne mît ses projets stupides à exécution. En fait, il fallait être honnête : elles avaient toutes les deux fait très fort cette fois-ci – chacune dans leur registre – et le fait que la cohabitation devînt de plus en plus invivable était alors devenu le cadet des soucis d'Alicia …

Mais là dans cette voiture, le monde lui appartenait à nouveau, sa vie lui appartenait à nouveau. Entendre que Max allait bien et s'adaptait vite lui tira d'ailleurs un sourire sincèrement heureux, et ce même s'il était évident que la demi-sœur de Billy aurait tôt fait de se foutre dans la merde elle aussi.

« Putain … pis Max est pas du genre à se taire quand elle a envie de te dire merde, alors ça risque de faire des étincelles avec ton connard de père. »

Pourtant pour qui ne le connaissait pas, Neil Hargrove avait l'air d'un bon gars. Un mec peut-être un peu buté sur les bords, mais le genre de type sur lequel on pouvait compter, qui savait se fixer une ligne de conduite et la tenir. Un bon gars. Loin, très loin de la réalité. Face cachée d'un enculé qui avait toujours frappé sa première femme, son fils aussi, et qui ne tarderait sûrement pas à user de ses mauvaises habitudes sur Max et sa mère si ce n'était pas déjà le cas. Leur pourrissant la vie, comme il avait pourri celle de Billy et sa mère.

« T'sais si ça te tente, la proposition de lui faire la peau tient toujours. Surtout qu'ici, il suffirait d'abandonner son corps en forêt pour que les animaux du coin le fasse disparaître. »

Déjà quand ils étaient plus jeunes, et que son ex' revenait avec la gueule fracassé, Alicia le disait : le père Hargrove, il fallait le crever ! Il ne méritait que ça ! Une violence assez inhabituelle dans la bouche d'une gamine de quinze ans, mais une violence qui finalement ne choquait pas. Sans doute parce que – à l'époque comme aujourd'hui – elle proposait ça avec son air blasé. Qui poussaient les gens à se demander si elle était vraiment sérieuse ou non. Une question que ne se posait toutefois pas ceux qui la connaissaient bien, et Billy en faisait partie. Tandis qu'ils se regardaient désormais, le sourcil levé de la mam'zelle attestant qu'elle ne croyait absolument pas au ''ça va'' que venait de balancer son ex'. Non, ça n'allait pas, mais Billy avait bien trop de fierté pour l'admettre. Et ça ne servait à rien de l'attaquer de front pour lui tirer les vers du nez, ça ne ferait que le braquer.

De cette constatation qui poussa Alicia à reporter son attention vers la route, tandis que son ex' écrasa soudainement le frein et que la bagnole dérapa dans un crissement de pneus. À la périphérie de son champ de vision, la jeune fille aussi avait aperçu une vague forme noire, et ce même si elle s'était aussitôt recroquevillé sur elle-même. Le souffle court, les mains tremblantes, tandis que son regard figé parcourait la route. Avant de se poser sur son ex' qui semblait choqué lui aussi. Ils auraient pu se tuer tous les deux. Et à son ''désolé'', Alicia lui répondit en posant une main rassurante dans son dos, frottant doucement comme pour l'aider à se détendre.

« Ça va, t'inquiète. »

Plus de peur que de mal, et ce même si le choc de la ceinture avait été un peu douloureux. Mais l'un comme l'autre, ils en avaient vu d'autres. Physiquement en tout cas. Moralement par contre, se retrouver n'était sans doute pas anodin, alors faire une pause serait peut-être une bonne idée …

« Une pause, ça nous fera du bien à tous les deux. Mais pas ici par contre … quoi que soit cette bête, j'ai moyennement envie de me retrouver en face si elle décide de repasser. Tu crois que c'est quoi ? Un ours ? Ou un puma ? »

Quoi que, ça pouvait aussi être un coyote ou un chien sauvage. Voire même un grand cerf. À vrai dire, Alicia avait à peine entrevu une forme – même pas une silhouette – aussi était-ce assez compliqué de déterminer quoi que ce fût à partir de ça.

« Tu connaîtrais pas un coin tranquille où se poser ? À moins que … » regard en direction de la petite horloge qui luisait faiblement sur le tableau de bord, le verre protecteur fendillé depuis des années « … à quelle heure est le couvre-feu ? » Le père Hargrove avait toujours imposé un couvre-feu, toujours, et Alicia ne tenait pas outre mesure à foutre Billy dans la merde en le violant éhontément. « Et tant qu'on y est, si tu connais un endroit où je pourrais crécher cette nuit, ça m'arrangerait aussi. »

Elle abusait, elle le savait, mais elle le faisait quand même. Parce qu'il était hors de question qu'elle pionçât à la belle étoile, de même qu'il était hors de question qu'elle vînt squatter chez les Hargrove.




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