La situation Lucie s'est fait piqué son téléphone par Abigail. Eliott s'est fait arnaqué pendant quelques semaines, puis il est allé confronté Abi. Ils sont devenus amis. Elle l'a embrassé. Il a paniqué, lui a demandé de sortir avec lui avant de lui poser un lapin.
J'ai 20 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis en école de commerce et je m'en sors bien (grâce à mes parents). Sinon, je suis en train de tomber amoureux et je le vis plutôt bien.
Eliott était habillé et préparé, mais il n'était pas parti. Hésitant bien trop longtemps, n'osant y croire, n'osant espérer. Abi l'avait invité à dîner chez elle, voulant lui prouver qu'elle s'était réellement attaché à lui et ne l'avait pas pris en pitié, mais il avait eu peur. Surtout parce que personne ne s'était jamais vraiment intéressé au vrai Eliott. Et voilà qu'elle débarquait dans sa vie, en lui mentant au plus haut point et qu'elle avait été la seule à s'excuser, à lui dire la vérité. Abigail était une fille entière qui était suffisamment franche pour qu'il s'en rende compte et ça faisait bien trop mal de voir que cette étrangère l'avait mieux cerné que tous ses amis.
Voilà dans quel état d'esprit il était quand il avait reçu son texto et qu'il avait vu l'heure : il lui avait posé un lapin. Sans vraiment le vouloir, mais sans vraiment admettre qu'il l'avait aussi fait exprès. Pris de court, il prend son téléphone, hèle un taxi et part chez elle. Durant tout le trajet, il discute avec elle, tendant de se faire pardonner, parce que sinon il aurait l'air bien con à attendre en bas de chez elle.
Eliott a écrit:
Ça tombe bien que tu ne m'en veuilles plus, je suis en bas de chez toi, tu veux aller faire un tour ?
Il reste bien en vue, au cas où elle veuille regarder par la fenêtre qu'il ne lui dise pas de la merde. Pourtant il se sent bête, est-ce qu'elle a vraiment envie de le revoir ? A combien était-elle en colère ? Que peut-il lui proposer ? Il pensait à une expo d'art, on en trouve souvent des gratuites dans Paris, mais elle en a peut être marre ? Un cinéma ? Non, il avait dit qu'il ne devait pas dépenser de l'argent.
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Lun 7 Jan - 19:28
Abigail
J'ai 17 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis étudiante en art et je m'en sors très mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je m'en fous totalement. Abigail n'aurait jamais cru tomber si bas. Elle, passionnée de peinture, ne se voyant pas faire autre chose de sa vie, se retrouve à voler pour payer ses études. A arnaquer les gens. Ses parents ont toujours eu des problèmes d'argent mais de leur vivant ils étaient malgré tout là pour l'aider, la protéger. Maintenant qu'ils se sont envolés, les dettes, elles, sont encore bien présentes et Abi se doit de les honorer. Tout lui tombe dessus. Elle ne paie plus ses loyers, ou très rarement, et n'arrive pas à trouver du boulot en plus de l'école. Bien sûr elle pourrait abandonner l'école, mais c'est toute sa vie, elle ne veut pas y renoncer, elle a eu tellement de mal à y rentrer... Abi a 17 ans. Mais une mineure ça n'attire pas les employeurs alors elle a une fausse carte d'identité où dessus, elle en a 19.
Ce serait mentir que d’affirmer qu’elle n’avait jamais connu d’autres lapins auparavant. Certes, Abigail était une jolie femme mais elle était aussi intimidante, et d’autres s’étaient simplement foutus de sa gueule. Par contre, c’était la première fois qu’un lapin lui faisait autant de mal. Parce qu’elle ne s’y attendait absolument pas de la part d’Eliott et qu’elle avait plutôt hâte de le revoir. Si sa vie changeait, si elle-même changeait, c’était grâce à lui. Alors certes rien n’était encore fait mais son aide comptait beaucoup pour elle. Et inversement, Eliott semblait déjà tenir à Abi lui aussi. D’où cette proposition de rencard pour essayer de ne pas aller trop vite. Abi s’était donnée beaucoup de mal pour ce rencard. Elle avait cuisiné une bonne partie de la journée et s’était posée pas mal de questions aussi. Elle savait que concrètement, Eliott voulait sortir avec elle. Mais la rouquine n’était pas certaine d’être prête à avoir une relation sérieuse avec un garçon aussi… Sage ? D’un autre côté, c’était enfin l’occasion de côtoyer un gars bien qui ne lui ferait pas de mal. Mais était-il prêt à supporter une fille aussi sauvage qu’Abigail avec un mode de vie qui ne plairait pas à ses parents ? Et surtout, était-ce bien correct d’entamer une relation, quand on savait comment ils s’étaient connus ? Plein de questions dans sa tête. Elle ne pouvait pas dire qu’elle avait des sentiments, c’était trop tôt mais oui, ce lapin l’avait blessée. Alors comme toute furie qui se respecte, elle avait engueulé Eliott par SMS. Il n’allait pas s’en tirer comme ça ! Et de message en message, d’excuses en excuses… Bon, bah elle avait fini par pardonner. Mais il était tout mignon aussi ! Difficile de lui en vouloir. Et s’il avait été devant elle, Abigail lui aurait sûrement fait un câlin plutôt que de lui foutre une baffe. Alors finalement, heureusement qu’il n’était pas là.
C’était en tout cas ce qu’elle croyait. Il s’était dégonflé une fois alors Abi ne s’attendait pas du tout à le voir débarquer. Pourtant, quand elle reçut le SMS, elle alla effectivement se mettre à la fenêtre pour vérifier ses dires. Son cœur fit un bond quand elle l’aperçut en bas. Qu’est-ce qu’elle allait lui dire ? Devait-elle faire genre qu’elle était encore un peu en colère ou non ? Ah, que c’était chiant les débuts de relation. Elle avait beau être très sûre d’elle, avec Eliott c’était différent. Il était différent de ceux qu’elle avait pu connaître auparavant. « J’arrive ! » lui dit-elle par la fenêtre. Abi attrapa sa veste en cuir, son sac, et rejoignit Eliott en bas. Ah, gênance… Elle se trouvait toute bête devant lui à ne pas savoir quoi dire. Assez différent de la veille où elle lui avait roulé bien deux pelles. « T’as retrouvé le chemin de chez moi alors. » Petit pic juste pour le taquiner. « Tu proposes quoi ? Surprends-moi ! »
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Elle s'est penchée par la fenêtre, surprise, mais elle est descendue, vite. Eliott ne peut s'empêcher de sourire, elle ne lui en veut pas tant finalement, elle l'apprécie encore. Tout n'est pas perdu. Seulement, dans son coeur ça va trop vite. Lucie semble déjà oubliée, alors qu'elle a été son obsession pendant de si nombreuses années, mais le charme fou d'Abigail, sa simplicité, son énergie ont tout balayé et le voilà de nouveau amoureux. Un peu stressé par ce que ça implique, mais il est déterminé à donner une belle chance à cette potentielle relation.
Pourtant, quand elle arrive en bas, s'en suit un moment de silence gênant. Ils ne savent ni l'un ni l'autre comment se comporter. Elle brise la glace pas une simple pique, il aurait dû commencer par s'excuser, ce qu'il fait évidemment sans tarder. « Désolé, vraiment je m'excuse encore. » Elle va sûrement lever les yeux au ciel ou lui dire d'arrêter, mais c'est plus fort que lui. Il hésite à se lancer dans une ses tirades où il parle pendant dix minutes pour lui expliquer à quel point c'est un imbécile, mais décide de ne pas trop insister, après tout, ça risque de l'embêter plus qu'autre chose. « J'avais envie de me balader dans les passages couverts, c'est toujours joli et j'aime bien marcher, mais j'ai vraiment aucune idée de ce qui pourrait te plaire. » Il regarde ses mains. Comment surprendre quelqu'un positivement quand on ne le connaît à peine ? Et surtout quand on est très mauvais pour voir ce que les autres attendent de toi ? Cela fait des années qu'il se trompe systématiquement de solution... « Après j'ai vu qu'il y avait une exposition gratuite au Grand Palais d'un photographe, mais je ne sais pas ce qu'il vaut... Enfin tu me diras, même après l'avoir vue cette epxo, je ne saurais pas ce qu'elle vaut. » avoue-t-il avec un semblant de sourire.
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Mer 9 Jan - 22:12
Abigail
J'ai 17 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis étudiante en art et je m'en sors très mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je m'en fous totalement. Abigail n'aurait jamais cru tomber si bas. Elle, passionnée de peinture, ne se voyant pas faire autre chose de sa vie, se retrouve à voler pour payer ses études. A arnaquer les gens. Ses parents ont toujours eu des problèmes d'argent mais de leur vivant ils étaient malgré tout là pour l'aider, la protéger. Maintenant qu'ils se sont envolés, les dettes, elles, sont encore bien présentes et Abi se doit de les honorer. Tout lui tombe dessus. Elle ne paie plus ses loyers, ou très rarement, et n'arrive pas à trouver du boulot en plus de l'école. Bien sûr elle pourrait abandonner l'école, mais c'est toute sa vie, elle ne veut pas y renoncer, elle a eu tellement de mal à y rentrer... Abi a 17 ans. Mais une mineure ça n'attire pas les employeurs alors elle a une fausse carte d'identité où dessus, elle en a 19.
Abi était du genre rancunière. Mais il était difficile d’en vouloir à un garçon comme Eliott… D’autant qu’elle aussi, elle avait fait pas mal d’erreurs à son contact. D’autant qu’on ne pouvait pas vraiment comparer un lapin à une escroquerie et à un vol, donc concrètement elle était toujours plus en tort que lui. Et mine de rien elle se sentait toujours redevable. Grâce à Eliott, elle avait pu montrer ses tableaux à quelqu’un de très influent dans cette ville, à savoir sa mère. Mais n’allez pas vous faire des idées, elle ne passait pas du temps avec lui seulement parce qu’elle se sentait redevable ! Il avait quelque chose de différent des autres garçons qu’elle avait connus. Et vous n’avez pas idée à quel point elle allait s’en rendre compte ce soir exactement…
Quand il s’excusa à nouveau elle ne put s’empêcher de sourire. Il était mille fois pardonné ! Elle lui laissa alors l’occasion de prendre des initiatives en choisissant le programme de la soirée. Une exposition de photo. Bon, il n’y avait pas beaucoup de folie dans ce choix d’activité mais ça ne la surprenait pas beaucoup. Il faudrait un moment pour Eliott avant de se lâcher complètement et puis, elle aimait bien la photo de toute façon. L’enjeu était davantage de faire connaissance qu’autre chose, de toute façon. Alors elle hocha la tête. « Va pour la photo ! Mais on y va à pied, ce coup-ci. Voire en métro si on a la flemme. » Elle préférait préciser avant qu’il ne propose de prendre un uber. Pour rendre les choses plus agréables et parce qu’elle n’était pas une très grande timide, elle attrapa le bras d’Eliott et commença à marcher avec lui, bras dessus bras dessous.
Ils marchèrent un peu tout en parlant de tout et de rien, tout en apprenant à se découvrir. Ils avaient l’air complice, de bien s’entendre – même si Eliott était peut-être un peu dérouté par la proximité. Et tout se passait bien jusqu’à ce qu’ils croisent un homme, plutôt imposant… Qui ne semblait pas tellement apprécié que son ex l’ait remplacé par un gringalet comme Eliott. « Alors c’est avec lui que tu sors ? » avait-il dit d’une voix forte sans même dire bonsoir – pourquoi être poli après tout. Abigail se stoppa et soupira. Elle n’avait pas envie de gérer ça ce soir… Mais parfois Paris était très petit. « Qu’est-ce que tu fais là Billy ? » Léger silence. Elle soupira. « Oh mais oui… Pourquoi je demande… Tu vas au ‘boulot’. Fais pas attention Eliott, viens on s’en va. »
J'ai 20 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis en école de commerce et je m'en sors bien (grâce à mes parents). Sinon, je suis en train de tomber amoureux et je le vis plutôt bien.
Ils y vont à pied, pour parler, pour prendre le temps, pour admirer Paris. Eliott repense à cette journée d'intégration où ils ont fait un jeu de piste au travers de Paris, il a bien envie de le proposer à Abigail, pour une prochaine fois. Il sourit en marchant, heureux de sentir son bras sur le sien. Au début, sa proximité l'a surpris vu qu'Eliott n'est pas forcément quelqu'un de tactile, mais comme c'était Abigail, il n'a rien dit et très rapidement c'est devenu agréable. Elle semble à l'aise, c'est bien la plus belle chose qu'il puisse demander non ?
Le mec qui les coupe lui fait peur, son regard violent, sa taille, ses muscles, Eliott ne sait pas où se mettre, encore moins quand il se met à supposer qu'il a pu exister une histoire entre les deux. Un frisson de sueur froide le parcourt, jamais il pourrait se défendre et encore moins défendre Abi contre lui. Heureusement, le jeune homme reste silencieux devant Abi, elle a toujours son répondant et sa force de caractère, c'est toujours ça. Quand elle repart, il tente d'accélérer le pas, mais le gars veut pas les lâcher. Il se met à ricaner derrière eux. « C'est ça, fuit sale tapette. » jette l'homme, sans aucun doute à Eliott qui manque sincèrement de se pisser dessus. « T'es tombé bien bas » Eliott se retourne d'un coup, il ne sait pas s'il a entendu une insulte ou s'il l'a rêvé, mais que le grand ose s'en prendre à Abi le fait plus que chier. « Oh ça va, on t'a rien demandé, on s'en va, stop. » Sa voix -étrangement- n'est pas montée dans les aigus, son ton est resté calme et il a même l'impression d'avoir plutôt bien géré. Pourtant, il ne regarde pas plus longtemps l'autre gars, se retournant vers Abi et reprenant leur marche. « Putain, putain, c'est qui ce gars ? J'ai failli me pisser dessus. » avoue-t-il dans un murmure à Abigail, incapable de jouer le fort ou le fier juste pour l'impressionner. « Puis ça voulait dire quoi 'au boulot' ? » demande-t-il encore étonné.
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Ven 15 Mar - 11:33
Abigail
J'ai 17 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis étudiante en art et je m'en sors très mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je m'en fous totalement. Abigail n'aurait jamais cru tomber si bas. Elle, passionnée de peinture, ne se voyant pas faire autre chose de sa vie, se retrouve à voler pour payer ses études. A arnaquer les gens. Ses parents ont toujours eu des problèmes d'argent mais de leur vivant ils étaient malgré tout là pour l'aider, la protéger. Maintenant qu'ils se sont envolés, les dettes, elles, sont encore bien présentes et Abi se doit de les honorer. Tout lui tombe dessus. Elle ne paie plus ses loyers, ou très rarement, et n'arrive pas à trouver du boulot en plus de l'école. Bien sûr elle pourrait abandonner l'école, mais c'est toute sa vie, elle ne veut pas y renoncer, elle a eu tellement de mal à y rentrer... Abi a 17 ans. Mais une mineure ça n'attire pas les employeurs alors elle a une fausse carte d'identité où dessus, elle en a 19.
Croiser son ex, le comble… Surtout cet ex-là qui n’avait absolument rien de recommandable. Elle ne fut pas étonnée par la réaction d’Eliott une fois que Billy ne fut plus dans leur champ de vision. Ni même dégoûtée ou déçue. Abi n’attendait pas de lui qu’il joue à l’homme fort pour l’impressionner, juste qu’il soit lui-même. Et il fallait tout de même avouer qu’il avait fallu un sacré courage pour oser tenir tête à un mec comme Billy ! Alors elle tapa doucement sur son épaule en souriant. « Eh bah ! Chapeau, je pensais pas que tu lui parlerais comme ça. J’ai même cru que tu allais t’en manger une… » Elle n’avait pas vraiment envie d’en dire plus sur Billy, de peur de l’effrayer. Elle n’avait pas fréquenté que des hommes bien… Voire même aucun. Et elle-même avait été associée à des projets pas toujours nets. Abi soupira et se posa sur un muret tout à côté. « C’est mon ex. Et il est dealeur… Il a pris un gros coup dans sa fierté quand je l’ai quitté. Et encore il ne sait pas que je lui ai pris du fric en partant… » Et ce vol-là, elle n’en avait aucun remord. Abi se mordit la lèvre, n’osant plus regarder Eliott. « J’suis pas une fille bien… Tu ne vas t’attirer que des ennuis avec moi. » Surtout lui, le gars des beaux quartiers.
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Eliott ne sait pas vraiment trop comment réagir, il a tenté d'être calme, il s'est cru parler bien -mais l'a-t-il vraiment fait ?- et voilà qu'elle lui dit que c'est son ex et un dealeur ? Comment peut-elle l'apprécier et avoir apprécié le temps avec lui ? Eliott se sent soudain mal à l'aise, parce qu'il a peur, Abigail est une femme formidable et il l'apprécie de plus en plus... il se rend compte qu'il était tombé amoureux d'elle parce qu'elle représentait la nouveauté, une nouvelle obsession et il comprend maintenant qu'elle n'était pas juste. Elle a bien eu raison de lui fausser ses espoirs en refusant de sortir avec lui, il faut se connaître d'abord. Étrangement, ce qu'il apprend de son ex ne lui donne pas une mauvaise image d'elle, mais plutôt une insécurité, sera-t-il assez pour elle ? Sa vie n'est qu'une longue routine, un peu morne et peu excitante, s'y fera-t-elle ? « J'ai failli me faire frapper ? » Cette fois-ci sa voix monte dans les aigus, il avait conscience que c'était dangereux de lui parler, mais il pensait pas que ... putain, il pensait vraiment à rien.
Il reste un instant silencieux après sa remarque, il ne sait pas comment lui dire. Il fronce les sourcils, se mord la lèvre. « Ça, c'est mon affaire, j'ai attendu l'approbation des autres toute ma vie, aujourd'hui je prends la décision de passer du temps avec toi et elle me semble ... bonne. » le dernier mot le surprend par sa justesse. Il a réellement pris une bonne décision et elle le rend heureux. « Alors c'est pas des gars mal dans leur peau » -il a bien pris soin de ne rien quantifier ne voulant pas savoir- « qui vont m'en empêcher. » Il sourit doucement. Il ne lui demande pas de faire un choix tout de suite, il veut juste passer du temps avec elle, oubliant les ragots et les on-dit. « Alors, si toi aussi tu veux passer un peu de temps avec moi, que dis-tu qu'on fasse ce qu'on veut ? » Ce n'est sûrement pas nouveau pour elle d'avoir ce choix, mais Eliott se sent pousser des ailes.
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Lun 18 Mar - 17:43
Abigail
J'ai 17 ans et je vis à Paris, France. Dans la vie, je suis étudiante en art et je m'en sors très mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je m'en fous totalement. Abigail n'aurait jamais cru tomber si bas. Elle, passionnée de peinture, ne se voyant pas faire autre chose de sa vie, se retrouve à voler pour payer ses études. A arnaquer les gens. Ses parents ont toujours eu des problèmes d'argent mais de leur vivant ils étaient malgré tout là pour l'aider, la protéger. Maintenant qu'ils se sont envolés, les dettes, elles, sont encore bien présentes et Abi se doit de les honorer. Tout lui tombe dessus. Elle ne paie plus ses loyers, ou très rarement, et n'arrive pas à trouver du boulot en plus de l'école. Bien sûr elle pourrait abandonner l'école, mais c'est toute sa vie, elle ne veut pas y renoncer, elle a eu tellement de mal à y rentrer... Abi a 17 ans. Mais une mineure ça n'attire pas les employeurs alors elle a une fausse carte d'identité où dessus, elle en a 19.
Abigail pensait vraiment qu’il allait lâcher l’affaire. Abandonner. Après tout, Abi était sauvage. Menteuse. Voleuse. Et elle avait fait pas mal de choses dont elle n’était pas fière, qui pourraient éventuellement retomber sur Eliott un jour ou l’autre. Comme sortir avec ce gars qui semblait avoir pris un coup dans sa fierté en voyant son nouveau prétendant. Pourtant, Eliott n’avait clairement rien à lui envier. Et c’est quand il reprit la parole qu’elle put le confirmer. Eliott voulait lui laisser une chance. Ou leur laisser une chance à eux. Malgré son passé, malgré son présent, malgré son futur. C’était peut-être la première fois de sa vie qu’elle ne se sentait pas jugée. Alors elle finit par se relever, s’approcher de lui et lui sourire. Abigail passa finalement ses bras autour de son cou et lui vola un doux baiser. Façon de le remercier. Et de ne pas le foutre dans la friendzone aussi. « Tu as raison. On fait ce qu’on veut. Et là ce que je veux c’est aller à cette expo avec toi. » Elle quitta ses bras puis se remit à marcher tranquillement, tout de même pensive. Eliott, ce n’était vraiment pas le genre de gars avec qui elle sortait d’habitude. Et c’était sûrement la meilleure chose qui puisse lui arriver. Elle avait toutefois un peu peur qu’il n’ait pas assez de caractère pour elle, qu’il n’arrive jamais à lui tenir tête… Mais ça ne coûtait pas grand-chose d’essayer en tout cas ?
La soirée fut bonne. En réalité ils ne restèrent pas longtemps à l’exposition car ils avaient vite fait le tour. Après ça, Abigail avait proposé à Eliott de monter chez elle pour qu’ils puissent parler et apprendre à mieux se connaître. Aucune arrière-pensée, elle voulait juste allonger un peu la soirée. « Alors t’en as pensé quoi ? »
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Elle approuve, elle garde sa main et ça réchauffe le coeur d'Eliott. Il ne sait pas exactement ce qu'il veut et pour la première fois il n'envisage pas la suite. Avec Lucie, il s'était imaginé leur maison, leurs enfants, leurs boulots, bref, tout leur futur. Là, il choisit de prendre le temps, de penser uniquement à l'instant présent et à ce qu'ils vivent. Pas aux multiples possibilités toutes aussi irréalisables les unes que les autres. En tenant les doigts fin d'Abigail entre ses doigts, il pourrait enfin se sentir ordinaire -comme tous les autres qui ne songent pas tout le temps à tout-, sauf qu'il ressent quelque chose en plus, une joie mêlée à de la chance. Il se sent enfin heureux. Et même s'il ne fait que marcher dans les rues et passages de Paris en lui tenant la main, cela lui suffit.
L'expo, un repas, une longue balade pour rentrer et elle lui propose de rentrer. Avant, Eliott aurait fait des plans sur la comète, tentant de comprendre ce qu'elle sous-entendait et ce qu'elle voulait faire, là, il se laisse juste guider. Il espère tout en prenant peur, il n'a strictement aucune expérience, elle doit le savoir. Pourtant, il la suit, sans rien demander.
Elle s'avachit sur le canapé et lui pose des questions, il sourit et choisit la franchise. « C'était sûrement intéressant, mais te voir admirer les oeuvres était largement mieux alors... j'avoue ne pas trop les avoir regardées. » Son petit sourire innocent ne suffit sûrement pas, mais il tente tout de même. C'était des photographies, ça il en est sûr, il a du en voir certaines en noires et blancs et ... c'est tout. Abigail était vraiment plus belle à regarder. « Désolé, je ne suis pas très musé et expo en fait, j'essayais surtout de te faire plaisir. » avoue-t-il délicatement. « Le seul truc dans lequel j'excelle c'est organiser des beuverie, l'ironie c'est que je tiens mal l'alcool. » Troisième aveu. Cessera-t-il un jour de se dévaloriser ? « Et toi du coup, ça t'a plu au moins ? »