La situation Poudlard, mars 1998. Deux mois avant la fameuse bataille qui a détruit une partie de Poudlard. Deux mois avant que de nombreuses vies ne soient sur le point de se défaire ou refaire. Deux mois pendant lesquels beaucoup de monde panique et prend peur.
Contexte provenant d'un échange MP
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Selenaë
Jeu 10 Mai - 23:03
Blaise Zabini
J'ai 17 ans et je vis à Poudlard, Ecosse. Dans la vie, je suis en dernière année et je m'en sors bien. Je suis un serpentard, mais tout à fait d'accord avec le régime mis en place.
La situation dégénère à Poudlard depuis que les Carrow ont pris les rênes du château. Rogue passe beaucoup de temps caché dans son bureau et vous ne le voyez plus beaucoup puisqu'il ne donne plus vraiment de cours. Pourtant tu sens qu'il y a quelque chose qui ne va pas dans tout ça. Les relations entre serpentards sont tendues, certes ça n'a jamais été la bonne humeur que les poufsouffle se vantent d'avoir, mais là c'est difficile à vivre. Puis vous êtes le groupe de septième année, c'est aussi à vous de donner le ton dans la salle commune, mais entre Crabe et Goyle qui terrorisent tout le monde en cherchant constamment des victimes sur qui s'expérimenter, Nott qui fait comme si de rien n'était, Pansy qui ne s'arrête pas de piailler pour rien et Drago qui cache quelque chose, tu n'es pas très à l'aise. Drago a toujours été le leader, sans le suivre comme un chien -tu ne t'es jamais retenu de t'opposer à lui- tu le remerciais de prendre ce rôle parce que tu ne voulais pas le porter. Pas sûr que tu aurais pu être le leader, mais si jamais tu aurais du le faire, tu n'aurais pas aimer. Tu préfères être dans l'ombre, observer et donner ton avis. Slugorn t'avait bien compris sur le coup l'année précédente, lui aussi jouait de la même manière.
Sauf que là, ton problème, c'est Drago. Et tu aimerais savoir ce qu'il y a en vrai, et le seul moyen est de le confronter puisqu'il semble se terrer sans rien dire et laisser la vie lui passer par dessus depuis trop longtemps. Tu finis par le trouver dans une salle à l'écart des cachots, seul, comme souvent ces derniers temps. « Hey, je peux ? » Tu t'assois à côté de lui sans lui laisser le temps de répondre, de toute manière, il n'avait pas le choix. Tu joues avec ta baguette que tu fais rouler dans tes doigts, tu ne sais pas par où commencer, d'ailleurs il n'a pas envie de parler, mais toi tu en as envie. « Qu'est-ce qu'il t'a demandé de faire encore ? » Le nom est sous-entendu, tu parles du Mage Noir, ou alors de son père, ou de Rogue si jamais. Tu ne sais pas et lui peut te répondre ce qu'il veut. Tu veux juste ouvrir la discussion, qu'il se confie, parce que tu es certain qu'il ne sait jamais confié. Or il était là à la mort de Dumbledore, c'est lui qui a géré l'arrivée des mangemorts l'année dernière, il est impliqué, beaucoup trop pour un garçon de dix-sept ans.
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.excelsior
Ven 11 Mai - 4:08
Draco Malfoy
J'ai 17 ans et je vis à Poudlard. Dans la vie, je suis en septième année et je m'en sors pas mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Tu n’as jamais voulu faire de mal à qui que ce soit. Cette idée te tourne dans la tête, sans que tu puisses t’en débarrasser. Peut-être que tu as été un petit con, mais tu n’as jamais voulu faire de mal à qui que ce soit. Ce qui s’est passé avec l’ancien directeur de cet école t’a marqué plus que tu n’es capable de l’avouer. Au début, tu as pris la marque et toute cette histoire de mangemort comme un honneur. Après tout, ce n’est pas donné à tout le monde d’être aux côtés du Lord aussi jeune. Puis, tu t’es rendu compte que ce n’était pas un honneur, mais une punition. Voldemort te fait payer pour ce que ton père à fait. Tu trouves ça profondément injuste, mais jusque là, tu as obéis. Quand il t’a demandé de trouver un moyen de les faire entrer dans Poudlard, tu t’es exécuté. Seulement, quand il a fallu tuer un homme, tu en as été incapable. Tu n’es pas un meurtrier. Rogue s’est est chargé à ta place, mais tu peux encore voir le visage du Dumbledore derrière tes paupières. Peu à peu, cette situation te mine et tu ne vois aucune issu et c’est pire depuis que les Carrow sont là. Ils ne te laissent aucun répits. Ils te surveillent. Tu ne peux pas te permettre de faire un faux pas, tu dois protéger ta mère, ton père, ta famille. Alors, peut-être que tu t’es un peu renfermé sur toi-même ces derniers temps, parce que tu es incapable de continuer comme si de rien était. Tu gardes ton rôle de petit chef, mais tu profites que les autres soient occupés ailleurs pour souffler. Là, tu t’es éclipsé. Tu n’as pas envie de voir Crabbe et Goyle terroriser un troisième année. Ca ne t’amuses plus. Tu t’es faufilé dans cette salle vide, dans l’espoir d’être un peu tranquille. C’est ce que tu veux en tout cas, mais forcément ce que tu veux ça n’a aucune importance. La porte s’ouvre et grince, signalant l’arrivée de quelqu’un d’autre. Tu lèves les yeux et découvre Blaise Zabini. Un autre élève de ton année. Il s’installe, sans même attendre que tu lui donnes la permission. Il fait bien, tu l’aurais certainement envoyé bouler de toute façon. T’as pas envie de compagnie. T’as envie qu’on te fiche la paix. Tu le fixes un moment quand il te demande ce qu’il t’a demandé de faire. « En quoi ça t’intéresse ? » t’es un peu sur la défensive, mais tu ne t’attendais pas à ça et c’est la seule façon de réagir que tu as trouvé. « Pourquoi est-ce que tu m’as suivi jusque là, d’ailleurs ? » on t’a connu plus doux, comme mec, mais là t’as pas la patience, l’envie non plus.
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Selenaë
Ven 11 Mai - 18:43
Blaise Zabini
J'ai 17 ans et je vis à Poudlard, Ecosse. Dans la vie, je suis en dernière année et je m'en sors bien. Je suis un serpentard, mais tout à fait d'accord avec le régime mis en place.
Evidemment il se renferme encore sur lui, depuis le temps que tu le cotoies, depuis le temps que tu partages son dortoir, ses cours, ses amitiés, tu le connais. Sauf que c'est la première fois que ça te fait mal au coeur. Ton ami est en train de descendre une mauvaise passe qui dure depuis la fin de l'année dernière. La fierté qui habitait ses traits, l'envie de toujours faire plus, d'être remarqué et admiré, c'est terminé tout ça, il ne fait que le minimum pour montrer la fierté des Malfoy mais l'énergie qu'il a dépensé aux cours des années s'est tarie, il s'est assis sur ce qu'il a déjà accompli. Seulement ce n'est plus qu'une question de flemme. Il y a autre chose. Tu as envie de lui tirer les vers du nez, mais tu sais qu'il faut s'adapter à Draco, parfois il a besoin de patience et de douceur, parfois d'être brusqué, ça dépend de son mood. Clairement la manière dont il t'accueille... il n'a pas envie d'être dérangé, mais tant pis pour lui.
Tu espères qu'il va oser se livrer à toi. D'ailleurs tu as l'immense avantage de ne compter aucun mangemort dans ta famille, ni aucune personne qui se soit publiquement proposer vers le Seigneur des Ténèbres. Tu n'as jamais caché que tu étais contre l'idée de faire souffrir des né-moldus juste pour le plaisir, bon, tu n'es pas un défenseur des né-moldus pour autant, mais ça te dérange souvent. Bon, du coup, s'il veut te parler de ce qu'il se passe quand on a la marque -d'ailleurs tu n'es même pas certain qu'il ait, tu supposes mais- tu ne pourras pas trop l'aider. Tu soupires a ses remarques. « Sympa l'accueil. » Tu lèves les yeux au ciel. « C'est pas parce qu'on est à serpentard qu'on est tous sans coeurs, puis tu me connais, j'aime bien savoir ce que pensent mes amis. » Tu insistes sur le dernier mot, au cas où il ait oublié que tu n'es pas un larbin comme Crabbe ou Goyle. Puis tu souris en te disant qu'en réalité, t'es bien la commère du groupe, voilà pourquoi tu t'entends relativement bien avec Pansy. « Enfin on peut rester là à attendre que le temps passe aussi, mais tu sais, je sais écouter. » Tu ne lui fais pas l'affront de lui dire pourquoi, mais c'est à cause de ta mère et ses sept divorces, tu es toujours là pour elle alors elle t'utilises comme parloirs ou comme épaules pour se lamenter. Au début ça te saoulait, mais bon, c'est votre seul moyen d'avoir une relation alors tu l'écoutes et lui répond de temps en temps.
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Jeu 17 Mai - 3:36
Draco Malfoy
J'ai 17 ans et je vis à Poudlard. Dans la vie, je suis en septième année et je m'en sors pas mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Ce temps où tu étais insouciant te semble bien loin. Fini le Draco qui s’amuse à terroriser les premières années en compagnie de ses deux gros bras. Plus de Malfoy qui se pavane dans les couloirs pour imposer sa supériorité aux autres. Tout ça te semble insipide désormais. Quelque chose a changé. Toi, certainement. Tu n’arrives pas à reprendre le cours de ta vie, comme on te l’a demandé. Tu n’as pas envie de t’épancher, parce que tu te dis que si tu ne mets pas de mots là-dessus ça n’existe pas. Idée naïve d’un gamin qui a dû grandir trop vite. Tu t’accroches à ton mutisme, parce que c’est encore tout ce qu’il te reste. Blaise ne veut pas faire mal, tu le sais très bien. Tu as partagé ces sept dernières années avec lui. Seulement, tu ne sais pas, tu ne te sens pas de te confier, à lui et à personne d’autres. Pourtant, il n’est pas le premier à s’être rendu compte que quelque chose cloche. Pansy - certainement celle que tu considères comme ta meilleure amie dans ce fichu château - t’as à plusieurs reprises proposé de te confier à elle, de vider ce que tu as sur le coeur, mais tu as refusé. Tu ne tiens pas à faire poser ce poids sur les épaules de qui que ce soit d’autres. Peut-être que tu es trop dramatique.
Il se plaint de l’accueil que tu lui réserves. T’as bien envie de lui dire que s’il n’est pas content, il peut toujours retourner de là où il vient, mais il ne te laisse pas le temps d’articuler quoique ce soit. Il insiste. De toute évidence, il est bien décidé à te faire lâcher le morceau. Tu te demandes pourquoi ça l’intéresse autant. Après tout, qu’est-ce que ça peut lui faire ? Il veut savoir ce que pensent ses amis. T’as un doute. Pas sur le fait que vous soyez amis. Non, ça tu le sais. T’as beau souvent répéter que tu n’as pas d’amis, tu sais très bien que Blaise fait partie des rares personnes qui compte pour toi et pour qui tu comptes en retour. « Je rêve où tu me proposes d’être ma confidente, Zabini ? » t’utilises ce ton bien particulier, celui du petit con qui se croit tout permis. Faut dire que tu l’as travaillé celui-là, pendant des années, alors autant dire que tu maîtrises. Tu soupires et tes doigts passent dans tes cheveux blonds pâles. « J’ai pas l’intention d’alimenter les ragots à mon sujet. » Peut-être que t’es injuste, parce que tu doutes que Blaise irait raconter quoique ce soit de ce qui sera dit ici à quiconque, mais t’as besoin de trouver une excuse pour ne pas dire ce que tu as dans la tête. Jouer les petits cons c’est plus simple. C’est souvent suffisant pour éloigner les gens qui s’intéressent à toi d’un peu trop près. C’est une sorte de carapace que tu as pu peaufiner depuis des années.
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Selenaë
Mar 22 Mai - 8:49
Blaise Zabini
J'ai 17 ans et je vis à Poudlard, Ecosse. Dans la vie, je suis en dernière année et je m'en sors bien. Je suis un serpentard, mais tout à fait d'accord avec le régime mis en place.
Même si tu savais à l'avance que tu allais devoir creuser et insister pour qu'il soit en mesure de décider si oui ou non il te raconte ce qui le perturbe, c'est fatiguant. Draco tu l'apprécies vraiment, surtout depuis que tu vois ce qu'il y a sous sa carapace, son énorme carapace. Mais bien sûr, tu ne lui as rien dit, tu ne veux pas entrer dans son espace privé alors qu'il ne veut pas de toi, mais tu passes beaucoup de temps avec Pansy ses derniers temps, elle t'apprend l'art du commérage -art que tu exerces depuis des années grâces à ta mère, mais que tu apprends à perfectionner avec Pansy- et elle ne peut s'empêcher de parler de Draco. Elle ne dit rien sur lui -d'ailleurs est-elle vraiment si proche qu'elle le dit ?- mais son ton est tellement mélioratif et bon, que tu ne peux t'empêcher de penser qu'elle ne dit pas que des conneries pour se la raconter. Plus ça passe et plus tu es sûr que Draco est un homme bon, mais qu'il refuse de montrer cela, à cause de la pression familiale, à cause de la montée des mangemorts, à cause des Serpentard, des familles de sang-pur. Mais tu ne fais pas totalement partie de ce monde Blaise -d'ailleurs parfois tu te demandes si tu n'es pas vraiment un sang-pur, tu ne sais rien sur ton père biologique et ta mère n'en parle jamais. Bref, tu ne te sens pas vraiment obligé d'être un connard sans coeur, évidemment personnes -ou très peu de monde- dans aucune autre maison de poudlard ne se doute de tout cela, mais cela fait une vraie différence pour toi. Voilà pourquoi tu te retrouves aux côtés de Draco dans cette salle désaffectée en attendant qu'il te parle de ce qu'il a sur le coeur.
Tu lèves les yeux au ciel quand il parle, mais te mord la lèvre pour éviter un sourire. Précisément du Draco-carapace tout craché ça, si seulement il osait s'ouvrir. « Tu comprends bien les sous-entendus... » laisses-tu échapper. « Mais par contre tu m'as pris pour une commère ? Tu penses que je viens te parler pour aller raconter aux autres enfants ce que tu m'as dit ? Sincèrement ? » Cette fois-ci tu soupires, même si tu dois rester cool avec lui, c'est sa carapace qui parle, pas le vrai Draco. « Draco, tu n'as pas besoin de jouer un jeu constamment, tu peux lâcher ton masque. Je ne sais pas tout à fait ce que tu vis, mais tu me connais suffisamment pour savoir que je suis de ton côté ? Presque toujours ? » Presque c'était un détail important à noter, à certains moment, tu t'étais éloigné parce que tu n'appréciais pas. La violence gratuite par exemple. « Enfin, si tu veux faire semblant toute ta vie avec tout le monde, grand bien de face, mais n'oublie pas que certaines personnes te connaissent mieux que ça et je sais que tu ne vas pas bien depuis la fin de l'année dernière, je sais que tu évites de répondre à ton père depuis quelques semaines, je sais que tu as besoin d'être entouré dans ces cas-là. Voilà pourquoi je te tends la main, pas parce que c'est une bonne chose de t'avoir proche de moi, mais parce que si j'étais à ta place, j'aimerai bien du soutien. » Ton regard est pénétrant, tu espères vraiment ne pas le vexer, mais tu n'en peux plus de cacher tout plein de choses alors qu'il va mal. Bordel, il peut pas se lâcher un peu de pression ?
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Mer 30 Mai - 13:34
Draco Malfoy
J'ai 17 ans et je vis à Poudlard. Dans la vie, je suis en septième année et je m'en sors pas mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Depuis quelques temps, t’es t’es coupé du monde, du moins une bonne partie du temps. Trop de choses se bousculent dans ton crâne pour que tu puisses continuer de jouer la comédie. Puis, cette comédie commence à te fatiguer de toute façon. L’avantage avec la nouvelle politique d’éducation de Poudlard, c’est que la plupart des gens sont trop occupés à éviter les frangins Carrow pour se préoccuper de ton changement de comportement. Toutefois, certaines personnes ne semblent pas encore assez occupées, puisqu’ils arrivent encore à venir te poser des questions. Comme Blaise par exemple. Tu te dis que si tu es suffisamment désagréable, il finira par partir. Tu n’as pas envie de lui raconter ce que tu as sur le coeur, parce qu’il ne comprendrait certainement pas. Tu te demandes si quelqu’un ici pourrait comprendre ce qui te tracasse. Tu arques un sourcil quand il te demande si tu le prends pour une commère. Dans d’autres circonstances, ça t’aurais fait rire, mais ce n’est pas assez pour faire sauter cette écorce de désintérêt dans lequel tu sembles t’être glissé. « Tu es une commère, Blaise. » il ne faut pas se mentir, le Zabini aime les commérages et même lui ne peut pas le nier.
Tu soupires quand il te dit que tu n’as pas besoin de jouer à un jeu avec lui, que tu peux lâcher ton masque. Ce n’est pas si facile que ça. Quand tu joues un rôle depuis si longtemps, tu as parfois du mal à savoir où est le vrai du faux. Les limites finissent par se fondre l’une dans l’autre pour t’enfermer dans ce que tu as crée et tu mens depuis très longtemps, maintenant. Il te connaît bien, tu dois bien lui reconnaitre ça et le fait de partager le même dortoir ne doit pas jouer en ta faveur. Tu ne peux pas te cacher de lui éternellement. Tu te surprends d’ailleurs à noter qu’il n’a pas remarqué tes mauvais rêves. Tu dois être plus discret que ce que tu pensais. Tant mieux. Tu n’as pas envie de repenser à ses souvenirs qui hantent tes nuits. T’écoutes ce qu’il a à te dire. Tu pèses le pour et le contre dans ta tête. Il a raison, la situation empire depuis la fin de l’année dernière. La pression sur tes épaules montent crescendo et tu te demandes si tu vas encore pouvoir tenir longtemps avant de céder. Tu veux tenir bon, mais tu sentirais presque tes jambes trembler sous tout ça. Pendant des années, tu t’es dis que ta vie était parfaite. Après tout, tu es un Malfoy, ta famille n’est pas dans le besoin et même si ton père était dur avec toi, il n’en restait pas moins ton père. Puis ta mère a toujours été aimante pour deux. Tu avais des amis, tu étais un digne représentant de ta lignée, que demander de plus ?
Tout ça, c’était avant que le Lord fasse son grand retour. On peut dire qu’il a mis un gros bazar dans ta vie. Il a cassé tout l’équilibre que vous aviez réussi à construire. Et tu doutes de la restauration prochaine de ta petite vie tranquille. Ça a tendance à te prendre toute ton énergie. « Qu’est-ce que tu veux que je te dise, Blaise ? Tu sais très bien ce qui se passe. » il n’est pas idiot. Il doit bien avoir compris ce qui se tramait. « Tu sais aussi que je ne peux pas t’en parler. » tu ne prendra pas le risque de l’inclure là-dedans. Il n’est pas un pro-mangemort et tu n’as pas envie de le pousser dans tout ce bordel. C’est quelque chose qui vous dépasse. « C’est juste que parfois, j’aimerai pouvoir revenir en arrière, ne serait-ce qu’en troisième année où nos seuls soucis c’était de savoir comment gagner la coupe des 4 maisons. Je n’avais pas imaginé que la vie deviendrai sérieuse, si vite. » tu es sincère. Tu pensais pouvoir encore vivre dans l’insouciance une paire d’années, seulement même ça on te l’a volé. Tu paies pour les erreurs de ton père et on t’arrache tout ce qui fait la beauté de la vie d’un adolescent.
J'ai 17 ans et je vis à Poudlard, Ecosse. Dans la vie, je suis en dernière année et je m'en sors bien. Je suis un serpentard, mais tout à fait d'accord avec le régime mis en place.
« Je le prends comme un compliment. » Tu souris à Draco, même s'il n'en a rien à faire. Il n'a pas besoin de mettre un faux air de joie comme il aime à le porter en salle commune, pour montrer que tout va bien dans sa vie. Il n'a pas besoin de revenir son masque de gros dur, celui qu'il réserve pour les autres maisons. Mais du coup, il est un peu entre les deux, ni tout à fait calme et relâché. Tu aurais besoin qu'il se lasse aller, qu'il se sente en confiance, qu'il ose relâcher la pression. Cependant tu sens que ça va être dur pour qu'il te confie vraiment des choses. Il est constamment en train de se trouver des excuses, c'est lassant. Tu balaies ses faux semblants d'un geste de la main. Tu veux l'entendre dire des mots précis, pas juste des généralités ou des "je ne peux pas" ou pire des "tu ne comprends pas". Tu as les épaules assez larges, tu peux encaisser et soutenir. Il a beau faire le fier, tu sens qu'il est fragile sous cette carapace. Mais la fragilité nécessaire pour tenir droit, tout le monde a un côté vulnérable sauf que Draco n'a toujours fait que le réprimer et ça risque d'exploser un jour prochain.
« Il n'est pas trop tard pour être le maître de ta vie. Tu n'as pas à courber le dos quand tu n'en as aucune envie, Draco tu es si fort, regarde ce que tu as monté à Poudlard, toi seul. Ce n'était ni ton père, ni le Seigneur des Ténèbres. Tu ne dois pas être un larbin, jamais. » Ce n'est pas précisément ce qu'il t'a dit, mais c'est la seule chose que tu aies pu comprendre ou deviner. Tu supposes que tu as deviné juste en tout cas, tu ne veux pas le vexer. « Et non, tu peux en parler, taire ou sous-entendre c'est de l'indifférence et je pense que c'est le pire. Je veux savoir précisément pour partager ton fardeau. J'en ai marre de te voir mal Drake, oublie pas que tu n'es pas seul. Pansy est là aussi et tu sais qu'elle ferait n'importe quoi pour toi. » Tu plonges ton regard dans ses yeux si clairs, c'en est fini des mondanités ou des faux semblants, tu n'aimes pas tourner autour du pot. Tu veux qu'il s'ouvre pour de bon, qu'il relâche la pression, qu'il s'avoue enfin qu'il est cent fois plus fort qu'on essaie de lui faire croire. « Si tu ne veux pas de cette vie-là, alors change. »
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.excelsior
Sam 23 Juin - 12:14
Draco Malfoy
J'ai 17 ans et je vis à Poudlard. Dans la vie, je suis en septième année et je m'en sors pas mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Tu n’es pas vraiment un habitué des discussions à coeur ouvert. Non, depuis ton plus jeune âge, on t’a appris à tout garder pour toi, à ne jamais montrer ce que tu ressens vraiment et taire tes états d’âmes. Les sentiments n’ont pas sa place dans la vie d’un Malfoy. C’est ce que ton père n’a cessé de te répéter depuis le berceau. Tu as fini par le croire et calquer ton comportement au sien. Les vieilles habitudes ont la vie dure. Tu sais bien que tu vas devoir changer, tu peux le sentir dans l’air. Ce qui est entrain de se passer dehors, mais aussi entre les murs de cette école que tu aimes tant, c’est l’une des étapes d’un changement qui risque de tout bouleversé. Tu n’es pas sûr de ce qui va se passer. Tu ne sais pas si tu tiens à voir le Lord gagner, mais tu sais aussi que tu risques de te faire tuer si tu dis ça à voix haute. Tu n’as pas le droit de choisir ton camp, ton père l’a fait pour toi avant même que tu naisses. Les Malfoy sont des mangemorts, ils se tiennent à la droite du Lord, que ça te plaise ou non. Tu n’as pas d’autre choix, tu ne veux pas prendre le risque d’exposer ta mère à des dangers inutiles. Alors, tu prends sur toi, tu fais ce que l’on te dit et tu te tais. Seulement, ça fini par te ronger doucement. La pression qu’on exerce sur tes épaules commence à te faire plier les genoux et tu crains de ne pouvoir tenir bien longtemps. Pourtant, tu forces, tu résistes. Les personnes les plus proches de toi commencent à s’en rendre compte. Blaise n’est pas le premier à essayer de te tirer les vers du nez. Daphné et Pansy ont déjà essayé. Elles voient clair dans ton jeu, un peu trop à ton goût.
Un rire sans joie passe tes lèvres quand il te dit qu’il n’est pas trop tard pour être le maître de ta vie. Si seulement il savait. Ce qu’il te dit, tu l’as longtemps cru. On a souvent dit de toi que tu avais l’âme d’un meneur et tu t’es toujours comporté comme tel, mais le retour du Lord des Ténèbres a changé la donne. « Ce n’est pas aussi simple, Blaise. Ce n’est plus une question d’imposer ma volonté à des faibles d’esprit. » tu n’es qu’un gosse, le constat est douloureux, mais la vérité l’est aussi. Tu ne fais pas le poids face à l’un des plus grands mages de votre époque. Comment est-ce que tu ferais, alors que tu n’as même pas été capable de mettre fin à la vie de ton directeur. Un frisson te parcourt quand ce souvenir te traverse l’esprit. Tu as perdu le fil de la conversation. C’est ton surnom qui te fait redescendre sur taire. Partager ton fardeau, tu ne sais pas si c’est une bonne idée. Tu n’es pas sûr qu’il puisse comprendre. Blaise a toujours été un esprit libre, jamais il n’a accepté que tu lui dises quoi faire. C’est pour ça qu’il est devenu l’un de tes amis, plutôt qu’un acolyte. Tu te lèves, tu as besoin de marcher, de te dégourdir les jambes. T’as l’impression qu’un nid de fourmis a élu domicile dans tes membres inférieurs. Tu passes une main dans ta chevelure pâle. T’essayes de peser le pour et le contre, mais ton esprit semble être engourdi lui aussi. L’état semble général. « Facile à dire, tu n’as pas à réparer les erreurs de ton père » il ne l’a jamais connu, tu te dis que c’est peut-être une chance. Au moins, il n’aura pas à vivre la chute de l’une de ses idoles. Pendant toutes ses années, tu as posé ton père sur un piédestal. Pendant des années, il a été ton exemple, ton modèle, ton mentor et le voir si bas désormais ça te brise le coeur et te déçoit aussi. Sensation étrange qui te bouffe de l’intérieur. « Tu n’as pas à supporter la présence du Lord dans ton salon, de son serpent qui glisse entre tes pieds, prêt à te bouffer au moindre faux pas. » toi, c’est ce que tu vis à chaque fois que tu rentres chez toi et pour la première fois de ta vie, tu n’as plus envie de retrouver le manoir des Malfoy à chaque vacance. S’il n’y avait pas eu ta mère là-bas, peut-être même que tu n’y rentrerai plus du tout.
canis major devient .excelsior
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Selenaë
Mer 27 Juin - 11:42
Blaise Zabini
J'ai 17 ans et je vis à Poudlard, Ecosse. Dans la vie, je suis en dernière année et je m'en sors bien. Je suis un serpentard, mais tout à fait d'accord avec le régime mis en place.
Tu ne sais plus vraiment quoi dire en le voyant comme ça, il a laissé tomber son masque et il ne semble plus tout contrôler, il semble désemparé. Et tu t'en veux, parce que ce n'est pas à toi de lui rappeler ce qu'il a perdu. La déchéance de son père est connue, pas de tout le monde, mais une bonne partie de Poudlard le sait et Draco s'en prend plein la gueule, alors ce n'était pas à toi de mettre les pieds dans le plat... ou alors si ? Tu as envie qu'il comprenne que tu seras là, toujours là, sauf s'il devient un mouton. Là tu ne pourras plus le suivre ni l'aider, ce n'est pas son genre pourtant de baisser les bras. Ce qu'il a vécu est bien trop grand pour lui. Tu esquisses un sourire compatissant en le regardant se lever, marcher, comme s'il avait toujours besoin d'être en action. Son corps trahit ce que son esprit refuse d'admettre : Draco n'a pas lâché prise. Il n'a pas abandonné, il continuera de se battre pour ce en quoi il croit : sa mère. Tu te mords la lèvre en l'écoutant parler. « Je parlais pas de ça, pas de contrôler les autres, mais d'avoir foi en tes capacités. Regarde-toi et penses-y un instant. Le monde n'est pas tout noir ou tout blanc, Potter n'est pas un saint, Le Lord n'est pas qu'un tyran. » Bon, t'accepte pas beaucoup des choses qu'il promeut, mais personne n'est juste un connard sans coeur, car ça c'est ce qu'on a souvent pensé de Draco. Or tu sais que c'est complètement faux.
Il parle de son père, enfin ! Te faisant un peu mal au passage, mais tu sais que ce n'est pas de ta faute ni de la sienne, saleté de mère qui se croit intouchable. Si elle avait pensé à quelqu'un d'autres quelle, ils seraient dans une situation toute autre. Pourtant quand il parle de son salon, tu mesures ta chance. Les serpents sont peut être l'emblème de votre maison et beaucoup se disent capable d'élever un serpent, mais le grand serpent du Lord est absolument infâme. Cruel, violent, terrifiant. Draco a du en voir des horreurs. « Pourquoi tu restes alors ? Je suis peut être violent, mais ton père peut-il tomber plus bas ? Qu'est-ce qui vous retient ? Dis-le-moi sincèrement, dis-moi que tu crois en cette suprématie, que tu penses qu'un sanguinaire a raison, que seules les familles de sang-pur méritent de régner. On en a eu des sang impurs par ici, et ils étaient persuadés qu'ils étaient des gens digne des Serpentards, rien que ça, ça fausse toute l'idée d'une suprématie par le sang, c'est ridicule. » Tu soupires, première fois que tu t'élèves contre lui, mais tu as senti une brèche dans sa carapace tu en profites. Il ne peut tout de même pas être aussi borné que son père, c'est impossible. « Je ne parle pas d'égalité, ou que les phénix là ont raison, je te parle juste de l'absurdité en parlant de suprématie et de règne. » Ce que le Lord dit en somme. Heureusement que personne n'est affiché en tableau sur ses murs et que la porte est fermée, si cela remonte aux oreilles de Rogue...