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LE TEMPS D'UN RP

Funambule feat Manhattan Redlish

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Mar 9 Avr - 11:47

Ezékiel Brennan
J'ai 53 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent de la CIA et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, tout simplement.


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Les questions s’étaient succédées, sans pour autant qu’il ait l’opportunité d’apporter la moindre réponse. Et pourtant, son petit doigt lui disait que s’ils arpentaient tous les deux les chemins de ce jardin botanique, c’était pour cela. Pour obtenir des réponses. Il interpella donc, dans un petit rire léger. Avec les années, l’agent Brennan avait appris à appréhender le caractère de la jeune femme. Il n’était donc pas surpris par son débit de parole. Toutefois, il risquait de s’y perdre et d’omettre une information qu’il aurait été en mesure de lui apporter. Sans se départir de son sourire, il fronça les sourcils « Maintenant ? Je pense que tu ne m’as pas écouté Elionor ». Il ne faisait que répéter le discours qu’il avait tenu quelques jours auparavant. « Il y a prendre des risques pertinents et des risques inconsidérés. L’un pourra bénéficier d’une retraite confortable. Quant à l’autre, il sera une étoile de plus sur le murs de nos disparus ». Seulement, Ezékiel ne voulait pas perdre celle qu’il considérait comme sa propre fille. Celle qu’il avait sorti de cette cellule morose pour lui offrir une vie à la hauteur de sa personnalité, de ses compétences. Il observa en hochant légèrement de la tête, de manière presque imperceptible, trahissant son agacement, et finit par émettre un petit rire irrité « On parle si je le veux agent Griffins » répliqua-t-il avec aplomb en la fixant. Parce que leur relation était insensée. Il était bien trop meurtris par sa vie pour apporter un peu de bonheur à la femme devant lui, et qui avait suffisamment enduré. Il plissa les yeux en entendant l’argument désespéré d’Elionor « Tu ne m’as pas demandé comme mon histoire s’est terminée » répliqua-t-il d’une voix terne.

« Si tu ne l’étais pas, l’agent Edwards l’était tout du moins. Les premiers temps en tout cas ». Ensuite, les rapports furent différents. Ils se voyaient réciproquement comme des alliés probables, et ils avaient compris. Ils avaient compris que leur relation avait évolué au fil de la mission. Il lui fit face alors qu’Elionor commençait à s’échauffer vis-à-vis des explications qu’il lui apportait « Vous avez oublié à qui vous vous adressiez agent Griffins ou dois-je vous rafraichir la mémoire ? » rétorqua-t-il sans hausser le ton, mais avec un aplomb qui imposait généralement le silence. « Vous vous en entendez ? Je pense que vous avez répondu vous-mêmes à la question. La consultation chez un psychiatre n’est pas une voie envisageable. Ensuite, ça ne fait pas treize ans que nous avons des doutes. Mais au fil de vos blessures, on a commencé à s’interroger. Vous savez, les cicatrices que vous avez sur le corps. Et j’en ai rien à faire de savoir qu’on en a tous ! Je parle de vous là » devança-t-il avant de reprendre « Tu n’es pas n’importe qui, et je n’ai pas envie de recevoir un appel pour me dire que tu as agis sur un coup de tête et que tu t’es fait tuer » avoua-t-il. « Je n’ai jamais dit que tu m’avais déçu. Je m’inquiète seulement pour toi. Ne confonds pas tout » et reprit sa marche avant de lui demander « On t’a déjà dit que tu interprétais parfois mal les propos des gens ? ».

Ezékiel laissa échapper un soupir las en entendant l’argument pauvre d’Elionor, et rétorqua un « Explique-moi ». Oui, il était tout ouïe. Qu’elle le convainc qu’il faisait fausse route. « Ne sois pas sarcastique Elionor ! ». C’était dans ces moments-là que l’agent Brennan avait la sensation de disputer son adolescente de seize ans au comportement Borderline. « Tu sais que c’est faux ! Tu es un élément important. On veut juste que tu fasses plus attention à ta sécurité. Maintenant, si tu ne veux pas l’entendre… Je ne plus rien faire pour toi ». Elle était en colère et elle n’avait pas envie d’écouter ses arguments. Que pouvait-il faire pour cela ?! Il lui adressa un regard en coin alors qu’ils avaient repris leurs marches « Je sais » répliqua-t-il simplement. « C’est un gentil garçon… » commença-t-il avant un bref silence, puis reprit « Mais je sais aussi qu’un jour, tu rentreras du travail et tu le trouveras dans la cuisine ou bien le salon, l’haleine chargée, un verre vide qui n’attend qu’à être rempli par le fond de liquide qui reste dans la bouteille de bourbon posé à ses pieds. Il te dira que c’est exceptionnel, comme ton père a dû sûrement du te le dire maintes fois… Tu accepteras le premier soir, peut-être le second, et ensuite tu rentreras plus tard, en espérant qu’il se soit endormi sur le canapé ou près de la cuvette des toilettes… » et s’arrêta de marcher, retenant délicatement Elionor en lui saisissant le bras « Vous êtes deux écorchés vifs, et ça ne donne jamais rien de bon Elionor. Tu ne peux pas le sauver, et lui ne peut pas te sauver. Pas tant que vous ne vous êtes pas sauvés vous-même au préalable ». Il lui adressa un sourire plein de douceur et reprit sa marche.



Charly
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Charly
Mar 9 Avr - 22:05

Elionor Griffins
J'ai 35 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent de la CIA et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien .

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Elionor roula des yeux. Pour elle, c’était jouer sur les mots. Peut-importait comment étaient prit les risques, tant que le job était fait ! « -jusqu’à présent j’ai toujours eu le profil parfait pour l’agence. Pas de famille, pas d’enfants… plus de mari… si jamais j’y passe, il n’y aura peut-être que vous qui viendrez me rendre un dernier hommage. » et encore… il ne voudrait peut-être pas que sa réputation soit entaché plus que ça. Aller savoir. Malgré le lien qui les unissaient l’un à l’autre, il restait son supérieur. Celui qui devait rendre des comptes. Seulement si elle n’en faisait qu’à sa tête sur le terrain, il n’en saurait rien. C’était elle qui rédigeait le rapport. Et si un jour elle mourrait en mission, ce qui risquait d’arriver bien assez vite, personne ne pourrait témoigner pour elle. Eli inspira et expira avec lenteur alors que Brennan jouait la carte du supérieur hiérarchique. « -alors racontez moi ! » vu le ton employé, elle imaginait que ça s’était mal finit. Mais ça ne voulait pas dire que sa relation avec Ian était similaire. Sans compte le fait qu’ils étaient conscients l’un comme l’autres de leurs failles.

« -l’agence s’inquiète de savoir si je suis capable de faire mon boulot, mais personne ne m’a demandé comment j’allais après ce soir-là. Ils m’ont soupçonné, c’est la seule chose qu’ils aient faite ! Pas une seule fois ils se sont demandés l’impacte que cela avait pu avoir sur moi, de voir mon collègue et ami se faire assassiné devant mes yeux et d’être incapable de faire quoi que se soit. Puis d’apprendre que c’était la faute de l’agence justement si il s’était fait descendre ! » non, ça ne les avait pas effleuré. La seule chose qui comptait, c’était la mission. Eli s’emporta légèrement par la suite, blâmant ouvertement Brennan cette fois-ci. Il lui rappela qui il était et où se trouvait sa propre place. Elle regarda ailleurs en serrant les dents. « -non monsieur. » avait elle finit par lâché.

Il avait raison, elle n’avait pas l’envie ni même l’intention d’aller consulté. Elle le ferait vraiment si c’était un ordre. Ou si elle ne parvenait plus à tenir debout. La charge mentale devenait trop lourde. Eli savait parfaitement que son passé l’avait abimé, qu’elle n’était pas saine psychologiquement. Mais pour sa défense, elle pensait qu’aucune personne saine d’esprit n’était capable de supporter une infiltration… il fallait être un peu dingue pour ça. Aimer l’action, le gout du risque aussi. Et ne pas avoir peur de mourir. Ce qui résumait parfaitement qui elle était. Elle ouvrit la bouche lorsqu’il évoqua ses blessures, mais elle se pinça les lèvres. Comment avoir une conversation ? « -sur un coup de tête ou non, ce risque fait parti de mon métier monsieur. » avait elle répliqué comme si c’était une évidence. « -on me l’a déjà dit oui… » pas la peine de remettre Ian sur le tapis. « -vous ne devriez pas. » elle le regarda : « -vous inquiétez pour moi. » elle regarda ses yeux et ajouta : « -et pour votre déception, c’est pourtant ce que j’ai lu dans vos yeux hier matin. » et ça lui avait fait terriblement mal.

Eli s’immobilisa lorsqu’il lui demanda de lui expliquer ce qu’elle pouvait trouver chez Ian. Elle se mordit la lèvre inférieure en regardant ailleurs. « -il fait renaitre en moi des choses que je pensais disparue à jamais. » voilà est ce que ça allait suffire. « -je tiens à cet homme, oui… ça vous l’avez bien compris… » elle leva son regard sur Brennan et ajouta : « -je crois que… je crois que tenir à quelqu’un peut… me canaliser… » elle esquissa un faible sourire parce que le mot était faible. Lorsque Brennan parla de la satisfaction de l’agence, elle trouva cela assez risible. Elle leva les deux mains : « -ok… ok… je vais faire plus attention. Ça vous va ? » elle s’adressait à lui là, comme pour tenté de le rassurer. Elle avait comprit qu’il se faisait du souci. Elle savait qu’il tenait à elle.

Un gentil garçon… c’était mignon de le définir comme ça. Même si ça ne collait pas vraiment. Aux yeux de la jeune femme, Ian était un homme bien. Elle baissa les yeux tout en marchant alors que Brennan peignait un tableau peu flatteur de ce qui pouvait être son futur aux côtés d’Ian. « -je sais qu’il a ses propres démons… » marmonna-t-elle alors que Brennan évoquait son père. Elle lui fit face lorsqu’il se saisit de son bras. « -je sais tout ça monsieur… » elle en avait conscience. Ils en avaient parlé avec Ian. Ils ne pouvaient être la béquille de l’autre. Mais ils faisaient des efforts. Ian avait ralentit sur la boisson, leur relation semblait lui faire du bien de ce côté-là. Même si elle n’était pas assez naïve pour s’imaginer qu’il en avait finit avec son alcoolisme. C’était une véritable maladie. Tout comme les tendances suicidaires qu’elle avait… « -si jamais ça ne fonctionne pas, vous pourrez me dire : je te l’avais bien dit. »


Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Mer 10 Avr - 12:09

Ezékiel Brennan
J'ai 53 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent de la CIA et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, tout simplement.


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La CIA, au même titre que l’agent Brennan, condamnait les prises de risques inconsidérées d’Elionor qui ne semblait pas vouloir en quoi risquer sa vie de la sorte était un problème. Après tout, comme elle le lui rappela, elle était seule. Qui viendrait la pleurer si elle décédait au cours d’une opération ? Après tout, c’étaient les risques du métier. Toutefois, ce n’était pas un discours que souhaitait entendre son mentor qui répliqua avec aplomb « Tu as oublié l’agent Edwards ». Quant à lui, bien évidemment qu’il viendrait lui rendre un dernier hommage. Mais pour le moment, elle n’avait pas envie de l’entendre, et encore moins d’y croire. Elle était en colère contre lui, contre ce qu’avait orchestré la CIA derrière son dos pour s’assurer qu’elle était toujours digne de confiance. Ils poursuivirent la conversation de la manière dont l’agent Brennan le souhaita, et au cours de celle-ci, sans surprise, Elionor lui retourna sa propre histoire contre lui pour justifier sa relation avec l’agent Edwards. Oui, il avait connu une histoire similaire, et c’était la raison pour laquelle, aujourd’hui, il pouvait les désigner tous les deux comme deux imbéciles. Il l’observa un instant, s’interrogeant sur la pertinence de sa propre histoire, et détourna le regard pour observer le chemin qu’ils arpentaient « À cette époque, j’étais détaché à notre Ambassade de Téhéran. Les États-Unis suspectaient l’Iran de vouloir se doter d’armes nucléaires. En tant qu’agent diplomatique » qui était le terme désigné pour désigner les agents traitants projetés en Ambassade américaine « Je devais mener l’enquête et confirmer ou infirmer les informations des renseignements français. Je me suis rapproché d’une docteure en chimie nucléaire proche du régime en place qui, d’après mes sources, travaillaient sur le projet Iranien. Elle était si belle, si intelligente et elle me voyait comme le cailloux dans le fond de sa chaussure. Elle détestait quand je ne réagissais pas à ses attaques » et sourit en repensant à son caractère de feu « Au cours d’une dispute… Enfin unilatérale la dispute, je lui ai dit que je l’aimais. Que j’avais tout fait pour contrer mes sentiments, mais c’était ainsi. J’étais amoureux d’elle. Je l’ai jamais vu aussi silencieuse. Elle a fini par m’avouer qu’elle aussi ». Il resta un instant silencieux et reprit « J’étais prêt à quitter la CIA pour elle, faire passer son nom sous silence et désigner un autre scientifique comme contact », puis son visage se ferma et sa mâchoire se serra « On a passé la nuit ensemble. La plus belle des nuits… Mais au petit matin, je me suis réveillé avec le canon d’une arme d’assaut pointait sur ma tête. Ava était tenu fermement par un membre de l’armée Iranienne, son corps nu recouvert uniquement d’un drap… Les États-Unis ont obtenu ma libération après un mois d’emprisonnement. Quant à Ava, elle… elle a été exécutée pour trahison… ». Il resta silencieux un long moment avant de poser son regard sur Elionor « Elle est morte pour m’avoir aimé… ». Donc il connaissait que trop bien cette lutte intérieure qu’ils avaient dû mener, de ce risque qu’ils prenaient dorénavant.

La conversation se poursuivit et Ezékiel hocha lentement de la tête, de manière presque imperceptible et finit par poser son sombre regard sur sa protéger en lui demandant « Quel impact cela a eu sur toi Elionor ? Parle-moi ». Parce que oui, la CIA avait commis une erreur et c’était la jeune femme qui avait dû en assumer les conséquences. Son ami s’était fait exécuter devant elle, et elle avait conduit le camion jusqu’au pont, observant la scène se dérouler sous ses yeux sans avoir le pouvoir d’intervenir au risque de dévoiler sa véritable identité. Donc oui, il voulait savoir comment elle se sentait. Toutefois, au fil de leur conversation, Elionor oublia quelque peu qui était son interlocuteur en cet instant. Ezékiel lui rappela donc à son bon souvenir qu’il était son supérieur hiérarchique avant d’être son ami. Mise au point faite, il poursuivit. Il ne voulait pas que sa protégée prenne des risques inconsidérés. Son corps était suffisamment marqué par les stigmates de ses opérations passées. « Cela ne doit pas t’empêcher de te montrer plus prudente à l’avenir » répliqua-t-il sur le ton employé par cette dernière. Un sourire étira ensuite ses lèvres, avant qu’il ne se dissipe au moment où il confia s’inquiéter pour elle. Il l’observa alors qu’Elionor tentait de le résonner sur ce point « Je fais ce que je veux agent Griffins » lui rappela-t-il avant d’acquiescer « Déçue que tu ne m’ais pas écouté pour l'agent Edwards… pour le reste, tu ne m’as jamais déçu Elionor. Sache-le ». Elle était comme son enfant. Il voulait seulement la protéger, du monde et d’elle-même.

Comme son choix d’offrir son cœur à l’agent Edwards qui n’était pas bon pour sa vie. Elle avait suffisamment enduré par le passé. Elle n’avait pas besoin d’avoir un fardeau de plus sur les épaules. Mais elle tenait à lui, et ça allait être difficile de combattre cela… Il plissa légèrement les yeux, trahissant le fil de sa réflexion et finit par répondre « Peu importe ce que je pourrais dire, ton choix est fait apparemment. Seulement, fait attention ». C’était une mise en garde légitime à ses yeux. « Oui, ça me convient » répliqua-t-il par la suite en échangeant un regard complice avec la jeune femme. Toutefois, Ezékiel n’en avait pas finit avec l’agent Edwards. Il lui rappela à son bon souvenir quel homme il était réellement. Il était à l’image de feu son père. Alcoolique. « Et tu les acceptes ? Tu n’as pas suffisamment assez des tiens ? » demanda-t-il d’une voix qu’il se voulait paternaliste. « Mais tu tiens à lui, et tu ne veux pas le quitter… ». Il fixa de nouveau l’horizon tout en hochant lentement de la tête « Bien », et laissa un petit sourire apparaître sur ses lèvres « Je pourrais, mais je n’en aurais pas le cœur. J’essaierais surtout de penser le cœur qu’il aura brisé ». Il observa leur environnement « Tu éprouves toujours de la colère pour moi ou j’ai réussi à apaiser tes peurs Elionor ? ».




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Charly
Jeu 11 Avr - 16:14

Elionor Griffins
J'ai 35 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent de la CIA et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien .

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Lorsque Brennan évoqua de nouveau Ian, Eli lui lança un regard qui voulait dire : ne commencez pas. Ce qu’elle vivait depuis quelques temps avec Ian était nouveau. Ils étaient incapables, l’un comme l’autre de se projeter dans une histoire longue durée. Simplement parce qu’ils étaient en mission et que celle-ci était un danger pour leurs vies. Alors si elle mourrait, oui, peut-être que cela affecterait Ian, mais ils n’étaient sans doute pas encore assez accroché l’un à l’autre pour qu’il la pleure durant des années. Ou alors elle sous estimait grandement les sentiments qu’il avait pour elle.

Eli demanda à son supérieur de lui raconter son histoire. De lui ouvrir les yeux à sa façon, sur ce qui pouvait l’attendre. Elle l’écouta avec attention. Malgré la tristesse de cette histoire et la douleur qu’elle pouvait encore entendre dans la voix de Brennan, Eli avait du mal à voir les similitudes avec ce qu’elle vivait. Ian n’était pas un terroriste. Elle non plus. Ils étaient deux agents fédéraux. « -je suis désolée… » souffla la jeune femme, même si cela n’avait pas le pouvoir d’atténuer l’horreur de cette histoire. Ce qu’elle retenait surtout, c’était que Brennan s’en était sorti. L’agence ne l’avait pas mis au placard pour autant… Officiellement, Eli et Ian n’entretenaient pas de relation. Ils étaient seulement deux à être au courant. Brennan ne dirait rien, quant à Maccarthy, il avait probablement senti sa douleur hier. Il le fermerait aussi, seulement pour sa carrière. Mais Eli comprenait que Brennan se fasse du souci pour elle. Elle devait l’accepter. Seulement il devait également accepter, qu’elle pouvait et voulait gérer sa vie privée comme elle l’entendait. Même si cela voulait dire, prendre le risque de souffrir encore.

Eli avait ouvert la bouche, puis l’avait refermée. Ses deux mains étaient venues se croisées devant sa poitrine, comme si elle se prenait elle-même dans les bras. Une façon comme une autre de se protéger… « -je me suis sentie tellement impuissante. J’ai cru que j’avais fait une erreur… Et puis j’ai compris que ça ne venait pas de moi. Je… j’ai été contrainte de balancer son corps en haut d’un pont ! » elle observa autour d’elle. « -personne à l’agence ne m’a demandé comment j’allais, si je pouvais encore endurée tout ça. On a seulement cru que j’avais changé de camp ! Putain, ça fait treize ans que je… que je donne tout pour ce boulot, pour mon pays… j’ai perdu mon mari à cause de ce travail… et aujourd’hui, je devrais renoncer à un peu de bonheur… » non, non, elle n’en avait pas envie.

Eli promis d’être plus prudente, seulement pour rassurer celui qu’elle considérait comme un père. Même si elle savait au fond d’elle-même, qu’elle serait forcement plus prudente. Parce qu’aujourd’hui, un autre homme tenait à elle. Un homme qui voulait l’aimer, malgré son passé, malgré sa personnalité. Un homme qui était capable de la comprendre mieux que personne. Depuis quelques jours, elle avait de nouveau gouté au bonheur, et elle n’en avait pas eu assez. Elle en voulait plus. Avec lui. Alors elle serait prudente. Elle roula des yeux quand il précisa son nom de famille. Lui pouvait faire ce qu’il voulait, mais pas elle. Elle trouvait cela très injuste. Pourtant, ce qu’il ajouta par la suite la toucha en plein cœur, plus qu’elle ne l’aurait voulu. Elle se contenta de hocher la tête en se pinçant les lèvres, baissant les yeux par la même occasion.

Oui, le choix d’Eli était fait. Elle ne renoncerait pas à Ian. Elle ne ferait pas machine arrière. Même si elle le voulait, elle en serait incapable. Parce que même si elle minimisait encore les choses dans son esprit, elle savait que ce qu’elle partageait avec Ian, était fort. Unique. Puissant. Incontrôlable. C’était comme si son âme avec reconnu la sienne. Qu’ils étaient fait pour se rencontrer et s’aimer… A nouveau, elle promis de faire plus attention, et elle sembla être parvenu à rassurer Brennan. Ce qui était un bon point. « -oui. » oui, elle acceptait qu’Ian ne soit pas un homme parfait. Elle ne l’était pas non plus. « -je ne lui ai pas promis de porter ses problèmes à bout de bras. Il en va de même pour lui. Nous sommes conscients de nos passés et de nos blessures respectives. » elle hocha lentement la tête. « -je ne le quitterais pas… » Brennan allait devoir l’encaisser et se faire une raison. « -c’est peut-être moi qui lui fera du mal, vous avez envisagé cela ? » parce qu’elle imaginait plutôt la suite de l’histoire ainsi. « -vous savez parfaitement que je suis incapable de vous en vouloir longtemps. » avait elle ajouté avec plus de douceur. « -merci d’avoir accepté de me parler. » l’entrevue touchait à sa fin. Elle se sentait plus apaisé. Et c’était bénéfique. Ainsi, elle aurait les idées claires pour ce qui l’attendait.

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Manhattan Redlish
Jeu 11 Avr - 16:56

Ezékiel Brennan
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Ezékiel avait déjà aimé, d’un amour interdit, de celui auquel il était pourtant si difficile de résister. Il avait été incapable d’y résister et avait succombé… Et elle en était morte. Par sa faute. Et peu importe le nombre d’années qui avaient pu s’écouler depuis ce drame, son cœur était marqué à vie par cette perte, et n’était jamais parvenu à aimer de cette manière à nouveau. Cette histoire aurait pu être celle d’Elionor et de Ian s’ils n’avaient pas été tous les deux des agents. La jeune femme ne voulait peut-être pas l’entendre, mais leur relation pouvait mettre en péril leur opération. Elle pouvait entrainer une funeste fin pour l’un d’eux. L’un des membres de la cellule condamnerait cette relation le jour même où il l’apprendrait. Et il ne faisait aucun doute que ça se produirait tôt ou tard. Un regard, un sourire. Mais Ezékiel ne voulait plus remettre en doute le professionnalisme de sa protégée alors il passa sous silence ses plus sombres craintes, acceptant seulement la sollicitude qu’elle exprima à son encontre. De toute manière, son histoire passée avec Ava n’était plus. Aujourd’hui, dans ce jardin botanique, c’était la sécurité d’Elionor qui lui importait. C’était également la préoccupation de la CIA, mais c’était d’un tout autre registre les concernant. Ils s’inquiétaient du bon accomplissement de l’opération, alors que lui se souciait de celle qu’il considérait comme sa propre fille. Et il avait failli à sa mission de veiller sur elle. Il décida donc de remédier à cela en l’interrogeant sur cette fameuse nuit où l’agent Byron Foster fut assassiné de sang-froid devant les yeux de son amie. L’agent Brennan lui prêta une oreille attentive et passa son bras dans son dos « Je suis désolé de ne pas avoir été suffisamment présent pour toi… » répliqua-t-il et ajouta « J’aurais dû m’opposer à l’Agence, au directeur avec davantage de vélocité » clama-t-il d’un ton contrit. D’un geste, il retira sa main du dos de sa protégée pour la glisser dans la poche de son costume.

Cette conversation dans le jardin botanique était également une opportunité toute saisie pour l’agent Brennan qui voulait évoquer la relation d’Elionor avec l’agent Edwards. Un homme bien, mais au lourd passé et aux vices désastreux pour l’équilibre de la jeune femme. Pourtant, cette dernière tenait sincèrement à cet homme, et ça semblait réciproque. Ils avaient semblablement longuement parlé de leurs passés, de ses blessures qui les avaient marqué à vie. De ses yeux plissés, il l’observa et finit par abdiquer « Qu’il en soit ainsi alors » et précisa « J’espère qu’il saura te fera plus sourire que pleurer ». C’était tout ce qu’il souhaitait pour la jeune femme. Il ne voulait pas qu’elle ait le cœur brisé par cet homme. « Pourquoi lui briserais-tu le cœur si tu tiens tant à lui ? Tu n’es pas un rappel incessant de son passé tumultueux », contrairement à lui. Il se mit à sourire ensuite, de ce sourire franc et sincère, presque du rire, et passa son bras autour de ses épaules pour la ramener contre lui « Pourquoi crois-tu que j'ai accepté ?! » et relâcha son emprise « Je n’aime pas te savoir en colère contre moi » Ajouta-t-il avec douceur et acquiesça « Je serais toujours présent pour toi Elionor » et jeta un coup d’œil à sa montre « Il commence à se faire tard, je dois retourner au bureau » et leva la tête en direction de la jeune femme « Je suis content qu’on ait pu discuter. Passe le bonjour à l’agent Edwards ». Une manière comme une autre de donner son agrément à leur relation.



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Charly
Jeu 11 Avr - 19:17

Elionor Griffins
J'ai 35 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent de la CIA et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien .

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Eli aurait pu poursuivre dans la colère. Lui répliqué que c’était un peu tard pour les excuses. Que le mal était fait. Mais ce qu’il venait de dire était précieux. Brennan était un homme sage, et parfois elle aurait aimé qu’il soit véritablement son père. Ainsi il aurait pu lui enseigner bien des choses. L’aider à mieux gérer ses émotions, apprendre à contrôler sa colère, sa tristesse… « -je comprends votre position monsieur… même si parfois, je la perds de vue… » il ne pouvait pas passer son temps à prendre sa défense. Elle était responsable de ses actes… Il n’était pas non plus le seul responsable… elle en voulait surtout à l’agence. Pourtant elle l’aimait ce job… c’était toute sa vie…

Petit à petit la conversation eut un effet apaisant sur Eli. Savoir qu’elle n’avait pas perdu de valeur aux yeux de son supérieur la rassurait. Finalement, c’était son regard à lui qui comptait. L’agence, elle s’en moquait presque. Mais lui… Ian l’avait bien compris, Brennan avait une place particulière dans la vie et dans le cœur de la jeune femme. Et Brennan venait de comprendre à son tour qu’Ian n’était pas qu’une attirance physique pour un coup d’un soir. Eli ne comptait pas revenir en arrière. Elle apprécia qu’il accepte de lui faire confiance sur la gestion de sa propre vie. « -je pleure rarement monsieur… » tout comme elle riait rarement également… réponse peut pertinente. Elle sourit à Brennan et répondit en reprenant ses mots : « -parce que je suis… instable… » elle avait conscience qu’elle était capable de faire du mal à Ian. Elle s’était confiée à lui sur le sujet. Mais il n’avait pas peur de ça. Alors… alors l’avenir leur dirait si ça en valait la peine. L’échange touchait à sa fin, et ils s’étaient réconciliés. Elle lui avait souri, avant qu’il ne vienne entourer ses épaules de son bras. Epaules qu’elle haussa, toujours surprise de geste de familiarité venant de lui. Venant de tout le monde d’ailleurs… « -merci monsieur… et je ferais de mon mieux… » pour la mission pour être prudente, pour ne pas le décevoir… Elle s’était détachée avec lenteur, hochant la tête. Un léger sourire lorsqu’il lui demanda de passer le bonjour à Ian. Elle prit cela comme une sorte d’approbation… Une heure plus tard, elle appelait Ian. « -c’est moi… ça va ?... je suis là dans quinze minutes… » elle raccrocha et enfila le casque de sa moto, direction le bureau.



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Jeu 11 Avr - 19:38

Ezékiel Brennan
J'ai 53 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent de la CIA et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, tout simplement.


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Ezékiel avait toujours préféré les grands espaces verdoyant que l’intimité de son bureau pour échanger avec Elionor, d’autant plus lorsque ça la concernait de près. L’Agence n’offrait pas la discrétion adéquate à un tel échange. Puis il croyait en l’atmosphère bucolique pour tenter d’apaiser la tension qui régnait entre elle et lui. En réalité, c’étaient les réponses qu’il apporta qui parvint à dissiper la colère qu’elle pouvait éprouver à son encontre depuis ces dernières trente-six heures. Bien sûr qu’il aurait souhaité que la CIA s’assure du professionnalisme de leur agent d’une toute autre manière, et bien évidemment, il aurait aimé être en capacité de confronter leur Directeur. Mais au même titre qu’Elionor, il avait aussi les pieds et mains liés par sa position dans l’Agence. Elle parvenait à le comprendre aujourd’hui. Il lui adressa un sourire « C’est mon travail de te le rappeler » répliqua-t-il sans ressentiment aucun. Tout ce qui importait à l’agent Brennan, c’était d’avoir un agent opérationnel, capable de faire son travail sans risquer sa vie. Elle parvint à le rassurer sur ce point. Même s’il n’était pas assez crédule pour penser que son seul souhait pesait dans la balance. L’agent Edwards et les sentiments qu’elle éprouvait pour lui n’étaient pas innocent dans sa décision. Elle ne voulait pas périr maintenant. Il l’acceptait. Seulement, il la mit en garde vis-à-vis de l’homme qui partageait dorénavant sa vie. Aussi bien puisse-t-il être, il était également toxique pour sa protégée. Toutefois, il accepta de la laisser faire ses propres choix et commettre ses propres erreurs. Cela ne l’empêcha pas de répliquer « Ne jamais dire « Fontaine, jamais je ne boirais de ton eau » car un jour ou l’autre, tu auras soif ». Enfin, Elionor pensait que ça serait elle qui lui ferait du mal. Il n’en était pas certain. Il réprima le petit rire qui lui échappa « Je n’ai jamais prétendu le contraire Elionor. Toutefois, ton ami n’est pas un exemple en la matière, si je ne me trompe ». Avec le passé qu’il avait, il était difficile de croire que ce dernier était sain. Il espérait seulement qu’elle saurait s’en rendre compte avant de tomber réellement amoureuse de lui… Toutefois, en attendant, il accepta de faire confiance à sa protégée en donnant son approbation à sa relation. Il espérait qu’elle saurait lui donner tort.. Mais il en doutait fortement.


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Jeu 11 Avr - 20:06

Ian Edwards
J'ai 41 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis divorcé et je le vis, tout simplement.

A venir ...

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Ian n’avait eu de cesse que de jeter des coups d’œil à son téléphone depuis qu’il avait quitté l’appartement de la belle brune le matin-même. Elle avait une entrevue avec l’agent Brennan, et savait à quel point cette rencontre pouvait être autant favorable que désastreux pour Eli. « Tu attends un coup de fil ? » avait finit par demander Max qui avait fait le choix de venir travailler avec lui, au lieu de rester à l’étage inférieur en compagnie des trois derniers membres de la cellule. Il releva brusquement son regard sur la pirate informatique de l’autre côté de la table de fortune « Non… Enfin… Si. Eli m’avait dit qu’elle m’appellerait si jamais elle avait du retard ». Il vit Max relever les yeux sur la pendule au mur « Elle est en retard » « Je sais ». Il sentit le regard de cette dernière sur lui « Je doute que Robby lui ait tiré une balle dans le crâne, il bande trop pour elle ». À ces mots, il se retrouva à frapper nerveusement le bout de son stylo sur les plans, étalés sur la table entre eux, et finit par lâcher un « Je sais » quelque peu abrupte, avant de lui adresser un regard noir. Il n’avait pas envie d’entendre que le criminel éprouvé une réelle attirance pour sa petite-amie. Parce que c’était ce qu’elle était depuis la veille, et aussi étrange que cela sonnait à ses oreilles, il voulait la protéger de cet individu. Max comprit que ses propos étaient déplacés et bafouilla un « Désolé… Je… », mais la coupa froidement « Ce n’est rien. N’en parlons plus et mettons-nous au travail ». Seules les voix du Doc et de Robby brisaient au loin le silence de plomb qui avait fini par les envelopper alors qu’ils étudiaient silencieusement les lieux où les bombes seraient posées. Il sursauta presque lorsque la porte s’ouvrit derrière lui, et que Robby s’exclama « Ian ! Grande nouvelle ! On a rendez-vous mercredi avec nos amis Syrien. Prend ton plus beau flingue, on va récupérer la dernière pièce du puzzle avec Eli ! ». Dos à Max, il fut surpris de l’annonce « Commen ça « on » ? » « Je viens avec vous. Petite excursion tous les quatre ». Ian grimaça d’incompréhension, balayant l’air devant lui « Attends ! Nous quatre ? » « Robby vient nous épauler. Ah ! Je suis impatient ! » s’enthousiasma Tobby en redescendant les marches. Ian resta un moment dos à la table, se passant une main lasse sur le visage, quand la voix de Max le tira de ses pensées « Ian, Eli t’appelle ». Il tourna seulement la tête pour se saisir de son portable et grimpa sur le toit « Salut… » souffla-t-il « Fatigué d’être dans la cage au fauve. Et toi ? Comment ça s’est passé ? » et finalement acquiesça « À tout de suite ».

Il retourna auprès de Max et poursuivit son travail, muré dans le silence. Lorsqu’Eli franchit enfin la porte de son antre dans laquelle il avait trouvé refuge en son absence, il répliqua aussitôt un « Tu as tes clopes ? J’ai besoin de fumer ». Il se rendit dans le toit et prit soin de refermer et de bloquer la porte derrière eux. Sans un mot, il se saisit de la cigarette et inspira la première bouffée à plein poumons avant de la relâcher dans l’air « On en parlera en rentrant… » lui proposa-t-il, ne souhaitant pas évoquer l’agent Brennan entre ses murs. « Robby et Toby nous accompagnent pour récupérer le gaz sarin ». Il reprit une bouffée et ajouta « Ils m’emmerdent ces deux-là ». Ian ne parvenait pas à desserrer la mâchoire, même dans le SUV qui les menait au point de rendez-vous. Toby et Robby étaient à l’image d’enfants surexcités de se rendre à Disneyland. Ce qui irritait tout particulièrement l’agent qui luttait pour ne pas toucher ou croiser le regard de la belle brune. Ils n'avaient pas pu parler de sa rencontre avec Brennan. Ils passaient toutes ses nuits seul avec ses rapports, les plans de la ville et de temps à autre, son agent de liaison à l’autre bout du fil. Autant de jours où il n’avait pas échangé une caresse, un baiser avec la jeune femme. Et ils se retrouvaient à quatre dans son véhicule, ce même véhicule où ils avaient eu leur première fois. « On arrive » répliqua-t-il alors qu’il garait le SUV sur un terrain vague, face à la berline des deux syriens et de leurs gardes du corps qui attendaient patiemment, seulement éclairés de leurs phares « Vous saviez qu’ils emmenaient leur armée personnelle ? » « Non…. Ça sera plus fun comme ça » répliqua Toby en sortant de la voiture, claquant la portière et ouvrit grands les bras en s’exclamant « Bien le bonjour messieurs ! ». Toujours derrière le volant, Ian se retourna vers la banquette arrière, observant tour à tour Robby et Eli « Va falloir qu’il ferme sa gueule, sinon il va se faire buter » « T’es là pour ça, non ? Donc tu te la fermes et tu fais ton job » répliqua Robby en quittant à son tour la voiture. Il laissa échapper un soupir de lassitude, et quitta à son tour l’habitacle, s’approcha des Syriens, et rétorqua un « Sabah Al Kheir ».


Charly
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Charly
Jeu 11 Avr - 21:51

Elionor Griffins
J'ai 35 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent de la CIA et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien .

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Il avait demandé à ce qu’elle appelle, alors elle l’avait fait. Le coup de fil avait été rapide. « -oui, ça va mieux. » avait répondu à sa question, avant de le prévenir de son arrivée d’ici quelques minutes. Le temps de faire le trajet en moto, et elle entrait dans le bâtiment pour reprendre son rôle. La conversation avec Brennan lui avait fait du bien. « -t’es en retard chérie. » avait lancé Robby en faisant pivoter sa chaise. Tout en montant les marches de l’escalier elle avait répliqué : « -mon poney avait plus d’essence. » au lieu d’un beau va te faire foutre. Puis elle avait passé la porte de la pièce pour y trouver Ian et Max. Elle ne fut pas vraiment surprise que son homologue féminine soit montée d’un étage et préfère la compagnie d’Ian. « -salut… » avait elle soufflé en posant son casque. « -oui. » et elle lui avait emboité le pas pour rejoindre le toit. Elle lui tendit une cigarette et alluma la sienne juste après. « -ça c’est bien passé. » avait elle ajouté, histoire de le rassurer. Il avait raison, ce n’était pas nécessaire d’en parler ici. En rentrant… ces sonnèrent étrangement à ses oreilles. Mais de façon positive.

Un froncement de sourcils face à l’annonce. « -génial… » marmonna Eli avait de tirer à nouveau sur sa cigarette. « -c’est rien. » Si Tobby avait décidé de venir, ils devraient faire avec. Ils n’avaient pas d’autres choix. Et c’était assise sur la banquette arrière, sur laquelle elle avait fait sauvagement l’amour avec Ian, qu’Eli se tenait pour se rendre au rendez-vous. Elle n’était pas particulièrement ravis d’être assise à côté de Robby. Elle avait repoussé sa main une première fois, puis une seconde. En toute discrétion. Afin d’éviter qu’Ian ne vrille. Ne rien laisser paraitre, éviter de regarder Ian par l’intermédiaire du retro. Elle était concentrée sur ce qui allait se passer. Lorsqu’Ian signifia leur arrivée imminente, elle vérifia une nouvelle fois son arme, avant de prendre le temps d’inspirer et d’expirer avec lenteur. Un regard pour Tobby qui semblait plus impatient qu’un gamin le soir de Noël. Il était nul en négociation… Elle le savait. Mais il voulait gérer, alors elle allait rester en retrait et observer. Ian était surtout présent en tant qu’interprète. Chacun son tour de ne rien comprendre à ce qui allait se dire.

Elle soupira en entendant le chef de la cellule s’enjoué en descendant de la voiture. Elle était d’accord avec Ian. Ça n’était peut-être pas une mauvaise chose, si il se faisait buter… Si cela devait arriver, est ce qu’elle interviendrait ? Est-ce qu’elle en profiterait pour coller une balle à Robby ? C’était probable… Elle se laissait l’idée en option.

Quand Ian fut sorti de la voiture, Robby posa à nouveau sa main sur sa cuisse. « -arrête putain. » avait elle râlé alors qu’il commençait à remonter sa main trop haut sans son accord. « -j’adore quand tu fais ta farouche… » avait il répliqué en penchant son visage trop proche du sien. « -m’oblige pas à refaire la déco, Ian serait pas content… » avait elle répliqué en plissant les yeux, avant de poser la main sur la portière et de descendre à son tour. Elle prit soin de rester de ce côté de la voiture, pour être loin de lui. Elle ne voulait pas qu’Ian pense à autre chose qu’à la transaction.

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Ven 12 Avr - 11:49

Ian Edwards
J'ai 41 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis divorcé et je le vis, tout simplement.

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Bien évidemment que d’apprendre à demi-mot que la rencontre avec l’agent Brennan s’était déroulé sans embûches, rassurait l’agent qu’il était. Toutefois, la nouvelle de Toby avait quelque peu obscurcit la gaieté du moment, et elle allait chasser le semblant de bonne humeur que pouvait éprouver Eli en arrivant à la cellule. Il balaya d’un revers de main les convenances d’usage, et la convia à se rendre sur le toit pour fumer une cigarette. À défaut de pouvoir avaler un verre de bourbon, il avait au moins besoin de nicotine pour apaiser la tension qu’avait fait naître le gourou chez lui. Il lui adressa toutefois un sourire quand la belle brune prit le soin de le rassurer sur sa rencontre avec Ezékiel. Ça serait sûrement le seul point positif à sa journée. Étrangement, la belle brune ne s’offusqua pas tant que cela de l’information qu’il venait de lui communiquer. De toute manière, ils étaient dans l’incapacité de les contraindre à rester au Bureau s’ils en avaient décidé autrement. C’était donc en leur compagnie que Ian conduisit le SUV jusqu’au lieu de rendez-vous. Les syriens avaient fait le choix d’un terrain vague à l’extérieur de la ville. Pour des raisons de sécurité évidentes. Il maugréait intérieur contre le choix de leurs deux acolytes de les accompagner à cette transaction. Il aurait préféré le faire seul avec la jeune femme. Cela faisait des jours qu’il n’avait fait que la croiser. Pas de baisers. Pas de longs regards. Seulement quelques mots échangés sur l’opération. Et la savoir sur la banquette arrière en compagnie de Robby ne le rassurait pas particulièrement. Toutefois, il se retint de jeter le moindre regard dans le rétroviseur, ou de s’assurer que ce dernier se tenait convenablement avec la belle brune. Ça serait trahir leur relation et il en serait finit de lui si le pyromane l’apprenait. Il gara donc la voiture, laissant un Toby surexcité sortir du véhicule pour aller à la rencontre de leurs contacts, qui étaient accompagnés de deux gardes du corps. Un pour chacun d’entre eux. Il mit en garde Robby, mais ce dernier considérait que leur travail était d’assurer leur protection. Enfin Eli. En ce qui le concernait, il allait jouer les interprètes. Il jeta un rapide regard à Eli qui sortit de la voiture peu de temps après lui, puis un à Robby, et continua de s’avancer jusqu’aux deux Syriens qu’il salua poliment.

Tout se déroulait pour le mieux jusqu’à ce que Toby leur tende la mallette remplit de petites coupures de dollars américains. « Laquad taghayar alsier (le prix a changé) » répliqua celui qui semblait être à la tête du groupe. Ian sentit le regard d’incompréhension de Toby, mais l’ignora pour le moment « la yumkin taghyir alsier fi allahzat al'akhira (Le prix ne peut pas être changé au dernier moment ». Son interlocuteur ne répondit pas, lui faisant signe de traduire pour Toby « Le prix a changé » « Non ! Non ! Le prix ne change pas. C’est 1 millions en petites coupures et c’est tout ». Ian traduisit, mais son interlocuteur n’apprécia pas la réponse « Il dit que c’est lui qui a le gaz et que tu as besoin de lui. C’est l’offre et la demande » « Rien à foutre ! » et sur ces mots, Toby posa la mallette et récupéra la cargaison. Aussitôt, les trois autre Syriens dégainèrent leurs armes en leur direction. De son côté, l’agent écarta les bras de son côté et du leur « On se détend ! Calmez-vous. On baisse les armes » et traduisit mot pour mot en arabe. « Laqad 'asqat alshuhnat ealaa alfur, wa'iilaa fa'iinah sayaqtali. (Il lâche la cargaison tout de suite, sinon on le tue) ». Ian observa celui qui leur servait de gourou au sein de la cellule, puis adressa un bref regard à Eli, avant de répliquer, en se reconcentrant sur le Syrien « Aqtalh ». Il lu dans le regard de ce dernier une certaine incompréhension. La voix de Robby lui parvint « Qu’est-ce qu’il dit ? ». Il hésita un long moment, continua d’observer le Syrien « Ian ! Qu’est-ce qu’il dit putain ?! », et tourna la tête en direction du pyromane, comme s’il sortait de sa torpeur « Il dit… » « Accouche ! ». Il déglutit avec lenteur, échangeant un bref regard avec Eli, avant de fixer Robby. C’était une lutte intérieure qu’il menait actuellement. Et s’il les laissait le tuer ? L’opération serait terminée. Enfin… Est-ce qu’Eli et lui parviendraient à s’en sortir ? Il n’avait pas envie de la perdre… Il finit donc par traduire « Il demande que Toby lâche la cargaison, sinon il le tuera ».

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