Je venais encore de passer une nuit avec une femme délicieuse aux courbes avantageuses et comme d'habitude nous avions fait l'amour pendant des heures pour qu'elle atteigne le septième ciel je ne sais combien de fois et qu'elle tombe d'épuisement. Elle venait tout juste de quitter un grand sourire aux lèvres alors que je savais fort bien que je ne la reverrais jamais. Prenant une douche, je revêtis mon plus beau complet, taillai ma barbe et me fis un café que je sirotais en regardant la ville en contrebas. J'avais pensé sincèrement que cette passagère de ma nuit serait celle que j'attendais depuis tellement longtemps malheureusement, non. Elle ne voulait que se faire culbuter par quelqu'un qui avait le doigté que son mari n'avait pas visiblement. Tant mieux, je l'avais contenté. Elle était comblée et encore une fois je me senti encore plus aigri.

Posant durement ma tasse dans le lavabo j'allais travailler et m'enfermer dans mon bureau pour gérer mes affaires à distance. Cette compagnie de sécurité était la parfait laboratoire pour étudier les humains. C'était des personnes bêtes et ignares. Ils avaient tout l'espoir du monde de tout changer... S'ils savaient comment de fois j'avais vu et entendu ce genre de chose. Pauvres fous, vos ancêtres n'ont pas réussi, vous ne réussirez pas non plus.

- M. Knight? Il semblerait qu'il y ai un problème à l'hypermarché en bas de la rue.

Je haussai un sourcil et me tournai vers la secrétaire sexy à souhait que j'avais maintes fois fais des parties de jambes en l'air. Mais j'étais las... gentille oui mais elle n'était pas celle que je voulais.

- Envoyez une équipe. vous connaissez la procédure.

- On l'a fait M. Knight, mais il semblerait que le problème soit plus important qu'ils ne le pensent. Le directeur du hypermarché attend sur la un.

Je poussai un soupir et prit le téléphone. Parler à ce gros bêta était tellement une perte de temps! En même temps je n'avais que ça du temps, j'avais même l'éternité. Je pris donc le téléphone et prit même ma voix la plus enjoué possible pour calmer le directeur. Malheureusement pour moi, je devrais me déplacer parce que ma bande d'incapable ne trouvait pas le problème. Ramassant mes clés et sautant dans ma voiture et direction l'hypermarché pour aller régler le problème moi-même. Je garai ma voiture vombrissante et marchai à grande enjambées pour entrer dans le commerce avec mon air bourru de toujours.

- Le directeur?

Rapidement on me pointa le fond du magasin. C'est en me mettant en route qu'une voix, douce, presque mélodieuse me parvint aux oreilles. L'air blasé je tournai le regard en provenance de la voix et je la vis. Elle, ce petit bout de femme qui me souriait. Serait-ce la bonne? Celle que j'ai attendu pendant des siècles? Comme si tout était au ralenti, je la regardai un moment, je la détaillai pour mieux détourner le regard et continuer ma route. La continuer certes, mais pas moins troublé par cette jeune femme.

Je me serais bien passé de me retrouver dans cette foule d’humains débiles, ignares, suant l’espoir et la bonté. Cependant je ne pouvais pas toujours me terrer dans ma grosse maison loin de tous, même si c’était mon voeu le plus cher. J’avais un boulot à faire et vu ma bande de connards sans cervelle je n’avais pas le choix. J’avais sauté dans ma rutilante voiture deluxe en faisant vrombir le moteur pour la stationner à l’hypermarché qui faisait défaut. En entrant je fus encore plus dégoûté devoir tant d’humains ici à faire leur emplettes comme si tout allait bien. En fait, il y avait quelque chose d’ironique d’être un démon et de se promener parmi eux. Dieu devait bien être découragé dans son petit paradis merdique. Même en arrivant certains me fuyait du regard, d’autre baissait la tête en passant à mes côtés. C’est bien petit rat, tu n’es pas digne de me regarder ou même me parler.

Même en arrivant près d’une employée pour lui demander à voir le directeur, elle n’ouvrit même pas la bouche me pointant le fond du magasin. Génial, en plus je devrais le trouver tout seule parce que la caissière était trop bête pour venir me le montrer. Je poussai un soupir et me mit donc en chemin mais force d’admettre que je ne le trouverais pas à moins de faire exploser les murs. J’ai croisé un petit blondinette qui m’avait sourit pour reprendre son poste et étrangement, je me tournai en sa direction en me demandant si ce n’était pas elle ma future promise. Celle que j’attendais depuis des siècles. Je repris mon parcours et… PUTIN DE MERDE!!! Pas possible d’écrire au-dessus d’une porte “ADMINISTRATION”? C'étaient des êtres tellement attardés! Cette voix, douce, mélodieuse qui vint chatouiller mes oreilles me fit tourner un regard blasé, bourru vers elle. C’était la petite blonde à nouveau. Elle était là devant moi, souriante, presque lumineuse.

- Je cherche le directeur. On m’a pointé le fond du magasin mais… Voilà. Je pourrais savoir où est son bureau.

Pas de s’il-vous-plaît, pas de merci rien. Elle était là devant moi et mon regard restait dans le sien. Petite brebis pure qui se promène parmi les loups. Une âme si pure que même un démon comme moi le sentait. Oui ça une odeur une âme pure, je ne pourrais pas vous l’expliquer et de toute façon vous ne comprendriez pas. Toujours est-il que si j’étais à ce point vil et sans morale je pourrais la posséder là sous les yeux de ses collègues et ça serait un jeu d’enfant.

- J’imagine que vous devez savoir non?

Pitié… ne me dis pas que tu es aussi bête et stupide que tout ceux que je viens de croiser!

Si à mon arrivée j’avais croisé des empotés et des cons de première la jolie blondinette devant moi elle… était une âme pure. Elle devait être une de ses jeune demoiselle qui voyait le bien partout, en tout le monde aussi. Son regard resta dans le mien et je me surpris à penser qu’elle avait dû voir du bon en moi aussi. Quoique démon et bon c’était la blague du siècle. De plus son physique était très avantageux ce qui éveilla une envie que je pensais endormie depuis des siècles. Si je n’avais pas été entouré de pauvre mortel, je pense qu’elle aurait pu entendre le grondement d’un démon qui trouve enfin l'objet de son envie. Enfin, je dis ça, je devrais étudier ce petit bout de femme avant. Elle savait donc où était le bureau du directeur, merci tu n’es pas une empotée de première! Je la suivis donc et quand elle s’excusa qu’il n’y ai pas d’ascenseur je haussai les épaules. Je la suivis donc détaillant son physique, m’attardant sur ses courbes et une fois arrivé au bureau mon regard se posa sur la secrétaire et quand elle me demanda qui j’étais, je retins un grognement d’agacement. Putin mais personne ne m’attendait? À croire que personne ne se parle dans cette baraque!

Quand la blondinette quitta le bureau je la suivis du regard son odeur de pureté s,en allant avec elle. Petite brebis, je reviendrais. Mon regard se tourna vers la femme devant moi et c’est à peine si elle ne se tortillait pas d’envie sur sa chaise.

- Je suis Samaël Knight. Je suis le propriétaire de Knight Protection. Le directeur m’attends alors si je pouvais aller le voir et faire mon travail.

Autant éteindre le feu du désir qui commençait à poindre en elle car celle que je voulais venait de partir. Entrant donc dans le bureau du directeur il m’exposa la situation. À savoir que le système de caméras aux caisses et à l’extérieur avaient plantés et que même mon équipe ne trouvait pas la source du problème. Quand je demandais où je pouvais voir le système je failli hurler de colère. Me retaper les trois putins d’étages, repasser dans TOUT le magasin et… non je penses que ça irait, je repasserais devant la jolie blonde. Le suivant donc, on refit le chemin inverse et quand je vis la blonde je tournai mon regard vers elle, et un salut de la tête poli et en une fraction de seconde, je mis une image mentale de petites situations coquines, chaudes qui lui viendrait en rêve cette nuit. Je tournai le regard et entrai dans une salle et prit place pour commencer à trouver le problème. La pièce n’était pas loin des caisses et de la salle où ils rangeaient leur tiroir une fois leur quart fini. Un autre plus pour que je sois ici et que je revois ce petit agneau, trop pur pour ce monde.

Il y avait un magnétisme sur cette jolie blonde, quelque chose qui me disait que cette âme pure et innocente était la bonne. Un salut de la tête, une petite image mentale mise en tête et je regagnai le bureau de surveillance et j’en fus encore plus heureux de voir que je ne serais pas loin de ce petit ange que je pervertirais. Je passai le reste de la journée à vérifier le filage et les embranchements alors que je laissais mon esprit voguer vers la blonde et je l’entendis penser. Elle se questionnait sur ma personne, elle se demande même ce qui lui prend. Tu sauras bien assez tôt. Quelque part, ça flattait mon cœur froid qui semblait se réchauffer juste savoir qu’elle pensait à MOI. J’attendais la nuit avec impatience, j’espérais que ses rêves la trouble assez pour que je le ressente, que j’entende même ses pensées le lendemain. L’avantage d’être un démon et une fois que nous avons fait une “connexion” avec un être humain, c’est qu’on était maintenant connecté à elle. Donc même une fois entré, que je me serve un scotch et que je mange un repas question de garder mon corps physique en forme, je laissai mes pensées voguer jusqu’à elle. Épuisée par sa journée, elle s’endormit rapidement et j’attendis. J’attendais patiemment tel un prédateur qui attend que sa proie bondisse devant lui. Je souris doucement en sentant son corps bouillir, se tortiller légèrement dans ses draps. Parfait, je pourrais donc continuer, elle était vraiment une âme pure… mais plus pour longtemps.
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J’attendis l’ouverture de l’hypermarché avant d’y aller. Je pris mon temps pour me préparer et ainsi mettre un point d’honneur à ce que je sois bien mis. Je resserais ma cravate, jetai un dernier regard dans la glace et fit un sourire de vainqueur.

- J’arrive mon petit ange…

Je sautai dans ma voiture et une fois stationné j’entrai dardant le dos de la blonde, ma promise. En passant à côté d’elle, je tournai un regard vers elle et fit ressurgir une image de son rêve. Celle où elle était allongée sur le bureau, offerte à soupirer et crier de plaisir. Je continuais ma route simplement laissant cette image poindre dans sa tête, lui donner assez chaud pour que moi-même je sentes son envie et elle était palpable. J’allais dans la salle de surveillance reprendre mon travail espérant que j’en aurais pour un moment.

- M. Knight! Je me demandais si vous aviez trouvé le problème.

Ah… le directeur. Quel con celui-là! Je poussai un soupir blasé en relevant mon regard vers lui.

- Si j’avais trouvé le problème, je ne serais pas ici.

- Oui… logique. Savez-vous comment ça prendra de temps?

- Je l’ignore, je ne sais pas où est le problème. Je vous dirais quand j’aurais terminé.

- Si on peut faire quoique se soit…

- Un café serait bien. La petite blonde pourrait me l’apporter? J’ai vu qu’elle n’avait pas de clients donc je ne la dérangerais pas.

- Mollie? Euh… oui bien sûr M. Knight.

Je lui fis un signe de tête et retournai à mon filage. Elle s’appelait donc Mollie. Un prénom doux pour ce petit ange. J’étais affairé quand la porte ouvrit que je la vis entrer dans un auréole de lumière. Je me redressai et allai vers elle et prendre le gobelet touchant ses doigts volontairement, lui donnant encore un peu plus la piqûre de désir qui la rendait chaude, humide même. Je savais que je n’aurais pas à aller vérifier… elle l’était déjà. Je pris mon gobelet sentant et voyant son trouble.

- Quelque chose qui ne va pas Mollie?

Dis-je en prenant une gorgée de mon café fouillant ses pensées qui étaient… Ma foi très intéressante. Intéressantes et si je me concentrais un peu plus je sais que je pourrais entendre les battements de son coeur. La flamme du désir monta en moi mais je me contrôlais. Pas tout de suite… bientôt mais pas tout de suite.

Bien que “caché” dans le bureau de surveillance, je ne ratais oas une miette des pensées de ce petit ange. Clairement c’était ma promise, elle avait été d’une douceur et d’une gentillesse à peine croyable et elle pensait à moi. Même après que l’image de son rêve se soit dissipée. Je trépignais d’impatience de déjà la posséder mais malgré que je sois démon, donc être mauvais, j’étais capable de patience. Je savais fort bien que plus on attendait pour une chose, meilleur c’était. Si ce n’était du directeur qui était venu coupé mon contact et ma concentration, je pense que j’aurais pu faire plus, même lui suggérer d’un rencard mais non! Ce gros débile venait me poser la question la plus débile du monde! Comme cet être pouvait-il diriger un commerce avec cette attitude de gros demeuré? Ça c’était un putin de mystère. Donc quand il me demanda s’il pouvait faire quoique se soit pour moi, je lui demandais un café mais que se soit la jolie blonde qui me l’apporte. Je voulais la voir, je voulais sentir sa présence devant moi.

Quand elle entra c’était vraiment comme si un ange descendait du ciel. Elle était ravissante, pure, et excessivement troublée. Je savais que ce ne serait qu’une question de secondes si j’avais voulu assouvir nos besoin de luxure mais je voulais la laisser mijoter, je voulais l’observer encore. Elle avait encore le temps de me décevoir et que je me trompe totalement. Quand je lui demande si ça va en l’appelant par son prénom, je farfouille sa petite tête et ceque j’y trouve est très intéressant.

- Votre patron, me l’a dit.

Je repris une gorgée et sourit derrière ma tasse en la voyant rougir furieusement. Ainsi je te donne autant envie mon petit ange? Si tu savais comment je te prendrais là sur ce mur et partout dans ce bureau. Cependant je n’en fis rien, baissant ma tasse comme elle se retournai pour quitter et que je lui matte le derrière sans gêne.

- Mollie? dis-je attendant qu’elle se retourne. Excellent le café, comme je l’aime. Au fait, moi c’est Samaël. Bonne journée Mollie.

Mon regard était planté dans le sien avant qu’elle ne parte à son poste. Pendant qu’elle tentait de reprendre sur elle, moi je continuais à vérifier ce qui ne fonctionnait pas avec deux de mon équipe de bras cassées. C’est pas possible être aussi empoté! J’envoyais même en pensée à la jeune femme un simple “Je sais que tu penses à moi” mais comme si j’étais à côté d’elle. Je m’amusais de sa réaction même à distance mais clairement, elle était parfaite. La matinée passait rapidement et je ne trouvais pas le putin de problème de merde! À croire que même Dieu se foutait de ma gueule. Je sortis du bureau bourru, agacé, les lèvres pincées suivit par mes deux techniciens qui me suivaient presque au pas de course tellement je faisais de grandes enjambées. Pas un regard pour personne, même pas Mollie, et on sortit à l’extérieur pour vérifier le filage, le câblage et encore là rien. Je retint mon grognement de démon en pinçant plus les lèvres. Retour à l’intérieur alors que je repassait tout le chemin et m’enfermai dans le bureau.

Mes techniciens finirent par quitter pour aller chercher le tout nouveau câble dernier cri que nous avions reçu. Deux jours que nous bossions là-dessus et on ne trouvais pas le problème. Je fini par balancer un câble sur le mur en grognant et je me laissais tomber dans le fauteuil. Aussitôt qu’un employé venait voir si ça allait il avait droit à mon regard lourd et noir et battait en retraite. De petits coups discrets se firent entendre alors que j’avais la tête dans ma main entrai de tenter de trouver ce qui pouvait avoir fait planté le système.

- Quoi?! répondis bourru

J’espérais vraiment que ce n’était pas ce crétin de directeur! Tournant la tête je vis que… non. C’était mon petit ange. Je me redressai sur le fauteuil en la regardant.

- Je peux vous aider Mollie?