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LE TEMPS D'UN RP

Because I love you

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Mar 1 Aoû - 8:13
Le contexte du RP
Mise en situation



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La situation
Declan a 35 ans, il est marié à son "sweet love" du secondaire depuis maintenant 10 ans. Ils ont une fils de trois ans maintenant mais tout n'est pas tout rose dans leur vie. Declan travaille beaucoup, il rentre plus tard sur bureau. Il est imptient, bourru. Eux couple qui ne se disputaient presque jamais, ils se disputent plus souvent.

Puis un jour il y a cette nouvelle, celle qui a capté son regard et qui fera la bêtise de sa vie.

Contexte provenant de cette recherche



Declan Cooper
J'ai 35 ans et je vis à New York, USA. Dans la vie, je suis Psychologue à mon compte dans mon cabinet et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis marié et je le vis plutôt bien.



Declan est psychologue. Il a bossé un temps pour les hôpitaux et divers cabinet avant d'ouvrir le sien et ainsi avoir une certaine lattitude dans ses horaires. C'est un homme doux, ambitieux et fonceur il veut que son cabinet soit reconnu et il y met les heures. Depuis 10 ans il est marié à son amour d'adolescence. Il l'aime comme au premier jour et l'avenir leur souriait. Ils ont fait leur études ensemble et il ont même un fils nommé William de trois ans.


**Quelques semaines plus tôt**

Assis à mon bureau je mettais mes dossiers à jour en tapant sur mon clavier alors que dehors les nuages étaient lourds et gris signe qu'un orage approchait. Encore un matin où je me suis disputé avec ma femme parce que je finissais trop tard. Encore un matin où je lui dis que je faisais tout ça pour elle, pour notre fils, pour nous. Encore une inième dispute qui tournait en rond alors que Will mangeit ses rôties en nous regardant nous déchirer. Qu'est-ce qui se passait depuis quelques semaines? Même quelques mois. Qu'est-ce qu'on avait manqué? Où on avait manqué? Mes doigts se figèrent sur le clavier alors que mes pensées remontaient le temps, repensaient comment nous étions complices. Je fixai le curseur clignotant sur mon écran perdu dans mes pensées. Pourtant j'aimais ma femme, je l'adorais même! Je ne sais pas ce qui n'allais plus, ou du moins qui accrochait. Ouais je suis psy et je n'arrive même pas à voir ce qui se passe sous mon nez! Cordonnier mal chaussé si vous voulez mon avis.

- Dr. Cooper? Il y a une femme ici pour l'affichage de poste. Je vous l'envoie?

Je relevai la tête en clignant des yeux quelques secondes comme si je venais de tomber brutalement dans mes bottes. Affichage de poste? Ah! Oui! Celui de travailleuse sociale pour les jeunes!

- Oh! Oui, oui désolé j'étais concentré.

Mensonge! Tu tentais de savoir ce qui se passait dans ton couple. C'est quand même ironique cette situation. Moi qui donnes milles conseils, qui écoute je ne sais plus combien de personne s'épancher sur leur couple et même pas capable d'arranger le mien. Je fermais mes dossiers et mon portable quand la porte s'ouvrit sur une jeune femme rousse, souriante presque timide. Un sourire poli et je l'invitai à s'asseoir en lui offrant un café. On parla un bon moment de ses études, son expérience professionnelle enfin les trucs barbant d'entrevue quoi. Son regard noisette était pailletés d'or, son sourire était presque contagieux et elle était jolie. Je me surpris moi-même à la détailler doucement me fouettant mentalement en me disant que je n'étais pas le genre à tromper ma femme. Non... ça allait s'arranger entre elle et moi. On arrivait toujours à s'arranger. Quand on eut terminé elle posa sa tasse en riant doucement.

- Désolé mais je pensais tomber sur un vieux bedonnant aux cheveux gris.

- Oh... pas trop déçu que je ne sois pas vieux et bedonnant?

- Non du tout. Les images de psy sont peu flatteuses Dr. Cooper. Je suis contente de commencer ici.

******

**Aujourd'hui**

Mon dernier patient venait de partir et je devais encore finir mes dossiers et prévoir ceux du lendemain. Une autre soirée où j'arriverais plus tard que d'habitude et une autre dispute du fait que je passais plus de temps au bureau qu'à la maison. La nouvelle c'était rapidement intégrée et je dois dire que ça me faisait plaisir. Je voulais travailler dans un endroit sain avec des collègues qui s'entendaient bien. Des coups furent toqués à ma porte alors que je relevai le regard et vit Amy, la nouvelle qui me souriait doucement, sa veste sur le bras

- Encore le dernier à partir?

- J'ai des dossiers à finir et ceux de demain à prévoir.

- Hum... je vois. Et ça t'arrive de manger des fois ou tu vis de sandwich de distributrice?

- Non je me nourris de bonne nourriture aussi.


Elle souriait doucement en se mordant la lèvre et hochant la tête. Je ne sais pas ce que cette femme me faisait mais pour une rare fois dans ma vie, une rare fois depuis que j'étais marié j'avais envie d'une autre femme. Peut-être parce que c'était le froid dans mon lit depuis des semaines.

- Bien, si tu veux on pourrait aller manger au petit resto en bas de la rue?

Je me surpris à accepter et à la suivre. Je me surpris à réussir à manger, parler et même rire. Tout semblait tellement plus facile avec elle. Pour un moment j'oubliais que j'étais mariée, son patron. J'étais juste Declan Cooper. On alla même prendre un verre, quelques-uns en fait dans un petit bar près du resto. L'ambiance décontracté, l'alcool, la musique tout faisait pour qu'on se rapproche, qu'on se penche pour s'entendre parler. Toute ma conscience me hurlait de fuir, de m'en aller loin. Mais je n'avais pas envie de l'écouter, j'étais bien, je m'amusais. Un feu brûlait dans mon ventre tellement fort que je fis la chose la plus stupide du monde: J'embrassai Amy laissant mes doigts glisser sur son bras doucement. Sa peau était douce, presque du velours. Mon coeur battait la chamade, ma respiration était courte et je m'entendis dire

- Il y a un hotel pas loin.

J'étais dans un état second, hypnotisé par ses yeux noisettes. Envoûté par son sourire. Ensorcelé par ses courbes. On se retrouva dans la chambre et aussitôt la porte fermée, on se retrouva nu. La seconde suivante on était dans le lit à s'embrasser farouchement, comme si ce désir que nous avions eu depuis des semaines pouvaient enfin s'exprimer. Je ne sais pas combien de temps nous avons passé à rouler ainsi dans les couvertures à s'aimer aussi intensément comme si nos vies en dépendaient. J'étais étourdi d'ivresse, de plaisir et de désir. Quand on termina je m'écroulai à ses côtés le souffle court, le coeur battant et fixant le plafond. Elle vint se coller à moi en soupirant d'aise alors que lentement je revenais dans mon corps. Lentement je prenais conscience de où j'étais, avec qui j'étais et surtout ce que j'avais fait. Merde! Qu'est-ce que j'avais fait? Je me levai rapidement paniqué. Jamais il ne fallait que ça se reproduise, jamais il ne faudrait que ça se sache!

- Declan? Qu'est-ce qui se passe?

- Je... On doit plus faire ça. Jamais Amy tu m'entends?

- Ok mais on c'est simplement fait du bien et...

- Tu ne comprends pas. Si ma femme sait ça, je suis un homme mort.


Je la vis blêmir, elle aussi n'avait pas pris conscience de tout ça. Elle se redressa lentement, entraînant la couverture avec elle et se passant une main dans sa longue tignasse rousse.

- Jamais Declan. Je... je suis désolé je ne voulais pas...

- Non ce n'est pas ta faute je... c'est moi. Ça ne va pas bien en ce moment et... On tient ça mort d'accord? Si on ne dit rien ça devrait aller.


Un hochement de tête et je quittai sans plus de cérémonie et direction ma voiture. J'envoyais un message rapide à ma femme "J'arrive, j'ai terminé". Je démarrai la voiture et conduisis jusqu'à la maison. Je devais arranger les choses entre nous, je ne pouvais pas lui faire ça.
Paddy
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Paddy
Mer 2 Aoû - 17:59

Leona Cooper
J'ai 35 ans et je vis à New York, Etats-Unis. Dans la vie, je suis femme au foyer et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis mariée mais je le vis plutôt mal depuis quelques temps.

• Elle était cheerleader de l'équipe de football de l'université où elle faisait ses études. • Elle a rencontrée l'homme de sa vie dans cette école. • Elle suivait des études de médecine pour devenir vétérinaire et elle a obtenu son diplôme. • A la sortie de leurs études, Declan et elle ont emménagés ensemble. • Elle aime par dessus tout Declan et à 25 ans, ils se sont mariés. • Elle a enchainé les petits boulots dans des petits cabinets jusqu'à ce qu'elle tombe enceinte. Elle abandonne tout pour son fils. • William a maintenant trois ans mais le mariage qu'elle espérait ne se passe pas tout à fait comme prévu.
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« In the waves, I've lost every trace of you »



Après qu'il soit parti de la cuisine où la colère avait éclaté devant notre fils, je glissais le long des meubles jusqu'au sol alors que le chagrin m'envahissait progressivement. Je me sentais défaillir dans l'incompréhension et l'indifférence de son regard. Il partait tôt, rentrait tard et devenait si froid. Qu'est ce qui est pire que l'indifférence de l'être aimé ?

Pourtant tout n'as pas été aussi noir. Le début avait commencé comme dans un conte de fée. On s'aimait à la vie, à la mort. On avait presque rien et seuls nous deux comptaient. On était populaire, on était beau, de belles études et tout le monde nous enviaient. Et pourtant c'est comme si d'un coup, un miroir s'était brisé montrant la crasse qu'il y avait derrière.

Je pleurais, à chaude larmes, incapable de me calmer alors que William, du haut de ses trois ans prenaient toute ma frustration et ma peine. L'entendre hurler de chagrin me fit reprendre mon calme. J'essuyais mes larmes et me redressa rapidement. Je ne devais pas me laisser aller. Pas quand son père devient trop horrible. Alors je m'approchais de lui et de sa chaise haute, un grand sourire aux lèvres. Je l'attrapais et le soulevait pour le placer dans mes bras. Il plaça ses petits bras potelés autour de mon cou alors que je passais un pouce sur ses joues pour l'aider à se calme.

Je me balançais d'un pied sur l'autre comme une berceuse pour le calmer et me calmer définitivement. Sa petite tête aux cheveux blonds se posait sur mon épaule alors qu'il pleurait encore à chaude larme. Il finit par s'endormir et je le montais dans sa chambre. Et ma journée lassante commençait. Je m'occupais de mon fils, là dessus il n'y avais pas de problèmes. Mais je me sentais si seule. J'envoyais un message à ma meilleure amie. Celle avec qui j'avais gardé contact depuis l'université. Elle était la seule à tout savoir sur ma vie. Les hauts comme les bas d'ailleurs. A peine le texto parti, que déjà elle m'appelait. Et, seule dans mon salon, un café posé sur la table, je me suis effondrée.

Cela faisait des semaines que cela durait. A peine rentrait il que son visage se fermait à ma vue. J'avais cet horrible sensation que son amour pour moi c'était tari. Et soudainement, j'ai eu extrêmement peur. Il me prévenait toujours quand il quittait le bureau. Il mettait un point d'honneur à vouloir garder contact. Alors pourquoi tant de froideur ? Et cela me mettait dans des crises de paniques évidentes. Pourquoi ne comprenait-il pas ? Je m'en fichais qu'il gagne autant. Je voulais juste qu'il soit présents pour moi, pour notre fils. Etait ce trop compliqué ? Et pourtant, je ne pouvais pas me résoudre à lui dire d'abandonner son rêve.

Mais ce soir là, il n'avait pas appelé. Il m'avait laissé dans le silence. J'avais donné à manger à mon fils, la boule au ventre. Et si quelque chose de grave lui était arrivé ? Et si il avait eu un accident ? Il travaillait si tard en ce moment. Plus que d'habitude. Je donnais le bain à William et le coucha. La nuit était déjà tombé dehors quand enfin, je reçus un sms de la part de mon mari. Enfin, l'homme qui était sur le papier mon mari. Je l'aimais. Je l'aime encore. Mais j'avais le cœur trop lourd depuis des mois. J'étais en colère, frustrée, triste, désemparée. Vivre ça, ce n'était plus possible.

Il disait qu'il arrivait. Tant mieux. Parce qu'on allait avoir une discussion. J'en avais tellement marre de ce silence entre nous. Quand allons nous cesser ces enfantillages ? William avait besoin de ces deux parents.

Je portais un simple chemisier blanc avec des fleurs tropicales noirs dessus, un jean et mes cheveux blonds et fins était retenus par une queue de cheval. J'attendis dans la cuisine, une tasse de café dans la main qu'il veuille bien arriver.

Quand j'entendis la voiture entrer sur le terrain, je pris l'assiette dans le frigo et la mis dans le micro onde. Même si on se disputait beaucoup, cela ne m'empêchait pas d'avoir des petites attentions pour lui. Il avait toujours une gamelle dans le frigo, il avait toujours son café de coulé. Ses vêtements étaient toujours repassés, nettoyés. Mais là, j'avais besoin qu'il me parle. Pourtant c'était son métier d'écouter et de donner des conseils. On avait suivit le même parcours de médecine. Lui s'était spécialisé dans la psychologie, moi dans les animaux.

Je soufflais, sentant le stress monter à mesure qu'il approchait. Je tremblais littéralement d'appréhension. Le ding du micro onde me fis sursauter. J'ouvris la porte et attrapa l'assiette avec un torchon, au moment où Declan passa la porte arrière de la maison.

Je lui adressais un sourire penaud. On s'était encore disputé ce matin. Et je ne savais pas dans quel état d'esprit il était à présent. Je m'assis sur la chaise en face, ma tasse de café tiède dans les mains.

« Salut... »

J'avais l'impression de parler à un étranger et cela me serrait le cœur au point de m'en faire mal. Si on dit que le cœur était le centre de l'amour, alors Declan était en train de me tuer à petit feu. Je ne laissais rien paraître de mon désarroi intérieur.
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Ven 4 Aoû - 4:23

Declan Cooper
J'ai 35 ans et je vis à New York, USA. Dans la vie, je suis Psychologue à mon compte dans mon cabinet et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis marié et je le vis plutôt bien.



Declan était cet étudiant mignon, populaire que les filles s'arrachait. Il a flashé sur Leona, la jolie cheerleader blonde. Amoureux fou d'elle, ils faisaient des envieux, des jaloux même et il était le petit couple populaire. Tout leur souriait et ils avaient l'avenir devant eux. Ils ont fait leur études ensemble. Lui en psychologie elle comme vétérinaire. Ils ont habités ensemble et rien n'entachait leur bonheur. Ils se sont marié à 25 ans et ils ont quand même réussi à avoir cette maison qu'il rêvait tant. Aujourd'hui ils sont mariés depuis 10 ans, il ont un adorable fils de 3 ans nommé William mais quelque chose semble accrocher dans leur idylle. Un grain de sable qui semble faire capoter leur engrenage.


Qu’est-ce que j’avais fait? Qu’est-ce qui c’était passé? Pourquoi j’avais fait ça? Jamais de ma vie je pensais que ça m’arriverait. Je maudissais les homme qui trompais leur copine comme des lâches et présentement… je venais de rejoindre leur rang. Quel connard! J’aurais dû refuser ce repas, ce verre. J’aurais dû rentrer chez-moi sagement ainsi je n’aurais jamais flancher. J’aurais dû…. j’aurais dû parler à ma femme pour tenter de voir ce qui coinçait, ce qui se passait, ce qu’on pourrait changer pour redevenir comme avant. Je faisais la route priant pour avoir le plus de lumières rouges possible et me donner le temps de me construire une excuse à peu près potable mais même le destin était contre moi en mettant des lumières vertes. Je me sentais encore plus minable car là j’allais mentir à ma femme pour un putin de connerie de merde! L’idée folle de lui dire, d’être franc me traversa mais… les scénarios de suite ne m'enchantaient pas. Soit elle hurlait, soit elle me flanquait une raclée, soit elle me quittait. Valait mieux ne rien dire et arranger les choses et… et juste oublier cette incartade et vivre avec. J’avais merdé, alors je devais vivre avec ma connerie, Leona n’avait pas à payer pour ça. Elle méritait mieux comme mari et pas le pathétique minable que j’étais. Sans que je m’en rende vraiment compte, j’étais arrivé et garé même. Je coupai le contact et fixai la porte devant moi. Je pense que de ma vie, je n’ai jamais autant prié pour qu’elle soit couchée et qu’elle dorme à poing fermé. Ça me donnerait une chance de réfléchir.

Je sortis lentement de la voiture et remontait l’allée et ouvrit doucement la porte pour ne pas faire de bruit et j’entendis la sonnerie du four micro-ondes. Merde, vraiment le destin était contre moi! Bon bien puisqu’il le faut…

- Salut. Tu me donnes le temps d’aller voir Will?

Je posai ma mallette sur la table, lui donnai un baiser sur la joue et allait voir notre fils endormi et tout entortillé dans ses couvertures. Ses boucles blondes en bataille, ses petits poings dodu me firent sourire tendrement alors que je remontai la couverture sur lui et lui donnai un baiser sur le front. Je revins me défaisant de mon veston et roulai mes manches allant m’asseoir devant elle une fois que j’eus une tasse de café. L’assiette était devant moi et avec la culpabilité qui me rongeait l’esprit, j’avais que très peu d’appétit… sans compter le repas rapide que j’avais enfiler quelques heures plus tôt. Je relevai le regard vers Leona et lui fit un petit sourire avant de prendre ma fourchette.

- Ça l’air délicieux Leo…

Je pris une bouchée de mon repas et me forçai à mastiquer et avaler ma bouchée. L’avantage c’est qu’elle pourrait croire que mon peu d’appétit pouvait être dû au fait de la culpabilité de la dispute de ce matin. Je reposais ma fourchette et prit ma tasse pour en prendre une gorgée et la reposer tout aussi doucement. Je relevai le regard vers elle et fouillai son regard de longues minutes, qu’est-ce que je pouvais être con! Je me passai la langue sur les lèvres et reprit ma fourchette pour chipoter dans mon assiette mon regard sur le repas qui sentait vraiment bon mais qui ne passait pas.

- Je sens que tu as quelque chose à dire Leona.

Je relevai mon regard brun pour le plonger dans celui de ma femme. Je sais ce qu’elle allait dire, mais je devais vraiment arranger les choses. Je devais sauver notre mariage, nous sauver.

- Je crois qu’on doit vraiment arranger les choses entre nous et… et se sera pour notre bien, celui de William.

Je rebissai le regard sur mon assiette et me fit une petite bouchée que je mastiquai lentement. Comment je ferais pour arriver à la regarder dans les yeux avec ce que j’avais fait?

Paddy
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Sam 5 Aoû - 1:01

Leona Cooper
J'ai 35 ans et je vis à New York, Etats-Unis. Dans la vie, je suis femme au foyer et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis mariée mais je le vis plutôt mal depuis quelques temps.

• Elle était cheerleader de l'équipe de football de l'université où elle faisait ses études. • Elle a rencontrée l'homme de sa vie dans cette école. • Elle suivait des études de médecine pour devenir vétérinaire et elle a obtenu son diplôme. • A la sortie de leurs études, Declan et elle ont emménagés ensemble. • Elle aime par dessus tout Declan et à 25 ans, ils se sont mariés. • Elle a enchainé les petits boulots dans des petits cabinets jusqu'à ce qu'elle tombe enceinte. Elle abandonne tout pour son fils. • William a maintenant trois ans mais le mariage qu'elle espérait ne se passe pas tout à fait comme prévu.
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« In the waves, I've lost every trace of you »



Son parfum m'enivra au moment où il s'approcha de moi pour déposer un baiser sur ma joue. C'était une sensation agréable mais elle raviva instantanément la douleur de notre situation et notre impasse. Je n'arrivais plus à lire l'homme qui était mon mari. Je ne le comprenais plus. Et la douleur était trop atroce pour ne rien laisser paraître. Alors qu'il montait les escaliers pour aller dans la chambre de notre fils, je sentis mes joues devenir humide. Je ne devais pas craquer. Pas maintenant. Aussi, je fermais les yeux, et m'installa sur la chaise, la tasse de café dans les mains.

Quelques minutes plus tard je l'entendis descendre. Il n'avait plus de veste, les manches de sa chemise remonté à hauteur de coude. Il paraissait plus détendu ainsi. Et le rendait beau. Détrompez vous, ce n'est pas parce que je ne le comprenais plus que je ne l'aimais plus. Declan je l'avais dans la peau, à la vie à la mort. Cela ne changera pas. Il était l'amour de ma vie. Alors, évidemment, je le trouvais toujours aussi beau. Et là, ses cheveux bouclés presque noir, ses yeux noisettes scrutant le plat qui était posé sur la table, je le trouvais incroyablement beau.

Il me lança un sourire quand il s'installa m'affirmant que cela semblait délicieux. Et pourtant, il ne toucha presque pas à l'assiette. Je déglutis. Etait il encore en colère de la dispute de ce matin ? Je ne savais pas quoi dire alors que je le voyais plus triturer sa nourriture que la manger. Le silence se fit dans la pièce. Gênant, compliqué, palpable, brumeux, dissimulant nos pensées respectives. Je voulais le chasser, le faire tomber. Je voulais le retrouver. Puis, il brisa le premier la glace, affirmant que j'avais quelque chose à dire. Comme d'habitude, il posait les questions, je devais répondre et lui ne disait rien, se cachant derrière le masque du psy. Cela me rendit furieuse. Je voulais lui hurler que je ne voulais qu'une chose qu'il me parle. Mais il semblait avoir anticipé ce que j'allais dire car il ne me laissa pas le temps de répondre.

Il planta son regard noisette dans mes yeux gris orageux. Le calme contre la tempête. Il voulait arranger les choses ? Il voulait ça pour notre bien ? Celui de William ?

Cette fois ci, je ne pus retenir les larmes de couler sur mes joues. La douleur de l'espoir était trop forte. Pas avec le ressentiment que j'avais.

« Declan, s'il te plait. Ne fais pas ça. »

Je chassais d'un geste rapide de la main, les larmes qui coulaient sur mes joues. Je papillonnais un instant des yeux détachant mon regard de lui pour empêcher le reste de se répandre.

« Ne me donne pas d'espoir si c'est pour le briser par la suite. Je ne le supporterais pas. »

Je voulais tant que cela se passe comme avant. Alors, dans un élan de courage, je brisais la distance la première. Je me levais de ma chaise pour me diriger vers mon mari. Mon cœur battait dans ma poitrine à m'en faire mal. J'entendais chaque battement, assourdissant l'espace. Je ne décrochais pas mon regard de lui cependant. Je m'assis sur la chaise à côté de lui, m'approchant de mon visage, nos genoux se touchant, se frôlant. Je souris, compatissante quand je vis sur le coin de ses lèvres une tâche de café. De mon pouce, je vins passer ma main dans sa barbe fine et repris dans un murmure.

« Si tu dis que tu veux arranger les choses, sache que je ne demande que cela. J'ai besoin de toi, ici. J'ai besoin de toi comme je n'ai jamais eu besoin de quelqu'un. Tu es et tu resteras toujours mon cœur. »

Si il voulait briser la distance, il pouvait. Il n'avait qu'à franchir les quelques centimètres qui les séparaient. Mais le voulait il vraiment ? Je ne demandais qu'une chose, qu'il s'ouvre à moi, qu'il me fasse confiance Etait ce trop compliqué pour lui ? Je lui laissais le choix cependant. Je voulais lui montrer que je l'attendais, que je n'attendais que lui, depuis tout ce temps. Que je me fichais de son compte bancaire, d'avoir une belle maison, une belle voiture. Je le voulais lui, tout entier à la maison. Mais on a jamais ce qu'on veut vraiment n'est ce pas ?
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Mar 8 Aoû - 11:13

Declan Cooper
J'ai 35 ans et je vis à New York, USA. Dans la vie, je suis Psychologue à mon compte dans mon cabinet et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis marié et je le vis plutôt bien.



Declan était cet étudiant mignon, populaire que les filles s'arrachaient. Il a flashé sur Leona, la jolie cheerleader blonde. Amoureux fou d'elle, ils faisaient des envieux, des jaloux même et il était le petit couple populaire. Tout leur souriait et ils avaient l'avenir devant eux. Ils ont fait leurs études ensemble. Lui en psychologie, elle comme vétérinaire. Ils ont habité ensemble et rien n'entachait leur bonheur. Ils se sont mariés à 25 ans et ils ont quand même réussi à avoir cette maison dont ils rêvaient tant. Aujourd'hui ils sont mariés depuis 10 ans, ils ont un adorable fils de 3 ans nommé William mais quelque chose semble accrocher dans leur idylle. Un grain de sable qui semble faire capoter leur engrenage.


De ma vie j’étais fier de bien des choses. D’avoir rencontré Leona, de l’avoir marié et qu’elle m’ai donné un fils adorable et qui était une boule d’amour. J’avais tellement été heureux d’apprendre sa grossesse que je m’étais précipité dans les magasins pour que notre fils ait la meilleure couchette, les meilleurs jouets, la meilleure poussette tout cela au grand dam de ma belle blondinette. Cependant elle m’avait “réprimandé” gentiment,en riant. J’étais oui fier de ma carrière mais c’était rien comparé à ma vie en-dehors. Cependant avec le temps,les années je voulais le meilleur pour ma femme, pour mon fils que je m’étais pris dans le tourbillon de leur donner plus et je m’étais perdu. Comme si une tornade avait pris possession de moi et que je m’étais pris directement dedans à ne plus savoir qui j’étais. Je sais c’est complètement con de se donner comme mission d’être le seul pourvoyeur de la famille et de se mettre sur les épaules la mission que tout le monde avait besoin de plus d’argent, de plus de confort. C’était quelque part facile de me cacher derrière cette façade de “Je le fais pour ma famille”. Combien de fois j’avais dit à des mari, des petits copains que le temps passé avec leur famille était plus important que toutes les heures absentes pour travailler encore plus? J’étais vraiment un cordonnier mal chaussé,incapable d’appliquer mes propres conseils.

Sans me donner une excuse pourrie, c’était peut-être ça qui m’avait fait flancher pour Amy. Celui de me sentir vivant de nouveau, la distance entre nous, cette lâcheté de ne pas m’asseoir avec ma femme et régler le problème. C’est ça j’étais un lâche, un horrible et putin de lâche! Même devant mon assiette qui sentait vraiment bon, j’étais incapable d’ouvrir le dialogue de manière intelligente et quelque part je sais qu’elle détestait que je me mette le masque de psy avec elle. J’étais vraiment une merde… Cependant je coupais court sa colère que je voyais danser dans ses yeux gris en lui disant qu’il fallait vraiment arranger les choses pour nous et pour Will. J’étais plus que sincère, ou vachement coupable allez savoir, mais de voir ses prunelles se remplir de larmes et rouler sur ses joues rondes me fendit le cœur ajoutant encore plus à la culpabilité de mon geste. Sa phrase, dite d’une voix petite, minuscule presque inaudible acheva de labourer mon cœur meurtri. Qu’est-ce que j’étais le plus con et stupide des mecs bordel! Je baissai mon regard dans mon assiette en chipotant dedans comme un gamin prit en faute alors qu’elle se levait pour réduire l’espace entre nous. Non, s'il-te-plait ne te rapproche pas, mon coeur va complètement éclater sinon! Cependant elle le fit, s’asseyant à mes côtés me faisant relever un regard brisé vers elle. Ses grands yeux qui m'avaient fait flancher, me transperçaient l’âme à m’en faire mal. Nos genoux se touchant diffusaient une douce chaleur bienfaitrice et  ce petit geste du pouce tout en douceur me rendait totalement immobile. Elle était comme ça Leona, douce, maternelle, aimante… je ne pouvais pas lui dire. Je ne pouvais pas détruire ce que nous avions bâti. j'étais un putin de lâche.

Sa phrase murmurée, sa voix douce me fit garder le regard dans le sien. Je sais qu’elle m’aimait, je l’aimais tout autant. Bon facile à dire quand la culpabilité nous ronge mais c’était la vérité. J’avais été trop loin d’elle et il me semblait que notre lit n’était qu’un incroyable fossé entre nous. Je restais un moment silencieux, mon regard dans le sien, le fouillant, le scrutant. Je n’étais pas un homme méchant. J’étais même très empathique, aimant, bon mais avec toutes ses disputes et cette distance je me cherchais maintenant. Je m’étais souvent demandé si j’étais un homme pour elle et maintenant, dans son regard, dans ses mots je savais que oui et pourtant… pourtant je me sentais tellement petit maintenant. Ce silence, cette fois, n'était pas lourd, pas pesant et inconfortable. C’était un peu comme si tout autour l'air était suspendu, immobile pour nous donner cette chance de nous reconnecter ensemble. Doucement je pris sa main et refermai mes doigts dessus et la bécoter doucement avant de relever mes yeux noisettes vers les siens et me rapprocher doucement d’elle en remettant un mèche de cheveux doré derrière son oreille… tiens ça faisait combien de temps que je n’avais pas fait ce geste? Plus tard, ce n’était pas le moment.

- Je veux vraiment arranger les choses Leona. C’est à ça que j’ai pensé une bonne partie de la journée.

**Pas ce soir menteur!!!** me hurlait ma conscience que je fis taire.

J’avalai difficilement en me pinçant les lèvres ne détachant pas mon regard du sien, soudainement accroché. Incapable de détourner le regard, incapable - pour une fois - de m’éloigner, de mettre une distance entre nous. Je franchi les derniers centimètres pour aller poser mes lèvres sur les siennes et l’embrasser avec douceur certes mais avec plaisir et un brin de passion. Si ce baiser pouvait dire “Je suis désolé” ça m’arrangerait bien tiens! Je me détachait lentement, restant tout près d’elle mon regard revenant dans le sien, sa petite main délicate dans la mienne.

- Je sais que je n’ai pas été le meilleur mari et le meilleur père depuis quelques mois mais… sache que ça me déchirait autant que toi. Je t’aime ma petite lionne et ça n’a jamais changé tu sais.

** Tu ne devais pas l’aimer tant que ça avec ce que tu as fait…** encore elle cette putin de conscience! Encore une fois, j'ai réussi à la faire taire.

Je pris une grande inspiration et avalai lentement.

- Demain je n’ai pas de rendez-vous avant 11 heures. Si… si je restais ici demain matin? Tu pourras faire la grasse matinée et je m'occuperai de Will? Je sais que c’est pas beaucoup mais c’est un début non?

Je lui fis un sourire tendre, car juste la voir sourire, voir ses iris gris briller de bonheur me suffisait. Quand avais-je perdu ça de vu? Qu’est-ce que j’étais stupide bordel! Je la tirais à moi doucement pour qu’elle s'assoit sur moi, comme avant, il y a longtemps alors que nous deux, notre amour suffisait. Je l’embrassai une nouvelle fois, glissant mes doigts dans ses fils de soie dorée qui me chatouillaient le visage. Je me sentais redevenir moi, un peu plus complet, un peu moins détruit et torturé. Encore une fois je me détachai doucement fouillant son regard un long moment caressant sa joue rose du pouce.

- Ça te dis de monter et qu’on aille dormir collé ma petite lionne?

Mon sourire s’élargit et doucement je la pris dans mes bras et on regagna notre chambre où on alla s'étendre les yeux dans les yeux, main dans la main. Se volant des baisers, promesse d’un avenir bien meilleur que celui que nous avions en ce moment. Elle s’endormit bien avant moi alors que je fixais le plafond en glissant mes doigts dans ses longs cheveux me promettant que plus jamais une chose comme ça arriverait.

Le lendemain, comme promis je me levai avant que Will débarque dans notre chambre pour lui donner le temps de dormir alors que je m’occupais de mon fils. Je fis des pancakes, à la plus grande joie de William. Autre chose que je remarquais, il y a un moment que je ne lui en avais pas fait alors que j’en avais fait ma routine quand j’étais à la maison. Bien sûr il se barbouilla de sirop et était tout collant mais qu’à cela ne tienne! Je passai un moment avec mon fils qui subissait les contre-coups de mes décisions merdiques. Le débarbouillant, je montai à sa chambre pour l’habiller pendant qu’il sautait sur son lit.

- Hé mon bonhomme, ça te dit qu’on aille jouer dans le jardin le temps que maman dorme?

- Ballon!

- Ok, on va jouer au ballon. Allez viens que je te mette ton chandail.


Une fois les chaussures mises, on sortit dans le jardin et je lui lançai le petit ballon de football que je lui avais acheté le faisant rire de son petit rire clair qui me faisait sourire à chaque fois. Sa mère avait été la cheerleader de l’équipe de football alors que je jouais comme receveur et je dois dire que mon fils, bien que petit, semblait avoir cette tendance. Il me lançait le ballon, me fonçait dessus en criant de bonheur quand je faisais la même chose. Will me lança le ballon une nouvelle fois et me fonça dessus comme je l'attrapais et me laissait tomber sur le dos comme s’il avait fait un placage.

- Oh non! La partie semble perdue! William Cooper a mis le grand Declan K.O. Nous venons de perdre le Super Bowl les amis! dis-je en levant mon fils au bout de mes bras

- J’ai gagné! Maman t’as vu?

Je tournai la tête et vit Leona dans l’embrasure de la porte et lui fit un sourire redescendant lentement William sur mon torse. Je tournai la tête vers William et lui ébouriffai ses boucles blondes.

- Je crois qu’elle a vu que tu as gagné le Super Bowl mon bonhomme.

Sautant sur le sol, sautillant de bonheur je me levai en me secouant pour enlever les brins d’herbes je me dirigeai vers elle et passai un bras autour de sa taille en soupirant de bonheur. Je l’embrassai doucement, tendrement me disant que ça irait, ça ne pouvait qu’aller mieux ensuite.

- On ne t’a pas réveillé j’espère? dis-je, en chassant une mèche de son visage de poupée. Je vais essayer de faire attention. Ça ne sera pas parfait tout les jours, mais je veux vraiment arranger les choses.

Je lui fis un sourire en lui donnant un rapide baiser alors que Will m’appelait joyeusement.

- Désolé, j’ai un Super Bowl à gagner.

** QUELQUES SEMAINES PLUS TARD**

Ça allait un peu mieux maintenant. Certes ce n’était pas parfait mais lentement je faisais des efforts, je reprenais ma place dans ma vie personnelle et Leona semblait plus calme et détendue. Au boulot je prenais des rendez-vous plus tard, je bossais moins longtemps me dépêchant de remplir mes dossiers pour revenir le plus rapidement possible à la maison. Oui je croisais Amy mais on avait des échanges cordiaux, professionnels n’allant pas plus loin. Je lui avais demandé de ne plus venir dans mon bureau à moins d’urgence, je voulais surtout éloigner la tentation. Quoique… non ça je n’avais plus de tentation depuis que Leona et moi on se rapprochait et dans tout les sens du terme. Bien que je voulais le succès de mon cabinet, paresser au lit un peu avec ma jolie lionne c’était le plus merveilleux moment… enfin jusqu’à ce que Will viennent nous sauter dessus. Je reprenais mes repères, qui j’étais et je me sentais vraiment bien! Ce fut un week-end que je pensais tranquille, calme qui chamboula ma vie. Après m’être levé, je fis le déjeuner de William pendant qu’il regardait ses dessin animés oubliant que mon téléphone était encore dans ma chambre, non verrouillé. Chose que je ne faisais jamais justement en cas d'une urgence ou un patient veuille me rejoindre. Je remontai pour aller réveiller Leona en douceur quand je la vis avec mon téléphone dans les mains.

- Leo qu’est-ce que…

Je me tus en voyant son regard. Ha… merde… ça c’était rien de bon. Mon regard alla sur l’écran et je sentis mon coeur arrêter de battre. C’est pas vrai putin! Non… ne me dites pas que… Lentement les lettres formèrent des mots, une phrase.

**Declan, je crois que nous devrions parler de ce que nous avons fait il y a deux semaines. Tu es un homme bon et un amant incroyable mais j'aimerais te revoir.**

Et tout en haut du message un simple “Amy”. Je sentis l’air se raréfier dans la pièce, mon sang quitter mon corps et mon coeur… est-ce qu’il battait encore? Lentement  mon regard alla sur Leona alors que j’étais maintenant changer en statue de marbre. J’ouvris la bouche et la phrase la plus débile sortit de ma bouche

- Leona je peux t’expliquer…

C’est à ce moment que ma conscience s’assied dans le fond de ma tête et mangea du popcorn pour voir venir la tempête.
Paddy
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Paddy
Mer 16 Aoû - 21:17

Leona Cooper
J'ai 35 ans et je vis à New York, Etats-Unis. Dans la vie, je suis femme au foyer et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis mariée mais je le vis plutôt mal depuis quelques temps.

• Elle était cheerleader de l'équipe de football de l'université où elle faisait ses études. • Elle a rencontrée l'homme de sa vie dans cette école. • Elle suivait des études de médecine pour devenir vétérinaire et elle a obtenu son diplôme. • A la sortie de leurs études, Declan et elle ont emménagés ensemble. • Elle aime par dessus tout Declan et à 25 ans, ils se sont mariés. • Elle a enchainé les petits boulots dans des petits cabinets jusqu'à ce qu'elle tombe enceinte. Elle abandonne tout pour son fils. • William a maintenant trois ans mais le mariage qu'elle espérait ne se passe pas tout à fait comme prévu.
Because I love you  Tumblr_inline_o1qp6z5WNF1rifr4k_500

« In the waves, I've lost every trace of you »



Il n'avait pas bougé, plantant son regard dans le mien, immobile. Je me demandais bien à quoi il pensait alors que je ne pouvais juste pas défaire mon regard de ses yeux noisettes. Je restais là, moi aussi immobile devant lui après avoir essuyé sa goutte de café au coin de sa barbe. Et après lui avoir affirmée que je ne souhaitais qu'une chose c'était que cela s'arrange entre nous, il attrapa ma main. Sa chaleur me brûla la peau, comme si je découvrais à nouveau son toucher. Cela faisait si longtemps que le lit était froid, vide de sens. Nous étions deux étrangers contraints de cohabiter ensemble. Mais là, c'était comme si je le redécouvrais.

Il attrapa ma main, nouant ses doigts entre les miens et portant ma main à ses lèvres. Il l'embrassa avec passion, me faisant rougir face à ce geste intime. Tout mon amour éclata pour lui. Même si je lui en voulais pour la distance qu'il nous avait imposés sans me demander son avis, je l'aimais du même amour éternel. Un sourire passa sur mes lèvres à ce geste alors qu'il s'approcha de moi. Je sentis mon souffle se bloquer dans ma gorge à ce moment. Mais il s'arrêta à bonne distance alors que mon regard passa de ses yeux à ses lèvres. Il plaça une mèche de mes cheveux derrière mon oreille et instinctivement je fermais les yeux à son contact, comme un chat pourrait le faire à une caresse. La chaleur de sa main envahit ma peau. Je soupirais d'aise à ce simple contact. Et pourtant, il se brisa trop vite. Alors c'était pour ça que tu étais rentré tard ? Parce que tu penses à nous ? Mais je suis là, à la maison ! Au lieu de penser à nous, tu devrais rentrer et profiter de nous. J'ouvris les yeux, prête à le sermonner à cet égard là. Je fronçais les sourcils mais il combla la distance qui nous séparait pour écraser ses lèvres contres les miennes.

Et c'est comme si on m'avait donné de l'oxygène. Je fermais les yeux, capturant sa mâchoire de ma main, elle se décala d'elle même jusqu'à sa tignasse de cheveux bouclés brunes presque noires. Mais très vite encore, il rompit le contact pour prendre la parole. Un sourire embellit mon visage, alors que ses paroles me rassurèrent pour la première fois depuis des mois. Je lui répondis, basculant ma tête sur le côté, un air espiègle sur le visage, alors que je posais mon autre main sur nos deux mains liés, comme pour inconsciemment protéger notre amour, symbolisé par nos doigts entremêlés.

« Je t'aime aussi Declan. »

Puis, subitement, il affirma qu'il n'avait pas de rendez vous avant onze heures. Faire la grasse matinée. Depuis combien de temps cela n'était pas arrivé ? Un sourire franc passa sur mes lèvres alors que je l'observais, restant tout de même sur mes gardes face à cette déclaration soudaine. La question, c'était, est ce que cela allait durer ? Honnêtement, j'espérais que oui. Mais je ne pourrais le savoir que si j'emprunte le chemin. C'est là qu'il me tira vers lui, m'obligeant à m'asseoir sur lui. Un sourire doux passa sur mes lèvres alors que je passais mes bras autour de son cou, m'accrochant à lui comme si il était un trésor inestimable. Je baissais mon visage pour venir capturer ses lèvres de nouveau. A se demander qui de nous deux avait commencé les hostilités. Puis de nouveau, il reprit la parole. Un sourire espiègle passa sur mon visage quand soudainement, il se leva, m'emmenant avec lui dans la chambre. En vérité, je ne m'attendais pas à ce que nous faisions l'amour comme deux amants qui se retrouvaient depuis longtemps. Mais alors que nous nous couchions tous les deux sur le matelas, c'était comme si je retrouvais mon autre moitié, la part qui manquait à mon âme. Rien que d'être en sa présence me soulageait. Aussi, j'ai passé la soirée à le garder dans mes bras, redécouvrant ses proportions, sa chaleur, son sourire, son rire. Il m'avait manqué. Tellement manqué. Et sans m'en rendre compte je m'étais endormie.

Je m'étais réveillée par les cris de bonheur de mon fils qui jouait dans le jardin. Avec son père. Rien que cela, me fis me lever immédiatement, un sourire scotché sur le visage alors que je voulais voir ça de mes yeux. Je ne voulais pas me réveiller de maudit rêve. Encore en pyjama, avec un peignoir en coton fluide sur mon corps, je me dirigeais vers la cuisine pour prendre une tasse de café, et depuis le chambranle de la porte, observer la scène étonnante qui se jouait dans le jardin. Je souris en coin, heureuse, le cœur rempli de bonheur alors que je vis mon mari mimer un plaquage. Un rire sortit de mes lèvres alors que je l'étouffais en buvant une gorgée du café que je tenais. William semblait tellement heureux ! Jusqu'à ce qu'il me demande si je l'avais bien vu gagner. Je souris d'amour pour mon fils alors que son père se dirigea vers moi, s'ébrouant pour retirer les brins d'herbe sur son corps. Quand il arriva vers moi et passa un bras autour de sa taille, je ne voulais qu'un chose, qu'on soit seuls, pour profiter à jamais de ce temps de bonheur qu'il m'offrait. Je sentais mon cœur gonfler d'amour pour l'homme qui me serrait contre lui et m'embrassait comme si j'étais la seule qui comptait sur cette terre. Je répondis avec passion et ferveur à son geste enflammé, alors que finalement, il me demanda après un temps si ils m'avaient réveillé. Je souris, tendrement et leva la main vers ses cheveux pour retirer les dernières brindilles d'herbes coincés dans ses boucles folles.

« Oui mais si c'est pour voir cela, c'est tout pardonné. »

Je fermais les yeux de bonheur et me pencha vers lui sur la pointe des pieds pour embrasser sa mâchoire près de son oreille, inspirant son odeur. L'odeur qui me faisait chavirer. Il me sourit, m'embrassant encore avant de retourner son attention sur Will. Si nous étions aussi fort après avoir traversé cette épreuve, rien ne pourrait nous séparer.

Qu'est ce que j'avais eu tord ce jour là.

Cela faisait plusieurs semaines maintenant que Declan avait changé. Il rentrait plus tôt, revenait moins fatigué, moins stressé, et moi, je me détendais face à son allure qui changeait. Je retrouvais le Declan dont j'étais tombée amoureuse et cela me faisait du bien. William était heureux aussi d'avoir son père à la maison, et moi j'étais heureuse de retrouver un mari. Nous nous étions rapprochés, notre lit n'était plus un no man's land froid. Il était là, pour nous. Et je lui rendais la pareille à mon niveau, comme je le pouvais. Ce matin là, n'échappa pas aux autres matins. J'étais lové dans ses bras, je le sentis bouger comme lorsqu'il se réveillait doucement. Je me retournais pour venir embrasser sa mâchoire, son cou, passant une jambe entre les siennes, pour venir me lover au creux de son corps. Ma main, paresseuse, passa sur sa taille, caressant sa peau douce et chaude. Tout était parfait. Et puis William sauta sur notre lit. Je ris, bien vite réveillée par mon fils surexcité. Mais son père s'en chargea me laissant me reposer doucement.

Et là, je pus entendre son téléphone vibrer.

« Chéri ? Tu as reçu un... »

Le reste resta bloqué dans ma gorge, en même temps que l'adrénaline enleva le sang de mon visage et de mon cœur. Et le calme avant la tempête. Mon sang explosa, mon cœur avec. Je tremblais, de rage. Je pouvais sentir le gout amer de la trahison. Et quand il entra dans la pièce, mon regard, froid, imperturbable se posa sur lui. J'explosais souvent dans les cris. Alors me voir aussi calme, aussi froide et altière devait surement le perturber. Très bien. Je vis son visage blêmir. Je papillonnais des cils, sentant les larmes venir dans mes yeux mais rien ne sortit. J'étais là, calme même si je bouillonnais. Jusqu'à ce qu'il prenne la parole. JE PEUX T'EXPLIQUER ?

J'inspirais à fond, m'empêchant de hurler des mots que je ne pensais pas. Je me levais à la place et le fixa, le visage plein de remords et de dégout. Puis je plaquais son téléphone sur son torse et lui demanda, d'une voix froide, cinglante.

« Tu peux m'expliquer ? M'expliquer quoi au juste ? Que ton changement de comportement c'est avant ou après avoir décidé de la baiser ? »

J'étais mauvaise. J'étais insultante. Mais là, je ne voyais que ma colère, mon égo qui en avait pris un coup. Il avait osé. IL AVAIT OSE ! Mon visage se tordit dans ma colère, alors que je sentais les larmes complètement m'envahir, en même temps que mon cœur saignait.

« Pourquoi tu m'as rien dit ? Pourquoi tu m'as fait vivre le paradis si c'est pour m'emmener en enfer ? »

Je me fichais qu'il prenne son téléphone ou pas et recula pour m'éloigner de lui. Je laissais les émotions m'envahir, me submerger.

« N'ose même plus me toucher. TU ME DEGOUTES ! »

Je hurlais à plein poumons alors que je le dépassais pour m'enfuir de cette chambre où je m'étais de nouveau donné à lui. Je refusais de le voir. Refusais de lui parler. Je partis dans la salle de bain pour prendre une douche, me sentant soudainement sale. Je voulais me laver de son odeur, de sa présence. De lui. Et de tout ce qu'il représentait.
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Lun 21 Aoû - 3:48

Declan Cooper
J'ai 35 ans et je vis à New York, USA. Dans la vie, je suis Psychologue à mon compte dans mon cabinet et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis marié et je le vis plutôt bien.



Declan était cet étudiant mignon, populaire que les filles s'arrachaient. Il a flashé sur Leona, la jolie cheerleader blonde. Amoureux fou d'elle, ils faisaient des envieux, des jaloux même et il était le petit couple populaire. Tout leur souriait et ils avaient l'avenir devant eux. Ils ont fait leurs études ensemble. Lui en psychologie, elle comme vétérinaire. Ils ont habité ensemble et rien n'entachait leur bonheur. Ils se sont mariés à 25 ans et ils ont quand même réussi à avoir cette maison dont ils rêvaient tant. Aujourd'hui ils sont mariés depuis 10 ans, ils ont un adorable fils de 3 ans nommé William mais quelque chose semble accrocher dans leur idylle. Un grain de sable qui semble faire capoter leur engrenage.


Je faisais tout bien. Je mettais tout les efforts possible pour que tout redevienne comme avant. que nous redevenions ce couple si unis,si amoureux que nous avions été. J’avais Leona dans la peau depuis… depuis que mon regard avait croisé le sien. On était complet, un ensemble. Le Yin et le  Yang. Je me retrouvais, je redevenais l’homme que j’étais. Ma femme était plus belle et rayonnante de jour en jour. Son regard brillait de plus en plus,son sourire était contagieux et me retrouver entre ses bras, rouler dans les couvertures une fois de plus avec elle était… Parfait! Tout simplement parfait. Mon fils était fou de joie de voir ses parents enfin heureux, lui-même retrouvais sa joie d’enfant, son rire clair rebondissait sur les murs m’emplissant de joie. J’étais peut-être même entrain de me leurrer que ça ne me rattraperait pas, que jamais Leona ne le saurait. J’étais sûrement dans une phase de déni ou de me convaincre pour soulager ma conscience qui sait. Quoiqu’il en soit les heures, les jours filaient et je me confortais dans cette idée que JAMAIS Leona le saurait. Même ce matin-là j’y croyais encore plus que d’habitude. C’était un de ces matin tranquille ou la lumière tentait de percer à travers les rideaux et que je souris doucement en sentant ses lèvres courir sur ma mâchoire et mon cou. Je soupirais d’aise en sentant sa main caresser ma taille alors que je retournais ses baisers tendre et que Will décide à ce moment de sauter dans le lit et que je m’en occupe laissant ma toute belle paresser au lit. C’était une autre matinée parfaite pour une journée parfaite.

QU’EST-CE QUE JE SUIS CON!!!

C’est clair qu’un jour où l’autre ça allait finir par me péter au visage et c’était ce matin-là. C’est en remontant pour aller la réveiller et lui demander ce qu’elle voulait pour déjeuner que je la vis avec mon téléphone entre les mains. Si d’ordinaire elle aurait hurler la trouver calme, le regard la fois froid et meurtri me figa sur place et me déstabilisa. C’est quand mon regard tomba sur le message d’Amy que je sentis mon être entier se figer dans le marbre. Mon sang quitter mon corps et mon cœur arrêter de battre de longues minutes. Si je m’étais conforté dans l’idée que tout allait bien, ce n'est rien comparé à la phrase la plus idiote du monde qui franchit mes lèvres. Je vais t’expliquer… qui avait-il à expliquer? Je l’avais trompé, j’avais flanché et j’avais rejoint les maris infidèles et traîtres. Point final, il n’y avait rien de plus que ça à dire. J’espérais qu’elle me hurle dessus mais au lieu de ça elle se leva silencieusement son regard me vrillant jusqu’au fond des tripes. Le téléphone se plaque sur mon torse durement, ses mots sortirent de sa bouche tel le venin d’un serpent et je n’osais même pas ouvrir la bouche de peur qu’elle soit encore plus méchante, et elle aurait le droit. Je sais bien que sa question de savoir si mon changement de comportement était avant ou après avoir sauté la clôture ne demandait pas de réponse. Elle le savait, c’était une question rhétorique qui me fit baisser le regard de honte. Je le relevai lentement quand elle me demanda pourquoi je ne lui avais rien dit.

- Je… je ne sais pas Leona… je ne savais pas comment…

**Je ne voulais pas te faire de mal** terminais-je dans ma tête. Visiblement peut importe la manière, elle avait mal et encore plus maintenant. Le téléphone glissa et attérit dans un bruit sourd sur la moquette alors que je vis tout le mélange d’émotions passer dans son regard. La peine, la trahison, la colère, le dégoût… Le dégoût. Jamais de ma vie je n’aurais pensé que je l’aurait dégoûté. Son hurlement résonna dans ma tête en même temps que la porte qui claquait ce fut ce bruit qui me fit décoller les pieds du plancher pour tenter d’aller lui parler et me rendre compte qu’elle avait verrouillé la porte achevant de me détruire.

- Leona, je t’en prie… je… on peut en parler…

J’interrompis ma phrase en l’entendant sangloter sous les jet de douche. Ma main lâcha mollement la poignée et je m’éloignais à reculons. Je retournai prendre mon téléphone et lu le message encore une fois et le lançait sur le lit durement. J’avais honte, je me sentais coupable et je sentais que cette fois, il y avait une putin de déchirure. Peut-être que j’étais bon pour quelques nuits sur le canapé.

- Papa?

Je fermai les yeux en entendant la voix de mon fils. Je pris une grand inspiration en me passant les main dans mes boucles brunes. Avant de me tourner vers mon fils qui me regardait de ses grand yeux bruns. Lui aussi savait qu’il y avait quelque chose.

- Hé mon bonhomme! Tu viens on va te débarbouiller, et te changer.

Il hocha simplement la tête et j’allais le nettoyer et choisi ses vêtements un peu dans un état second. Je regardais l’heure et je devrais partir dans quelques minutes pour aller me mettre la tête dans les dossiers. J’étais assis avec William sur le canapé quand elle descendit, je me levai lentement prit ma mallette et lançai un regard tellement coupable que les mots même me manquaient.

- Je… je vais revenir tôt. On pourra prendre le temps que tu veux pour en parler.

Je restai un moment à triturer mes clés de voiture, avalant difficilement mes larmes et finit par quitter. Je ne la sentais pas cette journée. Je rentrais sans parler à personne,demandant à ma secrétaire d’annuler mes rendez-vous de la journée parce que je n’étais pas en état. J’ouvris mon tiroir et tirai ma bouteille de scotch et en versai un verre en fixant mon écran d’ordinateur. Même mettre de l’ordre dans mes dossiers serait impossible. Je fini par m’adosser à mon fauteuil, les pieds sur le bureau, mon verre de scotch dans ma main. Je n’avais pas bu une gorgée encore le faisant plus tourner dans ma main. Mes pensées vagabondait entre honte,peine,culpabilité et colère. Colère envers moi-même, envers Amy qui avait brisé notre pacte. Je fini par prendre une rasade mais je passai encore de longues minutes, ou heures? Enfin un long moment à regarder dehors faisant tourner le liquide ambré dans le verre jusqu’à ce que des coups furent toqués à ma porte. Je ne répondis rien, je ne tournais même pas le regard.

- Declan?

Aussitôt une bouffée de colère monta en moi et je jetai un regard noir vers Amy remettant lentement mes pieds au sol.

- Je n’avais pas de réponse à mon message et…

- Ma femme l’a lu.


Mon regard la dardant alors qu’elle laissa échapper un “Oh…” elle savait qu’en faisant ça j’allais être dans la merde. En même temps je n’aurais pas dû la suivre. Elle ne m’avait pas forcée non plus.

- J’avais demandé qu’on n’en parle jamais Amy. Jamais.

- Comment je pouvais savoir que ta femme lirais ça moi? J’essaie de ne pas penser à toi Declan. J’essaie d’oublier cette soirée-là mais j’en suis incapable. Tu es tellement gentil, drôle, compréhensif et…

- Marié et père d’un petit garçon de 3 ans et j’aimerais bien en avoir d’autre avec ma FEMME.


J’appuyais sur le dernier mot pour qu’elle comprenne qu’elle n’avait aucune chance. J’aimais Leona malgré ce que j’avais pu faire. Je trouverais une solution pour arranger les choses et qu’elle me fasse confiance à nouveau. Amy me regarda un long moment avec ses yeux de biche avant de s’avancer vers moi pour faire je ne sais quoi mais je connaissais ce regard enjôleur. Je bondis de mon fauteuil et me plaçais derrière en la toisant durement du regard.

- Declan je…

- Ton contrat prend fin maintenant. Ça sera impossible pour nous deux de travailler dans ces conditions. Ne t’inquiètes pas pour les références, je ne te nuirais pas. J’aime ma femme Amy, je sais que c’est con de dire ça après ce qu’on a fait mais c’est la vérité.

- Je… je vais faire mes cartons à la fin de la journée. Mais sache qu’une femme trahie, est très difficile à reconquérir.

- Je vais faire ce qu’il faut, je ne la laisserais pas filer entre mes doigts.


Encore un beau déni de ma part, peut-être pour réussir à passer au travers de cette journée de merde. À peine les autres partis, je fermai mon cabinet et sautai dans ma voiture pour retourner à la maison. Les lumières étaient éteintes et encore une fois je tus mon sentiment que rien n’allait.

- Leona? Je suis arrivé. Will?

Pas de télé, Pas de petit bout qui courait vers moi. Juste… le silence. Un silence oppressant, pesant qui ne me disait rien de bon.
Paddy
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Paddy
Lun 2 Oct - 23:46

Leona Cooper
J'ai 35 ans et je vis à New York, Etats-Unis. Dans la vie, je suis femme au foyer et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis mariée mais je le vis plutôt mal depuis quelques temps.

• Elle était cheerleader de l'équipe de football de l'université où elle faisait ses études. • Elle a rencontrée l'homme de sa vie dans cette école. • Elle suivait des études de médecine pour devenir vétérinaire et elle a obtenu son diplôme. • A la sortie de leurs études, Declan et elle ont emménagés ensemble. • Elle aime par dessus tout Declan et à 25 ans, ils se sont mariés. • Elle a enchainé les petits boulots dans des petits cabinets jusqu'à ce qu'elle tombe enceinte. Elle abandonne tout pour son fils. • William a maintenant trois ans mais le mariage qu'elle espérait ne se passe pas tout à fait comme prévu.
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« Bones become dust, Gold turns to rust »



J'avais passé la porte de la salle de bain, je l'avais verrouillé derrière moi, comme si cela suffirait à mettre une barrière entre nous. J'allumais l'eau mais je fus incapable de me plonger dedans alors à la place, je basculais contre la porte de la salle de bain, laissant l'eau couler couvrir mes sanglots. Je n'étais pas en état de gérer quoi que se soit et j'avais l'impression qu'on m'ouvrait la poitrine et qu'on venait lacérer mon cœur. La douleur de la trahison était tellement réelle. J'entendis sa voix derrière la porte mais il n'insista pas quand il entendit l'eau couler. Je finis par éponger mes yeux un instant avant de tout de même me glisser de force sous l'eau. Mais les sanglots reprirent de plus belles. Je me calmais définitivement au bout d'un moment. Je sortis, m'habilla dans la chambre, vérifiant qu'il n'était pas présent et trouva un ensemble sans vraiment regarder si cela s'associait.

Les cheveux en bataille, humide, je descendis les marches. Il était là, assis sur le canapé du salon avec notre fils. Je ne dis rien quand il attrapa sa mallette pour aller bosser et quand il m'affirma qu'il reviendra tôt pour prendre le temps qu'on pouvait pour parler. Du haut de mes quelques marches, je tournais mon regard froid dans sa direction, le visage haut, blessée dans mon orgueil et mon amour.

« Qui te dit que j'ai envie de te parler ? »

Il avait brisé quelque chose et c'était entièrement de sa faute. La froideur se changea en colère. Je passais devant lui et changea d'attitude pour ne rien laisser transparaitre à mon fils. Je lui souris et tourna complètement le dos à mon mari.

J'avais entendu la porte d'entrer se refermer et avait passé la matinée à tenter de calmer mon cœur et mes larmes. Mais à la sieste de William, j'appelais ma mère, comme une enfant qu'on tenterait de rassurer. J'avais besoin de calme. Je ne lui expliqua pas la situation mais lui demandait si on pouvait venir avec William quelques temps. Le temps de tasser cela. Elle ne demanda aucune explication et acquiesça. L'avantage c'est qu'ils habitaient relativement loin, du côté des Apalaches. Cela me permettait surtout de m'enfuir de cette maison. De son odeur, de son souvenir, de tout ce qu'il représentait. Alors j'avais fait tout mes bagages, mes cartons pendant que Declan était à son travail. Et j'avais pris la voiture et l'avait rempli.

« William, mon chéri, ca te dit de voir Papy et Mamie ? »

Il avait insisté pour que son père vienne et avait réussi à négocier en disant qu'il nous rejoindra plus tard. Il était encore trop petit pour qu'il comprenne ce qui s'était passé. Je n'avais écrit aucune lettre, aucun indice. J'étais simplement partie. Partie de sa vie parce qu'apparemment je ne le satisfaisait pas. Ou plus.

La route fut compliquée et j'étais arrivée tard le soir chez mes parents. Mais ils ont surement dû comprendre ce qu'ils ont fait. Une fois loin de la maison, j'avais retrouvé un semblant de calme. J'avais guetté l'heure. Heureusement, c'était plein nord il n'y avait pas de décalage horaire. Je finis par prendre mon courage à deux mains et avait sorti mon téléphone de ma poche.

Puis après un temps de réflexion, j'avais fini par composer le numéro de Declan. Puis quand la sonnerie laissa place à sa voix, je finis par dire d'une traite, prenant mon courage à deux mains.

« Ecoute, je ne vais pas passer par quatre chemin alors je préfère te le dire comme ça. N'essaie pas de me couper... Ce que tu as fait... Je pourrais pas vivre ça. Je suis chez mes parents avec William. J'ai besoin de temps. De beaucoup de temps. Et... Je pense qu'il vaudrait mieux qu'on arrête ici. J'ai besoin d'oublier tout ça. Tout ce qui s'est passé. Je n'obligerai pas William à ne pas voir son père si tu tiens à le voir mais pas pour le moment. C'est trop dur tu comprends ? »

J'avais fini ma tirade, la gorge serrée. Je gardais le téléphone contre mon oreille alors que je me recroquevillais sur ma chaise dans le jardin de mes parents, attendant qu'il prenne la parole, même si je sais qu'entendre sa voix profonde et rauque va me faire regretter très vite cette décision. Parce que, regardons la vérité en face. Si j'étais si en colère, c'est que je suis toujours amoureuse de lui. Declan c'était à la vie à la mort.
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Mer 4 Oct - 5:17

Declan Cooper
J'ai 35 ans et je vis à New York, USA. Dans la vie, je suis Psychologue à mon compte dans mon cabinet et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis marié et je le vis plutôt bien.



Declan était cet étudiant mignon, populaire que les filles s'arrachaient. Il a flashé sur Leona, la jolie cheerleader blonde. Amoureux fou d'elle, ils faisaient des envieux, des jaloux même et il était le petit couple populaire. Tout leur souriait et ils avaient l'avenir devant eux. Ils ont fait leurs études ensemble. Lui en psychologie, elle comme vétérinaire. Ils ont habité ensemble et rien n'entachait leur bonheur. Ils se sont mariés à 25 ans et ils ont quand même réussi à avoir cette maison dont ils rêvaient tant. Aujourd'hui ils sont mariés depuis 10 ans, ils ont un adorable fils de 3 ans nommé William mais quelque chose semble accrocher dans leur idylle. Un grain de sable qui semble faire capoter leur engrenage.


Je ne pensais jamais de ma vie voir une telle froideur dans les yeux de ma femme, ni une telle douleur. Je me sentais mal comme pas possible mais on pouvait régler tout en parlant, en discutant non? Seulement en lui disant et triturant mes clés, je sentis mon âme se désagréger en entendant sa réponse. Ok… alors j’attendrais pour lui parler. Ce n’était peut-être pas le moment pour l’instant. Plus tard. Elle passa devant moi avec une colère qui vibrait à l’intérieur de son regard et me tourna complètement le dos alors que je sortis pour aller travailler. Enfin travailler à été un terme large parce que je le passais plutôt à réfléchir et mettre fin au contrat d’Amy. Je sais que ça peut sembler macho mais je devais l’éloigner ne serait-ce que Leona voit que j’étais quand même sérieux dans ma démarche de renouer ensemble. J’étais un peu, un tout petit peu confiant, de retrouver ma femme et lui parler. Bon quitte à passer des nuits sur le canapé mais lui parler, tenter d’arranger les choses.

Cependant en arrivant je ne vis aucune lumière allumées. En entrant je les appelais mais je me frottait à un silence lourd et oppressant. Je déposai lentement mes clés et ma mallette en tendant l’oreille. Pas de petits pas qui arrivaient au pas de course, pas de pas dans les escaliers. Rien. Juste ce silence qui m’entourait et m’étouffait. Je pris mon téléphone mais je figeais en me demandant si c’était judicieux de l’appeler mais en même temps je me demandais où elle était passée. Je ne mangeai pas, tournant en rond vérifiant pour la millième fois les pièce de cette maison beaucoup trop silencieuse. Je finis donc par m’étendre sur le canapé en regardant le plafond. J’étais… complètement perdu. Et perdu était un bien faible mot. Quand mon téléphone sonna je poussai un soupir mais en voyant le nom de Leona, je me redressai rapidement en répondant.

- Leona où tu…

Elle me coupa et son ton était froid et ferme. Je ne dis rien comme elle me l’avait dit. Cependant tout en l’écoutant je sentis mon monde s’évaporer à la vitesse de l’éclair. Ne pas être assis, les jambes me lâcheraient sur le champ. Les mots avaient du mal à être traîté par mon cerveau en ce moment. Elle voulait arrêter… Elle n’obligerait pas Will à voir son père si je ne voulais pas… Elle était chez ses parents… Elle avait besoin de beaucoup de temps… Je sentais que ma respiration était tellement comprimé que l’air ne passait plus. Après sa question je peinais à revenir dans le monde réel. J’étais en plein cauchemar! C’est ça! Je rêvais! Je me pinçais et… Non… j’étais dans la réalité.

- Je… oui je comprends. Mais je veux voir William, je veux m’en occuper voyons… Euh…

Réfléchis Declan! Merde… ma vie foutait complètement le camp et je ne savais pas comment la rattraper. C’était comme tenter d’attraper un savon dans l’eau. Tout me glissait entre les mains. Mon couple, ma femme, mon fils, mon boulot… moi.

- Écoute euh.. prends le temps qu’il te faut Leona. Mais je veux que tu sache que je regrette vraiment ce que j’ai fait. C’est… c’est idiot et stupide. Si tu veux qu’on en parle plus calmement quand tu seras prête… enfin… juste si tu veux.

Je fermai les yeux en me frottant le front, une boule se forma dans ma gorge. Ça me frappa de plein fouet. J’avais perdu ma femme. J’avais perdu ma raison de vivre, l’amour de ma vie… tout ça pour avoir suivi mon envie au lieu de me rapprocher de ma femme.

- Je… je vais aller chercher Will ce week-end ça te vas? dis-je la voix étranglée, la gorge comprimée de me retenir de pleurer.
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