Le Temps d'un RP
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LE TEMPS D'UN RP

We are family - nukaven

madimax
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Univers fétiche : Réaliste. City/Gang.
Préférence de jeu : Les deux
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madimax
Jeu 20 Juil - 11:18
Le contexte du RP
Mise en situation

   
La situation
   2023, New York.
Charlie est en prison depuis quelques semaines.
Sa sœur, Daisy, décide de lui rendre visite et lui apporter quelques nouvelles du monde extérieur.
Mais chez les Wright, rien n’est jamais simple et encore moins les relations des deux aînés qui ne sont jamais d’accord sur rien…

   
Contexte provenant de nos petites têtes.
madimax
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Préférence de jeu : Les deux
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madimax
Jeu 20 Juil - 11:23

Daisy
Wright

J'ai 23 ans et je vis à New York, USA. Dans la vie, je suis étudiante en littérature et en même temps, enchaîne deux emplois: un dans une librairie et un autre dans une bibliothèque de quartier. et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

Informations supplémentaires ici.
Respire. Doucement. Reste calme.
L’immensité de la prison lui donne l’impression d’être petite, minuscule, ridicule.
Elle est là, devant les portes, les bras le long du corps à attendre qu’elles s’ouvrent enfin. L’heure tourne, sa montre lui indique qu’il ne reste qu’une poignée de secondes avant que la réalité ne la rattrape.
D’autres personnes arrivent, attendent, comme elle. Prêts à rendre visite à un proche, un ami, un amant ou un frère, comme elle. Son cœur bat plus fort. L’anxiété, sournoise, s’immisce dans chacune de ses pensées mais elle la chasse, l’oblige à prendre ses distances.
Pas maintenant. Il a besoin de toi. Ou tu as besoin de lui. Qu’importe.
Pile à l’heure, les portes s’ouvrent et les gens s’entassent dans un sas, préparent une pièce d’identité et ce formulaire d’accord pour une visite. Tout est prêt. Daisy ne laisse rien au hasard.
Elle observe, regarde comment les choses se passent parce que c’est la première fois qu’elle met les pieds dans une prison. C’est stressant. Angoissant. Elle n’est pas la prisonnière et pourtant, se sent comme si c’était le cas.
Respire.
Une nouvelle porte s’ouvre. Le contrôle de sécurité. D’autres passent avant et Daisy voit comment ces gens font. Alors elle imite, donne sa carte d’identité, le formulaire de visite, remplit le registre, la main tremblante et le geste peu assuré. On lui donne une clé pour qu’elle puisse mettre ses affaires dans un casier - elle s’exécute, range son sac et sa veste.
Elle est fouillée, sommairement, mais c’est une épreuve qui la marque et accentue cette angoisse qui lui noue l’estomac. Elle a envie de faire marche arrière, reprendre ses affaires et disparaître dans sa voiture. Mais elle tient le coup.
Fais le pour Charlie.
Le portique de sécurité passé, on conduit le petit groupe de visiteurs. Les sons lui martèlent le crâne. Le bruit métallique des portes, les clés, les chaînes auxquelles elles sont accrochées ; ces bruits lui vrillent les tympans. Elle est submergée par l’odeur froide de la prison et avance par automatisme. Suit le mouvement.
Les box des visites se dessinent enfin et on lui donne un numéro. Elle s’arrête devant. Une femme lui explique qu’elle a le droit d’acheter des petites choses au distributeur si elle le souhaite et Daisy hoche la tête, essaie de sourire, mais une grimace crispée sort à la place.
Elle s’en va prendre de la nourriture, des bonbons, du chocolat et des chips. Puis des boissons. Elle rapporte tout dans le box et s’assoit, nerveuse, en déposant le tout sur la table qui les sépare.
D’autres portes s’ouvrent, de l’autre côté du couloir. Les prisonniers arrivent. Les têtes passent les unes après les autres, elle ne distingue pas bien, cherche Charlie dans cette foule qui se ressemble.
La porte du box s’ouvre et il apparaît enfin. Le nœud dans son estomac se resserre. — Salut, Charlie, glisse Daisy dans un souffle, incapable de lui demander s’il va bien.
Personne ne peut aller bien dans un tel endroit.  
nukaven
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nukaven
Dim 23 Juil - 21:00

Charlie
Wright

J'ai 26 ans et je vis à New York, USA. Dans la vie, je suis nettoyeur pour la Mob et je m'en sors mal, car en prison. Sinon, grâce à ma malchance, je suis amoureux et je le vis plutôt mal.

avatar par moi.
Il a arrêté de compter les heures.
Il a cessé d’attendre les yeux plantés sur le mur.
Les journées défilent. Se ressemblent. S’ajoutent au compteur d’une peine dont il ne connaît pas encore la date limite. Ni celle du procès, à vrai dire. Faudrait qu’il appelle l’avocat, faudrait qu’il voit comment ça se passe.
Mais il s’enfonce, Charlie. Un peu plus à chaque instant qui passe. L’esprit brut sent ses bases s’éroder à chaque réveil. Capacité d’adaptation en déroute, quand les personnes autour de lui ne sont pas sa famille. Frères d’armes laissés derrière, abandonnés au profit d’une impulsion meurtrière. Coffré pour autre chose que les déboires de la Mob.
Ça en devient presque ironique, quand il y pense. Pas assez pour le faire rire. Faut dire que c’est quelque chose que t’as jamais su faire.
Alors quand la nouvelle tombe, quand les premières visites sont autorisées, c’est une bouffée d’air frais qu’il peine à reconnaître. Sans doute parce qu’il est trop con, trop buté pour avouer que la taule, c’est pas si simple.
Les mains liées devant lui, le fer pour entourer les poignets. Métal froid contre la peau. Presque autant que le cœur, et les traits du visage. Les pieds traînent contre le sol, nonchalance nouvelle, gagnée entre ses murs trop étroits. Charlie avance dans le couloir, flanqué de deux gardes tenant chacun un bras.
Ses cheveux ont poussé, et ça le dérange. On ne l’a pas encore autorisé à manipuler quelque chose de coupant, ni à se rendre dans le salon improvisé à quelques cellules de la sienne.
La porte s’ouvre, la tête se relève. Et là, face à lui, se trouve ce visage qu’il a hésité à autoriser sur la liste de visiteurs. Mais elle partage le même sang. Quand bien même les conflits et les désaccords. Elle est là, pour toi. Elle est là, pour donner des nouvelles de l’extérieur. De la famille dans le sens large du terme. De Scar, peut-être.
Le cœur se serre dans une sensation qu’il ne connaît que trop peu.
Charlie est guidé jusqu’au siège, installé, attaché d’une main à la table. Puis enfin, les gardes s'éclipsent, referment la porte derrière eux dans un bruit qui résonne presque comme le tocsin.
Elle parle, Daisy. Pas grand chose. Quelque chose auquel il répond d’un signe de tête. Il se racle la gorge, se frotte le visage. Ses doigts finissent par glisser contre son crâne — ou du moins ses cheveux qu’il maudit.
“T’avais pas besoin de faire tout ce chemin pour moi,” qu’il dit, à demi-mot. Comme si Rikers était à l’autre bout du monde. Des palabres qu’il aurait pu balancer d’une manière plus blessante, mais qui résonnent autrement. Comme d’un frère à sa sœur. D’un type qui s’inquiète, alors qu’il ne l’a jamais vraiment fait avant.
“J’pensais même pas que tu viendrais un jour.” Parce que ça a toujours été compliqué. Parce qu’il est persuadé qu’elle le déteste, autant qu’il la déteste.
Autant qu’il l’aime.


— cloud connected.
madimax
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madimax
Dim 30 Juil - 17:45

Daisy
Wright

J'ai 23 ans et je vis à New York, USA. Dans la vie, je suis étudiante en littérature et en même temps, enchaîne deux emplois: un dans une librairie et un autre dans une bibliothèque de quartier. et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

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Les secondes semblent être interminables.
L’attente est pire que le reste : pire que les odeurs qui montent au nez, pire que le froid qui mordille sa peau et dont le pull qui la recouvre ne suffit pas à faire disparaître les frissons qui se dessinent sur ses bras.
Mais Daisy calme les angoisses qui menacent de se faire plus fortes qu’elle et patiente en triturant l’emballage d’une barre chocolatée.
Comment vont être les retrouvailles ? Elle n’en sait rien. Ne sait pas s’il sera heureux qu’elle soit venue ou préférera qu’elle disparaisse dans les prochaines minutes. Le fait qu’il soit en prison ne doit très certainement pas le rendre plus agréable, pense la jeune femme en soupirant. Et peut-être qu’elle est la dernière personne qu’il souhaite avoir en face de lui.
Daisy n’a pas le temps de se perdre plus dans ses réflexions moroses que la porte s’ouvre et laisse apparaître un Charlie pas si différent de d’habitude, si ce n’est des cheveux plus longs, un teint plus terne et une mine encore plus sombre.
La vie en prison ne doit pas être facile, et entre ces murs, même les plus forts finissent par être une cible potentielle et elle n’a clairement pas envie que son frère en devienne une.
Parce qu’elle l’aime et n’a pas envie de le perdre.
Ils se font face et Daisy ne sait soudainement plus quoi dire. Elle le salue, mais ne demande pas s’il va bien. Comment le pourrait-il en étant ici, enfermé ? Personne ne va bien, là-dedans.
T’avais pas besoin de faire tout ce chemin pour moi. Froncement de sourcils et les lèvres se pincent. Est-ce qu’il comprendra un jour qu’elle est prête à tout pour sa famille ? Que même s’il venait à lui dire de ne plus jamais remettre les pieds ici, elle reviendrait la semaine suivante, têtue et obstinée ?
J’pensais même pas que tu viendrais un jour. Daisy penche la tête et son regard croise celui de l’aîné. – Je suis venue dès qu’on m’a informé que j’en avais le droit. Si j’avais pu venir dès le lendemain de ton arrivé ici, je l’aurais fait. Et sans la moindre hésitation. – Tu es mon frère, je serai toujours là. Pour toi.
Elle ne le dit pas à haute voix, mais Daisy le pense sincèrement. Sa famille compte énormément pour elle, même s’ils sont peu nombreux et se déchirent constamment. Elle ne renonce jamais complètement à cette partie d’elle-même.
D’un geste, elle pousse les friandises, chips et autres boissons dans la direction de Charlie. – Tiens, je t’ai pris ça… Je me suis dis que la nourriture ne devait pas être dingue et que tu aurais sans doute faim.
Une fois le tout en face de lui, Daisy croise les mains sur la table et inspire longuement. – Comment tu te sens ? Demande-t-elle finalement, désireuse de savoir s’il tient le coup.
 
nukaven
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nukaven
Mar 3 Oct - 19:21

Charlie
Wright

J'ai 26 ans et je vis à New York, USA. Dans la vie, je suis nettoyeur pour la Mob et je m'en sors mal, car en prison. Sinon, grâce à ma malchance, je suis amoureux et je le vis plutôt mal.

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Mâchoire serrée. Les poings aussi.
C’est au point où il ne sait pas si le grincement qu’il entend vient de ses os, ses dents, ou une porte un peu plus loin. Qu’importe. Les paroles de Daisy sont comme une claque dans la gueule, une corde autour du cou pour le ramener au centre de l’attention. Charlie a toujours détesté la lumière.
Et il ricane. C’est rapide, net, comme une lacération soudaine d’une lame contre le derme. Réflexe mauvais qu’il peine à retenir, même ici. Même quand elle fait l’effort de venir jusque dans cet endroit où les espoirs se noient. Méchanceté jusqu’au fond du cœur.
Alors il baisse les yeux, Charlie. Ne s’excuse pas pour autant. Ne dit rien, quand il attrape le paquet de chips posé devant lui, et à l’ouverture de l’emballage d’être le seul son pour une poignée de secondes, encore.
Elle a raison, la bouffe ici est à chier. Prison assassine, au point qu’une chips suffit à raviver un peu de chaleur dans une poitrine pourtant trop habituée au froid.
“Merci,” qu’il finit enfin par dire. Daisy pose une autre question, mais il préfère manger plutôt que de répondre formellement. Se contente d’un simple haussement des épaules. Parce qu’il ne sait même pas comment il se sent, vraiment. Trop occupé à survivre pour y penser. À remuer dans un lit inconfortable, à fixer des points au hasard dans le sombre de la nuit, s’attendant à ce quelqu’un en sorte. Ami, ennemi, autre chose. Mais jamais un démon. Tu en es déjà un, Charlie.
Craquement de la canette à l’ouverture. Le goût du soda qui s’écoule le long de la gorge. C’est seulement maintenant qu’il réalise à quel point son estomac criait famine, trop souvent privé des plateaux-repas qu’il repousse. L’odeur, la texture, le goût… il crèvera de faim avant qu’on le plante, peut-être.
Nouvelle gorgée, nouvelle chips. Et enfin, il cause.
“Tu t’souviens d’Aedan ? Un mec qui traînait avec Sullivan, des fois.” L’oncle disparu. Le modèle. Le père, dans un sens. “Il est là. J’suis pas perdu.” Pas de le même bloc, pourtant. Visage du passé croisé au réfectoire, la plupart du temps. Aedan lui a dit de postuler à l’atelier d’électronique, comme lui. Il est censé avoir la réponse demain.
Il ne précise pas à sa cadette que cet allié inattendu est rarement dans les parages. Comme s’il avait peur de l’inquiéter. T’es déjà en taule. Tu crois qu’elle est pas inquiète ?
“Quoi de neuf dehors ?” Il cause la bouche pleine. S’en contrefout des bonnes manières. Et soudainement, y’a tellement de questions qui veulent passer ses lèvres.
Comment va Kerry ? Vous vivez où, là ? Il est bien avec toi, hein ?
Est-ce que j’suis tombé en disgrâce ? On pense encore à moi ? On va m’aider à sortir ? Ouais, j’sais bien que tu fréquentes pas la Mob, mais on sait jamais.
Et Scar…

Un type à la table d’à côté tape un grand coup sur le métal, le rire gras hors de sa gorge. Charlie tourne la tête vers lui. Yeux si sombres de base, mais qui réussissent toujours à gagner des nuances de noir. Et la mâchoire qui saute, encore. Lassitude de la vie en communauté. Des autres. De tout.


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